Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 08/06/2025.
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00:00Sous-titrage MFP.
00:30Sous-titrage MFP.
01:00Magnifique finale au bout du suspens, ce sont donc les Portugais qui s'imposent.
01:04On va débriefer cette finale bien sûr et on va revenir sur ce dimanche de légende avec cette finale extraordinaire à Roland-Garros entre Alcaraz et Siner.
01:11Le casting pour cette édition spéciale, on a réussi à prendre l'antenne avant minuit, ce qui est aussi un moment de légende puis la soirée comme elle s'est déroulée avec le président Jovicou.
01:22Ça va Jo ?
01:23Bonsoir, ça va.
01:24Magnifique, Ludo Braignac, Dave Apadou, qui a commencé sa journée à 21h quand le match s'est terminé.
01:32C'est presque ça.
01:34Il était coincé toute la journée.
01:36Hugo Guilmé également avec nous.
01:39Vous nous raconterez l'anecdote sur cette finale.
01:41Olivier Rouillet, pareil, comment ça va ?
01:43Impeccable.
01:44Impeccable.
01:45Alors on commence par quoi les amis ? Par la finale de Ligue des Nations ou par Alcaraz ?
01:49C'est tout frais.
01:51C'est tout frais.
01:52On va quand même voir la une du journal parce qu'on attendait, on guettait cette une après cette finale de légende du côté de Roland-Garros.
01:58La voici et elle est sublime parce que 5h29 de légende, c'est ça le titre.
02:045h29, c'est le temps passé sur le cours par ces deux joueurs qui nous ont offert cette finale extraordinaire.
02:10La finale la plus longue de l'histoire et c'est beau d'avoir choisi cette finale sans le trophée mais les deux qui nous ont offert cette finale extraordinaire.
02:17On en parle évidemment dans quelques instants, on va prendre le temps, on aura Fred Verdier qui sera en ligne avec nous.
02:22Il a commenté cette finale pour nos confrères de prime et on verra ce que ça fait d'avoir commenté une finale de légende avec lui.
02:28On débriefe cette finale de Ligue des Nations d'abord.
02:31Romain, les images et ça va aller vite parce que cette finale, il faut y aller.
02:37Bonsoir Messao, bonsoir à vous.
02:41Bonsoir, on a eu un match très spectaculaire à l'image de ce Final Four de Ligue des Nations depuis le milieu de semaine, l'ouverture du score.
02:47Elle est espagnole avec Yamal qui va hériter du ballon sur le côté droit à la 21e minute.
02:52Il va centrer et vous allez le voir, il va y avoir un cafouillage dans la défense portugaise qui va profiter à Zubi Mendy pour l'ouverture du score de l'Espagne.
03:00On va revoir l'image au ralenti.
03:02On va constater que Joao Neves, le joueur du PSG, essaye d'intervenir.
03:06C'est lui là, le numéro qui a été aligné latéral droit sur ce match.
03:10Il a essayé d'intervenir.
03:11Le gardien Diogo Costa n'est pas exempt de tout reproche non plus.
03:131-0 pour l'Espagne.
03:14Peu après, Nuno Mendes qui est dans la surface, qui accélère et la frappe croisée du latéral gauche du Paris Saint-Germain.
03:21Il est en grande forme sur la lancée de sa fin de saison et de son titre en Ligue des Champions avec le PSG.
03:25Il avait été servi par Pedro Neto un partout.
03:28On est juste avant la mi-temps désormais.
03:31Les Espagnols vont récupérer le ballon et vous allez voir la jolie passe de Pedri qui va accélérer dans l'axe.
03:37Et le petit ballon pour Oyarzabal et la conclusion de l'attaquant de la Real Sociedad.
03:41Toujours très efficace, ça avait déjà été le cas face à la France en demi-finale lors de la victoire 5-4 de l'Espagne.
03:48Normalement quand il y a une belle passe, vous vous faites valider par Ludo ou par Joao.
03:51Vous avez raison.
03:51Non ?
03:52Il n'a pas l'air d'avoir envie de parler Ludo.
03:54Non, c'est plus Joao ça.
03:55Il y a des petites passes extérieures comme ça ?
03:57Moi le droit c'est surtout l'accélération justement.
04:00Cachez votre enthousiasme monsieur !
04:02Le Joao Neves, on l'a vu tout à l'heure, en vente Nuno Mendes, finale extraordinaire Romain.
04:10Donc Cristiano Ronaldo qui vient d'égaliser après un débordement de Nuno Mendes une nouvelle fois.
04:15Le centre qui a été contré et c'est Arsett qui gagne son duel face à Cucurella en le poussant légèrement.
04:19L'arbitre n'a pas sifflé faute.
04:21Cristiano Ronaldo blessé qui va sortir à la 87ème minute.
04:24Ensuite, les prolongations donc après le 2 partout.
04:27Puis les tirs au but.
04:28Morata qui va rater son tir au but avant que Ruben Neves ne réussisse le sien
04:32et permette au Portugal de gagner une deuxième Ligue des Nations après celle remportée lors de la première édition en 2019.
04:38Ce qui est extraordinaire, c'est cette joie des Portugais.
04:43Olivier, Cristiano Ronaldo franchement, voir cette image-là, ce n'est pas fabuleux.
04:47Il a 40 ans, il a tout gagné.
04:48Mais bien sûr que c'est fabuleux.
04:49Et il est comme un gamin parce qu'il a remporté ce trophée.
04:53C'est topissime, on le voit en larmes encore une fois.
04:55Je trouve qu'à 40 ans, comme vous dites, il est émotionnellement toujours en force
05:04parce qu'il apprécie tellement de gagner quelque chose qu'il se lâche.
05:10Moi, je trouve ça extraordinaire.
05:1140 piges, écoute, bravo.
05:13En plus, on peut dire ce qu'on veut.
05:15Et je le disais à Neves deux minutes avant qu'il marque.
05:18On ne le voit pas.
05:19Mais finalement, il est au bon endroit, au bon moment.
05:21Et il marque un but qui est quand même assez génial.
05:24Il est quand même fort.
05:25Il vous a vraiment dit ça, Olivier ?
05:26Ah oui, oui.
05:27Il m'a dit ça.
05:28On se disait que ça ressemblait à Olivier quand il jouait à Nancy.
05:31On ne le voyait jamais dans les matchs.
05:33On ne le voit pas, on le compte.
05:33Il était efficace.
05:37Franchement, ça interpelle cette séquence avec Cristiano Ronaldo.
05:41Oui, il a une sorte de surappétit qui dépasse l'entendement.
05:46C'est-à-dire qu'on a même du mal à comprendre parfois
05:49pourquoi est-ce qu'il tient autant à ces titres-là.
05:52On l'avait vu effondrer aussi, mais cette fois dans le sens inverse,
05:55pour une coupe d'Arabie Saoudite, mais même pas la première coupe nationale.
06:00Une coupe parce qu'il y a plusieurs coupes là-bas.
06:03Et alors je me suis dit, attends, ce type qui a gagné combien ?
06:05Cinq ou six ligues des champions, qui a gagné les plus grands titres possibles.
06:09Et une finale de coupe d'Arabie Saoudite, et il était effondré.
06:14Donc voilà, c'est aussi peut-être sans doute ça
06:16qui fait que le type trouve la force de se lever tous les matins,
06:20s'entraîner, s'attendre à cette hygiène de vie qui est complètement folle.
06:22Il faut vraiment se rendre compte, il faut vraiment rendre compte d'une chose,
06:26c'est l'importance de Cristiano Ronaldo au Portugal.
06:30Non, non, mais c'est quelque chose que vous ne pouvez pas imaginer,
06:33et ça n'existe pas chez nous, d'avoir comme ça un joueur
06:36qu'on amène, qu'on porte si haut, il est présent partout au Portugal.
06:40Partout, partout, partout.
06:42Il y a surtout, il a longtemps été dans le désespoir
06:45de gagner quelque chose avec son pays.
06:46Le premier truc qu'il gagne, il a 31 ou 32 ans.
06:48C'est l'Euro 2016.
06:49L'Euro 2016, en plus, il est sur le banc.
06:51Et la joie de ce soir, je trouve, elle ressemble beaucoup
06:52à celle qu'il avait montrée.
06:54Parce qu'il s'était blessé.
06:55Il s'était blessé, il avait suivi ça.
06:56Il était tellement dans un état, tel de tension, en fait, sur le banc,
07:01plus que quand il est sur le terrain, finalement.
07:02Et là, c'est un peu pareil ce soir,
07:04qu'à la fin, l'émotion qu'il vit, elle est d'autant plus forte.
07:08Ludo, tiens, Jojo vous donne la parole.
07:11Très aimable à lui.
07:13Qu'est-ce que ça vous aspire ?
07:14Non, mais on en discutait tout à l'heure.
07:15C'est surprenant, ces images.
07:17Parce qu'au final, évidemment, c'est émouvant quand on voit ça.
07:22Et ça reste qu'une Ligue des Nations.
07:24Ah non, mais Ludo, on ne peut pas dire ça.
07:27Non, mais j'imagine même pas ce que ça doit être pour le reste.
07:31C'est vrai que ça reste qu'une Ligue des Nations.
07:33Au final, il n'y a rien à gagner de prestigieux.
07:37C'est une Ligue qu'on avait mise pour un petit peu balayer les matchs amicaux
07:42qui nous ennuyaient au possible.
07:44Mais tu sous-estimes l'importance d'une Ligue des Nations.
07:47Et les enfants, je donne juste un avis qui n'est que le mien.
07:52Vous pensez ce que vous voulez.
07:53J'ai mon avis là-dessus.
07:56Mais non, parce que là, ce n'est pas un avis.
07:57Là, c'est de savoir comment eux le vivent.
07:59Ce n'est pas une question de comment nous.
08:01Mais moi, c'est pour ça que je suis interpellé par ça.
08:03Ils ont le droit de le vivre comme ça.
08:04Moi, je dis que ça reste quand même qu'une Ligue des Nations.
08:06Oui, sauf que non, pour eux, c'est une Ligue des Nations.
08:09Parce qu'en fait, c'est un pays qui, jusqu'en 2016,
08:11avait tellement frôlé tous les titres internationaux.
08:14C'est-à-dire qu'ils font des demi-finales de Coupe du Monde,
08:15demi-finales d'Euro, finale d'Euro chez eux,
08:18qui perdent contre la Grèce, s'il te plaît.
08:23Au Portugal, à chaque fois qu'un pays gagne la Ligue des Nations,
08:26je trouve que tous les joueurs sont vraiment très heureux.
08:29Que ce soit l'Espagne, le Portugal, la France.
08:32À chaque fois, on a ressenti une vraie joie.
08:35Je pense que leur joie est encore supérieure
08:37à celle que l'équipe de France avait connue en 2021
08:41avec Karim Benzema.
08:43C'est un peu nous, le fait qu'il y ait Karim Benzema
08:46qui revienne, qui gagne quelque chose en plus avec la manière.
08:48Mais là, il y a quelque chose de plus profond chez eux.
08:50C'est peut-être ça, peut-être le besoin de reconnaissance.
08:52On sent qu'il s'apprête peut-être à sortir du jeu
08:58dans pas très longtemps.
08:59Il poussera apparemment jusqu'à ce que ça ne soit plus possible.
09:04Mais on sent qu'il est dans la quête de quelque chose.
09:08Quand il marque ce but, il a un comportement
09:11qui est presque défiant.
09:13il a presque encore ce besoin
09:16qu'on le reconnaisse.
09:19Mais t'as fini, t'es le boss de fin, mec.
09:22T'as fini le jeu.
09:24T'as pas besoin de te nourrir de tout ça.
09:26Tu seras dans les bouquins d'histoire.
09:30On étudiera probablement...
09:32Non, mais tu vois, j'aimerais de temps en temps...
09:34J'aimerais voir de temps en temps un peu de lâcher prise chez lui.
09:37Tu vois, pas ce regard, ce visage fermé de...
09:40Eh, vous avez vu ?
09:41Eh, je suis encore là.
09:43Non, j'aurais aimé un sourire, quelque chose.
09:45Mais Ludo...
09:46J'aimerais qu'il lâche prise un peu tantôt par rapport à ça.
09:49Ludo, à la fin, il lâche prise.
09:50Oui, mais je sais pas.
09:52Regarde, moi, je reçois des messages.
09:54Là, je reçois des messages.
09:55Tous mes amis portugais sont comme des fous.
09:57Oui, je sais.
09:58Ils sont comme des fous.
09:59Je sais.
09:59Et donc, ça...
10:00En fait, j'aimerais le voir heureux.
10:02Mais il est heureux.
10:03Mais t'as pas l'impression.
10:04Qu'est-ce que tu es de plus ?
10:05T'as pas l'impression.
10:05Mais il est tout le temps.
10:07Il est tout le temps sous temps.
10:10En fait, on sent toujours de la tension par rapport à la reconnaissance.
10:14J'adore.
10:14C'est quelque chose.
10:15Non, non, j'adore.
10:15Mais c'est un truc.
10:16Non, non, j'adore le joueur.
10:17J'aimerais qu'il vive le match de manière plus détendue.
10:19Non, j'aimerais qu'il vive le match de manière moins...
10:22Tu vois, je le souffre un petit peu moins, peut-être.
10:24Je le sens en souffrance.
10:26C'est vrai qu'il est moins d'ange.
10:27Comme s'il n'avait pas la reconnaissance qu'il méritait.
10:30Alors que c'est pas vrai.
10:32Non, mais peut-être qu'il est un peu critiqué.
10:33Le fait de marquer en demi et en finale, il montre un peu à tout le monde qu'il est encore là.
10:37Et c'est aussi ça qui le fait avancer.
10:39Et peut-être tenir jusqu'au moment.
10:40T'as vraiment besoin de montrer aux gens de savoir qui t'es, franchement ?
10:45Mais non, mais c'est pas qu'il est.
10:46Je pense qu'il peut être un peu critiqué ces derniers temps.
10:49Je ne sais pas.
10:50Peut-être Olivier Loss est mieux que nous.
10:51Pour moi, il est...
10:52Il y a des mecs qui disent peut-être qu'à un moment donné, il faudrait que...
10:54Non, mais pour moi, c'est un monstre quoi, tu vois.
10:56Mais complètement, il y a vraiment deux courants au point final.
10:59Et il y en a un qui est fort qui voudrait qu'il arrête, c'est clair.
11:02Mais je suis admiratif.
11:04Je suis totalement admiratif.
11:05Qu'est-ce que c'est ?
11:06Un carneur pour arriver à ça.
11:09Je ne sais pas comment il vit.
11:11En fait, c'est ma perception de comment il vit les émotions.
11:15Donc ça, je ne peux pas le calculer.
11:16Je ne peux pas le juger.
11:17Juste que je suis...
11:18Ça me surprend.
11:19Et j'aimerais qu'il le voie moins en souffrance.
11:21Tu vois ?
11:22Parce que tu as l'impression que c'est raide.
11:24Et à la fin, il lâche tout.
11:26Et bon, il y a...
11:27Vous avez raison.
11:28Il y a un côté émouvant.
11:30Tout le monde voulait le sortir.
11:31Losers du Portugal.
11:33Les pauvres, effectivement.
11:35Mais quand t'es cristiano, t'as pas besoin de prouver aux autres.
11:38Et donc, gagner un nouveau trophée, on a vu cette joie du côté des Portugais.
11:41Et il y a la performance face à cette équipe d'Espagne.
11:43On est bien placé pour le savoir.
11:46Battre l'équipe d'Espagne en finale de la Ligue des Nations, ça fait aussi partie de la performance réussie par les Portugais.
11:52Et ça, c'est une sacrée performance.
11:54Moi, je suis d'accord avec ça parce qu'on a l'impression qu'aujourd'hui en Europe, et c'est un peu la vérité depuis maintenant un peu plus d'un an, c'est qu'il y a l'Espagne et les autres.
12:02Et qu'on a l'impression que c'est quand même l'équipe à battre, peut-être même dans le monde.
12:05Enfin, peut-être l'Argentine, il faudra voir un petit peu ça.
12:08Mais en tout cas, on se disait qu'ils étaient seuls sur leur planète.
12:10Et je pense que les Portugais, non contents d'avoir boxé l'Allemagne hors de chez elles en demi-finale, ils étaient menés.
12:17Je pense que ce match-là, où peut-être pas grand monde les donnait vainqueur, je pense que pour eux aussi, il y a une affirmation.
12:23Parce que c'est aussi un pays qui, sur ses dernières phases finales, n'a pas été bon.
12:27C'est quand même une nation qui n'a pas été bonne.
12:29Alors qu'à chaque fois, ils ont un effectif pléthorique où tu te dis, waouh, c'est possiblement l'équipe la plus complète d'Europe, etc.
12:34Toutes les lignes, c'est du caviar.
12:36Et en fait, ça fait maintenant plusieurs phases finales qui ratent.
12:39Et je pense que là, ils ont envie aussi de se positionner parce que cette Coupe du Monde, elle va avoir, évidemment, comme pour tout le monde, une importance capitale.
12:46Mais encore plus parce que c'est, a priori, la dernière de Cristiano.
12:49Donc je pense qu'ils veulent se donner absolument tous les moyens d'être au maximum de leur forme.
12:53Et puis avec ça, ils gagnent son billet pour la Coupe du Monde, Cristiano, en remportant la Ligue des Nations.
12:57Ils montrent qu'en étant là, le Portugal n'y a un trophée.
13:01Non, mais au niveau de l'opinion, vous savez à quel point c'est important.
13:03Sur l'entraîneur, il lui fait confiance depuis le début.
13:06Avec Martinez, il n'y a jamais eu la moindre...
13:08Il n'y a jamais eu la moindre hésitation sur sa place.
13:10C'est plus facile de maintenir son plan au Ronaldo jusqu'à la Coupe du Monde ce soir...
13:14Disons que ça clôt un peu les débats.
13:16Oui, mais c'est sûr.
13:17C'est sûr qu'avec les...
13:19Alors, ce ne sont pas des grosses performances.
13:20Mais par contre, il est décisif.
13:21Il donne la victoire.
13:22Il leur permet d'aller au tir au but après.
13:25Donc forcément, le débat peut-être va s'apaiser un peu.
13:2723h57, restez bien avec nous.
13:31On vous montre la remise du trophée dans quelques instants.
13:35On va accueillir un homme heureux qui a vécu un homme de légende et qui en plus l'a commenté dans quelques instants.
13:39Fred Verdier, bien sûr.
13:41Mais avant cela, tiens, regardez.
13:41C'est lui la légende.
13:42Parce que cette finale de Roland-Garros, c'était absolument dingo.
13:46Et les joueurs espagnols, pendant la reconnaissance pelouse, qu'est-ce qu'ils font ?
13:50Ils se sont regroupés autour des téléphones pour voir ce qui se passe entre Alcaraz et Siner.
13:55Ce n'est pas dingue, ça ?
13:56Pédric, il dit, viens voir, viens voir ce qui se passe.
13:59Ça fait énorme.
14:00Ils vont disputer une finale de Ligue des Nations.
14:02Ils sont occupés à guetter le résultat de la finale de Roland-Garros.
14:05C'est peut-être pas sûr pour tant que ça.
14:07C'est parce que Roland, il est très important.
14:10Accueillons Fred Verdier.
14:11Et on tenait absolument à la voir avec nous ce soir.
14:15Merci Fred d'être en direct quelques minutes avec nous.
14:18Est-ce que vous êtes l'homme le plus heureux du monde après avoir commenté cette finale de Légende ?
14:23Cuisine.
14:24Oui, c'est totalement prodigieux.
14:27Franchement, je m'attendais à tout, mais pas un truc comme ça quand même.
14:31Une espèce de truc complètement démentiel.
14:34C'est la Légende.
14:36J'ai vraiment vu la Légende s'écrire une fois de plus.
14:39Je suis un privilégié, mais sous mes yeux.
14:40J'avais la plus belle terrasse et la plus belle cabine du central pour moi.
14:46Je vois ça et je n'en crois pas mes yeux parce qu'il y a cinq matchs en un seul.
14:51Donc effectivement, oui, ça a été un bonheur jusqu'au bout.
14:55Et en plus, c'était dépassionné pour mon compte personnel puisque je n'avais pas soit un joueur que je trouvais absolument insupportable ou moins méritant.
15:03Et un autre dont j'étais absolument fanatique.
15:06Je veux dire, j'étais très content que l'un des deux gagne, quel qu'il soit.
15:09Donc, j'ai pu vraiment plonger dans le pur sport.
15:13Et ça, quand ça arrive, c'est prodigieux.
15:15Racontez-nous comment c'était à Roland-Garros, Fred.
15:17Vous l'avez commenté pour Prime, évidemment.
15:19Le côté un peu irréel, irrationnel, complètement hors du temps de cette finale qui s'est disputée, on le rappelle, en 5h29.
15:27C'est la finale la plus longue de l'histoire de Roland-Garros.
15:29Oui, elle explose de 3 quarts d'heure, la finale Villander-Villas, dont j'ai revu quelques extraits il n'y a pas longtemps.
15:37Je peux vous dire qu'il y a des longueurs.
15:38Donc, ce n'est pas du tout le même genre de tennis.
15:41Mais là, ça a commencé.
15:42D'abord, il faisait très beau.
15:4415 000 personnes.
15:45Les gens étaient chauffés à blanc, mais toujours très sportifs.
15:48C'est pareil, il n'y avait pas un des deux qui était nettement plus encouragé que l'autre.
15:52Donc, ça a commencé très bien.
15:54Et tout de suite, on se dit, Siner est vraiment monstrueux.
15:56Je rappelle qu'il n'avait pas perdu le moindre set du tournoi.
15:59Et là, il s'en fait, en fait, deux de plus.
16:02Ça fait 27 sur 20.
16:04Il semble injouable.
16:05D'autant plus qu'il va réussir à braquer dans le début de troisième.
16:08Et là, on se dit, bon, d'accord, on a compris, c'est terminé.
16:11Et puis, finalement, ça s'équilibre.
16:14Alcaraz arrive à recoller comme ça dans le troisième set et à chaparder le troisième.
16:20Ça sent un peu le champ du signe quand même parce que Siner remet le couvert dans le quatrième.
16:24Et surtout, il y a ce 5-3, 0-40.
16:28Il a trois balles de match consécutives, ce qui est évidemment en général rédhibitoire.
16:33Parce qu'on peut se lâcher au moins sur la première, voire sur la deuxième.
16:36Il n'y a pas ce côté avantage ou tie-break.
16:39Donc là, on se dit qu'il va tenter des choses.
16:40Effectivement, il y a au moins deux balles de match sur trois où il fait la faute et il peut faire un peu mieux que ça.
16:47Et finalement, on ne pense pas à ce moment-là que la chance est passée.
16:51C'est pourtant ce qui va arriver, même si en fait, le cinquième set est extrêmement mouvementé.
16:56Alcaraz break d'entrée.
16:58On sent qu'il a vraiment le truc en main.
17:00Et inexplicablement, lui aussi, il va plonger à 5-3.
17:04Il sert pour le match et Sinner débreak dans une ambiance absolument indescriptible.
17:08Là, c'est la folie.
17:09Je ne vous parle même pas, je vous fais grâce du niveau de tennis.
17:11Puisqu'on n'est pas du tout dans une tension, dans une espèce de chape de plomb.
17:15On est vraiment dans des gars qui inventent des coups.
17:18Pratiquement à chaque jeu, on voit des trucs de dingue.
17:20Il faut bien préciser que Sinner, ce n'est pas du tout le robot ou l'espèce de machine
17:25que parfois on a l'impression de voir.
17:27Il a été extrêmement inspiré, très créatif aussi dans cette finale.
17:30Fred, il est toujours dans sa finale.
17:31Il s'en expose tout.
17:34Fred, il est toujours dans sa finale.
17:35Je pense que dans la nuit, dans son lit, il va se refaire toute cette finale.
17:40Il va continuer à commenter.
17:41Il va continuer à commenter, évidemment.
17:44Alors, Fred, avant de vous laisser filer, on voit passer plein d'avis, de questions.
17:50Est-ce que c'était la plus grande finale de l'histoire des grands chelems entre Alcaraz et Sinner ?
17:56On en a vécu des moments de légende, même récemment, avec les Nadal, les Djokovic, les Federer.
18:01Et ce soir, on en vient à se poser la question.
18:04Si on en vient à se poser la question, c'est que c'était quand même exceptionnel.
18:07Votre avis, avant de nous laisser ?
18:11Alors, je vais être très tranché sur Roland-Garros.
18:15Pour moi, c'est la plus belle.
18:17Pour moi, il n'y a pas de discussion.
18:18Une finale comme ça, avec deux joueurs qui sont en plus des monuments de fair play, de classe.
18:24C'est important aussi.
18:26C'est-à-dire qu'il n'y a aucun moment où il y a une hostilité, une agressivité, une espèce de haine stupide.
18:31On est vraiment dans deux gentlemen parfaits.
18:33D'ailleurs, la réaction de Sinner est génialissime à la fin.
18:36Et il a une dignité totale alors qu'il a tout le molaire du monde sur les épaules.
18:40Donc, là-dessus, je ne discute pas.
18:42Et le niveau de tennis a été prodigieux.
18:43Et en plus, vous avez l'abondissement.
18:45Donc, je pense qu'à Roland-Garros, on a atteint une espèce de perfection, de sommet que moi, en tout cas, je n'avais jamais vu.
18:51Après, sur l'histoire du tennis, on est clairement dans le panthéon des finales, pour moi, sur les quatre grands chelems.
18:59Je pense qu'on est dans les quatre, cinq plus grands matchs de l'histoire.
19:01En tout cas, les quatre, cinq plus grandes finales de l'histoire que j'ai vécues, en tout cas.
19:07J'ajouterais la Federer-Nadal de 2017 à l'Open d'Australie.
19:12J'ajouterais la Nadal-Djokovic de 2012 à l'Open d'Australie.
19:15Encore plus longue que celle-là et incroyable aussi.
19:18J'ajouterais évidemment la Nadal-Federer de Wimbledon en 2008.
19:22Et j'en oublie sûrement.
19:23Mais vous voyez, déjà, on est sur quatre, cinq matchs qui sont prodigieux.
19:26Et celui-là, qu'on vient de vivre, est vraiment de ce niveau.
19:29Merci infiniment, Fred, d'avoir été avec nous ces quelques minutes.
19:32Un homme heureux qui plane encore après avoir commenté cette finale la plus longue de l'histoire de Roland-Garros chez nos confrères de Prime.
19:40Merci infiniment, Fred.
19:41Et à très vite sur ce plateau.
19:42Vous disiez quoi, VDF, pardon ?
19:43Il va se faire un petit frishti derrière.
19:45Il y a une petite ligne.
19:48La nuit ne fait que commencer.
19:49C'est que ça creuse une finale par année.
19:51Il va faire de la gymnastique aussi.
19:53Il est en train de disséquer la maison de Fred.
19:55Non mais franchement, intenable.
19:57Envoyons la une et on en reparle dans quelques instants, évidemment, de cette finale de Légende.
20:035h29 de Légende.
20:04Un journal à se mettre de côté, évidemment.
20:06Vous allez dans vos kiosques demain et vous vous le procurez.
20:09On vient signaler que ce n'était pas une photo du vainqueur avec le trophée.
20:13Mais qu'en fait, on a eu le sentiment qu'il y avait deux vainqueurs.
20:16Parce qu'à un moment...
20:17Le trophée, c'est le match.
20:18C'est exactement ça.
20:19C'est-à-dire qu'en fait, il était là le cadeau.
20:21Et qu'on s'est dit, mais c'est fou, c'est rare qu'il y ait autant de parité pour deux joueurs.
20:28Effectivement, on n'était pas dans un truc où il y avait le public qui était plus pour l'un que pour l'autre.
20:31Et que les deux ont tellement fait de miracles sur cette finale qu'on se disait, mais il faudrait qu'il y ait deux vainqueurs.
20:36Il n'y en a eu qu'un seul, mais...
20:37Et ils étaient deux à la une du journal.
20:38On en reparle dans quelques instants, évidemment.
20:40Parce qu'au milieu de tout ça, on a pris l'antenne depuis une petite demi-heure.
20:44Et on n'a toujours pas dit que l'équipe de France avait battu l'Allemagne.
20:46Vous vous rendez compte ?
20:47Il y a eu d'autres événements.
20:48On a vécu ça aussi aujourd'hui.
20:50On voit ça rapidement avec vous, Romain.
20:52Vous nous direz si vous avez apprécié le match de l'équipe de France.
20:55Et ensuite, on revient à Roland-Garros.
20:56Romain, d'abord, les images de cette victoire française.
20:58Les Bleus ont effectivement remporté la petite finale de cette Ligue des Nations.
21:01Un succès assez heureux face à l'Allemagne.
21:03Les Bleus dominés dès l'entame de match.
21:05On joue la deuxième minute de jeu.
21:07Et c'est Fulcruc qui va servir Voltemadeux dans la surface.
21:10Première parade de Mike Meignan.
21:12On joue depuis une minute et vingt secondes de jeu.
21:15Cinquième minute.
21:16Nouvelle occasion pour l'Allemagne.
21:17Adeyemi dans la surface.
21:18La défense intervient.
21:19C'est repris par Fulcruc.
21:21Et le sauvetage de Lucas Digne.
21:22Mike Meignan qui était peut-être sur la trajectoire.
21:24Ce n'est pas sûr.
21:25Ça s'enchaîne pour la Mannschaft.
21:27Sixième minute de jeu.
21:28Vous voyez la défense française qui est une nouvelle fois transpercée.
21:32Adeyemi qui va mystifier Hernandez.
21:33Et qui va frapper.
21:35Nouvelle parade de Mike Meignan.
21:37Le ballon qui était sur le gardien français.
21:39Manque de réussite.
21:40Manque de réalisme surtout.
21:41Côté allemand.
21:43Première occasion française.
21:44La tête de Loïc Badé à la 21ème minute.
21:46Ter Stegen qui la sort du bout des doigts.
21:49Ensuite on arrive à la 36ème minute.
21:51Avec une nouvelle occasion allemande.
21:54Et c'est Florian Wirtz qui va finir par trouver le poteau.
21:57Le ballon avait été perdu par Ryan Cherki au départ de l'action.
22:01L'Allemagne qui domine la première période.
22:03Mais c'est la France qui va marquer.
22:04On est à la 45ème minute.
22:06Chouameni un long centre au second poteau.
22:08Qui va trouver Kylian Mbappé.
22:10Le crochet de Mbappé.
22:12Et la frappe Ter Stegen qui ne peut que dévier le ballon.
22:14Qui touche le poteau et qui entre.
22:1650ème but en équipe de France pour Kylian Mbappé.
22:20On revoit le résumé.
22:21Dave vous aimez ça.
22:22Magnifique.
22:23Surtout la vitesse du doigt de dégagement.
22:25Ça va à mille à l'heure.
22:26C'est un jeu en ce moment de touche.
22:28C'est annulé le but.
22:3059ème minute.
22:31Les Bleus qui vont avoir des opportunités en contre dans la seconde période.
22:33Chouameni qui va trouver Thuram.
22:35La frappe de Thuram qui va toucher le poteau de Ter Stegen.
22:39Ensuite on avance à la 79ème minute.
22:42Désiré Douai est entré en jeu.
22:43Le centre en retrait tendu pour la reprise de Mbappé.
22:46L'action des Bleus était magnifique.
22:47La parade de Ter Stegen l'est tout autant.
22:4982ème minute.
22:51Encore un contre pour les Bleus.
22:53Mbappé va être relancé en un contre-un face à Robin Kaur.
22:55Il passe assez facilement le défenseur allemand.
22:58Mais il ne parvient pas à conclure.
23:00Les Bleus qui ratent des occasions.
23:02L'Allemagne en a eu aussi dans cette seconde période.
23:04Toutes les images qu'on aurait pu vous montrer.
23:05Ça aurait pu être très très long.
23:06Et là on arrive à la 84ème minute.
23:08Le long dégagement de Luka Dignes.
23:10Kaur qui se rate.
23:11Et ça va permettre à Kylian Mbappé de partir tout seul au but.
23:15Il a vu Michael Olizé à sa droite.
23:17Il va attendre le dernier moment pour servir le buteur du Bayern.
23:19Ça fait 2-0 à la 84ème.
23:22Deuxième but pour Olizé en sélection.
23:23Et donc la France termine troisième de cette Ligue des Nations.
23:26On va avoir les buts encore une fois.
23:28Mais tiens Olivier, est-ce que c'est une vraie performance des Bleus ?
23:30Cette victoire de but à zéro en Allemagne ?
23:32Bien sûr que c'est une performance.
23:33A partir du moment où tu bats les Allemands 2-0.
23:35Moi je n'y peux rien si les Allemands sont incapables de marquer des buts.
23:38Alors c'est vrai qu'ils ont eu la possession du ballon.
23:41C'est vrai que les Français étaient un petit peu perturbés tout au long de la première période.
23:46Mais ça...
23:47C'est un vrai résultat.
23:48C'est pas une vraie performance.
23:49Moi je n'y suis pour rien.
23:49Vous faites quoi comme différence entre résultat et performance ?
23:52La différence c'est que pour moi c'est une victoire conjoncturelle.
23:54Parce que l'équipe de France n'a pas vu le jour pendant toute la première période.
23:58Si on est encore en vie à la mi-temps c'est un miracle.
24:01Et donc c'est conjoncturel.
24:02Parce qu'à ce moment-là il y a eu une telle intensité dans le pressing.
24:05Une telle domination des Allemands à la pause.
24:08Et ils sont menés un zéro.
24:09Qu'ils se découvrent.
24:11Il y a beaucoup d'espace.
24:11Ça convient tout à fait à l'équipe de France.
24:13Donc la victoire est conjoncturelle.
24:15C'est-à-dire les faits du match qui ont été en faveur de l'équipe de France.
24:20Mais pas parce qu'elle a imposé son jeu.
24:21Ou parce qu'elle a cherché à faire quelque chose de l'Allemagne.
24:24Parce que l'Allemagne n'a pas concrétisé sa domination.
24:28Et bien la France a eu une seconde période beaucoup plus confortable en fait.
24:32Donc on ne peut pas dire que c'est une performance sur laquelle on va pouvoir s'appuyer pour construire.
24:37Alors si tu peux t'ablier dessus quand même pour construire.
24:39Sur le résultat.
24:40Non mais tu peux quand même construire sur le fait qu'il est clair et net que dans cette situation comme celle qu'on a vécue cet après-midi.
24:46La force de l'équipe de France c'est le jeu en contre.
24:49Ça tu peux t'appuyer là-dessus.
24:51Donc c'est important.
24:52Tu peux travailler sur certains éléments.
24:54On va voir les nombreuses occasions allemandes du début de match où effectivement l'équipe de France a pris le feu.
24:59Avoir réussi à gagner malgré ce scénario-là et malgré cette domination-là de l'Allemagne en première période.
25:06Qu'est-ce qu'on en tire de bien à un an de la Coupe du Monde, Ludo ?
25:09De cette performance ou de ce résultat ?
25:12Alors c'est une performance.
25:13Olivier l'a dit d'aller gagner en Allemagne.
25:14Moi ce qui m'inquiète un peu c'est qu'on est une équipe à réaction.
25:17On n'est plus dans l'action.
25:18C'est-à-dire que contre l'Espagne on s'est fait martyriser pendant plus d'une heure.
25:23Là on s'est fait martyriser quasiment sur une mi-temps.
25:25Le premier quart d'heure, 20 minutes contre l'Espagne, c'était pas mal.
25:28Ils étaient plutôt protagonistes.
25:29Mais bon, t'es à 4-1.
25:30Ah ça je suis d'accord.
25:31Non, je parlais sur le fait d'initié, ils avaient plutôt initié, après ils ont été punis.
25:34Et puis c'était pas la défense habituelle dans aucun des deux matchs.
25:38Dans ce match-là, tu peux rapidement être mené au score avec un tout petit peu plus de réalisme.
25:44Donc ça veut dire qu'on court à chaque fois.
25:45Il ne faudrait pas qu'on soit tout le temps dans ce système-là.
25:47C'est-à-dire sur une grande compétition, tu ne peux pas être mené au score comme ça très rapidement dans un match.
25:52Donc on avait une solidité.
25:54Alors certes, ça joue un peu plus.
25:55On est contre l'Espagne, on a vu qu'offensivement on a quand même une armada.
26:00Il faut qu'on retrouve quand même une solidité à minima défensive.
26:02Même si je préfère.
26:04Mais là, à chaque fois qu'on est quand même sur les deux matchs, on a subi un nombre d'opportunités assez grande.
26:13Donc sur une grande compétition, moi ça m'inquiète plus que ça ne me rassure.
26:17La question c'est de savoir quelle analyse va faire Didier Deschamps de ces deux matchs.
26:21Deux matchs où ta défense s'est fait ouvrir.
26:23Il manquait du monde.
26:24Oui, alors voilà.
26:25Il manquait du monde.
26:26Est-ce qu'il va se dire, parce qu'il avait fait ce fameux système avec quatre offensifs, etc.
26:31qui ne lui ressemble pas tellement, mais qu'il a décidé de maintenir en tout cas depuis le match contre la Croatie.
26:36Et maintenant sur ces deux matchs.
26:38Mais sur les deux matchs, ça n'a pas été probant sur le plan défensif.
26:40C'est-à-dire que tu prends une doudoune par l'Espagne et l'Allemagne doit te faire à peu près la même chose
26:45s'ils ont les pieds moins carrés dans le dernier geste.
26:49Maintenant, qu'est-ce qu'il va faire comme analyse Didier Deschamps ?
26:51Est-ce que, parce qu'il a beaucoup dit, oui mais on est des absents, etc.
26:54Est-ce qu'il va se dire, avec ma défense supposée, idéale, est-ce que je peux maintenir ce système-là ?
27:00Ou est-ce qu'il va se dire, contre les meilleures équipes, à la limite peu importe la défense ?
27:05Est-ce que notre milieu est assez fort ?
27:06Est-ce que notre milieu est assez costaud pour avoir la compacité pour tenir ?
27:10Est-ce que notre pressing est assez bon ?
27:11Jo, par rapport à cette interrogation-là d'ailleurs, Jo, votre position.
27:15Et puis ce paradoxe, c'est vrai qu'on reprochait à l'équipe de France de ne pas être assez flamboyante, etc.
27:18Là, on l'est, enfin on est six buts en deux matchs sur cette Ligue des Nations, ce Final Four.
27:25Et en revanche, c'est très fragile défensivement.
27:27Vous penchez de quel côté, vous, Jo ?
27:28Alors c'est difficile parce que l'analyse, comme on vient de dire, elle a été faite sans ta défense.
27:35Mais bon, moi je ne vois pas Didier Deschamps d'un coup revenir à quatre joueurs offensifs dans les matchs,
27:41pas coups près, mais dans les matchs de la phase finale, dans les matchs où ça va être un peu plus serré.
27:46Mais il y a des équipes qui sont habituées à le faire tout au long de la saison et qui vont maintenir cet objectif-là.
27:52Moi, je pense que ça va être compliqué.
27:54Alors après, est-ce que, en un an, si tu arrives à trouver l'équilibre,
28:03c'est-à-dire trouver l'équilibre, pour moi, ce n'est pas uniquement les quatre de derrière.
28:06C'est-à-dire qu'il faut que l'ensemble de l'équipe travaille ensemble pour éviter justement de subir trop d'opportunités.
28:11Mais est-ce qu'en un an, tu peux réussir à t'appuyer sur ça avec une bonne base défensive
28:17et en plus, avoir un jeu offensif créatif avec quatre joueurs offensifs ?
28:24Après, il faut avoir une vraie volonté. Moi, je pense que lui, il ne la veut pas.
28:27Oui, mais c'est quand même hyper envisageable.
28:30C'est hyper envisageable quand même, ce que tu viens de dire.
28:34Pour moi, il n'y a aucun souci. Je pense que Didier n'est pas plus fermé que les autres.
28:38C'est tout à fait réalisable.
28:40À chaque fois qu'il a mis quatre joueurs à vocation, entre guillemets, offensives ou un système comme ça,
28:43il y avait toujours un mec qui était quand même sur un côté, qui était un genre de milieu hybride.
28:48Peut-être, mais tu as des éléments qui peuvent t'amener à des choses hyper importantes.
28:52On parle des offensives dans un instant.
28:54Grâce au PSG, il y a quand même une base avec le PSG.
28:57Mais ce n'est pas ça, Olivier, le problème. Ce n'est pas sur l'attaque, c'est sur la composition de ton milieu de terrain.
29:01Mais je l'entends bien.
29:02En fait, tu t'aperçois que, par rapport au fait que tu ne trailles jamais le pressing ou des trucs,
29:07en fait, quand tu joues à deux milieux, tu es toujours débordé après.
29:10Tu es souvent débordé.
29:12Olivier, pour conclure là-dessus ?
29:14Non, mais que je répète qu'avec la base de Paris, comment ils jouent,
29:17notamment sur les côtés, ça peut quand même t'apporter énormément d'informations.
29:22Mais Paris, ils jouent haut, ils ont une tactique de presse.
29:25C'est une base de trois au milieu.
29:28Et on aura l'occasion d'en reparler, les amis.
29:30On parle des offensives dans un instant, d'ailleurs, avec vous, Romain et Mbappé, qui a marqué dans le jeu.
29:34L'alerte générale, c'était pour la remise du trophée.
29:36Ça, c'est pour Ludo.
29:37La remise du trophée de cette Ligue des Nations pour Cristiano Ronaldo.
29:41Il est beau, en plus.
29:44Cristiano ou le trophée ?
29:45Le trophée, regarde.
29:46C'est un moment important.
29:47Allez, vivons.
29:47Une feuille d'aluminium.
29:48La remise du trophée pour Cristiano Ronaldo et le Portugal.
29:51Allez.
29:52Sous-titrage Société Radio-Canada
29:57Sous-titrage Société Radio-Canada
30:27Le Portugal qui remporte donc la deuxième Ligue des Nations.
30:33De son histoire, c'était les premiers vainqueurs de cette nouvelle compétition.
30:36Et les voici de nouveaux vainqueurs aujourd'hui au tir au but face à l'Espagne.
30:39Roberto Martinez qui remporte son premier trophée avec le Portugal.
30:43La victoire au tir au but du Portugal.
30:51Donc, on revient aux offensives avant de reparler de cette finale de légende à Roland-Garros-Romain.
30:57Kylian Mbappé a donc marqué dans le jeu.
30:59C'était un événement.
31:00On va revoir son but.
31:01Pourquoi c'était un événement ?
31:02C'est un petit événement parce qu'il n'avait pas marqué depuis un an dans le jeu avec l'équipe de France.
31:06Il y a eu par exemple un pénalty contre l'Espagne.
31:08Mais dans le jeu, il n'avait pas marqué depuis un an soit 12 matchs au total.
31:10Donc, on attendait particulièrement le capitaine des Bleus.
31:13Le voici son but.
31:14On va le revoir.
31:15Et ensuite, on l'écoutera avec une réplique ou une expression qui va entretenir sa légende.
31:23Kylian Mbappé également.
31:25On l'écoute après ce premier but dans le jeu depuis un an.
31:30Ça fait du bien, bien sûr.
31:33J'ai toujours voulu être impactant en équipe de France.
31:35J'ai toujours dit qu'il n'y avait rien au-dessus.
31:37Donc, c'est sûr que ça fait plaisir de recommencer à être décisif.
31:42Ce qui normalement doit être ma norme pour un joueur comme moi.
31:45Donc, ça fait plaisir.
31:47Maintenant, ce n'est pas une finalité.
31:49Parce qu'au final, le plus important, c'est de gagner.
31:51Aujourd'hui, on a gagné.
31:52C'est bien.
31:52Mais contre l'Espagne, ce n'est pas la chose que j'ai retenue d'avoir marqué et d'avoir fait marquer.
31:57C'est plus la prestation collective qui est de gagner.
32:03Dominique Serrec, le Parisien, c'est quand même un but dans le jeu.
32:05Ça faisait a priori un an que ce n'était pas arrivé en équipe de France.
32:08Ça aussi, ça fait du bien ?
32:11Moi aussi.
32:12On est dans la lignée de la question précédente.
32:14Ça fait du bien de recommencer à marquer, même si je n'étais pas très inquiet.
32:19Parce que je suis quand même l'un des meilleurs buteurs de l'histoire de l'équipe de France.
32:22Donc, je savais que ça allait revenir.
32:25Maintenant, c'est des choses qui peuvent arriver.
32:27On en parlait beaucoup et je pense que c'est bien.
32:30Ça prouve le respect qu'on a sur le joueur que je suis quand je ne marque pas.
32:33Et quand je recommence à marquer, je suis content, l'équipe est contente.
32:37Et je pense que vous aussi, si je ne dis pas de conneries.
32:40Et moi aussi.
32:41C'était un moment attendu, ça.
32:45Dave, pour conclure là-dessus.
32:47Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
32:48Sur la réaction de Kylian Mbappé.
32:50Ce premier but dans le jeu, c'est un moment important pour lui.
32:54Oui, il a beau dire qu'il n'était pas inquiet, et peut-être qu'il n'était pas.
32:58En tout cas, je pense qu'il a pris un plaisir, un, à marquer, effectivement.
33:05Et deux, à le faire savoir.
33:06Parce qu'il y a ça aussi.
33:07Il aurait très bien pu dire, bon, voilà, on a le résultat qu'on a.
33:10On a perdu jeudi.
33:12Là, on fait plutôt un bon résultat.
33:14Mais en fait, il met son cas dans le truc parce qu'il a besoin de rappeler.
33:18Parce qu'il le sait.
33:19De la même façon qu'on dit...
33:20Parce qu'on lui demande aussi, Dave.
33:21Non, mais on lui demande.
33:22Vous savez très bien.
33:22Quand on veut répondre, on répond ce qu'on veut, en fait.
33:25Et de la même façon que Ludo disait tout à l'heure que Cristiano a besoin de reconnaissance.
33:31Pas de reconnaissance sur son histoire, mais de reconnaissance par rapport au débat qu'il peut y avoir en ce moment.
33:35Mbappé, il n'est pas idiot.
33:36Il le sait qu'il y a des débats sur son positionnement, sur le fait.
33:39Est-ce qu'il apporte tant que ça à l'équipe ?
33:40Est-ce que l'équipe, elle jouerait mieux sans lui ?
33:42Et sur l'histoire de la saison de Dembélé aussi.
33:44Exactement.
33:44Donc tout ça.
33:45Et d'ailleurs, il ne s'est pas privé aussi de dire, de manière subtile.
33:48Oui, aujourd'hui, je vote Dembélé.
33:49Mais vous le savez, le ballon d'or, il est en septembre.
33:52Donc, voilà, c'est quelqu'un qui, en fait, se remet dans le débat.
33:56Est-ce qu'il a raison ou est-ce qu'il apporte ?
33:57Ça, c'est encore une autre question.
33:58Il y est tout le temps.
33:59Pardon ?
33:59Il ne se remet pas dans le débat.
34:01Il y est tout le temps.
34:01Oui, mais il se repositionne.
34:02C'est-à-dire qu'il remet sa position de leader offensif.
34:05Il y a quand même une forme d'ego qui est quand même assez extra...
34:07Non, mais...
34:08Ce n'est pas une forme, là.
34:09C'est un ego.
34:10Oui, mais c'est plus fort que tout.
34:11Parce qu'il aurait pu dire, on ne revient pas sur mon but.
34:14Ce qui est important, c'est le jeu collectif, ce qu'on a fait, ce qu'on a pu faire.
34:18Là, il n'en parle pas.
34:18Il l'a dit.
34:19Oui, non, mais il est à la fin.
34:21Parce qu'il est...
34:21Oui, non, il l'a dit.
34:22Mais ce qui est important, c'est de parler lui.
34:24Donc, on frère de TF1, il l'a dit aussi.
34:25Et puis, c'est mec d'un joueur de ma qualité, c'est clair.
34:28Mais il a raison.
34:29Mais de toute façon, il faut arrêter d'être con.
34:32Il a raison.
34:32Parce que, vous avez dit tout ce que vous voulez, mais le football est quand même...
34:37Il y a une forme d'égoïsme, c'est certain, qui est quand même hyper présente.
34:41Donc, il a raison de remettre ça dessus.
34:43Moi, ça ne me gêne pas.
34:44Je trouve que, de toute façon, c'est son objectif systématique pour lui.
34:48C'est comme Ronaldo.
34:50C'est de marquer les esprits.
34:51C'est de marquer l'histoire du football mondial.
34:54Eh bien, t'as-y, là, t'as raison.
34:55Comme Ronaldo, je trouve.
34:56Non, non, mais...
34:58On va appuyer sur la pédale du milieu.
34:59On va freiner un peu.
35:00On va peut-être pas dire la même phrase dans la même chose.
35:02Mbappé, Ronaldo, quoi.
35:06Il s'en rapproche.
35:07Il s'en rapproche.
35:08Il s'en rapproche.
35:09Est-ce qu'il est jeune ?
35:10Minuit 20, on va parler.
35:12Non, si.
35:14Mbappé joue comme Ronaldo.
35:15Mais Ronaldo de 40 ans.
35:18C'est gratuit, ça.
35:20C'est pas gratuit.
35:21C'est-à-dire que c'est un joueur qui est plus que dans la surface et qui marre les buts.
35:24Ah non, ben non.
35:25Il ne faut pas le dire.
35:25Non, non.
35:26Parce que, oh, non.
35:27Non, non, c'est pas ça.
35:29Alors, tu me dis ce qu'il fait depuis...
35:31Différents de putes.
35:32Trois ans ?
35:33Non, non.
35:33On a donc ?
35:34Minuit 20, on ne peut pas commencer.
35:35Ah, ben, elle t'a demandé.
35:37Elle t'a demandé.
35:37Tu l'as eu ?
35:38Je me dis non, quand même.
35:39Non, si, en fait.
35:40Non, Alcaraz, plutôt.
35:42Ah, bon, Alcaraz.
35:43Ah, bon, Alcaraz.
35:45Parlons d'Alcaraz.
35:46Et il le mérite, après cette finale de légende.
35:48L'homme de surface, Alcaraz.
35:49Face à...
35:50Ah oui, l'homme de surface.
35:51Ah, c'était vachement...
35:525h29 de légende.
35:54C'est votre lune à se procurer donc demain.
35:57Olivier, ne s'en remet pas.
35:58Et on va voir les images avec Romain de cette finale de légende.
36:01Un point le plus beau.
36:03Celui qui conclut.
36:04Bien sûr.
36:05Une finale de légende, vous l'avez dit, avec deux joueurs incroyables.
36:08Un suspense insoutenable.
36:09Des renversements de situation inimaginables.
36:11Et à la fin, 7 balles de match au bout de 5h29.
36:14Invraisemblable.
36:23Jeu 7-8 Alcaraz.
36:263 matchs à 2.
36:284-6.
36:29Ça fait le 5 et le 7.
36:31Et donc à l'arrivée, Carlos Alcaraz qui décroche son 5e tournoi du Grand Chelem.
36:35Le 2e consécutif à Roland-Garros.
36:37Yannick Siner reste bloqué à 3 titres en Grand Chelem.
36:39Et donc c'est l'histoire du sport qui s'est écrite sous nos yeux aujourd'hui.
36:44Franchement, on est privilégié d'avoir vécu ça.
36:46On pensait avoir vécu avec la légende par rapport au tennis.
36:50Ça allait un peu s'estomper avec Nadal, avec Federer, avec Djokovic un peu sur la fin.
36:56Et ces deux-là nous offrent cette finale extraordinaire.
36:58Et je pense que cette finale, elle va se bonifier avec les années.
37:02Parce qu'en fait, la différence des finales qu'a cité tout à l'heure Fred,
37:06c'est qu'eux, ils n'ont pas encore la même aura, le même charisme, la même légende avec eux
37:12que Federer-Nadal, que Borg McEnroe, que Djokovic-Federer, etc.
37:17Il n'y a pas encore ce truc-là.
37:18On est un peu sur des champions, je mets des guillemets, mais un peu naissants.
37:22C'est-à-dire que ça fait un an et demi, deux ans à peu près, qu'on commence à bien les connaître.
37:27Et pour, on va dire, le public d'initié.
37:28C'est-à-dire que la ménagère, elle ne connaît pas encore Alcaraz et Sineur.
37:32Pas encore.
37:33Alors qu'elle connaissait Federer et Nadal.
37:34Mais par contre, s'ils continuent, et ça a l'air parti pour, parce qu'ils sont seuls sur terre en ce moment.
37:39Ils sont seuls sur la planète de tennis.
37:40S'ils continuent à multiplier les rendez-vous, surtout de ce niveau-là, en finale, dans des grands matchs, etc.
37:45Ils vont se construire cette légende-là.
37:47Et alors, cette finale-là, elle sera encore regardée avec d'autres yeux.
37:51C'est-à-dire la finale entre deux monuments du tennis.
37:52Pour l'instant, c'est les deux joueurs dominants du tennis actuel.
37:55Moi, je pense que c'est une finale sur laquelle l'autre regard va se bonifier avec les années.
37:59Et puis les enfants qui ont vécu ça.
38:01Exactement.
38:01C'est vrai, on a eu la chance, plus jeunes, d'avoir vécu des finales exceptionnelles, d'avoir grandi avec ça.
38:06Et eux, on leur final également.
38:07Ah, mais t'as des gens qui vont aller s'inscrire dans un décalme.
38:08Non, mais c'est vrai.
38:09Et alors, cette finale de légende, Romain, vous avez quelques éléments pour que nos téléspectateurs comprennent à quel point c'est une finale absolument fabuleuse.
38:17Oui, c'est la finale de toutes les statistiques complètes.
38:19Alors, prenons le temps.
38:20On va retenir quelques-unes.
38:21Regardez, 5h29, donc la plus longue finale de l'histoire à Roland-Garros.
38:25Et c'est même la deuxième plus longue finale de l'histoire en grand chelem.
38:28La plus longue, c'était 5h53 à l'Open d'Australie 2012 entre Novak Djokovic et Rafael Nadal.
38:34C'est aussi la première finale de grand chelem de l'histoire qui s'est disputée au super tie-break.
38:38C'est-à-dire un tie-break de 10 points à 6-6 dans le cinquième set.
38:41Et puis, pour la première fois, Carlos Alcaraz a gagné après avoir été mené de 7 à 0.
38:46Visiblement, il a choisi le meilleur moment pour y arriver.
38:4822 ans, Carlos Alcaraz.
38:50Et donc, il entre dans l'histoire du tennis avec une stade qui va rester également.
38:55Exactement.
38:56Par rapport à son âge, on a essayé de le comparer au meilleur.
38:59Le joueur le plus jeune a gagné 5 grands chelems.
39:00Il a déjà gagné 5 grands chelems.
39:02C'est Bjornborg.
39:03Il avait 22 ans et 5 jours.
39:04Rafael Nadal et Carlos Alcaraz ont fait leur cinquième grand chelem exactement le même jour.
39:09Le parallèle est quand même assez saisissant.
39:11Et on a fait la comparaison aussi avec les joueurs les plus titrés,
39:14avec Pete Sampras, Roger Federer et Novak Djokovic.
39:17En tout cas, pour le moment, il est en avance, Carlos Alcaraz.
39:20C'est pour ça qu'il faut souligner.
39:21Alors, évidemment, les deux ont fait un match formidable.
39:24Mais Alcaraz, pas seulement parce qu'il gagne,
39:27mais parce qu'on a vu la stade la première fois qu'il gagne un match,
39:30après avoir été mené de 7 à 0.
39:32J'ai vu une stade qui est sortie aussi après le match.
39:36Sur des matchs de plus de 3h30,
39:38Siner n'en a gagné aucun.
39:39Et Alcaraz les a quasiment tous gagnés.
39:42Il a perdu une fois.
39:43C'est ça, 3h50, c'est 0-8 Siner.
39:450 victoire, 8 défaites.
39:47Et Alcaraz, c'est 13 victoires, 1 défaite.
39:48Il a 22 ans, quand même 2 ans de moins que Siner.
39:52Ça dit beaucoup de, déjà, son potentiel physique.
39:54Et les deux premiers sets, il se faisait tabasser par Siner.
39:58Et ce changement de stratégie au troisième set,
40:01parce que Nandé plaise à Joe, qui n'a pas trop aimé le match,
40:04il est monté au filet, Alcaraz au troisième set.
40:06Il n'a pas dit ça.
40:09On t'a dit, ils ne sont jamais montés au filet.
40:11Mais le changement de stratégie d'Alcaraz au troisième set,
40:14il va au filet, il devient plus agressif.
40:18C'est vrai qu'il était à 5-3 à 0-40, pour perdre le match.
40:21Oui, mais au final, il l'a gagné.
40:24Le 5-3, c'était dans le quatrième set.
40:27Les trois balles de match sauvées, et surtout, surtout, surtout,
40:30merci à l'invention du super tie-break,
40:32parce que le super tie-break que fait Alcaraz,
40:34moi, je n'ai jamais vu ça.
40:36C'est-à-dire qu'il sort tous les coups du tennis.
40:38En 10 points, il sort tous les coups du tennis.
40:40Un autre élément, la réaction d'Alcaraz au sujet de Siner.
40:44Oui, absolument, il a tenu à rendre hommage l'Espagnol
40:46à son opposant italien, parce que c'est une rivalité
40:49qui est probablement amenée à durer.
40:50C'est un privilège de partager le cours avec toi,
40:52donc avec Yannick Siner, à chaque tournoi.
40:54On écrit l'histoire ensemble.
40:56Je suis très heureux de pouvoir partager cette histoire avec toi.
40:58Tu es une énorme source d'inspiration pour les enfants,
41:01pour moi aussi.
41:02Merci de m'inspirer autant.
41:03Il lui a donc dit face-à-face sur le cours,
41:06juste après la finale.
41:07On va voir d'autres réactions, mais Jo,
41:08c'est vrai que votre regard, il est intéressant,
41:11parce que même quand ce n'est pas forcément le style qu'on aime,
41:13cette légende-là, elle restera aggravée.
41:16Cette finale-là.
41:17Je me suis pris au jeu, parce que je regardais,
41:19et c'est vrai que je ne connaissais pas trop leur jeu
41:20sur tout un match.
41:22J'ai regardé des fois des sets, mais pas un match entier.
41:26Et là, j'ai regardé, parce que c'était la finale,
41:28et voir un peu comme c'est, par rapport à tout ce qu'on disait sur eux.
41:31Alors, ce n'est pas un jeu qui m'excite au départ,
41:34parce que c'est des jeux de fond de course,
41:36mais par contre, je me suis pris,
41:37et je trouve que c'est quand même assez exceptionnel
41:40ce qu'ils arrivent à se mettre.
41:41Et puis, ça dure, il y a eu quelques creux
41:44sur des moments de l'un ou de l'autre,
41:47mais ils arrivent à s'envoyer des mines régulièrement,
41:50et c'est des échanges qui durent très longtemps.
41:52C'est vrai que les creux, ils ne dureraient pas longtemps.
41:54Tu te dis, la balle est perdue, ça revient.
41:56J'ai trouvé ça extraordinaire,
41:58même si je n'aime pas trop ce style de jeu,
42:00mais je ne dis pas au bon jeu,
42:01parce que finalement, je pense que je vais continuer
42:03à regarder ces deux joueurs.
42:04Ce qui est génial, c'est que c'est quasiment le cinquième set
42:08qui est le meilleur.
42:09Le niveau de jeu dans le cinquième set,
42:11t'imagines, après cinq heures de jeu,
42:12le niveau de performance, de lucidité, de coût,
42:16c'est incroyable.
42:19C'est-à-dire que c'est celui que Hugo a vu.
42:22Dans l'avion, il y avait le match, apparemment.
42:24C'est le cinquième qu'il a vu.
42:26Ce qui me fait peur, par contre,
42:27c'est qu'il ne l'a pas vu,
42:28et qu'il en parle comme il en a parlé.
42:29J'ai vu les trois films,
42:30c'est qu'ils sont forts.
42:31Quand il ne voit pas les matchs,
42:33il arrive à parler comme ça.
42:34C'est ça aussi, une finale de jeu.
42:368-27, ça veut dire qu'on a juste le temps, Romain,
42:39de voir deux autres images avant de se quitter.
42:42Oui, parce qu'il y a eu d'autres performances exceptionnelles
42:44dans le sport ce dimanche,
42:45à commencer par du badminton,
42:46avec la victoire de Delphine Delruy et de Tom Jickel
42:50à l'Open d'Indonésie en double mixte.
42:52En fait, c'est la première fois
42:53que le bad tricolore remporte un tournoi super mille.
42:56C'est l'équivalent d'un grand chrême en tennis.
42:58Et donc Delruy et Jickel ont battu les sixièmes mondiaux en finale.
43:01Une paire thaïlandaise.
43:03Victoire en 2-7, ils ont été excellents, efficaces.
43:05Et Tom Jickel a dit juste après la rencontre
43:07« C'est dingue, on a du mal à réaliser ».
43:09Là, on est sur la première étape du critérium du Dauphini
43:11avec des favoris.
43:12Là aussi, ça cogne.
43:13Jonas Vingegaard qui attaque à moins de 6 km de l'arrivée.
43:16Un groupe de 5 va se dégager
43:18avec Pogacar, Vingegaard,
43:20Evenpool, Buitrago et Van Der Poel.
43:22Ça, c'est quand même du groupe 5 étoiles,
43:24c'est le cas de le dire.
43:24Et ces 5-là vont réussir à garder quelques secondes d'avance
43:27sur le peloton pour finir au sprint.
43:29Et c'est Tadej Pogacar qui s'impose déjà
43:31et qui prend le maillot de leader du classement général.
43:34Il y a aussi sprint, même au sprint.
43:36Une énorme bataille pour le classement général.
43:38Un petit mot de basket aussi
43:39avec les demi-finales du championnat de France de Betclic Elite.
43:43Le Paris Basket s'est imposé 103 à 93 à Bourg-en-Bresse.
43:47Troisième victoire en trois matchs.
43:48Les Parisiens sont donc qualifiés pour la finale.
43:51En face, ils attendent leur adversaire.
43:52Monaco a pris l'avantage dans la série face à Lasvel.
43:55Deuxième victoire consécutive pour la Roca Team.
43:57Une victoire 74 à 64 pour les Monégasques
44:00qui pourront conclure à domicile lors du match 4.
44:03Donc face à Lyon-Villeurbanne, ce sera jeudi.
44:05Il nous reste quelques secondes, Romain, pour voir les images
44:09déjà de la plus belle course automobile du monde.
44:12Les 24 heures du mois, évidemment.
44:13Ce sera le week-end prochain et le spectacle qui a déjà commencé.
44:16Et oui, parce que c'était la première journée de test.
44:19Aujourd'hui, on est à six jours de l'événement.
44:21C'est la Toyota numéro 8 qui a réalisé le meilleur temps
44:23grâce à son pilote néo-zélandais, Brandon Hartley,
44:26devant la Ferrari numéro 51 et l'Alpine numéro 36.
44:29On n'oublie pas le dispositif exceptionnel
44:31tout le week-end sur la chaîne L'Équipe
44:33autour d'un présentateur exceptionnel brillant,
44:35Vincent Benter.
44:36Il ira loin, ce garçon.
44:398h35, samedi prochain.
44:41Dès qu'il y a une occasion, lui, il ira pas les occasions.
44:44La fête, elle sera exceptionnelle.
44:45Regardez, ça, c'était hier, vous vous rendez compte ?
44:47La première parade des voitures
44:49qui vont participer à cette édition.
44:52Et voyez, le monde, ça va être fou.
44:54Samedi, 8h35, pour ces 24 heures du vent,
44:5793ème édition.
45:00Baby 29, c'est l'heure de ce quitter.
45:02Bonne nuit.
45:02Merci infiniment.
45:04Et demain, tous vos rendez-vous habituels, évidemment.