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00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:0516h12 sur Europe 1, merci d'être avec nous, on est en direct et c'est vrai que c'est incroyable ce qui s'est passé en Haute-Marne.
00:12Gauthier Leray, on va rappeler les faits, un élève a agressé au coteau une surveillante lors d'un contrôle de gendarme devant l'établissement.
00:16Absolument, cette surveillante faisait...
00:19Elle l'a tuée même.
00:20Oui, elle l'a tuée.
00:21Elle est morte des suites des coups de coteau qu'il lui a infligés.
00:25Vous savez que parce qu'on a eu un cas il n'y a pas longtemps du côté de Nantes où une jeune élève a été tuée de 57 coups de couteau.
00:32Et donc, il y a des établissements scolaires qui ont mis en place des fouilles de sacs à l'entrée.
00:38Et donc là, on est en début de journée, les cours vont commencer.
00:41Cette surveillante fouille les sacs des élèves.
00:44Il y en a un qui sort un couteau et qui l'a tué.
00:46Voilà, et vous aviez tout à l'heure raison, Cyril, de vous en dire.
00:50Justement, Gauthier, parce qu'il y a Emmanuel Macron forcément qui a pu tenir.
00:53Alors qu'elle veillait sur nos enfants, à nos gens, une assistante d'éducation a perdu la vie, victime d'un déferlement de violences insensées.
01:00Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l'ensemble de la communauté éducative.
01:04La nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer les crimes.
01:07Moi, si j'étais Emmanuel Macron, je ne twitterais plus.
01:10Je me tairais.
01:11Je me ferais discret.
01:11Moi aussi.
01:12Surtout, après le brainwashing.
01:14Exactement, oui.
01:15Surtout après avoir dit ce week-end.
01:16Il a quand même un culot.
01:18Non mais c'est incroyable quand même.
01:19C'est fou.
01:20Il parle de violences inouïes.
01:21Oui, c'est le même homme qui, dans Le Parisien, disait qu'au lieu de parler d'écologie,
01:26certains préféraient brainwasher, faire donc du lavage de cerveau sur les faits divers.
01:30Je me demande si elle a un jeune enfant, un très jeune enfant, cette femme qui vient de perdre la vie,
01:34qui était surveillante, qui avait une trentaine d'années.
01:36Je me demande s'il pourra aller voir son fils, lui dire dans les yeux,
01:39ta mère est morte d'un fait divers.
01:42Parce que le couteau auprès des jeunes, le couteau à l'école,
01:45avec la multiplication des événements, je viens de rappeler Nantes,
01:47ce n'est plus un fait divers, c'est un fait de société.
01:49Alors on a le profil du jeune homme.
01:51Oui, c'est Elisabeth Borne qui l'a donné, ministre de l'éducation nationale.
01:5414 ans.
01:56Quentin, 14 ans.
01:57Quentin, 14 ans.
01:58Il avait été deux fois expulsé de son établissement.
02:02Il ne présentait plus de comportement qui posait problème depuis novembre dernier, jusqu'à ce matin.
02:07Et je rappelle là aussi les propos d'Elisabeth Borne qui ont quelques heures.
02:11Elle disait, il y a eu le rapport sur les frères musulmans,
02:15il y a eu la mort d'Elias qui est tuée à coup de machette en plein Paris.
02:18Il ne faut pas légiférer à chaud.
02:20Et il y a la maman d'Elias qui lui a répondu ce matin en disant,
02:23de qui se moque-t-on ?
02:24On attend quoi ? Mon fils est mort.
02:26D'une grande dignité, la mère d'Elias.
02:28Et donc là, on a une ministre de l'éducation nationale qui se déplace.
02:30Il y a 48 heures, il nous disait qu'il ne fallait rien faire à chaud.
02:33Je voulais me dire, Gauthier, que les contrôles aléatoires des sacs,
02:37suite à l'annonce du Premier ministre, sont mis en place.
02:40J'ai commencé par là.
02:40Il y a eu, au fin avril, au lendemain, l'attaque mortelle de Nantes que tu as donnée,
02:45958 contrôles aléatoires.
02:47Et ce qui est fou, c'est qu'on a trouvé beaucoup d'armes blanches.
02:49C'est qu'il a permis de saisir 94 armes blanches.
02:52Donc là, le phénomène de société, il y a le nombre d'armes blanches
02:56dans les sacs ados, les cartables de nos ados.
02:59C'est le dessin de Plantu aujourd'hui qui met deux petits garçons.
03:01L'un a une règle dans son sac, l'autre a un couteau.
03:05J'adore Plantu, c'est exceptionnel, mais c'est vrai que c'est fou.
03:08Mais je vais vous dire, moi, ce pays commence vraiment à faire peur à tout le monde.
03:15Plus personne ne veut venir en France.
03:17Je vous le dis, plus personne ne veut venir en France.
03:19J'aimerais bien qu'on fasse le ratio entrée-sortie.
03:22Ceux qui veulent entrer, ceux qui veulent sortir.
03:24Parce que ça va commencer à s'équilibrer.
03:26Non mais je vous le dis, c'est un truc de fou.
03:28Surtout que les talents partent.
03:29Bien sûr.
03:29Et ce n'est souvent des talents qui arrivent.
03:31Oui, à part les investisseurs étrangers.
03:33Depuis la sixième année consécutive, la France, c'est le pays où on investit le plus avec les investisseurs étrangers.
03:37Et le sommet de chose France.
03:38Mais ce n'est pas pour y vivre.
03:39Ils investissent, c'est normal.
03:40Oui, ils mettent l'oseille, ils se barrent.
03:41Ça reste attractif financièrement, mais pas pour la vie.
03:42Ça reste attractif financièrement.
03:43Les mecs, ils ne vivent pas ici.
03:44Ils mettent l'oseille ici, puis ils se cassent.
03:46Vous rendez compte ?
03:46C'est pourquoi ils font ça.
03:48Je vais t'expliquer pourquoi ils font ça.
03:49Et là, tu vas voir que c'est énorme ce que tu as dit.
03:50Et ça montre bien encore la politique d'Emmanuel Macron qui est catastrophique.
03:54Ils font quoi les mecs ?
03:55Ils investissent ici, mais ils ne payent pas d'impôts ici.
03:57Ils payent leurs impôts à l'étranger puisqu'ils ont des boîtes à Dubaï,
04:00ils ont des boîtes en Irlande, ils ont des boîtes un peu partout.
04:03Et ils ne payent pas leurs impôts ici.
04:03Ils investissent ici.
04:04Mais comme leur siège et leurs principales activités sont ailleurs,
04:08ils ne payent pas leurs impôts ici.
04:09Donc ça, une fois de plus, ça met encore en exergue la politique d'Emmanuel Macron
04:13qui est un échec sur toutes les lignes.
04:15Donc voilà, c'est encore une fois.
04:18Même sur ça, on est en échec.
04:19C'est catastrophique.
04:20Mais là, ce qui se passe encore,
04:22dans une école, quand Emmanuel Macron, après ce qu'il a dit,
04:25tweet, mais franchement...
04:26Mais Cyril, ça lui serait reproché son silence.
04:29Mais pas du tout.
04:29Alors, vous voulez que je vous dise ?
04:30Moi, je pense que ça lui serait moins reproché.
04:32Franchement, mais il aurait dû mettre un tweet.
04:33Bah oui, bah je...
04:34Ça dépend s'il tweetait pour dire qu'il avait eu tort,
04:36de dire ce qu'il a dit il y a 48 heures.
04:39Il a qu'à reconnaître qu'il a eu tort,
04:40de dire qu'on fait du lavage de cerveau sur les faits divers.
04:43On fait cette émission depuis un an.
04:44Combien de Français on a enterré ?
04:45Combien de jeunes Français on a enterré ?
04:48On a parlé de Philippines au début de l'année,
04:50du gendarme Comines qui s'est fait faucher,
04:52du jeune Elias dont la mère prend la parole,
04:55de Benoît Dax qui est tué pour une histoire de casquette.
04:58La situation est grave dans notre pays.
04:59C'est un sujet aussi dans le monde occidental.
05:01Au même jour, en Autriche, il y a une fusillade dans un lycée
05:04avec une dizaine de morts.
05:05Donc la jeunesse dans le monde occidental ne va pas bien.
05:08Et dans notre pays, il y a un vrai sujet.
05:10Au-delà de ça, ce n'est pas ce qu'on dit.
05:16Ce qu'on dit, mon Olivier, c'est que rien ne va dans le pays.
05:19C'est-à-dire qu'il y a d'autres pays où il y a pas mal de choses qui vont.
05:22Là, tout va mal.
05:25C'est-à-dire qu'on a eu, ça fait 8 ans que le président est là,
05:29on n'a jamais été dans une seule situation où rien ne va.
05:31Il n'y a rien qui... Il coche aucune case.
05:34C'est fou quand même.
05:35Mais rassurez-vous.
05:36Arrêtez, qu'on s'en fout de réussir les JO.
05:37Tout le monde réussit les JO.
05:39Vous avez déjà vu une ville qui ratait les JO, vous ?
05:41Non, mais n'importe quoi.
05:42Vous avez déjà vu, on a dit que les JO étaient ratés.
05:44Mais les mecs, arrêtez de dire des conneries.
05:44Tu mets tous les flics de France au même endroit ?
05:45Moi aussi, j'ai réussi mon tournoi d'échette la semaine dernière.
05:48J'ai essayé.
05:48J'avais un tournoi de fléchette la semaine dernière.
05:50J'ai réussi.
05:51Mes amis, arrêtez.
05:52J'ai essayé.
05:52Vous voulez que je vous dise ?
05:53Même sous Macron, les mecs.
05:54Mais arrêtez, sous Macron, c'est catastrophique.
05:56Mais rassurez-vous.
05:57Même Johnny Hallyday, c'est barré.
05:58Johnny Hallyday, on a perdu Johnny Hallyday.
05:59On a perdu Charles Aznavour.
06:00On a perdu Alain Delon.
06:01On a perdu Jean-Paul Belmondo.
06:03On a perdu...
06:03Non, mais les mecs, sans rigoler.
06:04On a perdu Philippe Noiré, je crois.
06:06Toute avant.
06:07Avant, voilà.
06:07Mais bon, voilà.
06:08Mais rassurez-vous.
06:09Le président de la République prendra ce soir la parole sur les océans.
06:11Il faut vite qu'il arrête.
06:11Parce que sinon, je ne veux pas qu'on en perd d'autres.
06:14Voilà, des légendes.
06:15Non, mais je vous le dis.
06:15Donc vous, vous pensez que dans deux ans, quand Macron ne sera plus là,
06:17puisqu'il ne sera plus là, vous en serez enfin débarrassé.
06:20Il n'y aura plus de faits divers.
06:21Il n'y aura plus d'ensauvage dans la société.
06:23Il n'y aura plus des enfants panne-panne-garder.
06:24Mais Gérardine Maillet, vous voyez bien qu'il y a un laxisme terrible.
06:26Vous voyez bien qu'il ne fout rien.
06:27Mais alors, Botaillot, il fait quoi ?
06:29Darmanin, il fait quoi ?
06:30Mais arrêtez de dire des conneries, vous voyez bien.
06:31Ou alors, qu'il dénitionne ou qu'il fasse quelque chose.
06:33Mais vous dites des bêtises, Gérardine, vous dites d'énormes bêtises.
06:35Vous voyez bien que dans la situation politique dans laquelle on est,
06:39ils ont une marge de manœuvre très infime.
06:41Il ne fallait pas qu'Emmanuel Macron fasse la dissolution
06:45et qu'il ait le courage de dire
06:47« Je vais porter jusqu'à la fin le ballon entre les poteaux, comme on dit au rugby. »
06:51Mais le truc, c'est qu'il s'est barré au milieu.
06:53Parce qu'en vérité, c'était une façon de se barrer.
06:54C'est dit « Bon, les mecs, moi je me bats, allez terminer, allez vivre. »
06:57Mais c'est quoi ça ?
06:58On va perdre encore deux ans.
07:00C'est indéfendable.
07:01Il ne va rien se passer pendant deux ans ou à la marge.
07:03Donc imagine dans quel état tu vas reprendre le pays.
07:05C'est comme dans une entreprise,
07:06il va vous expliquer, Gauthier.
07:08Tu reprends une entreprise où il y a un mec avant
07:10qui t'a mis à moins 10 millions d'euros par an
07:15alors que tu en faisais plus 10 avant.
07:17Il dit tout ça.
07:19Et ensuite, en 2027,
07:20ça dépend évidemment du scrutin,
07:24mais il n'y a pas de fatalité.
07:26Alors évidemment, personne ne va arriver avec une gomme ou une baguette magique
07:29pour effacer tous les crimes commis dans ce pays.
07:32Et l'ensauvagement global.
07:33Mais vous voyez bien que c'est une catastrophe depuis 8 ans,
07:37que ça s'est accéléré.
07:38Même François Hollande était mieux.
07:40Mais je vous dis, ça me coûte de dire ça.
07:42Mais ça me coûte de dire ça.
07:43Même François Hollande n'avait pas fait...
07:44Je crois que c'est le pire.
07:46Mais regardez ce qui se passe aux Etats-Unis aujourd'hui.
07:48L'ensauvagement partout, la folie partout.
07:50Trump et Mez qui peuvent plus piffrer.
07:52Vous voyez bien que tout est très compliqué aujourd'hui.
07:53Quel rapport entre Trump et Mez ?
07:55Je vous dis juste qu'il faut arrêter de penser que tout va changer
07:57parce que Macron va disparaître.
07:58Vous dites des énormes bêtises.
07:59Vous voyez bien que le pays, mine de rien,
08:01on sent une volonté dans les autres pays.
08:04On sent une volonté.
08:05Je suis désolé.
08:06En Argentine, le pays, l'Italie va très bien.
08:10Il est à l'arrêt depuis la dissolution.
08:11Exactement.
08:11Non mais l'Argentine va très bien.
08:13L'Italie va très bien.
08:14Donc arrêtez de dire des conneries.
08:15Arrêtez de dire des bêtises.
08:16Mais l'Italie, elle passe la lune du pain.
08:18L'Italie ne va pas si bien que ça.
08:19Il n'y a pas de problème en Italie.
08:20Parce qu'un jour, on ne lui a pas servi de mozzarella.
08:23Je pense qu'Emmanuel Marie, l'Italien,
08:25je peux vous dire que j'y vais tous les week-ends.
08:26Marie, l'Italien, je ne l'ai jamais vu en Italie.
08:28Arrêtez de faire des conneries.
08:28Merci, il est binational.
08:29Moi aussi, je suis Tunisien.
08:30Je vous dis qu'en Italie, tout n'est pas si simple.
08:32Arrêtez un peu, vous avez mangé deux pizzas.
08:33Vous prenez pour des Italiens.
08:34Moi aussi, j'ai acheté deux fois des babouches.
08:35Mais il n'y a pas le fantasme de connaître tout.
08:37Emmanuel Macron et l'Italie, ce n'est pas simple.
08:38Je pense qu'Emmanuel Macron, Emmanuel Macron,
08:40Emmanuel Macron, je pense qu'il est hors sol,
08:45mais il sait de toute manière que c'est dans les deux ans
08:47qu'il ne pourra rien faire.
08:48Et je pense qu'il essaie de contenir la colère dans le pays.
08:50J'avais un des invités ce week-end
08:52qui nous expliquait que de toute manière,
08:53si ça s'enflammait en France,
08:54les forces de sécurité n'étaient pas assez nombreuses.
08:57C'était un des responsables syndicales de la police.
09:00Ils disaient qu'on ne serait pas assez nombreux
09:01de toute manière pour contenir la colère.
09:03Et on a le sentiment...
09:03Mais on l'a vu lors de la finale de l'Avée des Champions.
09:05Ils n'ont pas pu reculer.
09:06Ils étaient 5400...
09:07Ah bah oui, c'était horrible.
09:08Parce que quand tu te fais calarder par du mortier d'artifice,
09:10moi je l'ai vu en bas de chez moi,
09:11ils étaient 60 en face,
09:12il y avait trois voitures de police,
09:14ils sont partis.
09:15Les policiers d'Allianz qui étaient là ici,
09:17ils te disent qu'ils ne peuvent rien faire.
09:18Ils n'ont pas le droit d'agir.
09:19Ils n'ont pas le droit de se défendre.
09:21Et ils ne sont pas assez nombreux en France
09:23pour pouvoir contenir une révolte massive.
09:25Et on a le sentiment que tout le monde
09:26essaie de mettre la main pour éviter
09:28que les gilets jaunes,
09:29ils y sont.
09:30Bah oui, c'est ça.
09:30Bravo d'artigole !
09:32Mais c'est vrai.
09:33Bravo d'artigole !
09:34Ils n'avaient pas les...
09:35Ils n'avaient pas enlevé tout leur droit d'agir.
09:37Parce que taper sur la France populaire,
09:38ça, il n'y a pas de problème.
09:39Ça, tu n'as pas de risque des meutes
09:41après telle ou telle connexion.
09:43Bien sûr qu'il y a eu des mains arrachées
09:45et des éborgnées.
09:47Je suis complètement d'accord avec vous.
09:48Et avec Olivier d'artigole.
09:49Pascal, je reviens dans le match.
09:51Emmanuel Macron, aujourd'hui,
09:52Emmanuel Macron, aujourd'hui,
09:54ne peut rien faire.
09:55Parce que la dissolution a fait que.
09:57Mais quand il pouvait,
09:58il n'a rien fait non plus.
09:59Quand il pouvait agir,
10:00il n'a rien fait.
10:01Et donc maintenant,
10:02on compte les morts.
10:03On compte les morts.
10:04Là, franchement,
10:05ta formule a l'élimine.
10:06Pas du tout.
10:07Il a raison.
10:07Il n'a rien fait, maintenant.
10:08On compte les morts.
10:09Il a raison.
10:09Il a raison.
10:10Bah si.
10:10Il a raison.
10:11Je vais demander aux auditeurs,
10:12s'il vous plaît.
10:12Ce qui est immonde,
10:15c'est de parler de brainwashing
10:16et de faits divers.
10:16Ça, c'est immonde.
10:17Mais je n'ai pas dit hier.
10:17Quand il y a des morts
10:19et des visages
10:20qui s'accumulent.
10:22Bienvenue Pascal.
10:2401, 80, 20, 39, 21.
10:26J'aimerais avoir des auditeurs.
10:27Et j'aimerais que les auditeurs
10:28réagissent.
10:28Non mais sans blague
10:29à ce que dit Géraldine Maillet.
10:30Parce que ça me rend dingue.
10:31Et je pense que ça doit rendre dingue
10:32les auditeurs d'Europe 1
10:33d'entendre des choses comme ça.
10:34Inverser les valeurs de cette dernière.
10:35Non mais c'est incroyable.
10:36Et ce que disait Gauthier Lebré,
10:37je suis d'accord avec vous
10:38à 1000% Gauthier.
10:3901, 80, 20, 39, 21.
10:41Vous nous appelez sur Europe 1
10:42parce qu'il y a beaucoup de gens
10:42qui veulent réagir là-dessus.
10:44Moi, je vais vous dire.
10:45Moi, je suis...
10:46Non mais je vous jure.
10:47Je me dis
10:48que tous les jours,
10:49tous les jours,
10:49et moi le voir tweeter derrière,
10:51mais j'ai envie de lui dire
10:52mais tais-toi.
10:53Tais-toi.
10:54Tais-toi.
10:55Arrête de tweeter.
10:56Arrête de tweeter.
10:57Discrétion.
10:57Tais-toi.
10:58Voilà, mais tais-toi.
10:59Tais-toi.
10:59C'est la seule chose
11:00qu'on a envie de lui dire.
11:01Tais-toi.
11:02Voilà, je lui ai envoyé le film, là.
11:04Voilà, c'est insupportable.
11:0501, 80, 20, 39, 21.
11:07A tout de suite sur Europe 1.
11:09C'est animé aujourd'hui.
11:10A tout de suite.
11:10Europe 1, 16h, 18h.
11:13On marche sur la tête.
11:14Cyril Hanouna.
11:15Beaucoup d'auditeurs
11:16qui veulent réagir
11:17sur Europe 1,
11:1801, 80, 20, 39, 21
11:19après ce nouveau drame.
11:22Et c'est vrai que nous,
11:23on s'est arrêté avec Gauthier,
11:25notamment,
11:25sur le tweet d'Emmanuel Macron
11:27qui, pour moi,
11:28doit se faire tout petit.
11:29Il ne doit même pas tweeter
11:30après la sortie
11:31qu'il a fait ce week-end.
11:32Franchement,
11:33voilà,
11:34qu'il se taise.
11:36Je pense que c'est
11:37ce que lui demandent
11:37nos auditeurs également.
11:38Léo est avec nous.
11:40Léo de...
11:41C'est Léo ?
11:42C'est Léa.
11:42C'est Léa.
11:43Léa.
11:43Léa de Vichy.
11:45Merci d'être avec nous, Léa.
11:46Oui, bonjour.
11:47Bonjour, Léa.
11:48Merci d'être avec nous.
11:4826 ans, Léa.
11:49Merci d'être avec nous
11:50sur Europe 1, Léa.
11:52Merci à vous
11:52de m'avoir appelée, du coup.
11:54C'est important.
11:56Vous voulez réagir,
11:56parce que c'est vrai
11:57qu'on a entendu
11:58beaucoup de choses
11:58et c'est vrai
11:59qu'on ne va pas
12:01se raconter d'histoire.
12:02Bien sûr,
12:03ce n'est pas la folie
12:03dans tous les autres pays,
12:04mais nous, rien ne va
12:05et on en a marre
12:07des tweets,
12:07on en a marre
12:08des réactions derrière.
12:09On espère que tout le monde
12:10va se mobiliser
12:11parce que personne ne se mobilise
12:12puisqu'il y a des drames
12:13tous les jours.
12:13Je vous le dis,
12:14depuis qu'on fait cette émission,
12:15on a eu un drame
12:16pratiquement toutes les semaines.
12:17Voilà.
12:18C'est ça.
12:18Et puis, en fait,
12:19j'ai l'impression d'être...
12:20Tu sais, comme le film,
12:20Un jour sans fin,
12:21tu crois que c'est ça ?
12:22En fait, tu te réveilles,
12:23tu as toujours
12:24une mauvaise actualité,
12:24c'est toujours la même chose.
12:25Après, c'est toujours,
12:26il y a des tweets,
12:27on va visiter l'établissement,
12:28il y a une marche blanche,
12:29on va dire,
12:29on va changer les lois.
12:31Et en fait,
12:31tu répètes ça
12:32au moins dix fois dans l'année,
12:33c'est la France en ce moment.
12:34Alors, j'ai une personne
12:35qui dit Géraldine et Torseul.
12:38On est devenu en huit ans
12:39un pays du tiers monde,
12:39il n'y a pas de fermeté
12:40dans le pays.
12:41Quand tu n'es pas condamné,
12:42quand tu t'attaques,
12:43tu n'es pas condamné,
12:43quand tu t'attaques aux policiers
12:45qui sont les représentants
12:46de l'ordre de l'État,
12:47c'est que le pays est malade.
12:48Il n'y a pas de sanctions
12:49dans ce pays,
12:49il n'y a pas d'argent
12:50dans l'époque des Français.
12:50Ça, ce n'est pas Macron,
12:51c'est la justice.
12:51On sanctionne ceux qui travaillent,
12:52c'est Macron, le chef.
12:53Vous savez, moi, c'est un chef.
12:54Moi, si les missions
12:55ne marchaient pas ici,
12:56le responsable, c'est moi,
12:57ce n'est pas vous,
12:57ce n'est pas les ministres,
12:58c'est le président.
12:59Voilà, je vous le dis.
12:59Donc, c'est moi.
13:00Il y a une indépendance
13:01de la justice quand même
13:02dans une démocratie.
13:03S'il vous plaît,
13:04moi, j'en prends
13:04toutes les responsabilités.
13:05Quand tu es président
13:05et que tu as dit
13:07je vais faire ci,
13:08je vais faire ça,
13:08je vais faire ça,
13:09à un moment, tu te tais
13:10et tu dis, les mecs,
13:11je suis une chèvre, voilà.
13:13Mélanie se heurte
13:13à sa justice aussi en Italie
13:15parce que la justice,
13:15on ne lui donne pas raison.
13:16Non, mais s'il vous plaît,
13:18Géraldine Maillet,
13:18vous insupportez tous nos auditeurs,
13:21sachez-le.
13:21Ah bon.
13:22Je vous le dis,
13:22j'ai plein de gens qui m'écrivent
13:24et qui sont d'accord avec moi.
13:24Mais bien sûr,
13:25vos amis...
13:26Non, des auditeurs.
13:27Non, non, il n'y a pas d'auditeurs
13:28qui vous écrivent.
13:29Géraldine Maillet,
13:30arrêtez un peu,
13:31c'est des gens du Racine.
13:31C'est des gens du Racine
13:33que vous avez croisés deux fois.
13:34Ah, je suis pas membre Racine.
13:34Non, mais si, si, voilà.
13:35Ou bien des gens du Café de Flore
13:36qui sont s'en bas les couilles.
13:37Merci, Gauthier.
13:38Par rapport.
13:39Évidemment qu'il y a un problème
13:40avec la justice.
13:41Évidemment qu'il y a un problème
13:42avec la justice.
13:42Mais quand on a Gérald Darmanin...
13:44Faites comme Emmanuel Macron,
13:46faites-vous toute petite, merci.
13:47Qui propose de mettre
13:48des peines minimales ?
13:49Ça n'a pas été proposé avant.
13:51Donc là, à la rentrée,
13:52il va proposer
13:52qu'on instaure des peines minimales.
13:54C'est encore plus dur
13:54que la peine planchée
13:55parce que c'est dès
13:56le premier acte de délinquance
13:57et on n'attend pas la récidive.
13:59On peut faire des choses.
14:00Dans ton discours,
14:01il y a une forme de résignation.
14:02Non.
14:02On peut rien faire.
14:03On peut faire des choses, bien sûr.
14:05Emmanuel Macron
14:05disait que les corps intermédiaires
14:07sont de gauche
14:08et je vous dis que c'est très compliqué
14:09de changer les choses
14:10dans notre pays.
14:10Et Mélanie sort exactement
14:12la même chose.
14:12Mais Mélanie,
14:12elle a foncé sur plein de choses
14:13à part ça.
14:14Excuse-moi,
14:14on ne peut pas comparer
14:15le bilan de Mélanie
14:16qui a fait beaucoup plus
14:18pour l'Italie
14:18qu'Emmanuel Macron
14:19en 8 ans.
14:20Excuse-moi.
14:20Ne sortez pas Mélanie.
14:23Ne sortez pas Mélanie.
14:23Vous allez être ridicule.
14:24Vous allez être ridicule.
14:25Vous allez être ridicule.
14:26Léa,
14:27qu'est-ce que vous pensez
14:27de Géraldine Maillet ?
14:28Est-ce que je fais du mal au pays ?
14:30Non, mais franchement,
14:31c'est vrai.
14:32C'est vous.
14:32C'est divers.
14:33Moi, je ne suis pour rien,
14:34malheureusement.
14:34Oui, j'irais...
14:35Léa,
14:35le Président s'en fout beaucoup
14:39sur l'image de la France
14:40et que Macron,
14:41la chaque fois qu'il prend la parole,
14:42c'est toujours un peu
14:42une catastrophe.
14:43Ce soir,
14:44il a parlé sur les océans.
14:45C'est vraiment le moment.
14:47Lui,
14:47il est toujours à contre-courant.
14:48Mais qu'est-ce que les Français
14:49s'en fichent des océans ?
14:51J'espère qu'ils vont prendre
14:52une énorme taule d'audience encore
14:53qui va comprendre
14:54que tout le monde s'en fout.
14:55Comme d'habitude.
14:56Mais moi,
14:56je suis producteur,
14:57je ne le produis pas.
14:58Les Français,
14:58ils demandent à vivre en sécurité,
14:59de pouvoir boucler les fins de mois
15:00et de pouvoir circuler
15:01où ils veulent
15:02sans des zones à faible émission
15:04et le Président de la République
15:05va faire deux heures sur les océans.
15:06Et t'as François Bayrou
15:06qui fait le 20h.
15:07Ça va le faire dîner à 21h.
15:08Ça, il va être ballonné,
15:09je connais.
15:10Léa,
15:10merci.
15:11Au moins,
15:13il va parler de l'actualité
15:14François Bayrou
15:14qui préoccupe les Français.
15:15Au moins,
15:16on a un premier ministre
15:16plus connecté que le Président.
15:17Exactement,
15:18parce que le Président,
15:18il sera dans les océans.
15:19Dans le Grand Bleu.
15:20Non mais quelle connerie,
15:21sans déconner.
15:22Il faut en entendre
15:22des conneries pareilles.
15:24Léa,
15:24est-ce que vous voulez rajouter
15:26quelque chose ?
15:26Quand vous voyez des gens
15:27déconnectés comme ça,
15:28comme Gérardine Maillet aussi,
15:29c'est pas une blague.
15:30C'est pas une blague
15:30parce que ces gens
15:31font mal à la France.
15:33Il y a une grande part
15:33d'éducation aussi,
15:34je pense des parents
15:35ou même aussi
15:35soit le mauvais entourage
15:37ou quoi que ce soit aussi,
15:38je pense à l'école,
15:39il suffit qu'il y en ait
15:39un ou deux
15:40qui aient été vraiment
15:41très mal éduqués dans la classe
15:42et ça contamine
15:42certaines personnes
15:43qui peuvent être
15:44soit un peu mal
15:44ou c'est gentil
15:46mais ça fait que
15:48le mec de 14 ans
15:50il a dit
15:51j'avais envie de faire
15:51une dinguerie
15:52à notre époque
15:54c'était quoi
15:54faire limite
15:55je ne sais pas
15:57une petite flashmob
15:58dans la classe
15:58ou quoi
15:58mais aujourd'hui
15:59c'est faire de très artificiel
16:00ou planter un prof
16:02Non mais c'est devenu
16:04n'importe quoi
16:04je suis d'accord aussi
16:05Merci Léa
16:06d'avoir été avec nous
16:0626 ans
16:07Magnifique
16:07Merci Léa
16:08d'avoir été là
16:09Il y a Laurent
16:09qui est avec nous
16:10dans l'éducation nationale
16:11justement
16:12il est d'Agin
16:12Laurent
16:13et franchement
16:15je sais qu'on va se dire
16:17les moyens
16:18sont catastrophiques
16:19Non ?
16:20Allô ?
16:21Oui ?
16:21Oui ?
16:21Pardon ?
16:22Je suis à l'antenne
16:23Oui vous êtes à l'antenne
16:24Non non
16:24il faut arrêter avec les moyens
16:26on entend toujours
16:27les moyens
16:27assez de médecins scolaires
16:29assez de psychologues scolaires
16:30tout va bien ?
16:31Non mais c'est pas
16:32attendez
16:32laissez-moi parler deux secondes
16:33je vais vous parler
16:34bon voilà
16:34alors on parle toujours de moyens
16:36moi je dis
16:36il faut parler d'autorité
16:37Bravo
16:37il faut remplacer le mot moyen
16:40par le mot autorité
16:41vous redonnerez du pouvoir
16:42au professeur
16:43qui n'a non plus
16:44les pouvoirs de sanction
16:44on n'en a pas
16:45on peut tout de plus
16:46le punir
16:46donner quelques heures
16:47de colle etc
16:48c'est les chefs d'établissement
16:50qui peuvent sanctionner un élève
16:52c'est-à-dire l'exclure en particulier
16:53nous on ne peut pas
16:54d'autorité
16:54on peut en avoir
16:56si on a du pouvoir
16:57on n'en a plus
16:58regardez les conseils de discipline
17:00je vais vous expliquer
17:00les conseils de discipline
17:01donc déjà dans un conseil de discipline
17:03vous avez un tiers de parents
17:05un tiers de prof
17:06un tiers d'administration
17:07il y a deux délégués élèves
17:08qui ont droit au chapitre
17:10et qui peuvent voter
17:10autant que les professeurs
17:11on les met sur le même plan d'égalité
17:13au moment du vote
17:14ils peuvent décider ou non
17:16de l'exclusion
17:16comme un professeur
17:17ce n'est pas normal
17:18quand vous excluez un élève
17:20d'un établissement
17:20vous l'envoyez dans un autre établissement
17:22on se refit des patates chaudes
17:24sans traiter le problème
17:25en fait il faudrait les envoyer
17:26dans des établissements
17:27à discipline renforcée
17:29où là on pourrait vraiment
17:30les remettre sur la voie
17:32la bonne voie
17:33et ça on ne le fait pas
17:34voilà une bonne mesure
17:35alors les portiques
17:36les portiques c'est dérivelable
17:38son histoire de portiques
17:39en fait il ne faut pas traiter
17:40il faut traiter le mal
17:41à la racine
17:42et non pas après
17:44je vous l'ai expliqué
17:46il faut redonner le pouvoir
17:48au professeur
17:48et il n'en plus
17:50Laurent Laurent
17:50Laurent reste avec nous
17:52on va reprendre dans une minute
17:53on fait une petite pause
17:53d'une minute
17:53et on reparle de ça
17:550,1, 80, 20, 39, 21
17:57il y a beaucoup beaucoup
17:57d'auditeurs qui veulent réagir
17:59à ce fait d'hiver
18:00et moi aussi au tweet
18:01d'Emmanuel Macron
18:02qui tweet encore
18:02à tout de suite sur Europe 1
18:04Europe 1
18:0516h, 18h
18:06on marche sur la tête
18:08Cyril Hanouna
18:09merci d'être avec nous
18:10sur Europe 1
18:10il y a beaucoup d'auditeurs
18:11qui veulent réagir
18:12il y a Laurent
18:13qui est avec nous
18:13dans l'éducation nationale
18:14qui veut réagir à ce drame
18:15qui a eu lieu aujourd'hui
18:16et c'est vrai que
18:17voilà c'est vrai
18:18qu'il y a pas mal
18:19pas mal de gens
18:20voilà qui disent
18:21tiens vous avez entièrement raison
18:22monsieur Hanouna
18:23ce que dit Géraldine Maillet
18:24est inaudible et impensable
18:25je vous en prie
18:26dites lui de se taire
18:27non elle peut parler quand même
18:28mais celui qui doit se taire
18:29c'est le président
18:29oui aussi
18:30parce qu'il faut qu'il arrête
18:31de tweeter
18:31il faut qu'il agisse
18:32merci Laurent
18:33merci d'être avec nous
18:35oui Laurent
18:35vous voulez rajouter quelque chose
18:36peut-être ?
18:37écoutez il y a une mesure
18:38très simple
18:39que les députés
18:39pourraient prendre
18:40qui coûterait pas cher
18:41justement j'en reviens
18:42à ces problèmes
18:42de conseils de discipline
18:43il faut voir maintenant
18:45qu'il y a des conseils de discipline
18:46avec sursis
18:46c'est impensable
18:47c'est à dire qu'un élève
18:48veut ressortir d'un conseil de discipline
18:50avec un sursis
18:51et il ne peut être exclu
18:52que s'il recommit le même acte
18:54ce qui n'est absolument pas le cas
18:55il recommitra jamais le même acte
18:57et en fait il revient tout puissant
18:59au sein de la classe
19:00en ayant ce sentiment
19:01comme on disait
19:02d'impunité totale
19:03et ça n'arrange pas du tout
19:05notre vie
19:06donc ça
19:07les députés
19:08ils pondraient une loi
19:09rapidement
19:10ça ne coûterait pas cher
19:11revoir le fonctionnement
19:13des conseils de discipline
19:14revoir leur convocation
19:15parce qu'en fait
19:15il n'y a que le chef d'établissement
19:16qui peut en convoquer un
19:18les professeurs
19:19ne peuvent jamais
19:19en convoquer un
19:20d'eux-mêmes
19:21donc je vous dis
19:22il faut redonner du poids
19:22aux professeurs
19:23on l'a perdu
19:24on est foutu
19:26à cause de ça
19:26on n'est plus crédible
19:27et c'est les parents
19:28qui de toute façon
19:29ont le dernier mot
19:30chaque fois
19:31on nous demande des comptes
19:32on met un mot dans le carnet
19:33ils veulent nous voir
19:34pourquoi vous avez mis un mot
19:35pourquoi ceci
19:36pourquoi cela
19:37les chefs d'établissement
19:38ils passent avant tout
19:39à leur carrière personnelle
19:40donc pas de vagues
19:41surtout on met la poussière
19:42sur le tapis
19:43c'est du clientélisme
19:44par rapport aux parents
19:45le plus souvent
19:45parce que c'est en fait
19:47leur clientèle à eux
19:48ils se mettent souvent
19:49de leur côté
19:49plutôt que d'une autre
19:50nous on est vraiment
19:51toujours à 5ème roue
19:52de carrosse
19:54le jour où on se révoltera
19:55vraiment
19:55je vous dis
19:56il n'y aura plus personne
19:57pour que l'éducation nationale
20:00s'en sorte
20:00elle s'écroulera
20:01de ces faillites
20:03parce que les professeurs
20:04en auront
20:04par-dessus la tête
20:05moi il me reste
20:062 ou 3 ans
20:07avant la retraite
20:07il ne me tarde qu'une chose
20:09à cause de ça
20:09c'est être à la retraite
20:10voilà
20:10pour ne plus avoir
20:11tous ces problèmes
20:12avec les parents
20:12les élèves
20:13qui n'ont plus
20:14aucune limite
20:16la frustration
20:17ils ne la connaissent plus
20:18on entend toujours
20:19j'ai rien fait
20:20j'ai rien fait
20:20c'est pas moi
20:21et dès que vous mettez
20:22des mots dans le carnet
20:23pour retrouver
20:24des rendez-vous
20:24avec des parents
20:25il faut être à deux
20:25maintenant pour les recevoir
20:27au cas où il se passerait
20:27quelque chose
20:28on marche sur la tête
20:31on marche sur la tête
20:31exactement
20:32non mais c'est incroyable
20:33je vous jure
20:33oui mais il faut peut-être
20:34écouter un peu
20:35les gens du terrain
20:36alors tous ces ministres là
20:39qui ont toujours
20:39des idées folles
20:40qui ne servent à rien
20:41Bayrou pourtant
20:42il a été ministre de l'éducation
20:43il a été professeur
20:44aussi à la base
20:45mais il y a longtemps
20:45il y a peut-être 40 ans
20:46qu'il n'est plus
20:46peut-être qu'il consulte
20:48un peu la base
20:49c'est-à-dire les professeurs
20:50voilà
20:50et nous redonner du pouvoir
20:52on n'a même pas
20:53un statut protecteur
20:54un magistrat
20:55vous lui dites merde
20:56à la rigueur
20:57vous envoie un tol
20:58mais nous
20:59on n'a même pas
20:59ce statut là
21:00voilà
21:01c'est-à-dire que nous
21:01on peut nous dire
21:02n'importe quoi
21:02comme on n'est pas assermenté
21:04on pourrait au moins
21:05ça ne coûterait pas cher
21:06nous donner ce statut protecteur
21:08de fonctionnaire assermenté
21:10pour qu'on arrête
21:11de nous tirer dessus
21:12entre guillemets
21:13nous et les surveillants
21:14et tout le monde éducatif
21:16quoi voilà
21:16on n'a même pas
21:17ce statut protecteur
21:18pourquoi ?
21:19c'est une simple décision ça
21:21donnez-nous un statut protecteur
21:23quelque chose
21:24qui nous protège
21:24vous avez parfaitement raison
21:25moi les quelques collègues
21:26que j'ai encore d'enseignement
21:27me disent que tout dépend aussi
21:28de ce qu'impulse
21:30le chef d'établissement
21:31mais c'est l'établissement
21:33ils pensent à leur carrière
21:34mais certains mènent le combat
21:35quand même
21:36non ?
21:36mais oui
21:37il y en a très peu
21:38et puis c'est des anciens profs
21:40qui en ont eu marre d'enseignants
21:41au moment donné
21:42et qui se sont dû faire passer
21:43un concours administratif
21:44pour être plus tranquille
21:45et qui sont passés
21:46de l'autre côté
21:46de la barrière
21:47et quand vous êtes de ce côté là
21:49vous ne pensez plus
21:50au problème
21:50que vous aviez
21:51en tant que professeur
21:5210 ans avant
21:53ou 15 ans avant
21:54vous êtes dans le système
21:55et vous êtes avec
21:57l'inspecteur de l'académie
21:58le recteur
21:58c'est plus le même monde
22:00voilà
22:00moi je suis d'accord
22:02avec ce que vous dites
22:02et Olivier en fait
22:03tu ne crois pas
22:03que c'est un peu l'idéologie
22:05et la philosophie post-68
22:06qui a complètement tué
22:08notre école
22:08c'est-à-dire
22:09il était interdit d'interdire
22:10les professeurs
22:11n'ont plus le droit
22:12de faire redoubler
22:12les élèves à une époque
22:13de mettre des mauvaises notes
22:15donc on fait les dictées collectives
22:16on a fait rentrer
22:18les parents d'élèves
22:19dans les écoles
22:20il a coulé de l'eau
22:20sous les ponts
22:21depuis 68
22:22il y a quand même
22:23aujourd'hui
22:24la droite
22:25qui a été autant aux affaires
22:27dans notre pays
22:27que la gauche
22:28il y a eu des ministres
22:29éducation de droite
22:30il y a eu beaucoup de réformes
22:32et les contre-pouvoirs
22:33les syndicats
22:34qui sont tous à gauche
22:35je ne sentais pas un esprit
22:3668ards dans la classe des profs
22:37je te le dis
22:38alors après ça peut encore exister
22:39mais c'est encore un autre problème
22:41parce que oui
22:42les parents ont pris le pouvoir
22:43il y a des boucles whatsapps
22:44où les professeurs
22:45ont dit des choses horribles sur eux
22:47on se lit contre eux
22:48on les attend
22:48à la sortie de l'école
22:49s'il y a une leçon
22:51qu'on n'a pas aimée
22:51enseigner à notre enfant
22:53il y a de l'intimidation
22:54mais après
22:56il y a le problème
22:57des couteaux
22:57et c'est encore un autre sujet
22:59je rappelle quand même
23:00qu'en quelques années
23:02on a eu
23:03deux professeurs assassinés
23:04Dominique Bernard
23:06et Samuel Paty
23:07il y a eu cette prof aussi
23:09à Saint-Jean-de-Luz
23:10avec le mari
23:11on se souvient
23:11qui avait dansé
23:12devant son cercueil
23:13on a donc eu une élève
23:15il y a quelques semaines
23:16à Nantes
23:1757 coups de couteau
23:19et là désormais
23:20on a une surveillante
23:21et je me souviens
23:22qu'au moment de Nantes
23:23François Béroux a dit
23:24l'école doit être un sanctuaire
23:27l'école n'est absolument
23:28plus un sanctuaire
23:28comme d'ailleurs
23:29tout le reste de la société
23:30on peut venir vous agresser
23:32jusque dans votre lit
23:33on l'a vu la semaine dernière
23:34avec l'affaire du home jacking
23:36de Christophe Beaugrand
23:37donc il n'y a plus
23:37un endroit safe en France
23:38pour reprendre les termes
23:40de Gérald Darmanin
23:41maintenant qu'on est tous d'accord
23:42à peu près sur le constat
23:43sauf la frange
23:44la plus radicale de LFI
23:46ce n'est pas que ce soit les portiques
23:46qu'est-ce qu'on fait ?
23:47ce n'est pas que ce soit les portiques
23:49et la réponse
23:50elle doit être politique
23:51elle doit être politique
23:52et il doit y avoir
23:53une forme de récupération politique
23:55pour que ça n'arrive plus
23:56alors que ça arrive
23:57de manière hebdomadaire
24:00il y a des drames
24:01en permanence
24:02dans ce pays
24:03et à chaque fois
24:04on retrouve le même dénominateur commun
24:05qui est le couteau
24:06donc le problème
24:07ce n'est pas tant le couteau
24:08évidemment c'est l'arme
24:08c'est la main
24:09qui tient le couteau
24:10moi je voudrais quand même
24:13saluer les professeurs
24:14parce que c'est une
24:15ils étaient respectés
24:16les professeurs
24:16ils ont toujours été très respectés
24:18ça a basculé
24:18parce que d'abord
24:19la profession s'est paupérisée
24:20moi je trouve que les professeurs
24:22sont très maltraités
24:23au niveau du salaire
24:23on demande de faire des études
24:25et c'est ce que font
24:27les professeurs
24:27pour se retrouver
24:28c'est des bacs plus 5
24:29minimum
24:30pour se retrouver
24:30face à des élèves
24:31souvent des petits cons
24:32qui n'ont aucun respect
24:33qui ne savent même pas
24:34ce que c'est que l'éducation
24:35Géraldine
24:38je ne sais pas
24:38Gauthier, Olivier
24:39nous m'ont se levée
24:40quand le professeur
24:40entrait dans la classe
24:41on avait
24:42une forme de respect
24:43on avait peur du professeur
24:44on avait peur du professeur
24:45même moi qui est né
24:45un siècle après vous
24:46je me suis levé
24:46un siècle après vous
24:47les mâles
24:48les mâles
24:48s'il vous plaît Gauthier
24:49le bonheur
24:49on se levait
24:53il y avait une espèce
24:54de redouté
24:55on respectait les professeurs
24:56et je pense qu'il y a une bascule
24:57mais moi je n'arrive pas à savoir
24:58les strades aussi
24:59moi j'ai connu les strades
24:59quand les professeurs étaient
25:01sur une estrade
25:01ça voulait dire qu'ils dominaient
25:05désolé les parents
25:07il ne faut pas les responsabiliser
25:08non mais parce que nous
25:09pardon Géraldine
25:10quand tu ramenais une mauvaise note
25:11et que tu avais un mot dans le carnet
25:12tu t'en prenais une à la maison
25:13moi ça se passait comme ça
25:14c'était pas du tout
25:15mes parents qui allaient voir le professeur
25:16c'était plutôt
25:17tu t'en prenais une
25:18c'est ça qui a changé
25:19c'est bon là
25:20les vieux là
25:20vous nous emmerdez
25:21Laurent merci d'avoir été avec nous
25:23merci d'avoir été avec nous
25:24merci
25:25bon bon fait
25:27c'est pas si vieux
25:28allez passer le certificat d'études
25:30vous emmerdez pas
25:30Olivier est avec nous
25:32merci Olivier
25:32merci d'être là
25:33Olivier
25:33bonjour
25:34non non Olivier de Calais
25:35de Calais
25:36de Calais
25:36oui
25:37bonjour à tout le monde
25:39merci
25:40merci Olivier
25:41bonjour Olivier
25:42Olivier franchement
25:43on essaie de rire un peu
25:44mais on est tous
25:46on a tous pris un coup sur la tête
25:47avec ce qui s'est passé encore
25:48aujourd'hui
25:49ce matin c'est fou
25:50et on se dit
25:51mais dans quel monde on vit
25:53quand on a
25:53on a fait cette émission
25:55on marche sur la tête
25:55on pensait
25:56on aurait voulu
25:57qu'elle colle moins à l'actu que ça
25:59en fait
26:00parce que c'est fou
26:01c'est n'importe quoi
26:02merci d'être avec nous Olivier
26:04oui alors moi je
26:06moi j'ai 55 ans
26:07donc je suis
26:08désabusé
26:10voilà
26:10j'ai
26:11alors une grande tristesse
26:13bien sûr pour cette dame
26:14de 31 ans
26:15qui a perdu la vie
26:15pour ses proches
26:18bien sûr
26:18bon ça c'est les paroles
26:19correctes
26:21de tout homme politique
26:22mais
26:22je ne sais plus
26:24dans quelle société
26:24on vit là
26:25parce que là
26:25ça n'arrête pas
26:26ça n'arrête pas
26:26ça n'arrête pas
26:27et
26:28bon alors je vais pas parler
26:30comme un vieux con
26:31mais
26:31pardon excusez-moi
26:32j'ai dit un gros mot
26:33bon je parlais
26:33sur des plans autour de moi
26:34moi je suis là en 70
26:41mon dieu
26:44si il y avait de la bagarre
26:45mais là
26:45ça devient folant
26:46ça devient folant
26:47des gosses de 14-15 ans
26:50qui flinguent
26:53pas une professeure
26:55enfin
26:55une assistante
26:57un jeune tué à Dax
26:59le soir de la victoire
27:01du PSG
27:02pour une casquette
27:02etc
27:02ouais pour une casquette
27:04mais il y a plein de cas
27:07mais ça augmente
27:09ça augmente
27:09ça augmente
27:10je
27:10les bras m'en tombent
27:13les bras m'en tombent
27:14et
27:14oui oui oui
27:16le titre de l'émission
27:18est bien choisi
27:18on marche sur la tête
27:19quand bien même
27:21j'en veux même pas
27:22au pouvoir public
27:23ni au gouvernement
27:24parce que quand bien même
27:25on embaucherait 20 000 ou 30 000
27:27forces de l'ordre
27:27police et gendarmes
27:29de plus
27:29je pense qu'on est
27:31on est en train de dériver
27:32totalement
27:33dans notre société
27:34Olivier
27:34Olivier le problème qu'il y a
27:36je vais vous dire
27:36c'est le manque d'autorité
27:38c'est ça
27:39c'est qu'en fait
27:40on ne fait plus peur
27:40c'est ça le problème en fait
27:41c'est que
27:42et le chef de l'état
27:43est
27:43et pour moi le symbole
27:45de ce manque d'autorité
27:46de ce laxisme
27:47et c'est ça
27:47comme plus personne n'a peur de rien
27:49on n'a plus peur de la police
27:50on n'a plus peur des professeurs
27:51on n'a plus peur
27:52voilà donc forcément
27:53on n'a plus peur de la justice
27:54donc forcément
27:55de te libérer
27:55exactement
27:56donc aujourd'hui
27:56ça découle de quoi
27:59c'est la politique du chef de l'état
28:01et le chef de l'état
28:02excusez-moi
28:02mais il n'a aucune autorité
28:04on le voit bien
28:05regardez comment les gens
28:05lui parlent sur un plateau
28:06on le voit bien
28:07il n'a pas d'autorité
28:08moi je vous dis la vérité
28:09je ne pense pas que
28:09je ne sais pas
28:10mais je ne pense pas
28:11qu'un mec me parlerait
28:13comme ça sur un plateau
28:14après voilà
28:14si Louis Boyard
28:15on est bien d'accord
28:16on est bien d'accord
28:16si il a de l'autorité
28:17à l'international
28:18et encore
28:19et encore
28:20et encore
28:20il se fout de lui
28:23dans l'émission à laquelle
28:24vous faites référence
28:25face à Robert Ménard
28:26il avait répondu
28:27je me suis toujours battu
28:28pour remettre la sécurité partout
28:29il a osé dire cette phrase
28:31il y a un mois
28:31je me suis toujours battu
28:33pour remettre la sécurité partout
28:34alors qu'elle est nulle part
28:35de l'aveu même
28:36de Gérald Darmanin
28:37donc il constate lui-même
28:39son propre échec
28:39chaque jour
28:40il doit être face à son échec
28:42donc évidemment
28:42ça le rend un peu irritable
28:43de temps en temps
28:44bon bah c'est
28:46non mais c'est fou
28:47ce soir sur les océans
28:48donc
28:48c'est fou
28:49c'est fou
28:49et j'ai fermé
28:50Olivier
28:51vous voulez rajouter quelque chose
28:53allez-y mon Olivier
28:53juste dire que
28:54bon moi j'ai un fils
28:56de 23 ans
28:57bon il est
28:58bon je l'ai bien élevé
29:00avec sa mère
29:00etc
29:01mais
29:02moi bon
29:04j'ai 55 ans
29:05ça va quoi
29:06mais
29:06je sais pas
29:08dans quelle société
29:09on parle
29:09parce que
29:10là vraiment
29:11c'est fou
29:13c'est affolant
29:15c'est affolant
29:15affolant
29:16voilà
29:17voilà
29:18c'est tout ce que j'avais à dire
29:19merci beaucoup Olivier
29:21d'avoir été avec nous
29:21sur Europe 1
29:22merci
29:23merci Olivier
29:23c'est moi qui vous remercie
29:24merci aux auditeurs
29:28d'être avec nous
29:28sur Europe 1
29:29appelez-nous
29:3001 80 20 39 21
29:32moi quand je vois
29:33ces tweets
29:34quand je vois ces gens
29:35qui disent
29:36qui disent
29:37le nation est en deuil
29:39et le gouvernement
29:39mobilisé pour faire reculer
29:40le crime
29:41non mais
29:42comment Emmanuel Macron
29:43peut écrire ça
29:43excusez-moi
29:44excusez-moi
29:45après tous les drames
29:45qu'on a vécu
29:46Gautier Lebré
29:47mais c'est toujours pareil
29:49c'est un peu la méthode Coué
29:51il faut l'écrire
29:51pour essayer que ça arrive
29:52alors que
29:53rien ne bouge
29:55rien n'avance
29:56et Emmanuel Macron
29:57il y a 48 heures
29:58nous disait qu'il était honteux
29:59de brainwacher
30:00faire du lavage de cerveau
30:00sur les faits divers
30:01Elisabeth Borne nous disait
30:03qu'il ne fallait rien faire à chaud
30:05après le meurtre d'Elias
30:07donc
30:07vous êtes avec des gens
30:09qui ne veulent pas
30:11prendre les risques politiques
30:12pour que ça change
30:13donc avec eux
30:15rien ne changera
30:15et d'ici deux ans
30:17rien ne changera
30:18parce que même
30:19ceux qui ont la volonté
30:20de faire bouger les lignes
30:21Bruno Retailleau
30:21Gérald Darmanin
30:22vont être empêchés
30:23avec l'absence de majorité
30:25qui titre le gouvernement
30:26la responsabilité politique
30:27dans ce moment-là
30:28quand tu vois que tu es empêché
30:28pour être remplacé par
30:29par le passé
30:34il y a des responsables politiques
30:34qui sont partis
30:35parce qu'ils jouent
30:36que les conditions
30:36n'étaient pas réunies
30:37aujourd'hui on le sait très bien
30:38tous ceux qui ont été nommés
30:40ministres
30:41savaient dès le début
30:42que ça allait être très compliqué
30:43pour eux
30:43mais qu'il y a quelqu'un
30:44gouvernable
30:44on le sait
30:45voilà merci
30:45en l'occurrence
30:46Gérald Darmanin
30:47il fait une prison
30:48de haute sécurité
30:48en Guyane
30:49il propose une loi
30:50à la rentrée
30:50sur les peines minimales
30:51voilà
30:52et Bruno Retailleau
30:53il bouge
30:5301-80-20-39-21
30:55vous nous appelez
30:56on réagit encore
30:57c'est mieux que rien
30:57là-dessus
30:58bah oui c'est mieux que rien
30:59je suis désolé
30:59c'est mieux que rien
31:00mais c'est pas grâce à Macron
31:01Macron il ne fiche rien
31:02non mais c'est vrai qu'il ne fiche rien
31:03pas tout de suite
31:04Europe 1
31:0516h-18h
31:06on marche sur la tête
31:08Cyril Hanouna
31:0917h11
31:10on est sur Europe 1
31:11on est en direct
31:12on va prendre Ilana
31:14au téléphone
31:14qui aurait discuté avec nous
31:16et dire ce qu'elle en pense
31:17de tout ça
31:18et nous c'est vrai
31:18qu'on était un petit peu collés
31:19contre le président
31:22on va pas se mentir
31:23après sa sortie ce week-end
31:24et là il va nous dire quoi
31:27c'est un énième fait divers
31:28il va qu'il y aille dire ça
31:29aux familles
31:29qu'il y aille dire ça
31:30aux proches
31:31voilà
31:32et c'est insupportable
31:34et ce soir
31:35alors comme le timing
31:36alors je vais vous dire
31:36quand ça veut pas
31:37ça veut pas
31:38je vais vous dire
31:39je me rappelle
31:39quand il avait été élu en 2017
31:41toutes les planètes étaient alignées
31:42toutes
31:42Fillon avait jeté des costumes
31:45voilà
31:46tout le monde était à la ramasse
31:48et quand ça veut pas
31:49ça veut pas
31:50regardez ce soir
31:51il va faire une émission
31:51sur les océans
31:52donc tout le monde se fout
31:53Alice
31:53j'ai pas dit qu'on se foutait
31:54des océans bien sûr
31:55mais c'est pas là
31:56c'est pas l'urgence
31:58c'est pas la priorité des français
31:59qu'il fasse une émission
32:00sur la sécurité
32:01moi j'aurais fait une émission
32:01moi j'aurais bien mis
32:03le président ce soir
32:04j'aurais adoré le voir
32:06moi j'aurais mis le président
32:07face à
32:0810 policiers
32:09j'aurais mis le président
32:09face à
32:1010 infirmiers
32:11infirmières
32:12j'aurais mis le président
32:12face à
32:1310
32:1410 agriculteurs
32:16non mais 10 agriculteurs
32:16et j'aurais mis le président
32:17face à
32:18voilà
32:194 métiers comme ça
32:21voilà
32:21et 4 enseignantes
32:2310 enseignants
32:244 enseignantes
32:25à chaque fois
32:25j'en aurais pris 4
32:26ça c'est ce que veulent voir
32:27les français
32:28parce que j'aimerais bien savoir
32:28ce qu'il va leur répondre
32:29parce que les missions
32:30qu'il a fait là dans la fois
32:31c'était ni fait ni affaire
32:31franchement
32:33oui mais vous dites
32:34qu'il a perdu la main
32:34et qu'il a plus de pouvoir
32:35et que maintenant ça sert à rien
32:36donc du coup pourquoi
32:37ça adresse
32:37mais alors à quoi ça sert
32:38d'aller ce soir
32:39qu'il aille faire du cadeau et kayak
32:41parce que l'océan
32:42on considère que c'est un truc
32:43un peu transversal
32:44c'est mon thermiste
32:44et il pense à
32:45les français pensent à ce qu'ils vont manger ce soir
32:50ils pensent à ce qu'ils vont manger ce soir
32:52qu'il aille faire du cadeau et kayak
32:53sur l'océan
32:54et qu'il arrête de nous emmerder
32:55merci
32:55non mais c'est vrai
32:56qu'il arrête de nous emmerder
32:57et qu'il prenne un paddle
32:59et qu'il aille faire du paddle
33:00sur la scène
33:00j'arrive pas à tenir sur un paddle
33:02très bien
33:03tu m'étonnes
33:03j'en ai fait
33:05j'ai kiffé
33:06j'en ai fait
33:07j'ai kiffé
33:07j'ai kiffé
33:08j'ai bien aimé
33:09vous faites tous les paddles
33:11j'ai bien kiffé le paddle
33:13j'avais rien à faire un jour
33:14je suis parti faire du paddle
33:15j'avais besoin de me retrouver
33:17un peu d'introspection
33:19Ilana est avec nous
33:21Ilana de Créteil
33:21bonjour Ilana
33:22oui bonjour
33:24bonjour Cyril
33:24bonjour à tout le monde
33:25vous n'arrêtez pas Cyril
33:28à chaque fois
33:29vous nous racontez
33:30ce que vous faites
33:31vous vous éclatez
33:32en fait dans la vie
33:32bah oui
33:33bah j'essaye
33:34vous savez
33:34je m'éclate
33:35vous savez je vais vous dire
33:37quand tous les après-midi
33:38je dois me taper
33:40des récalcitrons
33:41autour de moi
33:41dans le studio
33:42je peux vous dire
33:43que c'est pas facile
33:43tous les jours
33:44c'est vraiment une amie
33:45je vais vous dire
33:45il y a des récalcitrons
33:46je vous le dis
33:48merci Ilana en tout cas
33:49d'être avec moi
33:50merci Ilana
33:50moi je voulais réagir
33:53évidemment sur cette actualité
33:55horrible
33:55et encore une fois
33:57encore une fois
33:59les mêmes discours
33:59creux
34:01qui ne veulent rien dire
34:02creux
34:02il n'y a rien
34:04il n'y a aucune volonté politique
34:06pour endiguer ce cancer
34:08il n'y a rien
34:09ils ne veulent rien faire
34:11ils veulent juste constater
34:12et moi je voulais apporter
34:13mon témoignage
34:14sur l'école
34:15parce que
34:16j'ai mon enfant
34:17dans une école
34:18alors privée
34:20mais sous contrat
34:22c'est-à-dire que
34:23les profs
34:23sont des profs
34:24de l'éducation nationale
34:25le directeur
34:27il ne peut pas faire
34:28ce qu'il veut
34:28s'il y en a un
34:29qui ne lui plaît pas
34:30il ne peut pas le gérer
34:30comme ça
34:31et pourquoi je voulais témoigner
34:33je voulais témoigner
34:33parce que
34:35dans l'école
34:37il y a un sas
34:38d'accord
34:40l'école
34:41l'école a payé
34:42avec l'argent
34:44ils font des collectes
34:46ils demandent de l'argent
34:47à gauche
34:48à droite
34:49ils se débrouillent
34:50mais ils ont fait un sas
34:51à l'école
34:52ce qui fait que
34:53quand un enfant
34:54il rentre dans l'école
34:55il passe d'abord
34:56par le sas
34:57il y a un gardien
34:58avec des caméras
34:59alors vous allez me dire
35:00c'est Fornox
35:01non
35:01c'est juste ce qu'il faut
35:03pour assurer la sécurité
35:04de tout le monde
35:05et ce qui est génial
35:07c'est que
35:08il y a toujours
35:08quelqu'un
35:09à l'entrée de l'école
35:10le matin
35:11et le soir
35:12qui regarde
35:14qui rentre
35:15et d'abord
35:16les parents
35:16n'ont pas le droit
35:16de rentrer
35:17les adultes
35:17n'ont pas le droit
35:18de rentrer
35:18si on doit rentrer
35:20on doit demander
35:20une autorisation
35:21au préalable
35:22et tout le monde
35:24tout le monde
35:25connaît tout le monde
35:26et ce qui est de génial
35:27c'est qu'en début d'année
35:28les parents sont impliqués
35:31dans la sécurité
35:32des enfants
35:33et de l'école
35:34et de tous
35:34c'est à dire que
35:35nous avons une réunion
35:36avec le directeur
35:37de l'école
35:38et tout le corps enseignant
35:40qui nous explique
35:42comment est organisée
35:43l'école
35:44où sont les sorties
35:45qu'est-ce qu'il faut faire
35:47en cas de danger
35:48et il y a une véritable
35:50mini formation
35:51qui est faite
35:52tout au long de l'année
35:53et il y a un groupe
35:55spécifique
35:56au WhatsApp
35:56si jamais
35:57on voit quelque chose
35:59de suspect
36:00on a l'impression
36:02qu'il y a quelqu'un
36:03qui rôde
36:03on a vu quelqu'un
36:05mettre quelque chose
36:06dans un sac
36:07qu'est-ce que c'est
36:08est-ce que vous savez
36:08qui c'est
36:09et tout de suite
36:10tout de suite
36:11tout le monde est alerté
36:12ce qui fait que
36:13tous les parents
36:14quasiment se connaissent
36:15je ne parle pas
36:16d'un petit
36:17je ne parle pas
36:17d'un petit établissement
36:18c'est un gros établissement
36:20et les parents
36:22se sentent impliqués
36:23et je peux vous assurer
36:25que s'il y a un gosse
36:26qui fait n'importe quoi
36:27à l'école
36:29les enfants
36:30vont aller
36:31en parler aux parents
36:32les parents
36:33vont remonter
36:34toute la chaîne
36:35et le directeur
36:36est informé
36:37et si le directeur
36:38ne fait rien
36:38je peux vous assurer
36:39que l'ensemble
36:41des parents
36:41font pression
36:42pour que le directeur
36:43fasse quelque chose
36:43c'est impossible
36:45qu'il n'y ait pas
36:46de réaction
36:46c'est clair
36:48et l'autorité
36:50elle est là
36:51les enfants
36:52ils ont peur
36:52ils se disent
36:53on fait une connerie
36:54mais je peux vous assurer
36:55que c'est toute l'administration
36:57qui va leur tomber dessus
36:58parce que tout le monde
36:59connait tout le monde
37:00et faire le parti
37:02comme à l'aéroport
37:03ça ne sert à rien
37:04si c'est un monsieur Langueda
37:06qui fait ça
37:06qui ne connait
37:07ni Pierre, Paul
37:08ou Jacques
37:08qui ne sait pas
37:10qui doit être à l'école
37:11et qui est accompagnant
37:12c'est une méconnaissance
37:14des élèves
37:16et ça c'est hyper important
37:18Olivier D'Artego
37:19vous venez de dire quelque chose
37:20non mais c'est l'autocontrôle social
37:22c'est bien à l'échelle
37:22d'un établissement
37:23ça peut exister
37:24à l'échelle d'un quartier
37:25moi je dis systématiquement
37:27que j'ai eu une enfance
37:28dans les quartiers populaires
37:29il n'y avait pas
37:29de digicode
37:31à l'entrée
37:31il y avait un gardien d'immeuble
37:32et quand on faisait des bêtises
37:34l'après-midi
37:34mais nos parents
37:35le soir
37:35c'est des adultes
37:37qui s'occupent là
37:38en l'occurrence d'enfants
37:39et qui sont en contact
37:40entre eux
37:40avec une utilisation
37:42intelligente
37:42de Whatsapp
37:43ce qui est parfois
37:45Gauthier nous a souvent parlé
37:46pas toujours le cas
37:47mais là il y a quelque chose
37:48dont vous faites le récit
37:50et on voit bien
37:51qu'il peut y avoir des solutions
37:52et je vous assure
37:53que des établissements
37:54ou publics
37:55ou privés
37:55quand le chef d'établissement
37:57que ce soit le principal de collège
37:59ou le proviseur de lycée
38:00tient son équipe
38:02avec les parents
38:02dégage
38:04d'une véritable autorité
38:05que son équipe pédagogique
38:07est motivée
38:08ça peut en effet
38:10prendre la direction
38:11que vous dites
38:13ou pas
38:13ou pas
38:14bien évidemment
38:15il y a beaucoup de
38:16vous savez à l'échelle
38:17d'une même ville
38:18moi je connais ça
38:19je ne donne pas les villes
38:20mais j'ai des copains
38:21dans différents établissements
38:23et bien c'est véritablement
38:24deux salles
38:24deux ambiances
38:25selon la manière
38:26dont l'établissement est tenu
38:27ou alors
38:28ou alors
38:29c'est laissé
38:30au pas de vague
38:31et pourtant
38:33ce sont tous
38:33des professeurs
38:34de l'éducation nationale
38:35mais si on attend
38:37que les choses arrivent
38:39de là-haut
38:39on peut toujours attendre
38:41dans 10 ans
38:41je vous appelle
38:42on a le même discours
38:43il ne faut pas avoir
38:46une attitude
38:48attentiste
38:49il faut réagir
38:50et je trouve que
38:51vu que de toute façon
38:53il n'y a rien qui bouge
38:54au-dessus de nous
38:55quand un président
38:57nous dit
38:57il ne faut pas parler
38:58de faits divers
38:59c'est des enfants
39:00qui meurent
39:00des familles
39:02en deuil
39:02mais moi
39:03quand
39:04le pauvre
39:07Elias
39:08à la sortie
39:09du club de foot
39:11moi j'ai la trouille
39:11de mettre mon fils
39:12dans un club de foot
39:14je me dis
39:14mais
39:15c'est pas possible
39:16comment il sera protégé
39:17je ne vais pas l'inscrire
39:18à cause de ce genre
39:20de choses
39:20donc
39:21quand on voit
39:23le drame
39:24qui se passe
39:26comment
39:26comment on peut parler
39:27de légèreté
39:28et de faits divers
39:29ça rentre même pas
39:30dans les faits divers
39:31c'est pas possible
39:32d'appeler ça
39:32un fait divers
39:33un fait divers
39:34c'est un chat
39:34qui est écrasé
39:35bon c'est pas cool
39:36qu'il soit écrasé
39:37je suis d'accord
39:37mais on peut pas
39:39c'est pas possible
39:40ils prennent pas
39:42je sais pas
39:43ils sont sur un autre monde
39:44les mecs là-haut
39:45ils sont sur un autre monde
39:46c'est ce qu'on dit
39:47depuis le début de l'émission
39:47merci
39:48Ilana d'avoir été avec nous
39:49sur Europe 1
39:49merci
39:50merci
39:50merci beaucoup
39:51merci à vous
39:52et vous savez
39:53vous savez Cyril
39:55c'est mon mari
39:55qui m'a fait connaître
39:56Cyril Hanouna
39:57et son émission
39:58vous l'embrassez
39:59votre mari s'appelle comment ?
40:00non mais Stéphane
40:01vous l'embrassez Stéph
40:02et vraiment
40:03il m'a dit
40:04il faut que tu l'écoutes
40:04parce que
40:05tu vois tout ce qu'on dit là
40:06entre nous
40:07et ben lui il le dit
40:08à la radio
40:09merci
40:09merci beaucoup Ilana
40:11on continuera
40:11vous inquiétez pas
40:12à dire ce qu'on pense
40:13malgré ces récalcitrants
40:14qui sont autour de moi
40:15merci Ilana
40:16merci d'avoir été avec nous
40:17vous embrassez votre mari
40:18très fort de ma part
40:19vous embrassez Stéphane aussi
40:20c'était extrêmement intéressant
40:21ce qu'il nous a dit Ilana
40:22bravo
40:22il y a Kader Dali
40:24tiens qui est avec nous
40:25ça fait longtemps qu'on l'a pas eu
40:25Kader Dali de Nancy
40:26bonjour Kader Dali
40:28bonjour Cyril
40:29comment vas-tu ?
40:29ben merci Kader Dali
40:30je suis content
40:31ça fait longtemps que je t'ai pas eu
40:32ben oui
40:33je suis de la Haute-Marne
40:34mon cher ami
40:35je suis à côté de Colombey
40:36les deux églises
40:37et nos gens
40:38c'est à quelques kilomètres
40:39où j'étais pion
40:40moi aussi j'étais surveillant
40:41à Chaumont
40:42à La Rochotte
40:43et au lycée au Duval
40:44pour ceux qui connaissent là-haut
40:45et j'ai une vraie tristesse
40:47pour cette petite dame
40:48c'est horrible
40:48on avait des petits voyous
40:51des petites frappes à l'époque
40:52qui se la jouaient
40:55mais là franchement
40:56à 14 ans
40:57et nos gens
40:57je peux te dire
40:58que c'est la combrousse totale
40:59c'est pas du tout
41:00le collège de Cité
41:01mais Kader Dali
41:02je peux dire un petit truc
41:03rebondir sur ce que vous dites
41:04Kader Dali
41:04là ce ne sont même pas
41:06des voyous
41:06ce sont des mecs
41:08qui veulent maintenant
41:08qui veulent se faire remarquer
41:10qui disent
41:10on veut faire une dinguerie
41:11pour vous dire
41:11c'est ça qui est grave
41:12ça veut dire que c'est pas du tout
41:13et puis c'est Cyril
41:15si je peux me permettre
41:15je suis sûr et certain
41:18pour connaître un peu
41:19cette jeunesse
41:19parce que j'ai été pion
41:20puis après j'ai travaillé
41:21que dans les quartiers
41:21dits sensibles
41:23pendant 20 ans
41:23parce que j'étais chargé
41:24de mission politique
41:25de la ville
41:25et cohésion sociale
41:27à Nancy
41:27et les différentes banlieues
41:29et ce gamma là
41:31c'est un
41:32comment dirais-je
41:33un drogué de jeu GTA
41:35j'en suis persuadé
41:36GTA
41:37au corps du Tilly
41:38et je vais te dire
41:40on a eu une embrouille
41:41l'année dernière
41:42que j'ai dû gérer
41:44au-delà
41:44des violences urbaines
41:45qu'on a eues
41:46avec la fameuse affaire Noël
41:48on avait eu un conflit
41:49entre des jeunes de quartier
41:51et les tchétchènes
41:52il y avait un conflit
41:53bref à gérer
41:54et j'avais vu
41:55les fameux jeunes
41:56en train de faire des courses
41:57dans une grande surface
41:58et ils m'ont dit
41:59tu sais ce soir
41:59Kader
42:00on va faire
42:01GTA
42:02avec les tchétchènes
42:03ce soir
42:03moi j'avais pas compris
42:04en fait
42:04donc je chope le gamma
42:05ils étaient une vingtaine
42:06et il me dit
42:07tu sais
42:07on va faire GTA ce soir
42:08je dis
42:09ah bon
42:09faites une soirée
42:10je console
42:10il me dit
42:11non pour de vrai
42:11on va les tilter
42:13donc le GTA
42:15pour eux
42:16quand tu tues quelqu'un
42:17ou quand tu mets
42:17un coup de couteau
42:18t'appuies sur un bouton
42:19sur la manette
42:20la personne revit
42:21donc je pense que
42:22dans leur tête
42:23pour ceux qui sont drogués
42:24de ces jeux là
42:25H24
42:25où il n'y a plus de contrôle
42:27ils pensent que
42:27quand tu mets un coup de couteau
42:28tu vas rappuyer sur la manette
42:30et la personne va revivre
42:31et on pourra recommencer
42:32et moi
42:33tous ces jeunes
42:34que j'appelle
42:35la jeunesse Covid
42:36qui a squatté
42:36pendant quelques mois
42:38devant leur console
42:39et qui n'ont pas réussi
42:41à se décrocher
42:42c'est ces jeunes
42:43qui n'arrivent plus
42:44à faire la distinction
42:45entre la réalité
42:46et le virtuel
42:47tu sais
42:48quand ils tapent les magasins
42:49tu sais que c'est
42:49le jeu GTA
42:50tout ça
42:51le jeu GTA
42:52c'est de taper les magasins
42:53c'est de taper les policiers
42:55et tu tapes en fait
42:56tu tapes en vrai
42:57avec un flingue
42:58avec un mortier
42:58avec ce que tu veux
42:59et cette jeunesse
43:01est véridique
43:01parce que nous
43:02on a été des jeunes de quartier
43:03toi aussi peut-être Cyril
43:04il y avait des petites bagarres
43:06il y avait des petits voyous
43:07on avait des voyous
43:08on avait des gens
43:09qui faisaient des roues arrière
43:09mais quand le pépère du quartier
43:12te disait
43:12vous dégagez de l'entrée
43:13parce qu'on squatait des entrées
43:14on n'avait pas de
43:15on n'avait pas des MJC
43:16des centres sociaux
43:16ils sont tout maintenant
43:17Kader Dali
43:18restez avec nous sur Europe 1
43:19on va vous reprendre dans un instant
43:20Europe 1
43:2116h
43:2218h
43:23on marche sur la tête
43:24Cyril Hanouna
43:25on marche sur la tête
43:2617h33
43:27c'est Europe 1
43:28on est là
43:29on est bien
43:29on est heureux d'être avec vous
43:31en tout cas
43:31et il y a énormément de gens
43:32qui veulent réagir
43:33il y a Kader Dali
43:34qui est avec nous
43:34de Nancy
43:35il y a un instant
43:36qui réagit à ce drame
43:37qu'on a connu ce matin
43:39à Nogent-sur-Marne
43:40en plus il habite juste à côté
43:42et c'est vrai que
43:43ce que nous disait Kader Dali
43:44était extrêmement intéressant
43:45on va réagir juste après
43:46aussi au Ballon d'Or
43:48parce que voilà
43:48c'est vrai qu'il y a Kylian Mbappé
43:49qui a donné son avis
43:50il y a Didier Deschamps également
43:52allez
43:53on prend Kader Dali
43:54et après
43:55on va enchaîner là-dessus
43:57merci Kader Dali
43:58d'être avec nous
43:58oui
43:59quelle tristesse
44:00quelle tristesse
44:01et puis je vais te dire
44:02on essaye tous
44:03de réguler nos enfants
44:05parce qu'ils arrivent
44:06avec des outils
44:07il faut aller plus vite
44:09que la musique
44:09pour réguler
44:11et puis leur apprendre
44:12à parler
44:12leur apprendre
44:13à se comporter
44:14leur apprendre
44:14à se tenir
44:15et quand tu essayes
44:16de dire à ton fils
44:17de ne pas dire frère
44:18à ta soeur
44:19de ne pas dire frère
44:20à tes potes
44:20à tout va
44:21et puis que le premier
44:22d'entre nous
44:23on a gagné frère
44:25le président de la république
44:26il dit ça
44:27alors tu vas lui dire quoi
44:28à ton fils
44:29il va te dire
44:30le président il le dit
44:31papa t'es ringard
44:32si tu le dis pas
44:33et bien tu peux faire
44:34tout ce que tu veux
44:34si les grands
44:35de l'époque
44:36nous avaient pas éduqués
44:37on n'aurait pas eu
44:39cette problématique
44:40voilà
44:41bien sûr
44:41merci Kader Dali
44:43merci d'avoir été avec nous
44:44sur Europe 1
44:44c'est toujours un bonheur
44:45de vous avoir
44:45vous nous rappelez
44:46quand vous voulez
44:46merci Kader Dali
44:47merci beaucoup
44:48merci