Après le premier titre de champion d'Europe du PSG, L'After s'est demandé si une dynastie parisienne allait prendre le pouvoir sur le Vieux Continent dans les saisons à venir. Daniel Riolo et Kévin Diaz se sont montrés prudents face aux ogres européens (Barcelone, Liverpool, et les autres).
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00:00Il n'y a aucune raison que le PSG version 2025-2026 soit moins fort que le PSG de cette année.
00:08Est-ce que vous estimez qu'à l'instar de ce qu'on a vu avec d'autres équipes dans l'histoire du foot,
00:12je ne sais pas, bilan, le Réal, on est parti peut-être pour quelques années de domination,
00:17ou est-ce que c'est impossible de se projeter ?
00:20Je veux bien qu'on le fasse, je veux bien qu'on tente de dire que la concurrence en Europe est rude,
00:27les autres vont se renforcer, les autres, il n'y a pas de raison qu'ils ne se servent pas de l'exemple PSG pour se mettre à bien bosser.
00:34L'aléa, dans cette compétition qui est ultra relevée, on l'a vu cette année avec le PSG,
00:40on l'a vu dans le match de Liverpool, tu passes au pénaud, Aston Villa, une frappe déviée, pas déviée,
00:44que tu aies été supérieur sur cette saison, c'est indiscutable, que tu aies progressé, que tu sois fort,
00:50que la coupe, tu la mérites, ok, mais dire que tu vas faire une domination,
00:54mais une domination, il faut voir que celle de... il n'y en a pas énormément qui ont gagné à la suite.
01:00Ajax, 70, suivi par Bayern trois fois, donc les années 70 ont été dominées sur 6 ans.
01:06Et le Real récemment, là.
01:08Mais après, à la suite, Nottingham Forest fait un deux fois de suite, Milan fait un deux fois de suite,
01:13le Barça, même pas, parce qu'ils font 2009 et 2011.
01:16Après, Guardiola part, donc finalement, Guardiola n'en fait que deux, entre guillemets.
01:21Et après, on arrive au Real de Zidane, qui fait 2014 avec Ancelotti,
01:26puis quand lui prend l'équipe, 16...
01:29Mais sans marcher sur leurs adversaires.
01:30Voilà, 16, 17, 18...
01:32Mais sans personne n'a marché sur les adversaires comme par hier, donc...
01:34Voilà.
01:35Si Milan, peut-être, il y a eu quelques finales...
01:37Oui, oui, les deux que fait Milan, oui, ils sont vraiment plus forts à ce moment-là, mais...
01:43Non, mais après...
01:43Qu'il soit, grâce à ça, grâce à cette performance en confiance et prétendant dès le début de l'année prochaine,
01:50oui, que personne ne se hasardera plus, même si la phase de poule est très mauvaise.
01:55Parce qu'on aura eu l'expérience de celle-là, et à part les devins, les Madame Soleil et les Madame Irma,
01:59qui savaient, même après avoir perdu contre Atlético et le premier match contre Jérôme,
02:03à part Kevin, évidemment, qui savaient que ça finirait bien.
02:06Je crois que si les premiers résultats ne sont pas bons en phase de poule,
02:11cette fois, personne ne dira qu'ils ne peuvent pas inverser la tendance.
02:15Parce que le Real le faisait à une époque, par exemple,
02:19où il savait, quand interviendrait le Money Time,
02:21le PSG, on ne savait pas, après Kevin, qu'il ne pouvait faire ça.
02:26Donc, maintenant, on le sait, effectivement, même quand ils seront mauvais...
02:29Kevin et Florent Gautreau.
02:29Et Florent Gautreau.
02:31Non, non, beaucoup moins que Kevin.
02:33Parce que Florent Gautreau, en décembre, il disait,
02:36« Ouais, si ça ne sort pas de la phase de poule, ce n'est pas grave. »
02:39Donc, il commençait à intégrer le fait que tu puisses ne pas sortir de la phase de poule.
02:42Alors que Kevin, lui, dès le début, il savait que tu gagnerais la Ligue des Champions.
02:45Que Neves, ce serait un top 3 monde, que Vitina, c'est extraordinaire.
02:49Donc, c'est tout à son honneur.
02:51Mais toujours est-il que là, si jamais ça devait mal se passer,
02:55tant que le coup près n'est pas tombé de « Je suis éliminé »,
02:58avec ce crédit-là, exactement comme pour les grosses équipes,
03:01comme le Real et tout, tu dis « Ne nous en valons pas, ils ne sont pas morts,
03:05tout peut encore se passer. »
03:07Non, mais il y a des éléments tangibles.
03:10Qui va partir ? Peut-être Donnarumma, en effet, parce qu'apparemment, il y a des...
03:13C'est ça ?
03:13Donnarumma.
03:14Donnamoura, tu veux dire ?
03:15Pardon, Donnamoura.
03:16N'oublie pas qu'il a été rebaptisé aujourd'hui.
03:17Donnamoura.
03:18Mais qui va partir ?
03:20Et potentiellement, tu vas recruter un peu.
03:23Oui, mais attention.
03:24Tu vas garder Lucien Riquet.
03:25Ça, c'est des éléments tangibles, quand même.
03:27Attention, parce que tout à l'heure, notre auditeur,
03:29et c'est normal, les Parisiens sont dans l'euphorie, etc., il n'y a pas de souci.
03:33Mais aujourd'hui, n'oublions pas quand même qu'il y a une phase de poule très longue de Ligue des Champions,
03:37avec deux équipes qui sont arrivées en tête, et assez largement.
03:41C'était le FC Barcelone et Liverpool FC.
03:44Ensuite, Liverpool a été éliminé par le PSG, certes, bravo, mais au pénalty.
03:48Le pénalty, ce n'est pas une loterie, il faut marquer les pénalty, etc., pas de souci.
03:52Mais c'est quand même à peu de choses.
03:53Mais ça se joue à très, très peu de choses.
03:56Donc, attention pour moi, je l'ai dit...
03:58Même si dans ce très peu de choses, pardonne-moi de te couper,
04:00mais dans ce très peu de choses...
04:02Le PSG avait quand même une claque à l'aller.
04:04Non, non, non, non, dans ce très peu de choses qu'est la séance de Pénaud,
04:07à ce moment-là, déjà, on avait vu la force mentale et la tranquillité du PSG.
04:12Notamment à travers la frappe de Douai, ou la façon dont ils avaient tiré.
04:15Absolument.
04:16Même celle de Debelé, très bien frappée.
04:17S'il y avait un moment où tu pouvais douter ou ne pas être bien, tu pouvais montrer des...
04:20Et là, ils avaient montré une force, n'est-ce pas que sur cette séance-là,
04:24qui, à ce moment-là, semblait devoir indiquer qu'ils avaient progressé mentale.
04:29Donnarumma aussi avait été excellent sur ce soir-là, etc.
04:31Donc, ça a été un petit déclic aussi.
04:33Mais tout ça pour dire que, pour moi, les trois meilleures équipes d'Europe,
04:37si on doit faire un final tri,
04:38c'était Liverpool, le Barça et le PSG.
04:42Toujours cet accent anglais typique de Kevin Diaz.
04:45Là, pour le coup, le final tri.
04:46Il n'était pas ouf.
04:47C'est un arbre final ?
04:48Il peut en refaire, s'il te plaît ?
04:49Le final tri.
04:50Il n'était pas ouf.
04:52Mais l'histoire qu'il disait...
04:56On avait parlé avec Daniel avant.
04:58Pour moi, l'Inter est bien en dessous du Barça.
05:01Et pour moi, la finale de rêve, et je l'avais dit avant le match retour,
05:04c'était quand même PSG-Barça,
05:06qui sont pour moi les deux meilleures équipes d'Europe.
05:07Il y a une différence avec la phase de poule cette année.
05:10Parce qu'on a reçu l'occasion, Daniel, d'y revenir dans la semaine.
05:12Parce que depuis là, quelques jours, évidemment,
05:15tout le monde dit « Ouais, l'After, cet automne, vous disiez ça et tout. »
05:18Mais cet automne, il y avait des choses qu'on disait qui étaient totalement vraies.
05:20On aura l'occasion d'y revenir.
05:21Parce que je ne comprends pas.
05:22Les gens qui disent ça, en fait...
05:24C'est comme en politique.
05:26Ne t'en gouffre pas là-dedans !
05:27Je n'ai pas fini ma phrase.
05:28Je ne comprends pas les gens.
05:29Est-ce que les gens qui disent ça, eux, disaient...
05:31Est-ce que les gens écoutent tous les intervenants de l'After ?
05:32Et est-ce que les gens disaient
05:34« On va gagner la Ligue des Champions à ce moment-là ? »
05:37Est-ce qu'ils disaient « On est forts ? »
05:38Quand le PSG était proche de l'élimination,
05:39par contre, on le disait.
05:40À part Kevin.
05:42À part Kevin.
05:42Est-ce qu'il n'était pas évité par le doute ?
05:45C'est ça qui est fou, en fait.
05:46On y en a la cette semaine.
05:46C'est ça qui est fou.
05:47La différence, c'est que là, cette année,
05:48l'évolution qu'a connue l'équipe-là,
05:50c'est pas pendant l'été qu'ils vont repartir
05:53dans leur travers de l'aujourd'hui dernier.
05:55Donc ce ne sera pas la même phase de poule, Kevin.
05:57Il n'y a pas de souci.
05:58Mais je disais que si on regarde l'ensemble de la saison...
06:00L'automne prochain, le PSG,
06:01ils peuvent mettre l'équipe B en lien ?
06:03Mais pas de problème.
06:04Mais moi, je disais que sur l'ensemble de la saison,
06:07le PSG et le Barça sont les deux meilleures équipes
06:09talonnées de très très proches par Liverpool,
06:12qui a connu six gros premiers mois
06:14et après, c'est un peu essoufflé.
06:16Mais la première ligue, c'est essoufflant aussi.
06:17Donc c'est difficile.
06:19Donc voilà.
06:19Mais l'histoire de dire que le Paris Saint-Germain
06:23est la meilleure équipe d'Europe
06:25ou sera une dynastie, je ne sais pas.
06:27Attention, Guardiola, il est en train de refaire son effectif.
06:30Xavi Alonso débarque au Real.
06:33Liverpool, ils vont continuer de se renforcer.
06:35On parle de Ville.
06:35Le Barça, il y a aucun raison, eux aussi, qui faiblissent.
06:38Ils sortent tous du lycée.
06:40Ils ont tous des bagues.
06:41Donc je peux te dire qu'eux,
06:43ils ne vont faire que progresser.
06:45Et j'aurais bien aimé les voir quand même en finale face au PSG.
06:47Je pense que ça aurait été une autre histoire.
06:49Donc attention, il y a quand même...
06:50Il y a le Bayern qui toujours est dans le coup.
06:53Peut-être encore l'Inter,
06:55même si...
06:55Peut-être Napoli,
06:56s'ils arrivent à recruter...
06:58Non, d'ailleurs, il faudrait parler du foot italien
07:02qui, derrière les exploits de l'Inter cette année,
07:04montre...
07:05Il y a quand même la Fiorentina
07:08qui a été loue en Coupe d'Europe.
07:09Non, mais je parle de la Ligue des Champions.
07:10L'intensité de la Ligue des...
07:12Parce qu'on pourra en débattre cette semaine,
07:14mais l'intensité qu'il faut être capable
07:16de mettre dans les matchs,
07:17c'est ça qui fait la diff aujourd'hui.
07:18Pour moi, le PSG me réconcilie avec le football.
07:23C'est ce qu'avait dit aussi, d'ailleurs, Thierry Henry il y a quelques semaines,
07:26après la demi-finale, je crois.
07:28Mais ce Paris Saint-Germain-là,
07:30avec une construction qui a été très très longue à se dessiner,
07:33ce qui est bien quand tu fais l'after,
07:34c'est qu'on peut réécouter les bandes.
07:36Moi, il y a une époque où je disais qu'il fallait peut-être laisser...
07:38C'était déjà il y a six ans.
07:41Après deux ans de Kylian Mbappé,
07:42je disais qu'il faudrait peut-être le laisser partir,
07:44faire venir des joueurs d'équipe,
07:45comme un Oudminson, j'avais parlé de Barrella,
07:48qu'est-ce qu'on ne m'avait pas dit ?
07:49Et je trouve que c'est un très très beau symbole sportif,
07:53et même financier,
07:55que ce soit l'année où Kylian Mbappé s'en aille,
07:58où Neymar et Messi étaient partis un an avant avec Sergio Ramos,
08:02que le PSG composait de jeunes gars qui ont faim.
08:05On avait dit souvent,
08:07moi je faisais partie de ceux qui pensaient,
08:08moi j'ai énormément d'amis qui sont des grands supporters du Paris Saint-Germain,
08:11ce qui n'est pas le cas pour moi,
08:12mais par contre,
08:13je respecte la construction qu'a fait le Paris Saint-Germain
08:16sur ces dernières années,
08:17sur ces derniers mois,
08:18depuis l'arrivée de Luis Enrique notamment,
08:20où ils ont changé de braquet,
08:21où il avait dit qu'avec le départ de Kylian Mbappé,
08:24il serait plus fort,
08:26et ce n'est pas pour parler de ce joueur-là en particulier,
08:28mais c'est pour y représenter aussi la politique de star
08:31et de starification à outrance presque des projets parisiens,
08:35même si ça a aidé le Paris Saint-Germain pour la marque,
08:40pour l'image de marque,
08:41la boutique sur la 5e avenue, etc.
08:43Ça a aussi participé à la construction de ce PSG,
08:46mais moi j'avais toujours dit qu'il fallait que les joueurs viennent,
08:48oui pour le chèque, pourquoi pas,
08:50parce que c'est comme ça malheureusement dans le sport de haut niveau,
08:52mais aussi pour des joueurs qui allaient grandir avec le PSG.
08:55Et aujourd'hui, tous les joueurs qui sont au PSG,
08:57ils sont en train de devenir des grandes stars
08:59après avoir passé le pas du Parc des Princes.
09:03Et ça c'est quelque chose dans la construction d'un club
09:05qui est très très important.
09:06Pour faire la connexion avec ce que tu disais avant la pub,
09:08ça veut dire qu'il faut s'attendre à ce qu'on ait,
09:10on va dire, globalement une embellie
09:13sur le niveau global du football
09:15que l'on voit sur le plan international ?
09:17Mais pas une embellie,
09:18mais aujourd'hui je pense que tous les...
09:20Aujourd'hui, et je te dis jusqu'au niveau...
09:22Le niveau qu'on a vu hier soir,
09:23on va le voir fréquemment.
09:24Mais en fait, c'est même pas une question de niveau.
09:26Désiré Doué, par exemple.
09:27Moi, Désiré Doué, j'ai toujours adoré le joueur.
09:29Mais moi, il avait tendance à m'agacer.
09:32Je voulais pas qu'il devienne trop, trop...
09:34Peut-être pas le Neymar du début,
09:36mais le Neymar de la fin.
09:37Tu vois, les gris-gris pour rien,
09:38tout ça, où t'allais prendre des coups.
09:40Et il a rencontré cet entraîneur
09:42qui lui a permis, ou même lui,
09:43qui peut-être a eu une prise de conscience
09:46en arrivant au PSG,
09:47de ce qu'il fallait pour le très haut niveau.
09:49Mais moi, je mets le Paris Saint-Germain
09:50en corrélation avec Liverpool
09:52et avec le Barça,
09:53comme on disait tout à l'heure.
09:54Mais est-ce que vous voyez
09:55les sprints des attaquants du PSG ?
09:57Les sprints des attaquants du Barça,
10:00que ce soit Rafinha ou Laminia Mal,
10:02c'est des talentueux,
10:03mais ils sont besogneux.
10:04Et aujourd'hui, le sport de haut niveau,
10:06c'est aussi faire des efforts.
10:08Et c'est ce qu'il n'y avait pas compris.
10:09C'est à minimum de faire des efforts, tu veux dire ?
10:11Non, non, mais des gros efforts sans le ballon.
10:13Parce que les efforts avec le ballon,
10:14on le fait tous.
10:14Mais les efforts sans le ballon,
10:16penser que le football
10:17et un collectif de 11 joueurs,
10:20c'est un corps mouvant
10:21et il faut pouvoir attaquer,
10:22pouvoir défendre,
10:23pouvoir se déformer,
10:24se reformer.
10:25Et c'est constamment.
10:25Et aujourd'hui, le PSG,
10:26c'est une très belle allégorie
10:31de ce que doit être le sport de haut niveau
10:33dans ce sport qu'est le football.
10:34Les individualités,
10:36oui, pourquoi pas,
10:37mais toujours au service du collectif.
10:38Et ça, ça a toujours été,
10:39il faut que ça le reste.
10:40Et avec Messi et Ronaldo,
10:42il y avait une déformation
10:43parce qu'il y avait deux extraterrestres.
10:45Mais Messi et Ronaldo,
10:46c'est Messi et Ronaldo.
10:47Les autres, il faut travailler pour l'équipe.
10:48Le problème du PSG,
10:50c'est pas que le PSG,
10:50je parle pour tout le football
10:51qui découle derrière.
10:52Oui, mais l'exemple que ça peut donner,
10:55c'est parfait,
10:55c'est très positif.
10:56Maintenant,
10:57puisque toi-même,
10:59je t'ai entendu mille fois dire
11:00que l'année dernière,
11:02le PSG était largement meilleur
11:03que Dortmund.
11:05Et puisque toi,
11:05tu aimes raisonner
11:06en tant que directeur sportif
11:07et pas journaliste
11:08pour dire que
11:09si la manière est là
11:10et que tu as dominé les matchs,
11:12puisque la première phase du PSG
11:13ne t'inquiétait pas,
11:15même s'ils n'étaient pas les buts,
11:16ils avaient perdu contre l'Inter.
11:17Voilà.
11:18Que tu disais que
11:19peu importe,
11:20machin, tout ça.
11:20Je connais ton discours.
11:22Donc, l'année dernière,
11:23ils avaient largement
11:24le niveau d'être en finale.
11:26Oui, c'est sûr.
11:26OK.
11:26Et donc,
11:27comme la finale,
11:28on sait que ça peut se jouer,
11:29rien ne dit
11:30qu'avec cette équipe
11:32dans laquelle Mbappé
11:34était le krach
11:34qui mettait les buts,
11:36le PSG aurait déjà pu
11:37être champion d'Europe.
11:38Pas faux.
11:38Donc, Mbappé n'était pas un problème.
11:40Je n'ai pas dit que c'était un problème.
11:41Oui, mais beaucoup de gens
11:43interprètent ce que tu dis.
11:45C'est pour ça que ça me gêne
11:46en disant que c'était un problème.
11:47Et on va voir
11:48si avec Xavier Alonso,
11:49c'est un problème ou pas.
11:49Laisse-moi terminer.
11:50Voilà.
11:51Donc, je pense, moi,
11:52qu'en fait,
11:53ça dépend du coach
11:53et ça dépend de la politique sportive.
11:56Le problème du PSG,
11:57ça n'était pas Neymar,
11:59ça n'était pas Messi,
12:00ça n'était pas Mbappé.
12:02Tu sais à quel point
12:02j'ai critiqué, moi,
12:03toute cette politique sportive
12:04puisque je me faisais même...
12:06Quoi qu'il arrive,
12:07j'en prends tout le temps
12:08plein à la tronche
12:09plutôt que de bien écouter
12:10tout ce qu'on dit,
12:11les moments où on les dit
12:12et les pourquoi et les comment.
12:14C'était de les mettre
12:15les trois ensemble.
12:16C'était de mettre
12:16Mbappé et Neymar ensemble.
12:18D'ailleurs, même 2020,
12:19quand ils vont au final,
12:20Neymar est beaucoup blessé.
12:21Il fait d'ailleurs
12:22une très bonne saison.
12:24Mbappé ne joue pas.
12:25Il n'y arrive que pour la finale.
12:26La demi, il ne joue pas.
12:27Contre la Talenta, il ne joue pas.
12:28Bref, ça n'a jamais
12:29parfaitement collé ensemble.
12:33Le problème, c'est
12:34comment tu associes
12:34et comment tu demandes
12:36les fameux efforts.
12:38Pour l'instant,
12:38il n'a pas l'air
12:38de l'avoir compris, Mbappé.
12:40d'avoir fait la carrière
12:42qu'il a faite.
12:42Il marquera toujours des buts,
12:43c'est un grand joueur.
12:44Et la remise en cause,
12:44on va voir avec Xabi Alonso.
12:46Mais ce n'était pas ça
12:47le problème du PSG.
12:50Et rien ne dit que justement,
12:51avec ton entraîneur favori,
12:54cette année...
12:54Il a essayé quand même
12:55de lui faire comprendre des choses.
12:57Rien ne dit que cette année,
13:00puisqu'il est si fort
13:01et que son message
13:02passe parfaitement bien,
13:04il aurait peut-être réussi
13:05à faire de Mbappé
13:06un joueur dans ce collectif-là.
13:08Quel est en fait le problème
13:10pour l'entraîneur dogmatique
13:12comme était Guardiola
13:13quand à un moment,
13:13il s'est dit,
13:14bon, Zlatan,
13:15je n'en veux plus,
13:16Eto'o,
13:16il a fait 2009
13:17et puis après,
13:18il n'en voulait plus.
13:19C'est,
13:20tu fais partir
13:20ou tu t'adaptes ?
13:22Avec la star.
13:24C'est uniquement ça,
13:24la question.
13:25Est-ce que tu es fort
13:26pour le gérer
13:26ou tu dis,
13:27je préfère en passer
13:28et je fais autre chose ?
13:30C'est tout.
13:30Mais je n'aime pas
13:30la façon dont...
13:31Parce que,
13:32quelque part,
13:33en 95,
13:34le PSG voit partir
13:36en un seul été
13:37Ginola,
13:38Valdo,
13:39Oua,
13:40dans énormément de clubs.
13:41Et Marseille venait
13:42de voir partir
13:42Papin
13:43et Ouedel.
13:45Tu vois ?
13:46Et derrière,
13:47le PSG gagne
13:47la Coupe des Coupes.
13:49Ça n'a pas
13:49jeté
13:51à la poubelle
13:52tout ce qu'ont fait
13:53Oua,
13:53Ginola et Valdo
13:54dans l'équipe.
13:55Oua,
13:55ils ont fait
13:56des très belles campagnes
13:56de Coupe d'Europe.
13:58Le problème,
13:59ça n'est jamais
14:00le joueur,
14:01la star et tout,
14:02surtout s'il est bon.
14:02C'est comment tu le gères.
14:03Le problème du PSG,
14:04c'est...
14:04Je parlais aussi
14:05de Messier Neymar.
14:05Oui,
14:06ça a été comment...
14:07Oui,
14:07mais tu sais très bien
14:08qu'en ce moment,
14:09c'est pour ça que les gens
14:11focalisent beaucoup sur lui.
14:15Non,
14:15c'est comment tu les as gérés,
14:17qu'est-ce que tu as fait,
14:17comment tu les as sous-pesés
14:18dans l'effectif
14:19et surtout,
14:19quel droit tu leur as donné
14:20dans la politique sportive.
14:22Bappé,
14:23le grand problème,
14:24ça a été la façon
14:24dont tu l'as couvert d'or.
14:26Comment tu l'as retenu ?
14:27Comment tu as tout fait
14:28pour tirer son lieu
14:29en déversant des milliards ?
14:32Oui,
14:33moi je suis d'accord,
14:34j'aime bien justement.
14:35J'aime bien justement
14:35que cette image-là
14:36puisse servir d'exemple.
14:38Toutes les grandes équipes
14:38qui gagnent la Ligue des Champions,
14:39on cherche toujours à regarder
14:40si c'est inspirant
14:42ou si c'est pas inspirant.
14:43Je ne suis pas sûr,
14:44par exemple,
14:44que le Real de Zidane
14:45était réellement inspirant
14:46parce que tu avais
14:47un joueur stratosphérique
14:48et autour,
14:48tu avais une équipe
14:49qui était monumentale.
14:50Le milieu,
14:51Benzema était fort.
14:52Ils sont inspirants quand même
14:52dans la longévité,
14:53la continuité
14:54qu'ils ont su donner
14:54à cet effectif.
14:55Tu avais l'impression
14:56qu'ils étaient vraiment forts,
15:02dans la tête,
15:03dans le talent et tout.
15:04Le Barça faisait plus modèle.
15:06Des mecs,
15:06on les a pris jeunes,
15:07on les a fait progresser,
15:08il y a un plan de jeu,
15:09il y a une méthode.
15:10La méthode,
15:10elle marche ou elle ne marche pas.
15:12Enfin, toi non,
15:14mais moi,
15:14tout le monde le sait
15:15à quel point je doutais
15:16de la faisabilité de la méthode.
15:18D'ailleurs,
15:19en fait,
15:20il suffit de regarder
15:21tout ce qui s'est passé,
15:22la façon dont Dembélé
15:23sortait du terrain
15:24en octobre-novembre.
15:25Il ne regardait même pas
15:26l'entraîneur dans les yeux.
15:27Il y avait évidemment
15:28un vrai problème.
15:28Les gens ne veulent pas entendre,
15:29ne veulent pas comprendre.
15:30Mais qu'il y ait des problèmes
15:31dans une saison,
15:31ça arrive.
15:32Mais je n'ai pas dit...
15:33Et alors ?
15:33Moi, je suis là pour déclarer
15:34les problèmes.
15:34Mais moi,
15:34je trouve que contre la tête,
15:35ils sont très bons.
15:37Oui,
15:38oui,
15:38comme le Barça avait été bon
15:40en 2016,
15:42dans le quart de finale,
15:42n'empêche qu'ils avaient perdu.
15:44À un moment,
15:44il faut aussi que la concrétisation
15:46de la méthode,
15:47elle fonctionne.
15:48On finit avec la petite anecdote
15:49de Jean-Denriquet.
15:49J'aime l'exemple
15:50que ça peut donner
15:51et surtout à d'autres équipes,
15:52même en France.
15:54La petite anecdote
15:54de Jean-Denriquet...
15:55Il ne faut pas oublier
15:55que l'équipe,
15:57elle coûte très très cher.
15:58C'est la plus chère...
15:59Je peux te poser une question,
16:01Camille ?
16:01Tu ne veux pas
16:01mon anecdote sous cette équipe ?
16:02Il en reste 30 secondes.
16:04Vas-y.
16:05Non.
16:06Est-ce que tu penses
16:06que si tu donnes cette équipe-là
16:08à un autre entraîneur,
16:09je ne sais pas,
16:09parlons de Zervi,
16:11le milieu de terrain,
16:12Neves,
16:13il fait du bon travail
16:14ou il ne fait pas du bon travail ?
16:15Tu répondes oui ou non ?
16:18Oui,
16:18mais peut-être pas
16:19comme le Saint-Denriquet
16:19aussi vite.
16:21Parce que le Saint-Denriquet,
16:22l'année dernière,
16:22il est demi-finale
16:25?
16:25On ne.
16:40On ne.
16:40On ne.
16:48On ne.