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00:00Les amis, de l'autre actualité, on suit toujours évidemment l'intervention potentielle d'Emmanuel Macron.
00:05On va prendre la direction de nos gens en Haute-Marne avec cette marche blanche qui est partie à 18h.
00:11Depuis le collège de la commune en hommage à Mélanie, cette surveillante qui a été sauvagement tuée par un collégien, je le rappelle, de 14 ans.
00:18Oui, 14 ans. On va retrouver Chloé Tarka et Antoine Durand.
00:22Est-ce qu'on a Chloé Tarka et Antoine Durand ? Est-ce qu'ils sont connectés ? Oui ? Non ? Pas encore ?
00:28On retrouvera donc Chloé Tarka dans quelques instants.
00:32On va évoquer deux sondages, vous allez le voir.
00:36On vous a posé des questions, nous les diffusons pour la première fois ce soir.
00:39D'après vous, les parents sont-ils responsables ou pas des climes commis par leurs enfants mineurs ?
00:43Regardez la réponse. La réponse, ben voilà, 77% responsable, 23% pas responsable.
00:51Est-ce qu'on peut voir ? Un peu de bon sens dans la société.
00:54Un peu de bon sens, mais il y a quand même 23% qui disent...
00:57Voilà, mais bon...
00:58Allez, il faut regarder le positif.
00:59Il y a l'écrasante majorité des gens qui considèrent que les parents sont responsables des agres.
01:03Et est-ce que ça vous intéresse en tant que journaliste politique, mon cher Louis, c'est en fonction de la couleur politique ?
01:08La réponse, est-ce qu'on peut voir ça ?
01:10David Poujol qui prépare cette émission à mes côtés.
01:12Regardez à 67% pour la gauche, majorité présidentielle 78%, à droite 81%, extrême droite 88%.
01:19Autre question, et puis vous allez réagir et les uns et les autres.
01:24Là aussi, un peu de bon sens, mon cher Louis-Laure Agnel, faut-il sanctionner les parents de mineurs délinquants ?
01:28La réponse, là aussi, sans aucune ambiguïté.
01:33Est-ce qu'on peut voir ?
01:34La réponse est à 80% oui.
01:37Et à 20%, non.
01:39Faut-il sanctionner les parents de mineurs délinquants ?
01:4280% oui, 20% non.
01:44Les Français ont beaucoup de bon sens.
01:45Beaucoup de bon sens ce soir, oui.
01:47Et toujours en fonction des couleurs politiques, c'est toujours important de voir cela.
01:52À gauche, c'est plutôt à 64%.
01:56Majorité présidentielle 85%, à droite 89%, extrême droite 94%.
02:01Louis, l'écliptage, Louis-Laure Agnel ?
02:03Non, non, mais c'est plutôt rassurant de ce point de vue-là.
02:06Et je pense que c'est une incitation quand même pour le politique à aller beaucoup plus loin.
02:10On voit, à travers ce sondage, on voit une impatience des Français à durcir beaucoup plus la répression, la responsabilisation aussi des parents.
02:20Ça fait maintenant 25 ans qu'on parle de la responsabilité.
02:23Est-ce que les parents sont responsables ou pas ?
02:25Et je pense que les Français en ont ras-le-bol de la victimisation, de l'excuse systématique.
02:31Et les gens aussi ont bien compris que je pense que dans certains foyers où il n'y a rien qui fonctionne,
02:36eh bien peut-être que si les parents doivent payer, si les parents doivent aller au commissariat, doivent répondre des actes de leurs enfants,
02:43peut-être que les enfants aussi, par eux-mêmes, ne voudront pas faire ça à leurs parents.
02:46Vous savez, c'est ce qu'on disait pendant la pause publicitaire.
02:48C'est vrai que le constat, c'est bien, mais on le voit avec tous les sondages que nous sortons sur CNews et sur Europe 1.
02:55Les Français sont dans l'attente de leur réponse.
02:58Ils veulent de la radicalité.
02:59C'est peut-être en ce sens que Bruno Rotaillot, vous savez, on dit toujours, le grand homme politique,
03:08c'est l'homme qui arrive au bon moment de l'histoire et qui rencontre aussi un peuple et une volonté populaire.
03:12Et c'est vrai que Bruno Rotaillot incarne cette autorité.
03:16Alors on va voir à quel point il va l'incarner dans les actes,
03:18parce que pour l'instant c'est plutôt des grandes paroles, des grandes déclarations,
03:22mais malgré tout des prises de position de façon assez affirmée.
03:26Bruno Rotaillot, c'est l'homme aujourd'hui qui incarne et qui défend l'autorité
03:29et qui rencontre un vrai désir populaire.
03:32C'est ce qu'on voit à travers ce sondage et c'est ce qu'on voit à travers à peu près tous les sondages
03:36qu'on voit régulièrement et qui concernent cette demande populaire
03:40qui aimerait simplement pouvoir vivre tranquillement et trouver des solutions
03:46pour qu'on responsabilise les jeunes qui soient délinquants,
03:50qui ne respectent pas la loi d'une façon ou d'une autre.
03:52Tout le monde est d'accord sur le principe.
03:56Je vais en discuter avec Arnaud Clarsfeld à la pause.
03:58Vous savez ce qu'on fait au Royaume-Uni, ils le font.
04:01Ils expulsent les parents des logements sociaux.
04:04Est-ce qu'en France, on est prêt à faire cela ?
04:07Est-ce qu'on est en France prêt à...
04:09Oui, mais vous allez voir certains partis politiques.
04:12Voilà.
04:13Est-ce qu'on est prêt à sucrer...
04:14Est-ce qu'on est prêt à occuper les allocations familiales des parents
04:19dont on pense qu'ils sont irresponsables, qu'ils ne sont pas occupés de l'éducation de leurs enfants ?
04:24C'est ça.
04:25Aujourd'hui, est-ce qu'on est prêt à prendre des mesures essentielles
04:28sur, effectivement, pour responsabiliser les parents ?
04:31Et voilà ce qu'on fait au Royaume-Uni.
04:33Et enfin, quand on parle de famille,
04:36beaucoup de familles monoparentales aussi.
04:38La femme seule qui élève ses enfants,
04:41qui est parfois en grande difficulté,
04:42ce n'est pas nécessairement une excuse,
04:44mais il y a de plus en plus de familles monoparentales.
04:46Et ça, effectivement, on hésitera
04:48avant de faire un certain nombre de mesures extrêmement concrètes
04:52qui seront nécessairement violentes.
04:53Et par rapport à ce jeune de 14 ans
04:56qui a tué cette surveillante, cette enseignante...
04:59Il n'exprime aucun remords.
05:02Alors, qu'est-ce qui s'est passé dans cette famille ?
05:05Ça, c'est très important.
05:06Et vous savez, on dit, il ne faut plus d'excuses de minorité.
05:09C'est vrai, quand on a 16, 17 ans, voire 15 ans.
05:11Mais là, 14 ans.
05:13Donc, c'est grave.
05:14Ça veut dire que la violence, chez les gamins,
05:16elles peuvent commencer à 13 ans.
05:18Elles peuvent commencer à 13, 14 ans.
05:19Qu'est-ce qu'on fait exactement pour prévenir
05:22et pour sanctionner ce type de comportement ?
05:27Ce jeune de 14, il va croire.
05:294 ans, 5 ans, 6 ans de prison ?
05:31À la fin, je pense que ce ne sera pas tellement plus.
05:34Oui, le règne-là.
05:35Mais en fait, quand on regarde quand même...
05:36La famille de cette surveillante a pris perpétuité.
05:38Au-delà de cette histoire, ce dont manque cruellement la jeunesse,
05:41pourquoi est-ce qu'on parle tout le temps des jeunes
05:43qui sont désormais sur leur téléphone portable,
05:45les jeux vidéo, tout ce que vous voulez ?
05:46Parce qu'il n'y a plus d'idéal.
05:47Il n'y a plus rien qui élève.
05:49Qu'est-ce qu'on transmet aujourd'hui à la jeunesse de France ?
05:52Ce n'est pas avec les valeurs de la République,
05:54plus jamais ça, vous n'aurez pas ma haine.
05:56Ce n'est pas ça qui grandit, ce n'est pas ça qui élève.
05:58Moi, je pense qu'il y a besoin aussi de...
06:01Alors, ça demande un tout petit peu de courage,
06:04mais de réhabiliter un vrai roman national,
06:06une histoire dont on est fier.
06:07Et puis, je pense qu'il faut que la jeunesse soit à nouveau éduquée.
06:12Vous savez, les enfants, ils n'ont besoin que d'une...
06:14Enfin, l'essentiel de ce monde qu'ils ont besoin,
06:16c'est que leurs parents passent du temps avec eux.
06:18C'est difficile d'éduquer un enfant.
06:20Il faut consacrer énormément de temps.
06:22Et l'autorité naturelle, en fait, ça ne se décrète pas.
06:24L'autorité naturelle dont doivent faire preuve les parents,
06:27c'est en vivant avec leurs enfants, c'est en s'en occupant,
06:29ce n'est pas en déléguant leur autorité de parents à l'éducation nationale.
06:33Mais vous savez, c'est ce qu'on évoquait tout à l'heure avec Noémie Allioua,
06:37on pointait l'action et la réactivité de Bruno Retailleau.
06:40Mais c'est deux ans encore, potentiellement, le gouvernement Macron.
06:44C'est long, deux ans.
06:46Et quand on évoque tous ces sondages et ces souhaits, ces attentes des Français,
06:51s'il n'y a pas d'action, s'il n'y a pas d'acte fort en donnée,
06:55les Français vont se lasser.
06:56Et ils vont surtout s'énerver.
06:57Et ils commencent à s'énerver.
06:59Vous avez vu la bascule dans le discours aujourd'hui des victimes.
07:02Il y a dix ans, les victimes se taisaient,
07:05ou alors les médias ne s'intéressaient pas à elles,
07:07ou alors le discours, c'était « vous n'aurez pas ma haine ».
07:10Et on expliquait que la grandeur, c'était surtout de n'exprimer aucune haine,
07:14aucun désir de vengeance.
07:15Aujourd'hui, les gens, je ne dis pas, je ne fais pas l'apologie de la vengeance,
07:19simplement, les gens veulent des réponses
07:20et veulent que le drame qui leur est arrivé n'arrive plus jamais à d'autres.
07:24Et je trouve qu'il y a une vraie prise de conscience du bien commun,
07:26du sens commun, à travers les cas individuels.
07:28Regardez, la mère d'Elias, elle ne parle même plus d'elle,
07:31elle ne parle quasiment plus de son fils.
07:33Elle dit simplement « ce qui est arrivé à mon fils,
07:35je veux que ça n'arrive plus à aucun Français ».
07:37– Et en même temps, ils ont eu l'occasion de voter en juin 2024,
07:46ils n'ont pas choisi la radicalité.
07:48– Alors ça…
07:49– Non mais ça, c'est quand même…
07:51– La traduction dans le vote est toujours un mystère.
07:54– Et on se demande s'ils la choisiront en 2024.
07:56– Et on verra.
07:57– Si, c'est bon.
07:58– Ils sont contradictoires dans leurs attentes
08:02et dans leurs solutions pour obtenir ces attentes.
08:05– Très rapidement, Louis de Ragnel,
08:07l'autre sujet du jour, c'est l'intervention d'Emmanuel Macron.
08:10Donc il est 18h53, ce n'est pas 18h40 évidemment,
08:13mais vous aviez aussi raison.
08:15À quoi peut-on s'attendre ?
08:16– La patience, Cyril, une version théologale.
08:18– C'est vrai.
08:19À quoi peut-on s'attendre ?
08:20– Je pense qu'il n'y aura pas beaucoup de surprises
08:22dans le discours d'Emmanuel Macron.
08:24D'ailleurs, maintenant, ça fait plusieurs mois,
08:26dès qu'il s'exprime sur le sujet, c'est à peu près la même chose.
08:28Il va sans doute appeler à la paix, à l'apaisement,
08:32à ce que les deux parties baissent d'un cran.
08:34Sauf qu'en réalité, on voit bien que ce qu'a fait Israël
08:38la nuit dernière, c'est quelque chose de mûrement réfléchi
08:41et c'est une fin de non-retour.
08:44Israël ne va pas reculer, Israël a fait un choix ultra déterminé.
08:48Et comme on le disait tout à l'heure,
08:50dans ce type de manœuvre d'opération militaire,
08:52vous n'envoyez pas 200 avions de chasse,
08:54vous ne faites pas des frappes symboliques de telle ampleur,
08:57vous n'envoyez pas le Mossad faire des assassinats ciblés
09:00de cette manière-là pour, deux jours après, dire
09:02« Ah ben finalement, c'est bon, tout est pardonné,
09:05on arrête, on revient en arrière. »
09:06Non, Israël est déterminé, il y a un plan gradué,
09:09ça va être étape par étape, comme vous faites,
09:11comme toutes les planifications militaires.
09:13Je ne sais pas quelle est l'étape d'après
09:15qui est prévue par l'armée israélienne
09:17et le pouvoir politique israélien.
09:19Mais voilà, le message qu'il faut bien intégrer ce soir,
09:22c'est que ce n'est pas une frappe symbolique
09:24et Israël ne s'arrêtera pas là.
09:26Patrick Martin-Jeunier.
09:28Oui, vous montriez tout à l'heure
09:30l'intervention du Premier ministre,
09:31ce qui est intéressant sur le plan institutionnel,
09:34où ça on a toujours dit sur la Ve République,
09:36la politique étrangère, c'est le domaine réservé
09:38du chef de l'État.
09:39Il n'en demeure pas moins que le Premier ministre
09:41dirige l'action du gouvernement,
09:43il y a un ministre des Affaires étrangères,
09:44on voit bien que peut-être il y a des divergences
09:46entre le Premier ministre et le Président de la République.
09:49Et qu'aujourd'hui, malgré tout,
09:51la parole du chef de l'État, on vient de le dire,
09:52est affaiblie sur le plan international.
09:54Et sur le plan national, on voit bien
09:56qu'il n'est plus le seul à exprimer
09:58un certain nombre de choses.
09:59Donc il y a le discours du chef de l'État,
10:01mais c'est quand même le gouvernement
10:03qui dirige la politique de la nation
10:05et qui, dans les faits, dirige aussi
10:06une partie de la politique étrangère.
10:08Donc on verra bien quelle est l'articulation
10:10entre le gouvernement et le Président de la République
10:12sur ce point.

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