Joachim Le Floch-Imad, essayiste et enseignant, revient sur les mots du père de Benoît. «On musèle les paroles qui dérogent au catéchisme universitaire», selon lui.
00:00Pour revenir peut-être sur le père de Benoît, j'ai le sentiment que le traitement médiatique qui est réservé à sa parole renvoie, si vous voulez, à l'un des grands paradoxes de notre temps.
00:08C'est-à-dire qu'on enjoint constamment à libérer la parole des concernés, mais en même temps on musèle toute forme de parole qui dérogerait au catéchisme diversitaire.
00:14On est en plein là-dedans, je crois, et on parle là du profil du barbare qui a assassiné Benoît, sauf que le problème c'est que des barbares comme celui-ci, on a des milliers sur notre sol.
00:24Et comme toujours le politique a trait des conséquences sans jamais celle-là qui oppose, peut-être que ça impliquerait un tournant en 180 degrés dont personne n'a le courage aujourd'hui.