Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 07/06/2025.
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SportTranscription
00:00Musique
00:00Bonsoir à tous et tous, ravi de vous retrouver, c'est l'équipe du soir, bien sûr.
00:19Gros week-end de sport avec grosse équipe dans l'équipe du soir.
00:22Sébastien Tarago sera notre président ce soir.
00:25Il a fait tomber, qu'est-ce que vous a fait tomber ?
00:26Je ne sais pas.
00:27Le buzzer, vous irrez le ramasser, vous êtes président ce soir Sébastien.
00:31Et je me demande encore pourquoi.
00:34Tout le monde se le demande, mais vous allez nous prouver pourquoi dans quelques instants.
00:39Beaucoup de monde, Raymond Domenech évidemment est avec nous, on a Mathieu Dossédi qui est là.
00:43Attention Frédéric Verdier, accompagné de Tidiane Iambo, il paraît qu'il ne se quitte plus tous les deux maintenant.
00:48Exact.
00:49Vous formez une équipe tous les deux.
00:50Deux sont la paire.
00:51Très bien.
00:52On va voir tout à l'heure s'il y a des duels, si vous êtes opposés, si vous êtes dans la même équipe ou non.
00:55Léna Mounier, bonsoir Léna.
00:57Bonsoir à tous et j'en profite pour souhaiter un bon anniversaire à mon ami Tom Nouvian qui m'a invité ce soir.
01:03Mais je ne peux pas venir, je veux travailler.
01:04Je suis très heureuse d'être avec vous.
01:06Et vous avez suivi une soirée de top 14.
01:08Non, stop.
01:09J'ai Linda qui m'a invité.
01:10Non, j'ai Mathieu qui m'a invité.
01:12J'ai Alix qui m'a invité.
01:14Et pourtant, j'y suis pas.
01:14Mais vous préférez être avec nous, évidemment.
01:17Camille Macqueline nous rejoindra tout à l'heure pour, évidemment, la chronique Roland-Garros, son approche de la fin.
01:22Attention, c'était la finale d'âme ce soir.
01:24Mais tout de suite, on va prendre la direction de Stuttgart, où nous allons retrouver notre envoyé spécial, très spécial, Giovanni Castaldi,
01:30qui est avec Jérémy Giannagro pour préparer le match de la troisième place de l'équipe de France face à l'Allemagne, demain dans la Ligue des Nations.
01:36Giovanni, bonsoir.
01:38Regardez comme il est bien, là, Stuttgart.
01:40Bonsoir, Benoît. Bonsoir à tous.
01:42Sous son beau, par appui.
01:43J'ai l'impression que c'est comme à Paris.
01:45Il ne fait pas très beau.
01:46Et vous allez nous donner quand même les dernières infos de Giovanni de cette journée d'attente pour les Bleus.
01:53Oui, effectivement, il ne fait pas très beau ce soir à Stuttgart.
01:56Les infos, ce matin, il y avait la conférence de presse du capitaine Kylian Mbappé.
02:00Il a parlé de beaucoup de choses, notamment, évidemment, de son histoire avec le Paris Saint-Germain.
02:05Il a évoqué la course au Ballon d'Or.
02:06On en parlera d'ailleurs en fin d'émission de son ami d'Ousmane Dembélé.
02:11Et puis, à 16h, il y avait l'entraîneur qui ne se déroulait pas à la Mercedes-Benz Arena,
02:16qui se déroulait en fait à côté de l'hôtel de l'équipe de France qui est située à 45 minutes du centre-ville de Stuttgart.
02:22Là, durant cet entraînement, on a pu voir le premier quart d'heure.
02:25Deux infos à retenir, c'est qu'Aurélien Chouameni, qui a repris seulement l'entraînement hier,
02:29a encore participé à cette séance sans aucun souci.
02:33Il devrait pouvoir débuter la rencontre de demain.
02:34En revanche, Conaté ne s'est pas entraîné avec le reste du groupe.
02:39Il a fait un travail de course avec le préparateur physique Cyril Moine.
02:42Donc, potentiellement, Conaté ne devrait pas débuter la rencontre de demain.
02:46Également, mauvaise nouvelle pour Benjamin Pavard.
02:48On sait qu'il revient de blessure, même s'il a disputé la finale de l'équipe des champions.
02:51Il a encore quelques petites douleurs à la cheville.
02:53C'est encore un petit peu gonflé.
02:54Donc, lui aussi pourrait ne pas prendre part à la rencontre de demain.
02:58Alors, on en vient.
02:59Voilà, ça, c'est pour le bilan infirmerie.
03:01On l'a bien compris.
03:02On parlera des déclarations de Didier Deschamps aussi.
03:05Mais, Giovanni, est-ce qu'on a une petite idée ?
03:07Est-ce que vous avez des indiscrétions ou des intuitions sur la composition, justement, d'équipe de demain pour Didier Deschamps ?
03:14Pour le coup, le sélectionneur, ça n'est pas caché.
03:19Benoît, lors de la conférence de presse, il y aura de la rentation.
03:22Peut-être qu'il y en aura au poste de gardien.
03:24Pour l'instant, on n'a pas encore la confirmation de savoir si c'est Mike Meignan ou Lucas Chevalier qui débutera.
03:29Il y a pas mal d'absents en défense.
03:31On rappelle que Clément, l'anglais, lui aussi, touché à la hanche, est déjà forfait pour cette rencontre.
03:36Donc, on pourrait se diriger vers une défense une nouvelle fois inédite.
03:39Sur le côté gauche, Lucas Digne.
03:41Sur le côté droit, Malo Gusto qui a plutôt fait une bonne entrée face à l'Espagne.
03:44En charnière centrale, Lucas Hernandez et Loïc Badé.
03:47Loïc Badé qui est présent dans la liste, bien sûr.
03:50Les deux milieux de terrain, Aurélien de Chouamini, je le disais, devraient être en mesure de débuter.
03:53Sur son partenaire, on sera sur un 4-2-3.
03:55Sur son partenaire, ça pourrait être Manu Coné ou Matteo Guendouzi.
03:59Visiblement, il y aura du repos pour Adrien Rabiot.
04:02Et puis devant, Kylian Mbappé devrait bien être titulaire.
04:04En numéro 10, Ryan Cherki.
04:05Et sur les côtés, Randall Colomouni plutôt côté droit et Marcus Thuram côté gauche.
04:10C'est vraiment, vraiment probable, Benoît, pour tout vous dire.
04:12parce qu'on n'a pas pu voir la mise en place du jour.
04:16Et que, pour l'instant, les retours que j'ai, c'est uniquement ça.
04:19Bon, ben voilà, c'est du probable et c'est un peu du bricolage, on l'a bien compris aussi,
04:23vu l'état de forme des différents joueurs.
04:25Raymond, je me tourne vers vous avec cette compo d'équipe.
04:28On parle de bricolage là, ce soir, ou vous paraît tout à fait cohérent ?
04:32Non, on parle d'adaptation.
04:34Oui, d'accord.
04:35Oui, il y a une liste, il y a des joueurs blessés.
04:37On est content finalement que ce ne soit pas un match de qualification de la Coupe du Monde,
04:40qui aurait pu être le cas.
04:43Et cette période, elle est toujours compliquée, il faut s'adapter.
04:46Mais c'est une chance, pour ceux qui jouent, de montrer quelque chose.
04:50Ce ne sont pas des matchs anodins, c'est des matchs...
04:53Oui, ils sont obligés de s'adapter.
04:54Mais c'est dans ces moments-là, des fois, qu'on gagne sa place en équipe de France.
04:58Regardez justement, Thuram sur le côté gauche et Kolomoany côté droit,
05:02par exemple, avec Mbappé en pointe dans l'animation offensive.
05:06Marcus Thuram, je ne suis pas sûr qu'il gagne une place en jouant sur le côté gauche.
05:11Est-ce qu'ils vont nous refaire le coup de l'euro ?
05:12Ou ils vont intervertir leur place face avec ballon, face sans ballon ?
05:16Je n'ai pas l'impression qu'Mbappé aime aller à la place de quelqu'un d'autre sur le côté...
05:20Pendant l'euro, c'est quand même ce qui se passait.
05:21C'était un peu un agencement bizarre où Thuram défendait quand l'équipe de France n'avait pas le ballon.
05:27Oui, c'est ça, c'est pour défendre.
05:29Et Mbappé attaque quand il veut et Thuram défend quand il peut.
05:32C'est un peu bancal, c'est quand même bancal.
05:34C'est bancal comme truc.
05:35Je veux dire, Thuram, ce n'est pas son poste-là.
05:37C'est un attaquant aussi.
05:39Il joue à l'arrivée, comme à l'Inter, avec deux attaquants,
05:42où il a un deuxième attaquant autour de lui.
05:44Et là, il peut servir à quelque chose.
05:47Mais Mbappé n'est pas le profil de l'Ottawa au Martin.
05:50Giovanni, vous vouliez intervenir justement sur la position de Kylian Mbappé.
05:57On a bien senti quand même entre les déclarations de Kylian Mbappé
06:01en conférence de presse ou celles du sélectionneur
06:03que sur le positionnement de Kylian Mbappé, ça allait être laxe.
06:07Je ne pense pas du tout qu'on va revoir le système hybride
06:10qu'on avait pu voir lors du début de l'Euro
06:11avec ses inversions sur les phases avec ou sans ballon.
06:15Vraiment, l'idée, c'est de construire avec Kylian Mbappé
06:17dans ce rôle de numéro 9, le poste qu'il occupe également au Real Madrid.
06:21Allez, juste, et on va rentrer dans le vif du sujet,
06:23mais on termine le tour de table.
06:24Mathieu, voilà, sur cette compo d'équipe.
06:25Il peut aussi jouer, pourquoi pas, en 4-4-2,
06:28à savoir au niveau des milieux de terrain, ce qu'il va faire.
06:30Mais il peut très bien, vu que Thuram évolue à deux à l'Inter.
06:34On rechange encore le système.
06:35Il pourrait très bien dire, voilà, s'adapter et dire Mbappé
06:38d'être autour d'un Thuram qui va être en fixation
06:41et de mettre Cherki sur un côté.
06:43Cherki a déjà joué aussi sur un côté dans son club.
06:47Donc, à savoir au niveau des milieux de terrain, ce qu'il va faire.
06:49Mais honnêtement, ça ne me choquerait pas
06:52qu'il mette deux attaquants aussi par rapport à Thuram.
06:54Fred, qu'est-ce que vous pensez de cette compo d'équipe ?
06:58Qu'est-ce que ça vous inspire quand vous la voyez comme ça ?
07:00Je pense qu'il manque beaucoup de monde, notamment en défense.
07:04Je pense qu'entre les blessés, ceux qui se sont blessés
07:06pendant le rassemblement et ceux qui ne sont pas tellement au niveau,
07:10le réservoir qu'on semblait avoir pendant très longtemps,
07:12notamment chez les centraux.
07:14Je me souviens d'une époque pas si lointaine où on disait
07:16« c'est fou, on a huit centraux qui sont potentiellement titulaires
07:20dans plein de sélections ».
07:21Je me souviens de le Normand qu'on regardait un peu par le mépris
07:24ou même Laporte.
07:26Et aujourd'hui, on s'aperçoit que finalement,
07:28on n'a pas tellement de centraux de très haut niveau.
07:31Et ce match-là, on est vraiment l'illustration a priori envers Allemagne.
07:34Alors, parce qu'il y a des blessés, il y a des absents
07:36et puis il y a ceux qui sont partis aussi.
07:38Giovanni, il y en a trois qui sont partis.
07:42Oui, effectivement, on l'avait appris hier.
07:44On s'en doutait parce qu'on a vu tout de suite l'image
07:46d'Ousmane Dembélé se toucher le quadri
07:48lorsqu'il est sorti face à l'Espagne.
07:50Donc, blessure un petit peu sérieuse pour Ousmane Dembélé
07:52qui va manquer la première rencontre du Mondial des clubs
07:55face à l'Atlético de Madrid avec le Paris Saint-Germain.
07:57Bradley Barcola, qu'on avait aussi croisé à la sortie de la rencontre,
08:00avait mal au genou.
08:01Ça s'est confirmé pour Bradley Barcola.
08:04Les deux Parisiens ont donc quitté le rassemblement.
08:05Et puis Clément Langlais, le défenseur central gaucher,
08:08lui aussi touché à la hanche, est parti.
08:10Merci Giovanni pour ces précisions.
08:12Je termine mon tour de table avec le président Sébastien Tarrago.
08:16Sébastien, Fred vient de dire qu'on n'a peut-être pas tant de réservoirs que ça.
08:20C'est la preuve, là, quand vous voyez la compote demain ?
08:23Non, mais ce rassemblement-là, après la défaite en demi-finale,
08:26c'est une virgule dans la saison.
08:30On oubliera très vite.
08:31Ce n'est pas la question, en fait.
08:35Je pense aujourd'hui que de toute façon,
08:38tu ne construis pas sur des sélections.
08:40C'est-à-dire qu'il y a des moments de pic de forme
08:43dans les grandes compétitions.
08:45C'est tout.
08:46Et c'est ça la vérité absolue.
08:48Et l'équipe de France, elle n'a jamais construit un jeu, en fait.
08:51On n'a jamais vu une équipe de France qui construisait un jeu.
08:53Mais par contre, construire un groupe,
08:55ça, ça peut se faire dans l'entre-deux compétitions.
08:59Et là, autant...
08:59Ça a beaucoup changé.
09:00On oublie vite.
09:01Non, mais sur les cadres, non.
09:03Mais après, sur les joueurs de seconde lame,
09:06ceux qui sont dans le quotidien d'un tournoi de 4 ou 5 semaines,
09:10voir comment ils évoluent dans un groupe.
09:12Les groupes changent entre 2 ans.
09:13En 2 ans, par exemple, les groupes changent tout le temps.
09:15Mais Seb, quand tu regardes là,
09:16les joueurs qui sont là sur le 11,
09:19un Gusteau, un Badé, un Hernandez
09:21qui a été absent pendant un petit moment,
09:23donc peut-être que son statut peut évoluer dans ce groupe-là.
09:26Un Cherki, il y a de l'enjeu quand même à la marche.
09:29Après, il y a de l'enjeu individuel.
09:31On va parler, tiens, justement, de ce match.
09:33Et on va écouter ce qu'en dit Didier Deschamps,
09:35parce que vous nous avez ouvert un petit peu la porte, Sébastien.
09:38Voilà, sur l'enjeu de ce match.
09:39Aujourd'hui, conférence de presse,
09:41Didier Deschamps prépare quand même un match
09:42pour la 3e place de Ligue des Nations face à l'Allemagne.
09:45Écoutez.
09:47Je ne cache pas que...
09:49Allez, je vais prendre un petit mot gentil.
09:52Gentil, l'intérêt est quand même relatif par rapport à ce match-là.
09:55Il est là, on va le jouer.
09:57Un intérêt relatif pour être gentil, nous dit Didier Deschamps.
10:01Alors nous, on n'est pas gentil dans l'équipe du soir, vous le savez.
10:03Donc on vous pose la question, est-ce un match sans aucun intérêt ?
10:07Ce France-Allemagne de demain a-t-il aucun intérêt ?
10:09Attention, président, deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
10:13Jingle.
10:13Mathieu De Sivy pense que c'est un match sans intérêt.
10:22C'est bien ça.
10:23Fred Verdier, lui, il voit un grand intérêt à ce France-Allemagne, bien sûr.
10:27Non, non, non.
10:27Un intérêt.
10:28Un intérêt.
10:30Pour moi, il n'a pas aucun intérêt.
10:32Très bien.
10:33Alors Fred, vous avez les appuis.
10:34Il est déjà sur les appuis.
10:35Vous allez prendre la main, tiens, Fred.
10:38Avec plaisir.
10:39Allez-y, mon cher Fred, ouvrez les hostilités, s'il vous plaît.
10:42Un match de l'équipe de France, pour moi, par définition, a toujours un intérêt.
10:47Que ce soit jouer le Tadjikistan à Douchanbe, que ce soit jouer le Kurpénistan à Hgabat,
10:52dans tous les cas, il y a un intérêt.
10:54Quand ce serait que voir ce que donne l'équipe de France, voir comment se comportent certains joueurs,
10:59des capés, des débutants.
11:01Là-demain, il y a plein de trucs à voir.
11:02Et en plus, coup de bol, ce n'est pas à Douchanbe ou à Hgabat.
11:06C'est à Stuttgart contre l'Allemagne, qui est quand même l'un des 3-4 rivaux historiques
11:10de tous les temps de l'équipe de France de football.
11:12Donc, si sur un France-Allemagne, un Allemagne-France...
11:14Terminé, Fred.
11:15Terminé.
11:16Vous n'avez plus de temps.
11:16Mathieu va vous répliquer tout de suite.
11:18Le problème, c'est que Didier, il ne parle pas pour le téléspectateur.
11:21Il parle pour lui-même.
11:22Et l'aspect compétitif de ce match, finir 3e ou 4e, honnêtement, il n'y en a rien à cirer.
11:29Mais déjà, de base, personne ne prête vraiment l'intérêt à cette compétition.
11:34Là, on commence un peu à se prêter au jeu à partir des demi.
11:38On a été éliminé là.
11:40Maintenant, il n'y a plus d'incidence.
11:41Le seul intérêt qu'il peut y avoir sur ce match, c'est de voir Cherki titulaire.
11:45Sinon, il n'y en a pas d'autre.
11:47Et en plus, avec les blessés qu'il y a eu, honnêtement, les gens vont commencer à y aller.
11:51Terminé, terminé, terminé sur ce duel.
11:54Donc, voilà, deux visions sur cette rencontre.
11:57Deux états d'esprit s'opposent.
12:00Alors, je rappelle que vous, vous allez les départager.
12:02D'ailleurs, sur les réseaux, vous allez sur l'équipe Connect pour nous dire
12:04si vous vous penchez plutôt du côté de Fred, vous y voyez un intérêt,
12:07ou du côté de Mathieu sur le non-intérêt de cette rencontre.
12:10Mais maintenant, le président va devoir trancher.
12:13Mais en fait, peu importe ce que je pense fondamentalement,
12:16c'est-à-dire que Mathieu a déjà donné le point à Fred.
12:18C'est-à-dire que la question a été, est-ce un match sans aucun intérêt ?
12:24Il a commencé, il a fini par dire, il y a l'intérêt Cherki.
12:27Le seul intérêt à la rigueur, ça serait Cherki.
12:29Donc, fin de l'avance.
12:31Merci Mathieu.
12:32Tu as donné le point à Fred.
12:34Donc, c'est terminé.
12:35Est-ce que ça, ça a motivé les gens à regarder ? Je ne suis pas sûr.
12:38Ah, mais ça, c'est encore autre chose.
12:39Parce que là, la question n'était pas de savoir si les gens avaient un intérêt à regarder.
12:42Mais à la base, on revenait quand même sur l'interview de Didier Deschamps,
12:46qui lui, entre guillemets, voyait ça de son prisme.
12:48Et on voyait, est-ce qu'il y a un intérêt pour lui ?
12:51Pour te répondre quand même plus sérieusement,
12:54même si je pense que Fred mérite le point, puisque tu lui as donné,
12:58c'est que je pense que s'il prend 4-0 contre l'Allemagne, ça va lui avoir un intérêt.
13:02D'abord.
13:03Et que ce qui s'est passé contre l'Espagne, on peut réinventer tout ce qu'on veut.
13:07La vérité, c'est que l'Espagne, au bout d'un moment, ils ont dit, on a gagné.
13:10On commence à être un peu méprisant.
13:12Et que derrière, l'équipe de France a pu revenir un petit peu.
13:15Il y a tellement de circonstances atténuantes.
13:17Honnêtement, même s'il prenait 4-0, on pourrait lui mettre plein de choses.
13:20Tu prenais 5-1 hier ?
13:22Hier, mercredi, jeudi ?
13:24Oui, mais là, entre guillemets, il y a trop de blessés,
13:27il y a trop de choses expérimentales à faire.
13:29Honnêtement, sans forcément s'enjeu.
13:31Si il y a un mal face à Saliba, c'est pareil, c'est la même musique.
13:33Non, mais là, je parle plus pour demain, entre guillemets, qu'importe le résultat.
13:37On ne peut pas lui en tenir rigueur.
13:39Avec 100,5 demain, je te garantis que ça ne va pas les faire marrer.
13:42Et à l'inverse, si tu tapes la main à Stuttgart, avec réussite ou sans réussite,
13:45mais si tu tapes la main à Stuttgart, ce n'est pas anodin.
13:48Et on pourra dire, j'ai trouvé intéressant, il a tenu la baraque,
13:52j'ai trouvé que sur les côtés, c'était bien, etc.
13:54Un homme, vous écoute, il a l'œil qui pétille et l'œil malicieux, c'est Raymond Domenech.
13:59Parce que Raymond, vous en avez joué des matchs sans intérêt avec l'équipe de France, enfin coaché ?
14:04Ils ont été déclarés sans intérêt par les médias, oui, souvent.
14:09Mais vous y avez toujours trouvé un intérêt, vous, en tant que sélectionneur ?
14:11Mais nous, on a un intérêt, parce qu'on va faire une liste,
14:14derrière, il va faire une liste pour se qualifier pour la Coupe du Monde.
14:18Et tous ces joueurs-là, leur intérêt, il est, comme tu disais tout à l'heure, individuel.
14:22Mais je suis d'accord, si on prend 4-5-0, l'intérêt ne va pas être relatif.
14:28Il va compter, et pour ces joueurs-là, quand ils vont être sur le terrain,
14:32et si on se dit qu'ils n'ont pas le niveau, ça compte, c'est important.
14:36Ces matchs-là, tout est doté, la vie, ce qu'ils vont faire, comment ils vont réagir.
14:41On va le savoir, pour prendre la liste, comment il a été ?
14:45Il a abandonné comme les autres ?
14:47Oui, on en prendra peut-être un autre, c'est un vrai choix.
14:50Donc, ce n'est pas anodin, ce genre de match.
14:52Et l'argument de Mathieu, il est extraordinaire, c'est vrai.
14:57Moi, je vais regarder ce match-là pour voir jouer Cherki, qui va être obligé de courir, là.
15:04Parce que c'est un vrai match où il ne va falloir pas juste prendre le ballon dans une équipe en fin de match
15:08où plus personne ne joue, où tout est tranquille.
15:11Là, un vrai match, parce que les Allemands, eux, ils ne vont pas...
15:14Ce n'est pas un match amical, ce n'est pas un match...
15:15Les Allemands, ils ne vont pas jouer un match amical.
15:17Attendez, je vais vous donner la main.
15:19Mais juste avant, pour répondre à Raymond, qui parlait de la préparation aussi, Coupe du Monde, vous le disiez.
15:23Il reste neuf matchs.
15:24Voilà, c'est le chiffre.
15:25Il reste neuf matchs avant la Coupe du Monde, donc, pour se préparer.
15:30D'ailleurs, c'est Kylian Mbappé qui en parlait, justement, sur, peut-être pas l'intérêt de ce match,
15:34mais sur la préparation, déjà, Coupe du Monde, qui trotte dans la tête de l'équipe de France tout à l'heure en conférence de presse.
15:39Quand tu prends 5 buts dans une demi-finale, c'est sûr que tu as beaucoup moins de chances de gagner.
15:43Mais comme j'ai dit, c'est une vision qui est à court terme.
15:47On a une vision aussi qui est à long terme, qui est la Coupe du Monde.
15:50Et comme j'ai dit, la Coupe du Monde est une Coupe du Monde qui se gagne avec beaucoup de certitudes.
15:54On est en train d'acquérir des certitudes offensives.
15:57Après, bien sûr qu'il va falloir avoir des certitudes défensives aussi.
16:02Voilà, le but, c'est aussi la préparation de la Coupe du Monde, Tidiani.
16:05C'est ce qu'on entend dans le discours de Kylian Mbappé.
16:07Moi, je reviens sur ce qu'a dit le sélectionneur.
16:10Je m'étonne quand même que cette compétition a un intérêt à partir du moment où on gagne les matchs.
16:16Mais à partir du moment où on les perd, en fait, l'intérêt n'existe plus.
16:19Et dans une autre logique, ce qu'on avait qualifié d'espèce de match amicaux déguisés,
16:24en fait, le redevienne parce qu'on est sortis de la compétition.
16:28Attends, tu parles de quel sélectionneur ?
16:30Là, je parle de Didier Deschamps.
16:31Ah, pardon.
16:31Parce que quand on nous dit que...
16:32Vous n'êtes plus sélectionneur, Raymond.
16:33Raymond, je vous l'apprends, mais vous n'êtes plus sélectionneur.
16:36Ça m'a échappé, Raymond.
16:38Comme je venais de parler, je reprends ce qu'il vient de dire.
16:40Non, non, non.
16:41Moi, je fais référence à ce que disait Didier Deschamps sur l'intérêt relatif du match.
16:44Et c'est vrai qu'en plus, il y a cette espèce de compte à rebours par rapport à la Coupe du Monde 2026.
16:48C'est ce qu'aujourd'hui, on a le luxe avec le peu de rassemblement qu'il y a de pouvoir, entre guillemets,
16:54je ne vais pas dire cracher sur ces matchs, mais avec un adversaire qui nous a, excusez-moi l'expression,
16:59fait tourner sur les deux dernières fois où on les a joués.
17:02Et d'ailleurs, le 2-0 à Lyon à quelques mois de l'Euro, c'était un match amical.
17:06Mais par contre, je pense qu'il avait eu une incidence derrière le chemin de main qui nous a amenés jusqu'au championnat d'Europe.
17:11Demain, tu veux travailler quoi ? Demain, tu vas te servir sur la...
17:15Ne serait-ce que l'adversité ?
17:17Tactiquement, tu vas travailler quoi ?
17:18Non, mais tu travailles déjà une grosse adversité ?
17:20Voir des joueurs en situation et voir des joueurs pour qui, en fait, l'enjeu, il est différent.
17:24Il y en a certains, ça va être de s'affirmer, d'autres, ça va être de confirmer, et d'autres, ça va être de rassurer.
17:29Il est uniquement individuel. Encore une fois, on revient à ça.
17:31Mais Mathieu, dans une équipe qui met en avant et qui valorise l'individualité, ça a totalement du sens
17:38qu'à un moment donné, tu mettes au crash test des individualités.
17:41De toute façon, l'équipe de France, ça n'a jamais fonctionné sur l'idée, en tout cas avec Didier Deschamps,
17:47sur l'idée de se projeter dans un schéma de jeu.
17:51Ça n'existe pas.
17:51Est-ce que vous dites qu'on ne construit pas, pour vous, en équipe de France ?
17:53Mais non.
17:53D'autant plus.
17:54Didier Deschamps, on va arriver à la Coupe du Monde de 2026.
18:00Mais non, parce que les enjeux individuels dépassent tout.
18:02Ah.
18:02Et justement, c'est-à-dire que si demain, Cherki, il met trois buts et deux passes décisives,
18:08il sera titulaire en septembre.
18:09Mais oui, mais il aura juste gagné sa place à lui.
18:13Didier, il n'aura aucune certitude en plus, collectivement ou tactiquement ?
18:17Non, parce que si demain, Cherki devait, par exemple, devenir titulaire dans cette équipe,
18:23tu ne peux plus jouer pareil.
18:24Ce n'est plus pareil.
18:25Bah, pourquoi ?
18:26Donc, vous décartez Olivier qui lui avait fait ses progrès.
18:28Tu peux le faire jouer en dessous, ça c'est sûr.
18:29À la place d'Olivier.
18:30Il n'y a un moment, ce n'est pas possible.
18:31Tu ne vas pas faire...
18:32Même si ça ne t'aide pas à trouver ta structure d'équipe,
18:36ça t'aide quand même à voir quels sont les joueurs qui peuvent avoir l'étoffe au niveau international.
18:40Et ça, c'est des questions par rapport à un Cherki qu'on s'est en train de poser.
18:42On va aller voir Giovanni.
18:43Giovanni qui vous écoute religieusement depuis Stuttgart.
18:45Lui qui prépare son match.
18:46Il apprend beaucoup en nous écoutant.
18:47Eh oui, bien sûr.
18:49Vous voyez les médias, Giovanni, on présente ce match sans intérêt.
18:52C'est de notre faute encore une fois.
18:55Dites-nous un petit peu l'atmosphère.
18:56Tout d'abord, je voudrais vous entendre sur l'atmosphère autour de cette rencontre.
18:59Et même peut-être en Allemagne d'ailleurs.
19:01Est-ce qu'en Allemagne, on prend ce match vraiment très au sérieux ?
19:05Pour le coup, le contraste est assez fort, Benoît.
19:10C'est que quand on approchait de cette rencontre face à l'Espagne,
19:13il y avait vraiment une excitation, une ferveur dans la ville.
19:16On se disait que la Ligue des Nations, c'est finalement une bonne idée
19:19parce qu'on a hâte de voir cette rencontre.
19:21Et c'est vrai qu'à partir du moment où l'équipe est éliminée,
19:23ce match pour la troisième place, vu la cadence des calendriers,
19:27il a un intérêt relatif sur le point sportif.
19:29Et on le ressent.
19:30D'ailleurs, ça se voit dans l'atmosphère, aux entraînements.
19:32Même nous, les médias, entre nous, les confrères.
19:36Ce n'est pas le match du siècle.
19:37On le sent bien.
19:38En revanche, pour le groupe, et le plateau a commencé à l'évoquer,
19:42il y a des intérêts qui sont importants quand même.
19:44Je pense que demain, on attend tous de voir Ryan Cherki
19:47débuter un match en équipe de France
19:49parce que Michael Olizé, qui avait été très bon face à la Croatie,
19:52a énormément déçu face à l'Espagne.
19:54Donc sur ce rôle de numéro 10, il va y avoir une vraie concurrence
19:57jusqu'à la Coupe du Monde de 2026.
19:59Il y a aussi la question de Kylian Mbappé,
20:01qui est au centre de l'actualité.
20:03Il y a beaucoup de choses.
20:04Donc je trouve qu'il y a quand même des intérêts sur des joueurs
20:06qui sont importants.
20:07Là où je rejoins Seb, c'est que c'est toujours individuel.
20:09Mais il y a des intérêts importants pour cette rencontre.
20:11Merci Giovanni.
20:13Tiens, vous parliez des intérêts.
20:14Je rappelle que lundi, match très intéressant,
20:16c'est pour la Calife de la Coupe du Monde.
20:17Les Belges qui jouent face au Pays de Galles,
20:20ça sera sur la chaîne L'Équipe lundi soir à 20h40.
20:23Et là, il y a un vrai enjeu pour les hommes de Rudy Garcia.
20:26Attention, petit habillage.
20:28Ah bah attendez.
20:30C'est Mathieu De Silva qui a gagné.
20:31Ça c'est pour dire que...
20:33C'est le boy's band, je vous rappelle que c'est le boy's band.
20:3682 pour ça.
20:3782.
20:38C'est n'importe quoi, t'avais toute ta famille.
20:41Ils sont quand même 5 millions d'euros.
20:42Et Mathieu, vous voyez,
20:44vous avez convaincu le téléspectateur
20:45à défaut de convaincre le plateau.
20:47Exactement.
20:47Exactement.
20:48C'est pas grave.
20:49C'est pas grave.
20:50C'est quand même pas que dire.
20:52Parce que les gens vont se dire,
20:53regardez Roland-Garros.
20:55Alors justement Raymond,
20:56Raymond, on y va sur notre question.
20:59Football contre tennis demain.
21:01Justement, c'est en même temps
21:02le match de foot pour la 3ème place
21:04de l'équipe de France
21:04face à la grande finale de Roland-Garros.
21:07Vous n'avez qu'un écran.
21:08Lequel des matchs vous allez regarder ?
21:10Attention, on fait le petit tour.
21:12Vous me dites ce que vous allez regarder, Mathieu.
21:14On reste professionnel malgré tout.
21:16L'équipe de France.
21:17Ah mais parce que vous êtes obligé
21:18ou si vous n'aviez pas de raison professionnelle ?
21:21Non, si j'avais pas de raison,
21:22je regarderais le tennis.
21:23Très bien, c'est bien de l'avouer.
21:26Raymond.
21:26À moi, c'est sans doute possible
21:27au regard de France-Allemagne.
21:28Même si vous n'aviez pas
21:30de raison professionnelle.
21:31France-Allemagne.
21:32Tidiani ?
21:33Je vais regarder France-Allemagne
21:34pour des raisons professionnelles,
21:36mais j'aurais regardé
21:37la finale de Roland-Garros.
21:38Que des hypocrites, là.
21:40Non, au contraire.
21:41Pour le coup, c'est un discours de vérité.
21:43Fred, pour des raisons professionnelles.
21:45Et vous ?
21:46Là, je vais être extrêmement honnête,
21:47au contraire.
21:48Comme je commente la finale en direct
21:50pour prendre une vidéo,
21:51si je regardais Allemagne-France,
21:53je me mettrais en grande difficulté
21:54sur le point professionnel.
21:56Je vais vraiment regarder...
21:57Et si vous étiez deux sur votre canapé,
21:59vous choisiriez...
22:00Non, mais Alcara Siner,
22:02c'est tellement monumental
22:02qu'il n'y a pas match pour moi.
22:04D'accord.
22:04Il n'y a pas match.
22:05Alcara Siner.
22:06Alcara Siner, tu vas le revoir
22:07à Wimbledon.
22:08Le président.
22:08Le président, vous regardez quoi ?
22:10Il ne faut rien ce que disent ces gens.
22:12Quatre fois.
22:13Ils sont payés ?
22:14Ils sont payés pour...
22:15Vous regardez quoi ?
22:16Évidemment, France-Allemagne.
22:18France-Allemagne, vous aussi.
22:19Très bien.
22:19Bon, ben voilà, les avis sont partagés.
22:21On verra et on aura l'occasion
22:22de reparler demain.
22:23Attention, il est l'heure
22:24de la faire entrer sur le coup.
22:25En écoutant, monsieur.
22:28C'est la page terre battue, bien sûr.
22:30Roland-Garros, 14e journée,
22:318 tournois.
22:32Camille Macquillé fait son entrée
22:33sur le cours central de l'équipe du soir,
22:34comme tous les soirs
22:35depuis le début de Roland-Garros
22:36de la Cavenne.
22:37Bonsoir, Camille.
22:38Bonsoir.
22:38Vous ne venez pas les mains ?
22:39C'est ce que je regarderais, moi.
22:40Oui, ben ça, oui, ça on sait.
22:42Et vous n'êtes pas venu les mains vite ?
22:43Vous avez un cadeau.
22:44Un petit cadeau, oui, oui.
22:45C'est Perfect Match.
22:46Alors, c'est l'histoire
22:47d'une marque de raquettes
22:49et de matériel
22:50que je ne citerai pas,
22:51mais qui raconte
22:52toute l'évolution
22:53avec ses très, très grands champions.
22:56Signé Gabas.
22:57Signé Charlotte Gabas,
22:58que l'on embrasse très, très fort.
22:59Donc, vous allez sur le compte
23:00de l'EDS
23:01et vous pouvez le remporter.
23:03Très bien.
23:03Il n'y a pas le raquette avec,
23:04il y a juste le livre.
23:05C'est un certain Raphaël Nadal
23:06qui joue avec, quand même.
23:07Ah, très bien.
23:08Ça intéresse Raymond, du coup.
23:10Il va se mettre au tennis.
23:11Demain, il regardera le tennis.
23:12Alors, aujourd'hui,
23:13il y avait la finale d'âme.
23:14Les deux meilleures joueuses du monde
23:15se sont donc affrontées.
23:16Ariana Sabalenka
23:17et Coco Goff.
23:18Et c'est l'Américaine
23:19qui s'est imposée
23:19au bout du suspense.
23:21Mais Camille, vous,
23:22vous avez retenu plutôt
23:23la défaite de Sabalenka.
23:24Oui, pour sa deuxième finale à Paris
23:27à 21 ans,
23:28Coco Goff remporte
23:29son deuxième grand chelème
23:31après l'US Open 2023.
23:32Toujours, encore une fois,
23:34face à Ariana Sabalenka.
23:35Une belle bataille,
23:36vous l'avez dit.
23:37Mais je n'enlève rien
23:38au mérite de Coco Goff
23:40qui a été remarquable.
23:41Mais en face,
23:42la numéro un mondiale,
23:43c'est tout simplement
23:44fracasser la tête toute seule.
23:46C'est comme ça que l'on dit.
23:47Elle s'est battue
23:48contre ses émotions.
23:50Pourtant,
23:50elle avait fait un départ canon
23:52malgré des conditions
23:53de jeu délicates
23:54avec un petit peu de vent.
23:554-1,
23:553 balles de 5-1.
23:57Et là,
23:57tout se complique
23:58pour Ariana Sabalenka
24:00qui perd 12 points d'affilée.
24:03Une double faute
24:04et une succession
24:05de fautes directes.
24:06Dans sa tête,
24:07c'est déjà panique
24:08à bord
24:09dès la remontée.
24:11Et elle s'en sort quand même.
24:127-6 au premier.
24:13Mais ses démons
24:14se sont incrustés.
24:15Ils prennent beaucoup de place
24:16dès le début du deuxième set.
24:18Elle qui jouait si juste,
24:19même avec un jeu varié,
24:21devient perdue sur le cours,
24:22fait les mauvais choix tactiques.
24:23Et la suite,
24:24c'est une lutte
24:24contre ses émotions.
24:25En plus,
24:26elle est très expressive.
24:27Son jeu,
24:27on sent toute la frustration.
24:29et même sa souffrance.
24:31Coco Goff
24:31en a profité parfaitement.
24:32Vous l'avez vu,
24:33elle,
24:33visage impassible.
24:35Maître de ses émotions,
24:36ce sang-froid
24:37qui la caractérise
24:38à maîtriser l'événement.
24:39Une stat
24:40qui en dit très long,
24:4170.
24:42Le nombre de fautes directes
24:43d'Arinas Sabalenka
24:44sur cette finale
24:45contre 30
24:46pour Coco Goff.
24:47Ça s'est beaucoup joué.
24:48Sans foutre.
24:48De quoi s'en vouloir ?
24:51Évidemment,
24:51pour Arina Sabalenka,
24:52on avait toute sa déception
24:54durant ces longues minutes
24:56de cérémonie protocolaire
24:57qui étaient bien trop longues
24:58pour elle.
24:58Elle n'arrivait même pas
24:59à prendre la parole
25:00pour un petit discours.
25:01Elle était très touchée,
25:03la numéro un mondial.
25:04Mais en conférence de presse,
25:05elle avait déjà trouvé
25:06le remède.
25:07En tout cas,
25:08elle allait tenter
25:09d'oublier
25:10cette mésaventure.
25:11Non, non.
25:12Je n'ai déjà un livre
25:13pour Mykonos
25:14et l'alcool,
25:15le sucre.
25:16Et, vous savez,
25:17je dois juste
25:17un couple de jours
25:18pour me complètement
25:18forgett
25:19de ce monde
25:20fouillé
25:21et de ce
25:22fouillé...
25:23Si je pouvais
25:24dire,
25:26je pourrais dire
25:26maintenant.
25:27Mais ce truc
25:27qui s'est passé aujourd'hui,
25:29je pense que
25:30tout le monde
25:30comprend.
25:31Je suis juste
25:31à être très poli
25:33maintenant.
25:33Mais, vous savez,
25:35il n'y a pas
25:35d'autres mots
25:36qui s'est passé
25:38ce qui s'est passé
25:39aujourd'hui
25:39sur la Courte.
25:40On adore quand même
25:54son sourire
25:55dans ces moments-là.
25:56Elle qui voulait
25:57tant gagner ici
25:57après avoir sorti
25:58la maîtresse
26:00de la maison
26:00Igaz Duantec
26:01et on espère
26:02évidemment
26:02la revoir
26:03en très grande forme
26:03à Wimbledon.
26:04Ça arrive très très vite
26:05Wimbledon en trois semaines.
26:06Bon,
26:07je remonte juste le chiffre.
26:08Voilà,
26:08les 70 foot directs
26:09qui ont interpellé
26:10le président
26:11qui ne s'en remet pas
26:11pour Arayna Sabalenka
26:13qui s'est un peu
26:14sabordé dans ce match.
26:15C'est historique,
26:16vous disiez, Fred ?
26:17Moi, je n'ai aucun souvenir
26:17d'avoir une faute directe.
26:19Un match à 100 fautes,
26:21surtout sur une finale
26:21de Grand-Chelème.
26:22Pourtant,
26:23j'ai vu Oztapenko
26:23gagner Roland-Garros
26:24contre Alep
26:25en arrosant pas mal
26:26mais en mettant encore
26:27plus dans le terrain
26:27des bombasses absolues.
26:30Mais là,
26:3070,
26:31c'est encore au-dessus.
26:32Bon,
26:33on va en parler.
26:33Tiens,
26:33juste dans un instant,
26:34on va vous demander
26:34si vous êtes réglés
26:35devant cette finale
26:37dans quelques instants
26:37et puis on va se projeter
26:38aussi sur la finale
26:39des garçons
26:40parce qu'il y a
26:40la grande finale demain.
26:41Vous l'avez compris,
26:42à tout de suite.
26:52C'est l'équipe du soir
26:53de retour
26:53avec Sébastien Tarrago
26:54qui rêve de devenir
26:55Raymond Domenech.
26:56Mais il n'y a qu'un
26:56Raymond Domenech,
26:57il était avec nous évidemment.
26:59On a Mathieu de Séville,
27:00on a Thierry Ambeau,
27:01on a Frédéric Verdier.
27:02Nous avons également
27:03Léna Mounier
27:04dans quelques instants.
27:04On vous donnera la parole
27:05Léna pour nous donner
27:07les infos de top 14 également
27:08qu'on attend avec impatience
27:09et le hold-up de l'année.
27:10Et puis,
27:11Camille Macquelli
27:11est restée avec nous
27:12parce que nous sommes
27:12en plein débat
27:13sur la finale dame
27:14de Roland-Garros.
27:16Vous nous avez montré
27:16pourquoi pour vous
27:17Samalenka s'était
27:18un peu mutilé
27:19face à Coco Goff
27:20dans cette finale.
27:21Moi,
27:21je voudrais un petit tour de table
27:22pour savoir
27:22qui s'est régalé
27:22en regardant cette finale.
27:25Mathieu,
27:25ça vous a plu ou pas
27:26la finale dame ?
27:27Oui,
27:28j'aimais évidemment
27:29le niveau technique,
27:30c'était pas ouf.
27:32Mais je trouve
27:33que la storytelling du match
27:35était bien.
27:36Ça va faire une bonne opposition.
27:38Après,
27:39on voit quand même
27:39qu'elle a du mal
27:42à trouver d'autres billes
27:50et d'autres leviers
27:51pour gagner ses matchs.
27:53Là,
27:54je trouve que Coco
27:54a tout remis
27:56et on voit
27:57que ça l'oblige
27:58à forcer un peu
27:59son jeu
28:00et on voit
28:01que c'est pas forcément
28:02ce qu'elle aime.
28:03Plutôt oui,
28:04ça vous a plu,
28:05Raymond,
28:05vous ?
28:06Moi,
28:06je laisse la parole
28:07spécialiste.
28:08Il y a Fred qui est là.
28:09Tidiani,
28:09vous êtes un spécialiste.
28:11Si,
28:11j'arrive,
28:12j'ai regardé.
28:12Alors,
28:12t'as un avis ?
28:13J'ai un avis
28:14de spectateur.
28:16J'avoue que je préfère
28:17le match France-Allemagne
28:18demain.
28:20Tidiani,
28:21allez-y.
28:22J'ai apprécié
28:23parce qu'une finale,
28:24ce qu'on me demande,
28:25c'est qu'il y ait
28:25de l'émotion,
28:26de la dramaturgie,
28:28de la joie
28:28et même si le niveau technique
28:29n'était peut-être pas
28:32tristes comme Fred.
28:34Moi,
28:34j'ai trouvé qu'il y avait
28:35de la tension
28:35et finalement,
28:37c'est quand même
28:38deux énormes championnes
28:39et d'ailleurs,
28:40je trouve que
28:41je n'aime pas trop
28:42ce qui est dit
28:43sur Sabalenka,
28:43à savoir que c'est comme
28:44si elle,
28:45en gros,
28:45était seule
28:45à avoir décidé
28:46de l'issue du match.
28:47Le tennis,
28:48c'est quand même
28:48un sport individuel
28:49où la notion
28:50de rapport de force
28:51est très importante.
28:52Vous avez des vases
28:52communicants
28:53et Gauf,
28:54elle a le mérite
28:55de faire douter Sabalenka,
28:56d'appuyer sur ses doutes,
28:57de s'engouffrer
28:58quand elle en a l'opportunité
29:00malgré le fait
29:00qu'elle est théoriquement
29:01inférieure.
29:02Moi,
29:03le résumé de match
29:04en disant
29:04c'est Sabalenka
29:06qui décide de tout
29:06dans le match,
29:08peut-être,
29:08mais je trouve ça
29:09un petit peu réducteur
29:10et je suis très content
29:13pour Gauf
29:13qui est une championne
29:14iconique de son sport.
29:15Fred,
29:16quel final ?
29:16Moi,
29:16j'ai pas aimé le fait
29:17que la numéro 1
29:18joue la numéro 2
29:19parce que ça n'arrive
29:20pas souvent.
29:21Par rapport à ça,
29:22sur le plan
29:23de la prestation,
29:25je suis déçu
29:25parce qu'elle pouvait
29:26faire beaucoup mieux
29:27l'une et l'autre,
29:28mais j'ai adoré
29:29à la fois
29:30que ce soit Sabalenka
29:31qui soit dans ces difficultés-là
29:32parce qu'on lit tout,
29:34c'est un livre ouvert,
29:35c'est formidable.
29:36Elle est tellement
29:37communicative,
29:38elle est tellement
29:38dans l'émotion,
29:40elle est tellement
29:40dans le regain
29:42parce que c'est pas
29:42une finale simple
29:43à lire,
29:44c'est une finale
29:45où si elle s'était
29:46complètement explosée
29:47littéralement
29:48à 4-1,
29:4940-0
29:49et que derrière
29:50elle prenne 7-6,
29:516-1,
29:52on dirait la pauvre
29:53elle s'est déchirée.
29:54C'est pas le cas.
29:56Effectivement,
29:56elle s'écroule
29:57mais elle revient
29:58tout de suite.
29:58Elle a des balles de 7,
30:00elle finit par gagner
30:00le premier 7.
30:01Donc,
30:02il y a quand même
30:02quelque chose
30:03qui se passe
30:03et ensuite,
30:04inexplicablement,
30:06elle s'effrite
30:06au fil des deux 7
30:08qui restent
30:09de manière incroyable
30:10puisqu'elle mène
30:11un 7-0
30:11malgré toutes les fautes
30:13et malgré toute sa nervosité.
30:14Donc,
30:14c'est une finale
30:15où il se passe plein de choses.
30:16C'est une finale
30:17où effectivement
30:17elle est imparfaite
30:19mais elle est tellement
30:20indécise
30:20qu'elle est très intéressante
30:22et puis,
30:22encore une fois,
30:23l'humanité de Sabalenka,
30:24y compris dans la défaite
30:25à la fin,
30:26est formidable
30:27et Coco Gauffe
30:28est une très belle championne
30:30entraînée par un Français
30:31d'ailleurs,
30:31Jean-Christophe Forel,
30:32qui fait un boulot phénoménal.
30:34Sébastien,
30:35vous qui me dites
30:35qu'il n'y a plus de stars
30:36dans le tennis féminin
30:37mais là,
30:37Camille,
30:37dites-nous
30:38qu'il y a des filles
30:39des vrais stars.
30:40C'était une vraie belle publicité
30:42pour le tennis féminin
30:43cette finale.
30:44On s'en fout
30:44de ce que je dis en fait.
30:45On vous fait dire
30:46ce qu'on veut Sébastien,
30:47c'est le but de l'émission,
30:48vous le savez.
30:48Non,
30:50oui,
30:50cette finale
30:51mais aussi ce tournoi féminin,
30:52c'était une des éditions
30:53sur lesquelles
30:54je me suis le plus régalée.
30:56Alors,
30:57au-delà de l'épopée magnifique
30:58de Loïs Boisson,
30:59on a quand même eu
31:00des très très grandes parties.
31:02Je pense notamment
31:03au Sabalenka,
31:04Sviantec en demi,
31:06le car,
31:07Goff,
31:07Kiz,
31:07qui était là aussi
31:08pas très beau sur le papier
31:09mais très tendu,
31:10très plein d'enjeux
31:12pour les deux américaines.
31:14Il y a eu le Zing Sabalenka,
31:16Andréva Boisson,
31:17Boisson Pégoulas,
31:18Vitolina Paolini
31:19et à commencer
31:20au premier tour
31:21le Badosa Osaka
31:23qui était déjà pas mal.
31:25Donc,
31:25on dit
31:25le tennis féminin,
31:27il n'y a plus d'idole
31:27depuis que Serena est partie,
31:29il n'y a plus de stars.
31:30On entend beaucoup
31:31que le tennis féminin
31:32Ça, c'est Sébastien qui dit ça.
31:32Non, non, non,
31:33c'est pas Sébastien.
31:34On entend beaucoup
31:34que le tennis féminin
31:35ne plaît pas,
31:36ne remplit pas,
31:37ne fait pas recette,
31:37etc.
31:38Je trouve que cette édition
31:39de Roland Garros
31:39est une très belle pub
31:41pour le tennis féminin.
31:42Moi, j'étais sur
31:43un des matchs
31:44qui a commencé à 13h,
31:46on était 25.
31:47Vous intéressez beaucoup
31:47au tennis en ce moment,
31:48Raymond, j'ai l'impression.
31:49J'étais à Roland Garros.
31:50Tu ne regardais pas
31:51beaucoup le match.
31:53Les photographes,
31:55on dit que tu ne regardais pas
31:55le match féminin.
31:56Après, c'est l'horaire
31:57ou le genre des joueurs
31:58au début du match.
32:00Et alors,
32:00non, juste pardon,
32:01je voulais rebondir
32:02sur ce qu'a dit Zidiani
32:03parce que j'ai commencé
32:04quand même en disant
32:04que Sabalenka
32:05s'était fracassé la tête
32:06mais que je n'enlevais rien
32:08à Koukou Gov
32:10qui avait eu le mérite
32:10de rester elle-maître
32:11de ses émotions.
32:12Je ne peux justifier pas.
32:13Non, répondez pas à Zidiani.
32:14Elle avait une volonté
32:15par-dessus.
32:19Regardez ce qu'elle a posté
32:20d'ailleurs sur ses réseaux sociaux.
32:21C'est assez drôle.
32:23Elle s'est écrit
32:23un petit papier
32:24« Je serai la championne
32:25de cet Open en France »
32:27un petit peu à la mode
32:28de Gabi Thomas
32:28qui avait aussi prédit
32:30son destin,
32:30son avenir.
32:32Et puis, autre image
32:33qu'elle a montrée
32:33sur ses réseaux sociaux,
32:34c'est une note
32:35qu'elle s'était écrite.
32:36Alors, regardez la date.
32:37Je vais vous la dire
32:38parce qu'on ne la voit pas très bien.
32:408 juin 2021,
32:42elle avait écrit
32:42« J'ai rêvé que je gagnais
32:44le French Open. »
32:46Donc, évidemment,
32:47Roland-Garros.
32:48Et j'aime beaucoup ça
32:49parce qu'en fait,
32:50vraiment,
32:50elle s'est donné les moyens.
32:51Elle y est arrivée
32:52et c'est une super star
32:54et une super championne.
32:55Comment ?
32:56Ça ne coûte pas cher.
32:57Si elle n'y arrive pas,
32:57ce n'est pas grave.
32:58Et Sébastien avait mis
32:59« Je rêve d'être
33:00un jour président
33:01de l'équipe du soir
33:01dans son téléphone. »
33:02Je l'ai là, là.
33:04Et le rêve était
33:04avec Raymond Domeney.
33:05Avec Raymond Domeney.
33:06Dans le peuple.
33:07C'est incroyable.
33:08Il y a Raymond aussi
33:10en rêvé.
33:11Bon, allez, attention.
33:12Demain, c'est la grande finale.
33:13Très attendu.
33:14Donc, Yannick Siner,
33:15Carlos Alcaraz.
33:16Ça sera numéro 1
33:17contre numéro 2.
33:18Là encore.
33:18Des émissions de Camille, quoi.
33:20Un petit peu.
33:20On fait le tour, quand même.
33:21C'est l'actualité.
33:23Pronostics.
33:23Tiens, c'est difficile.
33:25Hier, Romain Rans
33:26et Émile Gillet
33:27ont pris la température
33:28à la sortie de Roland-Garros.
33:30Écoutez un petit peu
33:30les pronos
33:31aux sorties des demi-finales.
33:33Est-ce que tu as un chouchou,
33:34un favori ?
33:34Alcaraz.
33:36Pragmatiquement,
33:36je dirais Siner.
33:37Alcaraz,
33:37parce que j'adore.
33:38Il me fait penser à Nadal.
33:39J'adore sa personne aussi
33:40en dehors du terrain.
33:41Très, très bon.
33:42Dernier tournoi, très bon.
33:44Et il est simplement,
33:45je pense, au-dessus du lot.
33:46Depuis le début,
33:47je vois bien Alcaraz.
33:48Moins physique que les autres.
33:49Mais malheureusement,
33:49ce terrain,
33:50il est le meilleur.
33:51Beaucoup plus de coups gagnants.
33:53Je pense qu'il est
33:53les grands favoris.
33:54Chaque fois qu'on va leur rencontre,
33:55c'est des matchs
33:55qui durent des heures.
33:57Donc, c'est incroyable.
33:58Allez, petit tour de table.
33:59Juste à billage.
34:00Chacun va me donner
34:01son pronostic.
34:01Alcaraz ou Siner,
34:02demain, pour la finale,
34:03qui va gagner ?
34:04Tiens, Sébastien,
34:05vous allez prendre la main
34:06qui est président.
34:06Vous me dites.
34:08Alcaraz ou Siner ?
34:09Siner, malheureusement,
34:10en 4-7.
34:10Siner en 4-7.
34:12Mathieu ?
34:12Pareil, Siner 3-1.
34:14Malheureusement ou pas malheureusement ?
34:16Non.
34:17Heureusement.
34:18Vraiment ?
34:18L'Allemagne 3-1.
34:19Ouais, je m'en doutais.
34:20Je ne sais pas pourquoi je vous oui.
34:25Tidiani ?
34:26Alcaraz en 5.
34:28Oh, gros match.
34:29Et le gros dimanche.
34:30He stole my line.
34:31Il va piquer ma réplique.
34:32Alcaraz en 5.
34:32Et on ne sait pas qu'on sert.
34:33Alcaraz en 5.
34:34Décidément,
34:35vous êtes faits pour vivre ensemble
34:36tous les deux.
34:36Et on se moque de vos préjugés.
34:38Qui gagne le premier set
34:39pour vous départager ?
34:40Qui gagne le premier set
34:41pour vous départager ?
34:42Moi, 5-7,
34:45ça m'arrange
34:45parce que Françao Mal
34:46sera fini.
34:47Camille,
34:48qui a les clés de cette finale ?
34:49Pour vous,
34:50c'est Carlos Alcaraz
34:51qui aura la clé.
34:52Oui.
34:53Pas qui est mon favori.
34:54Qui a les clés,
34:55évidemment,
34:56de cette finale.
34:56Il part avec quelques avantages
34:57dans son sac.
35:00l'année dernière.
35:01Et il a marqué son territoire
35:02un petit peu
35:02avec son premier sac à Roland.
35:04Il mène aussi
35:05dans ses duels
35:057 à 4.
35:06Les 4 derniers pour lui
35:08en sa faveur
35:08face à Yannick Sinner.
35:09Et sur Terre,
35:10la demi en 4-7
35:11à Roland l'an dernier.
35:12C'était pour lui.
35:13Et Rome aussi cette année.
35:15Mais Carlos Alcaraz
35:16a montré
35:17de nombreux trous d'air
35:18sur sa quinzaine.
35:19Des 7 abandonnés
35:20comme ça,
35:21sans grande difficulté,
35:22sans comprendre pourquoi.
35:23Hier,
35:23il a mis plus d'un 7 et demi
35:25à rentrer dans sa demi
35:27face à Musetti.
35:28Il n'aura pas le même temps
35:29face à Sinner.
35:30Même si lui,
35:31il est convaincu
35:32qu'il n'est pas responsable
35:34de tout ça
35:34et qu'il a le temps
35:35pour revenir dans un match.
35:37Je n'ai pas eu tant de bas
35:41que ça.
35:42Peut-être à quelques reprises
35:43dans le match.
35:44Je ne suis pas inquiet là-dessus.
35:47C'est un grand chlème,
35:49on a le temps de revenir.
35:51Par exemple,
35:52aujourd'hui,
35:52j'ai très bien joué.
35:52il y a eu quelques erreurs aussi
35:55mais il y avait un adversaire
35:56en face.
35:59Je ne suis pas du tout inquiet
36:00de laisser quelques sets
36:01en grand chlème
36:02parce que je sais
36:03que j'ai le temps
36:03et la force mentale
36:04pour revenir.
36:09Il est convaincu
36:10mais demain,
36:11Alcaraz,
36:12le feu,
36:12affronte Sinner,
36:13la glace,
36:14tous les oppeuses
36:15et même cette constance
36:16émotionnelle
36:17qui joue des tours
36:17à l'espagnol
36:18et qui est une des grandes
36:19qualités de l'Italien.
36:21On l'a vu encore
36:21face à Djokovic.
36:22Le jeu en vert
36:23ne montrera rien
36:24mais surtout
36:25ne donnera rien.
36:26Il sait qu'il n'a pas de marge
36:27et il ne cherchera pas
36:28à briller
36:29contrairement à Carlos
36:30qui parfois
36:30tente d'en faire
36:32un petit peu trop.
36:32Il sera toujours
36:33au rendez-vous
36:34l'Italien.
36:35Donc oui,
36:36Carlos connaît déjà la maison.
36:37Il a déjà les clés
36:38pour y rentrer
36:39et soulever un deuxième trophée
36:40mais il devra savoir
36:42se dompter lui-même
36:43et peut-être aussi
36:44la météo
36:45aura une influence.
36:46Il l'appelle Carlos aussi.
36:48C'est pour varier
36:49un petit peu Sébastien.
36:49Tu craques aussi.
36:51On a le droit de dire.
36:52On les appelle par prénom
36:52dans le tennis
36:53on les appelle tous par exemple.
36:54Oui, c'est vrai.
36:54Dans le tennis, on attend.
36:55Carlitos pour les intimes.
36:57Si on est un peu plus audacieux encore.
36:59Vous êtes d'accord
36:59avec Camille
37:00sur la clé
37:01c'est un peu comme ça
37:02Balenka, c'est lui qui...
37:03Présupposé.
37:04Toujours d'accord avec Camille.
37:05Oui, je sais.
37:07Exactement comme vous d'ailleurs
37:07puisque vous n'êtes pas fou
37:08vous êtes même très sage.
37:09Exactement.
37:10Ça c'est très important.
37:11Deuxièmement,
37:12il y a plein de trucs
37:13qui sont passionnants
37:14dans cette finale.
37:15Effectivement,
37:16le fait que tu l'as laissé entendre
37:18Alcaraz ayant déjà gagné
37:20moi j'ajouterais
37:21que pour lui spécialement
37:22c'est très important.
37:23Il était très tendu l'an dernier
37:24et contre Signeur en demi d'ailleurs
37:26qu'il a battu en 5-7
37:27mais en étant très nerveux
37:28des deux côtés
37:29d'ailleurs Signeur l'était aussi
37:30et en finale contre Zverev
37:31où il doit perdre la finale dix fois
37:33mais Zverev étant vraiment un choker
37:35il finit par la gagner
37:36et ça c'est très bien
37:37au pays de Nadal
37:38et Alcaraz étant ce qu'il est déjà en Espagne
37:41voilà, il y avait un truc
37:42il y a une aura
37:42avec Roland-Garros
37:43il y a une espèce d'oréole
37:45qu'il fallait à tout prix
37:46voilà, coiffer dès le premier moment
37:49il l'a fait
37:50donc ça, très bien
37:51le fait aussi qu'ils sont tous les deux
37:53et ça c'est fou
37:53invaincus en finale de Grand-Chelème
37:55c'est la 8ème finale de Grand-Chelème
37:58avec l'un ou l'autre
37:59première entre les deux
38:00et il y en a un des deux
38:02qui va paumer une première finale
38:03de Grand-Chelème demain
38:04donc ça c'est aussi étonnant
38:05et ce qui m'intéresse pour finir
38:07c'est que Alcaraz quand même
38:09a cette espèce de mojo
38:11il sait quoi faire contre Signeur
38:13et Signeur qui est vraiment
38:14un bloc de béton armé
38:16on le sent énerveux face à Alcaraz
38:19parce qu'il se dit
38:19qu'est-ce qu'il va encore me réserver
38:21ce mec-là
38:21bon ça nous donne envie
38:22et vous avez un petit chiffre en plus Camille
38:24pour clore le débat
38:25on a parlé de cette comparaison fraternelle
38:28entre Raphaël Nadal et Carlos Alcaraz
38:29et bien figurez-vous
38:3022 ans
38:311 mois et 3 jours
38:33âge auquel
38:34Carlos Alcaraz
38:35pourrait remporter
38:36son 5ème Grand-Chelème
38:38tout comme
38:39Raphaël Nadal
38:40l'avait fait
38:41à Wimbledon
38:42en 2008
38:43face à un certain
38:44Roger Federer
38:45finale d'anthologie
38:46évidemment
38:47on s'en souvient
38:47donc peut-être
38:48un clin d'oeil du destin
38:49en tout cas
38:49ça part bien
38:51bon
38:51on termine avec la photo finish
38:53Camille
38:53c'est la coutume
38:54dans notre page Roland-Garros
38:55c'est qui ?
38:56c'est Novak Djokovic
38:57c'est ça
38:58qui a pris le temps
39:00de savourer son ovation
39:01du public parisien
39:03à sa sortie du courrier soir
39:04il a même déposé son sac
39:06pour toucher la terre battue
39:07un geste qui a fait trembler
39:09tous les fans de Nollet
39:10c'est son surnom Sébastien
39:11on a le droit de dire Nollet
39:12ça voulait dire au revoir
39:13on sait pas
39:14personne ne le sait
39:15même pas lui
39:16qui a d'abord dit
39:17qu'il n'était pas certain
39:18de revenir
39:19mais ce matin
39:19il a remercié
39:20le public parisien
39:21et il a glissé
39:22un petit à bientôt
39:24donc là tout le monde
39:24a eu de l'espoir
39:26mais écoutons ensemble
39:27ce qu'il a dit hier
39:28en conférence de presse
39:29où il était
39:29un petit peu plus posé
39:31j'ai dit que ça pourrait
39:35être mon dernier match
39:36je n'ai pas dit
39:37que ça allait
39:37je ne sais pas
39:38où je serai dans 12 mois
39:39à ce stade de ma carrière
39:42c'est très loin
39:42est-ce que je souhaite
39:43jouer encore ?
39:44oui
39:44mais pourrais-je rejouer
39:46d'ici 12 mois ?
39:46je ne sais pas
39:47je vais continuer
39:50avec mon plan
39:51jouer les grands schlèmes
39:52ces tombeaux sont
39:53la priorité de mon calendrier
39:54à moins que quelque chose
39:55se passe
39:56je veux jouer Wimbledon
39:57et l'US Open
39:58c'est sûr
39:58pour le reste
39:59j'en suis moins sûr
40:00play
40:01les grands schlèmes
40:02objectif
40:03Wimbledon
40:04US Open
40:05mais après
40:05faut-il dire au revoir
40:07à Djokovic
40:07en fin d'année 2025
40:09même si la quête
40:10de ce 25e grand schlème
40:12est très présente
40:13chez lui
40:13pour dépasser
40:14définitivement tout le monde
40:15même Margaret Courte
40:17cette image aussi
40:18avec le Big Four
40:19doit résonner en lui
40:20quand même
40:21on s'en rappelle
40:21c'était lors de l'hommage
40:22à Raphaël Nadal
40:23en début de tournoi
40:2338 ans
40:24même s'il livre
40:25des batailles fantastiques
40:26comme sa demi-fassassinaires
40:27je ne suis pas sûr
40:28qu'il reste à la table
40:30des enfants
40:30encore très longtemps
40:32s'ils ne se sont plus
40:33capables de les battre
40:34sans oublier
40:35qu'en coulisses
40:36Novak Djokovic
40:37aurait donné son accord
40:38pour faire un film
40:39sur sa vie
40:40à une certaine plateforme
40:41ça peut être
40:42un signe supplémentaire
40:44qui annonce
40:44le début de la fin
40:45pour le
40:46GAUT
40:47le GAUT
40:48le GAUT
40:49vous dites
40:49les naves
40:50c'est lui le GAUT
40:51parce que Camille
40:52elle a du mal à le dire
40:52j'ai l'impression
40:53ça a du mal à sortir
40:54la fin de Djokovic
40:56là vous pouvez me répondre
40:57Raymond
40:58sur les fins de joueurs
40:59les signes annonciateurs
41:00vous le sentez terminé
41:02il y a eu la fin de Nadal
41:04pour moi le tennis
41:05s'est arrêté ce jour-là
41:06d'accord
41:07maintenant vous regardez
41:09France-Allemagne
41:09maintenant je regarde
41:10France-Allemagne
41:10c'est clair
41:11chacun ses idoles
41:12Mathieu
41:13vous pensez qu'il raccroche là
41:15ou il va insister
41:16je pense que sa motivation
41:18elle est toujours
41:18là tant qu'il
41:20il sent qu'il peut gagner
41:22il peut gagner
41:23un grand chelem
41:23dès l'instant où
41:24les deux prochains
41:27grands chelems
41:27vont quand même
41:28peser énormément
41:29dans sa décision
41:29s'il sent qu'à chaque fois
41:30maintenant il y a
41:32un plafond
41:33je pense que ça va
41:35je ne le vois pas
41:36en tout cas faire
41:36des masterbizs
41:37je ne le vois pas
41:38juste pour le plaisir
41:38il a tout gagné maintenant
41:39sa motivation c'était
41:40de pouvoir gagner
41:42un grand chelem
41:42s'il sent qu'il ne peut pas
41:43y arriver
41:43je ne le vois pas continuer
41:45pour des joueurs de cet âge là
41:46et de ce niveau
41:47d'accomplissement
41:48de carrière
41:49en fait
41:50on avance d'année en année
41:51on a besoin de sonder
41:52à la fois le physique
41:53la motivation
41:54voilà tout ce qui au jour le jour
41:56vous pousse
41:57à continuer à aller vous entraîner
41:58des heures et des heures
41:59à voyager
42:00à emmener votre famille
42:01partout
42:01et Djokovic
42:02l'année dernière
42:03avec l'Eurolympique
42:04il a terminé le jeu
42:05c'est à dire que tu parles du Gauth
42:06voilà il lui manquait ce trophée là
42:08bon bah maintenant
42:08il joue pour des titres
42:10le 25ème il le veut beaucoup
42:11pour être vraiment au-dessus
42:12mais depuis un an et demi
42:14il se rend compte que
42:15les deux loustiques
42:16qui se retrouvent demain
42:17c'est eux qui les prennent tous
42:18et que peut-être
42:19qu'il n'a plus
42:20même en étant dans un état
42:21de forme optimale
42:22la capacité d'aller les chatouiller
42:24et je pense que Wimbledon
42:25qui est peut-être l'endroit
42:26où il a le plus de chances
42:27de voilà
42:28à son âge
42:28d'être encore efficace
42:30s'il arrive à s'en rapprocher
42:32peut-être
42:32mais ça donnerait une réponse
42:34je pense
42:34Fred
42:35rapidement
42:36vous qui êtes un intime
42:37vous avez l'info ou pas ?
42:38Moi je pense qu'on ne le reverra plus
42:40comme compétiteur à Roland-Garros
42:41Ah voilà
42:42c'est scellé
42:43Tout simplement
42:44parce que là
42:45il a un orgueil
42:47et une fierté de champion
42:48incommensurable
42:49et il a fait une sortie
42:51mais extrêmement digne
42:52c'est-à-dire que
42:53hier il fait
42:54un très gros match
42:55contre le numéro 1 mondial
42:57il le termine
42:57pratiquement intact
42:59physiquement
42:59il prend 3-7
43:01quand même
43:02mais
43:02vous voyez
43:03tout va bien
43:04l'an dernier
43:05il joue ses rounds de l'eau
43:06il se fait le genou
43:08il gagne
43:09mais il est forfait derrière
43:10ça c'était pas une sortie
43:11il est sorti par la grande porte
43:12là c'est une très grande porte
43:14et malheureusement
43:15je veux dire
43:16le 25ème
43:17tout ça
43:17le Wimbledon
43:19le combat de sa vie
43:21il l'a gagné
43:21c'est joué
43:22il a devancé
43:23Federer et Nadal
43:24pourtant il était parti
43:25bien après eux
43:26donc ça y est
43:27le duel de sa vie
43:28c'est fait
43:28c'est gagné
43:29la partie elle est jouée
43:30merci Camille
43:32vous aussi vous pouvez sortir
43:33par la grande porte
43:33on vous raccompagne
43:34au gris
43:34bravo Camille
43:36bravo
43:36bravo
43:37quelle quinzaine
43:38magnifique
43:39et on ouvre le minuit
43:40à fond maintenant
43:41avec Léna
43:42Léna on va commencer
43:43évidemment avec
43:44le rugby
43:45dernière journée
43:46du top 14
43:47et de Pro D2 également
43:48il y avait de la Pro D2
43:49et c'est Montauban
43:50qui retrouve l'élite
43:5115 ans après sa descente
43:53Montauban sera de retour
43:55en top 14
43:55la saison prochaine
43:56tradition oblige
43:57en fin de match
43:58envahissement
43:59de terrain
44:00Montauban s'impose
44:0124 à 19
44:02au star Ennest
44:03Vallon de Toulouse
44:04regardez cette essai
44:05splendide
44:06à la 44ème minute
44:07la contre-attaque
44:09le jeu au pied
44:10et le capitaine
44:11Fred Kersey
44:11à la conclusion
44:12énorme performance
44:15des Montalbanais
44:166ème de saison régulière
44:17en Pro D2
44:17et bien les voilà
44:18champions face à Grenoble
44:20à l'issue des phases finales
44:21alors imaginez Raymond
44:22là je vous interpelle
44:23juste mais
44:24donc en Pro D2
44:25le 1er c'était Grenoble
44:27Montauban finit 6ème
44:28de la saison régulière
44:29et hop c'est Montauban
44:30qui monte
44:30et Grenoble qui jouera le barrage
44:32ça vous embouche à quoi ça
44:33c'est la magie du rugby
44:34ça s'appelle
44:34je trouve ça scandaleux
44:36mais bon
44:36oui parce que
44:38tout va se jouer sur un match
44:39et toute la saison
44:40les autres ils sont
44:41nous on trouve ça passionnant
44:42nous
44:42et sur un match
44:44il y a une équipe
44:45qui bascule
44:46et les autres vont peut-être
44:47rester en D2
44:49je trouve ça proprement
44:50scandaleux
44:50et anti-sportif
44:52carrément
44:52carrément
44:53alors sachez qu'en plus
44:54Grenoble l'an dernier
44:55c'est la même chose
44:55ils avaient perdu déjà
44:56cette finale
44:56et ils avaient perdu ensuite
44:58le barrage
44:58et cette année
44:59Grenoble sera en barrage
45:00contre Perpignan
45:01exactement
45:02on va commencer d'abord
45:03avec Stade Français
45:04Castres
45:05le Stade Français
45:06se maintient dans l'élite
45:07au bout du suspense
45:08pas d'effusion de joie
45:09à la fin de la rencontre
45:10les Parisiens ont eu chaud
45:12pendant le match
45:13à la 75ème
45:14voilà l'essai
45:15qui acte le maintien
45:16c'est Samuel Ezelea
45:17qui libère Jambouan
45:18score finale 21 à 10
45:20les Parisiens terminent
45:21donc 12ème
45:21du championnat
45:22et on enchaîne
45:23avec Perpignan
45:24malgré sa victoire
45:25face au Stade Toulousain
45:26les Perpignanais
45:27se retrouvent en barrage
45:29ils n'avaient pas
45:29leur destin entre leurs mains
45:31ils se sont battus
45:32jusqu'au bout
45:32dernier essai
45:33signé Jefferson Joseph
45:35victoire 42 à 35
45:36mais ce qu'il faut retenir
45:37c'est que Perpignan
45:38devra disputer
45:39un barrage
45:40face à Grenoble
45:41pour espérer
45:41se maintenir en top 14
45:43exactement
45:43et puis en haut du tableau
45:45également
45:45il y avait la grosse bagarre
45:46pour savoir
45:46qui jouerait les fascinales
45:47et La Rochelle
45:48sera absente
45:49des fascinales
45:50c'est un peu
45:51la surprise du jour
45:52c'est l'autre information
45:53à retenir
45:54de cette journée
45:54de top 14
45:55La Rochelle
45:56rapidement menée
45:57à l'image
45:58laissée de
45:59Toumao Manu
46:00pour Pau
46:00La Rochelle
46:01va tenter de revenir
46:02mais finit par s'incliner
46:04Emilien Gailleton
46:05dernier essai
46:05pour la section
46:06paloise
46:07défaite
46:0718 à 32
46:08grosse déception
46:09pour le stade Rochelais
46:10qui se retrouve
46:117ème
46:12bon alors
46:13on va regarder
46:13dans quelques instants
46:14mais ça vous surprend
46:14vous La Rochelle
46:15qui sort
46:15Tidiani
46:16c'est
46:17coup de massue
46:18c'est clairement
46:19qu'en a profité
46:19c'est quand même
46:21un des clubs
46:22qui sur les dernières saisons
46:23avaient l'habitude
46:23d'être un habitué
46:24des playoffs
46:25alors cette saison
46:27il y avait quand même
46:27un petit
46:29un petit inflexion
46:31on sentait que
46:32c'était pas
46:32la même magie
46:33qui s'opérait
46:34il y a eu des soucis
46:34mais c'est une surprise
46:36de ne pas les avoir
46:37dans le top 6
46:37Alors on va ajouter
46:38un oeil justement
46:39au tableau des Fascinal
46:40Alors Toulon recevra
46:42Castres
46:43Bayonne recevra
46:44clairement
46:44en demi-finale
46:45le stade toulousain
46:46affrontera le vainqueur
46:47de Toulon-Castres
46:48l'UBB rencontrera
46:50le vainqueur
46:50du second barrage
46:51pour rappel
46:51la finale du top 14
46:53elle aura lieu
46:53le 28 juin
46:55et pour conserver
46:56sa place dans l'élite
46:57Perpignan tentera
46:58de s'imposer
46:58face à Grenoble
46:59et puis à l'issue
47:00de cette journée
47:00Vannes est reléguée
47:01en pro des deux
47:02et ça c'est dommage
47:03C'est Vannes
47:04qui descend
47:05qui était montée
47:06l'année dernière
47:07qui était montée
47:07l'année dernière
47:08par miracle aussi
47:09c'était très surprenant
47:11l'année dernière
47:12ils avaient battu
47:12Grenoble
47:12justement en finale
47:13exactement
47:14là vous êtes en train
47:16de me dire que
47:17Toulouse qui a 90 points
47:18qui a 18 points
47:20d'avance sur Bordeaux
47:21ne sera peut-être pas champion
47:23c'est la magie du rugby
47:24ça s'appellerait bon ça
47:25les fascinales
47:26mais non
47:26ce sont les fascinales
47:28oui ça fait un spectacle
47:29sur un match
47:30on est d'accord
47:31mais sportivement
47:32c'est inconcevable
47:34que celui qui a fait
47:35toute la saison
47:36qui a 20 points d'avance
47:38pratiquement sur les autres
47:39expliquez-le-moi Sébastien
47:40qui ne comprend rien au sport
47:42c'est pas du sport
47:43c'est de l'organisation
47:44de spectacles
47:45c'est pas pareil
47:45l'éthique sportive
47:46c'est pas la même chose
47:47allez on revient au football
47:49avec la victoire 2-0
47:51donc des Pays-Bas
47:52face à la Finlande
47:53et dès la sixième minute
47:55même fils de paille
47:55l'enceint lyonnais
47:56inscrit son 48ème but
47:59avec la section néerlandaise
48:00sur une mauvaise relance
48:02du ferrandais Kairinen
48:03deux pailles en profit
48:05on va revoir l'action
48:07la mauvaise relance
48:09et donc ça fait 1-0
48:11pour les Pays-Bas
48:11et puis ils font le break
48:13passe de Gagpo
48:14et le joueur de l'Inter
48:15Milan Denzel Dumfries
48:16à la finition
48:17sport final 2-0
48:18les néerlandais sont
48:19troisième de leur groupe
48:20à deux points de la Pologne
48:21qui elle est en tête
48:22le retour des Pays-Bas
48:24quand même on sent
48:25Sébastien
48:26qu'il y a une belle génération
48:28pour les Pays-Bas
48:29il y a une belle équipe
48:30ça fait un petit moment
48:31qu'il y a une belle équipe
48:32après
48:32est-ce qu'avec un garçon
48:34comme Memphis Depaille
48:35qui est quasiment le leader
48:36de cette formation
48:37tu peux aller au bout
48:39d'une compétition
48:40comme la Coupe du Monde
48:40j'ai un petit doute
48:41mais je constate en revanche
48:43que
48:44Dumfries Depaille
48:46Dumfries
48:46Memphis Depaille
48:47qui joue au Corinthian
48:48à retrouver de l'essence
48:49par rapport à la semaine dernière
48:50mais bon
48:51il faut dire
48:52qu'ils ne jouent plus
48:53dans un championnat
48:53enfin je ne sais pas
48:54si on peut dire
48:55que ce n'est pas du très haut niveau
48:56le Brésil quand même
48:57quand vous jouez au Brésil
48:58c'est plus fort que l'Arabie Saoudite
48:59ou le Qatar
48:59ou la Chine
49:00quand même
49:01ou les Etats-Unis
49:02donc il est encore en forme
49:04les Pays-Bas
49:05non
49:06enfin
49:06vous mettez un ticket
49:07à partir du moment
49:10où vous avez
49:11un Virgil van Dijk
49:13qui va certainement
49:14être
49:15enfin j'espère
49:16valide pour la Coupe du Monde
49:17et capitaine de route
49:19là vous avez déjà
49:20un super taulier
49:21ils vont se trouver
49:22ils l'ont peut-être déjà
49:24un très bon gardien
49:24mais ils en ont toujours
49:25un derrière les fagots
49:27qui arrive à faire la différence
49:28on ne sait pas encore
49:29là
49:29c'est peut-être un peu trop tôt
49:31et puis
49:31entre Gagpo
49:32entre Depaille
49:33et puis tous les autres
49:34qui tournent autour
49:35Dumfries sur un côté
49:36enfin je veux dire
49:37c'est déjà une très belle équipe
49:38elle était déjà très bien
49:39à l'Euro
49:40De Jong qui est bien revenu
49:42cette année aussi
49:43De Jong qui est super important
49:44c'est mal parti
49:45voilà enfin
49:46il y a quand même
49:46pas mal de trucs
49:47ils ont eu pour l'instant
49:48sur les deux derniers
49:49grands championnats
49:49l'infortune d'avoir
49:51des gros blessés
49:52et pas un ou deux
49:53ils en ont eu trois ou quatre
49:54à chaque fois
49:54et ils n'ont pas
49:55le même réservoir que d'autres
49:56alors il y a une équipe
49:57qui nous inquiète peut-être
49:58un peu plus
49:58c'est l'Angleterre
49:59qui a eu des difficultés
50:00face à Andorre
50:01en s'imposant 1-0
50:01et c'était la troisième sélection
50:04de Thomas Tourelle
50:05l'ancien entraîneur
50:06du Paris Saint-Germain
50:07était sur le banc
50:08avec l'Angleterre
50:10et face à l'Angleterre
50:12Andorre tient bon
50:13il faut attendre
50:14la cinquantième minute
50:14pour voir un but
50:15la frappe de Kane
50:17d'abord repoussée
50:18sur une passe
50:19de Madouéquet
50:20et puis l'attaquant du Bayern
50:22à la conclusion
50:23score final 1-0
50:25l'Angleterre est en tête
50:26de son groupe
50:27avec 9 points
50:28mais un petit 1-0
50:29face à Andorre
50:30c'est pas forcément rassurant
50:31on aura l'occasion
50:32de reparler
50:33Thomas Tourelle
50:33qui va prendre les critiques
50:34quatrième étape
50:35du tour de Slovénie
50:36c'est du cyclisme
50:37victoire de Tvarenko
50:38et c'est une surprise
50:39on ne s'attendait pas
50:40à une victoire
50:41du coureur ukrainien
50:42sur cette étape reine
50:43du tour de Slovénie
50:44il était très élevé
50:46au moment de l'arrivée
50:46au sommet de Goulte
50:48il devance de 28 secondes
50:50l'italien
50:51Samuele Zoccarato
50:52le norvégien
50:53Anders Alain Johansson
50:54lui termine 3ème
50:55il prend la tête du général
50:57et s'empare donc
50:58du maillot vert
50:58et demain
51:00sur la chaîne
51:01l'équipe
51:01place au VTT
51:02on a les droits
51:03quatrième étape
51:04de coupe du monde
51:05à Léogand
51:06en Autriche
51:07immersion dans le parcours
51:08avec Stéphane Tampier
51:10manager de l'équipe
51:11Décathlon
51:11Sord Racing Team
51:13on se retrouve au cœur du circuit
51:15et après tu peux me relancer
51:16sur la main
51:17on va avec le village
51:17de Léogand
51:18partie basse
51:19qui dit bike park
51:20champ
51:21la fitzone
51:22face à vous
51:22et derrière
51:24la partie plus haute
51:25du circuit
51:25qui se passe
51:26dans les bois
51:26plus technique
51:27des racines
51:28et de l'engagement
51:29en descente
51:29on arrive dans la première section
51:32technique
51:33en forêt du circuit
51:34c'est pareil
51:35c'est une succession
51:36de trous
51:38de racines
51:38avec beaucoup de trous
51:42pour contrôler
51:43on est dans la pente
51:43avec des virages à plat
51:45dans le gravier
51:46à travers champ
51:48on a les droits
52:01je vous ai vu réagir
52:02sur les images
52:03ça vous a impressionné
52:04génial
52:04j'adore en plus
52:05cette petite caméra embarquée
52:07c'est phénoménal
52:08la petite GoPro
52:08vous qui faites
52:10beaucoup de vélo
52:10ah oui ça je pouvais dire
52:12ça va pas à la même vitesse
52:13dans la nuit
52:14et bien prise d'antenne
52:17midi 50
52:17vous pourrez suivre ça
52:18sur la chaîne l'équipe
52:19et Raymond on compte sur vous
52:20ce sera avant le match
52:22face à l'Allemagne
52:22vous n'aurez pas d'excuse
52:23pour ne pas regarder
52:24on a vibré toute la journée
52:27sur la chaîne l'équipe
52:28on a vibré
52:29avec les 8 heures de spa
52:29donc victoire
52:31d'Anna Techer
52:32aujourd'hui
52:32il remporte les 8 heures
52:33de spa
52:34victoire de la Honda
52:35numéro 5
52:36une course intense
52:37marquée par des conditions
52:38climatiques difficiles
52:40vous allez voir
52:40l'explosion de joie
52:42du côté du Team Honda
52:43et le week-end prochain
52:45on vibrera encore
52:46sur la chaîne l'équipe
52:47pour les 24 heures
52:48du Mans
52:48et on termine
52:50avec la moto GP
52:51Marc Marquez
52:52remporte le Grand Prix
52:53d'Aragon
52:53parti en pôle position
52:55le sextupe champion du monde
52:56perd la tête
52:57au premier virage
52:58mais il tient bon
52:59et ne laisse pas
53:00son frère cadet
53:01Alex Marquez
53:01s'échapper
53:02et finalement
53:03Marc Marquez
53:04reprend les commandes
53:05pour ne plus les lâcher
53:06le pilote du Gatti
53:07s'impose sur la course
53:08au sprint
53:09du GP d'Aragon
53:10devant son frère
53:11et devant un autre pilote
53:12du Gatti
53:12Franco Morbidelli
53:14merci Léna
53:17on revient aux déclarations
53:19du jour
53:19et l'actualité sportive
53:20du jour
53:21en ce moment
53:21vous savez
53:21on parle beaucoup
53:22du ballon d'or
53:23deux déclarations
53:23qui peuvent peser
53:24et qui peuvent peser lourd
53:25une de Cristiano Ronaldo
53:27qui prend position
53:27sur le ballon d'or
53:28et de Kylian Mbappé
53:29vous propose
53:30de les écouter
53:30je pense que les prix individuels
53:35perdent un peu
53:36de leur mérite
53:36il n'y a rien
53:38qui puisse nous dire
53:38qui mérite de le gagner
53:39normalement
53:41à mon avis
53:41le ballon d'or
53:42devrait être décerné
53:43à celui qui se distingue
53:44et qui a gagné
53:45la Ligue des Champions
53:46c'est mon avis
53:47c'est la période
53:49où on specule un peu
53:50sur le ballon d'or
53:51est-ce que toi
53:52si tu pouvais voter
53:53tu voterais pour
53:54Ousmane Dembélé ?
53:55oui
53:55tu peux nous expliquer
53:57pourquoi ?
53:59il y a vraiment besoin
54:00d'expliquer
54:00en ce moment
54:03on parle de qui ?
54:03de Lamine Amal
54:04et d'Ousmane Dembélé
54:05moi je vais pour Dembélé
54:06voilà
54:08pour ces déclarations
54:09le lobbying
54:09ballon d'or
54:10autour de Dembélé
54:11puisque les deux
54:11parlent de Dembélé
54:13peut-il faire basculer
54:14la course au ballon d'or ?
54:15Président
54:16on a
54:16deux chroniqueurs
54:18qui ne sont pas d'accord
54:18et bien un jingle
54:20voilà
54:21tu vois
54:22t'es utile
54:22non je suis utile
54:23Tidiani nous a dit
54:25oui
54:25le lobbying
54:26peut faire peser
54:27du côté de Dembélé
54:28le ballon d'or
54:29Raymond nous dit
54:30non
54:30du côté de Dembélé
54:33ou d'un autre
54:33mais le lobbying
54:34ça peut faire basculer
54:35Raymond pour lui
54:36c'est non
54:37vous allez partir
54:39sur un duel
54:40Raymond
54:40attention
54:41c'est Tidiani
54:41qui prend la main
54:42expliquez-nous
54:43pourquoi le lobbying
54:43ça marche
54:44évidemment que
54:45c'est d'abord
54:45le bilan sportif
54:46et individuel
54:47du joueur
54:47qui va peser
54:48en premier lieu
54:49mais lorsqu'il n'y a pas
54:49un lauréat évident
54:51qui se détache
54:52dans ce qui reste
54:53un vote subjectif
54:55émis par des individus
54:56on le rappelle
54:56bah oui
54:57je pense que
54:58la dimension politique
54:59compte
54:59que le lobbying
55:00compte
55:01un petit peu
55:01à l'image
55:02de ce que pourraient
55:02être les pourcentages
55:04les voix
55:04qu'on va récolter
55:05au terme d'une campagne
55:06électorale
55:07donc oui
55:08évidemment
55:09je pense que ça peut
55:10à la marche
55:10faire la différence
55:11top
55:12allez-y Raymond
55:13le premier truc
55:14d'abord je trouve indécent
55:15la question qu'on pose
55:16à Mbappé
55:17parce qu'on ne parle pas
55:18de lui
55:18il pourrait être aussi
55:19encore candidat
55:21il en a parlé après
55:22rassurez-vous
55:22et il ne peut pas répondre
55:23autrement que Dembélé
55:25déjà il joue au Real
55:26il ne va pas
55:27il ne va pas donner
55:29son vote
55:31à un joueur du Barça
55:32et l'autre
55:33Cristiano
55:33il joue et vous aussi
55:34au Real
55:35donc il ne va pas donner
55:36non plus
55:37dire que c'est un joueur
55:38du Barça
55:38parce que si on comprend bien
55:40la philosophie en Espagne
55:41quand on est Real
55:42on n'est pas Barça
55:43et tout ce qui est Barça
55:44on ne peut pas donner sa voix
55:45top
55:46Tiziani vous avez deux secondes
55:48la seule fois
55:49le Real n'a pas fait de lobbying
55:50Vinicius n'a pas eu
55:51le Ballon d'Or
55:51très bien
55:52ils avaient fait arbitrage
55:55pour vous sur les réseaux
55:56évidemment
55:56sur l'équipe Connect
55:57vous allez nous dire
55:58si vous êtes plutôt
55:59côté Raymond
55:59plutôt côté Tiziani
56:00et le président
56:01va prendre position
56:02moi j'ai du respect
56:04pour le Ballon d'Or
56:06et donc j'ai du respect
56:06pour les gens qui votent
56:07pour l'élection
56:08du Ballon d'Or
56:09et donc j'imagine
56:11que ces gens là
56:11sont sérieux
56:12et que
56:13pour moi évidemment
56:15il y a un lauréat évident
56:16contrairement à
56:17ce que dit mon camarade
56:18et le lauréat évident
56:20il s'appelle
56:20Lamine Yamal
56:21c'est à dire qu'il n'y a même
56:22pas de match en fait
56:22il n'y a pas de discussion
56:24possible
56:25si vous regardez le football
56:26en fait
56:26donc à un moment
56:28si les gens sont sérieux
56:30ce sera Lamine Yamal
56:30et on n'en parle même plus
56:31c'est tout
56:32moi j'ai regardé la finale
56:33de la Ligue des Champions
56:33j'ai pas vu Lamine Yamal
56:35vous pouvez être supporter français
56:37mais si vous regardez le football
56:39et comment les joueurs
56:41sont décisifs
56:42je veux dire
56:43il n'y a pas de match
56:44il n'y a aucun match
56:45en attendant
56:45c'est Raymond
56:46qui a gagné le duel
56:47comment tu peux dire
56:48que le Real
56:49n'a pas fait de lobbying
56:50la Ligue des Champions
56:50oui ça c'est vrai
56:51Léna la lune de demain
56:53la lune de l'équipe demain
56:54ça ne sera pas le ballon d'or encore
56:57allez-y Léna
56:57demain revient sur la victoire
56:59de Coco Goff
56:59en finale de Roland-Garros
57:01avec un super jeu de mots
57:02regardez Coco Rigoff
57:04magnifique
57:05on adore
57:06on va pouvoir racheter
57:06très bien
57:07on vous souhaite une excellente nuit
57:08et le MMA
57:09prend les mains
57:10dans quelques instants
57:10sur la chaîne équipe
57:11rendez-vous demain
57:12belle soirée