- 08/06/2025
Avec Véronique Béchu, Directrice de l’observatoire de lutte contre les violences numériques faites aux enfants
Retrouvez Muriel Reus, tous les dimanches à 8h10 pour sa chronique "La force de l'engagement" sur Sud Radio.
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##LA_FORCE_DE_L_ENGAGEMENT-2025-06-08##
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00:00Bonjour à toutes et à tous. Ce matin, je reçois Véronique Béchut, ex-chef du pôle stratégique à l'office mineur de la Direction Nationale de la Police Judiciaire
00:21et dorénavant directrice de l'Observatoire de lutte contre les violences numériques faites aux enfants.
00:26Mais avant cela, comme chaque semaine, notre édito. Et ce matin, engageons-nous contre l'aveuglement numérique.
00:33En refusant de croire que les enfants sont en sécurité simplement parce qu'ils sont à la maison.
00:38Ce n'est pas parce qu'ils sont derrière un écran que le danger a disparu, au contraire.
00:42Pour des milliers d'enfants, chaque jour, le numérique est devenu une scène de crime, un lieu de piège, un espace de prédation.
00:47Aujourd'hui, l'âge des victimes de violences sexuelles en ligne ne cesse de baisser.
00:51Des nourrissons, des bébés, des enfants de quelques mois, des tout-petits qui ne parlent pas, qui ne marchent pas, qui ne comprennent pas ce qu'ils subissent.
00:59Qui sont filmés, photographiés, mis en ligne, exploités.
01:04Et le plus invraisemblable est que ce ne sont pas des cas isolés.
01:07Ce n'est pas l'exception, c'est devenu une tendance mondiale.
01:10Une étude menée en 2022 par le Centre australien de lutte contre l'exploitation des enfants, en partenariat avec l'ONG Protect Children,
01:18a analysé plus de 3,3 millions de fichiers pédocriminels diffusés sur le dark web.
01:24Et les résultats sont glaçons.
01:26Les enfants de 0 à 2 ans sont devenus la première cible de ces contenus.
01:31Ce n'est plus seulement une affaire d'adolescents imprudent, c'est aussi une affaire d'inconscience et aussi celle des parents.
01:37Car ces images ne viennent pas toujours de réseaux organisés, elles viennent aussi des foyers des familles.
01:41Un bain partagé sur des réseaux, un petit moment mignon immortalisé et posté sans y penser,
01:47et des tournées sans que personne ne s'en rende compte.
01:5050% des contenus pédocriminels diffusés en ligne proviennent de photos postées à l'origine par les parents eux-mêmes.
01:56Par naïveté, bien sûr, par absence de vigilance, mais les conséquences, elles, sont bien réelles.
02:03L'autre angle mort, c'est le laisser-faire numérique.
02:0583% des parents ne savent pas ce que font leurs enfants en ligne.
02:09Le smartphone est un jouet, un nounou, un sas de répit.
02:12Il est aussi, parfois, une porte ouverte sur l'horreur.
02:15Car derrière ces écrans, des prédateurs traquent les failles.
02:18Ils attendent les connexions sans filtre, les discussions non surveillées, les images partagées en privé.
02:23Et surtout, ils recherchent ce que personne n'a encore vu.
02:26Dans les forums spécialisés, ce sont les images nouvelles qui valent le plus.
02:30Celles qui n'ont jamais circulé, celles qui ne viennent pas des fichiers saisis par la police, ni des grandes enquêtes internationales.
02:36Mais celles prises récemment, dans l'intimité, le cadre familial.
02:40C'est cela, la réalité de la prédation numérique.
02:42Un prédateur n'a pas besoin d'approcher un enfant physiquement.
02:45Il lui suffit d'un écran, d'un instant d'inattention.
02:48Ce qui rend redoutable le numérique, ce n'est pas seulement sa puissance, c'est la banalité de son accès, l'innocence de ses apparences.
02:55Il ne force aucune porte, il s'installe dans le quotidien, dans le creux d'une habitude, dans le silence d'une chambre.
03:01On a cru que la technologie allait élargir les possibles, elle l'a fait.
03:06Y compris pour ceux qui exploitent, qui manipulent, qui détruisent, qui capturent l'enfance.
03:11Véronique Véchu, je suis ravie de vous accueillir ce matin.
03:15Vous avez été la chef du pôle stratégie à l'office mineur de la Direction nationale de la police judiciaire.
03:21Vous êtes maintenant directrice de l'Observatoire de lutte contre les violences numériques faites aux enfants.
03:26Pendant plus de dix ans, vous avez infiltré les réseaux les plus sombres du numérique,
03:30ceux où la pédocriminalité se répand, s'organise, se banalise.
03:35Vous avez vu l'horreur, on peut le dire, sans filtre.
03:37Alors, vous avez écrit ce livre, Derrière les écrans,
03:42Combattre la pédocriminalité en ligne, où vous racontez l'indicible.
03:47Et vous y livrez aussi une part de vous-même, cette femme derrière l'uniforme.
03:51Alors, qu'est-ce qui vous a poussé à écrire cet ouvrage ?
03:54Alors, tout d'abord, je voulais coucher les réalités de mon quotidien sur le papier.
03:59Je voulais que tout un chacun puisse comprendre ce qui se passe pour les enfants
04:03lorsqu'ils ont entre les mains un support numérique.
04:07qui les utilisent la plupart du temps, en dehors de tout, toute sécurité.
04:13Je voulais expliquer les difficultés que nous avons à traiter ce type d'enquête,
04:19les répercussions psychologiques qu'elles peuvent aussi avoir sur les enquêteurs.
04:24C'est ce qu'on appelle le traumatisme vicarien.
04:27C'est arrivé à un moment de ma vie personnelle où j'avais besoin d'expulser,
04:32si j'ose dire, tout cela.
04:34Et le faire de façon pédagogique dans un livre était pour moi une évidence.
04:41J'aime à la fois écrire, j'aime partager.
04:44Et c'est vraiment un outil d'apprentissage pour tout le monde,
04:48pour se saisir de cette difficulté et de cette thématique.
04:52Vous y décrivez des prédateurs, des prédateurs sans profil type, jeunes,
04:57parfois insérés socialement, parfois même mineurs eux-mêmes.
05:01Est-ce que c'est cela qui rend ce combat encore plus complexe,
05:03c'est-à-dire cette invisibilité du danger, une absence de figure monstrueuse ?
05:08Alors oui, c'est vraiment le message à faire passer,
05:11c'est qu'un pédocriminel, pour avoir un parcours criminel au long cours,
05:16n'est surtout pas un monstre.
05:18C'est-à-dire que ce n'est pas affiché sur son visage qu'il est pédocriminel,
05:22qu'il a des appétences pour les enfants.
05:24C'est justement la personne en dehors de tout soupçon
05:27qui va pouvoir exercer des violences sur des enfants sans se faire démasquer.
05:33Et donc c'est monsieur tout le monde.
05:35Alors je dis bien monsieur, parce que c'est une violence de genre
05:38et que c'est très majoritairement 98% des personnes qui sont en ligne
05:44et qui exercent des violences sexuelles sur les enfants sont des hommes.
05:48Par contre, il n'y a absolument pas de profil d'âge.
05:50Et comme vous le disiez, l'âge moyen tend à baisser de plus en plus
05:56et on interpelle régulièrement des mineurs auteurs de violences sexuelles même en ligne.
06:03Et puis après, il n'y a pas de catégorie socioprofessionnelle.
06:06C'est vraiment monsieur tout le monde, tout milieu social,
06:09toute profession confondue avec cette petite spécificité quand même
06:14qu'ils vont essayer d'avoir le plus possible soit une activité professionnelle
06:20soit une activité de bénévolat en lien avec des enfants
06:24pour pouvoir être le plus souvent en contact avec eux.
06:27Alors tout cela, c'est absolument terrifiant.
06:29L'âge des agresseurs qui ne cessent de baisser.
06:31Mais alors moi, dans le livre, j'ai été particulièrement choquée.
06:36Je pense que je ne suis pas la seule par l'âge des victimes qui ne cessent de baisser.
06:42Aujourd'hui, vous enquêtez sur des cas qui impliquent des nourrissons,
06:46des bébés âgés de quelques mois seulement.
06:48Comment est-ce qu'on peut expliquer cette...
06:50Comment est-ce qu'on peut ou est-ce qu'on peut le faire d'ailleurs,
06:52expliquer cette bananisation de la violence sexuelle sur des bébés ?
06:56Alors, c'est parce que ce sont des contenus qui sont particulièrement recherchés
07:01par les individus qui sont en ligne
07:03et qui veulent visionner des violences sexuelles sur les enfants
07:07et qui veulent exercer des violences sexuelles.
07:10La communauté pédocriminelle fonctionne ainsi,
07:12c'est que c'est un système d'échange de contenus.
07:15C'est-à-dire que pour un certain type d'image ou de vidéo,
07:18on aura en retour ce même type.
07:21Donc si la vidéo où l'image a été beaucoup diffusée
07:25ou qu'elle est extrêmement ancienne,
07:27elle est connue déjà de beaucoup de monde,
07:28elle n'a peu de valeur.
07:30Je dis bien de valeur entre guillemets.
07:32Et pour avoir une image qui est inédite,
07:35qui n'a absolument pas été partagée,
07:38qui vient d'être captée,
07:40donc que les faits viennent d'être commis sur un enfant,
07:43en fait, il faut avoir soi-même ce type d'image.
07:45Et donc, ça provoque au passage à l'acte, d'une part,
07:50et en plus, les individus veulent être le plus en sécurité possible,
07:54donc ne pas être démasqués.
07:56La révélation des faits se fait souvent par la victime,
08:01donc ils vont essayer d'avoir...
08:02Mais un bébé ?
08:03Mais oui, mais qui n'est pas verbalisant.
08:08Donc en fait, encore une fois,
08:11c'est une façon de se mettre en sécurité,
08:12parce que l'enfant, le bébé, tout petit,
08:16ne pourra pas expliquer, verbaliser ce qui se passe.
08:21Donc c'est un moyen aussi d'être en sécurité.
08:23Et puis, autre chose,
08:26de plus en plus, c'est un peu la course à l'échalote,
08:28si j'ose dire.
08:29Donc, au fur et à mesure de la collection d'images ou de contenus,
08:34on va vouloir avoir des images de plus en plus hardes,
08:37des images de plus en plus violentes,
08:40et des victimes de plus en plus jeunes.
08:43Donc, c'est en ça que l'âge des victimes va baisser drastiquement.
08:47Alors, qu'est-ce qu'on peut dire sur les parents ?
08:4873% des parents ne savent pas ce que font leurs enfants en ligne,
08:51alors que même qu'une fille sur cinq, entre 12 et 16 ans,
08:54a déjà reçu une sollicitation sexuelle.
08:58Est-ce que c'est cette méconnaissance et cette insouciance,
09:00on va dire, parentale,
09:02qui est le maillon faible aussi de la prévention ?
09:05Alors, je pense qu'il y a plusieurs maillons faibles.
09:07Les parents en sont un, effectivement,
09:09mais il ne faut pas toujours leur jeter la pierre.
09:13Moi, j'ai tendance à dire qu'à partir du moment
09:16où on donne un support numérique à un enfant,
09:19on l'accompagne dans l'apprentissage de l'utilisation des bonnes pratiques,
09:24ce qui n'est pas toujours fait.
09:26Déjà, il y a un âge, seuil,
09:29à partir duquel ce serait bien que les enfants n'aient pas accès à Internet.
09:34Et enfin, j'étais encore hier dans un établissement scolaire
09:40avec des parents et des personnels enseignants,
09:44et tout le public présent à qui j'ai fait cette sensibilisation
09:50n'avait absolument pas connaissance des dangers,
09:53que ce soit les phénomènes, que ce soit le nombre de pédocriminels,
09:57même sur des sites exclusivement utilisés par des enfants.
10:02Mais je dis, c'est justement là qu'ils sont le plus nombreux,
10:04parce qu'ils peuvent être en contact avec des enfants.
10:07L'utilisation qu'en ont les enfants,
10:11comment ils ont paramétré leur profil, etc.,
10:13les parents ne savent pas, ne savent pas.
10:16Alors, il y a aussi une absence de volonté d'aller questionner.
10:21Mais à partir du moment où on met un support entre les mains de son enfant,
10:27même à partir de 8 ans et demi,
10:29la moyenne d'âge de l'ouverture de son premier profil sur un réseau social en France,
10:34c'est 13 ans, normalement.
10:37On sait d'ailleurs, il y a en ce moment des mesures qui sont prises
10:40pour le contrôle d'âge,
10:43mais on a du mal à les mettre en place.
10:45Et puis, j'aimerais qu'on parle aussi de la sextorsion,
10:48cette nouvelle forme de prédation numérique qui touche de plus en plus d'adolescents,
10:51en particulier entre 12 et 17 ans.
10:53Enfin, des jeunes qui sont piégés par des faux profils,
10:55poussés à se dénuder, puis menacés, estorqués,
10:58parfois poussés au suicide.
10:59C'est véritablement devenu un fléau,
11:02et on n'en parle pas assez.
11:04Comment pourrait-on éviter que ce piège se répande à cette vitesse alarmante ?
11:08La prévention, la sensibilisation, le seul moyen de mettre hors d'état,
11:14de faire l'objet de cette prédation,
11:16les mineurs qui sont sur les réseaux sociaux ou les jeux en ligne,
11:19c'est de les informer que ça existe.
11:22Alors, ils savent qu'ils sont sollicités sexuellement.
11:24Ça, c'est clair.
11:25En moins d'une minute, en moyenne,
11:26les enfants sont sollicités sexuellement en ligne.
11:29Mais par contre, les conséquences d'une telle sollicitation
11:32à laquelle on répond, ils n'en ont aucun, aucune notion.
11:37Et c'est en ça que les actions de prévention,
11:41notamment en milieu scolaire, sont imbératives.
11:43Parce que moins il y aura d'enfants qui ne savent pas,
11:49plus il y aura de victimes.
11:51Alors, il y a des sites de pornographie
11:52qui viennent de décider de quitter la France.
11:55C'est une mesure, enfin, c'est une décision,
11:58mais on peut se poser la question sur le contexte international.
12:02Parce qu'on sait bien que,
12:03et vous avez enquêté d'ailleurs sur ces réseaux transnationaux,
12:06on sait bien que les frontières n'existent plus,
12:08que le streaming d'abus sexuels est en temps réel,
12:10que la pédocriminalité est issinérante,
12:13d'ailleurs dans toutes les zones de pauvreté extrême,
12:15et que peut-être ces enfants qui n'auront plus accès
12:17à ces réseaux en France trouveront le moyen
12:19d'avoir accès à l'international.
12:21Est-ce qu'on est en mesure de lutter efficacement
12:23contre un système mondialisé ?
12:26Oui, si tous les services d'enquête se coordonnent,
12:31ce qui est régulièrement le cas,
12:33mais encore une fois,
12:34je pense que nous n'avons pas les moyens de nos ambitions.
12:38Il faut impérativement qu'il y ait plus de personnel
12:40dédié à ce type de lutte,
12:44que ce soit au niveau des services répressifs,
12:46mais des magistrats, des médecins légistes,
12:47des pédopsychiatres, etc.
12:48C'est l'ensemble de la chaîne pénale qui doit être revue,
12:52et au bénéfice des enfants,
12:54et donc de la protection des mineurs.
12:55Oui, d'ailleurs, vous évoquez ce sujet des institutions,
12:59un système judiciaire en retard,
13:01des magistrats peu formés,
13:02des procédures complexes,
13:04cette coopération internationale qui existe,
13:06mais qui est encore lente,
13:08et surtout, ce moyen criant,
13:10ces moyens criants...
13:12Le manque de moyens.
13:13Le manque de moyens criants.
13:15Comment est-ce qu'on peut expliquer
13:18à la fois cette méconnaissance des institutions ?
13:21C'est quoi ?
13:22C'est une forme de déni ?
13:23C'est un retard politique ?
13:24Alors, je ne dirais pas que c'est un déni.
13:25C'est quoi ?
13:26Non, ce n'est pas un tabou,
13:27ce n'est pas un déni.
13:28Après, on a tous les jours,
13:29quasiment, des articles de presse
13:32dans les médias sur les violences sexuelles faites aux enfants.
13:34Là, on sort du procès Lusquarnet,
13:36qu'on est en plein bétarame.
13:37Je pense que tout le monde sait que ça existe.
13:40Je pense que c'est un manque de volonté.
13:41Ça, c'est certain.
13:43Les enfants n'intéressent pas nos politiques ?
13:45On souhaite mettre les priorités sur d'autres sujets
13:48qui sont aussi importants.
13:50Mais, en fait, dénuder l'un pour habiller l'autre,
13:55c'est, je pense, contre-productif.
13:59Et, clairement, la protection de l'enfant
14:02est un enjeu de société pour notre futur
14:05et elle se doit d'être prise en compte correctement.
14:08Après, je voulais juste souligner
14:10que je n'ai pas dit que des choses négatives dans mon livre
14:13et loin s'en faut,
14:14parce que c'est vraiment un outil dont il faut se saisir
14:17et j'ai particulièrement souligné l'engagement des personnes,
14:21peut-être peu de personnes,
14:23mais des personnes qui sont dédiées à cette lutte.
14:26C'est un engagement de chaque jour
14:27et parfois au détriment de sa vie personnelle.
14:30Oui, c'est un engagement de chaque jour.
14:31J'imagine que c'est difficile de supporter jour après jour
14:34et d'être confronté à ce que cette société,
14:36notre société produit de plus insoutenable.
14:38Alors, est-ce que c'est cela qui vous a amené à changer de direction ?
14:42Parce que vous amorcez une nouvelle étape de votre vie professionnelle.
14:46Après ces années d'immersion dans des enquêtes les plus dures,
14:49vous avez quitté cette fonction pour agir autrement.
14:52Alors, vous allez agir comment aujourd'hui, Véronique ?
14:55Alors, je vais faire beaucoup de sensibilisation,
14:58beaucoup de prévention,
14:59parce que c'est vraiment le fer de lance de mon engagement actuellement.
15:04Et surtout, surtout, j'aimerais que les données
15:07que nous avons accumulées sur cette thématique,
15:11et notamment dans le monde associatif,
15:13puissent porter des plaidoyers
15:15et puissent porter des engagements auprès des politiques publiques
15:18pour qu'il y ait un vrai changement dans la protection de l'enfance.
15:21Merci Véronique Béchut,
15:23merci pour cet engagement,
15:24pour votre témoignage qui nous oblige à regarder en face
15:26ce que le numérique rend invisible,
15:29à questionner notre ignorance aussi,
15:31et notre responsabilité collective,
15:33parce que nous en avons une.
15:34Il faut absolument lire derrière l'écran,
15:36publier aux éditions Stock,
15:38et je vous dis à dimanche prochain
15:39pour une nouvelle émission de La Force de l'engagement.
15:41Sud Radio, le grand matin week-end,
15:46La Force de l'engagement, Muriel Reus.
15:49Avec AGP, Association d'assurés engagés et responsables.
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