Ancien député de l'Essonne, écarté après la dissolution, Nicolas Dupont-Aignan a annoncé le mois dernier sa candidature à l'élection présidentielle de 2027.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 09 juin 2025.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 09 juin 2025.
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00:01RTL Matin
00:02Et tout de suite l'invité de RTL Matin, Thomas, vous recevez aujourd'hui Nicolas Dupont-Aignan,
00:08président de Debout la France et candidat déclaré à la prochaine présidentielle.
00:11Bonjour et bienvenue sur RTL, Nicolas Dupont-Aignan.
00:13Bonjour Thomas Soto.
00:14C'est donc il y a un an, le 9 juin 2024, la dissolution.
00:17Une dissolution qui a d'ailleurs coûté votre poste de député de l'Essonne.
00:20On ne peut pas dire que la vie politique a été simple depuis,
00:23mais au moins ça aura eu la vertu de redonner la parole au peuple,
00:26ce qui est un peu le combat de votre vie.
00:28Avec le recul, c'est une bonne chose cette dissolution ou pas ?
00:31Le vrai problème, ce n'est pas la dissolution.
00:34C'est l'absence de leçons tirées par le président de la République de la dissolution.
00:38Le général de Gaulle avait prévu tout cela dans ses écrits.
00:41Il avait dit qu'on peut dissoudre.
00:44Soit le peuple redonne confiance au président, lui donne une majorité.
00:48Très bien, c'est ce que voulait sans doute Emmanuel Macron.
00:52Soit le peuple désavoue le président, c'est ce qui s'est passé,
00:55et le président doit partir.
00:56Ce n'est pas marqué dans la Constitution.
00:58Ah, c'est l'esprit de la Constitution, au point que le général de Gaulle, son fondateur,
01:02est parti sur un référendum perdu à quelques pourcents.
01:06Ça veut dire quoi ?
01:07Que toute la vie politique est bloquée parce qu'Emmanuel Macron s'accroche au pouvoir,
01:12n'a pas tiré les leçons du désaveu.
01:14Et en vérité, ce qui est terrible aujourd'hui, c'est que la France perd du temps.
01:18Il y a déjà eu d'autres cohabitations entre 1986 et 1988,
01:23Mitterrand-Chirac, 1993-1995.
01:25Oui, mais il y avait une majorité alternative.
01:26Il y avait une majorité alternative.
01:29Mais relisez les écrits d'Alain Perfit, du général de Gaulle, de Michel Debré.
01:34Le peuple doit trancher seul une élection présidentielle, la plus rapide possible,
01:39permettra d'éviter à la France de perdre du temps.
01:41Vous appelez Emmanuel Macron la démission ?
01:43Bien évidemment, mais je l'ai toujours rappelé.
01:45Et j'ai regretté que le Rassemblement National et le Parti Socialiste
01:48donnent une survie à ce gouvernement Bayrou qui abîme le pays, qui fait perdre du temps.
01:55La situation est abominable.
01:57Insécurité massive, immigration massive, déclin économique.
02:02Mais qu'est-ce qu'on attend ?
02:03On va vivre encore deux ans dans cette purée de poids ?
02:06Donc vous dites qu'il faut faire tomber le gouvernement Bayrou et pousser Emmanuel Macron à la démission.
02:10Il fallait, dès la censure du gouvernement Barnier, censurer le gouvernement Bayrou,
02:15qu'elle est exactement le même, qui mène une politique désastreuse sur le plan économique et sécuritaire,
02:20qui sont les deux grands défis du pays.
02:22Vous savez, si on n'est pas en ordre en France, si on risque sa vie, nos gamins risquent leur vie,
02:29si on est dans une crise économique désastreuse et financière, on est au bord de la faillite financière,
02:35et on continue à s'amuser comme ça dans des jeux pitoyables.
02:38Et tous les partis sont absorbés par ça.
02:41C'est terrible ce qui se passe aujourd'hui.
02:42Vous êtes sévère avec Emmanuel Macron, mais assez en phase avec Gérald Darmanin et Bruno Retailleau,
02:46si j'en crois ce que vous tweetez.
02:47Il y a trois jours, vous avez écrit sur X que pour rétablir l'ordre, écrit en majuscule,
02:51vous demandiez la construction de places de prison.
02:53C'est en cours.
02:54La restauration des peines planchers, proposition du garde des Sceaux la semaine dernière,
02:58soutenue par François Bayrou,
02:59ou encore l'augmentation des moyens de la justice,
03:01qui est en hausse constante depuis des années.
03:03Ça, c'est pas mal, non ?
03:04Non, parce que ce sont des paroles, ce ne sont pas des actes.
03:07Emmanuel Macron avait prévu 15 000 places de prison, on est très loin.
03:10Non, ce sont des annonces.
03:12Vous savez, on vit dans des effets d'annonce.
03:14Le budget de la justice, il a heureusement augmenté légèrement, légèrement.
03:18On est encore à la moitié de l'Allemagne, quasiment la moitié de l'Allemagne.
03:19On est très loin du compte.
03:23Et puis, la question essentielle et qui motive mon action politique,
03:27vous savez, moi, je n'ai qu'un objectif,
03:30c'est l'indépendance du pays.
03:32Tant que nous serons dans l'Union européenne,
03:33telle qu'elle est construite, avec des frontières ouvertes,
03:36avec une cour de justice qui impose des procédures pénales abracadabantesques,
03:42avec un privilège pour les voyous au détriment des victimes,
03:45tant qu'on n'obéira à cette Union européenne, on ne s'en sortira pas.
03:50Et, vous savez...
03:51Donc, votre programme, c'est démission du chef de l'État, présidentielle...
03:53Élection présidentielle.
03:54Si vous êtes élu, sortie de l'Union européenne tout de suite.
03:57Dissolution de l'Union européenne, pour le coup, c'est le terme.
03:59Ça ne veut pas le pouvoir de dissoudre l'Assemblée ?
04:00Si, parce qu'il faut sortir à plusieurs.
04:03Cette organisation ne fonctionne plus.
04:05Elle nous fait un mal fou, elle nous coûte une fortune,
04:07elle nous empêche de régler les problèmes du pays.
04:10Vous avez vu que les Anglais s'en mordent les doigts.
04:11Mais, je n'ai pas parlé d'une sortie seule,
04:14j'ai parlé d'une sortie collective, d'une dissolution de l'Union européenne,
04:17parce que beaucoup de pays, notamment l'Allemagne à terme,
04:20la Hongrie, l'Italie, n'en peuvent plus de ce système.
04:24Et moi, je voudrais vous faire une remarque.
04:26Il y a eu une belle Europe, celle du général de Gaulle.
04:29C'est curieux, on avait nos frontières,
04:30on avait nos budgets, on avait notre monnaie,
04:32on avait nos lois, et on a coopéré.
04:35Et on a fait des merveilles.
04:36C'était il y a un demi-siècle.
04:37Oui, un demi-siècle, et ça marchait.
04:39Et pourquoi, aujourd'hui, on serait condamné à subir des décisions
04:42de gens non-élus, de juges, de technocrates,
04:45de gens corrompus ?
04:47Pourquoi on serait condamné à verser 10 milliards par an
04:49pour une politique qui fait du mal à nos agriculteurs,
04:52à nos usines ?
04:53Pourquoi on serait condamné à accueillir
04:55plus de 500 000 étrangers par an dans notre pays ?
04:58Vous savez, on s'est habitué dans notre pays.
05:00500 000 étrangers, ça correspond ce score-là ?
05:02C'est énorme.
05:03C'est ce que c'est, 500 000 étrangers ?
05:04Oui, c'est beaucoup.
05:05C'est le nombre d'étrangers qui ont été naturalisés
05:08par Giorgia Méloni en Italie.
05:10La première mise qu'avait dit, ça serait immigration zéro,
05:12et elle se rend compte à l'usage du pouvoir.
05:14Moi, je ne suis pas d'accord.
05:15C'est pas possible.
05:15Moi, je ne suis pas d'accord.
05:16D'ailleurs, les entrées en Italie ont beaucoup diminué aussi.
05:19Je ne suis pas d'accord.
05:20Je pense qu'on ne peut pas continuer comme ça.
05:22Vous savez qu'en un mandat,
05:23et candidat à la présidentielle,
05:25s'en est pris au démagogue obsessionnel
05:27et angoissé du grand remplacement
05:28qui raconte n'importe quoi
05:29lorsqu'il prétend de se fixer l'objectif d'une immigration zéro.
05:32Eh bien, je ne prétends pas une immigration zéro.
05:34Jamais.
05:35Mais je vous rappelle que sous Jacques Chirac et Lionel Jospin,
05:37on était à un tiers de ce qu'il y a aujourd'hui.
05:39Et qu'on ne peut pas continuer.
05:42C'est la ville de Paris en un quinquennat.
05:45Chaque quinquennat, on le voit bien, ça craque de partout.
05:48Le problème de fond de la France,
05:50est-ce qu'on veut changer
05:51ou est-ce que les Français vont à l'échafaud
05:54en baissant la tête,
05:56en écoutant ceux qui ont créé les problèmes depuis 20 ans ?
05:58Édouard Philippe est responsable
06:00du chaos financier de ce quinquennat.
06:03Et il donne des leçons.
06:05Mais on croit rêver.
06:06Vous parlez du chaos financier.
06:07Donc il faut que les Français tranchent.
06:09Il y a des politiques à mener.
06:10Il faut faire des économies.
06:11On peut s'en sortir.
06:12Tout le monde est d'accord là-dessus.
06:13À propos d'argent, dans un rapport,
06:14le COR, le Conseil d'entention des retraites,
06:16préconise de repousser l'âge légal de départ
06:18jusqu'à 66 ans et demi à l'horizon 2070.
06:21Est-ce que c'est une piste à suivre ?
06:23Non.
06:24Mettre les gens au RSA,
06:25quand vous êtes fourbu de travail,
06:27que vous êtes licencié à 58 ans,
06:29que vous êtes en accident du travail dans des usines,
06:31ça ne veut rien dire.
06:32En revanche, tiens, c'est curieux.
06:34Pourquoi on donne 10 milliards par an à l'Union Européenne ?
06:36C'est le prix de la réforme des retraites.
06:37On a fait une réforme de retraite.
06:39Pour économiser 12 milliards,
06:40on donne la même somme à l'Union Européenne.
06:42On reçoit aussi des usines.
06:43Non, non.
06:43On donne 25, on reçoit 15.
06:45Ça nous coûte 10 net.
06:46Pourquoi on a donné 15 milliards à l'Ukraine ?
06:48Pourquoi on donne des milliards pour l'immigration ?
06:51Il ne fallait pas aider l'Ukraine ?
06:52Non, il fallait arrêter ce conflit.
06:54Et moi, je préfère qu'on aide les hôpitaux français,
06:56qu'on aide nos PME,
06:57qu'on baisse les charges
06:58et qu'on sauve notre pays.
07:01Avant de s'occuper de l'insécurité en Ukraine,
07:02il faut s'occuper de l'insécurité à Marseille.
07:04Mais est-ce que l'insécurité en Ukraine ne risque pas,
07:06si on ne fait rien et on n'aide pas à l'Ukraine,
07:07de devenir de l'insécurité chez nous ?
07:09Pas la même, certes, mais...
07:10C'est un mythe absolu.
07:11C'est un mythe ?
07:11La vraie question,
07:13c'est qu'aujourd'hui,
07:13on ne peut plus vivre en sécurité dans notre pays.
07:16Moi, je demande,
07:17bien évidemment,
07:18qu'il y a des conflits tragiques,
07:20on pourrait intervenir partout.
07:22On peut donner des milliards partout.
07:24On ne les a plus, ces milliards.
07:25Et je suis scandalisé
07:26qu'on veuille encore taper les Français.
07:28Alors même qu'il y a tant d'économies à faire...
07:30C'est quel âge l'âge légal pour vous ?
07:33Vous revenez à 60 ans ?
07:34Vous revenez à 62 ?
07:35Non, je reste.
07:35On en est.
07:36Je pensais qu'on reviendrait à 62.
07:38Je vais être très franc avec vous.
07:39Vous le souhaitez ?
07:39Je le souhaite,
07:40mais aujourd'hui, ce n'est plus possible.
07:41D'accord.
07:42Je le dis.
07:42En revanche, pour les travailleurs manuels,
07:45je pense qu'il faut faire un effort.
07:46En fait, on a une vision unique de la retraite.
07:49Ceux qui ont travaillé dur,
07:51qui ont fait des travaux manuels,
07:52doivent avoir une retraite anticipée.
07:53C'est évident.
07:54Maintenant, la vraie question,
07:55j'ai écrit un livre là-dessus,
07:56où elle pognon,
07:57il y a 100 milliards d'économies à faire.
07:59Pourquoi on finance des éoliennes
08:00qui perturbent notre production électrique
08:02et qui ne servent à rien ?
08:03Des milliards d'euros.
08:04Pourquoi on donne...
08:05Il y a des millions de fausses cartes vitales.
08:07Enfin, la Cour des comptes reconnaît
08:10de tous les noms quand je disais
08:11qu'on versait des retraites à des morts.
08:13Pourquoi on loge 50 000 ?
08:15Pourquoi on paye 50 000 chambres d'hôtel
08:16chaque nuit, payées par les Français ?
08:19Pourquoi on donne des retraites
08:20à des étrangers qui arrivent dans notre pays
08:22au bout de 10 ans,
08:23qui ont la retraite et qui n'ont jamais cotisé ?
08:25Nicolas Dupont-Aignan.
08:25Vous savez, tant qu'on ne s'attaquera pas
08:27à ces vrais gaspillages...
08:28Oui.
08:29Est-ce que c'est ça la question ?
08:31Est-ce qu'on veut s'attaquer
08:32aux vrais gaspillages ?
08:32Je peux vous en poser une de questions ?
08:33Oui, bien sûr.
08:33Bon.
08:34Vous êtes très actif sur les réseaux sociaux.
08:35Il y a quelques jours,
08:36vous avez relayé une fake news
08:37sur le désormais fameux mouchoir
08:38d'Emmanuel Macron.
08:39Petit rappel des faits.
08:40Emmanuel Macron,
08:41Keir Starmer,
08:41le premier ministre britannique
08:42et le chancelier allemand Merz
08:43étaient dans un train
08:45en chemin pour Kiev.
08:46On y voyait le chef d'État
08:47prendre un petit mouchoir
08:48dans lequel les complotistes
08:49ont vu un sachet de drogue.
08:50Vidéo relayée des millions de fois
08:52par les sympathisants pro-russes
08:53et par vous.
08:54Est-ce que vous le regrettez ?
08:57Mais c'est incroyable.
08:58Quoi ?
08:58Je pose une question.
08:59Oui.
09:00Mon tweet, il est très simple.
09:01Je vous le rappelle.
09:02Pour la crédibilité de la France,
09:05l'Élysée réponde.
09:06L'Élysée a répondu.
09:08Eh bien, chacun peut apprécier
09:09ce que c'est.
09:10Mais vous savez que vous semez...
09:11Mais c'est vous qui relayez
09:11des fake news.
09:12Pas du tout.
09:13Ah bah si.
09:13C'est vous qui avez une interprétation.
09:15C'est comme si je disais...
09:15Moi, je pose une question.
09:16Oui.
09:17J'ai encore le droit
09:17de poser une question en démocratie.
09:19Et les Français font leur choix.
09:21Mais vous savez,
09:22les Français ne croient plus
09:23toutes ces fake news
09:25propagées par les médias
09:26pour défendre un président
09:27à bout de course.
09:28Quelle fake news ?
09:29D'inventer tout à coup
09:30que c'est un mouchoir
09:31qui traînait sur la table.
09:33Parce que c'est l'Élysée
09:34qui vous le demande.
09:34Vous avez vu la gifle
09:35au président de la République ?
09:36L'Élysée nous demande.
09:37La gifle que Brigitte Macron
09:38a mise au président de la République.
09:40On ne sait pas si c'est une gifle.
09:41Est-ce qu'on a traité l'affaire ?
09:41Ah bah bien sûr.
09:42Et alors, vous savez
09:42ce qui s'est passé ?
09:43Est-ce qu'on a traité l'affaire ?
09:44C'est très intéressant.
09:45Est-ce qu'on a traité l'affaire ?
09:45C'est très intéressant.
09:46Est-ce que vous pouvez me répondre ?
09:47Est-ce que je peux vous répondre ?
09:48L'Élysée au départ dit quoi ?
09:49Oui.
09:50Qu'est-ce que dit l'Élysée ?
09:50Que c'est une invention russe.
09:52L'Élysée absolument dit
09:53que c'est une fake news.
09:53Et puis pas de mots
09:53il y avait une caméra américaine.
09:54Et là, les médias français
09:56changent d'avis.
09:56Non, on les change...
09:57Alors...
09:57Ah !
09:58Parce que si...
09:59Non !
09:59Parce que...
10:00Permettez ?
10:00Parce que ce qui est incroyable...
10:02Je travaillais cette nuit-là
10:03pendant que vous dormiez sans doute.
10:04On a l'image qui arrive.
10:05Oui.
10:05Ok ?
10:06On vérifie auprès de l'Élysée
10:07qui nous dit
10:08c'est une fake news.
10:08On dit non,
10:09c'est pas une fake news.
10:10Donc on traite l'info
10:10Alors vous avez fait preuve...
10:11Dès 7h...
10:12On a fait notre boulot.
10:12Très bien.
10:13Faites la même chose
10:14sur le fameux mousoir.
10:15Mais c'est comme si moi je disais
10:16tiens Nicolas Dupont-Aignan
10:17il est entré dans le studio
10:18en renifiant
10:18c'est qu'il doit s'en mettre
10:19plein les narines.
10:19Ça n'a aucun sens.
10:20Et bien ça n'a aucun sens.
10:21Et je ne le dirai jamais.
10:22Et je ne le twisterai jamais.
10:23Mais est-ce que vous ne pouvez pas
10:23à un moment
10:24faire confiance au jugement des Français ?
10:26Est-ce qu'à un moment
10:27vous ne pouvez pas arrêter
10:29de défendre l'Élysée
10:30contre vents et marées ?
10:32Et où ?
10:33S'il n'y avait pas eu
10:35une caméra américaine
10:36à la sortie de l'avion
10:38toute la presse française
10:39aurait répondu
10:40la fable de l'Élysée
10:41que c'était une invention russe.
10:43A vous penser ?
10:44On aurait reçu un petit papier
10:45on aurait dit
10:46voilà ce que vous devriez dire.
10:46Mais non, non.
10:47C'est comment ça fonctionne.
10:47Comment ça fonctionne ?
10:48Les Français ont compris.
10:50C'est d'ailleurs pourquoi
10:50ils sont si nombreux
10:51sur les réseaux sociaux.
10:52Et heureusement.
10:53Ça fonctionne
10:54qu'un président
10:55qui a fait tant de mal
10:56à la France
10:56qui a 1000 milliards de dettes
10:57où on a le taux d'homicide
10:59le plus important
10:59est toujours défendu
11:01vent, bec et ongles
11:02alors qu'il est ridiculisé
11:04sur la scène internationale
11:05que notre pays en souffre.
11:07Vous ne devez pas écouter
11:07beaucoup les médias
11:08et les médias de manière générale
11:09parce que ce que vous dites
11:11est faux.
11:11Et bien c'est votre choix.
11:13Vous nourrissez
11:14les fake news.
11:15Je ne nourris aucune fake news.
11:16Je demande aux Français
11:17de juger par eux-mêmes
11:19de voter par eux-mêmes.
11:21Je ne remets aucun cause de travail.
11:22Je dis simplement
11:23que les Français
11:25sont des gens de bon sens
11:26et qu'ils savent
11:27très bien discerner
11:28ce qui est excessif
11:30faux ou vrai
11:31et qu'il faut de la liberté
11:33et que les Français
11:34ont le droit de choisir
11:35leur destin.
11:36Et je dis aux Français
11:36vous pouvez être libres
11:38à nouveau.
11:39Vous pouvez penser
11:40par vous-mêmes.
11:41Vous n'avez pas besoin
11:42de chaperons.
11:43Voilà.
11:44Et je pense que vous voulez
11:45que le combat de la liberté
11:46est bien plus important
11:48qu'un pays qui n'est pas libre.
11:49La vérité est un fait
11:50et n'est pas une opinion.
11:51Oui.
11:51Mais il n'y a pas Orwell.
11:55Il n'y a pas un ministère
11:55de la vérité.
11:56Je crois qu'il faut
11:56qu'on arrive au bout.
11:57Je crois que...