- il y a 4 jours
Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à vous au programme de ce midi de l'accélération du conflit au Proche et Moyen-Orient.
00:00:07Donald Trump qui à l'instant dit vouloir la fin réelle du conflit.
00:00:12Le président américain qui quelques heures auparavant parlait d'évacuation de la ville de Téhéran.
00:00:17Les Etats-Unis soufflent le chaud et le froid.
00:00:19Vont-ils entrer militairement dans le conflit aux côtés d'Israël ?
00:00:21Et pour quel but de guerre ?
00:00:23Le nucléaire, l'élimination du guide Ramanaï, la volonté de redessiner la carte de la région ?
00:00:28Nous allons bien sûr en parler.
00:00:30Donald Trump qui s'en est pris violemment au président français.
00:00:33Emmanuel Macron se trompe toujours et ne comprend rien à tacler le président américain au sujet de son départ précipité du G7.
00:00:40Et derrière les maux de la brouille, nous analyserons deux visions du conflit et de la suite.
00:00:46Et puis quelles conséquences en France ?
00:00:47Conséquences sur les prix à la pompe évidemment.
00:00:49Va-t-on vers une flambée des prix encore ?
00:00:52Et puis conséquences également sur le risque terroriste, nous en parlerons.
00:00:56De nombreux invités nous accompagnent.
00:00:57Mais tout d'abord, il est midi pile place au journal.
00:01:00Bonjour à vous, chère Somaïa Labidi.
00:01:02Bonjour Sonia, bonjour à tous.
00:01:04A la une de l'actualité internationale, l'armée israélienne affirme avoir éliminé le chef d'état-major iranien,
00:01:10Ali Shadmani, que vous découvrez à l'écran.
00:01:13L'homme est décrit comme le commandant militaire le plus haut placé,
00:01:16la figure la plus proche du guide suprême iranien, Ali Khamenei.
00:01:19Il venait tout juste de succéder à un autre officier lui-même éliminé lors du lancement de l'opération israélienne contre l'Iran.
00:01:27Un thème que vous allez développer largement dans votre midi news, Sonia.
00:01:32L'actualité de ce mardi, c'est aussi le conclave sur les retraites qui vit son dernier jour.
00:01:37Ultime réunion aujourd'hui du gouvernement et des cinq partenaires sociaux restants.
00:01:41Pour l'heure, l'âge de départ resterait fixé à 64 ans, mais avec des contreparties sur la pénibilité.
00:01:47Un accord avec les partenaires sociaux que François Hollande appelle de ses voeux.
00:01:51Écoutez.
00:01:53Tout accord qui sera signé par les partenaires sociaux.
00:01:59Je suis attaché à la démocratie sociale, au dialogue social.
00:02:03La censure, si elle devait intervenir, il peut y avoir des raisons.
00:02:08Si elle devait intervenir, elle aboutirait nécessairement, si le Rassemblement national s'y ajoute,
00:02:15à donc renverser un gouvernement et à une dissolution possible.
00:02:21On passe à présent à Intermarché qui s'engage à reprendre 81 magasins et 44 stations-service Coleruit en France
00:02:28pour un montant total de 215 millions d'euros.
00:02:31Promesse d'achat qui prévoit également le transfert des salariés des points de vente concernés.
00:02:36Et puis on termine ce journal avec cette question.
00:02:39Faut-il, comme certains de nos voisins, supprimer les pièces de 1 et 2 cents en France ?
00:02:44Avantages et inconvénients compilés dans ce sujet signé Thibaut Marcheteau et Félix Pérolas.
00:02:50Ces pièces de 1 et de 2 centimes pourraient bientôt disparaître de votre porte-monnaie.
00:02:55Alors seriez-vous pour arrêter la fabrication,
00:02:58comme l'a fait dernièrement le gouvernement américain avec le pénis ?
00:03:02Ce serait une bonne idée parce que j'en ai marre des pièces dont je ne sais pas quoi faire.
00:03:09C'est peut-être intéressant que ce soit supprimé.
00:03:11Je les cumules chez moi, je n'ai jamais avec moi.
00:03:14Donc pour moi c'est de gâcher.
00:03:16Si les Français semblent unanimes, surtout pour des raisons pratiques,
00:03:20un autre argument existe et il est économique.
00:03:22Le coût de production d'une pièce de 1 centime est supérieur à la valeur faciale.
00:03:28Donc forcément ça incite à faire des économies, d'arrêter la production.
00:03:32Mais stopper cette production pourrait entraîner des effets indésirables.
00:03:36L'inflation par l'arrondissement, aujourd'hui un produit qui est à 1,99€,
00:03:43passerait forcément à 2€.
00:03:45Ou même un produit qui est à 1,97€, il serait augmenté à l'euro supérieur.
00:03:51Selon cet expert, une pièce d'un ou deux centimes voyage une fois dans sa vie
00:03:55et ne recircule plus sur le marché.
00:03:58Ces dernières années, des pays européens comme la Belgique ou l'Italie
00:04:02ont annoncé les abandonner progressivement.
00:04:05Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à midi Sonia.
00:04:08Merci Somaïa.
00:04:09A tout à l'heure.
00:04:09Évidemment ce qui nous préoccupe c'est l'accélération du conflit entre Israël et l'Iran.
00:04:14Les répercussions également en France.
00:04:16Nous allons en parler.
00:04:17D'autres sujets également évoqués avec nos invités.
00:04:20Je salue la présence de Mona Jafarihan.
00:04:21Merci d'être avec nous et bonjour à vous.
00:04:23Tout votre parcours, votre militantisme est marqué par un combat pour la liberté
00:04:28contre justement l'obscurantisme de la République islamique d'Iran.
00:04:32Nous allons largement en parler.
00:04:34Vos paroles, si je puis dire, votre parole est d'or pour comprendre
00:04:37ce qui se passe dans cette région.
00:04:39Sarah Salmane, merci d'être avec nous et bonjour à vous.
00:04:41Georges Fenech, merci de votre présence.
00:04:44Philippe David nous accompagne.
00:04:45Bonjour.
00:04:45Merci également.
00:04:46Peut-être des citations de grands chefs de guerre, de présidents, d'hommes d'État,
00:04:51de femmes d'État.
00:04:51Les chefs de guerre, il y en a beaucoup.
00:04:52Il y en a beaucoup, oui.
00:04:53Effectivement.
00:04:54Parfois d'ailleurs, ça s'est mal terminé, soit dit en passant.
00:04:56Écoutez, là nous allons voir quelle peut être la suite.
00:04:59Et justement, on va voir que derrière les mots de la brouille entre Donald Trump et Emmanuel Macron,
00:05:03il y a deux visions du conflit.
00:05:05Merci également à Harald Liman d'être avec nous.
00:05:08Je vous le disais, dernière déclaration de Donald Trump qui dit vouloir une fin réelle
00:05:12au conflit entre Israël et l'Iran.
00:05:14Et pas juste un cessez-le-feu quand Emmanuel Macron va davantage sur cette option-là.
00:05:19On écoutera le président américain dans quelques instants.
00:05:21Mais tout d'abord, revenons sur ce qui s'est passé ce matin.
00:05:24Ce n'est pas simplement un tacle, simplement une brouille entre deux présidents.
00:05:29Véritablement, c'est deux visions qui s'opposent.
00:05:30Sur son réseau social Truth Social, le président américain a dit d'Emmanuel Macron en somme
00:05:36qu'il se trompait toujours, qu'il ne comprenait rien.
00:05:40Alors que le président français avait dit du président américain qu'il était parti précipitamment du G7
00:05:45pour travailler un cessez-le-feu.
00:05:47Ce qui a véritablement, semble-t-il, énervé Harold Liman, le président américain,
00:05:52c'est qu'Emmanuel Macron, je veux dire, parle à sa place, parle de cessez-le-feu.
00:05:58Et quelques heures après, Donald Trump a bien précisé que c'est une fin réelle du conflit
00:06:02qui est son objectif principal.
00:06:05Oui, donc les paroles du président français ont été comme un peu un croche-pat à Donald Trump
00:06:12qui, lui, était en train de construire une équation, c'est-à-dire je mobilise toutes les forces des États-Unis
00:06:20et je vous donne peut-être, en apparence, dix secondes pour changer d'avis.
00:06:27Et si face à cela, les Européens commencent à dire, oui, mais le changement de régime, c'est toujours mauvais.
00:06:36Et en plus, Emmanuel Macron a dit quelque chose qui met un peu en difficulté Donald Trump.
00:06:43Donald Trump a toujours critiqué l'invasion de l'Irak.
00:06:45Il a dit quelle idée d'être entré là de la part de George W. Bush, sous-entendu,
00:06:51qu'est-ce qu'on va aller faire la même chose en Iran ?
00:06:54Ce n'était pas un propos qui aidait Donald Trump qui a cette équation que je vous ai décrite.
00:07:00Bien. Quand on dit deux visions, et mon âge a fait rien, votre parole est importante.
00:07:05On se demande depuis le début de ce conflit, on est au cinquième jour, quel est le but de guerre ?
00:07:10Est-ce que c'est le nucléaire ? Est-ce que c'est l'élimination du git ramenei ?
00:07:14Les deux sont liés.
00:07:16Est-ce que c'est redessiner plus largement la carte ?
00:07:19Si vous, vous deviez nous dire quelle est la meilleure, comment dire,
00:07:22quelle est la solution pour justement, eh bien, cesser cette course au nucléaire
00:07:28et finalement aller vers la liberté ?
00:07:31C'est le peuple iranien qui détient la clé ?
00:07:33Oui, je pense. Je pense d'ailleurs que toute l'intervention militaire israélienne
00:07:37avait en premier lieu effectivement un but existentiel,
00:07:41puisqu'il fallait éliminer cette menace.
00:07:43Maintenant, je pense que les Israéliens sont au courant
00:07:45qu'ils ne peuvent pas éliminer la menace nucléaire uniquement avec des frappes
00:07:49et qu'ils ont très bien compris que si on a un problème de terrorisme,
00:07:52si on a un problème de nucléaire, si on a un problème de déstabilisation dans la région,
00:07:56finalement, la clé de tous ces problèmes, c'est la chute du régime.
00:08:00Et les Iraniens l'ont très bien compris, puisque dès que les Israéliens ont commencé à attaquer,
00:08:05ils ont éliminé le quartier général des forces répressives dans les rues,
00:08:09les services de renseignement qui permettent de dénoncer les uns et les autres et d'emprisonner.
00:08:15Ils ont attaqué toutes les plus hautes figures des gardiens de la révolution.
00:08:19Donc on a très très vite compris dès les premières heures que le but réel
00:08:24qui n'était pas dit encore à ce moment-là était effectivement une chute du régime.
00:08:28Et je pense que c'est ce qui marque aussi le désaccord entre les Européens, les Américains et les Israéliens.
00:08:33C'est que nous, en Europe, on est toujours un peu à la traîne.
00:08:37C'est-à-dire que trois ans après, on n'a toujours pas classé les gardiens de la révolution comme organisation terroriste.
00:08:41On se refuse toujours à le faire.
00:08:43On est toujours dans une politique d'apaisement.
00:08:46On refuse de déclencher les snapbacks à l'ONU alors qu'il y avait la menace nucléaire très présente.
00:08:50Donc on a l'impression en fait qu'en Europe, on a l'impression de parler avec un gouvernement ordinaire.
00:08:56Alors que de l'autre côté, on a vraiment compris que l'idéologie de la République islamique,
00:08:59elle n'est pas réformable, elle n'est pas modifiable.
00:09:02Et que la seule solution, effectivement, elle viendra de l'intérieur et du peuple iranien.
00:09:05De l'intérieur, du peuple iranien, c'est-à-dire qu'on ne déboulonne pas la statue Khamenei avec des bombes ?
00:09:11Exactement.
00:09:12C'est-à-dire que, et je pense que tout le monde l'a compris, on est un peuple qui est très patriote.
00:09:18Donc il faut faire attention à la manière d'agir.
00:09:21Donc les frappes sont ciblées, les têtes tombent les unes après les autres.
00:09:26Il y a des services qui sont rendus aussi à la nation iranienne.
00:09:28Hier, par exemple, le principal organe de propagande du régime, qui est la chaîne Sedao Siman,
00:09:33a été bombardé en direct.
00:09:36Et l'annonce a été faite aux Iraniens.
00:09:38Donc il y avait des millions d'Iraniens devant leur télé en train de regarder ce moment historique
00:09:41où ils allaient voir leur bourreau être frappé en direct.
00:09:44Donc je pense que du côté américain et israélien, on a bien compris que la solution allait venir de la rue iranienne.
00:09:50Donc il y a des messages qui sont passés en permanence aux Iraniens pour leur dire
00:09:53« Levez-vous, on vous a ouvert la voie, à vous d'aller chercher votre liberté ».
00:09:57C'est important ce que vous dites, des messages qui sont passés,
00:09:59parce que pour avoir vécu notamment la révolution qui a été appelée le printemps arabe,
00:10:05les États-Unis ont procédé pour certains un peu de cette manière-là.
00:10:09C'est-à-dire qu'ils ont appelé, favorisé un soulèvement.
00:10:11Est-ce que ce n'est pas aussi une forme d'ingérence ?
00:10:14Alors pas vraiment, parce qu'en tant qu'Iranien, on a plus l'impression qu'on nous entend.
00:10:19Parce que ça fait des années qu'on n'arrête pas de dire
00:10:21« La solution à tous vos problèmes vient de nous, soutenez-nous au lieu de négocier avec eux ».
00:10:25Et c'est pour ça, je pense, que les Israéliens, Netanyahou par exemple,
00:10:31s'adressent directement à la nation iranienne.
00:10:33C'est des choses qu'on a rarement vues dans le paysage politique.
00:10:38Il a fini son discours en disant « Femme, vie, liberté, Zan, Zendegi, Ozodi ».
00:10:41Donc il y a une vraie méthode de communication directe avec le peuple iranien
00:10:48pour aboutir finalement à la chute de ce régime qui sert les intérêts israéliens
00:10:53et qui en même temps permet aux Iraniens d'accéder enfin à la liberté.
00:10:58Vous en pensez ? Je trouve que c'est quasiment là depuis quelques jours.
00:11:01La première fois que j'entends une analyse, de toute façon je suis admirative du parcours de mon âge affrayant.
00:11:06C'est important.
00:11:06Mais d'abord, merci de rappeler, c'est un peuple patriote, c'est un grand peuple,
00:11:10c'est un grand pays par son histoire, par sa culture.
00:11:12Ce n'est pas un confetti sur la carte du Proche et du Moyen-Orient, quand même l'Iran.
00:11:18Nonobstant, évidemment, c'est ses dirigeants, je parle du peuple.
00:11:21Il est vrai, Georges Penech, il y a deux visions.
00:11:22Soit on se dit, l'Occident, comme toujours, avec ses valeurs et parfois sont prêtes à penser,
00:11:28se dit « Eh bien, nos valeurs s'exportent et il faut faire tomber les régimes ».
00:11:32Et parfois, comme en Irak, il y a eu Daesh, la Libye a déstabilisé toute la région
00:11:36après l'intervention franco-britannique.
00:11:39Soit on se dit que ça vient de l'intérieur, mais il faut que ce soit aussi encouragé.
00:11:43Non, je ne crois pas qu'il faille s'orienter vers une volonté de modifier le régime
00:11:49en fonction de nos propres valeurs occidentales.
00:11:53Pas ça, le problème, c'est un problème de protection des nations.
00:11:58Israël, au fond, est menacé, vous le savez très bien.
00:12:01Et ce à quoi nous assistons aujourd'hui, ça n'est qu'une étape supplémentaire.
00:12:07Mais quelle étape depuis le 7 octobre ? Car s'il n'y avait pas l'Iran, il n'y aurait pas le Hezbollah.
00:12:15Il n'y aurait pas le Hamas. Il n'y aurait pas eu le 7 octobre.
00:12:18Donc il y a déjà une menace physique permanente pour Israël.
00:12:22Qui plus est est venu se rajouter ces éléments inquiétants du passage éventuel à une bombe nucléaire.
00:12:29Et donc tout cela a précipité, me semble-t-il, l'intervention israélienne.
00:12:35Donc ce que l'on peut souhaiter, je crois, c'est qu'effectivement le peuple iranien,
00:12:40un jour ou l'autre, se soulève contre ce régime qui est un régime non seulement qui ne correspond pas à nos valeurs,
00:12:46mais ça c'est encore un point que je viens d'évoquer.
00:12:48Ni au nôtre.
00:12:49Mais qui ne correspond pas au peuple iranien lui-même et qui est tue...
00:12:53A tout le peuple iranien.
00:12:55C'est important aussi de rentrer dans les détails.
00:12:58On estime qu'il y a entre 8 et 9 Iraniens sur 10 profondément opposés à la République islamique.
00:13:03Vous parlez d'une majorité quasiment écrasante.
00:13:06C'est une majorité écrasante et même sur les 10-15% restants,
00:13:09beaucoup sont encore fidèles au régime parce que c'est leur gagne-pain.
00:13:12Donc combien il leur reste vraiment de noyaux durs durs,
00:13:16prêts à sacrifier pour cette idéologie mortifère,
00:13:19il n'y en a plus, plus beaucoup dans cette société iranienne.
00:13:22Et comment aujourd'hui cette révolution, si révolution il y a,
00:13:26par la rue, par le peuple, par le bas, mais dans le sens noble du terme,
00:13:29elle est aujourd'hui activée ?
00:13:31C'est des messages ?
00:13:32Est-ce que tout est bloqué ?
00:13:33Il y a beaucoup de...
00:13:35Après la mort de Marcin Amini, on a eu les protestations de rue
00:13:38et puis ensuite ça s'est calmé face à la répression,
00:13:40mais la désobéissance civile, elle, elle a toujours continué.
00:13:43Donc en continu, on avait des grèves, les femmes ont arrêté de porter le voile,
00:13:47le régime se débattait tant bien que mal avec de nouvelles répressions,
00:13:51mais ça n'a pas marché.
00:13:52Donc en fait, on a vu plein d'actes juste avant les frappes,
00:13:55on a eu près de trois semaines d'une grève nationale dans plus de 163 villes,
00:14:00des camionneurs qui ont littéralement bloqué le pays.
00:14:02Donc en fait, tout était fait,
00:14:04mais les gens ne retournaient pas à la rue parce que la répression est si féroce,
00:14:07qu'ils disent à chaque fois on sort.
00:14:08Et c'est pour ça que moi, les bien-pensants qui nous parlent aujourd'hui de cette guerre
00:14:12en disant que c'est terrible, bien sûr que c'est terrible de voir son pays se faire bombarder,
00:14:16c'est une souffrance atroce.
00:14:17Mais en 2019, quand les Iraniens sont sortis dans la rue,
00:14:20le régime a coupé Internet et en trois jours, ils ont tué 4800 personnes.
00:14:25En trois jours de guerre, on a 300 victimes,
00:14:29dont au moins un tiers de membres du régime,
00:14:32et il n'y a plus aucun membre de commandement des gardiens de la révolution.
00:14:36Quand les Iraniens auraient pu faire ça ?
00:14:38Je pense qu'il y a un moment où il faut sortir de cette position un peu facile,
00:14:41humaniste, et voir la réalité en face.
00:14:44Maintenant, la réalité, c'est que les Iraniens vont devoir prendre leur destin en main maintenant.
00:14:49Leur propre destin.
00:14:50Aider, mais personne ne peut décider à la place qu'ils peuvent le faire.
00:14:55Est-ce qu'ils peuvent le faire techniquement,
00:14:56alors que la répression, vous venez de le dire, est extrêmement sévère ?
00:14:59C'est ça la question.
00:15:00C'est là où les actions israéliennes, finalement, c'est un véritable coup de pouce,
00:15:03parce qu'en frappant les centres de renseignement,
00:15:05les bases des Basijs,
00:15:06ils ont frappé tout le siège des responsables de répression de rue.
00:15:12Pendant un moment, les Basijs étaient complètement déboussolés dans les rues.
00:15:15Les témoignages qu'on avait, ils ne savaient plus quoi faire.
00:15:17Ils ont enlevé les gens en uniforme pour les remplacer
00:15:20par ce que nous, on appelle les bosharsis,
00:15:22donc c'est des habits civils,
00:15:24pour ne pas qu'ils puissent être repérés.
00:15:25On voit qu'il y a quand même un espèce de mouvement de panique.
00:15:27Aujourd'hui, on a appris que la plus grande banque,
00:15:29qui appartient aux gardiens de la révolution,
00:15:31est en train de s'effondrer.
00:15:32Elle ne marche plus.
00:15:33Ils ont été hackés.
00:15:33Il n'y a plus d'argent.
00:15:34Donc, on va arriver à cette situation
00:15:36où les Iraniens vont pouvoir retourner à la rue
00:15:39en se disant, en plus,
00:15:40les organes de répression ont été considérablement...
00:15:42Ça, le gouvernement n'a pas anticipé
00:15:44que potentiellement,
00:15:44il pouvait y avoir une déstabilisation en cas de...
00:15:46Pour certains, ils ont déjà leurs avions prêts à décoller.
00:15:49Donc, il y a beaucoup qui sont partis.
00:15:51Les infos sont réchissibles.
00:15:53Ah oui, eux, ils sont...
00:15:54Ils sont milliardaires.
00:15:55C'est ce qui s'est passé à chaque fois dans chaque pays.
00:15:57Même dans l'histoire.
00:15:59Les avions sont prêts.
00:16:00Alors, certains peuvent partir, d'autres pas.
00:16:02Mais est-ce que c'est la stratégie d'Israël ?
00:16:04Parce que là, Benyamin Netanyahou, sur une chaîne américaine,
00:16:06dit clairement...
00:16:07Et il l'a dit.
00:16:08...neutraliser, le guide Hamanei.
00:16:10Et puis, il a dit pour la révolution.
00:16:12Les Américains sont-ils sur cette ligne ?
00:16:14C'est beaucoup plus compliqué.
00:16:15Ah, c'est pas très clair.
00:16:16C'est pas très clair.
00:16:17Écoutons Donald Trump et vous nous direz
00:16:18si on peut analyser aujourd'hui la stratégie américaine.
00:16:21Évidemment, c'est la clé de ce conflit.
00:16:24Qu'attendez-vous ici ?
00:16:25Une fin, une vraie fin, pas un cessez-le-feu.
00:16:30Ou un abandon total.
00:16:32Ce serait bon aussi.
00:16:33C'est-à-dire deux possibilités, Harold.
00:16:36Soit c'est une fin, et dans ce cas-là, ça veut dire
00:16:39qu'il y a une possibilité que les États-Unis s'engagent militairement
00:16:41aux côtés d'Israël, et là, la fin va être précipitée, actée,
00:16:43elle sera réelle.
00:16:44Soit, au contraire, c'est-à-dire qu'on ne s'engage pas,
00:16:47mais on veut une négociation qui mène tout simplement à une fin
00:16:50et surtout pas à cesser le feu.
00:16:51Mais on ne sait pas si l'engagement des Américains
00:16:54va être vraiment technique, militaire et au-delà.
00:16:57Elle est déjà là, en quelque sorte,
00:17:00parce qu'il y a les avions ravitailleurs
00:17:02qui déjà fonctionnent pour ravitailler l'aviation israélienne,
00:17:07il y a la flotte américaine,
00:17:09il y a les Houthis qui ne peuvent à peine bouger au Yémen,
00:17:13ils ont été avertis de ne absolument pas attaquer Israël,
00:17:17sinon c'est la fin de leur existence.
00:17:20Je note que les Houthis, c'est le nom d'une personne,
00:17:23M. Houthis, qui a ses partisans au Yémen.
00:17:26Ce n'est pas le Yémen comme tel.
00:17:28Et puis, les Américains aident avec le hacking,
00:17:32ils donnent toute la géoposition satellitaire à Israël,
00:17:38donc ils sont presque déjà dedans.
00:17:40Et puis, il a dit plusieurs fois, Donald Trump,
00:17:43qu'il fallait éliminer le régime,
00:17:46puis ensuite il revient dessus,
00:17:47et maintenant que tous les chefs...
00:17:50Depuis des années, les États-Unis n'ont pas voulu
00:17:51que soit neutralisé le gîte ramène à Israël,
00:17:54il l'aurait été.
00:17:55Oui, mais plus particulièrement sous Biden
00:17:59et avant lui, sous Obama.
00:18:01Le Trump 1, c'était...
00:18:04Bon, voulait bien qu'il continue d'exister,
00:18:07mais il fallait au moins leur enlever les canines.
00:18:11Mais là, maintenant, c'est allé beaucoup plus loin.
00:18:14Le langage qu'ils utilisent, ça veut dire la reddition.
00:18:17Rendez-vous et vous survivrez.
00:18:19Mais il ne reste plus que le guide suprême
00:18:21et quelques personnes autour de lui
00:18:23pour véritablement prendre cette décision.
00:18:26Tous les autres participants, Mme le disait,
00:18:28sont décédés.
00:18:29On va écouter le président Emmanuel Macron,
00:18:32puis on va écouter une nouvelle prise de parole
00:18:34de Donald Trump juste après,
00:18:36au sujet d'Emmanuel Macron,
00:18:37mais d'abord le président français.
00:18:38Je pense que tous ceux qui croient
00:18:47qu'en frappant avec des bombes depuis l'extérieur,
00:18:51on sauve un pays malgré lui-même ou contre lui-même,
00:18:53se sont toujours trompés.
00:18:55Je pense que les peuples sont souverains,
00:18:57ils changent leurs dirigeants par eux-mêmes
00:18:59et que tous ceux qui ont voulu, par le passé,
00:19:03changer des régimes par des frappes
00:19:04ou des opérations militaires,
00:19:07ont commis des erreurs stratégiques.
00:19:08On ne cherche pas un cessez-le-feu.
00:19:11Je n'ai pas dit qu'on cherchait un cessez-le-feu.
00:19:13Ça, c'était Emmanuel, un gars sympa.
00:19:16Mais il n'a pas souvent raison.
00:19:17En vérité, on cherche plus qu'un cessez-le-feu.
00:19:23Souvenez-vous, l'Iran ne peut pas avoir l'arme nucléaire.
00:19:26C'est très simple.
00:19:26Je ne veux pas m'étendre,
00:19:27mais ils ne peuvent pas l'avoir.
00:19:31Un gars sympa.
00:19:32Il ne l'a pas respecté.
00:19:33Je vais vous dire, c'est surtout l'image de la France.
00:19:37C'est là où ça fait mal.
00:19:37Le président Emmanuel Macron, il est...
00:19:39C'est effrayant.
00:19:40Maître de ses mots, mais un gars sympa.
00:19:42C'est respectueux pour la fonction, quand même.
00:19:45Un gars sympa.
00:19:47Sommes d'accord.
00:19:48Ça vous a choqué ?
00:19:50On est bien d'accord.
00:19:50Cette marque d'irrespect.
00:19:52Avec Donald Trump.
00:19:54Ou de lucidité, ça dépend de ses prévues.
00:19:55Deux choses sont surprenantes.
00:19:57Mais il faut quand même reconnaître une chose.
00:20:00J'ai peur, vous avez dit qu'il y a deux visions entre Trump et Macron.
00:20:05Moi, je crois que c'est pire.
00:20:06Je crois qu'il y a zéro vision.
00:20:08Parce que déjà, en termes de politique étrangère, Emmanuel Macron nous a grillés de partout.
00:20:13Ça, c'est quand même une réalité.
00:20:15Même si ses admirateurs diront qu'il a mené une politique étrangère fabuleuse depuis huit ans.
00:20:19Il n'y a qu'à voir les positions de la France en Afrique francophone pour en être absolument convaincu.
00:20:24Et on ne sait pas quelle est la politique exacte des Etats-Unis.
00:20:28Alors, comme le disait notre ami Harold, c'est sûr que la puissance de feu des Etats-Unis dans le golfe Persique,
00:20:35notamment pour protéger le détroit d'Hormuz, où passe une part essentielle du pétrole mondial,
00:20:40plus la base de Diego Garcia dans l'océan Indien, et ce n'est pas la seule,
00:20:44donne un poids aux Américains dans la région qui est colossal.
00:20:47Mais aujourd'hui, moi je trouve, alors, c'est sûr que la remarque est peu amène de la part d'un président des Etats-Unis.
00:20:55Mais qu'est-ce qu'Emmanuel Macron va dire ?
00:20:58Donald Trump est parti pour négocier un cessez-le-feu.
00:21:01On ne lui demande pas de commenter l'agenda du président des Etats-Unis, non ?
00:21:04Ce n'est pas un peu la réponse du berger à la bergère ?
00:21:06Parfois, en s'occupant soi-même des moutons de son prêt,
00:21:09ce n'est pas plus mal que d'aller s'occuper des moutons du prêt du voisin.
00:21:12On a compris, voilà.
00:21:13Et tout sera bien au point comme ça.
00:21:16Et les moutons seront bien gardés.
00:21:17Ils seront bien gardés.
00:21:18On parle d'une révolte éventuelle, mon âge inférieure,
00:21:21mais enfin, les révoltes ne se font pas sans faire couler de sang.
00:21:25Parce que même s'il y a, quand même, il faut penser au peuple iranien,
00:21:28s'il y a un soulèvement, s'il y a une révolte, ça ne va pas être sur du velours,
00:21:31ce n'est pas sur des roses aussi.
00:21:32Si tel est le cas, ça va être aussi, évidemment,
00:21:35c'est des objectifs tout à fait désirables, de liberté,
00:21:40de prise en main de son destin.
00:21:41Mais est-ce que vous craignez des jours aussi très compliqués,
00:21:44si véritablement cette révolte des marres est actionnée ?
00:21:47Là, c'est déjà très compliqué, puisqu'on parle d'un peuple qui vit sous la répression permanente depuis 46 ans.
00:21:54Un peuple dont un habitant sur deux vit déjà sous le seuil de pauvreté.
00:21:58Les trois quarts du pays n'ont plus d'eau potable,
00:22:01on a des coupures d'électricité tout le temps,
00:22:03il manque énormément de matières premières.
00:22:05Donc c'est un peuple qui souffre déjà profondément,
00:22:08qui a tenté maintes et maintes fois de se libérer,
00:22:10et puis ça se solde toujours dans une répression féroce.
00:22:14Là, en plus, la guerre.
00:22:15Donc pour le moment, les Iraniens sont en état de choc.
00:22:19D'une certaine manière, on savait tous que ça finirait comme ça.
00:22:22Et c'est pour ça que nous, depuis des années, on dit soutenez-nous pour pas qu'on en arrive là.
00:22:27Faites ce qu'on vous dit de faire quand on vous dit de les sanctionner,
00:22:29de les isoler, de sécher les comptes en banque, d'arrêter de négocier avec eux.
00:22:33Et c'est vrai que, surtout sur la période Biden,
00:22:35c'était par 10 milliards, 10 milliards, 10 milliards
00:22:38qu'on débloquait de l'argent à la République islamique.
00:22:40Toujours dans l'optique de...
00:22:41On décontre quand même du double discours.
00:22:44Oui, mais il y a eu des blocus quand même.
00:22:45Il y a eu une explosion du nombre de barils jour vendus à la Gilles.
00:22:50Il y avait des blocus pour la population, pardon.
00:22:52C'est la population qui souffrait des blocus.
00:22:55Ce n'est pas la République islamique.
00:22:57Les sanctions qu'on demande, c'est contre le régime.
00:23:00Et dès que Donald Trump est revenu au pouvoir,
00:23:02la première chose qu'il a fait, c'est d'aller frapper
00:23:03tous les réseaux de ventes illégales, de blanchiment d'argent,
00:23:06de distribution de pétrole.
00:23:08Il a frappé jusque dans les Émirats, en Chine, partout,
00:23:11pour les bloquer financièrement.
00:23:13Et c'est ça qu'on demandait.
00:23:14Et de la même manière, à l'Europe, on n'a pas arrêté de demander.
00:23:17Arrêtez de négocier avec eux.
00:23:18Mais alors, vous avez la réponse pourquoi ?
00:23:20Ça n'a pas été fait.
00:23:20Eh bien, j'aimerais bien passer un message, justement,
00:23:23au président et à tous les dirigeants européens.
00:23:26Pourquoi n'avoir rien fait pendant toutes ces années ?
00:23:30Ne croyez-vous pas, mon âge infrayant, très sincèrement,
00:23:32qu'ils se disent qu'il vaut mieux ça que pire ?
00:23:34Même si pire, on n'arrive pas à l'imaginer,
00:23:36que vous n'arrivez pas à l'imaginer ?
00:23:37Oui, les bruits de couloirs qu'on a, c'est toujours
00:23:39qu'on préfère que le régime change que de changer le régime.
00:23:41Mais alors, dans ces cas-là, ne faites pas des discours
00:23:43pour parler de la souveraineté d'un peuple,
00:23:45puisque vous n'entendez pas sa voix.
00:23:46Et vous n'entendez pas non plus la menace que représente la République.
00:23:50Parfois, ils ne l'entendent pas dans leur propre pays,
00:23:52mais vous avez raison.
00:23:52Oui, mais ce n'est pas juste une menace pour Israël.
00:23:54Toutes les semaines, il y a des attentats
00:23:55qui sont déjoués sur le sol européen.
00:23:57Il y a des cellules des gardiens de la Révolution
00:23:59qui ont été démantelées en Angleterre.
00:24:02Il y en a d'autres en Espagne.
00:24:04Une cellule du Hezbollah.
00:24:05On a des attentats et des assassinats ciblés partout sur notre sol,
00:24:08notamment contre les opposants et la communauté juive.
00:24:12Donc, si on pense que c'est juste une menace qui est...
00:24:14Donc, c'est notre guerre, vous dites.
00:24:15Ça nous concerne aux premiers chefs.
00:24:16Bien sûr.
00:24:17Bien sûr.
00:24:17Sans compter les cyberattaques,
00:24:19le financement de la montée de l'intégrisme
00:24:21via des universitaires, des étudiants,
00:24:24des organes de propagande,
00:24:25des agents d'influence dans la société.
00:24:28Donc, c'est vrai qu'on a un peu l'impression
00:24:29qu'on est face à un aveuglement européen
00:24:31qui ne comprend pas l'ADN même de ce régime.
00:24:34Mais c'est vrai que d'habitude, malheureusement,
00:24:36le terrorisme islamiste qui nous frappe,
00:24:39c'est bien, en tout cas, le terreau, c'est le salafisme.
00:24:42On a moins cette habitude de voir, finalement,
00:24:45ces cellules se constituer et nous frapper
00:24:47de ce côté-ci ou du côté des gardiens de la révolution.
00:24:51Oui, parce qu'il nous mène une guerre lente.
00:24:52Elle est beaucoup plus lente.
00:24:53En fait, il change l'idéologie petit à petit.
00:24:56Et d'ailleurs, le bras droit d'Ali Khamenei,
00:24:58au lendemain du 7 octobre,
00:25:00bien 3-4 mois après,
00:25:03dans une interview en direct à la télévision d'État,
00:25:06qui n'est plus aujourd'hui,
00:25:07mais qui existait encore à ce moment-là,
00:25:09explique ouvertement à la télévision
00:25:11en expliquant les attaques du 7 octobre,
00:25:13que ce soit le Hamas, nous, ou le Hezbollah,
00:25:15on y a pensé parce qu'on savait
00:25:18qu'on allait faire naître un tel antisémitisme
00:25:20dans vos rues, qu'on pourrait utiliser
00:25:22vos rues et vos étudiants comme armes
00:25:24contre vous-même.
00:25:25Et il le dit ouvertement.
00:25:26C'est réussi, en partie.
00:25:28C'est réussi, en partie.
00:25:30Et en plus, le présentateur lui dit
00:25:31donc, vous ne voulez pas cesser le feu ?
00:25:32Pourquoi on réclame un cessez-le-feu ?
00:25:34Il dit non, on ne veut pas cesser le feu.
00:25:35Plus il y aura de sang versé,
00:25:37et plus notre arme sera puissante
00:25:38contre l'Occident.
00:25:39Donc en fait, moi je dis toujours,
00:25:41les terroristes vous disent toujours
00:25:42ce qu'ils vont faire,
00:25:42mais on est assez naïfs
00:25:43pour ne jamais les écouter.
00:25:44Exactement, tout est souvent écrit dans les...
00:25:46On va marquer une pause,
00:25:47vous aurez l'occasion d'en parler,
00:25:47c'est très important,
00:25:48très intéressant ce qu'on vous dit.
00:25:50Je précise, ou j'informe,
00:25:51demain le ministre de l'Intérieur
00:25:52sera notre invité
00:25:53lors de la grande interview.
00:25:55Et il va effectivement expliquer
00:25:57que cette menace, cette guerre
00:25:58est aussi la nôtre
00:26:00avec des menaces sur notre sol.
00:26:02Nous parlons également
00:26:03dans quelques instants
00:26:03du porte-avions américain,
00:26:05l'USS Nimitz
00:26:07qui est en train d'aller vers le Golfe.
00:26:09Claude Moniquet sera avec nous.
00:26:11On parlera également
00:26:11de ce qui s'est passé au Bourget,
00:26:12au Salon du Bourget.
00:26:13Alors, c'est très partagé.
00:26:15Certains disent,
00:26:16c'est vraiment honteux
00:26:17ce qui s'est passé,
00:26:18et d'autres disent,
00:26:18mais non, écoutez,
00:26:19ce sont des armes offensives
00:26:20qui servent à tuer,
00:26:22et donc on n'a pas
00:26:23à les exposer,
00:26:23à les vanter ainsi.
00:26:25Vous avez des avis très arrêtés ?
00:26:29Oui, heureusement que le ridicule
00:26:30ne tue pas.
00:26:30A tout de suite.
00:26:31Vous nous direz pourquoi.
00:26:37Trois sujets à la une
00:26:38dans quelques instants.
00:26:38Nous parlerons de ce qui fait polémique
00:26:40la décision au Salon du Bourget.
00:26:42Nous parlerons du porte-avions américain
00:26:43l'USS Nimitz
00:26:45qui est en train d'aller vers le Golfe.
00:26:47Et puis nous parlerons
00:26:48de la déclaration de Donald Trump
00:26:51qui avait appelé
00:26:52à évacuer la ville de Téhéran
00:26:53et qui est revenu sur ses propos.
00:26:55C'est important
00:26:55compte tenu, évidemment,
00:26:57du mouvement de population
00:26:57qu'il peut y avoir sur place.
00:26:59Mais tout d'abord,
00:26:59le rappel des titres
00:27:00avec vous, Soumaïa.
00:27:01Et la une de l'actualité.
00:27:02Sonia, François Fillon
00:27:03bientôt fixée sur son sort
00:27:05dans l'affaire
00:27:06des emplois fictifs
00:27:06de son épouse.
00:27:08L'ex-candidat,
00:27:09la présidentielle déjà reconnue,
00:27:11définitivement coupable
00:27:12de détournement
00:27:12de fonds publics,
00:27:14connaîtra en début d'après-midi
00:27:15la peine
00:27:16qui va lui être infligée.
00:27:18Depuis 2014,
00:27:19les airbags Takata
00:27:20encore et toujours
00:27:21dans la tourmente.
00:27:22L'autopsie de la femme décédée
00:27:23après un accident de la route
00:27:25mercredi dernier à Reims
00:27:26confirme la responsabilité
00:27:28de l'airbag en question
00:27:29dont l'explosion
00:27:30a provoqué
00:27:31de très graves blessures
00:27:32ayant entraîné sa mort.
00:27:33Une affaire dont s'est saisi
00:27:34le parquet de Paris.
00:27:37Et puis au moins
00:27:3714 morts à Kiev
00:27:38dans des frappes russes
00:27:39cette nuit.
00:27:39C'est ce qu'indique
00:27:40le chef de l'administration militaire
00:27:42de la capitale ukrainienne
00:27:43qui précise
00:27:43que les recherches
00:27:45sont toujours en cours
00:27:46pour retrouver
00:27:46des victimes potentielles
00:27:47dans les décombres.
00:27:49De son côté,
00:27:49Volodymyr Zelensky
00:27:50dénonce, je cite,
00:27:51l'une des pires attaques
00:27:53de la part de la Russie
00:27:54depuis le début du conflit.
00:27:56Soumaya,
00:27:56c'est une décision
00:27:57qui fait réagir
00:27:58et qui fait polémique.
00:27:59La décision assumée
00:28:00par l'exécutif français
00:28:01de ne pas laisser
00:28:02certains exposants
00:28:03industriels israéliens
00:28:05mettre en avant
00:28:06leur matériel de guerre
00:28:07au motif qu'il s'agit
00:28:08d'armes offensives.
00:28:10Des bâches
00:28:10ont recouvert
00:28:12ces armes.
00:28:13plusieurs réactions,
00:28:15notamment celle
00:28:15de Marine Le Pen
00:28:17sur le réseau social X.
00:28:19On va voir sa réaction
00:28:20pour s'indigner,
00:28:22pour parler
00:28:22d'une mesure
00:28:23discriminatoire.
00:28:26Il est vrai
00:28:26pour ceux
00:28:27qui ont déjà
00:28:27comment dire...
00:28:30Vous êtes un habitué
00:28:31du salon du Bourget
00:28:32paraît-il.
00:28:33Je le regarde
00:28:33mais c'est toujours intéressant
00:28:35les armements, etc.
00:28:36Il y a longtemps.
00:28:37Il y a des armes défensives,
00:28:38il y a des armes offensives
00:28:39et je vous disais...
00:28:40Mais une arme défensive
00:28:41est une arme offensive.
00:28:43Je vous prends un exemple,
00:28:44un Rafale.
00:28:45S'il vous abattez,
00:28:46s'il fait son rôle
00:28:47d'intercepteur
00:28:47que vous abattez
00:28:48des avions
00:28:49qui attaquent votre pays,
00:28:50il est défensif.
00:28:51Mais si vous l'envoyez
00:28:52comme on l'a fait à Raqqa
00:28:53après le 13 novembre
00:28:55pour tirer
00:28:56des bombes guidées laser
00:28:57sur des immeubles
00:28:58habitées par des terroristes,
00:29:00ça devient une arme offensive.
00:29:01Un fusil d'assaut
00:29:02si vous vous défendez
00:29:03contre quelqu'un
00:29:03qui vous tire dessus,
00:29:04c'est une arme défensive.
00:29:06Si vous tirez le premier,
00:29:07c'est une arme offensive.
00:29:08Alors, au cœur du problème,
00:29:11ce qui dérange,
00:29:11semble-t-il,
00:29:12l'exécutif français,
00:29:13c'est que ce soit des armes
00:29:14qui sont en train
00:29:14de tuer des Palestiniens
00:29:16à Gaza
00:29:17et qui sont exposés,
00:29:18mis en avant.
00:29:20Excuse-moi,
00:29:21je me permettez
00:29:21de poser une question.
00:29:22Qu'est-ce que vous répondez
00:29:23à la mienne ?
00:29:24Attendez,
00:29:25j'ai été regarder
00:29:25en préparant l'émission
00:29:26les salons du Bourget
00:29:282003 et 2005.
00:29:30Vous savez pourquoi
00:29:302003 et 2005 ?
00:29:32Parce que 2003,
00:29:32c'est juste après
00:29:33la guerre d'Irak.
00:29:34Je constate
00:29:35que cette guerre
00:29:36qui avait été lancée
00:29:37sur le mensonge
00:29:37des armes de destruction massive.
00:29:39Au Irak,
00:29:40on a largué,
00:29:41on a utilisé du Boeing,
00:29:42on a utilisé du Raytheon,
00:29:44on a utilisé du Northrop Grumman,
00:29:45toutes les grandes multinationales
00:29:47de l'armement américaine.
00:29:49Est-ce qu'on a mis
00:29:50des panneaux en contreplaqué
00:29:51et des droits noirs
00:29:52devant les stands Boeing,
00:29:54Northrop Grumman
00:29:55ou Raytheon ?
00:29:56Est-ce qu'on l'a fait ?
00:29:57C'est une décision
00:29:58qui est très discriminante
00:30:00vis-à-vis d'Israël ?
00:30:02Manifestement.
00:30:03Dans cette distinction
00:30:04qu'a soulevée
00:30:05le Premier ministre
00:30:06des armes offensives,
00:30:07ça ne trompe personne.
00:30:08Et d'ailleurs,
00:30:09souvenez-vous,
00:30:10lors du salon
00:30:11Euro Satori
00:30:11en 2024,
00:30:13déjà,
00:30:14l'exposition des armes,
00:30:16il y avait eu
00:30:17le même problème.
00:30:18Et la justice
00:30:18avait tranché,
00:30:20avait estimé
00:30:20que c'était discriminant.
00:30:22Effectivement.
00:30:22Donc là,
00:30:23je crois qu'on ne va pas
00:30:25se le cacher,
00:30:26c'est une décision
00:30:26effectivement
00:30:27qui est plus politique
00:30:28qu'autre chose.
00:30:29D'abord,
00:30:30dans le contexte,
00:30:31c'est vraiment épilonesque,
00:30:32mais ça traduit quand même
00:30:33le zigzag diplomatique
00:30:35et la gêne pour le moment
00:30:36du gouvernement.
00:30:36Et vous parliez de Gaza
00:30:37et des bombardements à Gaza
00:30:38et je regardais le tweet
00:30:40de l'ancien ministre
00:30:41Pierre Lelouch
00:30:41qui disait
00:30:41au Bourget,
00:30:42le stand israélien
00:30:43a été réouvert,
00:30:44mais pas le F-35,
00:30:45la vedette du salon.
00:30:46Pourtant,
00:30:47le seul endroit
00:30:47où cet appareil
00:30:48a été utilisé au combat
00:30:48est en Israël
00:30:49contre le Hezbollah
00:30:52ça dépend comment
00:30:54on interprète les choses
00:30:55aussi, je pense.
00:30:56Mena Jafari,
00:30:56vous disiez
00:30:57en antenne,
00:30:58c'est vrai,
00:30:59vous pointiez
00:30:59on marche sur la tête,
00:31:02c'est le drame noir,
00:31:02pardonnez-moi.
00:31:03C'est un peu
00:31:03opération de com'
00:31:04avec ses bâches noires,
00:31:05etc.
00:31:06Donc où est-ce qu'on place
00:31:08notre curseur ?
00:31:08Parce qu'on vend
00:31:09des armes
00:31:09à l'Arabie saoudite,
00:31:11c'est 350 000 yéménites
00:31:12qui sont morts,
00:31:13un enfant
00:31:14toutes les 11 minutes
00:31:15qui mourait,
00:31:16c'est plus de 23 millions
00:31:17de yéménites
00:31:17dans une famine totale.
00:31:19Donc où est-ce qu'on estime
00:31:21qu'il y a des armes
00:31:21qu'on peut vendre
00:31:22à certains pays
00:31:23et pas à d'autres,
00:31:23que certains pays
00:31:24peuvent présenter ?
00:31:25Donc je trouve
00:31:26qu'on fait un peu
00:31:27de la com'
00:31:28ou alors on part du principe
00:31:29que la France est pacifiste
00:31:30et on annule le bourget
00:31:32parce que toutes les armes
00:31:33fuent quelque part
00:31:34dans le monde
00:31:34et font beaucoup,
00:31:36beaucoup de victimes
00:31:37ailleurs aussi.
00:31:38Le ministre des armées
00:31:39qui est sur place
00:31:40n'a pas du tout réagi.
00:31:42Oui, en même temps
00:31:42qu'ils réagissent
00:31:43ou qu'ils ne réagissent pas,
00:31:44je veux dire,
00:31:44c'est quand même.
00:31:45Ils expliquent leur position.
00:31:46C'est un peu démonétisé,
00:31:47mais moi je trouve
00:31:47que ça intervient
00:31:48à un moment
00:31:48où il y a une montée
00:31:49de l'antisémitisme énorme,
00:31:51de l'antisionisme,
00:31:52même si on peut dire
00:31:53que c'est la même chose
00:31:54et de mettre cette décision-là
00:31:55avec les bâches noires,
00:31:56ça ne fait que renforcer
00:31:57de mettre Israël,
00:31:59de l'essoler encore plus
00:32:00et de...
00:32:01Voilà, je pense
00:32:01que ce n'est pas le moment
00:32:02de pointer du doigt à Israël
00:32:03de façon négative.
00:32:04Au contraire,
00:32:05c'est le moment
00:32:05d'apporter son soutien.
00:32:06Excusez-moi,
00:32:06vous vouliez une citation,
00:32:08une qui s'impose
00:32:09à les Daudiardes
00:32:10où elle ne boit pas,
00:32:10elle ne drague pas,
00:32:11elle ne fume pas
00:32:11mais elle cause,
00:32:12prononcée de manière magnifique
00:32:13par Bernard Blier
00:32:15qui dit
00:32:15dans ma vie
00:32:16j'ai connu des faux culs
00:32:17mais vous êtes une synthèse.
00:32:19Rappelez-vous en 1980...
00:32:20C'est bien,
00:32:20ça nous fait sourire
00:32:21sur des sujets difficiles.
00:32:22Rappelez-vous en 1980
00:32:24quand la gauche
00:32:25arrive au pouvoir
00:32:25et qu'on avait désarmé
00:32:27nos avions
00:32:28qui étaient exposés
00:32:29au salon du Bourget.
00:32:30Mais attendez,
00:32:31on est un des principaux
00:32:32exportateurs d'armes
00:32:33du monde.
00:32:34Et fabricants.
00:32:34Et fabricants.
00:32:35Fabricants et exportateurs
00:32:36d'armes de l'armement.
00:32:38C'est une grosse
00:32:39industrie française.
00:32:39Désolé,
00:32:41mais je parlais
00:32:41d'armes de destruction
00:32:42massive il y a quelques minutes.
00:32:44Si la France
00:32:44a plus de 300 têtes nucléaires,
00:32:46ce n'est pas pour jouer
00:32:47à la marrelle.
00:32:48C'est au cas où quelqu'un
00:32:49nous attaque
00:32:49de le dissuader,
00:32:51voudrait nous attaquer
00:32:51de le dissuader
00:32:52de nous attaquer.
00:32:53Mais il faut arrêter.
00:32:54Parlons de ces armes
00:32:55et la première d'entre elles
00:32:56en tous les cas
00:32:57au niveau des Etats-Unis
00:32:58c'est le porte-avions américain
00:32:59l'USS Nimitz
00:33:00et je remercie
00:33:01Claude Moniquet
00:33:02qui est avec nous
00:33:03parce que ce porte-avions
00:33:04est en train d'aller
00:33:04vers le Golfe.
00:33:05Il fait 303 mètres de long.
00:33:07Il a 5000 militaires
00:33:09à son bord.
00:33:09Des chasseurs bombardiers
00:33:10c'est un croiseur
00:33:11lance-missile.
00:33:13Alors évidemment Claude
00:33:14on analyse
00:33:14chaque mouvement
00:33:16si je puis dire
00:33:17d'autant plus
00:33:18en mer.
00:33:20Il y a différentes
00:33:20déclarations
00:33:21du président américain
00:33:23qui dit
00:33:23il faut aller vers
00:33:25la fin réelle
00:33:25du conflit
00:33:26et puis ensuite
00:33:27il parle
00:33:28d'une négociation
00:33:29qui n'a pas eu lieu.
00:33:31Que vous inspirent
00:33:32aujourd'hui
00:33:33ces mouvements
00:33:34notamment
00:33:34de ce porte-avions américain ?
00:33:37Oui bonjour Sonia
00:33:38bonjour à tous
00:33:38mais d'abord
00:33:39vous avez raison
00:33:40c'est une très belle bête
00:33:41le Nimitz
00:33:42c'est une extraordinaire
00:33:43machine de guerre
00:33:45c'est une plateforme
00:33:45de projection
00:33:46de force
00:33:47c'est ça un porte-avions
00:33:48ça permet aux Etats-Unis
00:33:50qui en a plus
00:33:51une quinzaine
00:33:53de garder
00:33:55à portée
00:33:56de vue
00:33:57si je puis dire
00:33:58et certainement
00:33:59de tir si nécessaire
00:34:00n'importe quelle
00:34:01terre immergée
00:34:02au monde
00:34:02c'est une extraordinaire
00:34:04projection de puissance
00:34:06et en l'occurrence
00:34:07sur le source d'aune
00:34:08ça pourrait
00:34:09préfigurer
00:34:10effectivement
00:34:11une montée
00:34:13en puissance
00:34:14et une intervention
00:34:15américaine
00:34:16il y a plusieurs signes
00:34:17qui vont dans ce sens-là
00:34:18depuis deux jours
00:34:19d'abord il y a eu
00:34:21une déclaration
00:34:21de Donald Trump
00:34:22qui disait
00:34:23qu'il n'excluait pas
00:34:24après
00:34:25des hésitations
00:34:26manifestes
00:34:27qu'il n'excluait pas
00:34:29une intervention
00:34:30directe
00:34:32dans la zone
00:34:33deuxièmement
00:34:34il y a eu surtout hier
00:34:35le déploiement massif
00:34:37en Europe
00:34:37et au Moyen-Orient
00:34:38d'avions
00:34:39ravitailleurs
00:34:40américains
00:34:41qui permettent donc
00:34:42de ravitailler
00:34:43les chasseurs
00:34:44bombardiers
00:34:45en vol
00:34:45maintenant il y a
00:34:47le limite
00:34:48il y a le départ
00:34:49précipité
00:34:50enfin précipité
00:34:51disons rapide
00:34:52de Donald Trump
00:34:53ce matin
00:34:54qui a été manifestement
00:34:55mal interprété
00:34:56par notre président
00:34:57et une réunion
00:34:59prévue dans la journée
00:34:59à Washington
00:35:00du conseil
00:35:02du conseil
00:35:02de sécurité nationale
00:35:03donc oui
00:35:04on sent que
00:35:05la tension monte
00:35:06et quand Donald Trump
00:35:08dit qu'il faut
00:35:08terminer ce conflit
00:35:09vite
00:35:10en fait il y a deux
00:35:10manières
00:35:11de terminer un conflit
00:35:12soit par des négociations
00:35:15mais je n'ai pas l'impression
00:35:16qu'on en prenne
00:35:16le chemin
00:35:17soit en
00:35:19achevant l'ennemi
00:35:20en terminant le travail
00:35:22Claude Moniquet
00:35:23vous êtes un spécialiste
00:35:24de la question
00:35:24de la lutte
00:35:26contre le terrorisme
00:35:27nous parlions avec
00:35:28Mona Jaffarian
00:35:28et tous nos invités
00:35:29du risque terroriste
00:35:31en Europe
00:35:31et plus singulièrement
00:35:32en France
00:35:34les gardiens
00:35:34de la révolution
00:35:36ont été classés
00:35:36par les Etats-Unis
00:35:37comme organisation terroriste
00:35:38Mona Jaffarian
00:35:40nous rappelait
00:35:40un épisode
00:35:41lorsqu'il y avait
00:35:42Joseph Borrell
00:35:43et qui avait
00:35:44hésité
00:35:45et qui avait refusé
00:35:46il avait dit
00:35:47je me souviens
00:35:47qu'il fallait attendre
00:35:48une décision de justice
00:35:49pour savoir
00:35:50si les gardiens
00:35:50de la révolution
00:35:51devaient être classés
00:35:52comme organisation terroriste
00:35:53et pour vous
00:35:53ça fait un doute
00:35:54ou pas ?
00:35:56ça fait aucun doute
00:35:57ça fait 40 ans
00:35:58qu'à mes yeux
00:35:59ça fait aucun doute
00:36:00ça fait 40 ans
00:36:00que je travaille
00:36:01entre autres
00:36:02sur ces questions
00:36:02liées à l'Iran
00:36:03et ça fait 40 ans
00:36:05plus de 40 ans
00:36:05même
00:36:06que je vois
00:36:07ce que l'Iran
00:36:08commet
00:36:08de manière systématique
00:36:10ce ne sont pas
00:36:11des accidents
00:36:12ce ne sont pas
00:36:13des extrémistes
00:36:13qui échappent
00:36:14au contrôle du régime
00:36:15qui commettent
00:36:16des attentats
00:36:16un peu partout
00:36:16dans le monde
00:36:17c'est une politique
00:36:18de l'Etat iranien
00:36:19ça fait partie
00:36:20de son ADN
00:36:21c'est décidé
00:36:22au Conseil Suprême
00:36:23de Sécurité Nationale
00:36:24auquel siège
00:36:25le représentant
00:36:26du guide suprême
00:36:27du président
00:36:28du ministre
00:36:28des Affaires étrangères
00:36:29du Parlement
00:36:30évidemment des gardiens
00:36:32de l'armée
00:36:32etc.
00:36:33des services de renseignement
00:36:34le terrorisme
00:36:36est pour l'Iran
00:36:37une arme
00:36:38comme les autres
00:36:39un moyen
00:36:39plus exactement
00:36:40comme les autres
00:36:41comme la diplomatie
00:36:42comme le sont
00:36:44les négociations
00:36:44et puis il y a la case
00:36:45terrorisme
00:36:46et je voudrais
00:36:47quand même rappeler
00:36:48à certaines personnes
00:36:49que je vois s'agiter
00:36:50sur des plateaux
00:36:51de télévision
00:36:51d'autres chaînes
00:36:53depuis 2-3 jours
00:36:55en parlant
00:36:55du droit international
00:36:56de l'Iran
00:36:57qui est attaqué
00:36:58etc.
00:36:59je voudrais quand même
00:37:00rappeler que l'Iran
00:37:01a à plusieurs reprises
00:37:02attaqué
00:37:03de manière sanglante
00:37:04notre pays
00:37:05l'Iran a tué
00:37:07plus de 50
00:37:08de nos parachutistes
00:37:09dans l'immeuble
00:37:10Drakar
00:37:10en octobre 1983
00:37:11l'Iran a commis
00:37:12à Paris
00:37:13une série d'attentats
00:37:14en 85-86
00:37:15qui ont fait
00:37:16une douzaine de morts
00:37:17et des centaines
00:37:17de blessés
00:37:18l'Iran a retenu
00:37:21des otages
00:37:21entre autres
00:37:22Jean-Paul Kaufmann
00:37:24Michel Sera
00:37:25qui y est mort
00:37:25au Liban
00:37:26dans les années 80
00:37:27l'Iran a assassiné
00:37:29le dernier premier ministre
00:37:31du chat
00:37:31chapeau-bactière
00:37:32près de Paris
00:37:32les exemples
00:37:33je pourrais les multiplier
00:37:34à l'infini
00:37:35et pas plus tard
00:37:36qu'en 2018
00:37:36l'Iran a encore tenté
00:37:38via d'ailleurs
00:37:39les gardiens de la révolution
00:37:40a encore tenté
00:37:41de commettre un attentat
00:37:42à Villepente
00:37:42contre le meeting annuel
00:37:44des Moudjahidines du peuple
00:37:45la principale organisation
00:37:46d'opposition
00:37:46donc je ne pense pas vraiment
00:37:48qu'on ait une solidarité
00:37:49quelconque à montrer
00:37:50au régime iranien
00:37:52je m'étonne
00:37:53que certains le fassent
00:37:54et effectivement
00:37:55c'est l'ADN de l'Iran
00:37:56l'utilisation du terrorisme
00:37:58comme un moyen
00:37:59de pression
00:38:00fait partie
00:38:01des fondamentaux
00:38:02de ce régime
00:38:03mais c'est passionnant
00:38:04ce que vous dites
00:38:05comme ce qui a été dit
00:38:06sur le plateau
00:38:06il y a quelques instants
00:38:07on s'est toujours tourné
00:38:08vers
00:38:08j'allais dire
00:38:10c'est une autre
00:38:10nuance ou souche
00:38:12du terrorisme islamiste
00:38:13du côté parfois
00:38:14du wahhabisme
00:38:15du salafisme
00:38:16et peu du côté
00:38:17de l'Iran
00:38:18qu'on a sous-estimé
00:38:19une telle menace
00:38:20sur notre sol
00:38:20on a eu peur
00:38:22on a eu peur de l'Iran
00:38:23parce que l'Iran
00:38:24d'abord
00:38:25l'Iran venait effectivement
00:38:26nous frapper
00:38:27le terrorisme
00:38:28des états iraniens
00:38:29puisque c'est de ça
00:38:29qu'il s'agit
00:38:30venait nous frapper
00:38:30sur notre sol
00:38:31premièrement
00:38:32deuxièmement
00:38:33s'attaquer
00:38:34à une organisation
00:38:35comme l'État islamique
00:38:36bon ben
00:38:37tout le monde
00:38:37était d'accord
00:38:38l'Iran
00:38:39c'est un état
00:38:39un état puissant
00:38:40un des plus grands états
00:38:41de la région
00:38:41c'est une puissance
00:38:43en tout cas
00:38:44était considérée
00:38:45comme une puissance
00:38:46considérable
00:38:48avec de très importants
00:38:49relais chiites
00:38:50au Moyen-Orient
00:38:51ce qu'on appelait
00:38:52mais qui aujourd'hui
00:38:52a quasiment disparu
00:38:54l'arc chiite
00:38:55qui va de l'Iran
00:38:55à la côte libanaise
00:38:57en passant par l'Irak
00:38:57et la Syrie
00:38:58mais également
00:39:00des communautés chiites
00:39:01iraniennes
00:39:03ou pro-iraniennes
00:39:04très importantes
00:39:05en Amérique du Sud
00:39:06où ils ont commis
00:39:06des attentats
00:39:07à Buenos Aires
00:39:08contre la communauté juive
00:39:09contre l'ambassade d'Israël
00:39:11en Afrique
00:39:13etc
00:39:13donc l'Iran
00:39:14a réellement
00:39:15une capacité
00:39:16de frapper
00:39:18une capacité
00:39:18d'action
00:39:19qui fait peur
00:39:20et je crois
00:39:21que ça explique
00:39:21cela plus
00:39:23cette idée
00:39:23complètement absurde
00:39:25qu'il y a des modérés
00:39:26à Téhéran
00:39:27et qu'il faut jouer
00:39:28les modérés
00:39:29je dirais
00:39:29au niveau du pouvoir
00:39:30et qu'il faut jouer
00:39:31les modérés
00:39:32contre les durs
00:39:33moi ça me rappelle
00:39:34j'ai commencé ma carrière
00:39:35à l'époque soviétique
00:39:36et à l'époque soviétique
00:39:37il y avait des criminel
00:39:38des criminel
00:39:39des kremlinologues
00:39:40pardon
00:39:40qui cherchaient
00:39:42un modéré
00:39:42à Moscou
00:39:43et ils ont fini
00:39:44par en trouver un
00:39:45c'était un homme formidable
00:39:46parce qu'il écoutait
00:39:47du jazz
00:39:48il buvait du whisky
00:39:49américain
00:39:49c'était Yuri Andropov
00:39:51chef du KGB
00:39:51alors voilà
00:39:52où amènent
00:39:53certains délires
00:39:54j'entends
00:39:55Claude Moniquino
00:39:56pourquoi
00:39:56c'est important
00:39:57parce que là
00:39:57vous nous éclairez
00:39:58sur une situation
00:39:59il y a quelque temps
00:40:00c'est le même
00:40:01régime
00:40:02qui avait
00:40:02comment dire
00:40:04qui avait
00:40:04puni
00:40:05je crois que c'était
00:40:06la condamnation à mort
00:40:07des membres
00:40:09du groupe
00:40:09état islamique
00:40:10c'était
00:40:11les gardiens
00:40:11de la révolution
00:40:12donc entre eux
00:40:13entre ces deux mouvances
00:40:14il y a aussi
00:40:15une guerre
00:40:16qui est déclarée
00:40:18oui tout à fait
00:40:19comme du reste
00:40:21il existe une guerre
00:40:22au sein du monde sunnite
00:40:24entre l'état islamique
00:40:25Al-Qaïda
00:40:26ou Al-Qaïda
00:40:28et les frères musulmans
00:40:29il y a des factions
00:40:31il y a des rivalités
00:40:32il y a des différences
00:40:33idéologiques
00:40:34ou théologiques
00:40:36mais effectivement
00:40:37avec l'état islamique
00:40:38l'Iran a été
00:40:39sans pitié
00:40:40entre autres
00:40:41parce que l'état islamique
00:40:42d'ailleurs a commis
00:40:42des attentats
00:40:44au Kousestan
00:40:44là où vit
00:40:45la minorité arabe
00:40:46sunnite
00:40:47d'Iran
00:40:50mais par exemple
00:40:51par rapport à Al-Qaïda
00:40:52l'Iran a été
00:40:53beaucoup plus
00:40:54fluctuant
00:40:55on sait qu'après
00:40:57l'invasion
00:40:58de l'Afghanistan
00:40:59en 2001
00:41:00des dirigeants
00:41:01importants d'Al-Qaïda
00:41:02ont vécu
00:41:03pendant des années
00:41:04à Téhéran
00:41:04en résidence
00:41:05surveillée
00:41:06ils ne pouvaient pas
00:41:07vraiment nuire
00:41:08mais pas en prison
00:41:09ils n'ont jamais été livrés
00:41:10comme si l'Iran
00:41:11quelque part
00:41:12se gardaient
00:41:13la possibilité
00:41:13à un moment donné
00:41:14de les utiliser
00:41:15et je crois
00:41:16que c'est important
00:41:17aussi à comprendre
00:41:18on ne peut pas
00:41:19réduire l'influence
00:41:19terroriste
00:41:20iranienne
00:41:22simplement
00:41:23aux mouvements
00:41:24chiites
00:41:25la révolution
00:41:27islamique iranienne
00:41:28de 79
00:41:29est la seule
00:41:30réussite
00:41:31d'un islam
00:41:32politique
00:41:32radical
00:41:33dans le monde
00:41:34depuis des siècles
00:41:36et donc
00:41:36ça a été
00:41:37évidemment
00:41:37une forte puissance
00:41:38d'inspiration
00:41:39pour les chiites
00:41:40enfin pour les chiites
00:41:41extrémistes
00:41:42mais également
00:41:42pour certains milieux
00:41:43sunnites
00:41:44d'ailleurs
00:41:44dans l'autre sens
00:41:45l'imam Khomeini
00:41:47ne cachait pas
00:41:48qu'il avait été
00:41:49extrêmement influencé
00:41:50intellectuellement
00:41:51et idéologiquement
00:41:52par les frères musulmans
00:41:54qui sont quand même
00:41:55l'archétype
00:41:55du radicalisme sunnite
00:41:57et qui sont profondément
00:41:58anti-chiites
00:41:59le monde musulman
00:42:00est un monde
00:42:00passionnant
00:42:01mais extrêmement complexe
00:42:02le guide Khomeini
00:42:04et pas le guide
00:42:04Rameney
00:42:05aujourd'hui
00:42:05le guide Khomeini
00:42:06je rappelle toujours
00:42:07où est-ce qu'il était
00:42:08réfugié
00:42:09en France
00:42:10en France
00:42:10donc voilà
00:42:11tout ça remonte
00:42:12quand même à loin
00:42:13et je crois me souvenir
00:42:15Claude
00:42:15vous avez écrit un livre
00:42:16sur l'Iran
00:42:17un état terroriste
00:42:18il y a quelques années
00:42:19avec un point d'interrogation
00:42:21à l'époque
00:42:22oui le point d'interrogation
00:42:23le point d'interrogation
00:42:24était une lourde erreur
00:42:26mais voilà
00:42:27je l'assume
00:42:27j'ai voulu être peut-être
00:42:30trop politiquement correct
00:42:31parce que j'étais jeune
00:42:32et plein d'illusions
00:42:33enfin un peu plus jeune
00:42:35qu'aujourd'hui
00:42:35vous racontiez
00:42:35comment Téhéran
00:42:37l'Iran
00:42:38déstabilise toute la région
00:42:40avec effectivement
00:42:41cet entrisme
00:42:42terroriste
00:42:44et puis effectivement
00:42:45toute cette action
00:42:46souterraine
00:42:46mais vous savez
00:42:47beaucoup de gens
00:42:48se sont trompés
00:42:49je tiens à rappeler
00:42:49quand même
00:42:50que c'était
00:42:50dans une piscine
00:42:52de la Guadeloupe
00:42:52que Giscard d'Estaing
00:42:53et Jimmy Carter
00:42:54ont décidé
00:42:55de lâcher les chats d'Iran
00:42:56Jimmy Carter
00:42:57qualifiant
00:42:58le Kromini
00:42:59de man of faith and belief
00:43:01un homme de foi
00:43:02et de croyance
00:43:03vous vous rendez compte ?
00:43:04le fils du chat d'Iran
00:43:05par exemple
00:43:05sera notre invité
00:43:06tout à l'heure
00:43:07chez Laurence Ferrari
00:43:09moi je me suis toujours demandé
00:43:10je l'ai interviewé aussi
00:43:11à quelques occasions
00:43:12est-ce qu'il représente
00:43:13vraiment encore quelque chose
00:43:15dans son pays
00:43:17au égard à cette histoire
00:43:18ou est-ce que
00:43:19voilà
00:43:19c'est un exilé aujourd'hui
00:43:21il est perçu comme tel
00:43:22exilé de force
00:43:23évidemment
00:43:24alors c'est une dictature
00:43:26donc c'est toujours compliqué
00:43:26il y a quand même
00:43:28un institut hollandais
00:43:29qui avait pu mener
00:43:30un sondage
00:43:31et il ressortait largement
00:43:33en tête
00:43:33de toutes les personnalités
00:43:34après on a quand même
00:43:35un indicateur assez clair
00:43:36c'est la rue
00:43:37puisque les Iraniens
00:43:38se servent
00:43:39des matchs de foot
00:43:40des protestations
00:43:41dans les rues
00:43:41des réseaux sociaux
00:43:42des messages
00:43:43qu'ils peuvent écrire
00:43:43sur les murs
00:43:44et c'est le seul nom
00:43:46qui est scandé
00:43:47écrit
00:43:48appelé
00:43:48c'est-à-dire qu'à chaque fois
00:43:49j'ai dit aux gens
00:43:50moi je veux bien
00:43:50que vous ne soyez pas d'accord
00:43:51avec le choix des Iraniens
00:43:53mais donnez-moi un autre nom
00:43:54qui serait scandé
00:43:54par les Iraniens
00:43:55d'autant plus que c'est quelqu'un
00:43:56qui est profondément démocrate
00:43:58qui ne parle
00:43:59ni de monarchie absolue
00:44:00ni de système totalitaire
00:44:02tout son discours
00:44:03c'est de dire
00:44:03je viendrai
00:44:04à la tête du gouvernement
00:44:06transitoire
00:44:06parce que vous m'appelez
00:44:07à le faire
00:44:08et on organisera
00:44:09des élections
00:44:10ce n'est pas que les élites
00:44:11qui parlent de lui
00:44:13c'est même le contraire
00:44:14parce qu'en fait
00:44:15en Iran
00:44:16c'est surtout
00:44:17les classes populaires
00:44:19les classes pauvres
00:44:19on a vu même
00:44:21des manifestations
00:44:21de soutien
00:44:22où on scandait son nom
00:44:23au Balochistan
00:44:24au Kurdistan
00:44:24donc si vous voulez
00:44:25il a vraiment
00:44:27la confiance du peuple
00:44:28la jeunesse
00:44:29le voit un peu
00:44:29comme le papa
00:44:30de l'Iran
00:44:31et c'est surtout
00:44:33je trouve moi
00:44:34dans la bourgeoisie
00:44:35marxiste exilée
00:44:36qu'on lui tape dessus
00:44:38mais la réalité
00:44:39c'est qu'à l'intérieur du pays
00:44:40c'est pas du tout
00:44:41une question
00:44:42c'est une évidence
00:44:42et d'autant plus
00:44:44qu'il dit
00:44:44vous voterez
00:44:45pour la forme
00:44:46de démocratie
00:44:47que vous voulez
00:44:47et pour le dirigeant
00:44:49que vous voulez
00:44:50mais nous avons besoin
00:44:51d'une démocratie
00:44:51avec un parlement
00:44:52des ministres
00:44:53des élections
00:44:53donc c'est lui
00:44:54qui est en train
00:44:55de faire finalement
00:44:55tout ce travail éducatif
00:44:57de démocratie
00:44:58incroyable
00:44:58là on est vraiment
00:44:59c'est de l'ordre
00:45:00de la fiction
00:45:01alors que même
00:45:01ce serait incroyable
00:45:02vu son parcours
00:45:04et d'ailleurs
00:45:04le parcours de sa famille
00:45:05qui a été beaucoup éprouvé
00:45:06il a perdu aussi
00:45:08dans des conditions
00:45:08difficiles
00:45:09son frère
00:45:10sa soeur
00:45:12c'est aussi une mère
00:45:13qui est toujours là
00:45:14évidemment
00:45:14incroyable
00:45:15et qui a perdu
00:45:16deux de ses enfants
00:45:16et un exil
00:45:17dont il ne s'est jamais remis
00:45:19comme tous ceux
00:45:20qui quittent leur pays
00:45:20ça serait un peu une réponse
00:45:21à l'histoire
00:45:21parce que vous savez
00:45:22les Iraniens
00:45:22il y a 46 ans
00:45:23ont beaucoup souffert
00:45:24de cette propagande
00:45:25justement
00:45:25qui avait été mise en place
00:45:26par l'extrême gauche
00:45:28et les islamistes
00:45:29et puis qui avait été
00:45:29massivement relayée
00:45:30dans les médias occidentaux
00:45:32notamment à Neuf-le-Château
00:45:33où on a accordé
00:45:34plus de 130 interviews
00:45:35en 118 jours
00:45:36à Khomeini
00:45:37qui faisait la une
00:45:38de tous les médias
00:45:39on le présentait
00:45:39comme le nouveau Gandhi
00:45:40comme un homme de paix
00:45:42l'anti-impérialisme
00:45:43Merci de rappeler tout ça
00:45:45Et en fait
00:45:45c'est complètement hallucinant
00:45:47donc on avait fait finalement
00:45:48d'un côté du chat
00:45:49le diable absolu
00:45:50et puis dès que Khomeini
00:45:51prend le pouvoir
00:45:51c'est 30 000 Iraniens
00:45:53exécutés en l'espace
00:45:54de quelques semaines
00:45:55la charia imposée
00:45:57des petites filles
00:45:58de 9 ans
00:45:58qu'on pouvait épouser
00:45:59le voile obligatoire
00:46:01donc si vous voulez
00:46:02c'est un peu une réponse
00:46:02aussi à l'histoire
00:46:03et souvent les Iraniens
00:46:04le disent à l'intérieur du pays
00:46:06vous nous avez envoyé
00:46:07le cancer
00:46:07dans un avion Air France
00:46:09soit vous venez le récupérer
00:46:11soit maintenant
00:46:11vous écoutez ce qu'on vous dit
00:46:12et puis vous nous soutenez
00:46:13dans notre révolution
00:46:14parce que nous on la veut
00:46:14cette démocratie
00:46:15et cette laïcité
00:46:16Ironie du sort
00:46:17et de l'histoire
00:46:18c'est passionnant
00:46:19comme vous disiez
00:46:20attention pas de fiction
00:46:21on espère tout
00:46:23mais je ne savais pas
00:46:23moi ce qu'a dit
00:46:24Mona Chaffaire
00:46:24je ne savais pas
00:46:25comment il était perçu
00:46:26par une partie de la population
00:46:27vraiment passionnant
00:46:29merci
00:46:29c'est la gentille d'ailleurs
00:46:30une soixantaine d'années
00:46:31un peu plus
00:46:32lui il a 60 ans
00:46:35une centaine d'années
00:46:36je vais voir mais
00:46:37on verra tout cela
00:46:39pour l'instant
00:46:39nous ne nous sommes pas du tout
00:46:40vous allez entendre encore
00:46:41des déclarations
00:46:42de Donald Trump
00:46:42il faut s'accrocher
00:46:43dans les déclarations
00:46:44pour comprendre
00:46:44ce qui va se passer
00:46:45merci Mona Chaffaire
00:46:46on vous dit à très bientôt
00:46:47une courte pause
00:46:48on parlera des autres sujets
00:46:49par exemple
00:46:50audiovisuel public
00:46:51je ne sais pas si vous avez pu
00:46:52écouter l'interview
00:46:53de la ministre de la culture
00:46:54elle n'est pas allée de main morte
00:46:56sur l'audiovisuel public
00:46:57elle n'a pas tort
00:46:58elle n'a pas tort
00:46:59vous croyez ?
00:47:00vaste programme
00:47:01il faut qu'il y ait un débat
00:47:02équilibré sur ce plateau
00:47:04bon on va marquer une pause
00:47:05je me ferai l'avocat du diable
00:47:06si je peux dire
00:47:07à tout de suite
00:47:07merci d'être avec nous
00:47:12on va revenir évidemment
00:47:13sur le conflit
00:47:15Israël-Iran
00:47:16avec les prises de parole
00:47:17de Donald Trump
00:47:19qui tacle
00:47:20le président français
00:47:21qui donne aussi
00:47:22davantage d'informations
00:47:23sur ce qu'il souhaite
00:47:24ou l'objectif
00:47:25des américains
00:47:26nous parlerons également
00:47:27d'autres sujets en France
00:47:28avec ce procès
00:47:30et puis la mémoire
00:47:32de Mélanie Lemay
00:47:33cette gendarme
00:47:34qui a été fauchée
00:47:35renversée
00:47:35tuée
00:47:36et vous allez voir
00:47:37que le suspect
00:47:38est arrivé libre
00:47:40aux assises
00:47:41beaucoup d'autres sujets
00:47:42mais tout d'abord
00:47:42le journal
00:47:43puisqu'il est 13h
00:47:44rebonjour à vous
00:47:45chère Somaïa Labidi
00:47:46rebonjour Sonia
00:47:47bonjour à tous
00:47:48au coeur de l'actualité
00:47:49internationale
00:47:50cinquième jour de guerre
00:47:51au Moyen-Orient
00:47:52et l'un des objectifs
00:47:53affichés par Israël
00:47:54est d'éliminer
00:47:55le guide suprême iranien
00:47:57Ali Khamenei
00:47:57un Hitler moderne
00:47:59selon
00:47:59Benyamin Netanyahou
00:48:01son portrait
00:48:01signé
00:48:02Corentin Briot
00:48:03il occupe
00:48:06le poste
00:48:07le plus important
00:48:08de la république
00:48:09islamique d'Iran
00:48:10Ali Khamenei
00:48:12est le guide suprême
00:48:13de la révolution islamique
00:48:15en d'autres mots
00:48:16la plus haute autorité
00:48:17politique et religieuse
00:48:18de l'Iran
00:48:19depuis 1989
00:48:20l'armée
00:48:22les médias
00:48:23les lois
00:48:24et le renseignement
00:48:24aucune politique majeure
00:48:26ne peut être décidée
00:48:27sans son aval
00:48:28sanctions pour les femmes
00:48:30qui refusent de porter le voile
00:48:31arrestation de journalistes réformistes
00:48:33ou encore loi
00:48:34qui interdit de le critiquer
00:48:36en privé
00:48:36et en public
00:48:37très répressif
00:48:38lors des mouvements
00:48:39de contestation
00:48:39plus de 20 000 manifestants
00:48:41avaient été arrêtés
00:48:42en 2022
00:48:43lors des protestations
00:48:44suite à l'arrestation
00:48:45de Marsa Amini
00:48:46accusée de ne pas porter
00:48:48correctement son voile
00:48:49et décédée
00:48:50en détention
00:48:51il est également
00:48:52très impliqué
00:48:52dans la politique étrangère
00:48:54l'ayatollah
00:48:55désigne d'ailleurs
00:48:56les Etats-Unis
00:48:56comme l'ennemi numéro 1
00:48:58de l'Iran
00:48:58ne faites pas confiance
00:49:01à l'ennemi
00:49:02c'est mon conseil explicite
00:49:04ne faites pas confiance
00:49:05à l'ennemi
00:49:06et ne comptez pas
00:49:07sur les promesses
00:49:08des autres
00:49:08pour résoudre
00:49:09les problèmes du peuple
00:49:10il qualifie également
00:49:14Israël
00:49:15de tumeur cancéreuse
00:49:16et se porte soutien
00:49:17à tout groupe
00:49:18armés
00:49:18qui attaqueraient
00:49:19l'état hébreu
00:49:21Ramenei
00:49:21est également
00:49:22un chef d'état
00:49:23richissime
00:49:23il se serait constitué
00:49:25un empire industriel
00:49:26et commercial
00:49:27d'une valeur
00:49:28de 95 milliards
00:49:29de dollars
00:49:30c'est l'autre titre
00:49:32de cette mi-journée
00:49:33on l'a appris
00:49:33il y a quelques minutes
00:49:35la légion d'honneur
00:49:36décernée
00:49:36à titre posthuma
00:49:37Mélanie
00:49:38surveillante
00:49:39tuée la semaine dernière
00:49:40à coup de couteau
00:49:41par un collégien
00:49:42à Nogent
00:49:42en Haute-Marne
00:49:43Mélanie
00:49:44dont les obsèques
00:49:45se sont tenues
00:49:45ce matin
00:49:46à Sarcé
00:49:46dans la stricte
00:49:47intimité familiale
00:49:50le meurtre
00:49:51de la jeune femme
00:49:51de 31 ans
00:49:52et mère d'un petit garçon
00:49:53a suscité
00:49:54une vive émotion
00:49:55un peu partout
00:49:56en France
00:49:57et puis on termine
00:49:59ce journal
00:49:59avec l'anniversaire
00:50:00de l'appel
00:50:01du 18 juin
00:50:02qui sera de célébrer
00:50:02demain
00:50:03épicentre
00:50:04des festivités
00:50:06le petit village
00:50:07de Colombais
00:50:07les deux églises
00:50:08reportage en Haute-Marne
00:50:09signé Antoine Durand
00:50:11Chloé Tarka
00:50:11avec le récit
00:50:12de Célia Judas
00:50:13dans son village natal
00:50:16de Colombais
00:50:16les deux églises
00:50:17l'homme de la France libre
00:50:19continue
00:50:19de susciter
00:50:20l'admiration
00:50:21des français
00:50:22on l'a toujours admiré
00:50:23quoi
00:50:24et je l'ai vu en vrai
00:50:25toute petite
00:50:25donc voilà
00:50:26quand on passe
00:50:27dans la région
00:50:27de Chaumont
00:50:28automatiquement
00:50:29on fait un arrêt
00:50:29pour aller rendre hommage
00:50:30au général
00:50:31parmi ses plus grands
00:50:32admirateurs
00:50:33Gérard Nathalie
00:50:34choisit le 12 novembre
00:50:351970
00:50:36pour porter
00:50:38le cercueil
00:50:38du général
00:50:39lors de ses funérailles
00:50:41j'ai encore les larmes
00:50:42aux yeux
00:50:42d'avoir porté
00:50:44l'homme de la France libre
00:50:46l'homme qui a donné
00:50:48la liberté
00:50:48à la France
00:50:4955 ans
00:50:50après sa disparition
00:50:51dans un contexte
00:50:53géopolitique
00:50:54instable
00:50:54nombreux sont
00:50:55les nostalgiques
00:50:56de cet homme fort
00:50:57symbolisant
00:50:58la souveraineté
00:50:59de la France
00:51:00nous la génération
00:51:01des baby boomers
00:51:02qui avons vécu
00:51:03à l'époque
00:51:04du général de Gaulle
00:51:05avons eu
00:51:06l'énorme chance
00:51:07de vivre dans un pays
00:51:09où il n'y a pas de guerre
00:51:10où il y a un boom économique
00:51:11où tout le monde
00:51:12a du travail
00:51:13il était peut-être
00:51:13pas parfait
00:51:14mais il y avait
00:51:15des règles
00:51:17et ça on les a oublié
00:51:18le 18 juin prochain
00:51:20Colombet
00:51:20les deux églises
00:51:21célèbrera comme chaque année
00:51:22le discours prononcé
00:51:24par le général de Gaulle
00:51:25qui 85 ans plus tard
00:51:27résonne toujours
00:51:28dans nos mémoires
00:51:30Voilà ce qu'il fallait
00:51:31retenir de l'actualité
00:51:32à 13h Sonia
00:51:33Merci Somaia
00:51:35beaucoup de sujets
00:51:35évidemment
00:51:36nous reviendrons
00:51:37sur ce qui se passe
00:51:38le conflit
00:51:39et la possibilité
00:51:41d'extension
00:51:42en tous les cas
00:51:42d'intervention
00:51:43plus marquée
00:51:44des Etats-Unis
00:51:45comme vous l'avez rappelé
00:51:45Harold Iman
00:51:46c'est déjà le cas
00:51:47les Etats-Unis
00:51:47y participent
00:51:48aux côtés d'Israël
00:51:50et beaucoup
00:51:50beaucoup de téléspectateurs
00:51:52via les réseaux sociaux
00:51:53nous font remarquer
00:51:54que le guide
00:51:56Romaini
00:51:56a été installé
00:51:57par l'Occident
00:51:58en Iran
00:51:59et qu'il y a eu
00:51:59des décennies
00:52:00d'aveuglement
00:52:01de déni
00:52:01qu'elle continue
00:52:02aujourd'hui
00:52:02avec le guide
00:52:04Romaini
00:52:04On a permis
00:52:05à Romaini
00:52:06de s'installer
00:52:08en Iran
00:52:09mais on n'avait pas
00:52:10nécessairement calculé
00:52:11qu'il dominerait
00:52:12il y avait beaucoup
00:52:13d'autres forces
00:52:14on a essayé
00:52:14on a essayé de faire
00:52:15une coalition
00:52:15et on avait peur
00:52:17des communistes
00:52:17aussi
00:52:18le parti
00:52:19Today
00:52:19oui oui
00:52:20entre deux
00:52:21voilà
00:52:22entre l'islamisme
00:52:23et le communisme
00:52:24et il a réussi
00:52:25à prendre le dessus
00:52:26le régime total
00:52:28totalitaire
00:52:29en moins d'un an
00:52:30effectivement
00:52:31mais c'est vrai
00:52:31que quand il était
00:52:32vu comme le sauveur
00:52:33c'est-à-dire
00:52:34certains avaient estimé
00:52:35que la cour
00:52:35du chat d'Iran
00:52:38était trop
00:52:39trop moderne
00:52:40trop libérée
00:52:41trop libérale
00:52:42trop riche
00:52:44c'était l'une
00:52:45des cours
00:52:46les plus évoluées
00:52:46presque plus
00:52:47qu'en Occident
00:52:48et donc après
00:52:49là c'est le guide
00:52:53de Khamenei
00:52:54qui intervient
00:52:54effectivement
00:52:54on continuera
00:52:55à en parler
00:52:56dans quelques instants
00:52:57je salue
00:52:58l'arrivée sur ce plateau
00:52:59de Sophie Audugé
00:53:00merci chère Sophie
00:53:01parce que nous allons
00:53:02parler tout à l'heure
00:53:03c'est ce matin
00:53:04que la ministre de la Culture
00:53:05en a parlé
00:53:06de l'audiovisuel public
00:53:07de la pluralité
00:53:09elle a même réagi
00:53:10sur une émission
00:53:11qui lui a été
00:53:11un portrait
00:53:12qui lui a été consacré
00:53:13en complément d'enquête
00:53:14d'ailleurs ça a été
00:53:14un succès d'audience
00:53:15elle attire
00:53:17Rachida Dati
00:53:19et elle est revenue
00:53:20aussi sur
00:53:21beaucoup d'autres choses
00:53:22alors la réforme
00:53:23vraiment de l'audiovisuel public
00:53:24c'est une bombe
00:53:25véritable bombe
00:53:26elle connaît
00:53:27des oppositions syndicales
00:53:28et politiques très fortes
00:53:29elle promet de ne pas céder
00:53:31vous me direz
00:53:32ce que vous avez pensé
00:53:33de ce qu'elle a dit
00:53:34mais tout d'abord
00:53:34je voudrais évoquer
00:53:36c'est très important
00:53:36de ne pas oublier
00:53:37on a beaucoup
00:53:38beaucoup et souvent
00:53:39pensé à la jeune
00:53:41gendarme
00:53:42Mélanie Lemay
00:53:42le suspect
00:53:46comparé libre aux assises
00:53:47en 2020
00:53:48je rappelle
00:53:49que Yacine Al-Azizi
00:53:51refuse un contrôle policier
00:53:52il force un barrage
00:53:53il percute à pleine vitesse
00:53:55la gendarme
00:53:56Mélanie Lemay
00:53:57toute la question
00:53:58dans ce procès
00:53:59est celle de
00:53:59l'intentionnalité
00:54:00avait-il ou non
00:54:01l'intention de tuer
00:54:02la gendarme
00:54:03mais
00:54:03ce qu'on rappelle
00:54:05à la fin
00:54:05une gendarme
00:54:06la vie lui a été ôtée
00:54:08la vie de sa famille
00:54:09est brisée
00:54:09et au procès
00:54:11c'est ce que vous allez voir
00:54:11notamment dans le sujet
00:54:12c'est l'enquête
00:54:13sur la personnalité
00:54:15du suspect
00:54:15qui est au centre
00:54:17finalement
00:54:17de ce procès
00:54:18aux assises
00:54:19vous nous direz
00:54:20ce que vous en pensez
00:54:21Sarah Sadrani
00:54:21mais tout d'abord
00:54:22les explications
00:54:23avec Célia Barotte
00:54:24il y a eu quelques dérapages
00:54:27avec les stupéfiants
00:54:28mais cela ne fait pas de moi
00:54:29une mauvaise personne
00:54:30c'est ce qu'a déclaré
00:54:30Yassine El Azizi
00:54:31à l'issue de la lecture
00:54:33du rapport des faits
00:54:34et des témoignages
00:54:35des experts psychiatres
00:54:36et psychologues
00:54:36l'accusé
00:54:37qui comparait libre
00:54:38a répondu à l'ensemble
00:54:39des questions
00:54:40des parties
00:54:40sur sa personnalité
00:54:41sur son parcours de vie
00:54:43il a fait état
00:54:44de son sevrage
00:54:45concernant sa consommation
00:54:46d'alcool
00:54:47et sa consommation
00:54:47de produits stupéfiants
00:54:48depuis sa détention
00:54:50provisoire
00:54:51il décrit
00:54:51ses trois ans
00:54:52d'incarcération
00:54:53comme la période
00:54:53la plus difficile
00:54:54de sa vie
00:54:55face à lui
00:54:56sur le banc
00:54:56des parties civiles
00:54:57les parents
00:54:58et le frère
00:54:58de Mélanie Lemay
00:54:59ont fait preuve
00:55:00de beaucoup de courage
00:55:01ils ont tenu
00:55:02à apporter avec eux
00:55:03dans la salle
00:55:04des photos
00:55:05de la gendarme
00:55:06et judoka
00:55:06je vous propose
00:55:07d'écouter
00:55:07Christian Lemay
00:55:08le père de Mélanie
00:55:09on a toujours
00:55:11une pensée
00:55:11aux forces de l'ordre
00:55:13policiers
00:55:13gendarmes
00:55:14qui sont malmenés
00:55:15aujourd'hui
00:55:16dans leur fonction
00:55:18à travers
00:55:18les différentes incivilités
00:55:20et bien
00:55:21que ce procès
00:55:22aussi
00:55:22soit pour eux
00:55:23quelque chose
00:55:25comme un marqueur
00:55:26fort
00:55:26de la part
00:55:27de la justice
00:55:28de notre pays
00:55:29au programme
00:55:30ce mardi
00:55:30plusieurs témoins
00:55:31vont se succéder
00:55:32à la barre
00:55:33le directeur d'enquête
00:55:34va être interrogé
00:55:35l'accusé sera lui aussi
00:55:37interrogé
00:55:38et cette fois
00:55:38sur le fond de l'affaire
00:55:39comment vous réagissez
00:55:41Sarah Salman
00:55:42sur l'élément intentionnel
00:55:45est-ce qu'il a eu
00:55:46la volonté
00:55:47de la tuer
00:55:47j'en sais rien
00:55:48j'ai envie de dire
00:55:49comme ça
00:55:49sans connaître le dossier
00:55:50je ne pense pas
00:55:51néanmoins
00:55:51moi j'ai aucun problème
00:55:52à ce qu'on mette
00:55:53sa vie en danger
00:55:53vraiment ça ne me pose
00:55:54pas de problème
00:55:54que les gens
00:55:55soient complètement
00:55:57ivres
00:55:57qui fument
00:55:57qui se détruisent
00:55:58mais vous n'avez pas
00:55:59le droit
00:55:59de mettre en danger
00:56:00la vie des autres
00:56:01c'est là où ça me pose
00:56:02un problème
00:56:02et là
00:56:02quand vous prenez
00:56:03des produits stupéfiants
00:56:04que vous prenez la route
00:56:05vous savez pertinemment
00:56:07ce à quoi vous exposez
00:56:09du délit d'homicide routier
00:56:11que Yannick Alenot
00:56:13essaie de mettre en avant
00:56:14et pourquoi il fait ça
00:56:14il a raison
00:56:15parce que
00:56:16évidemment
00:56:16vous n'avez pas souvent
00:56:17la volonté de tuer quelqu'un
00:56:18mais si vous faites
00:56:20des actes
00:56:21ce que j'appelle préparatoire
00:56:22où vous prenez de l'alcool
00:56:23des produits stupéfiants
00:56:24vous admettez le risque
00:56:25que vous faites courir
00:56:27un risque pour les autres
00:56:28et en cela
00:56:29c'est intentionnel
00:56:30très souvent
00:56:31ces délinquants
00:56:31d'ailleurs sont ensuite
00:56:32arrêtés avec
00:56:33leur possession
00:56:34des stupéfiants
00:56:35et autres
00:56:36écoutons les avocats
00:56:37des deux parties
00:56:38et c'est vrai que c'est toujours
00:56:40je ne vais pas employer
00:56:41aucun mot ne serait adapté
00:56:43à la situation
00:56:44mais écoutez l'avocat
00:56:45dire que
00:56:47son client
00:56:47fait confiance
00:56:48à la justice
00:56:49oui sur la détention provisoire
00:56:50il dit
00:56:51pardonnez-moi
00:56:51que c'est très dur pour lui
00:56:52mais moi je pense surtout
00:56:53à la famille
00:56:53parce que la détention provisoire
00:56:55de trois ans
00:56:55évidemment que c'est très dur
00:56:56mais pour la famille
00:56:57ils ont pris perpétuité
00:56:58donc vous le disiez
00:56:59hors antenne
00:57:00qu'on ne parle pas beaucoup
00:57:01de la victime
00:57:01et à juste titre
00:57:03parce que c'est le procès
00:57:03de l'accusé
00:57:04mais on oublie trop souvent
00:57:06les victimes
00:57:07mais notamment les policiers
00:57:08écoutons
00:57:09effectivement
00:57:10les policiers
00:57:11il y en a un qui sera jugé
00:57:12dans quelques mois
00:57:15dans un procès aux assises
00:57:17aussi
00:57:17je crois qu'il y a un appel
00:57:18à eu lieu
00:57:18pour que ce soit éventuellement
00:57:20requalifié
00:57:20nous verrons
00:57:21ce qu'il en est
00:57:22écoutons pour l'instant
00:57:22les avocats des deux parties
00:57:23dans cette affaire
00:57:25cinq ans après le drame
00:57:27revivre chaque seconde
00:57:28de ce drame
00:57:29de nouveau
00:57:30c'est très compliqué
00:57:31une colère
00:57:33une colère légitime
00:57:35parce qu'on a pris une fille
00:57:36à des parents aimants
00:57:37et donc
00:57:38ils attendent justice
00:57:40pour que cette colère
00:57:41puisse se dissiper
00:57:42non non
00:57:42des excuses
00:57:43il n'y en aura pas
00:57:43puisque monsieur Al-Azizi
00:57:45considère que c'est
00:57:46un accident
00:57:47et nous nous considérons
00:57:49que c'est un crime
00:57:49donc ça fait cinq ans
00:57:51qu'il nous explique
00:57:52que c'est un banal
00:57:53accident de la circulation
00:57:54et nous ça fait cinq ans
00:57:56que nous lui expliquons
00:57:57que non
00:57:57c'est un crime
00:57:58ce sont des actes volontaires
00:58:00qui ont entraîné
00:58:00la mort d'une gendarme
00:58:01j'attends un procès équitable
00:58:03j'attends pas un colloque
00:58:05sur la gendarmerie
00:58:06pour la gendarmerie
00:58:07par la gendarmerie
00:58:08on doit discuter de tout
00:58:09je rappelle également
00:58:11qu'on s'est pas gêné
00:58:12pour le traité de racaille
00:58:13dans certains articles
00:58:13mais la racaille
00:58:14elle est présente
00:58:15et il va s'exprimer
00:58:16sans aucune crainte
00:58:18lui il croit en la justice
00:58:19il n'y a aucune raison
00:58:20qu'il n'y croit pas
00:58:21au départ
00:58:21l'accusation qui était portée
00:58:23contre ce garçon
00:58:24était une accusation
00:58:25de meurtre
00:58:25c'est à dire que
00:58:26là le portrait
00:58:27il était tressé
00:58:28c'était un meurtrier
00:58:29c'était quelqu'un
00:58:30qui avait délibérément
00:58:31voulu tuer quelqu'un
00:58:33or au cours de l'information
00:58:35parce que
00:58:35on a fait
00:58:36la défense
00:58:37à essayer
00:58:38avec toujours
00:58:39les mêmes éléments
00:58:39qui arrivaient
00:58:40au fur et à mesure
00:58:41que la procédure se déroulait
00:58:42on a dit non
00:58:43vous ne pouvez pas
00:58:43retenir le meurtre
00:58:44c'est pas un meurtrier
00:58:45c'est pas quelqu'un
00:58:46qui a voulu volontairement
00:58:47donner la mort
00:58:48et puis vous avez vu
00:58:49dans le journal
00:58:50je voudrais l'évoquer
00:58:50quelques mots
00:58:52sur Mélanie
00:58:53et cette surveillante
00:58:54qui a été poignardée
00:58:55à nos gens
00:58:56elle va recevoir
00:58:57la légion d'honneur
00:58:58à titre posthume
00:59:00j'ai vu votre réaction
00:59:01tout à l'heure
00:59:01Sophie Audugé
00:59:02c'est vrai qu'on se dit
00:59:03la seule chose
00:59:05qui est importante
00:59:06c'est je crois
00:59:06que c'est accompagné
00:59:07par le petit garçon
00:59:10qui devient pupille
00:59:11de la nation
00:59:12donc ça évidemment
00:59:14pour la suite
00:59:15c'est important
00:59:15mais c'est vrai
00:59:16qu'une légion d'honneur
00:59:17à titre posthume
00:59:18pour la surveillance
00:59:19c'est une décoration
00:59:21sans aucune réponse
00:59:24pour la famille
00:59:26évidemment
00:59:27c'est une forme
00:59:29d'impuissance
00:59:29aujourd'hui
00:59:30quand on délivre
00:59:30une telle décoration
00:59:32à titre posthume
00:59:32je dirais que
00:59:33le fait que son fils
00:59:34soit pupille de la nation
00:59:35c'est quand même
00:59:36un peu la moindre des choses
00:59:37c'est aussi reconnaître
00:59:38que la nation
00:59:38est responsable
00:59:39de la mort de sa mère
00:59:40donc à ce titre là
00:59:42ça me semble quand même
00:59:43un acte fort
00:59:45pour l'enfant
00:59:46après
00:59:47une fois encore
00:59:49qu'est-ce qui sera fait
00:59:50qu'est-ce qui va changer
00:59:52bon voilà
00:59:53Elisabeth Borne
00:59:54a dit qu'elle allait sortir
00:59:56un énième questionnaire
00:59:57de la santé mentale
00:59:59de je ne sais pas quoi
00:59:59enfin en l'occurrence
01:00:00le fait est que
01:00:01les vraies mesures
01:00:01ne sont pas prises
01:00:02et que
01:00:03ça n'en prend pas le chemin
01:00:04ça n'en prend pas le chemin
01:00:06voilà c'est tout
01:00:06donc c'est effectivement
01:00:07encore une mort
01:00:09à déplorer
01:00:10avec la peur au vent
01:00:12de la prochaine
01:00:12c'est horrible
01:00:14mais c'est
01:00:15c'est là
01:00:16l'état d'esprit
01:00:17dans lequel
01:00:17on est contraint d'être
01:00:19avec le fléau
01:00:20des attaques au couteau
01:00:20et les réponses
01:00:21qui sont pour le moins
01:00:22au matériel ou technique
01:00:23avec les portiques
01:00:25les fouilles
01:00:25et puis autre chose
01:00:27mais c'est important
01:00:27on l'a dit
01:00:28pour la mémoire
01:00:28de cette jeune femme
01:00:30pour son fils
01:00:31qui est donc
01:00:31pupille de la nation
01:00:33c'est un petit garçon
01:00:34de l'âge de 4 ans
01:00:36je voudrais qu'on évoque
01:00:37ce qui a été dit
01:00:37par la ministre de la Culture
01:00:38ce matin
01:00:39Rachida Dati
01:00:40sur l'audiovisuel public
01:00:41c'est une réforme brûlante
01:00:42c'est une réforme
01:00:43qui connaît beaucoup
01:00:43d'opposition syndicale
01:00:45politique
01:00:46qui vient aujourd'hui
01:00:47qui arrive en commission
01:00:48en commission
01:00:50pour commission
01:00:51des affaires culturelles
01:00:52et de l'éducation
01:00:53et qui va connaître
01:00:54des débats parlementaires
01:00:55à la fin du mois
01:00:56alors j'ai posé la question
01:00:57à madame Dati
01:00:58je lui ai dit
01:00:58est-ce que
01:00:59normal
01:00:59l'audiovisuel public
01:01:00c'est nous tous
01:01:01donc c'est une diversité
01:01:02de la population française
01:01:03avec ses opinions
01:01:05notamment ses opinions
01:01:06de droite
01:01:06et est-ce que ses opinions
01:01:08sont représentées
01:01:09par des experts
01:01:09des intellectuels
01:01:11des analystes
01:01:11bref
01:01:12écoutons Rachida Dati
01:01:13à ce sujet
01:01:13parfois
01:01:16ceux qui vous font
01:01:17et qui vous donnent
01:01:18des leçons de pluralisme
01:01:19ne se l'appliquent pas
01:01:20voilà
01:01:20c'est toujours
01:01:21la même opinion
01:01:22c'est toujours
01:01:22la même chose
01:01:23la même pensée
01:01:24qui évidemment
01:01:25s'impose
01:01:26devrait en tous les cas
01:01:27s'imposer à tous
01:01:28ça n'est pas comme ça
01:01:29l'audiovisuel public
01:01:30ça n'est pas ça
01:01:31bien au contraire
01:01:32c'est de s'intéresser
01:01:33à tous les français
01:01:33et de pouvoir aussi
01:01:35répondre à leurs demandes
01:01:36d'informations
01:01:37dans un contexte
01:01:38quand même
01:01:38qui est très fracturé
01:01:39on voit les influences étrangères
01:01:41on voit les ingérences
01:01:42on voit la désinformation
01:01:44est-il normal
01:01:45que les adolescents
01:01:45ne regardent plus
01:01:46ou n'écoutent plus
01:01:47l'audiovisuel public
01:01:48sommet si je puis dire
01:01:51à la télévision
01:01:51il y a ce qu'elle dit aussi
01:01:52sur la pluralité
01:01:53le devoir
01:01:54de pluralité
01:01:55de pluralisme
01:01:56bon alors
01:01:57au moins
01:01:58elle a le courage
01:01:59de le dire
01:01:59il n'y a pas beaucoup
01:02:00de...
01:02:01c'est rarement le courage
01:02:01que lui manque
01:02:02à Rachida Dati
01:02:02c'est sûr
01:02:04parfois
01:02:04dans le projet de loi
01:02:05vous avez vu
01:02:06qu'il y a une personnalité
01:02:07qui est nommée
01:02:08au conseil d'administration
01:02:09uniquement pour vérifier
01:02:11le pluralisme
01:02:12l'indépendance
01:02:13du service public
01:02:14ce qui serait quand même
01:02:15la moindre des choses
01:02:17c'est avec nos infos
01:02:18oui oui ça
01:02:19merci de le rappeler
01:02:20vous avez raison
01:02:21et je rappelle
01:02:21pourquoi on insiste
01:02:22c'est le
01:02:23c'est le service public
01:02:24c'est l'audiovisuel public
01:02:25c'est un devoir
01:02:26de tout le public
01:02:27de tout le public
01:02:28effectivement
01:02:29oui alors moi je trouve
01:02:30je trouve que sur ce sujet
01:02:32on a tendance
01:02:32à voir le service public
01:02:36de l'audiovisuel
01:02:37ou de la radio
01:02:38d'ailleurs
01:02:38comme une structure
01:02:41soumise à l'audimat
01:02:42ça n'a aucun sens
01:02:43je veux dire
01:02:43le service public
01:02:44d'audiovisuel
01:02:45et de radio
01:02:47d'ailleurs
01:02:47n'a pas à être soumis
01:02:48ni à l'audimat
01:02:49ni cet objectif
01:02:52si vous voulez
01:02:53de pluralisme
01:02:53moi elle me dérange
01:02:54la mission
01:02:56du service public
01:02:56c'est la quête
01:02:57de la vérité
01:02:57je veux dire
01:02:58qu'elle s'est de droite
01:02:58ou de gauche
01:02:59pour moi
01:02:59c'est pas un sujet
01:03:00la problématique
01:03:01qu'on a aujourd'hui
01:03:02c'est que le service public
01:03:03est une méga structure
01:03:05qui est au coeur
01:03:06d'un système
01:03:06qui finalement
01:03:07construit une forme
01:03:08de propagande
01:03:09c'est un soft power
01:03:10de propagande
01:03:11si j'ose dire
01:03:11c'est à dire
01:03:12qu'il y a des liens
01:03:13avec des associations
01:03:13très orientées
01:03:14bourrées et gavées
01:03:15de subventions
01:03:16et tout le monde
01:03:17présente la même position
01:03:19sur des sujets
01:03:20qui sont des sujets
01:03:20de sociétés majeures
01:03:21je vais vous donner
01:03:22quelques exemples
01:03:23notamment des exemples
01:03:24que je connais bien
01:03:25sur la transidentité
01:03:27c'est quand même un sujet
01:03:27majeur
01:03:28qui est lié avec
01:03:29la santé mentale
01:03:29des jeunes filles
01:03:30en France
01:03:30et qui a été présenté
01:03:32dans le service public
01:03:33quelles que soient
01:03:34les émissions
01:03:34que ce soit télé
01:03:35que ce soit radio
01:03:35etc
01:03:36sur un seul point de vue
01:03:37c'est un point de vue
01:03:38transidentification
01:03:40et qui le porte
01:03:41c'est notamment
01:03:42des présidents
01:03:43de structures associatives
01:03:44notamment une personne
01:03:46qui s'appelle
01:03:46Béatrice Denas
01:03:47et c'est intéressant
01:03:48parce que Béatrice Denas
01:03:49c'est ex Bruno Denas
01:03:51qui est un acteur majeur
01:03:53journaliste
01:03:54médiateur
01:03:55de la radio publique
01:03:56et de la télé publique
01:03:56c'est-à-dire quelqu'un
01:03:57qui a toutes ses entrées
01:03:58dans le service public
01:03:59quand vous regardez
01:04:00ce qui a été présenté
01:04:01jamais
01:04:02jamais n'est-il mis face
01:04:03à cette personne
01:04:04des points de vue
01:04:05différents
01:04:06prenons pour exemple
01:04:08ceux portés par
01:04:09Céline Masson
01:04:09et Caroline Eliashev
01:04:10qui sont des grandes
01:04:11psychologues
01:04:12des chercheuses
01:04:13notamment qui a été
01:04:14décorée de la Légion d'honneur
01:04:15pas plus tard
01:04:16qu'il y a quelques jours
01:04:16et donc qui n'ont jamais
01:04:18été reçus
01:04:19pour débattre
01:04:20c'est-à-dire
01:04:21qu'une partie du sujet
01:04:22dont
01:04:23auquel tout le monde
01:04:24s'accorde aujourd'hui
01:04:24majoritairement dans les pays
01:04:26qui ont un peu d'avance
01:04:27malheureusement là-dessus
01:04:28mais ça viendra bientôt
01:04:28en France
01:04:29sur le fait qu'il y a eu
01:04:30un nombre massif
01:04:31de jeunes filles
01:04:32perdues dans leur puberté
01:04:34qui vont penser
01:04:35aller vers ce cheminement
01:04:37et là on ne leur donne
01:04:38qu'une vision
01:04:38de la chose
01:04:39on ne leur dit pas
01:04:40tout ce qu'il faut savoir
01:04:41les risques de se tromper
01:04:43sur soi-même
01:04:43les dangers médicaux
01:04:45le fait qu'il faut d'abord
01:04:46aller chercher l'origine
01:04:48de la souffrance
01:04:48qui est véritable
01:04:49ce n'est pas le sujet
01:04:50et là
01:04:50on donne la parole
01:04:52à des gens qui sont
01:04:52idéologiquement
01:04:54très marqués
01:04:56et c'est là
01:04:56où le service public
01:04:58ne tient pas
01:05:00son rôle
01:05:00qui est d'informer
01:05:02de mettre face à face
01:05:03etc.
01:05:03Le seul qui a reçu
01:05:05ces personnes
01:05:06c'est Eric Weissman
01:05:07dans une émission
01:05:08qui est sur France Culture
01:05:09qui s'appelle
01:05:10Le signe des temps
01:05:10émission qui a priori
01:05:12va être annulée
01:05:13à la rentrée prochaine
01:05:14ça interroge
01:05:15quand même
01:05:16tout ça
01:05:17donc si vous voulez
01:05:18moi je ne suis pas d'accord
01:05:19pour dire qu'il faut
01:05:20mettre autant de droite
01:05:21que gauche
01:05:22d'ailleurs je ne sais pas
01:05:23ce que ça veut dire
01:05:23ce n'est pas le débat
01:05:24mais la vraie question
01:05:26c'est que le service public
01:05:27ne doit pas être soumis
01:05:27à l'audimat
01:05:28le service public
01:05:29doit aller dans une recherche
01:05:31permanente
01:05:31de la quête de la vérité
01:05:32aller chercher
01:05:33des gens sérieux
01:05:35qui proposent des travaux
01:05:36sérieux
01:05:36reconnus comme sérieux
01:05:38pour en face à face
01:05:40débattre
01:05:41argument
01:05:42contre argument
01:05:42et ce n'est pas fait
01:05:43je prends un autre exemple
01:05:45la méritocratie
01:05:46la méritocratie
01:05:48est de manière permanente
01:05:49dans la plupart des émissions
01:05:50de la télévision publique
01:05:52ou de la République
01:05:52très fortement critiquée
01:05:54c'est un problème
01:05:55on ne voit pas
01:05:56comment ces gens
01:05:58peuvent ne pas
01:05:59rechercher
01:06:00défendre
01:06:01le fait que des enfants
01:06:02issus des milieux
01:06:03les plus défavorisés
01:06:04accèdent à un niveau
01:06:05de connaissance élevé
01:06:06pour justement
01:06:07pouvoir bénéficier
01:06:08de l'ascenseur social
01:06:09on leur casse
01:06:10l'ascenseur social
01:06:11et ces gens là disent
01:06:12c'est pas grave
01:06:13on va faire
01:06:14de la discrimination positive
01:06:15mais la discrimination positive
01:06:17n'a rien de positif
01:06:18elle n'a qu'une chose
01:06:18c'est que c'est de la discrimination
01:06:19c'est parce qu'on t'imagine
01:06:21pas capable
01:06:22de monter au même niveau
01:06:23que les autres
01:06:23qu'on va te faire
01:06:24un chemin direct
01:06:25mais à la fin
01:06:26à la fin
01:06:27les postes
01:06:27ils ne les auront pas
01:06:28ils ne les auront pas
01:06:29et ça va générer
01:06:30évidemment
01:06:31de la violence
01:06:33un sentiment
01:06:34d'injustice majeure
01:06:35parce qu'on lui aura
01:06:36promis autre chose
01:06:37on leur a fait croire
01:06:37autre chose
01:06:38le vrai enjeu
01:06:39c'est d'être
01:06:40au moins autant exigeant
01:06:41avec ces enfants là
01:06:42évidemment
01:06:43qu'avec les autres
01:06:44et quand on sait
01:06:45que ces enfants là
01:06:46partent avec un
01:06:47entre guillemets
01:06:48un handicap social
01:06:50dans la vie
01:06:51qui peut être
01:06:52tout simplement
01:06:53le fait qu'ils sont
01:06:53à la maison
01:06:54avec des parents
01:06:54qui ne parlent pas français
01:06:55et qu'on sait très bien
01:06:57ce que ça va engager
01:06:58notamment sur l'apprentissage
01:06:59de la lecture
01:07:00c'est-à-dire un retard majeur
01:07:01ce n'est pas de la faute
01:07:02des enfants
01:07:02ce n'est pas de la faute
01:07:03des parents
01:07:03c'est de la faute
01:07:04de l'école
01:07:04qui fait croire
01:07:06qu'on part tous
01:07:07au même niveau
01:07:07ce n'est pas vrai
01:07:08et donc
01:07:09ce qui est quand même
01:07:10dramatique
01:07:10c'est que le service public
01:07:12aujourd'hui
01:07:12n'est plus dans cette quête
01:07:13de la vérité
01:07:14du tout
01:07:14alors est-ce qu'il a été ça
01:07:15je ne vais pas à l'historique
01:07:16mais il devrait être
01:07:18uniquement dans une quête
01:07:19de la vérité
01:07:19et produire des émissions
01:07:21de qualité
01:07:21en ne se souciant pas
01:07:22ni de l'audimat
01:07:23ni de savoir
01:07:24si les personnes
01:07:25qui sont là
01:07:25sont de droite ou de gauche
01:07:26sur la question
01:07:27que j'évoquais au début
01:07:28la plupart des personnes
01:07:29qui demandent
01:07:30une approche mesurée
01:07:32de la question
01:07:33de transidentification
01:07:34des mineurs
01:07:34sont des féministes
01:07:36principalement classés
01:07:37à gauche à la base
01:07:38donc si vous voulez
01:07:38ce n'est pas du tout
01:07:39une question de droite
01:07:40et de gauche
01:07:40une question de quête
01:07:41de la vérité
01:07:42je suis entièrement d'accord
01:07:43moi
01:07:43je partage tout ce qui vient
01:07:45d'être dit par Sophie
01:07:45sauf le fait que vous dites
01:07:48c'est pas le pluralisme
01:07:49mais en fait tous les sujets
01:07:50que vous venez d'aborder
01:07:51ce sont des sujets clivants
01:07:53dans notre société
01:07:54vous l'avez ajouté
01:07:55tout de suite
01:07:56ils viennent de la gauche
01:07:57vous avez
01:07:58il ne s'agit pas bien entendu
01:07:59de comptabiliser
01:08:00tel parti politique
01:08:02c'est pas ça
01:08:02mais les sujets de société
01:08:04qui sont éminemment politiques
01:08:05vous parlez de famille
01:08:07de transgenre
01:08:08et de la société
01:08:09de méritocratie
01:08:11ce sont des sujets
01:08:12de société très clivants
01:08:14dans notre société
01:08:15voyez-vous
01:08:16or on n'entend
01:08:17qu'une seule voix
01:08:18très majoritairement
01:08:18sur le service public
01:08:20c'est en ce sens
01:08:21qu'on dit qu'il faut
01:08:21de l'équilibre
01:08:22au sein du service public
01:08:24c'est pas au sens de
01:08:24on va minuter
01:08:25le discours
01:08:26de tel député
01:08:27ou tel ministre
01:08:27là on est bien d'accord
01:08:28mais reconnaissez
01:08:30d'ailleurs vous l'avez dit
01:08:31vous-même
01:08:31qu'on entend toujours
01:08:32le même discours
01:08:34il n'y a pas d'opposition
01:08:35à un discours dominant
01:08:37dont on sait très bien
01:08:38quelle est l'orientation
01:08:39je suis d'accord
01:08:40mais je maintiens
01:08:41je maintiens
01:08:42que la recherche
01:08:43de la vérité
01:08:44ne doit pas être
01:08:45en s'inscrivant
01:08:47dans une approche
01:08:48il n'y a pas qu'une vérité
01:08:49il n'y a pas qu'une vérité
01:08:52il n'y a pas qu'une vérité
01:08:54c'est exactement pour ça
01:08:55qu'il me semble
01:08:57qu'il faut avoir
01:08:57des experts
01:08:58qui peuvent présenter
01:09:00des arguments
01:09:00des deux côtés
01:09:01avec une rationalité
01:09:02des deux côtés
01:09:03c'est-à-dire faire le pari
01:09:05de l'intelligence
01:09:06mais pour moi
01:09:06ce n'est pas un enjeu
01:09:07je trouve que
01:09:08je trouve que c'est dangereux
01:09:10dans un sens
01:09:10comme de l'autre
01:09:11comme je vous le dis
01:09:12les personnes qui aujourd'hui
01:09:13défendent
01:09:14la méritocratie
01:09:14ne sont pas
01:09:15je suis désolée de vous le dire
01:09:16mais ne sont pas tous de droite
01:09:17voilà
01:09:18pas du tout
01:09:18ne soyez pas désolés
01:09:20on est ravis
01:09:21non non mais voyez ce que je veux dire
01:09:22on va être sérieux
01:09:23quand vous voulez défendre
01:09:24on va dire des choses Sophie
01:09:25qui viennent de loin
01:09:26on demande bien les entendre
01:09:27un peu à certaines personnalités
01:09:29c'est ça qui est dit
01:09:29mais vous avez raison
01:09:30l'essentiel
01:09:31c'est la pluralité
01:09:32des opinions
01:09:33des points de vue
01:09:34et oui
01:09:34ils viennent de droite
01:09:35ou de gauche
01:09:35je vous permettez
01:09:36que je vous fasse écouter
01:09:37Rachida Dati
01:09:38sur complément d'enquête
01:09:40investigation
01:09:42qui lui a été consacrée
01:09:44portrait
01:09:44alors là
01:09:45qui a fait beaucoup réagir
01:09:47énormément
01:09:47où il est dit
01:09:48qu'elle a conclu un deal
01:09:50avec Emmanuel Macron
01:09:51pour
01:09:52en vue des municipales
01:09:53pour que le parti présidentiel
01:09:55la soutienne
01:09:56et puis sur
01:09:56différentes affaires
01:09:58dans lesquelles
01:09:58elle est impliquée
01:10:00et elle s'est défendue
01:10:01ce matin
01:10:01écoutons là
01:10:02moi je veux vous dire
01:10:04même si on m'écritique
01:10:07ou on m'attaque
01:10:07je serai toujours
01:10:08pour la liberté de la presse
01:10:09toujours
01:10:10après on peut s'interroger
01:10:12sur des méthodes
01:10:13sur des cibles
01:10:15toujours les mêmes cibles
01:10:16toujours les mêmes méthodes
01:10:17d'être très à charge
01:10:18est-ce que ça sert
01:10:19l'information
01:10:20est-ce que ça sert
01:10:21votre profession
01:10:21certains peut-être
01:10:23ça procède de la confusion
01:10:25si vous voulez enquêter
01:10:27si vous voulez devenir procureur
01:10:28c'est un métier
01:10:28je l'ai exercé
01:10:30c'est un métier
01:10:30avec une formation
01:10:31et avec un objectif
01:10:32très clair
01:10:33ça n'est pas à charge
01:10:34ça n'est pas pour détruire
01:10:36des gens
01:10:36ça n'est pas pour discréditer
01:10:37des gens
01:10:38monsieur Philippe David
01:10:40déjà c'est gentil
01:10:42de m'appeler monsieur
01:10:43écoutez
01:10:44jusqu'à nouvel ordre
01:10:46vous n'allez pas me dire
01:10:46non
01:10:46vous n'avez pas le droit
01:10:47parce qu'on ne sait jamais
01:10:48maintenant
01:10:49vous savez
01:10:49pour ne pas mégenrer
01:10:51sur le fond
01:10:52s'il vous plaît
01:10:53sur le fond
01:10:54moi j'ai une certaine gêne
01:10:56je vous l'avoue
01:10:57devant des émissions
01:10:58comme cache investigation
01:10:59ou complément d'enquête
01:11:00où
01:11:01on va regarder
01:11:03un peu
01:11:04dans toutes les cuisines
01:11:05les arrières cuisines
01:11:06et les placards
01:11:06des cuisines des autres
01:11:07mais quand on demande
01:11:08à certains producteurs
01:11:09ou animateurs
01:11:10combien ils gagnent
01:11:11alors que c'est de l'argent public
01:11:12ils disent
01:11:13non non non
01:11:14ça ça ne vous regarde pas
01:11:15alors excusez-moi
01:11:16j'ai une expression
01:11:17j'ai une chose
01:11:18quand on va regarder
01:11:20dans les sous-vêtements
01:11:21des autres
01:11:21on doit quand même
01:11:22que les autres
01:11:23ont quand même
01:11:24le droit de les regarder
01:11:24dans les vôtres
01:11:25surtout quand il s'agit
01:11:26d'argent public
01:11:27oui ou non
01:11:27j'aimerais bien
01:11:28donc quand même
01:11:29que ça fonctionne
01:11:30dans les deux sens
01:11:31et surtout
01:11:32quand c'est de l'argent public
01:11:33mais pour revenir
01:11:34sur ce qu'a dit
01:11:35Rachida Dati
01:11:35Dati pardon
01:11:37sept chaînes
01:11:39de télévision publique
01:11:40France 2
01:11:413
01:11:424
01:11:425
01:11:43Arte
01:11:43la chaîne parlementaire
01:11:44France Info
01:11:44huit chaînes de radio
01:11:46France Inter
01:11:47France Info
01:11:48France Bleu
01:11:48France Culture
01:11:49France Musique
01:11:50FIP
01:11:50le MOUV RFI
01:11:51est-ce qu'à une époque
01:11:54où on cherche quand même
01:11:55quelques dizaines
01:11:55de milliards d'économies
01:11:57on pourrait pas faire
01:11:59quelques économies
01:12:00là-dedans
01:12:00parce qu'excusez-moi
01:12:0115 canaux publics
01:12:03entre la radio
01:12:04et la TV
01:12:04ça fait quand même
01:12:05peut-être un peu beaucoup
01:12:06vous avez entendu
01:12:07ce qu'elle dit
01:12:07elle dit qu'elle est ciblée
01:12:08parce que c'est elle
01:12:09bah c'est vrai
01:12:10non mais enfin
01:12:12globalement Rachida Dati
01:12:13alors oui
01:12:13je veux bien intervenir
01:12:15là-dessus
01:12:15parce que
01:12:16je connais assez bien
01:12:17le fonctionnement
01:12:17de ces structures-là
01:12:18pour avoir moi-même
01:12:19mais j'en ai fait
01:12:20l'expérience
01:12:21je dirais la fâcheuse expérience
01:12:23l'effray
01:12:24oui oui oui
01:12:25ça va venir pour ces news aussi
01:12:27c'est un prochain numéro
01:12:29qui est en train de préparer
01:12:30ce qu'il faut savoir
01:12:31pour nos téléspectateurs
01:12:32ce qui est intéressant
01:12:32et ce qui pose question
01:12:33là encore
01:12:34c'est-à-dire que
01:12:35ce ne sont pas
01:12:35des journalistes fonctionnaires
01:12:37de la télévision publique
01:12:39ou de l'audiovisuel public
01:12:41qui font ces reportages
01:12:42ils passent par des structures
01:12:43indépendantes
01:12:43ce qui quand vous les attaquez
01:12:45pour diffamation
01:12:46pour insultes publiques
01:12:48etc
01:12:48et bien évidemment
01:12:50la chaîne publique
01:12:52se dédouane
01:12:52on dit
01:12:52c'est pas nous
01:12:53c'est notre prestataire
01:12:54donc déjà
01:12:55sur ces questions
01:12:55et tu as raison de le rappeler
01:12:56compte tenu des budgets
01:12:57ça serait peut-être bien
01:12:58de ne pas externaliser
01:12:59sous-traiter le sale boulot
01:13:01qui permet justement
01:13:03d'attaquer des gens
01:13:04et rendre compliqué
01:13:04de se défendre
01:13:05en l'occurrence
01:13:06mais ça permet
01:13:07de bien rémunérer
01:13:07les copains aussi
01:13:08excusez-moi
01:13:09vous êtes un peu ringarde
01:13:10quand même
01:13:10oui mais ça veut dire aussi
01:13:12que pour vous défendre
01:13:13c'est très compliqué
01:13:13et c'est très cher
01:13:14donc vous n'avez pas
01:13:15la possibilité de vous défendre
01:13:16il faut être clair comme ça
01:13:16vous avez la possibilité
01:13:17vous avez toujours la possibilité
01:13:18de vous défendre
01:13:18mais si vous êtes des acteurs
01:13:20et vous avez des moyens financiers
01:13:22non mais quand vous avez
01:13:23des moyens financiers limités
01:13:24enfin je veux dire honnêtement
01:13:24c'est quand même
01:13:25le pot de terre
01:13:26contre le pot de terre
01:13:29autre élément important
01:13:30c'est les pratiques
01:13:31et les manières
01:13:31c'est d'ailleurs que moi
01:13:32il s'avère que je me suis enregistrée
01:13:34d'accord
01:13:34pendant l'entretien
01:13:35et donc j'ai pu démontrer
01:13:37qu'on avait coupé mes phrases
01:13:39et qu'on les avait réorganisées
01:13:41dans un autre sens
01:13:42pour en changer
01:13:42dans un autre ordre
01:13:44pour en changer le sens
01:13:45avec l'appui
01:13:48de l'audio
01:13:51et donc la retranscription intégrale
01:13:53c'est à dire que j'ai refait
01:13:54vraiment toute la retranscription intégrale
01:13:56etc
01:13:56donc on m'a fait tenir des propos
01:13:57avant associés à une autre question
01:14:00donc évidemment ça n'avait rien à voir
01:14:01et ensuite on m'a carrément découpé
01:14:02des phrases
01:14:02qu'on a réorganisées
01:14:03dans un autre ordre
01:14:05pour leur donner un autre sens
01:14:05donc les pratiques
01:14:07qui sont faites là
01:14:07sont des pratiques
01:14:08qui sont absolument
01:14:10en dehors de toute déontologie
01:14:12alors qu'on les fasse
01:14:13à la limite
01:14:14c'est même contestable
01:14:14si on les fait
01:14:15dans des structures privées
01:14:16attirées par l'argent
01:14:17pour faire le buzz
01:14:19sur les réseaux sociaux
01:14:20si vous voulez
01:14:20déjà c'est contestable
01:14:21mais quand c'est le service public
01:14:22avec l'argent des français
01:14:24qui quelque part
01:14:25la plupart d'entre eux
01:14:26se disent
01:14:26ils font quand même attention
01:14:28c'est quand même
01:14:29des vrais journalistes
01:14:29c'est quand même
01:14:30les meilleurs journalistes
01:14:31le haut du panier
01:14:32ils sont vigilants
01:14:33ils respectent les règles de l'art
01:14:35et bien dans la réalité
01:14:36en l'occurrence
01:14:37moi je vais vous dire que
01:14:38pas pour mon cas
01:14:39elle est aussi ciblée
01:14:40parce que c'est Rachida Dati
01:14:41non mais c'est ça la réalité
01:14:43c'est qu'il y a un affaissement
01:14:44de la classe politique
01:14:45il n'y a pas beaucoup de politiques
01:14:47qui valent quelque chose
01:14:48je veux dire
01:14:48il y a un niveau
01:14:49non mais il y a un niveau
01:14:50quand même
01:14:50c'est Rachida Dati
01:14:51qui vient défendre une politique
01:14:53et qui
01:14:53non mais
01:14:54Rachida Dati
01:14:55c'est une des rares politiques
01:14:56qui parle aux gens
01:14:56qui peut plaire des deux côtés
01:14:58et qui peut faire un consensus
01:14:59donc pour ces raisons-là
01:15:01elle est globalement attaquée
01:15:02je vois bien
01:15:02que tout le monde
01:15:03n'est pas d'accord
01:15:03et qu'il y a des ambitions
01:15:03pour Paris
01:15:04ça nous sauverait
01:15:06c'est pas tellement
01:15:07une information
01:15:07Georges
01:15:08non mais c'est une cible
01:15:09aussi pour ça
01:15:10ah mais évidemment
01:15:10et d'ailleurs depuis
01:15:11complément d'enquête
01:15:12et bien l'ancien premier ministre
01:15:14Gabriel Attal
01:15:15et même du côté d'Edouard Philippe
01:15:16ils font monter d'autres candidats
01:15:17pour dire
01:15:18bon voilà
01:15:18ça suffit
01:15:19et elle est présumée innocente
01:15:21sur les affaires
01:15:22oui maître
01:15:23j'ai bien compris
01:15:24vous avez raison de le rappeler
01:15:25pour tous
01:15:26c'est tellement important
01:15:27une courte pause
01:15:28et on se retrouve
01:15:28à revenir sur les dernières déclarations
01:15:30Donald Trump
01:15:30Harold Iman
01:15:31à tout de suite
01:15:32merci d'être avec nous
01:15:37avec l'accélération
01:15:37de ce qui se passe
01:15:38au Proche et au Moyen-Orient
01:15:39les dernières prises de parole
01:15:41de Donald Trump
01:15:41on va en parler
01:15:42et puis les conséquences
01:15:43directes surtout notamment
01:15:44sur les prix à la pompe
01:15:46mais tout d'abord
01:15:47le rappel des titres
01:15:48avec vous chère Somaïa
01:15:49vous le disiez Sonia
01:15:50au cinquième jour de conflit
01:15:51Donald Trump dit vouloir
01:15:52je cite
01:15:53une fin réelle
01:15:54et pas un cessez-le-feu
01:15:55au conflit Iran-Israël
01:15:57déclaration faite
01:15:58lors de son retour
01:15:59à Washington
01:16:00et après avoir quitté
01:16:01prématurément le G7
01:16:02qui se tient au Canada
01:16:03pour participer
01:16:04à une réunion
01:16:05sur le sujet
01:16:06au moins 14 morts
01:16:08à Kiev
01:16:08dans des frappes
01:16:09cette nuit
01:16:09c'est ce qu'indique
01:16:10le chef de l'administration
01:16:11militaire
01:16:12de la capitale ukrainienne
01:16:13qui précise
01:16:14que les recherches
01:16:15sont toujours en cours
01:16:16pour retrouver
01:16:16des victimes potentielles
01:16:18dans les décombres
01:16:18de son côté
01:16:19Vladimir Zelensky
01:16:20dénonce je cite
01:16:21l'une des pires attaques
01:16:22menées par la Russie
01:16:23depuis le début du conflit
01:16:24et puis la négociation
01:16:27n'a pas avancé
01:16:27à la mi-journée
01:16:28déplore la CFDT
01:16:29à propos du conclave
01:16:30sur les retraites
01:16:31qui est censé vivre
01:16:32son dernier jour
01:16:33ultime réunion
01:16:34aujourd'hui du gouvernement
01:16:35et des 5 partenaires
01:16:36sociaux restants
01:16:37et toujours pas
01:16:38de fumée blanche
01:16:39à l'horizon
01:16:40quoi qu'il en soit
01:16:41l'âge de départ
01:16:42devrait rester à 64 ans
01:16:44mais contre
01:16:44quelle contrepartie
01:16:45là est toute la question
01:16:47on serait presque tenté
01:16:49de dire
01:16:50pendant ce temps là
01:16:51il y a cette négociation
01:16:52et de l'autre côté
01:16:52on est sur l'échiquier
01:16:53du monde
01:16:54avec un conflit
01:16:56évidemment
01:16:56dont on craint
01:16:57l'embrasement
01:16:58on le craint
01:16:58pour différentes raisons
01:16:59d'abord
01:16:59évidemment
01:17:00pour les tensions
01:17:00géopolitiques
01:17:01pour les tensions économiques
01:17:03avec les conséquences
01:17:04et bien
01:17:04d'une inflation
01:17:06des prix
01:17:07à la pompe
01:17:08une cascade
01:17:09l'Iran
01:17:10c'est l'un des plus gros
01:17:11évidemment
01:17:11je parle sur votre contrôle
01:17:12Harold
01:17:13producteur de pétrole
01:17:14au monde
01:17:14et là
01:17:15les attaques
01:17:16ont déjà fait bondir
01:17:17le prix du baril
01:17:17de Brent
01:17:18de 13 à 15%
01:17:19quasiment 20%
01:17:21les marchés
01:17:22craignent une escalade régionale
01:17:23vous voyez
01:17:24simplement
01:17:24quelles peuvent être
01:17:25les cascades
01:17:26et les conséquences
01:17:27très concrètes
01:17:27pour nous tous
01:17:28c'est un sujet
01:17:28de François Tiskevitch
01:17:30dans cette station
01:17:35à l'essence
01:17:35de la région parisienne
01:17:37les prix sont encore
01:17:38bon marché
01:17:38mais cela ne devrait pas durer
01:17:40après l'offensive
01:17:42israélienne
01:17:42sur l'Iran
01:17:43le cours du baril
01:17:44grimpait vendredi
01:17:45à un peu plus
01:17:45de 73 dollars
01:17:46contre environ 69 dollars
01:17:48la veille au soir
01:17:49une augmentation
01:17:50qui risque donc
01:17:51de se répercuter
01:17:52sur les prix à la pompe
01:17:53on achète le pétrole
01:17:55en dollars
01:17:56donc plus l'euro est fort
01:17:57moins ça nous coûte cher
01:17:58il s'est apprécié
01:17:59de 1 centime
01:18:00donc ce qu'on peut dire
01:18:01c'est 4 dollars de plus
01:18:04ça fait 4 centimes
01:18:051 centime d'euro
01:18:07de plus
01:18:08ça fait moins 1 centime
01:18:10donc virtuellement
01:18:12à vendredi soir
01:18:12on était à plus 3 centimes
01:18:14potentiel de hausse
01:18:16après
01:18:16ce qu'il va falloir voir
01:18:18et scruter
01:18:19c'est ce qui va se passer
01:18:20ce matin
01:18:20sur les marchés pétroliers
01:18:22voir comment
01:18:24va se prendre la tendance
01:18:25est-ce que
01:18:26à nouveau
01:18:27on va continuer
01:18:28à grimper
01:18:29ou est-ce que
01:18:30on va stagner
01:18:31mais la véritable crainte
01:18:33se porte sur le détroit
01:18:34d'Hormuz
01:18:35l'un des points de passage
01:18:36les plus importants au monde
01:18:37pour le transport du pétrole
01:18:39contrôlé par l'Iran
01:18:40dans ces cas-là
01:18:41on peut contourner
01:18:42le détroit d'Hormuz
01:18:43ce qui prend beaucoup plus de temps
01:18:44et ce qui rajoutera
01:18:45des frais de transport
01:18:46on n'en est pas là aujourd'hui
01:18:48mais c'est ce qui pourrait
01:18:49effectivement arriver
01:18:49et si l'Iran a plusieurs fois
01:18:51menacé de bloquer
01:18:52le détroit d'Hormuz
01:18:53il n'a pour l'instant
01:18:54jamais mis à exécution
01:18:55ces menaces
01:18:56Quelle honte
01:18:57Les conséquences
01:18:59alors
01:18:59il faut garder
01:19:00il faut
01:19:01je vais dire
01:19:02on va raison garder
01:19:03parce que pour l'instant
01:19:04les marchés plongent
01:19:05mais ce n'est pas vraiment
01:19:06voilà
01:19:07ce n'est pas une plongée
01:19:07trop importante
01:19:08nous allons voir
01:19:09quels sont les prochains
01:19:10le prochain déroulement des faits
01:19:12cher Harold Iman
01:19:13avec des prises de parole
01:19:14si vous pouvez nous les analyser
01:19:16de Donald Trump
01:19:17parfois contradictoire
01:19:18puisque le président américain
01:19:20c'est important quand même
01:19:21pour les populations
01:19:21est revenu sur sa phrase
01:19:22où il appelait
01:19:23à évacuer la ville de Téhéran
01:19:24et ses millions d'habitants
01:19:26créant déjà
01:19:27des premiers mouvements
01:19:27de foule
01:19:28il est revenu
01:19:29pour affirmer
01:19:29qu'il souhaitait surtout
01:19:30la sécurité
01:19:31des civils
01:19:32c'est pour ça
01:19:33qu'il avait tenu
01:19:33ses propos
01:19:35écoutons-le
01:19:36en longueur
01:19:37on ne cherche pas
01:19:40un cessez-le-feu
01:19:41je n'ai pas dit
01:19:42qu'on cherchait
01:19:42un cessez-le-feu
01:19:43ça c'était Emmanuel
01:19:44un gars sympa
01:19:45mais il n'a pas
01:19:46souvent raison
01:19:47en vérité
01:19:48on cherche plus
01:19:49qu'un cessez-le-feu
01:19:51souvenez-vous
01:19:54l'Iran ne peut pas
01:19:55avoir l'arme nucléaire
01:19:56c'est très simple
01:19:56je ne veux pas m'étendre
01:19:58mais ils ne peuvent pas
01:19:58l'avoir
01:19:59qu'attendez-vous ici
01:20:02une fin
01:20:04une vraie fin
01:20:05pas un cessez-le-feu
01:20:06ou un abandon total
01:20:08ce serait bon ici
01:20:10je veux que les gens
01:20:13soient en sécurité
01:20:14le plus tôt sera le mieux
01:20:15nos troupes sont super
01:20:21ils savent se protéger
01:20:21ils savent qu'ils ne peuvent pas
01:20:24s'en prendre à nos troupes
01:20:25bon plusieurs choses à retenir
01:20:30d'abord il est revenu
01:20:31sur sa déclaration
01:20:33sur l'évacuation
01:20:34de la ville de Téhéran
01:20:35évidemment sur Emmanuel Macron
01:20:37moi j'ai dit tout à l'heure
01:20:38c'est pas une question
01:20:39d'être pour ou contre
01:20:40le président français
01:20:41c'est que ça fait mal
01:20:42mal pour le pays
01:20:42pour l'image de la France
01:20:44déjà qui est un peu
01:20:45écornée
01:20:46un peu
01:20:46j'enlève-le un peu
01:20:47écornée
01:20:48abîmée
01:20:49quel est notre poids
01:20:51alors qu'avant
01:20:51on avait un poids
01:20:52dans cette région du monde
01:20:53qui était important
01:20:54une voie, une assise
01:20:55ça fait longtemps
01:20:56qu'on l'a perdue
01:20:57si on l'a perdue maintenant
01:20:58ça fait un moment
01:20:59mais on a de l'influence
01:21:01encore au Liban
01:21:02et on est relativement
01:21:05bienvenus dans le golfe
01:21:07et étrangement
01:21:09on est assez bien
01:21:11avec le nouveau pouvoir
01:21:12en Syrie
01:21:13sans pour autant savoir
01:21:15ce que va donner
01:21:16la collade a été chaleureuse
01:21:18oui oui
01:21:19mais Donald Trump
01:21:19aussi a rencontré Al-Shara
01:21:21mais c'était en dehors
01:21:22de Washington
01:21:23il a rencontré
01:21:24dans le golfe
01:21:25donc voilà
01:21:26on a un déclin
01:21:27de pouvoir évident
01:21:29mais en Israël même
01:21:30la France est vue
01:21:32comme un
01:21:34je dirais
01:21:35empêcheur de tourner en rond
01:21:36mais aussi
01:21:37comme un pays fort
01:21:39qui a de l'influence
01:21:40au Liban
01:21:41et qui aide
01:21:43au moment crucial
01:21:44même si elle ne dit pas
01:21:45d'accord
01:21:45mais qui arrive
01:21:47à définir
01:21:48la position
01:21:49de la France
01:21:50sur Israël
01:21:51en une phrase
01:21:53est-ce que quelqu'un
01:21:53peut la définir
01:21:54oui
01:21:55donc on ne la définit pas
01:21:56donc elle est indéfinissable
01:21:57par ailleurs
01:21:58est-ce que vous savez
01:21:59pourquoi Donald Trump
01:21:59a quitté prématurément
01:22:01le sommet du G7
01:22:02c'est toujours pas
01:22:03mais s'il dit
01:22:03qu'on a préparé
01:22:05la Situation Room
01:22:07c'est pour les guerres
01:22:08et puis
01:22:09on a peur
01:22:11pour les troupes
01:22:11donc
01:22:12quand il dit
01:22:13qu'on doit aller plus loin
01:22:15qu'un cessez le feu
01:22:16plus loin
01:22:16c'est la reddition
01:22:17en toute logique
01:22:19vous augmentez la température
01:22:21c'est ça
01:22:21c'est la reddition
01:22:23et puis il dit
01:22:24il faudrait qu'ils abandonnent
01:22:26mais en anglais
01:22:26they should give up
01:22:28on ne sait pas quoi
01:22:29il faut dire un objet
01:22:30give up the bomb
01:22:32mais il n'a pas dit
01:22:33il a juste dit give up
01:22:35qu'ils abandonnent
01:22:35ça va être déterminant
01:22:37ce qui va se passer là
01:22:38parce que de la décision américaine
01:22:40c'est vraiment
01:22:40une carte
01:22:41d'une zone
01:22:43extrêmement importante
01:22:44dans le monde
01:22:45qui est en train
01:22:45d'être redessinée
01:22:46soit c'est juste
01:22:47décapiter
01:22:48si je puis dire
01:22:49donc neutraliser
01:22:49le git ramenei
01:22:51et toute sa cour
01:22:52mais quoi
01:22:53cuide de
01:22:54après
01:22:55très souvent
01:22:55l'occident oublie
01:22:57la suite
01:22:57l'après
01:22:58l'Iran n'est plus
01:23:00aujourd'hui
01:23:01la puissance
01:23:02qu'elle était
01:23:02avant l'intervention
01:23:03d'Israël
01:23:04Israël a quand même
01:23:06porté des coups terribles
01:23:08c'est une puissance régionale
01:23:08c'est un grand pays
01:23:09c'est une culture
01:23:09oui mais moins
01:23:10qu'il y a encore
01:23:11peu de temps
01:23:12ils ont pris
01:23:13des tels coups
01:23:14aujourd'hui
01:23:14ils ont même
01:23:15décapité
01:23:15des directions
01:23:17qu'on peut considérer
01:23:18que l'Iran n'a plus
01:23:19le même poids
01:23:20qu'elle l'avait
01:23:20il y a peu de temps
01:23:21mais mécaniquement
01:23:23si le régime
01:23:25actuel tombe
01:23:26il n'y a pas
01:23:27l'URSS
01:23:27ou la Russie
01:23:28pour récupérer
01:23:29les nouveaux venus
01:23:31c'est la Russie
01:23:32qui est l'allié
01:23:33actuel
01:23:34donc il ne reste
01:23:35que le camp
01:23:36occidental
01:23:37après ça
01:23:37ils ont essayé
01:23:39tout le reste
01:23:40alors une dernière
01:23:41on va voir
01:23:42ce qui va se passer
01:23:43c'est dans les prochaines heures
01:23:44puisque le président américain
01:23:45a atterri
01:23:46on calcule le nombre d'heures
01:23:48normalement
01:23:48la nuit
01:23:49il a atterri
01:23:49il y a quelques instants
01:23:51il y a une décision de justice
01:23:53qui était attendue
01:23:54c'est l'ancien premier ministre
01:23:55François Fillon
01:23:56la question était
01:23:58va-t-il être condamné
01:23:59à de la prison ferme
01:24:01dans l'affaire
01:24:01vous vous souvenez
01:24:02des emplois fictifs
01:24:03de son épouse
01:24:04l'ancien premier ministre
01:24:05définitivement reconnaît coupable
01:24:08d'autornement de fonds publics
01:24:09je le rappelle
01:24:09donc a été fixé
01:24:12sur son sort ce mardi
01:24:13et à l'instant
01:24:14on apprend
01:24:15qu'il est condamné
01:24:16à 4 ans de prison
01:24:17avec sursis
01:24:18375 000 euros d'amende
01:24:20et 5 ans d'inéligibilité
01:24:22donc c'est un sursis
01:24:244 ans totalement
01:24:26avec sursis
01:24:26totalement avec sursis
01:24:27c'est une alerte
01:24:28condamné à 4 ans
01:24:29de prison avec sursis
01:24:30donc c'est moins sévère
01:24:31c'est moins sévère
01:24:32qu'en première instance
01:24:33il y avait une partie ferme
01:24:34effectivement
01:24:35donc là
01:24:36je dirais que
01:24:37c'est quand même
01:24:38moins sévère
01:24:39ça reste une peine très lourde
01:24:41surtout pour un ancien
01:24:41premier ministre
01:24:42avec notamment
01:24:43les 5 ans d'inéligibilité
01:24:45les amendes financières
01:24:46importantes
01:24:47mais on évite
01:24:49je dirais
01:24:49le pire
01:24:50c'est-à-dire
01:24:50l'emprisonnement ferme
01:24:52qui n'était
01:24:54de mon point de vue
01:24:54si vous permettez
01:24:55qui n'aurait pas été
01:24:56justifié
01:24:57c'est un avis
01:24:59en tous les cas
01:25:00voilà pour cette
01:25:01condamnation
01:25:024 ans de prison
01:25:03avec sursis
01:25:04375 000 euros d'amende
01:25:05et 5 ans d'inéligibilité
01:25:06et c'est vrai que
01:25:07c'est une
01:25:07j'allais dire
01:25:08c'est une époque
01:25:08puisque nous avons appris
01:25:09il y a deux jours
01:25:10et la ministre de la Culture
01:25:11a réagi ce matin
01:25:12au fait que la Légion d'honneur
01:25:14ait été retirée
01:25:14à l'ancien président
01:25:15Nicolas Sarkozy
01:25:16elle a qualifié
01:25:17cette décision de choquante
01:25:18rappelant
01:25:19mais je le précise
01:25:19parce qu'il y a eu
01:25:20une confusion
01:25:21Rachida Daltier
01:25:22a dit ce matin
01:25:23que la véritable
01:25:24Légion d'honneur
01:25:25du président
01:25:26était son fait d'armes
01:25:27à Neuilly
01:25:28quand il avait sauvé
01:25:29ses enfants
01:25:29vous vous souvenez
01:25:30ce qu'il y avait
01:25:31elle avait dit
01:25:32que c'était une Légion d'honneur
01:25:33qu'on ne pouvait pas
01:25:34lui enlever
01:25:34certains ont cru
01:25:35que la Légion d'honneur
01:25:36a été donnée
01:25:36grâce à ce qu'il avait
01:25:39accompli
01:25:39il a obtenu
01:25:39la plus haute distinction
01:25:40une fois qu'elle était président
01:25:42mais il l'avait déjà
01:25:43la Légion d'honneur
01:25:44comment vous avez trouvé
01:25:46la décision
01:25:46de lui retirer
01:25:47cette
01:25:48abjecte
01:25:49moi je la trouve
01:25:50totalement
01:25:51comment vous dire
01:25:52disproportionnée
01:25:55et les deux
01:25:56à qui on a retiré
01:25:57c'est
01:25:57Pétain
01:25:58et Nicolas Sarkozy
01:25:59donc on met les deux
01:26:00sur le même plan
01:26:01finalement
01:26:01merci en tous les cas
01:26:03pour cette émission
01:26:04dense
01:26:04on va voir
01:26:06dans les prochaines heures
01:26:06ce qui va se passer
01:26:07effectivement
01:26:08vous dites ça
01:26:09pour dénoncer
01:26:10ceux qui l'ont fait
01:26:11ah oui bien sûr
01:26:13mais évidemment
01:26:13je précise simplement
01:26:15toujours
01:26:15oui vous avez raison
01:26:16on marque
01:26:17on marque pas une pause
01:26:18on marque la fin de l'émission
01:26:19ça passe extrêmement vite
01:26:20avec vous
01:26:21vraiment
01:26:21une citation pour finir
01:26:22on débarque
01:26:22est-ce que vous me permettez
01:26:23vraiment un très petit coup de pub
01:26:24c'est un livre qui vient de sortir
01:26:26c'est l'anthologie
01:26:26de la répartie numéro 2
01:26:28et je vous en fais une
01:26:29qui est dedans
01:26:29c'est un directeur de théâtre
01:26:31qui se plaît à Georges Fedot
01:26:32en lui disant
01:26:33j'ai reçu une lettre anonyme
01:26:34on me traite de crétin
01:26:35et d'imbécile
01:26:36et je me demande
01:26:36qui a bien pu envoyer ça
01:26:38et Fedot lui répond
01:26:39vous devriez chercher
01:26:40dans votre entourage
01:26:40c'est quelqu'un qui vous connait très bien
01:26:42merci
01:26:44vous nous faites sourire
01:26:45ça fait toujours du bien
01:26:46merci à vous
01:26:47restez avec nous
01:26:48vos prochaines éditions se poursuivent
01:26:49et à demain avec grand plaisir
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