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  • il y a 4 jours
Alors que les élections municipales approchent, la ville de Caen s’impose comme un terrain d’innovation pour les transitions urbaines. Focus sur Drop! start-up caennaise qui révolutionne l’accès à l’eau potable avec une fontaine sans plastique alliant design, technologie et écologie.

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Transcription
00:00Transition urbaine, c'est une nouvelle rubrique qu'on vous propose tous les mois dans Smart Impact avec Alexandre Herveau.
00:11Salut Alexandre.
00:12Salut Thomas.
00:12Bienvenue dans la perspective des élections municipales de mars prochain, où on scrute une ville et une entreprise emblématique.
00:19Direction Caen avec Eliott Martin. Bonjour.
00:23Bonjour.
00:23Bienvenue, vous nous le présentez en quelques mots ?
00:25Oui, Eliott Martin a 27 ans, c'est un ingénieur de formation, il a fait ses études à Caen, il nous en parlera, et on lui doit une entreprise, une start-up, pour l'instant, les choses vont grandir, qui s'appelle Drop.
00:38Drop, ça veut dire « good » en anglais. Il est question d'eau, il est question de filtration, il est question d'eau fontaine, et pas seulement des fontaines, qui permettent d'avoir de l'eau filtrée sans plastique, mais il va nous en parler mieux que moi.
00:50Oui, comment est né Drop ? Racontez-nous, quoi le point de départ ?
00:53Alors Drop, moi je ne pensais pas du tout faire une entreprise de base, je rentrais en école d'ingénieur en 2019, et en 2019, il y a eu les premiers scandales autour de la pollution d'eau.
01:01J'ai une maman qui est très inquiète, et donc elle disait « voilà, là, on ne peut pas boire ça, il y a encore un petit peu des problèmes, voilà ».
01:07Donc elle voulait acheter des carafitrantes plutôt plastiques, alors des bouteilles d'eau, et moi je n'étais pas tellement satisfait, je trouvais que ce n'était pas au moins une solution, d'une part parce que filtrer l'eau dans du plastique, c'est un peu un non-sens, et puis ça faisait des consommables, des coaditionnels.
01:20Moi je me suis dit « chère maman, je vais t'inventer une solution ». Et puis je me suis pris au jeu, je suis rentré dans un réseau d'entrepreneurs, et puis après trois ans de R&D, Drop est né.
01:29Oui, d'ailleurs la R&D, donc tout ça en parallèle des études d'ingénieur à Caen, et je crois que ce qui va aussi accélérer un peu les choses, c'est quand vous faites appel au crowdfunding, au financement participatif,
01:41vous avez largement dépassé, je crois, les espérances, enfin les attentes en termes de collecte ?
01:47Oui, tout à fait. En fait, à la fin de mes études, je pensais poursuivre en thèse, en physique, et puis il fallait choisir entre l'entrepreneuriat et la recherche, disons.
01:53Et donc j'ai créé la boîte un mois après, et quand on crée une boîte, il faut faire une traction, il faut montrer que ça marche.
02:00On a lancé un crowdfunding sur KissKissBankBank, on a été bien accompagnés, et puis on a eu effectivement un résultat très important, puisqu'on a financé à 260% le projet.
02:09Ça prouve qu'il y avait pas mal de mamans inquiètes.
02:11Exactement, voilà, exactement, beaucoup de mamans inquiètes.
02:13Ça doit être ça, effectivement.
02:14Et est-ce que vous pouvez concrètement, même si c'est vrai que c'est des choses très physiques par définition, mais est-ce que vous pouvez nous expliquer un petit peu votre concept,
02:22et surtout ce que vous arrivez à obtenir en termes de filtration, avec tout ce que vous avez mis en place, le fameux vortex, le verre, sans plastique, c'est quoi finalement la spécificité ?
02:34Alors aujourd'hui, pour filtrer son nom, on a plusieurs solutions.
02:36On a globalement deux solutions, on a soit les filtres à membrane, donc ça va être ce qu'on appelle des osmosers, un petit peu des grands trucs en plastique qui coûtent assez cher et qu'il faut brancher,
02:45ou alors des filtres à charbon actif.
02:47Nous, on voulait plutôt une approche low-tech, c'est-à-dire robuste, et le charbon actif, souvent, en fait, on le met dans des cartouches en plastique.
02:53Et donc, ça fait ce qu'on appelle de la pollution croisée, où on peut avoir du relargage de plastique ou de solvant.
02:56Donc, l'idée, c'était d'avoir que la matière elle-même, donc que le charbon actif.
03:00Donc, pour ça, on a développé un charbon actif, on l'a dimensionné.
03:04Si vous voulez, le charbon actif, la taille des pores, c'est vraiment la taille des molécules qu'on va enlever de l'eau, qui sont un petit peu mauvaises pour la santé.
03:11Et donc, on a dimensionné tout ça dans un système sans plastique, où on change le charbon en vrac, qui est donc compostable et avec un coût d'usage très faible sur le long terme.
03:19Sans plastique, donc sans pollution croisée, avec une eau nickel.
03:22Pourquoi vous parlez de vortex ?
03:23Alors, effectivement.
03:24C'est quoi un vortex ?
03:25On a parlé de vortex. Pourquoi ? Alors, parce que le vortex, donc on a un vortex sur la sphère, sur le modèle Fontaine.
03:31Le vortex, il va permettre plusieurs choses, mais d'une part, d'aérer l'eau.
03:35En fait, on a...
03:35Comme du vin, finalement.
03:36Exactement, comme un aérateur à vin.
03:37Ça me parle, ça y est.
03:38On peut parler d'onologie, non pas d'onologie.
03:41Je ne sais pas si vous faites un petit peu de randonnée en montagne.
03:43Peut-être que vous avez eu l'occasion de boire une eau de ruisseau.
03:45Elle est très, très bonne, très légère.
03:47On la sent magnifique, quelque part.
03:49Alors qu'une eau en bouteille de montagne, elle n'a pas du tout cet effet-là.
03:52C'est notamment dû à l'oxygénation de l'eau.
03:54Et puis, ça va permettre également de dégazer certains polluants, par exemple le chlore, le CVM, puis d'autres choses.
04:00En termes de produits, pour l'instant, je dirais le produit phare, celui qu'on voit,
04:06ce n'est pas forcément le produit le plus accessible, parce qu'il a un certain coût.
04:08Plus de 300 euros, c'est la Fontaine.
04:10Mais je crois qu'il y a d'autres produits qui mettent à profit cette technologie.
04:16Alors effectivement, quand on parle d'accessibilité, ça dépend comment on regarde aussi.
04:19Donc on a un produit qui est plus cher qu'une carafe classique, plus de 300 euros.
04:23Mais c'est un produit qui est 100% fait en France.
04:26C'est un produit qui n'a pas de cartouche, donc on a très peu de coût d'usage.
04:29Et par rapport à de l'eau en bouteille ou une carafe filtrante classique,
04:31en fait, on amortit en un an ou deux ans l'achat.
04:34Mais le charbon actif, on le change tous les mois.
04:36On change tous les mois, on peut le composter et c'est un sachet annuel.
04:40Effectivement, on a également des gourdes filtrantes.
04:42Et là, on projette un nouveau produit, donc qui sera un robinet filtrant.
04:45On va pouvoir brancher sur l'évier ou sous l'évier, toujours sans cartouche en plastique.
04:48On y reviendra sur ce robinet filtrant.
04:52La Fontaine, vous l'avez voulu un peu design aussi ?
04:55Il faut que ce soit un bel objet qu'on installe dans notre cuisine ou chez nous ou dans le bureau ?
05:01En fait, je trouve que l'eau, c'est un peu magique quand même.
05:03Je ne sais pas vous, mais quand on voit toute cette matière un petit peu, c'est assez magique.
05:08Et donc, je voulais redonner cette magie à l'eau et donner une sorte de rituel.
05:11Parce que souvent, on est dans la vitesse, on oublie un petit peu ce qu'on fait et redonner ce temps pour soi.
05:15Et donc, avoir un objet qui est très esthétique, qui met en valeur l'eau, qui met en valeur cette ressource, c'est très important.
05:21Et puis d'autre part, ça va dans une maison.
05:22Donc, on a envie d'avoir quelque chose d'esthétique.
05:24Oui. Alors, vous avez fait le choix d'être une entreprise de l'économie sociale et solidaire.
05:30Déjà, pourquoi ? Et puis ensuite, qu'est-ce que ça a comme conséquence concrète ?
05:34Alors, moi, j'utilise souvent deux mots-clés.
05:36On va parler de cohérence et de cohésion.
05:39La cohérence, par exemple, c'est de ne pas filtrer de l'eau avec du plastique.
05:43La cohésion, c'est de valoriser un savoir-faire territorial.
05:47Et donc, ça s'inscrit dans l'ESS.
05:49Donc, on va avoir une économie, on va dire, qui n'est pas mortifère, qui est pensée, qui est pensée pour durer sur le long terme.
05:54On va valoriser des maîtres verriers, donc un savoir-faire.
05:57On va travailler avec des laboratoires locaux.
05:59On va essayer d'organiser une chaîne, en fait, sur le territoire en valorisant tout ça.
06:02Et puis également sur de l'insertion, puisqu'on travaille avec un ESAT, qui nous permet d'assembler nos différents produits.
06:08Alors, on va parler de quand ?
06:09Ben oui, c'est un peu ce qui nous intéresse.
06:11Cette rubrique, son objectif, c'est aussi de parler d'une ville.
06:15Exactement. On parle d'un territoire à travers une de ces entreprises naissantes, phares.
06:21Là, vous êtes émergent, on va dire.
06:22Vous avez lancé Drop depuis quand ?
06:25Pourquoi ? Je pense qu'on peut s'en spoiler, c'est parce que vous avez fait vos études.
06:29Donc, au-delà de la question de la fondation sur place, peut-être pourquoi vous êtes allé étudier la physique et autres du côté de quand ?
06:37De quand ?
06:38Alors, moi, je viens plutôt du sud de la France.
06:39C'était l'occasion également de voir l'air marin, on va dire, de voir un autre pays.
06:45Je n'étais pas tellement attiré par les grandes villes.
06:47Il faut savoir qu'à Caen, il y a notamment l'ENSI Caen, qui est un très beau centre de recherche, qui a une dynamique de recherche assez importante.
06:53On ne sait pas forcément.
06:54On a par exemple le GANIL, qui est un des plus grands accélérateurs particules de France.
06:57Et donc, on a cette dynamique-là qui est très intéressante.
06:59À Caen également, donc on a ses bons laboratoires.
07:03En Normandie, c'est une des premières industries de France.
07:06Et puis, on a tout un réseau d'incubateurs.
07:07Il y a par exemple l'Ormandie Incubation, qui est un des premiers incubateurs publics de France.
07:11Donc, il a pu m'accompagner pour le projet.
07:13Alors, vous faites partie de ces étudiants qui plébiscitent la ville de Caen.
07:18On a trouvé ce sondage.
07:20Alexandre, vous nous l'avez suggéré.
07:22C'est le magazine L'étudiant en 2025 qui déçoit ce sondage annuel.
07:26Alors, chaque année, l'étudiant sonde, et là, je crois que c'est sur 15 000 répondants à peu près.
07:31On est présents.
07:32Alors, vous êtes clairement la première des filles en universitaire de Normandie.
07:36Et au niveau national, dans le top 5, cinquième place.
07:40Et visiblement, ce qui fait son charme, c'est le côté taille humaine, la qualité de vie.
07:46Effectivement, pas très loin de la mer, etc.
07:49Et je pense que vous êtes particulièrement bien placé pour nous en parler.
07:52Parce que vous n'avez pas fait que l'ENSI, que l'école d'ingénieurs à Caen.
07:54Vous avez multiplié, finalement, un peu les formations.
07:56Tout à fait.
07:57J'ai eu la chance, en tout cas, l'espoir, de faire un triple master.
08:01Donc, j'ai fait l'école d'ingénieurs ENSI Caen.
08:04J'ai fait également un master recherche en physique nucléaire.
08:06Et également l'EM Normandie, donc une école de management,
08:08qui me donne un aspect assez particulier sur différents domaines.
08:11Et donc, c'est plusieurs, effectivement, établissements de Caen que j'ai pu essayer.
08:15On a une très bonne formation en Normandie.
08:16Alors, il y a pas mal de questions liées.
08:18Déjà, parce que vous avez décrit un peu cet écosystème.
08:21Mais alors, vous, pour créer Drop, comment vous en avez bénéficié ?
08:25À quelles étapes ?
08:27Et comment, finalement, cet écosystème de la ville de Caen vous a servi ?
08:30Alors, effectivement, c'est une bonne question.
08:32Je pense qu'un projet entrepreneurial, c'est une maturité.
08:34C'est quelque chose qui se mature, vraiment.
08:36Donc, au début, comme je vous l'ai expliqué, je ne voulais pas forcément faire une entreprise.
08:39Je suis rentré dans le réseau Pépite, qui est un réseau national, donc Pépite France.
08:43C'est là, du coup, Pépite Normandie, pour parler d'entrepreneuriat.
08:46Parce que quand on est tout seul, on n'avance pas.
08:48Donc, je parlais avec des collègues, on va dire étudiants, qui faisaient également des projets.
08:52Vous pouvez échanger.
08:53C'était intéressant.
08:53J'ai mis le doigt dans l'engrenage.
08:55Et ensuite, j'ai pris une césure pour monter en puissance sur le projet.
08:58J'ai gagné le prix Pépite en 2020, une sorte de prix d'innovation.
09:02Et puis ensuite, je suis rentré à Normandie Incubation.
09:04qui m'a permis d'être accompagné, de structurer le projet, d'avoir un retour d'expérience.
09:08Parce que quand on est entrepreneur, en fait, on n'a pas d'expérience.
09:12Donc, tout est une découverte.
09:13Dans mon l'occupation, arrêtez-moi si je me trompe, mais c'est basé dans plusieurs villes de Normandie,
09:18dont Caen, donc vous êtes évidemment dans l'antenne cannaise.
09:21Et ils vous accompagnent en termes de locaux, etc.
09:24Il y a trois pôles.
09:24Il y a le pôle de Caen, qui est le siège, le pôle de Rouen, et puis une antenne au Havre, également.
09:28Vous pouvez faire des économies aussi, de locaux, etc.
09:31Oui.
09:31Au-delà des conseils, au-delà de l'environnement, le fait d'être entouré d'autres...
09:34Effectivement.
09:35Beaucoup proposent ça.
09:36Alors déjà, c'est un accueillateur public, donc il ne prend pas de part au capital.
09:39C'est quand même un avantage assez important.
09:41On a bien l'accompagné, on a des locaux gratuits.
09:44J'ai pu bénéficier également d'un accompagnement régional pour être payé, en fait, pendant un an,
09:48pour être à 100% sur le projet.
09:50On appelle la bourse jeune créateur.
09:52Et en fait, ça fait la différence.
09:54Quand on sort d'école, il faut qu'on vive, simplement.
09:57Et en même temps, monter un projet à temps partiel,
10:01c'est compliqué aussi.
10:02Et donc, ça a été vraiment très important.
10:05Et ça fait la différence.
10:06On a également, je rebondis par rapport à ça, l'ADNormandie,
10:09donc l'Agence de développement de Normandie,
10:11qui est très présente et très pertinente pour accompagner les projets.
10:14Il y a des avances remboursables ou des subventions.
10:16Et grosso modo, quand, au-delà de tout ce qu'on vient d'évoquer,
10:19comme structure d'accompagnement, etc.,
10:21c'est quoi les atouts qui vous viennent à l'esprit
10:23quand on parle de jeunes startups,
10:25de l'économie circulaire, comme vous,
10:27enfin, en tout cas, ESS,
10:30engagés dans la durabilité, la transition ?
10:34Moi, je dirais la proximité du réseau, quand même.
10:37Parce que, du coup, avec un coup de téléphone,
10:39on connaît tous les acteurs, on invite un réseau,
10:40et donc, on va beaucoup plus vite.
10:41C'est des gens qui veulent vraiment accompagner.
10:44Oui, mais au-delà de ça,
10:45sur la transition environnementale elle-même,
10:47est-ce qu'il y a beaucoup d'entreprises
10:49qui sont un peu dans cette même démarche ?
10:54Parce que c'est aussi ce qui crée l'écosystème,
10:55quand il y a plusieurs entreprises
10:56qui poussent dans la même direction.
10:58Ou pas, d'ailleurs.
11:00Peut-être que vous êtes l'une des seules, j'en sais pas.
11:02Alors, il y a une spécificité.
11:04Donc, Normandie Incubation,
11:05c'est plutôt un incubateur d'innovation.
11:07Donc, souvent, c'est des projets issus de la recherche.
11:08Donc, certains projets sont effectivement à impact.
11:10On peut dire RSE, ESS, mais pas tous.
11:13Et il y a un autre incubateur,
11:15qui s'appelle l'Adresse,
11:16qui a le dispositif Catapult,
11:17qui est spécialisé pour les projets à impact.
11:20Donc, eux, ils ne font que ça.
11:21Moi, je n'étais pas là-bas,
11:22donc je ne connais pas tous les projets.
11:23Mais j'ai pu travailler avec l'ADEME, notamment,
11:25avec le Dome, qui est également un Fab Lab.
11:27On a réfléchi, effectivement, à l'ESS, au Biochar,
11:30à des solutions low-tech.
11:32Et donc, être dans ce tissu un petit peu là.
11:33Et d'ailleurs, vous étiez avec d'autres jeunes pousses normandes
11:35au salon VivaTech,
11:37un des plus importants salons en Europe,
11:39voire même dans le monde,
11:40en termes de rencontres à l'innovation,
11:42les innovateurs.
11:43À la mi-juin, c'est ça, à Paris ?
11:44Ça s'est bien passé ?
11:45Tout à fait. Voilà, c'était la semaine dernière,
11:47à la date de l'enregistrement aujourd'hui.
11:48Effectivement, ça s'est très, très bien passé.
11:50On a eu des très bons contacts.
11:51Et puis, on voit que la Normande est très présente.
11:53Qu'est-ce qu'on pourrait encore améliorer ?
11:55À quand ?
11:56Parce que là, on a dressé un tableau hyperlodateur.
11:59Qu'est-ce qui vous manque ?
12:00La météo.
12:01Bon, OK. Voilà, le message est passé.
12:03Mais en termes d'écosystème,
12:05d'environnement économique,
12:07il y a déjà pas mal de choses là que vous avez.
12:08Oui, oui. En fait, on est très fort dans beaucoup de domaines.
12:11Ce qui me manque à mon niveau,
12:12parce que Drop, c'est une start-up industrielle,
12:14c'est peut-être le côté industriel.
12:16Alors, il y a des industries,
12:17mais elles ne sont pas forcément adaptées.
12:19Et puis, le passage à l'industrie,
12:20en fait, il y a une vraie barrière quand on est start-up.
12:22Peut-être cette proximité à l'industrie.
12:25De mon point de vue, en tout cas,
12:26c'est ce que je dirais.
12:27Et alors, on vous l'avait un peu évoqué tout à l'heure,
12:29en parlant du nouveau projet
12:31que vous venez tout juste de breveter,
12:33je crois, le robinet filtrant.
12:35Mais grosso modo, les prochaines années pour Drop,
12:38en termes d'objectifs,
12:39de ce que vous aimeriez faire,
12:41j'imagine, d'investissement, etc.
12:43Quels seraient les principaux objectifs
12:47que vous vous êtes fixés à moyen terme ?
12:49Alors, déjà, il y a ce nouveau produit.
12:50En fait, quand on parle des produits,
12:52on a La Fontaine qui est un beau produit,
12:53mais ce n'est pas forcément le produit
12:56pour monsieur tout le monde, on va dire.
12:57Ce qui a effectivement un certain coût,
12:58ça prend une petite place.
12:59Donc, quand on a un petit appart parisien,
13:01ça peut être délicat.
13:01Donc, ça va être ce modèle robinet
13:03qui est très, très important.
13:05On a beaucoup de demandes déjà d'export.
13:06Donc, l'export, c'est un point aussi.
13:08Ce qu'il faut savoir, c'est qu'en France,
13:09on entend qu'il y a plein de problèmes
13:10de qualité d'eau,
13:11mais la France, c'est un des meilleurs pays
13:12au monde sur la qualité de l'eau.
13:14Les problèmes qu'on a, nous,
13:15d'autres pays l'ont,
13:16il faut 3, 4.
13:18Donc, l'export.
13:19De nouveaux produits qui vont arriver,
13:20notamment pour les professionnels,
13:22de Fontaine filtrante pour les entreprises,
13:25des solutions custom
13:26pour des plus grands volumes.
13:28Et donc, dans cette optique-là,
13:30on prépare une levée de fonds
13:30pour la fin de l'année,
13:32autour de 2,5 millions,
13:33pour passer l'échelle industrielle
13:36et puis exporter.
13:37Merci beaucoup,
13:38Eliott, Martin,
13:39et bon vent à drop.
13:40Merci, Alexandre.
13:42On se retrouve à la rentrée de septembre.
13:44On va accompagner, comme ça,
13:45la campagne des élections municipales
13:47jusqu'au mois de mars
13:47avec cette rubrique
13:49qui est vraiment super intéressante.
13:51Merci d'en avoir eu l'idée.
13:52Voilà, c'est l'heure
13:52de notre rubrique start-up, tout de suite.
13:54Merci.
13:55Merci.
13:56Merci.

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