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  • il y a 3 jours
Je ne suis pas violent, mais le sort s’acharne sur moi.
Cette chose abominable qui partage mon existence ne me mérite pas.
Je ne comprends pas, il semblerait qu’elle me craint.
Pourquoi ?
Ne dit-on pas : qui aime bien châtie bien !
Transcription
00:00A peine levée, elle me regarde d'un oeil torve. Que désire-t-elle ?
00:06Le petit déjeuner n'est pas prêt, je lui fais remarquer gentiment.
00:10Ma femme conteste, pourtant elle doit savoir qu'elle m'appartient.
00:14Une provocation matinale, mon cou roux, grand que voulez-vous, elle n'y met pas du sien.
00:20De claquer peut-être un léger coup de poing.
00:23Non, je ne suis pas violent, mais le sort s'acharne sur moi.
00:27Cette chose abominable qui partage mon existence ne me mérite pas.
00:33Je ne comprends pas, il semblerait qu'elle me craint, pourquoi ?
00:37Ne dit-on pas qu'il aime bien Chakie bien ? Et je l'aime bien, ma garce.
00:43Vous pouvez me faire confiance, mon imagination est sans limite.
00:47C'est elle qui est responsable de ma vive émotion, ma mocheté qui arpente mon appart,
00:53qui saigne et s'allimera, là, avouez qu'elle me nargue, et je cogne frappe fracasse.
01:00Avant, je n'étais pas comme ça.
01:02Son existence, bien peu de choses.
01:04Je vous choque, pourquoi ?
01:07Elle n'est bonne qu'à enfanter son état abject, ne permet rien d'autre.
01:11De plus, cela ne peut pas lui faire de mal, ça l'aide à comprendre sa propre insignifiance.
01:17Le maître, c'est moi.
01:20En réalité, quand il me vient à l'esprit de vouloir une part de sa vitalité,
01:25c'est pour son bien, on dirait qu'elle chérissa, ma tête à claques préférée, mon amoureuse des coups.

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