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  • 13/06/2025
Johnny Hallyday interprète avec puissance "Je n’suis pas un héros" sur la scène de Fréjus dans l’émission "Tous à la Une" diffusée sur TF1 le 6 septembre 1991. Une performance télévisée rare qui capte l’énergie brute du rockeur au sommet de sa forme. À ne pas manquer pour les fans de la première heure comme pour les passionnés de live vintage !

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Musique
Transcription
00:00A chanter, en 1991, 30 ans après, il fait une tournée triomphale.
00:04Il reste l'idole des jeunes.
00:06Bien sûr, Patrick Bruel a marqué cet été, vous le retrouverez dans d'autres émissions.
00:10Mais Johnny, quand même, quel tempérament, quelle éloquence, quelle façon de se tenir sur scène.
00:17Quand je suis allé le voir à Fréjus, quand je l'ai vu monter sur scène,
00:21eh bien, j'avais 15 ans, je retrouvais les années 60, il n'a pas changé.
00:25C'est un homme de spectacle.
00:27Je lui dis bravo, merci aussi de nous avoir reçus.
00:30Nous y sommes allés avec les moyens du bord.
00:32Ce n'est pas un son de plateau, vous allez voir.
00:34Mais je suis sûr que vous aurez plaisir à participer à l'ambiance que nous avons connue à Fréjus.
00:39C'est à toi, Johnny.
00:41Alors, ça fait 30 ans que tu chantes, Johnny.
00:43Ça fait 30 ans que tu es l'idole des Français de plusieurs générations.
00:46S'il fallait tirer la morale de ces 30 années de succès, et notamment de la tournée en 1991, tu dirais quoi ?
00:53Ce n'est pas facile à analyser comme ça dans les médias.
00:58Je veux dire, c'est peut-être justement parce que ça fait 30 ans que je chante.
01:02Nous essayons toujours de donner un spectacle différent, nouveau.
01:08Je pense que j'aime mon métier.
01:10C'est une des raisons pour lesquelles je fais de la scène.
01:13Je pense que le public le sent.
01:15Je n'aime pas les spectacles médiocres.
01:18C'est vrai que je gagne beaucoup d'argent dans le sens où je suis très bien payé pour faire le spectacle que je fais.
01:22Mais j'en dépense énormément dans la production de mes spectacles.
01:25Et je crois que c'est important pour le public de voir sur scène quelqu'un qu'il aime bien avec une super production.
01:32Il me semblerait justement que tu ne sois heureux qu'en scène.
01:35Là, nous sommes à Fréjus, tout le public t'attend, il est presque 22 heures, tout le public est déjà en délire.
01:40Et là, tu vas avoir un grand moment de bonheur.
01:43C'est vrai.
01:44Les deux heures ou les deux heures et demie que je passe sur scène, c'est toujours un moment d'extase.
01:48Un moment formidable.
01:50Pour plusieurs raisons.
01:51D'abord parce que j'aime mon vrai métier, c'est la scène.
01:54Et puis parce qu'il y a un public extraordinaire.
01:56Et que le public, ce qu'on donne au public, ils nous le rendent eux aussi par leur vibration.
02:02Qui t'a marqué pour cet été 1991 ? Quelle est la personnalité qui t'a marqué ?
02:26Sans hésiter, Florence Harteau.
02:32Par l'exploit ?
02:33Par l'exploit qu'elle a fait.
02:35Je trouve que c'est formidable qu'une femme ait réussi à faire ce que beaucoup d'hommes ne sont pas arrivés à faire.
02:40Bon, avec tout le travail que tu fais, avec toute la tournée, comment tu as pu profiter de la maison de Saint-Tropez ?
02:44D'abord, pourquoi tu as choisi Saint-Tropez ?
02:47Parce que c'est un rêve de jeunesse que j'ai.
02:49La première fois que je suis venu à Saint-Tropez, c'était en 1961.
02:52C'était Sacha Distel qui m'avait amené la première fois.
02:55Et je suis tombé immédiatement amoureux de Saint-Tropez.
02:58Et puis mon rêve, ça a toujours été d'avoir une maison à Saint-Tropez.
03:01Et puis bon, les maisons à Saint-Tropez, ça coûte cher, je n'avais pas les moyens.
03:04Et je venais tellement à Saint-Tropez que même les tropéziens m'appelaient le tropéziens sans maison.
03:12Et puis un jour, je me suis jeté à l'eau et puis j'ai décidé de me construire une maison.
03:18Et de... c'est pour mes enfants, c'est pour moi, c'est pour l'avenir, c'est pour...
03:23Moi, je voudrais finir ma vie ici, la scène et la vie.
03:27C'est-à-dire que chaque fois que je ne me suis pas sur scène ou en tournée ou en studio de disque, je reviens à Saint-Tropez.
03:31Johnny et la moto, ça va être bien ensemble. On entend quelques Harley-Davidson.
03:36On en voit également une image en ce moment.
03:38Alors, à quoi remontre la chaîne, la première moto ?
03:41Ma première moto, c'était en 1962, à mes 18 ans.
03:49Et ma première moto, c'était une Harley.
03:51Alors là, Harley, ça représente quoi ?
03:53L'Harley, c'est une légende.
03:55L'Harley, c'est une légende.
03:56Ça remplace ce qui veut. Pour moi, ça remplace les chevaux.
04:01Les cobayes à chevaux, aujourd'hui, ont des Harley.
04:06C'est-à-dire, c'est l'aventure, c'est les grands espaces.
04:08C'est la légende, c'est un peu la...
04:13Je ne dirais pas la fureur de vivre, mais c'est un peu la liberté.
04:19C'est le rêve aussi.
04:20En 1992, Denis, c'est une rumeur ou un projet vraiment bien établi ?
04:25Un spectacle sur une scène parisienne ?
04:26Oui, à Bercy, en septembre, en 1992.
04:31Et là, on travaille énormément sur ce spectacle pour produire totalement un nouveau show,
04:38un nouveau concert avec des tas d'effets spéciaux, des tas de choses.
04:42C'est beaucoup de boulot, mais c'est passionnant.
04:44En tout cas, j'ai une équipe avec moi d'en faire.
04:46On n'est pas encore là.
04:47Dans quelques secondes, Johnny, sur scène.
04:49Vous allez avoir des extraits de ce show, ici, à Fréjus, ici, la Rue des Stars, à vous, Paris.
04:57Sous-titrage Société Radio-Canada
05:27C'est parti.
05:57Johnny, dans Toutes à la Une.

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