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Thierry Cabannes - Faut-il sanctionner les parents des délinquants ?
Europe 1
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13/06/2025
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🗞
News
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00:00
Les amis, de l'autre actualité, on suit toujours évidemment l'intervention potentielle d'Emmanuel Macron.
00:05
On va prendre la direction de nos gens en Haute-Marne avec cette marche blanche qui est partie à 18h.
00:11
Depuis le collège de la commune en hommage à Mélanie, cette surveillante qui a été sauvagement tuée par un collégien, je le rappelle, de 14 ans.
00:18
Oui, 14 ans. On va retrouver Chloé Tarka et Antoine Durand.
00:22
Est-ce qu'on a Chloé Tarka et Antoine Durand ? Est-ce qu'ils sont connectés ? Oui ? Non ? Pas encore ?
00:28
On retrouvera donc Chloé Tarka dans quelques instants.
00:32
On va évoquer deux sondages, vous allez le voir.
00:36
On vous a posé des questions, nous les diffusons pour la première fois ce soir.
00:39
D'après vous, les parents sont-ils responsables ou pas des climes commis par leurs enfants mineurs ?
00:43
Regardez la réponse. La réponse, ben voilà, 77% responsable, 23% pas responsable.
00:51
Est-ce qu'on peut voir ? Un peu de bon sens dans la société.
00:54
Un peu de bon sens, mais il y a quand même 23% qui disent...
00:57
Voilà, mais bon...
00:58
Allez, il faut regarder le positif.
00:59
Il y a l'écrasante majorité des gens qui considèrent que les parents sont responsables des agres.
01:03
Et est-ce que ça vous intéresse en tant que journaliste politique, mon cher Louis, c'est en fonction de la couleur politique ?
01:08
La réponse, est-ce qu'on peut voir ça ?
01:10
David Poujol qui prépare cette émission à mes côtés.
01:12
Regardez à 67% pour la gauche, majorité présidentielle 78%, à droite 81%, extrême droite 88%.
01:19
Autre question, et puis vous allez réagir et les uns et les autres.
01:24
Là aussi, un peu de bon sens, mon cher Louis-Laure Agnel, faut-il sanctionner les parents de mineurs délinquants ?
01:28
La réponse, là aussi, sans aucune ambiguïté.
01:33
Est-ce qu'on peut voir ?
01:34
La réponse est à 80% oui.
01:37
Et à 20%, non.
01:39
Faut-il sanctionner les parents de mineurs délinquants ?
01:42
80% oui, 20% non.
01:44
Les Français ont beaucoup de bon sens.
01:45
Beaucoup de bon sens ce soir, oui.
01:47
Et toujours en fonction des couleurs politiques, c'est toujours important de voir cela.
01:52
À gauche, c'est plutôt à 64%.
01:56
Majorité présidentielle 85%, à droite 89%, extrême droite 94%.
02:01
Louis, l'écliptage, Louis-Laure Agnel ?
02:03
Non, non, mais c'est plutôt rassurant de ce point de vue-là.
02:06
Et je pense que c'est une incitation quand même pour le politique à aller beaucoup plus loin.
02:10
On voit, à travers ce sondage, on voit une impatience des Français à durcir beaucoup plus la répression, la responsabilisation aussi des parents.
02:20
Ça fait maintenant 25 ans qu'on parle de la responsabilité.
02:23
Est-ce que les parents sont responsables ou pas ?
02:25
Et je pense que les Français en ont ras-le-bol de la victimisation, de l'excuse systématique.
02:31
Et les gens aussi ont bien compris que je pense que dans certains foyers où il n'y a rien qui fonctionne,
02:36
eh bien peut-être que si les parents doivent payer, si les parents doivent aller au commissariat, doivent répondre des actes de leurs enfants,
02:43
peut-être que les enfants aussi, par eux-mêmes, ne voudront pas faire ça à leurs parents.
02:46
Vous savez, c'est ce qu'on disait pendant la pause publicitaire.
02:48
C'est vrai que le constat, c'est bien, mais on le voit avec tous les sondages que nous sortons sur CNews et sur Europe 1.
02:55
Les Français sont dans l'attente de leur réponse.
02:58
Ils veulent de la radicalité.
02:59
C'est peut-être en ce sens que Bruno Rotaillot, vous savez, on dit toujours, le grand homme politique,
03:08
c'est l'homme qui arrive au bon moment de l'histoire et qui rencontre aussi un peuple et une volonté populaire.
03:12
Et c'est vrai que Bruno Rotaillot incarne cette autorité.
03:16
Alors on va voir à quel point il va l'incarner dans les actes,
03:18
parce que pour l'instant c'est plutôt des grandes paroles, des grandes déclarations,
03:22
mais malgré tout des prises de position de façon assez affirmée.
03:26
Bruno Rotaillot, c'est l'homme aujourd'hui qui incarne et qui défend l'autorité
03:29
et qui rencontre un vrai désir populaire.
03:32
C'est ce qu'on voit à travers ce sondage et c'est ce qu'on voit à travers à peu près tous les sondages
03:36
qu'on voit régulièrement et qui concernent cette demande populaire
03:40
qui aimerait simplement pouvoir vivre tranquillement et trouver des solutions
03:46
pour qu'on responsabilise les jeunes qui soient délinquants,
03:50
qui ne respectent pas la loi d'une façon ou d'une autre.
03:52
Tout le monde est d'accord sur le principe.
03:56
Je vais en discuter avec Arnaud Clarsfeld à la pause.
03:58
Vous savez ce qu'on fait au Royaume-Uni, ils le font.
04:01
Ils expulsent les parents des logements sociaux.
04:04
Est-ce qu'en France, on est prêt à faire cela ?
04:07
Est-ce qu'on est en France prêt à...
04:09
Oui, mais vous allez voir certains partis politiques.
04:12
Voilà.
04:13
Est-ce qu'on est prêt à sucrer...
04:14
Est-ce qu'on est prêt à occuper les allocations familiales des parents
04:19
dont on pense qu'ils sont irresponsables, qu'ils ne sont pas occupés de l'éducation de leurs enfants ?
04:24
C'est ça.
04:25
Aujourd'hui, est-ce qu'on est prêt à prendre des mesures essentielles
04:28
sur, effectivement, pour responsabiliser les parents ?
04:31
Et voilà ce qu'on fait au Royaume-Uni.
04:33
Et enfin, quand on parle de famille,
04:36
beaucoup de familles monoparentales aussi.
04:38
La femme seule qui élève ses enfants,
04:41
qui est parfois en grande difficulté,
04:42
ce n'est pas nécessairement une excuse,
04:44
mais il y a de plus en plus de familles monoparentales.
04:46
Et ça, effectivement, on hésitera
04:48
avant de faire un certain nombre de mesures extrêmement concrètes
04:52
qui seront nécessairement violentes.
04:53
Et par rapport à ce jeune de 14 ans
04:56
qui a tué cette surveillante, cette enseignante...
04:59
Il n'exprime aucun remords.
05:02
Alors, qu'est-ce qui s'est passé dans cette famille ?
05:05
Ça, c'est très important.
05:06
Et vous savez, on dit, il ne faut plus d'excuses de minorité.
05:09
C'est vrai, quand on a 16, 17 ans, voire 15 ans.
05:11
Mais là, 14 ans.
05:13
Donc, c'est grave.
05:14
Ça veut dire que la violence, chez les gamins,
05:16
elles peuvent commencer à 13 ans.
05:18
Elles peuvent commencer à 13, 14 ans.
05:19
Qu'est-ce qu'on fait exactement pour prévenir
05:22
et pour sanctionner ce type de comportement ?
05:27
Ce jeune de 14, il va croire.
05:29
4 ans, 5 ans, 6 ans de prison ?
05:31
À la fin, je pense que ce ne sera pas tellement plus.
05:34
Oui, le règne-là.
05:35
Mais en fait, quand on regarde quand même...
05:36
La famille de cette surveillante a pris perpétuité.
05:38
Au-delà de cette histoire, ce dont manque cruellement la jeunesse,
05:41
pourquoi est-ce qu'on parle tout le temps des jeunes
05:43
qui sont désormais sur leur téléphone portable,
05:45
les jeux vidéo, tout ce que vous voulez ?
05:46
Parce qu'il n'y a plus d'idéal.
05:47
Il n'y a plus rien qui élève.
05:49
Qu'est-ce qu'on transmet aujourd'hui à la jeunesse de France ?
05:52
Ce n'est pas avec les valeurs de la République,
05:54
plus jamais ça, vous n'aurez pas ma haine.
05:56
Ce n'est pas ça qui grandit, ce n'est pas ça qui élève.
05:58
Moi, je pense qu'il y a besoin aussi de...
06:01
Alors, ça demande un tout petit peu de courage,
06:04
mais de réhabiliter un vrai roman national,
06:06
une histoire dont on est fier.
06:07
Et puis, je pense qu'il faut que la jeunesse soit à nouveau éduquée.
06:12
Vous savez, les enfants, ils n'ont besoin que d'une...
06:14
Enfin, l'essentiel de ce monde qu'ils ont besoin,
06:16
c'est que leurs parents passent du temps avec eux.
06:18
C'est difficile d'éduquer un enfant.
06:20
Il faut consacrer énormément de temps.
06:22
Et l'autorité naturelle, en fait, ça ne se décrète pas.
06:24
L'autorité naturelle dont doivent faire preuve les parents,
06:27
c'est en vivant avec leurs enfants, c'est en s'en occupant,
06:29
ce n'est pas en déléguant leur autorité de parents à l'éducation nationale.
06:33
Mais vous savez, c'est ce qu'on évoquait tout à l'heure avec Noémie Allioua,
06:37
on pointait l'action et la réactivité de Bruno Retailleau.
06:40
Mais c'est deux ans encore, potentiellement, le gouvernement Macron.
06:44
C'est long, deux ans.
06:46
Et quand on évoque tous ces sondages et ces souhaits, ces attentes des Français,
06:51
s'il n'y a pas d'action, s'il n'y a pas d'acte fort en donnée,
06:55
les Français vont se lasser.
06:56
Et ils vont surtout s'énerver.
06:57
Et ils commencent à s'énerver.
06:59
Vous avez vu la bascule dans le discours aujourd'hui des victimes.
07:02
Il y a dix ans, les victimes se taisaient,
07:05
ou alors les médias ne s'intéressaient pas à elles,
07:07
ou alors le discours, c'était « vous n'aurez pas ma haine ».
07:10
Et on expliquait que la grandeur, c'était surtout de n'exprimer aucune haine,
07:14
aucun désir de vengeance.
07:15
Aujourd'hui, les gens, je ne dis pas, je ne fais pas l'apologie de la vengeance,
07:19
simplement, les gens veulent des réponses
07:20
et veulent que le drame qui leur est arrivé n'arrive plus jamais à d'autres.
07:24
Et je trouve qu'il y a une vraie prise de conscience du bien commun,
07:26
du sens commun, à travers les cas individuels.
07:28
Regardez, la mère d'Elias, elle ne parle même plus d'elle,
07:31
elle ne parle quasiment plus de son fils.
07:33
Elle dit simplement « ce qui est arrivé à mon fils,
07:35
je veux que ça n'arrive plus à aucun Français ».
07:37
– Et en même temps, ils ont eu l'occasion de voter en juin 2024,
07:46
ils n'ont pas choisi la radicalité.
07:48
– Alors ça…
07:49
– Non mais ça, c'est quand même…
07:51
– La traduction dans le vote est toujours un mystère.
07:54
– Et on se demande s'ils la choisiront en 2024.
07:56
– Et on verra.
07:57
– Si, c'est bon.
07:58
– Ils sont contradictoires dans leurs attentes
08:02
et dans leurs solutions pour obtenir ces attentes.
08:05
– Très rapidement, Louis de Ragnel,
08:07
l'autre sujet du jour, c'est l'intervention d'Emmanuel Macron.
08:10
Donc il est 18h53, ce n'est pas 18h40 évidemment,
08:13
mais vous aviez aussi raison.
08:15
À quoi peut-on s'attendre ?
08:16
– La patience, Cyril, une version théologale.
08:18
– C'est vrai.
08:19
À quoi peut-on s'attendre ?
08:20
– Je pense qu'il n'y aura pas beaucoup de surprises
08:22
dans le discours d'Emmanuel Macron.
08:24
D'ailleurs, maintenant, ça fait plusieurs mois,
08:26
dès qu'il s'exprime sur le sujet, c'est à peu près la même chose.
08:28
Il va sans doute appeler à la paix, à l'apaisement,
08:32
à ce que les deux parties baissent d'un cran.
08:34
Sauf qu'en réalité, on voit bien que ce qu'a fait Israël
08:38
la nuit dernière, c'est quelque chose de mûrement réfléchi
08:41
et c'est une fin de non-retour.
08:44
Israël ne va pas reculer, Israël a fait un choix ultra déterminé.
08:48
Et comme on le disait tout à l'heure,
08:50
dans ce type de manœuvre d'opération militaire,
08:52
vous n'envoyez pas 200 avions de chasse,
08:54
vous ne faites pas des frappes symboliques de telle ampleur,
08:57
vous n'envoyez pas le Mossad faire des assassinats ciblés
09:00
de cette manière-là pour, deux jours après, dire
09:02
« Ah ben finalement, c'est bon, tout est pardonné,
09:05
on arrête, on revient en arrière. »
09:06
Non, Israël est déterminé, il y a un plan gradué,
09:09
ça va être étape par étape, comme vous faites,
09:11
comme toutes les planifications militaires.
09:13
Je ne sais pas quelle est l'étape d'après
09:15
qui est prévue par l'armée israélienne
09:17
et le pouvoir politique israélien.
09:19
Mais voilà, le message qu'il faut bien intégrer ce soir,
09:22
c'est que ce n'est pas une frappe symbolique
09:24
et Israël ne s'arrêtera pas là.
09:26
Patrick Martin-Jeunier.
09:28
Oui, vous montriez tout à l'heure
09:30
l'intervention du Premier ministre,
09:31
ce qui est intéressant sur le plan institutionnel,
09:34
où ça on a toujours dit sur la Ve République,
09:36
la politique étrangère, c'est le domaine réservé
09:38
du chef de l'État.
09:39
Il n'en demeure pas moins que le Premier ministre
09:41
dirige l'action du gouvernement,
09:43
il y a un ministre des Affaires étrangères,
09:44
on voit bien que peut-être il y a des divergences
09:46
entre le Premier ministre et le Président de la République.
09:49
Et qu'aujourd'hui, malgré tout,
09:51
la parole du chef de l'État, on vient de le dire,
09:52
est affaiblie sur le plan international.
09:54
Et sur le plan national, on voit bien
09:56
qu'il n'est plus le seul à exprimer
09:58
un certain nombre de choses.
09:59
Donc il y a le discours du chef de l'État,
10:01
mais c'est quand même le gouvernement
10:03
qui dirige la politique de la nation
10:05
et qui, dans les faits, dirige aussi
10:06
une partie de la politique étrangère.
10:08
Donc on verra bien quelle est l'articulation
10:10
entre le gouvernement et le Président de la République
10:12
sur ce point.
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