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  • 15/06/2025
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dévoilé dans le JDD certaines de ses propositions afin de lutter contre la violence des mineurs, alors que l’actualité de la semaine a été particulièrement marquée par le drame de Nogent (Haute-Marne). Des mesures à la fois pénales, mais qui viseraient aussi à responsabiliser les parents.

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Transcription
00:00Une surveillante poignardée à mort par un adolescent.
00:03Un drame qui pour Bruno Retailleau n'a rien d'un simple fait divers.
00:06Mon rôle c'est de rappeler que ces drames ne sont pas des faits divers,
00:09ce sont des faits de société.
00:11Et ils appellent des réponses de fond, pas des coups de menton.
00:14Le ministre de l'Intérieur cible ce qu'il appelle les racines de l'ensauvagement.
00:1740 ans d'idéologies permissives qui ont déconstruit nos repères.
00:20Depuis des années, je dénonce les ravages de cette société permissive
00:24que les beaux esprits progressifs nous avaient vendus comme un progrès.
00:26Elle devait libérer, elle a enfanté des barbares.
00:29Ce que nous payons aujourd'hui, c'est la facture de mai 68.
00:33Face à cet abandon de l'autorité et à la délinquance des mineurs,
00:36il entend prendre des mesures.
00:37Dès le premier délit grave, des peines courtes,
00:40une ou deux semaines de prison peuvent avoir un effet dissuasif.
00:42Mais pour cela, il faut commencer par aburger la loi Belloubet de 2019
00:46qui empêche ces peines courtes. C'est une urgence.
00:48Pour en finir avec cette fabrique de barbares,
00:51Bruno Retailleau plaide aussi pour des établissements dédiés aux mineurs violents,
00:54l'application des sanctions contre les parents défaillants
00:56et la fin de ce qu'il appelle les fausses excuses sociales.
00:59Selon lui, les Français payent aujourd'hui la facture de trois grandes illusions.
01:03L'idée que l'on peut travailler moins et vivre mieux,
01:05que l'immigration est une chance
01:06et le slogan de mai 68,
01:08il est interdit d'interdire.

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