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  • 05/06/2025
Afin de faciliter les enquêtes de police, Bruno Retailleau serait favorable au recours à la reconnaissance faciale dans certains cas. 

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Transcription
00:00L'intelligence artificielle au service de la justice.
00:03Bruno Retailleau, favorable à une révolution pénale avec notamment
00:07l'utilisation de la reconnaissance faciale dans les enquêtes judiciaires.
00:11Je pense que l'intelligence artificielle dans une procédure judiciaire,
00:16parfaitement contrôlée, je ne demande pas la généralisation,
00:19permettrait de reconnaître très facilement des visages
00:23pour qu'ensuite on puisse sanctionner les coupables.
00:25La reconnaissance faciale permet d'examiner les traits du visage sur une vidéo
00:29ou une photographie et de comparer les millions de résultats d'une base de données
00:35pour authentifier ou identifier un individu.
00:39En France, cette technologie est déjà employée dans certains cas
00:41et sous certaines conditions.
00:43La reconnaissance faciale est en effet utilisée par les forces de l'ordre,
00:46notamment à travers les fichiers des traitements des antécédents judiciaires,
00:49c'est le TAJ, qui est un fichier policier qui contient des millions de photographies
00:53des personnes mises en cause et qui permet aux forces de l'ordre
00:56de comparer automatiquement une image qui provient notamment d'une caméra de surveillance
01:00avec celle enregistrée dans le fichier de TAJ.
01:03En revanche, interdiction d'exploiter ces images de vidéosurveillance en temps réel,
01:08la reconnaissance faciale doit être utilisée à postériori par les forces de l'ordre.
01:13Des exceptions existent par exemple dans le cadre de la lutte contre le terrorisme
01:17ou pour des infractions susceptibles d'être punies d'une peine de plus de 4 ans d'emprisonnement.
01:21Sous-titrage Société Radio-Canada

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