Chaque printemps, c’est la même comédie : Le Figaro, L’Étudiant, Challenges publient leur palmarès des grandes écoles. Des colonnes de chiffres, des flèches rouges et vertes, des “top 5” qui font vibrer les familles et donner des sueurs froides aux candidats. Comme si l’intelligence, l’ambition et la capacité à réussir se résumaient à une position dans un tableau Excel. Mais derrière cette façade pseudo-scientifique, les critères choisis révèlent surtout une vision étriquée, conformiste – et franchement paresseuse – de la réussite. [...]