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Le titre premier JT de Jean-Baptiste Boursier, les coups durs qu'il a subit, son mode de vie ou encore sa passion pour Chantal Goya, il refait sa télé ce samedi 14 juin 2025 avec Eric Dussart et Jade. Ils sont rejoints par Tina Arena qui évoque avec émotion sa prestation à la cérémonie des Jeux Olympiques de Sydney, son titre Aller plus haut et son retrait de la vie médiatique.

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Transcription
00:00Comment ça va aujourd'hui ? Est-ce que vous êtes en forme en cette fin de saison ?
00:02Oui, plutôt très en forme.
00:04Faites-nous rêver, vous vous levez à quelle heure le matin pour être à l'antenne sur LCI dès 6h du matin ?
00:09Deux heures.
00:10C'est vraiment de bons horaires, on peut le dire.
00:12Oui, en fait c'est une forme de discipline après.
00:15C'est quelque part entre l'after et le début de journée.
00:18Vous achevez votre deuxième saison à la matinale d'LCI, vous vous empilez pour une troisième saison en septembre prochain ?
00:23Oui, j'ai lu Thierry Thullier dans Le Parisien qui l'a confirmé et je suis très heureux de ça.
00:28Je suis très content de repartir pour une nouvelle saison.
00:31C'est vraiment un projet qui m'enthousiasme, dans lequel je m'amuse énormément.
00:34Je salue d'ailleurs toute l'équipe avec laquelle je travaille.
00:37C'est vraiment très sympa, très bienveillant et donc on s'amuse bien.
00:40Il vaut mieux parce que la nuit on est moins patient.
00:43Vous allez aussi bosser cet été, Jean-Baptiste Bourguier évidemment,
00:45puisque vous allez être de nouveau le joker de Gilles Boulot en remplacement au 20h de TF1.
00:50Vous connaissez vos dates, il vous a donné ces dates de vacances ou pas, ça y est ?
00:54Ça va être de la mi-juillet jusqu'à la fin de l'été.
00:57C'est une chance de passer six semaines avec les téléspectateurs.
01:00J'ai fait pour l'instant deux semaines d'affilée à Noël.
01:03Ça c'est ma plus longue période au 20h et donc là ça va faire six semaines.
01:07Je suis très excité.
01:08Et quand est-ce que vous vous reposez dans l'histoire ?
01:10Là, à partir de maintenant.
01:11Là j'ai retardé mes vacances puisque nous sommes samedi pour venir vous voir.
01:15Je pars là tout de suite après l'émission en vacances.
01:17Allez, tout de suite le journal qui nous est présenté toute cette semaine par Jean-Baptiste Bourguier.
01:23A tout à l'heure.
01:23Quand on entend ça, on est sur la dernière ligne droite, là on ne peut plus reculer.
01:27Non, on ne peut plus reculer et ça devient concret.
01:31Oui, j'ai pensé à mes parents, j'ai pensé à mon épouse, à ma fille, j'ai pensé à mes amis, j'ai pensé à mon travail jusqu'à maintenant.
01:37Il y a du plaisir ou c'est supplanté par la peur ?
01:40Eh bien alors voilà, j'ai pensé à ça.
01:42Merci pour la question parce que je me suis dit, il n'y a qu'une première de ça.
01:46Une seule.
01:47Il faut que j'en garde quelque chose de bien.
01:49Il faut que je réussisse au milieu de tout ce stress, de toute cette peur à m'amuser.
01:53Donc pas tétanisé juste avant ?
01:55Un peu, franchement, si, si, si.
01:58D'ailleurs si vous écoutez, je parle un peu vite, c'est un peu...
02:01Voilà, alors que je sais qu'il faut ralentir le débit quand on est stressé, etc.
02:04Mais là, mon cœur battait la chamade, j'avais mal au ventre, j'étais transpirant, j'avais peur.
02:09Et en même temps, j'avais envie d'en profiter.
02:10Fin de ce premier JT, vous vous sentez comment, Jean-Baptiste Boursier ?
02:13Soulagé, exalté, un peu inquiet de savoir ce qu'on a pensé de votre performance ?
02:17Alors, je vais vous raconter ce qui s'est passé ce soir-là.
02:21En fait, le studio du 20h de TF1, il est vitré.
02:25Et donc, il donne sur ce qu'on appelle la salle de fabrication,
02:27où les journalistes qui fabriquent le journal viennent petit à petit se regrouper.
02:31Puisqu'on se retrouve tous à la fin du journal pour débriefer.
02:34Et au fur et à mesure du journal, je vois la salle se remplir, se remplir, se remplir, se remplir.
02:38Il y a, je pense, une quarantaine de personnes qui sont là.
02:40Moi, je termine le journal, et je sors avec 4-5 minutes de retard sur la fin du journal.
02:46Et là, tout le monde se met à applaudir.
02:48Et en fait, ce n'était pas pour saluer la qualité de mon travail.
02:51Moi, je l'ai vécu comme bienvenue.
02:54Merci de nous, merci d'être avec nous, d'avoir fait l'effort de travailler avec nous.
02:57Et vous, ça vous fait quoi ?
02:57Ça fait beaucoup d'émotion pour une seule et même journée, quand même.
03:00Je suis sorti de là, j'ai vécu ça, je suis allé me changer, je me suis enfermé, j'ai appelé mes proches.
03:06Et j'ai laissé un peu tomber la pression, parce que c'était fou.
03:08Vos parents vous ont appelé tout de suite après, je m'imagine ?
03:10Oui, bien sûr.
03:11Ils vous ont dit quoi ?
03:12Qu'ils étaient fiers, qu'ils étaient heureux, qu'ils étaient plutôt réussis, qu'ils m'ont senti un peu stressé.
03:16Et oui, c'était touchant de les sentir fiers.
03:20L'aventure dimanche en France, ça n'aura pas duré bien longtemps, seulement 6 mois sur France 3.
03:24C'était un peu le deuxième coup dur pour vous après l'arrêt de votre talk show sur RMC Story, quelques mois plus tôt.
03:30Est-ce qu'à ce moment-là de votre carrière, vous vous êtes inquiété pour votre avenir ?
03:33Est-ce que vous vous êtes dit, ça commence à se compliquer ?
03:36Oui, c'était compliqué. C'était une année qui a été très compliquée.
03:39La première partie l'a été, puisque j'avais une société de production,
03:44et j'avais quitté mon contrat à BFMTV pour lancer cette société.
03:48On a recruté 25 personnes.
03:51Et c'est ça qui a été le plus dur.
03:53Parce que l'ego, il se soigne.
03:55Ça ne fait pas plaisir de se rater.
03:58Tout le monde sera dans ce métier.
04:00Tout le monde a des échecs.
04:01Il n'arrive pas à un parcours linéaire.
04:02Donc ça, ce n'est pas très grave.
04:03En revanche, devoir annoncer à 25 personnes
04:05que dans une semaine, il faut trouver autre chose,
04:09ça, je peux vous dire que ça a servi le cas.
04:10Ça a été aussi rapide que ça ?
04:11Oui, ça a été très rapide.
04:13On a eu, j'ai dit une semaine, c'était peut-être deux.
04:17Voilà.
04:17Et c'est ça qui a été, humainement, c'était très compliqué.
04:20Quand ça s'est arrêté,
04:21j'ai eu envie, pour le coup, vraiment de breaker.
04:23Je me suis dit, je pars six mois.
04:25Je vais voyager, faire le tour du monde,
04:27me reposer un peu, j'en ai besoin.
04:29Et il se trouve que Jérôme Revont m'appelle.
04:31Il me dit, écoute, je sais que je suis désolé,
04:33ça s'est arrêté, etc.
04:34Et je voudrais que tu viennes faire
04:35la suite de dimanche en France.
04:38Et je lui ai dit, non.
04:40Je ne veux pas, je vais partir, je suis fatigué,
04:42j'ai besoin de me reposer.
04:43Parce que Jérôme est très persuasif.
04:45Et là, quand ça s'arrête de nouveau,
04:46six mois après, vous dites, c'est quoi là ?
04:48Mauvais alignement de planètes en ce moment ?
04:50Oui, on se dit ça, mauvais alignement de planètes.
04:52Après, on pourrait faire là la liste des éléments
04:55qui contribuent à ce que ça ne fonctionne pas.
04:56Mais ce n'est pas l'essentiel.
04:57Parce qu'à la fin, ça ne fonctionne pas.
04:58Mais est-ce que vous, ça vous fait douter à titre personnel ?
05:00Mais bien sûr, ça me fait douter.
05:02Et de vous dire le contraire, ce serait fou.
05:04Évidemment que quand vous avez deux émissions
05:05qui s'arrêtent et que la communication
05:07qui est faite, c'est faute d'audience.
05:09Et oui, vous vous dites, c'est dur.
05:11C'est quoi la crainte à ce moment-là ?
05:12Qu'on dise de vous, il n'est plus banque et bal ?
05:14En vrai, je n'ai pas tellement pensé à ça.
05:17Je me suis plutôt vraiment demandé
05:18ce que j'avais envie de faire.
05:20Ça, c'est TV Tour.
05:21Votre première expérience à la télé
05:22à juste 24 ans.
05:24Comment vous êtes passé de ce magazine
05:25un peu allé à la Coucou, c'est nous,
05:27à ITV, la première chaîne d'info
05:28pour laquelle vous avez travaillé ?
05:30C'est un casting, c'est ça ?
05:31Non, en fait, c'est un peu la magie.
05:36Je ne sais toujours pas vraiment
05:37qui m'a vu à TV Tour,
05:39mais quelqu'un de la direction d'ITEL
05:40m'a vu à TV Tour.
05:41Et un jour, je suis à la rédaction à Tours,
05:43mon téléphone sonne.
05:44Bonjour, c'est ITEL.
05:45Est-ce qu'on peut se parler tranquillement ?
05:46J'y crois pas d'instant.
05:47Je me retourne, je crois à une blague.
05:49Non, mais vraiment,
05:50est-ce qu'on peut vous rappeler
05:51sur un numéro discret
05:52qu'on puisse échanger ?
05:53Donc, on se rappelle.
05:54Bonjour, on vous a vu.
05:55Ça fait plusieurs semaines qu'on vous regarde.
05:57Est-ce qu'on voulait bien venir à Paris
05:58faire un essai ?
05:59Moi, je n'avais jamais écrit de journal,
06:00je n'avais jamais présenté d'informations.
06:02On faisait effectivement,
06:03je faisais de l'avion de chasse,
06:04je jouais avec des serpents,
06:05moi, je n'étais pas là-dedans.
06:05Mais eux, ils se disent,
06:06tiens, on le verrait bien dans l'info,
06:07le hard news, comme on dit.
06:08Voilà.
06:08Et à l'époque,
06:09le patron de la rédaction d'ITEL
06:10est un certain Thierry Tuillier.
06:13Qui est aujourd'hui le directeur
06:14de l'information du groupe TF1.
06:15Que j'ai retrouvé sur LCI et TF1.
06:18Et c'est lui qui m'a donné
06:19ma première chance
06:19et c'est lui qui m'a fait venir
06:20pour présenter les week-ends
06:22sur ITEL.
06:23Vous dites que le premier jour
06:25à ITEL,
06:25le premier jour à écrire,
06:27à présenter des journaux,
06:28vous vous êtes un peu demandé
06:29ce que vous faisiez là.
06:30Il y avait quelque chose d'irréel.
06:31Il y avait vraiment
06:32quelque chose d'irréel.
06:33Je me souviens que j'ai présenté
06:33un mercredi,
06:35le journal de 21h.
06:36Je suis arrivé en toute fin de matinée.
06:39C'était terrible.
06:40J'étais devant l'ordinateur.
06:41J'ai essayé d'aider moi.
06:43Je me sentais complètement seul.
06:44C'était terrible.
06:45Et j'ai été accompagné
06:46de façon formidable.
06:48et j'y étais.
06:50Et voilà, c'était parti.
06:51On dit, Jean-Baptiste Boursier,
06:52que les gens vous demandent
06:53souvent si vos jolis cheveux
06:55poivres et secs
06:56sont le résultat d'une teinture.
06:58Info ou intox ?
06:59Info de 100%.
07:00C'est vrai ?
07:00Ah oui, c'est-à-dire
07:01qu'il se passe rarement une semaine
07:02sans qu'on me pose la question.
07:03Oui.
07:04Alors, je vais vous répondre
07:05ce que m'a expliqué ma coiffeuse.
07:07C'est impossible
07:08à obtenir en teinture.
07:09Voilà.
07:09C'est ce que vous répondez aux gens
07:10à chaque fois.
07:11Ça fait longtemps
07:11que vous les avez comme ça,
07:12vos cheveux.
07:13C'est un héritage familial.
07:15Mon grand-père,
07:16me dit-on,
07:16parce que je ne l'ai pas connu
07:17à cet âge-là,
07:17avait les cheveux tout blancs
07:18à 25 ans.
07:20Et voilà,
07:21donc j'ai hérité de ça.
07:21Ça a commencé à blanchir
07:22assez tôt
07:23et finalement,
07:24je ne me suis jamais...
07:25Enfin, ça n'a jamais été
07:26un sujet pour moi.
07:26Oui, vous l'avez toujours assumé
07:27même quand vous étiez plus jeune
07:29à l'antenne.
07:29Vous n'avez jamais essayé
07:30de vous faire justement
07:31une autre couleur.
07:32Non, je n'y n'ai jamais
07:32même pensé, en vérité.
07:34Restons sur le sujet
07:35de la pilosité,
07:36si vous le voulez bien.
07:37Avant, vous aviez une barbe.
07:38Ah !
07:39C'est TF1 qui vous a demandé
07:40de la couper ?
07:41Non, pas du tout.
07:41C'est moi tout seul.
07:42OK.
07:43Parce qu'il n'y a aucun présentateur
07:44avec des barbes
07:44qui présente le journal
07:46de 20h ou de 13h
07:46ni sur TF1
07:47ni sur France 2 du reste.
07:48Oui, et puis,
07:50peut-être que c'est par mimétisme
07:51sans y avoir vraiment réfléchi.
07:52Vous avez raison.
07:53Et en fait,
07:55je ne sais pas,
07:55je n'avais plus envie.
07:57Je me suis dit,
07:58c'est la fin.
07:59Pourtant, c'est pratique
08:00pour une matérielle.
08:00Il n'y a pas besoin
08:01de se raser.
08:02Oui, en même temps,
08:03ça se taille.
08:04Ce n'est pas non plus...
08:05Vous voyez ce que je veux dire ?
08:05Il faut faire quelque chose
08:08à un moment donné.
08:09Donc, voilà, j'ai rasé.
08:10Sinon, vous leur avez parlé
08:11à TF1 de vos tatouages
08:12parce qu'il paraît
08:12que vous êtes très tatoués.
08:13Vous les voyez ici.
08:14Il y en a combien,
08:15des tatouages ?
08:15Il y en a une bonne dizaine.
08:17Ça représente quoi ?
08:18Rien de particulier.
08:19En fait, c'est un peu
08:21un plaisir que je me fais
08:23lorsque je voyage.
08:25J'aime bien,
08:26lorsque je me rends à l'étranger,
08:27ramener ce souvenir-là.
08:29Il y en a qui reviennent
08:29avec des bibelots,
08:30des cartes postales.
08:30Vous, c'est un tatouage ?
08:31Oui, ça ne m'empêche pas
08:32de ramener une carte postale.
08:33Donc là, si on observe,
08:33on va voir toutes les destinations
08:34que vous avez faites
08:35ces dernières années ?
08:35Oui, oui.
08:37Vous verrez des Etats-Unis,
08:38du Brésil,
08:39des pays scandinaves.
08:41Il y a une plume aussi,
08:42je crois.
08:42Oui, exactement.
08:43Elle est là.
08:44Sur le poignet.
08:44Un titre de Pink Floyd,
08:45paraît-il.
08:46Oui, exactement aussi.
08:47Un titre qui s'appelle
08:48Wish You Were Here.
08:49Qui est ma chanson favorite.
08:50Il évoque le manque,
08:50l'absence,
08:51c'est le sens de ce tatouage aussi ?
08:52C'est plutôt l'hommage
08:54à ce morceau
08:54que je trouve formidable
08:55et qui avait été écrit
08:56au départ pour Sid Barrett
08:57qui était un membre leader
08:58des Pink Floyd
08:59et qui a eu des boires
09:00avec la drogue,
09:01il a fait perdre la tête,
09:01etc.
09:02Et qui a un peu abandonné
09:02le groupe en cours de route
09:04et du coup,
09:06le groupe lui a dédié
09:07ce morceau,
09:07entre autres,
09:08parce qu'il y en a eu
09:08d'autres formidables
09:09et j'adore ce morceau.
09:10Donc je vois que si TF1
09:11a envie de lancer
09:12une émission musicale,
09:13il peut vous la confier.
09:14Je ne sais pas.
09:15Modestement,
09:15il y a des choses,
09:21arrêtées.
09:23Je vais continuer,
09:25je pense, oui.
09:26Vous prévenez ainsi
09:26la direction du groupe TF1
09:27qu'à la rentrée,
09:28il y aura des tatouages
09:28de serpents dans le cou.
09:30Voilà, jusqu'au bout des doigts,
09:31dans le cou,
09:31sur les joues, partout.
09:33Je me suis mis au sport, oui,
09:34depuis la rentrée cette année.
09:35J'aurais dû le faire
09:36un an plus tôt.
09:37C'est un impératif, ça,
09:38pour être en forme ?
09:38C'est obligatoire.
09:40Se lever à 2h du matin,
09:41être complètement décalé,
09:43avoir besoin de beaucoup
09:44d'énergie sur la journée.
09:46Oui, je ne pouvais pas
09:46continuer à manger du sucre,
09:48ne pas faire de sport,
09:48ne pas boire d'eau,
09:51j'ai passé 40 ans.
09:52Il faut faire attention
09:53à tout ça.
09:54Parce que les premiers mois,
09:55vous sentez qu'en ne faisant pas
09:56ce que vous faites maintenant,
09:57c'est un peu difficile de s'attire.
09:58Bien sûr, j'arrivais en fin
10:00d'après-midi complètement crevé.
10:02Du coup, j'étais moins disponible,
10:03même intellectuellement.
10:04C'est très important.
10:05Du coup, depuis que je me suis
10:06mis ce rythme-là,
10:08je me sens beaucoup mieux.
10:09Il n'y a plus de soirée,
10:09il n'y a plus de dîner,
10:10il n'y a plus d'amis.
10:11Ils sont tous partis.
10:13Terminé.
10:13Non, il n'y en a pas en semaine,
10:15mais le week-end,
10:16il y en a beaucoup.
10:17Vous vous rattrapez bien ?
10:18Oui, évidemment.
10:19Vous n'allez pas me faire croire ça.
10:20Vous restez calé
10:20sur vos horaires de la semaine, non ?
10:21Non, je me recale le week-end.
10:24Donc, vous avez une vie, quoi,
10:25quand même.
10:25Oui, j'ai une vie le week-end.
10:26J'ai une vie pendant les vacances,
10:27bien sûr.
10:28Ça tient peut-être aussi au fait
10:29que vous ne disiez pas grand-chose
10:30de votre vie privée,
10:31de ce que vous êtes
10:32en dehors de la télévision.
10:33Mais ce n'est pas très intéressant,
10:34je trouve.
10:35Mon travail, c'est ce dont on parlait
10:36à l'instant.
10:37Les gens me connaissent
10:38pour mon travail.
10:39Après, qu'il y ait une curiosité,
10:41une appétence, etc.
10:42Je le comprends.
10:43Avec le métier,
10:44je ne critique pas.
10:45Je n'aime pas ça.
10:46Ce n'est pas mon truc.
10:47Est-ce que vous avez été approché
10:48par des magazines People
10:49lorsque votre fille est née,
10:50par exemple, il y a deux ans ?
10:51Non, mais déjà,
10:51les gens savent que j'ai une fille.
10:52Voilà.
10:53Et c'est largement suffisant.
10:55Voilà.
10:56Et c'est aussi génial
10:57parce que ça me permet de dire
10:59je sais ce que c'est
11:00d'être papa maintenant.
11:02Et ça change aussi l'approche
11:03de la vie.
11:04Ça change des visions
11:05sur plein de choses.
11:06Ça change,
11:07non pas l'objectivité
11:08que l'on a sur des sujets,
11:09mais ça change parfois
11:11c'est bien le rythme de matinalier
11:12comme on dit
11:13quand on est jeune papa.
11:14Oui, c'est génial.
11:15Parce que je vais chercher
11:16ma fille à la crèche
11:17tous les soirs,
11:17que je peux être avec elle
11:18jusqu'à son coucher.
11:19Ça, c'est une chance.
11:20C'était pas mal.
11:21En plus, au tout début,
11:22vous pouviez faire les biberons
11:22en pleine nuit, vous ?
11:23Oui.
11:24Puisque de toute façon,
11:24vous deviez vous lever.
11:25Oui, exactement.
11:27Non, mais c'est bien.
11:28Ça a plein d'avantages.
11:29Vous lui faites déjà
11:30écouter de la musique ou pas ?
11:31Parce qu'on en parlait tout à l'heure.
11:31Il y a une passion pour la musique.
11:32Oui, oui.
11:33Vraiment, tout le temps.
11:34Le week-end dernier,
11:36on a passé 4 heures,
11:37on s'est écouté tout Elvis.
11:38C'était génial.
11:39Parce qu'il a deux ans, c'est ça ?
11:39Un an et demi.
11:40Un an et demi.
11:41Elle est déjà sensible
11:41à la musique d'Elvis ?
11:42En tout cas,
11:43elle le sera sans doute plus tard
11:44parce que je lui fais écouter Elvis,
11:45je lui fais écouter les Pink Floyd,
11:46je lui fais écouter de la musique électronique,
11:48je lui fais écouter du classique.
11:49C'est votre meilleur job, papa ?
11:51De loin.
11:53De loin.
11:54Vraiment.
11:54Est-ce qu'on verra son visage, un joueur ?
11:56Ah non.
11:57Non, non, pour le coup, non.
11:58Il n'y a aucun intérêt à ça.
12:00Je veux la protéger de ça.
12:01Ce n'est pas elle qui a choisi
12:02le métier de son papa.
12:03C'est vrai qu'elle est plus haut,
12:04votre premier tube en français.
12:06Vous le chantez en phonétique
12:07parce qu'à cette époque-là,
12:08vous ne parlez pas français ?
12:09Pas du tout.
12:10Je comprenais un petit peu
12:12parce que j'ai étudié le français à l'école.
12:15C'est une langue qui me plaît.
12:17J'ai aussi la famille française.
12:19Il y a eu combien de prises pour ce titre
12:20parce que c'était en phonétique ?
12:22Je ne sais pas.
12:23Vous avez mis deux ans à l'enregistrer,
12:24c'est juste.
12:25Écoute, ça n'a pas pris toute la journée.
12:29Peut-être deux heures
12:29ou un truc comme ça.
12:31Et là, vous ne vous dites plus jamais ça.
12:32Maintenant, je veux chanter en français
12:33mais en parlant français,
12:34vous apprenez le français.
12:35Vous le parlez très bien aujourd'hui.
12:37Ça vous a pris beaucoup de temps
12:38d'apprendre notre langue ?
12:40Écoute, c'était l'amour
12:41qui m'a fait apprendre la langue
12:43au début aussi
12:44parce que j'étais dans une position
12:46où mon compagnon, partenaire, mari,
12:50à l'époque,
12:51on a passé 19 ans ensemble,
12:53voilà, il ne parlait pas anglais,
12:55moi, je ne parlais pas le français.
12:56Alors, on était avec des dictionnaires
12:58d'essayer de trouver...
13:00Les échanges étaient longs.
13:01Les échanges étaient très longs.
13:04Les anglètes, il y aurait 6 heures
13:05le temps de traduire.
13:07Mais voilà,
13:07mais c'est incroyable
13:09quand tu es dans une position
13:11où tu as vraiment envie d'apprendre,
13:14c'est là où vraiment tu apprends.
13:16Pourquoi du jour au lendemain,
13:17on ne vous a plus vu en France,
13:18vous en aviez ras-le-bol des Français ?
13:20Ben, j'étais fatiguée.
13:21Moi, personnellement,
13:23j'avais besoin de reculer,
13:25de prendre un tout petit peu
13:26ma vie personnelle en main
13:28et de vivre une vie.
13:30Ça a été trop pendant quelques années ?
13:31Bien sûr.
13:32C'était too much pour moi.
13:34Et je ne peux pas être toujours
13:36devant les gens
13:37parce que j'ai l'impression
13:39de saouler le monde.
13:41Mais moi, en plus,
13:43alors j'ai besoin de recul.
13:46Absolument.
13:47Je ne peux pas être la main cassée au 24.
13:49Parce que quand c'est ce carton,
13:50en fait,
13:51tout le monde vous pousse
13:51à en faire toujours plus.
13:53C'est ça.
13:53Plus d'émissions,
13:54plus de concerts.
13:55Tout à fait.
13:55Et là, on s'oublie un peu soi-même.
13:57Ben oui, bien sûr,
13:58parce qu'on est pressé
13:58comme des citrons,
13:59comme des oranges.
14:01Et au bout d'un moment,
14:03il faut prendre la décision
14:04de dire,
14:05soit je me protège
14:07pour pouvoir continuer,
14:10ou soit je me fais écraser.
14:12Et je n'ai pas envie
14:12de m'écraser, en fait.
14:14Il faut absolument savoir
14:16que la vie est là
14:17pour vivre normalement.
14:19J'ai élevé un enfant.
14:21J'ai passé, voilà,
14:23quelques années
14:24entre l'Australie et la France
14:25qui étaient sublimes,
14:27mais fatigants en même temps.
14:29Alors, à un certain moment,
14:31j'étais obligée
14:31de prendre la décision
14:32de dire stop,
14:34prendre un break.
14:35J'ai les parents
14:36qui sont en train de vieillir.
14:37Alors, je m'en occupe.
14:39Je prends un tout petit peu
14:40la responsabilité.
14:41Je partage ça
14:42avec ma soeur aînée.
14:44Alors, on est là.
14:45Papa, il a 94.
14:46Maman, elle a presque 80 ans.
14:49Voilà, c'est nous.
14:50À ce moment-là,
14:50c'est votre vie de femme
14:51qui reprend le dessus
14:53sur la vie d'artiste.
14:53Bien sûr.
14:54Avec aucune crainte
14:55de vous dire,
14:56je pars,
14:57il y a le risque
14:58qu'on m'oublie.
14:59Ça, vous n'en avez jamais peur
15:00à aucun moment.
15:01Écoute, c'est les gens,
15:01ils oublient, ils oublient.
15:03On ne peut rien faire
15:03à cause de ça.
15:06C'est comme ça.
15:0811h30, 12h30,
15:10on refait la télé
15:11sur FTL.
15:12Les improbables
15:13des accruis verts.
15:15Bonjour, Eva.
15:15Bonjour, tout le monde.
15:16Bonjour, Eva.
15:16Bonne journée pour vous,
15:17carrément.
15:18Deux clients pour vous
15:19aujourd'hui.
15:20C'est fou,
15:20ces personnalités
15:21autour de moi.
15:22Tina Arena
15:23et Jean-Baptiste Boursier.
15:24On commence avec une
15:25bonne nouvelle
15:25pour Tina, je crois.
15:26Oui.
15:27Si vous avez besoin
15:27d'un guitariste, Tina,
15:29pour votre tournée,
15:30vous pourrez faire appel
15:30à Jean-Baptiste Boursier
15:31parce qu'il paraît
15:32que vous savez
15:32si bien jouer
15:33de la guitare.
15:34Oui, j'ai un niveau BAFA.
15:36Qu'est-ce que vous pourriez
15:37nous jouer ?
15:38C'est-à-dire ?
15:38Je peux vous jouer
15:39un truc au feu de camp
15:40de l'ordre de R.E.M.,
15:43Beatles.
15:44Pas mal.
15:44Un petit hôtel
15:45California, j'imagine.
15:46Oui, vraiment à la base.
15:48Mais Tina Arena,
15:48vous ne vous maîtrisez pas ?
15:50Je tremblerais un peu,
15:51je pense,
15:53à l'idée de la faire chanter.
15:54Mais ce n'est pas
15:55la seule chose
15:55que vous savez faire.
15:56Vous avez aussi mixé,
15:57apparemment.
15:58Ah, oui, oui, oui.
16:00Alors, il y a longtemps
16:00que je ne l'ai pas fait,
16:01mais oui, j'adore
16:01la musique électronique.
16:02C'est vous qui faites
16:02le DJ aux soirées de TF1 ?
16:04Il faudrait que je propose ça,
16:06ce serait pas mal.
16:07C'est des soirées, déjà.
16:08DJ Bourguet.
16:09Oui, oui, ils font des soirées.
16:10En revanche,
16:11le nom en termes de marketing
16:13n'est pas génial,
16:14DJ Bourguet.
16:14J'adore la musique,
16:15vous l'avez compris.
16:16Vous avez appris ça
16:17à quel moment ?
16:18Quand vous faisiez vos interviews ?
16:18Quand j'avais 17-18 ans.
16:19J'ai acheté deux platines
16:20avec les petits boulots
16:22que je faisais.
16:23Je commençais à aller
16:23acheter des vinyles,
16:24une table de mixage
16:25et puis, voilà,
16:26je commence à mixer.
16:26Eva, vous avez trouvé
16:27des chiffres complètement
16:28improbables
16:29concernant Tina Arena.
16:30Jean-Baptiste,
16:31vous avez beau faire
16:32de gros scores d'audience
16:33quand vous êtes
16:34aux 20 heures de TF1,
16:35mais désolé de vous dire
16:36que vous ne ferez jamais
16:37autant que Tina Arena
16:38qui a chanté devant
16:39plusieurs milliards
16:41de téléspectateurs.
16:42À quelle occasion,
16:43d'après vous,
16:43Jean-Baptiste ?
16:45C'est forcément
16:45une cérémonie internationale,
16:48des Jeux olympiques.
16:49Bravo !
16:50C'est ça ?
16:50Les Jeux olympiques
16:51de Sydney,
16:53d'été 2000.
16:54Et je peux vous dire
17:06qu'elle connaît encore
17:06les paroles par cœur.
17:08Ça met une grosse pression,
17:09ça, avant de monter
17:10sur scène.
17:11Oui, c'était
17:11une grosse pression.
17:13Celui-là en particulier.
17:14Parce que, en fait,
17:16le truc qui m'a rendu
17:17un peu stressée,
17:19c'était le fait
17:19que mon papa était
17:20dans l'audience,
17:22mon père.
17:23Il était dans le stade ?
17:24Il était dans le stade.
17:25Mon papa était tellement fier.
17:27Il avait les larmes aux yeux.
17:30Comment ça se montre ?
17:32Voilà.
17:33Oui, encore aujourd'hui,
17:34votre émotion.
17:35Ils avaient beau être
17:36des milliards,
17:36c'était votre papa
17:37qui comptait,
17:38parce que c'était aussi
17:39la fierté pour lui,
17:41la fierté pour vous
17:42de lui faire plaisir
17:42à ce point, j'imagine.
17:43Mais aussi la fierté
17:44de pouvoir
17:45représenter mon pays
17:49avec une telle audience
17:51comme ça,
17:52avec une occasion
17:55comme celui-là
17:57de les Jeux Olympiques.
17:58C'était très, très beau.
18:00Oui, j'ai un très beau souvenir
18:01de ça.
18:02Vous n'avez pas peur
18:02des audiences XXL,
18:04Tina Arena,
18:05vous avez fait le Live 8 aussi,
18:06avec là aussi
18:07une petite poignée
18:08de milliards
18:09de téléspectateurs.
18:11Vu que ça ne vous fait pas peur
18:12de chanter pour beaucoup de monde,
18:13pourquoi pas un jour
18:14Tina Arena
18:15à l'Eurovision ?
18:16Oh non,
18:18jamais.
18:19Non.
18:21Il n'y aurait pas été question
18:22en 2008 ?
18:24Oui,
18:24il y avait quelqu'un
18:25qui m'avait dit
18:26en fait,
18:26est-ce que ça veut dire
18:27de représenter la France ?
18:30Moi, je regarde,
18:31je dis,
18:31représenter la France ?
18:33Une Australienne ?
18:35Ben non.
18:35Ce n'est pas une bonne idée
18:39de tout.
18:40Et vous croyez
18:41que moi,
18:41je me mets dans la place
18:42des Français.
18:43Je ne suis pas française,
18:44je vais représenter la France.
18:46Mais non.
18:47Là, vous essayez
18:48de vous défiler,
18:48mais vous pourriez
18:49très bien représenter
18:49l'Australie,
18:50parce que l'Australie,
18:51même si elle n'est pas en Europe,
18:52fait partie du concours
18:52Eurovision.
18:53Oui,
18:53mais l'Eurovision,
18:55écoute,
18:56l'Eurovision,
18:57ce n'est pas mon truc.
18:58De tout,
18:59de tout.
19:00Mais pas du tout.
19:01Voilà,
19:02si France nous nous écoute,
19:02ce n'est pas la peine
19:03de l'appeler pour l'année prochaine,
19:04vous allez voir les réponses.
19:06Eva,
19:07vous allez maintenant
19:07nous révéler
19:08la grande passion
19:09de Jean-Baptiste Boursier.
19:11Les blind tests.
19:12Il paraît que vous adorez ça
19:14et que vous en faites souvent
19:14avec votre équipe
19:15de la matinale,
19:16c'est ça sur les CI ?
19:17J'aime beaucoup,
19:18beaucoup ça,
19:18j'avoue.
19:19J'aime beaucoup ça.
19:20Après,
19:20je ne suis pas mauvais
19:22sur une période
19:23jusqu'à,
19:24on va dire,
19:252000,
19:262005.
19:26Donc vous,
19:27c'est 80-90,
19:28quoi ?
19:28C'est pas mal,
19:29pas mal.
19:29La télé,
19:30est-ce que vous êtes fort
19:30en blind test
19:31de générique télé
19:32ou pas Jean-Baptiste Boursier ?
19:33Je ne sais pas.
19:34On va essayer ?
19:35En essayant.
19:36C'est parti,
19:37on commence avec une série
19:38américaine de votre adolescence.
19:40Ah,
19:40le prince de Bel Air.
19:41Ça va vite.
19:42Voilà,
19:42le second.
19:47Un jeu maintenant
19:52que regardez
19:53le petit Jean-Baptiste Boursier.
20:01Petit indice,
20:02l'animateur,
20:02à l'époque,
20:03c'était Philippe Rizzoli.
20:04Oui,
20:04bien sûr.
20:05On est sur
20:06le juste prix.
20:09Le juste prix,
20:10exactement.
20:11Et Philippe Rizzoli
20:11en mode
20:12jeté le micro.
20:14En mode
20:14bâton de ma lorette
20:15avec le micro.
20:16C'était quelque chose.
20:17J'adorais ce truc.
20:19Gislain,
20:19combien vaut le frigo ?
20:20200 balles
20:21et la voisine,
20:21201.
20:24Je disais à chaque fois,
20:26mais non.
20:27C'est terrible.
20:28On reprend ce blind test
20:29de télé
20:30avec une sitcom
20:31que vous regardiez
20:32en cachette,
20:32je crois.
20:32pas genre que vous ne trouvez pas
20:37Jean-Baptiste Boursier.
20:38Vous avez trouvé,
20:38naturellement.
20:39Oui,
20:39oui,
20:39je viens aller les abeilles.
20:41Série AB avec ?
20:43Malorinata.
20:44Ça vous revient tout de suite.
20:46Alors,
20:47c'était peut-être moins
20:48pour le scénario
20:48que pour le jeu d'actrice.
20:53Je n'y m'en dis.
20:55Dernier générique
20:56dans ce blind test,
20:56une émission que vous regardiez
20:57sur Antenne 2
20:58à l'âge de 6 ans
20:59en 1988.
21:08Mais ça...
21:10Là,
21:11vous ne savez pas
21:11comment vous me faites.
21:12On peut l'écouter.
21:16J'étais l'enfant
21:17le plus fan
21:17de Chantal Goya de France.
21:18Ma maman m'enregistrait
21:19toutes les émissions
21:20sur une cassette
21:21que je regardais,
21:21re-regardais.
21:23J'ai même été
21:23la voir en salle.
21:24en spectacle.
21:25Je me souviens
21:26que mes parents
21:26m'avaient acheté
21:27une petite rose
21:27pour que je l'y remette
21:28à la fin du spectacle.
21:29Ça doit vous arriver
21:30où les gens viennent vous voir
21:31pour vous remettre des cadeaux.
21:32Et donc,
21:33à la fin du spectacle,
21:33on descend
21:34de mon siège,
21:35etc.
21:36Et là,
21:36il y a tellement de monde,
21:37tellement de monde sur scène
21:38que je suis reparti
21:39avec ma rose.
21:40Et l'anecdote n'est pas terminée
21:41parce que 6 ans plus tard,
21:44j'ai un petit frère
21:44et nous l'amenons
21:45à son tour
21:46voir Chantal Goya
21:47en spectacle
21:47dans la région bordelaise.
21:48Mais là,
21:48cette fois-ci,
21:49pas de rose.
21:49En plein spectacle,
21:52mon frère
21:52qui avait 3 ans
21:53se lève.
21:53En plein spectacle,
21:54il est sur l'allée centrale,
21:56il descend.
21:57Non mais je le déteste.
21:58Il est allé
21:58au pied de la scène,
21:59je vous jure que c'est vrai.
22:00Et en plein spectacle,
22:01il a tendu les bras
22:02et Chantal Goya
22:04qui le prend dans les bras
22:05en plein spectacle
22:06et qui chante avec lui.
22:07Et c'est là
22:08qu'il a commencé
22:08un gros problème familial
22:10entre vous deux.
22:11Ça m'a brisé le cœur.
22:13Vous en avez parlé
22:13ensemble à un psy
22:14parce qu'il faut surmonter
22:15cette épreuve.
22:15Mais non,
22:16j'ai fait mieux que ça.
22:17Ça va être de la haine.
22:17J'en ai parlé à Chantal Goya.
22:19Ah oui,
22:19puisque j'ai eu la chance
22:20de l'interview.
22:21On ne savait pas
22:22qu'on allait rouvrir
22:23un dossier.
22:24Incroyable.
22:26Le monde magique,
22:26c'était aussi
22:27le titre et le générique
22:28d'une série d'émissions
22:29de Jérôme Commander
22:30sur Canal+,
22:30à Noël dernier.
22:32Jérôme Commander,
22:32vous connaissez bien.
22:33Il vous envoyait des SMS
22:35quand vous faisiez
22:35les affaires police-justice
22:37sur BFM.
22:37Oui, c'est un ami
22:38et c'est quelqu'un
22:39qui est deux fois plus drôle
22:41encore dans la vie
22:42qu'il ne l'est
22:43dans son travail.
22:43Il est archi talentueux.
22:45Il est généreux.
22:46Je suis très heureux pour lui
22:47parce qu'il a vraiment
22:48tout ce qu'il mérite.
22:49Son programme,
22:50le monde magique
22:50est d'ailleurs une allusion
22:51évidemment à Chantal Goya,
22:53à Cartonnet.
22:54Ses films marchent très très bien.
22:56Il est ultra sollicité.
22:57Le mérite,
22:58vraiment,
22:59c'est un garçon
22:59que j'adore.
23:01Voilà,
23:01un dossier familial
23:02que nous allons refermer,
23:03j'adore.
23:03Voilà.
23:04Eva,
23:04une dernière info,
23:05cette fois,
23:06elle concerne Tina.
23:07Il y a deux ans,
23:08vous avez participé
23:09à Mask Singer
23:10dans le costume
23:10de la plante carnivore
23:12que vous aviez surtout choisi
23:13parce que contrairement aux autres,
23:14vous pouviez voir et respirer
23:16correctement.
23:18Vous ne vouliez surtout pas
23:19vous retrouver
23:19dans un de ces costumes suffocants,
23:21c'est ça ?
23:21C'est ça.
23:22J'ai un petit truc
23:23avec la claustrophobie.
23:26Oui,
23:26oui.
23:27J'avais besoin
23:28de voir quelque chose
23:29et de pouvoir respirer.
23:31Et pour ça,
23:31la plante carnivore
23:32était cool.
23:32Oui, oui, oui.
23:33Parce que les autres costumes,
23:34ils nous racontent tous,
23:34ils ne voient rien,
23:35ils font 105 degrés,
23:36c'est un four à pain,
23:37ils vivent en enfer.
23:39Ce n'est pas possible.
23:40Vous avez fait Mask Singer
23:41en France,
23:42pourquoi pas la version australienne ?
23:44Parce que je ne sais pas.
23:48Parce qu'ils n'ont pas
23:49la plante carnivore.
23:51Ils m'ont demandé
23:52mais ça ne m'a pas intéressé.
23:54Pour Danse avec les Stars,
23:55c'est l'inverse.
23:56Vous avez fait Danse avec les Stars
23:57en Australie,
23:58mais pas la version française.
24:00Ils vous ont approché,
24:01j'imagine, pourtant.
24:02Oui,
24:03trois fois.
24:04Et ça a été trois fois,
24:05non,
24:05pourquoi ?
24:06Parce qu'une fois,
24:07ça m'a suffi.
24:08Qu'est-ce que vous avez vécu
24:09en Australie ?
24:10Écoute,
24:11quand quelque chose comme ça,
24:12ça déclenche la ménopause,
24:13c'est bon.
24:14Thank you very much.
24:16I've had enough.
24:17It's been great.
24:18Notez que ça ne risquait pas
24:19de se reproduire.
24:21Ça y est,
24:21c'était fait.
24:22Non, merci.
24:23Ça a été violent à ce point-là
24:24Danse avec les Stars en Australie.
24:26Yes.
24:27J'espère que vous avez gagné,
24:28au moins.
24:29Non,
24:29j'arrivais troisième.
24:31Là,
24:31j'étais dégoûtée.
24:33Oh, punaise.
24:35J'ai des bouffées de chaleur,
24:36là.
24:36Et voilà,
24:38j'arrivais troisième place.
24:40Ça,
24:40c'est pas bon.
24:41Non,
24:42écoute,
24:42c'est une belle expérience
24:44qui m'a suffi une fois.
24:48C'est une belle émission,
24:50c'est incroyable,
24:51c'est incroyablement difficile.
24:54Les gens,
24:54ils ne se rendent pas compte.
24:56Physiquement,
24:57mentalement,
24:58physiquement,
24:59j'ai passé mes premières deux semaines
25:00après les cours de danse,
25:02parce qu'on fait des cours,
25:03on prend des cours de danse
25:04tous les jours,
25:05entre cinq et six heures.
25:07Ouf.
25:08OK ?
25:08Physiquement,
25:09ton corps,
25:10il change.
25:11Dans un mois,
25:11tu vas peut-être quelques kilos,
25:13après,
25:14tout fait.
25:16Et j'étais dans mon baignoire
25:19tous les soirs
25:20avec des poignées
25:21de magnésium,
25:23de magnésium
25:25et d'Epsom salt,
25:26parce que je ne pouvais pas bouger.
25:28Vous étiez au bout du bout, là.
25:30J'étais au bout de ma vie.
25:31Au bout de ma vie.
25:32Donc,
25:33ce n'est pas la peine
25:33de l'appeler non plus.
25:34Non, non.
25:35Il n'y aura pas de danse
25:36avec les stars en France.
25:37Non.
25:38Merci beaucoup,
25:38Eva Krueger.
25:39Merci à vous.
25:40Merci beaucoup.
25:41Merci, Eva.
25:42Tina Arena,
25:43merci beaucoup
25:43d'être venue
25:44dans notre studio
25:45dont refait la télé.
25:47On vous retrouve
25:48sur la scène
25:48de la salle Playel
25:49le 24 octobre 2026
25:52pour fêter
25:52vos 50 ans de carrière.
25:54Et puis,
25:55un peu partout
25:55en France et en Belgique,
25:57Marseille,
25:57Liège,
25:58Lyon,
25:58Rennes,
25:59Rennes,
25:59Toulouse
25:59ou encore Bordeaux.
26:00Votre ville,
26:01Jean-Baptiste Boursier.
26:02Oui.
26:03La plus belle ville du monde.
26:04Merci beaucoup, Tina Arena.
26:06C'est moi.
26:06Merci beaucoup.
26:07Merci, Jean-Baptiste Boursier.
26:08Merci pour votre accueil.
26:09Merci beaucoup.
26:10Merci, Jean-Baptiste Boursier.
26:12Merci, Jean-Baptiste Boursier.

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