- 10/06/2025
Grande émission avant le départ de la 66ème édition de la course cycliste professionnelle internationale Paris-Troyes UCI.
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00:00Bonjour à toutes et à toutes, bienvenue en direct sur Puissance Télévisions et sur
00:28Sports en France depuis Colombais-de-Église aujourd'hui, un rendez-vous exceptionnel bien sûr celui de la 66e édition du Paris 3, prévu au départ ici à 13h à Colombais-de-Église, une journée exceptionnelle sur le cyclisme bien sûr, on est parti pour une heure d'émission d'avant-course pour faire vivre ensemble ici, ces 60 minutes d'avant-départ, l'ambiance, les enjeux sportifs, les retombées locales de cet événement devenu incontournable ici dans la région.
00:55Bonjour Vincent Harry et Léo Rouvier, bonjour, merci d'être avec nous, vous êtes tous les deux coureurs ici, vous allez prendre dans une heure le départ, vous êtes également ici des clubs locaux, en tout cas locaux pour l'étape également, on en parlera à l'instant Léo.
01:08Vincent Harry, deuxième fois ici au départ depuis Colombais pour le Paris 3, finalement qu'est-ce qu'on attend aujourd'hui de cette nouvelle épreuve ?
01:17Pour nous, collectivement, pour le club, on espère aller de l'avant et pourquoi pas prendre l'échappée, essayer de dynamiser la course le plus possible et envoyer des gars devant et puis pour le final, on verra comment on peut se débrouiller pour emmener la meilleure carte possible s'il y a sprint.
01:34On l'a dit, vous êtes le local de l'étape, vous êtes dans l'équipe organisateur, est-ce que c'est une certaine pression supplémentaire d'être de l'UVU ?
01:41Non, pas forcément, parce que moi j'ai déjà fait la course l'année dernière, donc je connais plutôt bien la course et je suis logé à la maison des coureurs A3, donc on a pu repérer le circuit, c'est les routes où on s'entraîne, donc on connaît ça bien.
01:59Justement, le terrain là, vous l'avez vu, est-ce qu'il y a des moments qui vont être décisifs selon vous ?
02:04Il y a tout le début de course déjà, voir comment les équipes un peu plus huppées vont vouloir aborder la course et puis après il y a tout ce qui est enchaînement de bosses jusqu'au kilomètre 110 et puis pour finir, les trois dernières bosses proches de l'arrivée, après 160 kilomètres dans les jambes, ça va faire mal aux pattes et il y aura peut-être des mouvements de course, donc il y a plusieurs points, je dirais trois points importants dans la course.
02:29Et soleil au rendez-vous aujourd'hui. Quel est votre objectif personnel aujourd'hui sur cette épreuve ?
02:35Moi je suis tombé hier sur le championnat régional, donc on va voir comment vont les jambes, je n'ai pas trop trop bien dormi, mais si je peux aller à l'avant, je vais essayer de prendre l'échappée et puis faire une course offensive, montrer le maillot comme on dit et me faire plaisir sur le vélo surtout.
02:48On attend de voir ça. Léo Bouvier, vous êtes vous le seul au Marnet sur le départ de cette course ici, le Paris 3. Léo prend d'ici le départ hautement, c'est un moment spécial, on en avait parlé la première fois que vous avez participé.
03:01Oui, c'est sûr que surtout que je cours beaucoup à l'étranger, donc déjà je ne cours pas souvent en France, donc en plus de ça courir à côté de la maison c'est toujours sympathique.
03:12On voit beaucoup de têtes qu'on connaît, des gens que je connais depuis que j'ai commencé le vélo il y a plus de 20 ans maintenant, donc ça fait toujours plaisir.
03:23Justement, vous l'avez dit, vous courrez souvent à l'étranger parce que vous êtes justement dans une équipe internationale. Aujourd'hui finalement, d'être à Paris 3, qu'est-ce que ça représente dans votre saison ?
03:34C'est un petit objectif quand même parce que c'est à côté de la maison, donc c'est toujours un surplus de motivation.
03:43Après, c'est vrai que comme on a un calendrier très international avec beaucoup de courses un peu partout, il faut toujours réussir à bien s'organiser pour arriver en forme sur les échéances.
03:57Donc normalement, les jambes sont bonnes pour aujourd'hui, on va voir ce que ça va donner.
04:02Quel rôle vous allez jouer aujourd'hui dans votre équipe, dans Bike Head ?
04:06Moi, je suis capitaine de route de l'équipe, donc je vais essayer un petit peu de gérer l'équipe pour qu'on fasse un bon résultat.
04:15Donc le but, ça va être de prendre l'échappée.
04:18Et puis ensuite, si on arrive au sprint, je serai la carte protégée.
04:22Donc s'il y a sprint, je vais essayer de tirer le meilleur possible.
04:27Quelle est selon vous l'ambiance que vous retrouvez ici ce midi à Colombay à quelques minutes avant ce départ qu'il voulait ?
04:33Moi, j'adore l'ambiance, puisque comme je disais, je connais pas mal de monde.
04:39Je suis pas trop stressé, j'essaye de profiter du public, de profiter de l'ambiance.
04:46Il y a du monde, on est dans un lieu qui est quand même mythique.
04:49Je pense que pour les coureurs étrangers ou pour des coureurs même qui habitent un peu loin,
04:54qui ne connaissent pas forcément l'histoire de Colombay, l'histoire de De Gaulle, c'est intéressant de venir ici.
05:02C'est vrai que je trouve toujours que de prendre le départ ou l'arrivée dans des lieux un peu mythiques, un peu historiques,
05:09c'est toujours un plus pour les coureurs.
05:12On est servi ici à Colombay-de-Déglise. Merci beaucoup.
05:14On va vous laisser justement bientôt prendre le départ, vous préparer dans ces dernières minutes.
05:18On parle justement du parcours de ce Paris 3 2025, un parcours qui se veut quand même exigeant entre la Haute-Marne et l'Aube,
05:25ponctué de côte de relance, une belle densité.
05:27Et ici justement, dans cette épreuve, on propose tout de suite de découvrir ce tracé en images.
05:33Au départ de Colombay-de-Déglise, c'est ce qui attend les coureurs du Paris 3 cette année.
05:39Un parcours vallonné par excellence, fait de montées et descentes successives, entrecoupées de côtes plus importantes.
05:46La première ascension significative arrive au 20ème kilomètre entre Meurs et Sexfontaine.
05:51Elle fait mal parce qu'en fait, elle arrive à près 20 kilomètres tout plat.
05:57Et donc en général, c'est là qu'on change un peu de braquet, qu'on va moins tirer gros.
06:02Donc ça fait mal et ça monte vite.
06:061400 mètres à 6% de moyenne avec des portions à 10%.
06:10Rien d'insurmontable pour les coureurs, mais elle peut être un moment clé dans le scénario de course.
06:15Souvent, ça monte très très vite parce que soit la première échappée n'est pas encore partie, soit ça veut rentrer sur la première échappée.
06:23Donc ça monte souvent à bloc pour ainsi dire.
06:26En haut dans le village, on est tous à bloc.
06:29Et donc en général, il y a quand même un groupe qui arrive à sortir à cet endroit-là,
06:32qui ne va pas forcément loin parce qu'après, on a l'enchaînement de plusieurs parties roulantes, plusieurs bosses.
06:37Donc ça peut vite être pris, mais c'est le premier endroit où ça fait vraiment mal aux gens.
06:42Dans le peloton, il faudrait être vigilant toute la journée car il y a très peu de portions plates,
06:47un enchaînement d'ascension courte mais intense qui rendent l'effort particulier.
06:52Ce ne sont pas des montées suffisamment longues pour faire des dégâts,
06:54mais ce sont des montées déjà un peu trop longues pour les purs sprinters.
06:59Tout dépend du rythme auquel vont se monter les côtes.
07:03Si c'est vraiment dès le départ très dynamique avec pas d'échappée,
07:07le peloton qui ne laisse pas sortir d'échappée, ça peut déjà créer effectivement beaucoup de dégâts dans le peloton.
07:11La deuxième côte, celle de Saint-Martin-sur-la-Reine, arrive d'ailleurs 10 km après la première.
07:18Dans un peloton qui sera composé en grande partie de coureurs professionnels,
07:22cet enchaînement continu de descente et montée fera de ce Paris 3 une course loin d'être facile.
07:28Ce n'est jamais des bosses non plus insurmontables,
07:30mais on ne fait qu'enchaîner des différentes ascensions.
07:34Et du coup, c'est ça qui rend le parcours difficile.
07:36C'est usant.
07:37On varie entre je pédale fort, je pédale moins fort,
07:40et c'est ça qui à force casse les jambes.
07:42Donc il faut essayer de jouer le plus malin possible,
07:44essayer d'aller dans les échappées.
07:47Ça fait montrer, il y a la télé, il y a les hélicoptères,
07:50ça fait montrer le maillot.
07:51Et puis déjà, si on arrive à faire ça, les sponsors seront déjà contents.
07:54Au total, 5 ascensions notables seront au programme.
08:04En 2024, c'est au sprint que s'est joué l'arrivée de la course à Troyes.
08:082025 est peut-être l'année de la bonne échappée.
08:13Et voilà, on dirait que depuis Colombay-de-Zéglise,
08:16à quelques minutes du départ de ce Paris 3 2025,
08:18une course, mais c'est aussi une ambiance festive.
08:21Direction le village départ, justement, ici à Colombay-de-Zéglise.
08:24Nous attend notre journaliste Clémentine Coppola.
08:26Et Clémentine, justement, ce Paris 3, c'est aussi un moment de rencontre.
08:33Et oui, Antoine, ce village départ, effectivement, c'est un lieu de rencontre.
08:37On y croise toutes sortes de personnes.
08:38Il y a d'abord les fans de cyclisme,
08:40mais aussi les curieux qui visitaient Colombay,
08:42qui sont tombés sur la course.
08:43Il y a juste derrière moi un marché des artisans,
08:47avec de l'alimentation.
08:48Alors là, il y a un peu de tout.
08:49Il y a des asperges, du champagne, du fromage.
08:51Il y a même des fraises.
08:52Il y a également aussi de la création artistique avec des bracelets et des bougies.
08:56Et puis, bien sûr, le gros événement ici, c'est le quart podium.
08:59Et vous l'entendez derrière moi, c'est la présentation des équipes.
09:02C'est un moment qui est quand même assez fort,
09:04puisque c'est le moment où on appelle dossard par dossard,
09:07cycliste par cycliste.
09:08On les fait monter sur scène et on les présente.
09:10Alors, on rappelle les derniers résultats de la saison.
09:13On rappelle aussi le cru de chaque sportif.
09:16Et l'idée, c'est de présenter au public les coureurs
09:18qu'ils vont croiser sur la course.
09:19C'est aussi l'occasion de faire la photo.
09:21Et donc, on a commencé par des premières équipes.
09:23Alors, on a vu passer des Suisses.
09:25On a vu passer des équipes locales.
09:27Et au final, quand ils redescendent et vous les voyez passer avec les vélos,
09:30ils retournent directement à leur car pour se préparer pour la course.
09:34Merci Clémentine.
09:35On se retrouve tout à l'heure justement ici également à Colombay.
09:38De retour en plateau avec deux piliers de l'organisation de ce Paris 3.
09:42Victor Angousset, vous êtes le directeur de course.
09:45Et David Messin, vous êtes président de l'UV Aube.
09:48On va parler tous les deux, enfin ensemble, tous les trois plutôt,
09:51du choix, du parcours, de la présence ici des grands noms.
09:54Pourquoi vous avez choisi de reconduire cette année
09:56ce même parcours que l'année passée pour ce Paris 3 ?
10:00Tout d'abord, bonjour à toutes et à tous.
10:03Merci de votre accueil.
10:04Effectivement, on a conservé le même parcours pour la quatrième édition.
10:08Pourquoi ? Parce que c'est un parcours magnifique.
10:09On n'a que des bons retours de toutes les équipes qui sont présentes chaque année.
10:13Et tous les profils de coureurs peuvent s'exprimer.
10:16Du grimpeur au puncheur au sprinter, suivant le scénario de course.
10:20C'est vraiment une course incertaine dans son scénario.
10:23Et le parcours est juste magnifique.
10:26Même nous, à l'intérieur des voitures, on se régale tous les ans.
10:28Vous l'avez dit, justement, un parcours, le même parcours, mais des complexités.
10:31C'est ça qui vient à différentes étapes.
10:33Tout à l'heure, justement, on en parlait avec les coureurs avant vous.
10:37Notamment, depuis le début, en fait, dès le lancement de ce départ officiel, c'est compliqué.
10:43Oui, les 120 premiers kilomètres, c'est là qu'il y a le plus gros dénivelé positif, on va dire.
10:48Ça fait pendant environ 70-80 kilomètres que de monter et de descendre.
10:52Mais après, il y a une zone, on va dire, un peu transitoire avec les lacs.
10:55Et quand on en arrive vers le moulin de Doche et puis la Côte de Minisselière, où ça peut encore éventuellement décanter la course,
11:01après, c'est vraiment cadenassé par les équipes de sprinteurs si le peloton est encore assez conséquent.
11:05Ici, sur le départ, on concilie des amateurs, des professionnels, des élites.
11:09Comment on concilie justement toute cette typologie de coureurs ici dans le départ ?
11:14Donc sur cette partie-là, on reçoit les demandes des équipes.
11:18Ensuite, une fois qu'on a, pour cette année, un nombre très important d'équipes, on en discute avec le bureau.
11:26On compose vraiment un peloton en fonction de qui est venu les années passées,
11:30qui a droit à sa chance aussi, parce qu'il faut aussi qu'on fasse découvrir l'épreuve pour des équipes qui ne connaissent pas.
11:37Et puis, quand on a des très grosses équipes, on ne peut pas passer à côté, donc on les invite d'office.
11:43Le soleil aujourd'hui, c'est un avantage ou un inconvénient d'avoir le soleil sur la course ?
11:47C'est très variable en fonction des coureurs.
11:50Pour nous, c'est vraiment parfait, parce qu'on peut être là, il y a du monde, tout le monde est content d'être dehors.
11:55Après, chaque coureur a vraiment son profil d'étape type.
11:59Est-ce qu'il aime les grosses chaleurs ? Est-ce qu'il aime le froid, la pluie ?
12:02Donc c'est vraiment très indépendant des coureurs.
12:04En tout cas, pour l'instant, ça nous fait un peu plisser les yeux.
12:06Et puis, effectivement, pour tous les signaleurs, parce que c'est plus de 200 signaleurs sur tout au long du parcours qui gardent des carrefours,
12:11je pense que la météo, au-delà des coureurs, elle est quand même plus agréable pour tous les signaleurs qui restent pendant environ 30 minutes à chaque carrefour du parcours.
12:18Justement, ces bénévoles qui sont engagés avec vous ici dans cette course, on en parle, j'en profite.
12:23C'est vraiment les coureurs, c'est indispensable pour l'événement.
12:26Bien sûr, les bénévoles, c'est pareil. Ils sont autant importants que les coureurs.
12:29Effectivement, parce qu'on est tous bénévoles sur cette organisation.
12:35Et effectivement, pas de bénévoles, pas de courses. C'est aussi simple que ça.
12:39Est-ce qu'il y a des têtes d'affiches à surveiller cette année qui prennent le départ ici à Colombay ?
12:44Il y en a beaucoup. La composition du peloton est vraiment de qualité.
12:51On peut avoir aussi bien une surprise si ça arrive sur un sprint massif.
12:56Ça peut être une surprise aussi si ça arrive à un coureur seul.
12:59On a des champions nationaux qui sont au départ. On a de très grosses équipes.
13:05On a un champion olympique aussi.
13:07On a un champion olympique. La qualité est vraiment bien présente cette année.
13:12Il y a une question, bien sûr, qu'on se pose tous.
13:16On est ici sur le Paris 3. Un départ à Colombay. Pourquoi pas à Colombay 3 ?
13:22C'est une histoire de reconnaissance de l'épreuve et de label.
13:25En fait, je fais toujours le parallèle en parlant de Paris-Dakar.
13:28Il ne part plus de Paris, il ne part plus de Dakar.
13:30Cependant, c'est un label.
13:31Et nous, au niveau des équipes, si on ne venait qu'à changer le nom,
13:35même en faisant une grosse communication, il y a des équipes qui passeraient à travers
13:38et qui ne candidateraient pas.
13:39Et donc, ça pourrait poser un problème de qualité et de plateau.
13:42Donc, c'est pour ça qu'on garde vraiment le naming de l'épreuve.
13:45Ça permet peut-être d'attirer des inscriptions, des candidatures d'équipes
13:49qui se disent qu'on a Paris.
13:51C'est un label de qualité et c'est une qualité qu'on retrouve exactement ici
13:55entre Colombay et Troyes.
13:57Oui. Et puis, en plus, de toute façon, la majorité des épreuves qui ont le naming Paris,
14:02comme Paris-Roubaix, ça part de Compiègne.
14:04Paris-Bourges part des Yvelines.
14:06Voilà, c'est vraiment, on va dire, pour la cartographie française
14:09et puis pour les épreuves internationales.
14:12Mais ça ne choque personne.
14:14Et tous les ans, le plus important, c'est vraiment de rassembler les plus beaux plateaux
14:17et le naming, il fait pour beaucoup.
14:19Je dis ça parce que le président du département nous dira tout à l'heure
14:21qu'il aimerait bien qu'il soit rebaptisé Colombay-Troyes.
14:23Même Pascal Babou, le maire de Colombay-les-des-Églises.
14:25On en parlera avec lui.
14:26Justement, qu'est-ce que ça représente l'implication d'un village
14:29comme celui, effectivement, de Colombay-des-Églises,
14:31derrière vous, avec vous, à vos côtés, pour cette course ?
14:35C'est un soutien énorme parce qu'effectivement,
14:39comme on le répète chaque année, c'est un site qui est quand même mondialement connu
14:42et puis très, très bien situé.
14:46Et ça permet vraiment de concentrer une belle zone au niveau du départ,
14:50de la présentation des équipes.
14:51C'est vraiment condensé, mais c'est ce qu'on veut.
14:53On veut de la proximité avec le public aussi, qui vient toujours en nombre.
14:56Oui, c'est une vraie animation pour le territoire.
14:57Tout à fait.
14:58Alors, cette année, on va dire, on est le seul événement.
15:03Vous faites référence à l'année passée autour de France.
15:05L'an passé, on était les premiers.
15:07Ensuite, il y a eu la flamme et puis le tour.
15:09Donc voilà, c'est...
15:11Mais non, non, c'est...
15:11Et puis, on est toujours très, très bien accueillis.
15:13Alors, dans un instant, justement, la course va prendre son départ ici.
15:17Départ fictif, ici, à Colombay-des-Églises.
15:20Un réel départ officiel, quelques kilomètres plus loin.
15:22Quel est votre rôle, vous, une fois que la course est lancée ?
15:26Est-ce que vous n'êtes pas sur le vélo, vous êtes en voiture ?
15:27Quel est votre rôle ?
15:29Donc oui, on est sur l'avant de la course.
15:32On veille à ce que tout se déroule dans les meilleures conditions.
15:35Si jamais il y a un souci, peut-être avec un passage à niveau,
15:37peut-être avec une grosse chute.
15:39Voilà, nous, on centralise toutes les informations de la course.
15:43On est en relation aussi avec la gendarmerie qui nous ouvre la route
15:45et qui nous permet d'avoir l'exclusivité sur la route.
15:48Voilà, on communique avec l'ensemble des personnes qui gravitent sur la compétition
15:54pour que tout soit bien en harmonie et qu'il n'y ait pas de couacs dans le déroulé.
15:58Vous devez avoir les yeux partout.
15:59Pourquoi avoir choisi un départ fictif, ici, à Colombay-des-Églises ?
16:04Effectivement, je dirais, si le départ se fait à Colombay-des-Églises,
16:09on doit au moins faire une boucle pour présenter aussi aux habitants.
16:13Et puis après, on a quand même aussi la réglementation ici
16:15qui nous impose un parcours de maximum 180 km dans une classe 2.
16:19Donc, on a été obligé de faire un fictif et avec un départ réel à la sortie de Rennes-Pont
16:23pour ne pas dépasser les 180 km officiels.
16:26Alors, un parcours qui sera donc à suivre en direct, bien sûr,
16:29grâce notamment à un gros dispositif, des caméras sur moto, en hélicoptère.
16:35C'est aussi le moment de faire vivre aussi, de faire vibrer le territoire.
16:37C'est ce qu'on essaie de marier entre le sportif et puis aussi la mise en valeur de nos magnifiques territoires.
16:44Il y a des sites remarquables et les spectateurs qui, tous les ans, assistent à la diffusion
16:50nous disent que c'est magnifique.
16:51Nous, on n'a pas la chance.
16:52On le regarde souvent en replay.
16:54Mais effectivement, la météo joue pour beaucoup, mais on a un territoire magnifique.
16:57Merci beaucoup à vous deux d'avoir été avec nous, à vous laisser,
17:01parce que je crois justement que vous avez un peu de travail qui va débuter dans quelques minutes.
17:05La course prend son départ ici à 13h, n'oubliez pas.
17:09On l'a dit, une course comme le Paré 3, c'est aussi l'occasion de valoriser, bien sûr, notre territoire.
17:13Voici un court film qui vous plonge justement dans ce paysage.
17:27Sous-titrage MFP.
17:57Sous-titrage MFP.
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