Julian Catusse directeur du FIMU à Belfort

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00:00Il est 8h14, est-ce que vous irez au FIMU malgré la pluie ?

00:04C'est pas moi qui le dit, c'est Ilias du site internet, la météo franc-comptoise, 0384 22 82 82.

00:11C'est parti Flora, depuis hier soir pour le FIMU, le festival international de musique 38ème édition,

00:15le Venezuela en est l'invité d'honneur et le directeur du FIMU est l'invité d'ici matin.

00:20Bonjour Julien Catus.

00:22Bonjour, bonjour à toutes.

00:23Ça y est, le festival est lancé ?

00:25Ça y est, ça a commencé hier par un super concert d'Héritas Maloya à l'Institut Sainte-Marie

00:30qui nous accueille à la fois pour des concerts et aussi pour tout le catering,

00:33donc toute la restauration des artistes et des techniciens.

00:36Et c'est démarré de la plus belle des manières avec un très beau moment partagé.

00:40Tout le monde ne parle que de cette pluie.

00:41Alors Julien Catus qui est annoncé pour une bonne partie du week-end,

00:44j'imagine que quand on travaille comme ça sur un festival pendant toute une année,

00:48on se dit que c'est pas de chance quoi.

00:50Eh bien en final on n'est pas si mal, on n'est pas si mal.

00:52Je pense que ce qu'on a connu hier, un temps un peu gris avec une petite bruine,

00:57c'est ce qu'on va connaître peut-être ce soir aussi.

01:00Mais dès demain après, pour le moment ça se découvre.

01:02Dimanche ce sera découvert, donc on n'est pas si mal du monde,

01:06il n'y a pas de vent ou de risque orageux annoncé.

01:09Nous ça nous va bien.

01:12Le plein soleil, c'est pas forcément le Graal quand il fait trop chaud,

01:15c'est pas forcément très agréable non plus.

01:18Là on a un temps bel fortin qui va faire plaisir à tout le monde.

01:21En tout cas, nos auditeurs nous ont écrit un sujet sur nos réseaux sociaux.

01:25Do par exemple nous écrit sur Facebook,

01:27qu'il vente, qu'il pleuve, on sera là jusqu'à dimanche.

01:29Programmation géniale.

01:31Gildas nous dit, la pluie n'arrête pas le pèlerin.

01:33Ça vous fait plaisir ça j'imagine.

01:35Ouais c'est une vraie satisfaction,

01:36parce que quand on est sur un événement gratuit comme ça,

01:39où il n'y a pas l'engagement un peu financier,

01:41l'acte d'achat qui fait qu'on va y aller,

01:44c'est toujours incertain.

01:45Mais on a pu voir déjà l'année dernière,

01:47où on a eu un vendredi-samedi un peu compliqué,

01:50que le public est quand même venu en nombre.

01:52On a quand même dépassé les 100 000 spectateurs l'année dernière,

01:54malgré la météo capricieuse.

01:56Donc c'est une vraie satisfaction de proposer une programmation,

01:59un univers, un festival,

02:01qu'il vente en effet, ou qu'il pleuve, ou qu'il neige.

02:05Les gens viennent, et ça c'est vrai que ça fait plaisir.

02:07Un mot sur l'invité d'honneur, le Venezuela, pourquoi ?

02:10En fait, c'est un faisceau de choses qui font qu'on choisit un pays,

02:15une marraine ou un parrain.

02:17Et là, en fait, le Venezuela, c'était peu connu.

02:20On avait la chica qui pouvait représenter ce pays-là.

02:23La marraine.

02:23La marraine de cette édition,

02:25qui est une super personne,

02:28une super femme,

02:31une superbe artiste,

02:32et qui est très très investie.

02:34On la côtoie depuis mercredi de manière très rapprochée,

02:39puisqu'on suit le processus de création

02:41que vous pourrez découvrir dimanche à 20h sur la scène Arsenal.

02:48Donc non, c'est un mélange de tout ça,

02:50d'une personnalité, d'une qualité artistique,

02:53et d'un pays sur lequel on veut ouvrir un peu des horizons.

02:58Et là, le Venezuela, c'était rien que par l'affiche,

03:01de montrer cet arbre, cet araguanais,

03:03qui est l'arbre totem, c'est la base

03:04qui est connue,

03:06enfin, qui est plutôt inconnue de tout le monde, je pense.

03:09Mais aujourd'hui, voilà,

03:10les gens, ils auront déjà ces petites cartouches sur le pays,

03:13et on est très fiers de ça.

03:14Musique actuelle, musique classique,

03:15musique du monde, jazz, techno,

03:18c'est ça l'ADN du FIMU ?

03:19Il y en a pour tous les goûts ?

03:21Oui, c'est ça.

03:22On y attache une vraie importance.

03:25La course au nombre de groupes,

03:26ce n'est pas une course au chiffre.

03:28Là, cette année, on est à 130 groupes programmés.

03:30Ce n'est pas 130 pour faire plus que l'année dernière,

03:34c'est 130 parce que notre souhait,

03:36c'est d'être le plus éclectique possible

03:37et d'aller dans chacune des sous-catégories,

03:39des sous-genres de chacune des musiques.

03:43Et du coup, en effet,

03:44on peut avoir un groupe de métal,

03:45un groupe de métal hardcore,

03:47un groupe de métal progressif,

03:48mais on n'aura pas deux groupes de métal pareils.

03:51Et puis ça, on le fait sur toutes les esthétiques.

03:52Donc forcément, après, il faut du monde

03:54pour remplir toutes ces cases.

03:55Toujours sur l'ADN du FIMU,

03:57on a une auditrice, Corinne de Cravenche,

03:59qui s'inquiète un petit peu

04:00de la disparition du mot universitaire du FIMU.

04:03On dit désormais Festival international de musique.

04:05Je vous propose de l'écouter.

04:07C'est bien, en fait, de donner une chance

04:09à des jeunes, des groupes non connus.

04:11Et puis nous, ça nous fait plaisir

04:12d'entendre des musiques

04:13qui sortent un peu de l'ordinaire.

04:14C'est pour ça que je viens au FIMU.

04:15Il faut continuer.

04:16J'espère que ça va continuer.

04:17Corinne espère donc que le festival

04:18va continuer de lancer

04:19avant tout les jeunes poussins de la musique.

04:21Est-ce que vos critères de sélection

04:23ont évolué pour cette année

04:24ou alors la disparition du mot universitaire,

04:26c'est purement anecdotique ?

04:28Déjà, le FIMU reste le FIMU.

04:30Il n'y a pas de changement de nom.

04:32Je pense que tout le monde l'appelle le FIMU

04:34et nous, les premiers,

04:35on continue à l'appeler le FIMU.

04:38Sur la dimension universitaire,

04:40il n'y a pas de différence dans le projet.

04:42Pour nous, elle est aussi

04:43et peut-être surtout

04:44sur la construction du projet.

04:48Et comme les années précédentes,

04:50par exemple, l'UTBM

04:51et l'Association des étudiants de l'UTBM

04:52est co-organisatrice du festival.

04:55Tous les étudiants de l'Air Urbaine

04:56sont ultra investis.

04:58Et puis, c'est un investissement

04:59qui est sur le temps du festival,

05:01par le bénévolat notamment,

05:02que ce soit les petites mains

05:04très utiles

05:06ou les personnes qui coordonnent.

05:08Mais aussi, tout au long de l'année,

05:09on fait des projets tutorés

05:10avec les étudiants.

05:11Enfin, on est vraiment très investis.

05:13Donc là-dessus, il n'y a pas de sujet.

05:15Et après, sur la programmation artistique,

05:18ça fait quelques années déjà

05:19qu'on s'ouvre à des profils

05:21qui sont autres que des étudiants

05:22pour gagner en diversité.

05:24Et puis, ce qui prend le dessus aujourd'hui,

05:26c'est plutôt l'émergence

05:27du projet artistique.

05:28C'est faire découvrir

05:29les groupes de demain.

05:31Donc, votre dédice peut se rassurer.

05:32On va toujours faire

05:33des très belles découvertes,

05:34des groupes qu'on n'aura

05:35jamais vus ailleurs.

05:37Donc, encore une fois,

05:38le projet artistique reste le même.

05:39Le FIMU reste le FIMU.

05:40Et vous avez un petit coup de cœur,

05:43vous, Julien Catus ?

05:45C'est un peu difficile,

05:46cette question, à chaque fois.

05:47Oui, j'en ai plein.

05:47J'en ai plein.

05:48Mais je vais rester sur ce soir.

05:50Par exemple, on a

05:50Dawas Al-Fati à 18h30

05:52sur la Place République.

05:53Une superbe voix.

05:54On a Raël Koeuf,

05:56une pianiste soliste

05:57à la cathédrale Saint-Christophe

05:59qui joue, elle, à 18h45.

06:02Donc, voilà, venez très tôt

06:03puisque très tôt, c'est très bon.

06:05Et on sait d'où viennent

06:06les festivaliers ou pas ?

06:08On a des tendances ?

06:09Oui, majoritairement.

06:11À 60%, on est sur le territoire

06:12de Belfort

06:13et les départements limitrophes.

06:16Et puis après, très vite,

06:18on va aller du côté de l'Allemagne,

06:19du côté de la Suisse.

06:20On n'est vraiment pas loin.

06:22Mais voilà, en tout cas,

06:23il y a encore une fois,

06:24c'est un festival de territoire.

06:26C'est un festival vraiment

06:27pour les gens d'ici,

06:28mais qui s'ouvre de plus en plus

06:29à l'extérieur.

06:30Et c'est tant mieux

06:31que de plus en plus de personnes

06:32puissent profiter de cet événement.

06:34Et un festival en toute sécurité,

06:35festival fermé.

06:36Comment on rentre ?

06:37Comment on sort du FIMU ?

06:38Comme l'année dernière,

06:39comme depuis quelques années.

06:40Il y a cinq entrées.

06:43Notre objectif, nous,

06:44c'est d'avoir un festival

06:45où toute la famille

06:46peut venir sereinement,

06:48où on peut envoyer notre ado

06:49tout seul sans se poser de questions.

06:51Et je pense qu'on y arrive.

06:52on a un festival qui est très sécurisé,

06:56qui est très serein

06:57et pour quelques minutes d'attente

07:00à l'entrée.

07:01Donc, je pense que ça vaut vraiment le coup.

07:02Et familial,

07:03puisqu'il y a aussi le FIMU des enfants

07:04qui intéressera nombreux

07:05des parents qui nous écoutent.

07:07Merci beaucoup,

07:08Julien Catu.

07:08Je rappelle que vous êtes

07:09le directeur du FIMU

07:10qui a démarré hier.

07:12Top départ jusqu'à dimanche.

07:13Merci, bonne journée,

07:14bon festival.

07:15Merci à vous.

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