L’ancien député européen, Karim Zeribi, parle du collégien qui a tué une surveillante : «On se rend compte que beaucoup d’adolescents sont capables de passer à l’acte».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00On se rend compte, et je ne dis pas ça pour créer une forme de peur ou de psychose,
00:06que beaucoup d'adolescents sont capables de passer à l'acte, au final.
00:12Parce qu'énormément d'adolescents sont dans des formes de dérèglement émotionnel,
00:16qu'on entend de plus en plus qu'il n'y a pas de réaction face au meurtre,
00:21qu'il n'y a pas de regret, que la vie humaine n'a pas de valeur.
00:25On l'entend de plus en plus.
00:27Et c'est vrai qu'il y a quand même des gens qui ont travaillé sur le phénomène des réseaux sociaux.
00:32Moi, je ne vais pas tout mettre sur les réseaux sociaux et sur les jeux vidéo violents et autres.
00:36Il y a une forme de déconnexion avec le réel.
00:38Et il y a des gamins très tôt, trop tôt, trop tôt, sont devant les écrans avec des jeux violents et autres.
00:45Et il y a une forme de, je dirais, de psychologie particulière qu'on n'arrive plus à appréhender.
00:50Et il peut y avoir un passage à l'acte chez tous les gamins aujourd'hui.
00:53À un moment donné, il y a un dérèglement émotionnel.
00:56Il prend un couteau, là c'est un couteau de cuisine qu'il a pris sous la main.
01:00Donc il voit les gendarmes, il ose le sortir et planter la surveillante.
01:03Il voit les gendarmes.