- 01/06/2025
Le PSG champion d'Europe ! Paris a dominé l(Inter 5-0 en finale de la Ligue des champions, ce samedi soir. L'After a débriefé le sacre avec Daniel Riolo, Florent Gautreau, Manu Petit, Christophe Dugarry, Johann Crochet et Kévin Diaz.
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00:00:00Je pensais que je ne ferais jamais de ma vie cette émission.
00:00:02Je pensais que ça n'arriverait pas.
00:00:04Parce qu'il n'y a rien à la Coupe du Monde 2018 à côté, l'Euro 2021, je m'en fous.
00:00:09C'était ça que j'attendais. Enfin.
00:00:11Allez Manu, Christophe, je vais démarrer par vous.
00:00:13C'est une véritable branlée quoi. 5-0, c'est du jamais vu dans l'histoire du final.
00:00:17C'était une soirée sadomagociste.
00:00:19C'est ce que je dis tout à l'heure.
00:00:20C'était du cuir et latex.
00:00:22Ils se sont fait fouetter du début jusqu'à la fin.
00:00:25Ça a été un non-match de la part des interistes.
00:00:27Ça a été un match extraordinaire, fabuleux, orgasmique de la part des Parisiens.
00:00:31Donc une victoire, mais même pas largement méritée.
00:00:34Parce qu'il n'y a pas de mots pour expliquer ça.
00:00:35Je crois que c'est historique de prendre 5-0 dans une finale.
00:00:39Depuis la création de l'épreuve, ça n'est jamais arrivé.
00:00:41Ils sont rentrés dans l'histoire de cette compétition par la grande porte.
00:00:45Ils l'ont même défoncée à coup de pied.
00:00:48Il n'y a pas de mots.
00:00:49Ça me rappelle ce qu'on a vécu.
00:00:51Duc, je ne sais pas si il sera d'accord avec moi.
00:00:53Mais il n'y a pas de mots pour expliquer quand tu vis une grande victoire comme ça.
00:00:58Là, on est sur les champs.
00:01:00Tu as vu ce qui se passait sur les champs.
00:01:02Après, toutes les proportions sont gardées quand même.
00:01:05On parle d'un club, nous on parle d'une nation.
00:01:07Mais il y a quand même des similitudes qui sont quand même frappantes.
00:01:10Avec 98 ?
00:01:11Oui, en termes d'émotion.
00:01:12Tu poses la question aux joueurs, qu'est-ce qu'ils ressentent.
00:01:15Tu ne sais pas ce qu'ils vont te dire.
00:01:16Tellement qu'il y a des choses, ils sont évidemment extrêmement contents.
00:01:20Ils sont traversés par un bonheur immense.
00:01:22Mais il n'y a pas de mots pour expliquer.
00:01:24Tiens, Louis Cédric, première réaction, c'est en direct.
00:01:27Ensuite, je donne la parole à Christophe.
00:01:28On écoute.
00:01:29Faire l'histoire, c'était un objectif depuis le début de la dernière saison.
00:01:35C'est le moment de faire une grande fête et de profiter de ce moment.
00:01:40J'ai ressenti cette connexion avec les joueurs et avec les supporters.
00:01:44Je pense que c'était une connexion très forte.
00:01:47On l'a pu voir pendant toute la saison.
00:01:52C'est un très bon moment.
00:01:54Je pense qu'on mérite ça.
00:01:55Voilà, c'était sur le canal il y a quelques secondes.
00:01:58Christophe, tu es d'accord avec Manu sur la soirée extraordinaire qu'on a vue ?
00:02:02Oui, c'était irréel, c'était époustouflant, c'était incroyable, c'était impressionnant.
00:02:08Moi, j'ai été une nouvelle fois bluffé par la qualité technique de cette équipe.
00:02:12Ça a été une leçon de toute la panoplie que peut avoir un joueur de foot dans ses pieds.
00:02:17C'est-à-dire que la qualité de passe, la qualité des contrôles orientés, la qualité des talonnades, des déviations, de mouvements, de tout, c'était un balai.
00:02:29C'était un balai, tu voyais des Italiens, alors des fois ça redoublait de passes, deux, trois, quatre, cinq fois.
00:02:34Et les Italiens, ils étaient à côté, ils ne savaient pas s'il fallait y aller, ils n'ont pas réussi à attraper le ballon.
00:02:39Ça a été, sincèrement, ça a été un kiff absolu.
00:02:42Moi, qui aime le jeu avant tout et la qualité technique, moi c'est ce que je regarde en premier.
00:02:46Duc, j'avais l'impression de revoir le grand Barça à une certaine époque.
00:02:49Comment c'était une tauromachie en fait.
00:02:52Ouais, alors après, on sera toujours à temps de parler de ce football-là qui a certainement inspiré Louis-Henriquet.
00:03:00Mais on en a aussi parlé avant, je pense que même Louis-Henriquet a su évoluer aussi dans ce jeu de possession qui est important.
00:03:06Mais c'est aussi devenu une sacrée équipe de transition.
00:03:08Et je pense qu'elle est encore plus forte dans les transitions, cette équipe, que dans la possession.
00:03:12Donc voilà, mais moi c'est la qualité technique que j'ai envie de relever parce que ça fait suite.
00:03:18Alors ça a été face à l'Inter, mais ça a été aussi face à Liverpool, ça a été aussi face à Arsenal, ça a été aussi face à plein d'équipes.
00:03:24Et ils ont montré, pour moi, leur plus grande supériorité à tous les niveaux.
00:03:27Enfin, ça a été le niveau technique, voilà.
00:03:30À chaque fois, techniquement, on se demandait qui allait être capable de rivaliser avec cette équipe.
00:03:34On pensait qu'Arsenal éventuellement avec la technique de ses joueurs.
00:03:37Mais non, ça n'a pas été possible.
00:03:39On pensait à Liverpool et non, ça n'a pas été possible.
00:03:41Moi, je trouve que techniquement, ça a été époustouflant.
00:03:44Sincèrement, je me suis régalé devant ce match.
00:03:46Daniel ?
00:03:47Le côté technique et tactique, là, très franchement, j'y pense même pas.
00:03:51Manu et Dugas ont tout dit.
00:03:53Moi, là, ce soir, j'ai les images devant les yeux.
00:03:55Je t'ai dit tout à l'heure, cette soirée, je pensais qu'elle n'arriverait jamais de voir le maillot rouge et bleu avec la Ligue des Champions dans les bras d'un mec qui porte ce maillot-là.
00:04:03On l'a tellement entendu, attendu.
00:04:05Tu sais, il y a la chanson après tant d'années de galères et de combats.
00:04:08Mais les supporters du PSG, comme moi depuis toujours, j'ai entendu Pierrot Dorian.
00:04:13Je sais l'émotion qu'il doit ressentir.
00:04:15Il était avec Bernard Mendy.
00:04:17Il y avait tout le monde ce soir.
00:04:18Il y avait tout le monde.
00:04:19Je vois le plateau d'M6.
00:04:20Là, il y a Yuri Djorkaev.
00:04:21Il y a Raï.
00:04:21Il y a Luis.
00:04:22Tout le monde est rassemblé.
00:04:23Tous ceux qui, pendant des années, ont dit que ce club avait soit pas d'histoire, soit on se moquait.
00:04:29C'est vrai, ils ont connu tellement de terribles désillusions qu'on pensait que ça ne viendrait jamais.
00:04:34Et au moment où ça vient, toute la famille du PSG, elle est là.
00:04:38Elle est réunie.
00:04:39Je crois que j'ai arrêté de regarder à 2-0 parce que je ne voyais pas d'où pouvait venir le suspense tellement le PSG dominait.
00:04:47Je regardais, puisqu'on est là sur les champs, je me suis mis au balcon.
00:04:50Je regardais la foule en bas.
00:04:52Je parlais à Manu, un mot à droite, un mot à gauche.
00:04:55Le match, j'attendais que la fin pour voir.
00:04:57En plus, vraiment, Marquinhos a tellement pris dans la tronche depuis des années.
00:05:00Il a tellement symbolisé la guigne de cette équipe.
00:05:02Ça me fait plaisir que ce soit lui qui gagne tellement on s'est moqué de lui, tellement on n'en pouvait plus,
00:05:07tellement on se disait si tu pars, peut-être c'est mieux.
00:05:09Et qu'au final, lui aussi, il connaisse cette joie.
00:05:12Je ne sais pas.
00:05:13Moi, il n'y a que de l'émotion.
00:05:15La technique, la tactique, ils ont tout dit.
00:05:16Ils ont raison.
00:05:17Cette équipe, elle est extraordinaire.
00:05:19C'est comme si tellement on avait ramé pendant des années, il fallait que ça se fasse une finale.
00:05:22La plus grande de l'histoire, avec 5 buts d'écart.
00:05:24On n'avait jamais vu un truc pareil.
00:05:26Il fallait que ce soit le PSG qui le fasse.
00:05:28Peu importe que ce soit l'Inter, n'importe quoi.
00:05:30Avec un but de Maillou, c'est ça que tu veux dire ?
00:05:32Peu importe qui avait en face, de toute façon.
00:05:35En plus, toute la journée, je n'ai même pas trop douté.
00:05:39J'avais l'impression que c'était écrit, qu'il y avait quelque chose qui devait enfin tourner.
00:05:43Mais tourner de cette façon-là, c'est une tornade.
00:05:47C'est juste hallucinant ce qu'on a vu.
00:05:48Et puis je me fous que ça fasse un, deux, qu'il y ait eu du suspense, pas de suspense.
00:05:53On l'a tellement attendu.
00:05:54J'ai écrit trois livres d'histoire sur ce club.
00:05:56Où la moitié des pages, c'était pour chialer, pour dire on s'est fait fourrer là.
00:05:59On a gagné là, on a fait ceci, cela.
00:06:02Voilà, enfin, on est le PSG et le plus grand club de l'histoire du foot français.
00:06:06C'est fait, c'est entendu, signé.
00:06:07Je retiens Dugas, Manu, Florent, Kevin, Johan.
00:06:11Je n'ai plus rien à dire.
00:06:12Un virage dans la vie de Daniel Riolo ce soir.
00:06:15J'espère que désormais, il ne sera plus jamais le même dans l'after.
00:06:17Voilà.
00:06:17Certainement.
00:06:18Peut-être dire du bien de Louis-Sanriquet maintenant.
00:06:21Flo ?
00:06:22Non, mais justement, moi, je pense quand même que c'est la victoire d'un homme.
00:06:26Parce que Louis-Sanriquet, d'un homme et d'un projet, puisqu'on s'est beaucoup moqué de ça,
00:06:31mais de l'idée quand même qu'on pouvait faire autrement.
00:06:33Que c'était un collectif, que c'était une équipe.
00:06:35Et si elle plaît aux Français, je ne vais pas revenir sur le fameux débat,
00:06:38il faut supporter ou pas le PSG, peu importe.
00:06:39Elle plaît à plein de gens, en dehors des supporters du PSG.
00:06:42Parce que là, vous avez une équipe de gamins, 25 ans de moyenne d'âge.
00:06:45On a dit que ça pouvait être un désavantage dans cette finale face aux 30 ans de moyenne d'âge de l'Inter.
00:06:50Et en fait, c'est une équipe de gamins qui a concassé une équipe de vieux briscard.
00:06:55Et ça, quelque part, c'est aussi le symbole.
00:06:58Et puis, pour revenir à ce que disaient Dugas et Manu,
00:07:00bien sûr que la technique et la tactique de Louis-Sanriquet, possession ou pas,
00:07:04mais le physique.
00:07:06Parce que ce qu'on a vu, l'équipe de gamins qu'on a vu ce soir,
00:07:09c'est l'équipe qui, comme on l'espérait...
00:07:10Aucun blessé toute la saison.
00:07:11Aussi, pressing contre pressing.
00:07:13Et c'est ce pressing contre pressing dès le coup d'envoi.
00:07:15Moi, je retiens une image.
00:07:16Le coup d'envoi envoyé par Vitinha sur la touche en haut à gauche
00:07:18pour aller tout de suite les mettre dans leur camp
00:07:20et les laisser se faire asphyxier.
00:07:22Moi, j'ai vu une équipe du PSG, finalement, comme d'habitude.
00:07:25Par contre, j'ai vu un Inter en dessous.
00:07:25Si tu dis qu'elle est jeune et qu'elle a fait ce match,
00:07:28c'est d'abord étonnant, fou.
00:07:31C'est pour ça que je parle de Louis-Sanriquet pour ça,
00:07:32parce que je ne pense pas qu'il puisse le faire sans ce coach.
00:07:34Mentalement, pour aborder une finale avec autant de tranquillité,
00:07:37le seul soupçon de doute que j'avais, c'était...
00:07:40Ils ont été magnifiques depuis le mois de janvier,
00:07:42mais est-ce que mentalement, au moment où ça va descendre,
00:07:45où tu es dans un stade où tu n'as pas l'habitude d'être,
00:07:47où il y a tout l'emballage de la finale,
00:07:49tu ne sais jamais comment tu vas réagir.
00:07:51Et eux, ils ont été extrêmement tranquilles, tout de suite.
00:07:53Parce qu'ils ont trop de certitudes dans le jeu.
00:07:55Alors, j'aimerais que Kevin prenne la parole également.
00:07:58Tu n'as encore rien dit.
00:07:59Bon, écoute, je ne vais pas répéter ce qui a été dit,
00:08:02mais moi, je pense que ce soir, c'est le football qui a gagné.
00:08:04Le football, un football qui s'est construit,
00:08:06voilà, semaine après semaine,
00:08:08avec un club qui s'est enfin mis en ordre de marche.
00:08:11On le réclamait depuis des années, depuis quasiment 10 ans.
00:08:14C'est-à-dire que le président laisse le directeur sportif décider,
00:08:17avec l'entraîneur de ce qui se passera sur le terrain,
00:08:20choisir les hommes, choisir les bons hommes,
00:08:22avec une ligne directrice qui est menée,
00:08:25peut-être par le directeur sportif,
00:08:26mais aussi et surtout, en tout cas,
00:08:28nous, ce qu'on a vu depuis le banc de touche,
00:08:30avec un entraîneur qui a de la poigne,
00:08:32mais qui a aussi des idées, qui a tout fait.
00:08:34Et moi, voir le Paris Saint-Germain
00:08:36soulever la Ligue des Champions
00:08:38avec, pour une des deux, trois fois de l'histoire du PSG,
00:08:41le maillot Echter, pour moi, ce n'est pas rien.
00:08:43Même s'il est un peu revisité, pour moi, c'est beau.
00:08:45Ils n'ont pas mis leur maillot avec les ailes.
00:08:47C'est-à-dire que c'est un sans-faute du PSG depuis quelques semaines.
00:08:50Sur et en dehors du terrain,
00:08:51le tifo des supporters avec la fille de Louis Cédric,
00:08:54mais ça m'a donné la chair de poule.
00:08:56Extraordinaire.
00:08:57Donc, en fait, les gars, du supporter jusqu'au président,
00:09:01ou peut-être même le propriétaire,
00:09:03sur les derniers mois, ils ont tout réussi.
00:09:05Ils ont tout réussi en laissant partir les stars,
00:09:09mais en créant une équipe.
00:09:10Et une équipe qui jouait au football extraordinaire,
00:09:15comme a dit Flo.
00:09:16Une pression sur l'adversaire,
00:09:18ils savent tout faire, comme a dit Manu.
00:09:19Comme a dit Dugas aussi, la transition, la possession,
00:09:23les coups de pieds arrêtés, c'était peut-être leur point faible.
00:09:25Voilà, ils auraient peut-être pu prendre un but,
00:09:26ils ne l'ont pas pris, etc.
00:09:27Donc, franchement, bravo le Paris Saint-Germain.
00:09:29J'aimerais qu'on donne la parole à Jean-Louis Tour,
00:09:30qui est resté, parce que Jean-Louis...
00:09:31Il n'a plus de voix.
00:09:32Jean-Louis, il n'a plus de voix.
00:09:33Il a hurlé.
00:09:33Mais si, ne vous inquiétez pas.
00:09:34Mais Jean-Louis, il a tout fait son micro.
00:09:35Jean-Louis, quand même, vous le savez,
00:09:37c'est quand même un gars du PSG, quand même, Jean-Louis.
00:09:39Ça te fait quoi, toi qui es au stage ?
00:09:40Exactement.
00:09:41Et bien, ce que je voulais dire...
00:09:42D'ailleurs, juste, parenthèse sur ce qui se passe sous mes yeux,
00:09:45la coupe est de retour.
00:09:46Comme il y a eu l'envahissement de terrain,
00:09:47tout le monde est revenu en catastrophe.
00:09:48Mais là, ça y est, elle est de retour.
00:09:50Les joueurs sont de retour.
00:09:51Là, je vois Dembélé.
00:09:52Il y a Vitinha, Hakimi.
00:09:53Ils répondent à des interviews.
00:09:55Et ils retournent voir des supporters.
00:09:56Donc, ils ont donné des chances.
00:09:57Et que c'est en train de reprendre.
00:09:58Moi, juste, ce que je veux dire, en plus,
00:10:00de ce qu'a dit Daniel tout à l'heure
00:10:01sur l'émotion des supporters parisiens,
00:10:03c'est que, quand tu es supporter du PSG,
00:10:05les défaites, elles font deux fois plus mal.
00:10:06Parce qu'il y a à la fois ta défaite,
00:10:08ta déception de supporter.
00:10:10Et tu as toutes les moqueries de la France entière
00:10:11qui adorent se moquer du PSG.
00:10:13Et ça décuple le truc.
00:10:15Et du coup, quand tu as ce genre de victoire,
00:10:17moi, je repense à toutes ces défaites.
00:10:19Et il y en a une tonne qui, pour certains clubs,
00:10:21serait anodine.
00:10:22Et le PSG, quand il se fait sortir par Clermont
00:10:24en Coupe de France, ça prend des proportions pas possibles.
00:10:26Et pendant une semaine, c'est indivisable.
00:10:27Clermont, Maccabi Haïfa, Barcelone,
00:10:32On en a eu d'autres des désirs.
00:10:34Non, non, non, il n'y était pas.
00:10:36Il n'y était pas.
00:10:37Manchester United, Real, Dortmund,
00:10:40il y en a plein, effectivement.
00:10:40Et dans ces moments-là, moi, je repense à tout ça.
00:10:43Mais Jean-Louis, tu as raison sur le supporter parisien
00:10:45qui repense à tout ça.
00:10:46Moi, qui ne suis pas supporter du PSG,
00:10:48ce que je voulais dire ce soir,
00:10:49c'est à quel point, depuis quelques temps,
00:10:52je me suis senti derrière cette équipe,
00:10:54derrière ces joueurs.
00:10:55C'est-à-dire que rarement, j'ai été,
00:10:57même avec une équipe du PSG qui jouait bien,
00:10:59même celle avec OEA que je trouvais très bien,
00:11:01je me suis moins, on va dire,
00:11:03identifié à ces équipes-là
00:11:05qu'à celles que Louis-Saint-Riquet a mises en place.
00:11:07Je ne sais pas si c'est lié à l'âge,
00:11:09je voulais juste dire un mot quand même,
00:11:10d'un joueur, on va en reparler, évidemment.
00:11:11C'est parce que tu as défendu Louis-Saint-Riquet
00:11:13tout ce temps, surtout.
00:11:14Merci, Jean-Louis.
00:11:15Merci, c'est simple, l'histoire.
00:11:16Merci, c'est juste le gouroutage
00:11:18et le fait de...
00:11:19Non, c'est pas ça, les gars, c'est que...
00:11:20C'est pas ça, les gars, c'est que...
00:11:21Non, c'est que...
00:11:22Ils n'ont jamais aimé le PSG.
00:11:23C'est que vous avez raté...
00:11:23Jamais, jamais, là, ils sont à genoux.
00:11:25Non, vous avez...
00:11:26Enfin, enfin, on a gagné.
00:11:27Non, mais les gars, vous avez raté un truc...
00:11:28Ils se sont foutus de notre gueule, Jean-Louis,
00:11:30pendant des années.
00:11:31Vous avez raté un truc, effectivement, au début,
00:11:33c'est de ne plus croire en votre équipe.
00:11:35C'est qu'elle a été...
00:11:35C'est pas grave, on s'en fout, on a gagné.
00:11:37Quand Louis-Saint-Riquet a mis ces choses-là en place...
00:11:40Ah, tu peux croire ton équipe et dire ce que tu vois.
00:11:42Quand les matchs, c'était pas dingue, on va me dire.
00:11:45Évidemment.
00:11:45C'est...
00:11:46Ben voilà.
00:11:46C'est justement parce que tu l'avois,
00:11:48parce que ça fait des années que t'as des désillusions.
00:11:51On a le temps de revenir sur la saison.
00:11:53Que tu souffres et tout.
00:11:54J'aimerais qu'on reste un peu sur le match
00:11:56et qu'on profite de la présence de Christophe Dugarry,
00:11:58quand même, qui est pas toujours avec nous.
00:12:00L'homme du match, pour toi, c'est qui, Christophe Doué, ce soir ?
00:12:04Ben oui, bien évidemment.
00:12:05Ben oui.
00:12:06Ben oui, il a montré qu'il savait tout faire.
00:12:08On avait un doute au début du match, voilà,
00:12:10et on comprend mieux pourquoi il a été choisi.
00:12:13Il a été choisi, voilà.
00:12:14C'est vrai qu'il a une palette peut être un petit peu plus large
00:12:16que Serle de Barcola,
00:12:18qui est plus un véritable joueur de couloir.
00:12:20On a vu que Doué, il est capable de tout faire,
00:12:22de jouer dans l'axe.
00:12:23Le culot qu'il a, Dugarry, le culot qu'il a à son âge,
00:12:26c'est incroyable, c'est fou !
00:12:28Et puis là, en termes de qualité technique,
00:12:30tous les contrôles orientés,
00:12:31parce que sur le premier but qui délivre,
00:12:33cette passe de Vitigna,
00:12:35mais le contrôle orienté, pied gauche,
00:12:37arrivé à se retourner,
00:12:39retrouver l'agilité pour claquer cette frappe,
00:12:41cette passe, pardon, de l'intérieur du pied aussi fort,
00:12:44parce qu'il faut l'envoyer après la passe au second poteau à Hakimi,
00:12:46il y a quand même des défenseurs,
00:12:47et cette place, il faut être capable de la claquer fort.
00:12:49Et là, il contrôle pied gauche,
00:12:51il claque cette passe,
00:12:52il lève la tête sur le contrôle,
00:12:53en même temps, il arrive à contrôler et à lever la tête.
00:12:55Il a les yeux, il prend l'information,
00:12:57et là, bam, il claque ce ballon.
00:12:59C'est exceptionnel.
00:13:01Il joue avec une telle insouciance.
00:13:03Il a fait des talonnades, des doubles talonnades.
00:13:05Il a tout fait.
00:13:07C'est bien évidemment l'homme du match.
00:13:09Mais même lui,
00:13:10cette équipe du Paris-Général,
00:13:12elle n'est pas devenue aujourd'hui,
00:13:13ce soir, une grande équipe parce qu'elle a gagné.
00:13:15Elle est devenue une grande équipe parce qu'elle a un collectif.
00:13:18Voilà, parce qu'elle a joué en équipe,
00:13:19parce qu'elle a joué avec du cœur,
00:13:20parce qu'elle a joué avec ça.
00:13:22Et ça, c'est vraiment...
00:13:22Et ça aussi, ça faisait tellement longtemps qu'on l'attendait.
00:13:25Tous ces joueurs qui vont voir le public
00:13:27depuis un an et demi, maintenant que ça dure,
00:13:29alors qu'avant, on devait les forcer à y aller.
00:13:31Une information importante pour tous les supporters du PSG,
00:13:33Jean-Louis, Daniel et les autres.
00:13:36Le maillot avec l'étoile a été dévoilé.
00:13:38Donc il y aura bien une étoile.
00:13:39C'est pas une vraie étoile, elle est encore plus stylisée.
00:13:41Elle est magnifique.
00:13:41Il est sublime.
00:13:42Alors c'est une étoile avec une petite tour Eiffel dans l'étoile.
00:13:44C'est encore plus beau.
00:13:46Voilà, donc tout ça a été bien pensé.
00:13:48On avait le débat, est-ce qu'il y aura une étoile,
00:13:49pas d'étoile comme l'OM et tout ?
00:13:51Certains ne voulaient pas d'étoile.
00:13:52Il y aura une étoile.
00:13:54Juste un mot qui...
00:13:54Et ça va vendre des paxons de maillot !
00:13:56Voilà !
00:13:57C'est clair.
00:13:58Juste un mot pour réunir le...
00:14:00Je n'ai pas le prix, mais ça va pas être donné.
00:14:02Ce que disait Dugas du joueur du match
00:14:04et aussi du collectif.
00:14:05Dans sa démonstration, il a lié les deux.
00:14:08Et finalement, dans le débat qu'il y avait avant le match,
00:14:09tu disais sur la compo, vaut-il mieux Barcola ou Douai ?
00:14:12Mais finalement, peu importe.
00:14:13C'est là où Dugas a raison.
00:14:15Avec Barcola, t'as aussi sans doute le même scénario.
00:14:18Peut-être pas deux buts de Barcola,
00:14:19mais t'as le même scénario.
00:14:20Parce que finalement, collectivement,
00:14:21comme l'ont dit Daniel et Dugas,
00:14:23c'est ça qui est important.
00:14:24Donc le débat, il n'est pas de dire, par exemple, ce soir,
00:14:26tu pourrais dire,
00:14:26ah, le coaching de Luis Enrique, il a mis le bon,
00:14:28il a mis Douai à la place Barcola.
00:14:29Pas du tout.
00:14:30En fait, les deux sont très bons.
00:14:32Le collectif est là.
00:14:33Mais en revanche, Douai, quand même,
00:14:34à 19 ans et 362 jours,
00:14:37il est le premier joueur dans l'histoire de la Ligue des Champions
00:14:39à être décisif sur trois buts
00:14:40dans une finale de la Ligue des Champions.
00:14:42C'est quand même incroyable.
00:14:43Il n'y a pas de peu importe.
00:14:44Douai, il semble vraiment sur une autre planète.
00:14:46Il porte bien son nom.
00:14:47Franchement, quand il arrive de l'Omène,
00:14:49on voit que c'est un joueur talentueux.
00:14:52Mais on en a vu tellement des joueurs talentueux
00:14:53qui n'ont pas confirmé
00:14:54ou qui, en arrivant dans un grand club,
00:14:56en tout cas, ont mis beaucoup plus de temps.
00:14:58Lui, son explosion, elle est sidérante.
00:15:01Rapidement, on a vu qu'il n'y avait que la tête.
00:15:03S'il calibrait la tête,
00:15:05mais on a beaucoup parlé d'autres joueurs talentueux
00:15:07ces dernières années en France.
00:15:08Moi, quand je le vois ce soir,
00:15:10et pas que ce soir,
00:15:11depuis plusieurs mois maintenant,
00:15:13je dis, mais ce gars-là,
00:15:13c'est déjà un titulaire en puissance en équipe de France.
00:15:16Comment tu peux te passer d'un mec pareil ?
00:15:18C'est incroyable, son évolution,
00:15:20sa progression, elle est pas.
00:15:21Tu pourrais t'en passer,
00:15:21parce qu'encore une fois,
00:15:22désolé d'y revenir,
00:15:24mais d'ailleurs, pas désolé du tout,
00:15:26mais c'est Luis Enrique qui a façonné Désiré Douai.
00:15:28Désiré Douai, on a toujours vu qu'il avait du talent,
00:15:30qu'il avait de la qualité.
00:15:31Mais pendant quelques mois,
00:15:34il a été sur le banc.
00:15:36Il a été sur le banc.
00:15:37On va dire un renvoi à Christophe.
00:15:38Christophe, merci beaucoup
00:15:39d'avoir passé quelques minutes avec nous.
00:15:41C'est un plaisir, merci de m'avoir accueillis.
00:15:42On se retrouve dans Rotten sans flamme, évidemment,
00:15:44cette semaine.
00:15:45Écoutez Désiré Douai.
00:15:46On a le temps jusqu'à 2h, Kevin,
00:15:48de revenir sur ce qu'a fait Luis Enrique avec lui,
00:15:50comment il l'a fait progresser.
00:15:51On l'écoute il y a quelques instants sur M6.
00:15:54J'ai pas les mots.
00:15:55J'ai plus de voix non plus,
00:15:56mais là, j'ai pas les mots.
00:15:57C'est un rêve qui devient réalité.
00:16:00Quand on dit toujours travailler,
00:16:02toujours croire en ses rêves,
00:16:03depuis petit, j'ai de grands objectifs,
00:16:05de grands rêves.
00:16:07Aujourd'hui, on a pu écrire l'histoire tous ensemble,
00:16:08l'histoire du Paris Saint-Germain.
00:16:10Un club incroyable,
00:16:11le meilleur club du monde.
00:16:12Je suis très, très heureux.
00:16:13Et je remercie tous mes coéquipiers,
00:16:15tout le staff, le président.
00:16:17Et c'est juste quelque chose d'extraordinaire
00:16:18ce qu'on vient de faire.
00:16:19C'est beaucoup d'émotions qui retombent.
00:16:21Il y a tellement de concentration,
00:16:22une grande préparation pour cette finale.
00:16:25On a mis toutes les choses de notre côté,
00:16:27toutes les chances de notre côté aussi,
00:16:29en travaillant depuis de nombreux mois,
00:16:31de nombreuses semaines.
00:16:32C'est juste magnifique ce qu'on a fait ce soir.
00:16:33Et je suis très, très, très heureux.
00:16:35Voilà pour Désiré.
00:16:36Désiré-vous.
00:16:37Donc l'histoire,
00:16:38et rien n'est jamais parfait,
00:16:41mais c'est incroyable.
00:16:42C'est incroyable.
00:16:42C'est incroyable.
00:16:43Yohann, excuse-moi,
00:16:44je ne t'ai pas encore donné la parole.
00:16:47On peut faire une minute de silence si tu veux.
00:16:50On peut, on peut.
00:16:52Je suis clair, je suis clair.
00:16:53Il y a, sur les images,
00:16:56franchement, je vois un type
00:16:58qui est au club depuis toujours,
00:17:00qui s'appelle Dinette,
00:17:02parce que tout le monde l'appelle par ce surnom.
00:17:04Ce gars-là est un intendant
00:17:05qui a absolument tout connu au PSG.
00:17:09Je me rappelle qu'en 2003,
00:17:10suite à l'OM-PSG,
00:17:11au retour de Vélodrome,
00:17:12il m'avait ramené dans sa voiture toute déglinguée.
00:17:15Ce mec a vu toutes les pires horreurs
00:17:17qu'on a pu connaître au PSG,
00:17:18les défaites, le 2008,
00:17:20où on a failli descendre.
00:17:21Et il a toujours été extrêmement discret.
00:17:24Et là, je le vois partout, partout, partout.
00:17:26Il porte la Ligue des Champions,
00:17:27il est heureux,
00:17:28mais il est au club depuis au moins 40 ans.
00:17:32C'est absolument incroyable.
00:17:33Il est là.
00:17:34Il fait partie de la famille du PSG.
00:17:36Il y a tellement de visages
00:17:37que je vois autour de cette Coupe d'Europe.
00:17:41Kipembe, ça me fait plaisir.
00:17:42C'est vraiment un enfant du club, lui aussi.
00:17:45C'est une soirée en termes d'émotions
00:17:46pour la famille du PSG qui est incroyable.
00:17:49J'ai l'air juste...
00:17:50Je voudrais lui faire entrer, Daniel, Kipembe.
00:17:51C'est le seul petit...
00:17:52Oui, il aurait pu...
00:17:53En 1996, Louise avait fait ça
00:17:55avec Francis et avec Nouma,
00:17:57qui étaient des gamins du club et tout.
00:17:59C'est sûr que s'il avait mis Kipembe,
00:18:01Mbaye et Mayulu
00:18:01dans ses trois derniers changements,
00:18:03c'était...
00:18:03Kipembe, c'est pas pareil.
00:18:04Kipembe, c'est pas pareil.
00:18:05Il a joué...
00:18:06Et juste un mot, un mot sur...
00:18:07Faites gaffe, il serait peut-être blessé.
00:18:09Un mot juste...
00:18:10Il faut ensuite en faire une pause.
00:18:11Non, mais juste sur Douai.
00:18:12Parce que Douai réalise en quelques mois
00:18:14ce que Mbappé aurait rêvé de réaliser avec le PSG.
00:18:16C'est-à-dire le doublé en finale,
00:18:17le Ligue des Champions
00:18:17qui te donne la victoire à l'équipe.
00:18:19Et dans les mots et dans la tonalité...
00:18:21Je me demandais qui est-ce
00:18:22qui allait amener le mot Mbappé.
00:18:24Oui, parce que quand j'entendais
00:18:25sa façon de parler,
00:18:26ce calme,
00:18:27cette communication,
00:18:28parce que tu parlais d'entourage,
00:18:28Daniel, il se trouve que Douai
00:18:29a un entourage top.
00:18:31Je parle famille et agent.
00:18:33Oui, j'ai rencontré son frère.
00:18:34Et Guéla, en plus,
00:18:35qui est un mec génial.
00:18:37Et effectivement,
00:18:37ce gars-là,
00:18:38quand tu l'entends,
00:18:38il y a un peu la même chose
00:18:39et la petite histoire dingue,
00:18:41c'est que c'est lui
00:18:42qui met les deux buts.
00:18:42Et il y a 23h47,
00:18:44les gars,
00:18:44pour faire une pause.
00:18:45On se rend pas encore compte,
00:18:46mais oui, ça y est,
00:18:48on en a deux.
00:18:49Alors, on est encore loin
00:18:49de certains pays,
00:18:50bien sûr,
00:18:50mais enfin bon,
00:18:51on va pas bouler notre plaisir,
00:18:52on va en profiter ce soir.
00:18:53Il y a trois goûts d'Europe au total.
00:18:54Trois goûts au total.
00:18:55Et deux pour le PSG.
00:18:56Et surtout,
00:18:56surtout avec les deux luttes des champions,
00:18:58tu as enfin le foot de club
00:19:00qui se réajuste
00:19:02avec le foot des nations.
00:19:03Florent Gautreau est là,
00:19:04Daniel Riello,
00:19:04Manu Petit,
00:19:05Johan Crochet,
00:19:06Kevin Diaz.
00:19:06On va aller sur les Champs-Elysées,
00:19:07on va trouver Clément Brossard
00:19:08où il y a de plus en plus de monde.
00:19:10Clément.
00:19:10Où il y a le passage clouté ?
00:19:12Oui, salut Gilbert,
00:19:13salut à tous.
00:19:14Oui, c'est vrai,
00:19:14le monde a plu encore plus
00:19:16aux Champs-Elysées.
00:19:17Je suis avec JB Enzo,
00:19:18supporters du Paris Saint-Germain.
00:19:20On a vu qu'il y avait
00:19:21énormément de feux d'artifice,
00:19:22de mouvements de foule aussi parfois.
00:19:24Vous avez vécu la finale pas loin d'ici.
00:19:26C'est quoi le premier ressenti
00:19:28que vous avez d'être ici
00:19:28sur la plus belle avenue du monde
00:19:30pour fêter le titre du PSG ?
00:19:31C'est indescriptible.
00:19:31On est comme des fous.
00:19:33C'est le plus beau souvenir.
00:19:34Ah oui, c'est un truc de fou.
00:19:35Comme je disais tout à l'heure,
00:19:36on a vécu tout.
00:19:40Aujourd'hui, elle est pour nous.
00:19:41Elle est pour nous,
00:19:42donc on est comme des oufs.
00:19:43On est comme des fous.
00:19:44Voir l'énergie, tout le monde,
00:19:45on est tous ensemble.
00:19:46On a l'impression,
00:19:46on est seuls au monde,
00:19:47là, on kiffe trop.
00:19:48On est les rois du monde.
00:19:50On est les rois de l'Europe.
00:19:50Tiens, ça va faire la fête
00:19:51jusqu'à quand, là ?
00:19:52Oui, ça fait la fête
00:19:53jusqu'à 6h du matin.
00:19:54Il va passer la nuit blanche, là.
00:19:55On dort pas, on dort pas.
00:19:56C'est une fois dans une vie.
00:19:57On dort pas, on dort pas.
00:19:58Une fois dans une vie.
00:19:59Il y aura la célébration demain,
00:20:01le défilé, évidemment.
00:20:02sur les Champs-Elysées,
00:20:02c'est prévu.
00:20:03Qu'est-ce qu'on fait ?
00:20:04Vous y serez ?
00:20:04Vous dormez là ?
00:20:05Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:20:06Franchement, on dort pas.
00:20:07On dort pas.
00:20:08On sera là jusqu'à la célébration.
00:20:10On est prêts,
00:20:10on va donner de la voix
00:20:11et ça va péter.
00:20:12Voilà, exactement.
00:20:12Tous les jours, on est là.
00:20:14On va supporter Paname
00:20:15et ils vont nous respecter
00:20:16dans l'Europe.
00:20:16Tout le temps, ils parlent,
00:20:17ils disent Paname, je sais pas quoi.
00:20:19Là, on a une nettoile.
00:20:20Les Marseillais,
00:20:20on va vous monter en l'air
00:20:21tous les ans.
00:20:22La comparaison, évidemment,
00:20:23avec l'Olympique de Marseille.
00:20:24Ça ne faisait que le début
00:20:25ici aux Champs-Elysées.
00:20:26Vous l'avez entendu,
00:20:27ça a fait à la fête
00:20:28jusqu'au bout de la nuit
00:20:28à 6h.
00:20:29Certains seront encore là
00:20:30jusqu'à demain
00:20:31pour le défilé sur les Champs.
00:20:32On espère que tout se passera bien
00:20:33dans Paris, bien sûr,
00:20:34parce qu'il y a déjà eu
00:20:35quelques dizaines d'interpellations
00:20:36depuis 2h.
00:20:38Maintenant,
00:20:39un autre supporter du PSG,
00:20:40messieurs, dames,
00:20:41est avec nous en direct.
00:20:42Il est à Munich.
00:20:44Un supporter historique.
00:20:46Le genre de gars
00:20:47qui, comme Daniel,
00:20:48attendait ça
00:20:49depuis qu'il est né.
00:20:49Jérôme Rotten.
00:20:50Non, ce n'est pas Jérôme Rotten.
00:20:53C'est Julien Cazard.
00:20:54Oh, putain.
00:20:55Julien, bonsoir.
00:20:56Allô, les gars, ça va ?
00:20:58Ça va, toi ?
00:20:59J'ai plus trop de voix.
00:21:00J'ai un peu gueulé,
00:21:01je vous avoue.
00:21:03C'était un petit peu
00:21:04un petit peu tendu.
00:21:05Est-ce que ta vie
00:21:06va changer, Julien ?
00:21:07Est-ce que ça y est,
00:21:08tu ne seras plus jamais
00:21:09le même à 50 ans ?
00:21:10Ah, mais ça y est,
00:21:11moi, c'est fini.
00:21:12Ça y est, je raccroche.
00:21:13Je vous laisse, les gars.
00:21:14Je laisse tes jeunes.
00:21:15Ça y est, moi, c'est bon.
00:21:16J'ai tout donné.
00:21:17C'est bon.
00:21:17J'ai vécu.
00:21:18Moi, c'est pareil.
00:21:19Dans le foot, j'ai terminé.
00:21:20Je n'ai plus rien à attendre.
00:21:21Non, mais les mecs,
00:21:22on a besoin de vous.
00:21:22Restez là.
00:21:23Non, franchement,
00:21:23je n'ai plus rien.
00:21:25Mais non, mais toi,
00:21:25franchement, vous ne savez pas.
00:21:26Excusez-moi,
00:21:27il y a un italien qui gueule, là.
00:21:28Les mecs, vous avez perdu,
00:21:29maintenant, il faut la fermer.
00:21:30Vous ne savez pas,
00:21:31les supporters du PSG,
00:21:33ce que c'est d'avoir subi
00:21:35tout...
00:21:36Tu sais, la chanson,
00:21:37vraiment,
00:21:37après tant d'années
00:21:38de galères et de combats,
00:21:39elle colle,
00:21:39mais complètement
00:21:40à notre histoire.
00:21:41Et Julien,
00:21:42je ne sais pas si...
00:21:43Il est encore là,
00:21:44ou il n'est pas là ?
00:21:44Il est sûr,
00:21:45il t'entend,
00:21:45il t'entend.
00:21:45L'image du maillot rouge et bleu
00:21:47de notre maillot
00:21:48avec quelqu'un
00:21:49qui porte ce maillot
00:21:50qui tient la coupe,
00:21:51est-ce que tu l'imaginais
00:21:52un jour,
00:21:52cette image-là ?
00:21:54Non, non,
00:21:54mais moi,
00:21:55en fait,
00:21:55je vais te dire un truc.
00:21:56Tu sais quoi ?
00:21:57Ça m'a fait penser
00:21:59à quand on a perdu
00:22:00Weah,
00:22:00Ginola et Valdo
00:22:01et tout ça,
00:22:02je me dis,
00:22:02on ne gagnera jamais
00:22:03une Coupe d'Europe.
00:22:03Et après,
00:22:04avec une bande de mecs
00:22:05sorti de nulle part,
00:22:06on la gagne.
00:22:08Je pense que les Marseillais
00:22:10ont dû penser pareil
00:22:10après le départ
00:22:11de Wadol et Papin.
00:22:12Enfin,
00:22:13tu vois,
00:22:13il y a des trucs
00:22:13un peu bizarres.
00:22:15Et moi,
00:22:15je vais te dire un truc,
00:22:16aujourd'hui,
00:22:16je n'ai plus dans les polémiques,
00:22:18les machins.
00:22:19Moi,
00:22:19aujourd'hui,
00:22:20j'ai envie de remercier
00:22:20tous les mecs
00:22:21qui ont joué au PSG
00:22:22parce qu'ils ont tous
00:22:23mis une pierre.
00:22:24Absolument.
00:22:24Pierre Sousic,
00:22:25Deinmar,
00:22:26Mbappé,
00:22:27même si je ne l'aime pas,
00:22:28Verratti,
00:22:29Pastorez,
00:22:29Zlatan,
00:22:31Daleb,
00:22:31tous ces mecs-là,
00:22:32ils ont un bout
00:22:32de cette coupe.
00:22:33Parce que sans ces mecs-là,
00:22:34ils n'auraient pas construit
00:22:35l'armure qui a permis
00:22:36à ces mecs-là
00:22:36de la gagner.
00:22:37Donc moi,
00:22:37j'ai envie de dire
00:22:38à tous ces mecs-là,
00:22:38merci.
00:22:39Et surtout,
00:22:40j'ai envie de dire
00:22:41merci à Kinsley Coman.
00:22:42Grâce à lui,
00:22:43on n'a pas vécu
00:22:44la première dans un stade vide.
00:22:47Tu étais où dans le stade,
00:22:49Julien ?
00:22:49Raconte un peu, là.
00:22:51Comment ?
00:22:51Tu étais où dans le stade,
00:22:52ce soir ?
00:22:52Raconte un peu,
00:22:53avec qui tu étais,
00:22:54tout ça ?
00:22:54Avec mes amis les cassos,
00:22:56la guerre d'actime
00:22:57et tout le monde.
00:22:58J'étais vraiment
00:22:58dans le virage.
00:23:00Et c'était magique, quoi.
00:23:01C'était magique.
00:23:02Est-ce que t'es rentré
00:23:02sur la pelouse, surtout ?
00:23:04Ben non,
00:23:05parce que moi,
00:23:05j'ai une certaine éducation,
00:23:06quand même.
00:23:07Tu vois,
00:23:07et puis je suis vieux.
00:23:09Mais non, non.
00:23:10Non, non,
00:23:10je suis trop vieux pour ça,
00:23:11moi.
00:23:11C'est fini,
00:23:12j'ai illégalement croisé,
00:23:13péter,
00:23:13je peux plus.
00:23:16Sinon,
00:23:16sinon,
00:23:17t'aurais fait une grande carrière.
00:23:18Ouais,
00:23:19ben ouais.
00:23:19Non,
00:23:19moi,
00:23:19j'ai été blessé à l'orgueil,
00:23:20surtout.
00:23:26Merci à tous ces gars
00:23:29qui nous ont permis
00:23:30aujourd'hui de chialer
00:23:30comme des gamins, quoi.
00:23:33Merci, Julien.
00:23:34Bon retour.
00:23:35Bon retour.
00:23:36Jean-Louis,
00:23:37au stade,
00:23:37il y a encore
00:23:38la coupe sur le terrain,
00:23:39raconte un peu.
00:23:40Ouais, ouais.
00:23:41Il y a encore la coupe
00:23:41sur le terrain.
00:23:42Elle est passée
00:23:43entre les mains
00:23:43de DJ Snake,
00:23:45il me semble,
00:23:45tout à l'heure.
00:23:46Il y a Teddy Riner
00:23:46également qui était là.
00:23:48Ça, c'est pour faire plaisir
00:23:48à Daniel.
00:23:49Il y a plein de supporters
00:23:50encore du PSG
00:23:51qui sont là.
00:23:52Je ne sais pas,
00:23:52il y en a...
00:23:53Alors, on a eu
00:23:53plusieurs milliers encore
00:23:54qui ont envie
00:23:55d'étirer le moment
00:23:55le plus possible
00:23:56pour essayer
00:23:57de savourer,
00:23:58de profiter.
00:23:59Les joueurs,
00:24:00je n'en vois plus beaucoup
00:24:01depuis quelques instants.
00:24:02Donc, à mon avis,
00:24:03ils ne vont pas tarder
00:24:03à arriver en zone
00:24:04d'interview.
00:24:05Mais je sens surtout
00:24:06que les supporters
00:24:08ont envie
00:24:09de vivre jusqu'au bout
00:24:11le moment,
00:24:11de savourer au maximum
00:24:12parce qu'ils savent
00:24:13que cette soirée
00:24:13sera gravée
00:24:14toute leur vie
00:24:14dans leur tête.
00:24:16Et puis,
00:24:16toute la nuit,
00:24:17sachez-le,
00:24:17si vous restez bien
00:24:18à l'écoute des RMC,
00:24:18on va vous offrir
00:24:19le maillot
00:24:20avec l'étoile
00:24:21également demain
00:24:22toute la journée.
00:24:23Donc, celui qui vient
00:24:25tombera sans doute
00:24:26un peu plus tard
00:24:27puisqu'on est là
00:24:27jusqu'à 6h du matin.
00:24:29Bon, Johan,
00:24:31excuse-nous,
00:24:32on a attendu un peu
00:24:32avant de te donner
00:24:33la parole.
00:24:33Je l'avais oublié.
00:24:34Mais tout à l'heure,
00:24:35on va faire une évaluation,
00:24:36tout à l'heure,
00:24:36on va prendre le temps
00:24:37de voir comment cette coupe
00:24:40va peser
00:24:40pour le foot français
00:24:41pour l'avenir.
00:24:42Enfin, l'Inter,
00:24:43c'est incroyable.
00:24:45C'est caca culotte
00:24:46ultime, là, ce soir.
00:24:47Ouais, c'est un choke.
00:24:48C'est absurde même
00:24:51à ce point-là.
00:24:52Alors, il y a deux sentiments
00:24:53ce soir en Italie.
00:24:54Le premier,
00:24:54c'est le sentiment
00:24:55d'avoir été surclassé.
00:24:57C'est ce que dit
00:24:57ce bébé Marotta,
00:24:58le président de l'Inter.
00:24:59C'est ce que dit
00:24:59Simone Nizaghi.
00:25:00C'est ce que dit
00:25:00Nicolo Barrella.
00:25:01Donc, ils ont tout
00:25:02bien conscience
00:25:02qu'ils sont passés
00:25:03totalement à côté.
00:25:04D'ailleurs, il y a
00:25:05quelque chose
00:25:05qui me gêne un peu,
00:25:06c'est que Nicolo Barrella
00:25:07dit à la fin du match
00:25:08que le cœur
00:25:10est plus important
00:25:11que la tactique
00:25:12et qu'aujourd'hui,
00:25:13il a manqué du cœur
00:25:13chez les joueurs de l'Inter.
00:25:15J'espère qu'il s'inclut
00:25:16dedans parce que
00:25:17la carte de visite
00:25:18de Nicolo Barrella
00:25:19entre l'Euro,
00:25:21le dernier Euro de l'Italie
00:25:22où il est censé être
00:25:22un leader ce soir,
00:25:24l'Atletico Madrid
00:25:25l'année dernière.
00:25:26Ça commence à faire
00:25:27beaucoup pour un leader aussi
00:25:28où il ne parvient pas
00:25:29à remonter ses troupes
00:25:31avec lui.
00:25:31Et surtout,
00:25:32il est le premier
00:25:32à baisser les bras
00:25:33parce que la première
00:25:34mi-temps de Barrella,
00:25:34elle est immonde.
00:25:35Je ne l'ai jamais vu
00:25:36faire un match pareil.
00:25:38Il y a un match
00:25:39avec Di Marco.
00:25:39Voilà, mais de toute façon,
00:25:40on pourrait dire ça
00:25:41pour tous les joueurs
00:25:41de l'Inter globalement.
00:25:44Donc ça,
00:25:44c'est le premier sentiment.
00:25:45Le deuxième,
00:25:45c'est essayer d'amener
00:25:46un peu de positivisme
00:25:47dans le catastrophisme
00:25:48en disant
00:25:49ok, la fin est catastrophique
00:25:51parce que prendre 5-0
00:25:52c'est absolument catastrophique.
00:25:54Di Cagno à Sky
00:25:55il disait même
00:25:55c'est honteux.
00:25:56Il parlait des attitudes
00:25:57de Barrella
00:25:57justement au premier mi-temps
00:25:58et de Di Marco
00:25:59en disant Di Marco
00:26:00qui se retourne.
00:26:01Il nous a fait une bonne uchi,
00:26:01la spéciale bonne uchi
00:26:02c'est quand un attaquant
00:26:04arrive et arme sa frappe
00:26:05tu te retournes
00:26:06et tu regardes plus le ballon.
00:26:08Donc lui,
00:26:08il parlait vraiment
00:26:08de comportement
00:26:10et d'attitude
00:26:11absolument honteuse.
00:26:12Ça, c'était Di Cagno
00:26:12sur Sky.
00:26:14Et du côté de l'Inter
00:26:15on essaye de dire
00:26:15ok, ça s'est mal terminé
00:26:17mais ça ne change pas
00:26:18grand chose
00:26:18dans notre parcours
00:26:19en Ligue des Champions
00:26:19au fait que ça fait
00:26:20deux fois en trois ans
00:26:22qu'on est en finale
00:26:22de Ligue des Champions.
00:26:23C'est quoi la suite ?
00:26:24Alors ça, c'est un autre débat.
00:26:26Parce que c'est en fin de cycle
00:26:27l'équipe ?
00:26:28Alors le cycle
00:26:29ça fait quatre ans
00:26:30actuellement
00:26:30avec Simone Inzaghi.
00:26:32On verra
00:26:33mais moi je pense
00:26:33que ça peut peser
00:26:34énormément cette défaite-là
00:26:35sur la volonté
00:26:36ou le choix final
00:26:38de Simone Inzaghi
00:26:39de rester à l'Inter
00:26:39ou pas.
00:26:40Et pas simplement
00:26:41vis-à-vis de l'Arabie saoudite
00:26:42il peut y avoir aussi
00:26:42d'autres clubs
00:26:43qui peuvent arriver
00:26:43pour le chercher.
00:26:45Sur les joueurs
00:26:46on en parlait déjà
00:26:47un peu dans l'avant-match
00:26:48il y a quelques jours
00:26:49je pense qu'avec
00:26:51l'arrivée d'Octri
00:26:51le nouveau fonds d'investissement
00:26:52qui gère l'Inter
00:26:53il y a cette volonté
00:26:55on le sait
00:26:55de rajeunir l'effectif
00:26:56et il y a clairement
00:26:57une page à tourner
00:26:58aujourd'hui
00:26:58avec pas mal de joueurs
00:26:59notamment les remplaçants
00:27:00parce qu'aujourd'hui
00:27:01tu as un gap
00:27:03beaucoup trop important
00:27:04entre les titulaires
00:27:04et les remplaçants
00:27:05aujourd'hui à l'Inter
00:27:06et je pense même
00:27:07qu'il faut pousser
00:27:08certains titulaires
00:27:08vers le banc de remplaçants
00:27:10où il y a des titulaires
00:27:10qui vont devenir des remplaçants
00:27:11parce que tu dois amener
00:27:12des joueurs meilleurs qu'eux
00:27:13et en tout cas
00:27:14tu dois amener
00:27:14des nouveaux profils
00:27:15que l'Inter n'a pas
00:27:16il faut rajeunir l'équipe
00:27:17dynamisme
00:27:18mouvement
00:27:18joueur d'un contre un
00:27:19tout ce que l'Inter n'a pas
00:27:20et tout ce que l'Inter a vu
00:27:22que le Paris Saint-Germain
00:27:23va en fasse ce soir.
00:27:24On en reparle un peu plus tard
00:27:25de l'Inter bien sûr
00:27:25première réaction de Nassel
00:27:26Rélaifi
00:27:27tout de suite
00:27:27c'était sur M6
00:27:28il y a quelques secondes.
00:27:29Cette année était très spéciale
00:27:31on a commencé un petit peu difficile
00:27:34tout le monde l'a doté sur nous
00:27:35tout le monde l'a critiqué
00:27:37tout le monde depuis 10 années
00:27:39on n'était pas confiance
00:27:41de notre projet
00:27:42notre philosophie d'investissement
00:27:45je pense aujourd'hui
00:27:47on a prouvé
00:27:48on est là
00:27:49on est champions
00:27:50moi je ne crois pas honnêtement
00:27:52on gagne
00:27:535-0
00:27:54c'est un rêve
00:27:55je ne pense jamais le beau
00:27:57faire encore une fois
00:27:58c'est très content
00:28:00on est aujourd'hui
00:28:01on n'est pas
00:28:02club parisien
00:28:03on est club français
00:28:04on a de fond
00:28:06le drapeau de France
00:28:07parce que ça
00:28:09on mérite
00:28:10on a beaucoup de grands clubs en France
00:28:12on est top ligue en France
00:28:14tout le monde les critique
00:28:15tout le monde les dit
00:28:16on n'a pas la qualité
00:28:18on a
00:28:19les grands joueurs
00:28:20on a montré aujourd'hui
00:28:22les grands joueurs
00:28:23doublés
00:28:24des jouets
00:28:25c'est magnifique
00:28:26voilà pour Nasser Rélaifi
00:28:27Jean-Louis au stade là
00:28:28qu'est-ce que tu as sous les yeux ?
00:28:29ça commence à se vider ?
00:28:30ouais
00:28:31ça se vide un peu
00:28:32il y a Luis Enrique
00:28:33qui a fait
00:28:33venir sur la pelouse
00:28:35ses deux enfants
00:28:36et sa femme
00:28:36pour immortaliser le moment
00:28:38avec la ligue des champions
00:28:39c'est eux là en ce moment
00:28:40qui sont
00:28:41en la possession
00:28:42du trophée
00:28:43pour célébrer jusqu'au bout
00:28:45alors il y a encore
00:28:46quelques interviews
00:28:47j'aperçois également
00:28:50à l'autre bout
00:28:50là-bas
00:28:50des anciens joueurs
00:28:52alors Daniel
00:28:53tu as cité tout à l'heure
00:28:54Luis Fernandez
00:28:55bien sûr avec le diffuseur
00:28:56il y a David Ginola
00:28:57qui est là
00:28:57on a vu Pastore
00:28:58on a vu Veraci également
00:28:59il y a Lama
00:29:00qui était de la fête
00:29:01ils sont tous là
00:29:02ils ont réuni toute la famille
00:29:03c'est fantastique
00:29:03il y a même notre Greg Pesselet
00:29:04dans la tribune
00:29:05il y a Greg Pesselet
00:29:06il l'a entendu aussi
00:29:07Bernard Mendy évidemment
00:29:08Pierre Dorian a mis la moitié
00:29:09de la tribune à l'antenne
00:29:10comment il a réussi à s'incruster
00:29:11dans la tribune des anciens joueurs
00:29:12celui-là
00:29:13il est fort quand même
00:29:13parce qu'il les connaît tous
00:29:14c'est la famille
00:29:15il est très fort
00:29:16enfin je crois qu'il avait la place
00:29:18dans la même tribune
00:29:18il a peut-être fait croire
00:29:19que c'était un ancien joueur
00:29:20avec sa dégaine
00:29:21avec ses gros mollets
00:29:22tiens on parlait
00:29:23je sais pas qu'il disait tout à l'heure
00:29:25depuis quelques mois
00:29:26il n'y a pas une seule fausse note
00:29:28dans tout ce qu'il y a
00:29:30dans l'emballage PSG
00:29:31il sait très bien qu'il a dit ça
00:29:32il sait très bien
00:29:33c'est toi qui a dit ça ?
00:29:34ouais
00:29:34il y a juste un truc
00:29:37pourtant vraiment je l'adore
00:29:38mais tu sais au début du match
00:29:40la coupe est présentée par deux gloires du club
00:29:43oui c'était Pastore et Zanetti
00:29:44il y avait Pastore et Zanetti
00:29:45ça faisait vraiment un sacré décalage
00:29:47c'est-à-dire qu'au PSG
00:29:47il ne pouvait pas trouver un gars
00:29:48qui l'avait gagné
00:29:49ah non mais si
00:29:50un mec de 96
00:29:50Dieu sait que j'adore Pastore
00:29:52mais à côté de Zanetti
00:29:54le pauvre Pastore
00:29:54il n'a pas fait grand-chose chez nous
00:29:55même si on l'aime tous
00:29:57mais un mec qui a gagné quelque chose
00:29:59il y avait Ray non ?
00:30:00qui aurait pu le faire
00:30:01il était
00:30:01Ray il était peut-être sur le plateau
00:30:02il n'aurait pas pu
00:30:03mais il fallait
00:30:03mais il était à Lama
00:30:05mais là je pense que le diffuseur
00:30:06l'aurait laissé y aller quand même
00:30:07oui enfin
00:30:08prend Ginola
00:30:08prend Bernard Lama
00:30:09prend un mec
00:30:10un mec justement
00:30:11qui fait un peu toutes les époques
00:30:12alors puisque tu parlais de pas de fautes
00:30:15celle-là elle est peut-être un petit peu
00:30:16on chipote
00:30:17après ça reste un choucheux
00:30:19pour les supporters
00:30:20je t'ai dit
00:30:20je l'ai dit
00:30:21je sais que je l'adore
00:30:22on l'adore tous
00:30:23on l'adore tous
00:30:24le truc qui marche dans ce message
00:30:26effectivement c'est peut-être
00:30:27que comme tu n'as pas de vainqueur
00:30:28d'Alec des Champions
00:30:29tu prends le mec
00:30:29qui est en tribune carrément
00:30:31avec les fans parisiens Arsenal
00:30:33donc tu te dis
00:30:34tu as au moins quelqu'un
00:30:35qui fait l'unanimité
00:30:36dans son amour
00:30:37parce que c'est assez rare
00:30:38je prends Bernard Lama
00:30:39qui fait l'unanimité
00:30:39et David Ginola aussi
00:30:40non non non oui bien sûr
00:30:41mais je te parle d'un truc
00:30:42d'un lien avec les supporters
00:30:43moi honnêtement
00:30:44j'ai vu assez rarement
00:30:45des joueurs comme ça
00:30:46tu sais aller dans les tribunes
00:30:47après avoir joué au PSG
00:30:49c'est même pas un gars
00:30:50qui me penbait
00:30:51Mamadou Sako ce soir
00:30:52Mamadou Sako était aussi
00:30:53parmi les supporters ce soir d'ailleurs
00:30:55ouais bah voilà
00:30:55franchement celui qui aurait bien
00:30:57et sans taquiner Daniel
00:30:58qui aurait bien regroupé
00:31:00beaucoup d'époque
00:31:00parce qu'il a quand même
00:31:01gagné beaucoup beaucoup de titres
00:31:02c'est Marco Verratti
00:31:03qui aurait pu venir
00:31:04qui était aussi à Munich d'ailleurs
00:31:05si
00:31:06c'est celui qui a le plus de titres
00:31:08c'est celui qui a le plus de titres au PSG
00:31:10avec Marquinhos non ?
00:31:11non non mais là c'était
00:31:12chipoté par vous
00:31:13tout confondu c'est Verratti
00:31:14c'est Verratti
00:31:15ouais tout à fait
00:31:16après juste pour revenir
00:31:17sur l'Inter
00:31:19est-ce que Johan ?
00:31:20non l'Inter on fera plus tard
00:31:20non mais juste pour dire
00:31:21mais c'est si pas qu'on s'en fout de l'Inter
00:31:22la restons sur le PSG
00:31:24franchement on s'en fout
00:31:25on s'en fout
00:31:26il laisse le faire son deuil
00:31:27ohlala
00:31:28c'est quoi de 1h30 du mat'
00:31:29à 2h on laisse Johan tout seul
00:31:31il fait l'Inter avec l'eau
00:31:32et nous on le part
00:31:33non c'était pour expliquer
00:31:34qu'il y avait pas eu de finale
00:31:35parce qu'ils avaient joué leur finale
00:31:36contre le Barça
00:31:37allons aux abords du Parc des Princes les gars
00:31:38Julien Richard
00:31:40est à côté du stade
00:31:42Julien bonsoir
00:31:43ouais salut
00:31:44je suis au pied du virage Auteuil
00:31:45les gens et les supporters
00:31:46ont du mal à quitter les lieux
00:31:48parce qu'ils ont du mal
00:31:49tout simplement à se quitter
00:31:50à réaliser aussi peut-être
00:31:51ce qui vient de se passer
00:31:52on voit vraiment des visages
00:31:53presque groggy
00:31:55choqués
00:31:56et surtout ils ont vécu
00:31:58alors le coeur était à Munich les gars
00:32:00mais vous étiez au Parc des Princes
00:32:01c'était un truc spécial à vivre
00:32:02peut-être racontez-nous
00:32:03à quoi ça ressemblait
00:32:04exceptionnel
00:32:05c'était le feu
00:32:06dans tout le stade
00:32:07c'est du jamais vu
00:32:08c'est du jamais vu
00:32:09c'est exceptionnel
00:32:10gagné
00:32:11par l'auto
00:32:12chanteur d'Europe
00:32:13la putain de sa mère
00:32:15vous avez vu
00:32:16j'ai réussi à faire 3 mots
00:32:17avant que ça crie
00:32:18mais voilà
00:32:19il y a une ambiance
00:32:20vraiment exceptionnelle
00:32:21là ça se passait bien
00:32:22alors je sais qu'il y a eu
00:32:23quelques débordements
00:32:24pendant le match
00:32:25aux alentours du Parc des Princes
00:32:26mais il y a vraiment
00:32:27Porte d'Auteuil là
00:32:28oui notamment sur le périphérique
00:32:29tu diras aux supporters
00:32:31c'est 5 euros dans la cagnette de l'after
00:32:33pour lui
00:32:34ah ben là je vais ramener
00:32:35un cochon bien rempli
00:32:36Gilbert
00:32:37voilà
00:32:38on te laisse faire la collecte
00:32:39et Marseille aussi
00:32:40est au coeur des discussions
00:32:42de pas mal de supporters
00:32:44je crois qu'on a pas d'envoyé spécial à Marseille ce soir
00:32:46il est déjà allé se coucher
00:32:48il est plus là
00:32:49merci Julien à tout à l'heure
00:32:51à plus tard si tu nous appelles
00:32:53s'il y a quelque chose bien sûr
00:32:54bon évidemment le 32 c'est ouvert
00:32:56les supporters du Paris du PSG
00:32:58peuvent nous appeler
00:32:59vous devez nous appeler
00:33:00même pour partager votre joie avec nous
00:33:02Samir est là
00:33:03salut Samir
00:33:04salut Samir
00:33:05salut les gars
00:33:06salut Samir
00:33:07où est-ce que t'as vécu le match ?
00:33:09avec mes potes du foot
00:33:11bon et alors ?
00:33:13j'y crois pas encore
00:33:15c'est incroyable
00:33:16franchement c'est incroyable
00:33:17déjà ça me fait très plusieurs fois
00:33:19ça me fait très longtemps
00:33:20que j'essaie de vous joindre
00:33:21c'est la première fois ?
00:33:24exactement
00:33:25comment t'as vécu la journée ?
00:33:27la première fois
00:33:28comment t'as vécu la journée Samir ?
00:33:29est-ce que t'étais stressé ?
00:33:30est-ce que t'as trouvé que le temps était long ?
00:33:32est-ce que t'as été inquiet ?
00:33:33est-ce que tu pensais qu'on gagnerait ?
00:33:35c'était quoi tes sentiments toute la journée ?
00:33:37après
00:33:38franchement c'était très long
00:33:39c'était vraiment très long
00:33:40j'avais posé ma journée ce matin
00:33:42j'ai pas été travailler
00:33:43c'était très très long
00:33:44vraiment
00:33:45mais confiant ou pas ?
00:33:46j'ai l'impression que la majorité
00:33:47était confiant
00:33:48la majorité des supporters du PSG
00:33:49étaient assez confiants
00:33:50ouais
00:33:52c'était plus les tours précédents
00:33:53c'est normal
00:33:54mais avec le PSG après
00:33:56on s'attend toujours au pire malheureusement
00:33:58Samir je sais pas
00:34:00enfin on se faisait la réflexion
00:34:01avant le match tous ensemble ici
00:34:02je n'ai jamais vu autant de maillots du PSG
00:34:05dans Paris
00:34:06en Ile-de-France
00:34:07qu'aujourd'hui
00:34:08c'est incroyable
00:34:09tu as l'impression qu'il y a des gens qui se sont
00:34:11soit c'est une sorte de coming out général
00:34:14mais c'était fou le nombre de gens
00:34:17de gens voient des voitures avec des drapeaux
00:34:19j'ai toujours dit que contrairement à ce qu'on pense
00:34:21ce club est le plus soutenu en France
00:34:23on ne veut pas ouvrir
00:34:24ça fait des années que je le dis
00:34:25la bascule elle est quand même intervenue
00:34:27il y a quelques années maintenant
00:34:28en région parisienne
00:34:29moi je me souviens quand j'étais jeune
00:34:31les années 90
00:34:32il y avait quasiment autant de supporters de l'OM
00:34:34que du PSG
00:34:35en région parisienne
00:34:36il y avait des départements
00:34:37qui étaient très marseillais
00:34:38la bascule
00:34:39le sud d'une ligne
00:34:41allez Lyon
00:34:42Bordeaux
00:34:43je pense qu'il n'y a pas que ça
00:34:44il y a beaucoup d'OM
00:34:45quand même les gars
00:34:46il n'y a pas que ça
00:34:47je ne t'ai pas dit ça
00:34:48je me dis qu'aujourd'hui
00:34:49c'est le club le plus soutenu
00:34:50et qu'en région parisienne
00:34:51là où il y a vingt
00:34:53il y a trente ans
00:34:54il y avait une sorte de partage
00:34:55qui était anormal
00:34:56que maintenant il y a peut-être
00:34:57une bascule qui se passe
00:34:58la bascule elle est nette désormais
00:35:00il y a des jeunes
00:35:01en Ile-de-France
00:35:02en Ile-de-France
00:35:03tous les jeunes
00:35:04qui à l'époque
00:35:05vous avez parlé de l'Ile-de-France
00:35:07vous avez parlé de l'Ile-de-France
00:35:08vous avez parlé de l'Ile-de-France
00:35:09en France
00:35:10en France
00:35:11ça a changé
00:35:12je pensais que tu parlais
00:35:13vous n'avez pas écouté ce que je dis
00:35:14dans les années 90
00:35:15l'Ile-de-France
00:35:17qui est normalement une région
00:35:18qui aurait dû être
00:35:19100% mariennes
00:35:20ce n'était pas du tout le cas
00:35:21c'était très partagé
00:35:22il n'y a pas que ça
00:35:23et la bascule
00:35:24dis-le
00:35:25ce matin j'étais à Montpellier
00:35:27j'ai pris l'avion
00:35:28il y avait énormément
00:35:29dans l'aéroport de Montpellier
00:35:30de Maheu du Paris Saint-Germain
00:35:31mais il n'y a pas
00:35:32il y a aussi le phénomène
00:35:33que beaucoup de parisiens
00:35:34sont partis vivre en province
00:35:35et donc il y a beaucoup de parisiens
00:35:37qui vivent partout en France aujourd'hui
00:35:39vers Rennes
00:35:40vers Bordeaux
00:35:41Montpellier
00:35:42Aix-en-Provence
00:35:43il y a énormément
00:35:44parce que souvent on dit
00:35:45il y a des maillots du PSG
00:35:46dans la région marseillaise
00:35:47mais c'est vrai
00:35:48mais c'est des parisiens
00:35:49c'est des parisiens d'origine
00:35:50qui habitent dans le sud
00:35:51je suis d'accord
00:35:52sur tout ce que vous avez dit
00:35:53mais moi
00:35:54je suis
00:35:55le symbole de ça
00:35:56c'est qu'à la base
00:35:57je ne suis pas un supporter du Paris Saint-Germain
00:35:58cette équipe
00:35:59elle est likable
00:36:01ça fait des mois et des mois
00:36:02que je commence vraiment à l'aimer
00:36:03non mais c'est pas
00:36:04c'est pas depuis quelques mois
00:36:05que toute la région s'est transformée
00:36:07il y a toujours eu beaucoup de parisiens
00:36:08oui
00:36:09en flippe
00:36:10je viens de te dire
00:36:11mais c'est Paris Manu
00:36:12ils ont pas tous acheté les maillots
00:36:13je viens de te dire que j'étais d'accord
00:36:14avec ce que vous venez de dire tous les deux
00:36:15mais tu peux comprendre également
00:36:16que moi je faisais partie des gens
00:36:17et je pense qu'on est des milliers
00:36:18voire des dizaines de milliers en France
00:36:20dans mon cas
00:36:21je n'aimais pas le Paris Saint-Germain
00:36:23et j'aime le Paris Saint-Germain
00:36:24mais c'est lui
00:36:25oui
00:36:26mais t'as pas encore acheté le maillot
00:36:31aujourd'hui il y avait énormément de maillots
00:36:33je ne suis pas le supporter du PSG dans l'âme
00:36:34mais j'aime cette équipe
00:36:35il y a toute une nouvelle jeunesse
00:36:37en région parisienne
00:36:38qui a grandi avec le PSG depuis 10 ans
00:36:40qui est champion de France
00:36:42qui gagne tous les titres
00:36:44l'écrasement de la Ligue 1 a fait que
00:36:46quand tu grandis en région parisienne
00:36:47t'es parisien
00:36:48là où dans les années 90
00:36:49il y avait un partage
00:36:50et que l'OM était très populaire
00:36:52ça n'existe plus
00:36:53je voulais vraiment que le PSG gagne ce soir
00:36:55je t'assure
00:36:56oui oui
00:36:57ça compte aussi d'être aimé
00:36:58il y a un truc qui s'argent
00:36:59on va aller retrouver Pierre Bazin
00:37:01sur les Champs-Elysées
00:37:02parce que ça commence par endroits
00:37:04vraisemblablement à dégénérer
00:37:06Pierre Bazin reporter RMC
00:37:07bonsoir Pierre
00:37:08ça dégénère ?
00:37:11Pierre est-ce que je t'en vous entends ?
00:37:13est-ce que vous m'entendez ?
00:37:14oui
00:37:15et bien c'est ce que je disais
00:37:16au milieu de la fête
00:37:17il commence à y avoir des moments de tension
00:37:19la situation commence à être répandue
00:37:21vous l'entendez ici derrière nous
00:37:23d'abord autour du Parc des Princes
00:37:25où plusieurs véhicules ont été incendiés
00:37:28et puis ici sur les Champs-Elysées
00:37:30où on est
00:37:31et bien il y a des dizaines de milliers de personnes
00:37:33qui sont présentes
00:37:34beaucoup de monde qui continuent d'affluer
00:37:36et puis de plusieurs heures
00:37:37et bien on observe des charges
00:37:39des forces de l'ordre
00:37:40sur des groupes hostiles
00:37:42certains sont porteurs par exemple
00:37:44de barres de fer
00:37:45ou n'hésitent pas à jeter des projectiles
00:37:47le canon à eau
00:37:48les gaz lacrymogènes sont sortis ici
00:37:50pour essayer de rétablir un calme
00:37:52qui est assez fragile
00:37:54et puis on a constaté aussi
00:37:55des premiers pillages
00:37:56dans des commerces
00:37:57à proximité des Champs-Elysées
00:37:59même si beaucoup se sont barricadés
00:38:01il y a plus de 80 interpellations
00:38:03à ce stade
00:38:04selon la préfecture de police de Paris
00:38:06et puis les pompiers aussi
00:38:08demandent aux gens
00:38:09de ne plus appeler au standard
00:38:10ou en tout cas uniquement
00:38:11en cas d'extrême urgence
00:38:12parce qu'ils sont déjà sur sollicités
00:38:15Merci Pierre
00:38:16bon évidemment nous appelons nous
00:38:17dans l'after au calme
00:38:18on est nous sur les Champs-Elysées
00:38:20également dans un endroit fermé
00:38:21avec une terrasse
00:38:23où on peut voir tout ça
00:38:24et il faut que ça se passe bien
00:38:26d'autant que
00:38:27si tout le monde veut profiter
00:38:29de la parade demain
00:38:30il faut que la nuit se passe bien
00:38:31parce que Laurent Nunez
00:38:32le préfet de police de Paris
00:38:33a menacé
00:38:34Là c'est quand même mal parti
00:38:35pour que ça se passe bien
00:38:36si t'as déjà 80 interpellations
00:38:38enfin franchement
00:38:39c'est une soirée historique
00:38:40si les gens
00:38:41les gens qui sont dehors
00:38:42nous écoutent pas
00:38:43faudra faire le vent
00:38:44mais ceux qui nous écoutent
00:38:45qui sont en route
00:38:46vers les Champs-Elysées
00:38:47bon réfléchissez peut-être
00:38:48à aller boire un coup
00:38:49tranquillement ailleurs
00:38:51qu'on gâche partout
00:38:52c'est tellement mieux
00:38:53de faire la fête sans casser
00:38:54des multipliés par 10
00:38:56il n'y a pas eu un seul incident
00:38:57et la parade sans barrière
00:38:58il y a eu un incident
00:38:59il y a eu un incident
00:39:00il y a une voiture
00:39:01mais il y a un incident
00:39:02mais tout le monde
00:39:03s'est bien comporté
00:39:04globalement
00:39:05on va dire que
00:39:06les trucs collectifs
00:39:07c'était plutôt bien passé
00:39:08alors que maintenant
00:39:09c'est vrai que c'est souvent difficile
00:39:10maintenant il faudra faire
00:39:11le bilan de la nuit
00:39:12c'est normal aussi
00:39:13enfin normal qu'il y ait des gens
00:39:14qui fassent des exactions
00:39:15mais c'est compliqué
00:39:16de ne pas avoir d'incidence
00:39:17dans une nuit comme ça
00:39:18c'est le PSG
00:39:19en Ile-de-France et ailleurs
00:39:20je ne plus sois avec Kevin
00:39:22puisque moi
00:39:23je me suis exilé en province
00:39:24mes enfants
00:39:25qui sont nés à Paris
00:39:26sont de supporters du PSG
00:39:28depuis que les Qataris sont arrivés
00:39:29de par leur âge
00:39:30c'est un hasard total
00:39:31et ça gagne
00:39:32et en fait
00:39:33le fait de gagner
00:39:34il faut quand même le dire
00:39:35tu gagnes des titres
00:39:36c'est quand même différent
00:39:37et la deuxième chose quand même aussi
00:39:38c'est que
00:39:39dans les années 90
00:39:40tu avais l'OM
00:39:41qui nationalement
00:39:42faisait des choses intéressantes
00:39:43et là
00:39:44tu avais Saint Etienne
00:39:45dans les années 70
00:39:46et ben là c'est le PSG
00:39:47qui
00:39:48encore plus cette année
00:39:49fait des choses intéressantes
00:39:50et donc ça va effectivement
00:39:52donner l'envie
00:39:53à plein de gens
00:39:54de suivre
00:39:55le PSG
00:39:56tu peux gagner des titres
00:39:57c'est important
00:39:58mais l'image est aussi importante
00:39:59la façon de jouer
00:40:00la façon de jouer
00:40:01Samir tu disais
00:40:02que t'as regardé
00:40:03avec tes potes du foot
00:40:04c'est quoi ton club ?
00:40:05Trico
00:40:06c'est dans l'Oise
00:40:07et vous êtes tous PSG à fond
00:40:09ou t'as quand même des gars ?
00:40:11ouais ouais complètement
00:40:12complètement PSG à fond
00:40:13l'Oise
00:40:14département historiquement PSG
00:40:15exactement
00:40:17absolument
00:40:18merci Samir
00:40:19profite bien de ta nuit
00:40:20oui vas-y dis nous
00:40:21je voulais juste passer le bonsoir
00:40:23à mon père Miloud
00:40:24et mon frère Yassine
00:40:25deux Marseillais
00:40:27qui sont en train de regarder
00:40:28Smallville et dormir
00:40:29pour mon père
00:40:30très bien
00:40:32et ça
00:40:33ça fait plaisir
00:40:34salut Samir
00:40:35bonne nuit
00:40:36en tout cas merci beaucoup
00:40:37merci beaucoup à vous
00:40:38merci on vous aime
00:40:39et continuez à nous faire vibrer
00:40:40tu vois ton père
00:40:42salut Samir
00:40:43Samir quand t'étais petit
00:40:44ton père te racontait des histoires
00:40:45pour t'endormir
00:40:46et là c'est ton histoire
00:40:47qui en adore ton père
00:40:48c'est l'histoire du PSG
00:40:49exactement
00:40:50j'ai pris un coup de pied
00:40:51quand Marco Simonet il a marqué
00:40:52contre Marseille
00:40:53le but du 2-1
00:40:54oh oui 99
00:40:56magnifique
00:40:57magnifique souvenir
00:40:58Batman
00:40:59salut Samir
00:41:00à bientôt
00:41:01merci beaucoup
00:41:02Jean-Louis au stade
00:41:03qu'est-ce que t'as sous les yeux
00:41:04tu nous appelles plus là
00:41:05ça veut dire qu'il y a peu rien
00:41:06alors bah j'ai
00:41:07non non non il y a toujours
00:41:08des joueurs sur le terrain
00:41:09alors Louis Sénriquet
00:41:10vient de rentrer là
00:41:11donc à mon avis
00:41:12la conférence de presse
00:41:13va arriver d'ici quelques minutes
00:41:14mais il y a encore des joueurs
00:41:15j'ai vu Nuno Mendes
00:41:17encore faire des interviews
00:41:18tout à l'heure
00:41:19j'ai aperçu aussi
00:41:21Joao Neves il me semble
00:41:22Safonov
00:41:23il y a encore des joueurs
00:41:24qui profitent
00:41:25en fait tout le monde fait
00:41:26descendre ses familles
00:41:27ou ses proches sur la pelouse
00:41:28pour profiter
00:41:29j'ai aussi aperçu
00:41:30Antoine Comboiré
00:41:31être
00:41:32comme un gringalet
00:41:33alors quand même
00:41:34il est costaud Antoine Comboiré
00:41:35au moment où il a fait une accolade
00:41:36avec Teddy Riner
00:41:37il était tout petit à côté
00:41:38tout le monde à côté
00:41:39et puis
00:41:40ah ouais
00:41:41Teddy
00:41:42tu te vois que lui là
00:41:43sur la pelouse
00:41:44et puis
00:41:45voilà
00:41:46j'ai aperçu aussi
00:41:47DJ Snake
00:41:48Malik Benthala exactement
00:41:49DJ Snake
00:41:50tu peux lui enlever
00:41:51ses lunettes de soleil
00:41:52il fait nuit ça sert à rien
00:41:53c'est le style des stars
00:41:55c'est le nouveau Paul Nareff
00:41:56c'est l'outfit
00:41:57et il y a Donnarumma aussi
00:41:58qui fait peut-être une sieste
00:41:59là
00:42:00il est allongé sur la pelouse
00:42:01et Jérôme il est où Jérôme ?
00:42:02comme comment ?
00:42:03Jérôme il est encore en train de pleurer
00:42:04je crois
00:42:05il a eu les larmes aux yeux tout à l'heure
00:42:06ah il a pleuré ?
00:42:07non
00:42:08non pas loin
00:42:09Jeannot oui
00:42:10Jérôme il y a eu les larmes aux yeux
00:42:11c'était un peu contenu
00:42:13et Donnarumma allongé sur la pelouse
00:42:14moi ça me fait penser à l'Euro 2000
00:42:15ces images là
00:42:16où les français sont restés
00:42:18bah Manu le sait
00:42:20vous êtes restés assis
00:42:22on va écouter le début de la conférence de presse
00:42:25évidemment
00:42:26j'espère qu'il va parler en français
00:42:28le moment
00:42:29nous avons tenté de trouver un état
00:42:31qui permettrait de ne pas être trop au-dessus
00:42:34du niveau de motivation nécessaire
00:42:36c'est que l'équipe a été absolument exceptionnelle
00:42:41je crois que nous avons mis une énorme pression
00:42:44à une équipe de l'Inter
00:42:47avec une très haute intensité
00:42:49d'MVD à presser Sommer et à Cervi
00:42:53et à tous les défenseurs centraux
00:42:55avec une intensité incroyable
00:42:57ils n'avaient pas le temps de réfléchir
00:43:00ils n'arrivaient pas à trouver leurs joueurs
00:43:05et nous avons été très chanceux
00:43:08avec ces luttes
00:43:10dès qu'on a eu des occasions de lutte on a marqué
00:43:12ensuite le match a été
00:43:15on l'a bien contrôlé
00:43:16c'est un grand match
00:43:20et que je devrais regarder maintenant à nouveau
00:43:22avec plus de rigueur encore
00:43:23vous cédric est en direct
00:43:24on écoute les premières questions de sa conférence de presse
00:43:26c'est un club
00:43:28toute une capitale
00:43:29et puis les joueurs
00:43:30sont ivreux de bonheur
00:43:32pour vous qui avez déjà remporté ce trophée
00:43:34qu'est-ce qui signifie spécialement ce trophée
00:43:36cette année dix ans après celui remporté avec le FC Barcelone
00:43:39là-bas il va y avoir la traduction
00:43:43le simple fait de pouvoir être en finale
00:43:47c'est déjà un match très particulier
00:43:49donc l'inter a beaucoup de mérite
00:43:51et a fait une grande saison
00:43:53et dans notre cas
00:43:55c'est très important
00:43:59le jour où je suis arrivé au campus PSG
00:44:03ma première conférence de presse
00:44:05mon français était pire que celui que je parle aujourd'hui
00:44:07j'ai dit que l'objectif
00:44:09que j'avais en tant qu'entraîneur ici
00:44:11c'était de gagner des trophées importants
00:44:15ce sont les mots exacts que j'ai prononcés
00:44:17le seul trophée qui manquait au Paris
00:44:19c'est jamais ce qu'il y a des gens
00:44:21nous avons été le premier à l'obtenir
00:44:23ça veut dire que nous voulons être ambitieux
00:44:27et continuer de conquérir des titres importants pour le club
00:44:31c'est très beau quand tu es professionnel
00:44:33de rendre très heureux des gens que tu ne connais même pas
00:44:37et aujourd'hui nos supporters ont montré de nouveau
00:44:41l'intensité qu'eux mettent sur le terrain aussi
00:44:45et je crois que l'équipe reflète les supporters du Paris Saint-Germain
00:44:47qui ne cessent jamais de presser
00:44:51et quel que soit le résultat on est soutenus
00:44:53et nos joueurs font de même
00:44:55donc je suis très heureux
00:44:57je ne peux rien dire de plus
00:44:59on va écouter encore une réponse de Luis Enrique
00:45:01puis ensuite on écoutera en coulisses
00:45:03ce qu'il se dit, s'il dit des choses importantes bien sûr
00:45:05incroyable, ma question est la suivante
00:45:07est-ce que je peux vous parler de la fin du match
00:45:09cette belle banderolle
00:45:11pour vous et pour Jeanne
00:45:13j'imagine que c'était un moment plein d'émotion
00:45:19oui oui très très émouvant bien sûr
00:45:23c'est la pancarte et le détail de les aficionnaires
00:45:27ce typo et ce détail
00:45:29ce à qu'ont pensé les supporters
00:45:31pour moi et pour ma famille
00:45:33je n'ai pas besoin de gagner une ligue des champions
00:45:35ou de gagner un match
00:45:37pour penser à ma fille
00:45:39ma fille est toujours présente pour moi
00:45:41elle est là, elle soutient même notre famille
00:45:43et je la sens très particulièrement présente aussi quand on perd
00:45:49et il s'agit de focaliser toutes les choses que nous avons vécues avec notre fille
00:45:55de sortir tout le positif de cette situation négative
00:45:59et c'est un peu la mentalité que nous avons dans la famille
00:46:01celle que j'ai moi et je suis très heureux de ce geste de leur part
00:46:05mais je répète que je n'ai pas besoin de trophée pour penser à elle
00:46:09il est toujours là
00:46:11voilà c'était le début de la conférence de presse de Luis Enrique
00:46:13alors évidemment il fait référence à un tifo
00:46:15Jean-Louis que tu as vu bien sûr au stade
00:46:17où on voyait la fille de Luis Enrique
00:46:19décédé qui était avec son père
00:46:21qui plantait un maillot du PSG
00:46:23parce que la même scène s'était produite
00:46:25exactement en 2015
00:46:27quand il était à Barcelone
00:46:29et avec les couleurs du PSG
00:46:31Oui, Luis Enrique
00:46:33devient au passage le sixième
00:46:35entraîneur à reporter à la Ligue des Champions
00:46:37avec deux clubs différents
00:46:39Oui et puis on ne l'a pas dit, le PSG cette année a tout gagné
00:46:41c'est quand même un truc mine de rien
00:46:43mais le tout gagné on est habitué
00:46:45c'est la Ligue des Champions
00:46:47le reste honnêtement
00:46:49être champion de France, gagner la coupe c'est pas un truc tu vois
00:46:51c'est ce qu'il a fait en 2015 d'ailleurs le triplé
00:46:53c'est la Ligue des Champions
00:46:55avec le Barça
00:46:57souhaitons surtout que la suite
00:46:59ne soit pas comme celle du Barça après 2015
00:47:01que le PSG reste tout en haut
00:47:03on va écouter en coulisses
00:47:05parce que j'aimerais quand même
00:47:07enfin j'espère qu'on l'entendra parler de sa stratégie
00:47:09de ce qu'il a mis en place
00:47:11le pressing en début de match
00:47:13c'est vraiment étouffé
00:47:15Extraordinaire et parce qu'il l'a dit d'ailleurs
00:47:17dans sa conférence de presse
00:47:19non seulement ils ont été pressés l'Inter
00:47:21mais ils ont été pressés à Thierby en particulier
00:47:23qui est quand même un des relanceurs de cette équipe
00:47:25mais aussi Sommer
00:47:27c'est à dire qu'à chaque fois vous voyez à chaque 6m
00:47:29Dembélé
00:47:31est-ce que tu as vu comment Dembélé
00:47:33était en position starting block
00:47:35et ça c'est ce qu'on te demande
00:47:37quand tu presses à haut niveau
00:47:39c'est à dire que déjà
00:47:41dans ton attitude arrêtée
00:47:43t'es déjà menaçant pour le gardien
00:47:45et pour ce qui se passe dans la surface de réparation
00:47:47et Dembélé il l'a fait toute la première mi-temps
00:47:49il y avait déjà 2-0
00:47:51à la 44ème il disait au mec
00:47:53on y va, on y va
00:47:55et franchement tactiquement
00:47:57une leçon d'agressivité
00:47:59pour toi qui aimes bien la tactique
00:48:01une équipe qui fait ça
00:48:03elle le fait depuis 4 mois
00:48:05maintenant 5 mois
00:48:06vraiment de façon très efficace
00:48:08donc ça demande une grande discipline
00:48:10et l'acceptation de l'effort physique
00:48:12et de la répétition de l'effort et des sprints
00:48:15que le message passe parfaitement
00:48:17je crois qu'on a compris
00:48:18je crois qu'il y a un message qui dit à Jean-Luc
00:48:19il faut qu'il se casse là
00:48:20que le club et le joueur
00:48:22la voiture est mal garée
00:48:24mais si d'autres équipes ne le font pas
00:48:26ou si le PSG continue de le faire
00:48:28en fait combien de temps ça dure
00:48:30combien de temps une équipe est capable
00:48:32de le faire d'une saison à l'autre
00:48:34même dans le match
00:48:36si tu regardes bien
00:48:37ça dure pas aussi fort après
00:48:38et d'ailleurs l'Inter
00:48:39ressort la tête de l'eau
00:48:40c'est quand même assez puissant quoi
00:48:42pour 45 minutes c'est très peu
00:48:43donc c'est parce que
00:48:45quand tu le vois comme ça
00:48:46tu te dis
00:48:47si ça ne tient qu'à ça
00:48:48je vois ce que tu veux dire
00:48:49d'autres peuvent suivre cet exemple
00:48:50ils l'ont pas vu la saison
00:48:51demain toi t'as un entrain
00:48:53non mais on a quand même vu
00:48:54qu'il y avait vraiment un vrai virage
00:48:56après City
00:48:57donc moi j'ai
00:48:59gestion des temps de jeu
00:49:00cette année aussi Daniel
00:49:01pour le faire
00:49:03si un autre entraîneur regarde
00:49:04et dit
00:49:05regardez l'exemple
00:49:06on court tous à 11
00:49:08on est capable de répéter
00:49:09si eux ils le font
00:49:10c'est de l'effort physique
00:49:11donc t'as des préparateurs physiques
00:49:12tu peux le faire
00:49:13donc est-ce que c'est un modèle
00:49:15est-ce que d'autres
00:49:16vont le suivre
00:49:18où il y a quelque chose d'exceptionnel
00:49:21dans les six derniers mois
00:49:22qu'on a déjà vu dans le foot
00:49:24et c'est pas évident à refaire
00:49:26d'une année à l'autre
00:49:27ça va être la vraie question de demain
00:49:29le pressing si tu veux qu'il soit effectif et efficace
00:49:33pendant tout un match
00:49:34il faut qu'il y ait une honnêteté incroyable entre les joueurs
00:49:36c'est exactement
00:49:37c'est ce que je dis
00:49:38si t'as deux joueurs ou un joueur qui ne le fait pas
00:49:41t'es mort
00:49:42bah t'es mort parce que ton collègue à côté
00:49:43il va arriver en retard à chaque fois sur le joueur
00:49:45combien de temps ça dure Manu ?
00:49:46combien de temps ça dure ?
00:49:47mais après ils sont jeunes aussi
00:49:48mais à partir du moment où tu es honnête
00:49:51tu cours moins
00:49:52parce que tout le monde fait les efforts en même temps
00:49:54ça je le comprends
00:49:55c'est pas ça ma question
00:49:56c'est combien de temps ça peut durer cette perfection
00:49:58mais c'est ce que je te dis
00:49:59petit point logistique
00:50:00les gars juste pour vous dire que
00:50:01donc les parisiens rentrent
00:50:04ah non
00:50:06c'était pas pour nous le point logistique
00:50:07les parisiens enfin les joueurs parisiens
00:50:09rentrent demain à la mi-journée à Paris
00:50:11et que de l'aéroport
00:50:13ils viendront directement sur les Champs-Elysées
00:50:16si la parade est maintenue
00:50:17on l'espère bien sûr
00:50:18pour une parade qui remontera les Champs-Elysées
00:50:21et ensuite ce sera au Parc des Princes que ça se passera
00:50:25les joueurs donc iront au Parc des Princes avec la Coupe
00:50:27donc demain journée évidemment sur RMC à vivre
00:50:30journée de festivité
00:50:31voilà
00:50:32les parades de demain aussi belles que les parades de Naroma
00:50:35pour ne rien rater
00:50:36juste un mot sur le pressing et sur ce qu'on a
00:50:38ce qu'on vient d'évoquer
00:50:40moi j'ai envie de te dire
00:50:41ce que j'ai vu au début du match
00:50:43quand j'en ai parlé
00:50:44je suivais avec qui avant le match
00:50:45ça ne m'a pas étonné
00:50:46c'est ce que fait le PSG comme a dit Daniel
00:50:47à chaque début de match
00:50:49j'étais à Guingamp pour le Brest PSG
00:50:51ils les ont mis la tête sous l'eau
00:50:53mais ça n'était que Brest on va dire
00:50:55pareil pour Liverpool
00:50:56pareil pour les autres
00:50:57donc moi le début de match du PSG
00:50:59il ne m'a pas surpris
00:51:01moi j'ai presque été plus surpris
00:51:02par le fait que l'Inter
00:51:03a été immédiatement
00:51:04comme saoulé de coups
00:51:05comme un boxeur
00:51:06si vous ne voyez plus
00:51:07Manny Petit sur After Food TV
00:51:08c'est qu'il est parti en reporter
00:51:09sur les Champs-Elysées
00:51:10enfin en tout cas sur la terrasse
00:51:11sur la terrasse
00:51:12il est sur la terrasse
00:51:13on va arrêter
00:51:14on va pas mytho non plus
00:51:15donc le premier point
00:51:17c'est que finalement
00:51:18j'ai vu un PSG comme d'hab
00:51:19celui auquel je m'attendais
00:51:21et c'est ce que je disais avant moi
00:51:22je me suis dit
00:51:23peut-être que l'Inter va
00:51:24avec son équipe
00:51:25et son milieu notamment vieillissant
00:51:26souffrir de cela
00:51:27donc j'ai pas été si étonné que cela
00:51:29si ce n'est de la faiblesse de l'Inter
00:51:30mais la question
00:51:31je vais répondre
00:51:32attends mais je t'en repose une autre
00:51:33comme ça tu compléteras les deux
00:51:35est-ce que le PSG en faisant ça
00:51:37va donner un exemple
00:51:39et va créer quelque chose
00:51:42comme Milan
00:51:43Daniel je te coupe
00:51:44parce que Désiré Douai
00:51:45comme le Barça a pu le créer
00:51:46on va pas y arriver
00:51:47Désiré Douai
00:51:48c'est normal
00:51:49mais Désiré Douai vient de s'asseoir
00:51:50pour la conférence des presse
00:51:51je pense qu'il a été élu homme du match
00:51:52oui il a été élu homme du match
00:51:53on a écrit l'histoire de ce club
00:51:54on a écrit l'histoire aussi
00:51:55du football français
00:51:56du football européen
00:51:58je suis très heureux
00:51:59pour tout ce qu'on a fait ce soir
00:52:00et durant toute la saison
00:52:02voilà
00:52:03Désiré Douai
00:52:04en direct
00:52:05quatrième français
00:52:06à être élu homme du match
00:52:07en Ligue des Champions
00:52:08en finale
00:52:09après Zidane
00:52:10N'Golo Kante
00:52:11et Coman
00:52:12en 2020
00:52:13Désiré bonsoir
00:52:14Dominique Serac
00:52:15le Parisien
00:52:16on vous a senti extrêmement calme
00:52:17depuis le début du match
00:52:18comme si tout était prévu
00:52:19programmé
00:52:20comme si les émotions
00:52:21étaient déjà digérées
00:52:22on avait parlé de l'expérience
00:52:24de la jeunesse
00:52:25et là vous avez fait
00:52:26une espèce de master class
00:52:28comment vous expliquez
00:52:29ce moment incroyable ?
00:52:32J'ai essayé d'aborder ce match
00:52:34comme d'habitude
00:52:35voilà on sait que
00:52:37c'était l'un des matchs
00:52:38les plus attendus
00:52:39pour ce club
00:52:40pour nous aussi
00:52:41durant la saison
00:52:42mais voilà on est
00:52:43sûr de nos qualités
00:52:44on savait ce qu'on avait
00:52:45à faire sur le terrain
00:52:46ce soir
00:52:47on l'a fait en équipe
00:52:48et c'est juste magnifique
00:52:49voilà pour Désiré Douai
00:52:51alors que Manu Petit
00:52:52notre reporter sur les Champs-Elysées
00:52:53est de retour au micro
00:52:54Manu
00:52:55qu'est-ce que tu as vu
00:52:56depuis ta terrasse ?
00:52:57Ben la même chose
00:52:58que tout à l'heure en fait
00:52:59D'accord
00:53:00Ben beaucoup d'effervescence
00:53:02de pétards
00:53:03enfin c'est en fait
00:53:04c'est un petit peu
00:53:05un jeu entre les CRS
00:53:07et certains groupes
00:53:08de supporters en fait
00:53:09bon espérons qu'évidemment
00:53:10on peut répondre
00:53:12avant que j'oublie
00:53:13puisque tout à l'heure
00:53:14j'ai passé en revue
00:53:15toute la grande famille du PSG
00:53:16j'ai oublié un nom
00:53:17et je m'en veux terriblement
00:53:18mais terriblement
00:53:19Alain Kezac
00:53:20qui doit être très heureux
00:53:21ce soir
00:53:22qui est un peu souffrant
00:53:24vraiment
00:53:25je sais à quel point
00:53:26c'est son club
00:53:27depuis toujours
00:53:28et voilà
00:53:29toutes mes amitiés
00:53:30Daniel Echner aussi
00:53:31Charles Biétry
00:53:32non il n'est pas supporter du PSG
00:53:34on peut le saluer si tu veux
00:53:35mais il n'est pas supporter du PSG
00:53:36ah bon il a été président
00:53:37Michel Denizot
00:53:39Michel Denizot évidemment
00:53:40et puis la mémoire de Francis Borrelli
00:53:42ah oui
00:53:43je pense que demain
00:53:44il faudrait tout savoir à Bézenville
00:53:45sur les champs
00:53:46et de sa sacoche
00:53:47Manu il l'a regardé
00:53:48ah ouais Manu il est là
00:53:49en hommage à Francis Borrelli
00:53:50il a trouvé sa sacoche
00:53:51bon la mienne est en cuir
00:53:52la sienne aussi
00:53:54messieurs l'âme attention
00:53:55il est là
00:53:56on l'a retrouvé
00:53:57eh oui
00:53:58en direct de Munich
00:53:59Jimmy Brown
00:54:00je vous demande d'accueillir
00:54:01David se doit
00:54:02Jimmy Brown s'il vous plaît
00:54:03bravo Jimmy
00:54:04enfin
00:54:05jimmy t'as fini le jeu
00:54:07t'as fini le jeu
00:54:08jimmy
00:54:09c'est surprise surprise
00:54:10il y a Marcel Bellibaud qui arrive
00:54:11c'est comment
00:54:12jimmy
00:54:13jimmy
00:54:14qui existe pas
00:54:15personne t'as guigné hein
00:54:16tu vois
00:54:17j'avais pas de quoi t'inquiète
00:54:18jimmy ça fait une semaine qu'il nous dit
00:54:19faut pas parler de ça
00:54:20ça va nous guigner
00:54:21la guine la guine
00:54:22zéro guine jimmy
00:54:235-0
00:54:24c'est irréel ce qui s'est passé
00:54:26c'est irréel ce qui s'est passé
00:54:27c'est irréel ce qui s'est passé les gars
00:54:28je sais pas
00:54:29j'ai l'impression de
00:54:30j'ai l'impression d'être dans un monde parallèle en fait
00:54:32je réalise pas ce qui s'est passé
00:54:33j'ai l'impression
00:54:34on est parti voir une finale de Ligue des Champions
00:54:35j'ai l'impression qu'on a vu un match de championnat
00:54:37je sais pas
00:54:38vous parliez du pressing tout à l'heure à Kimi en fin de première mi-temps
00:54:41je sais pas si vous voyez
00:54:42il parlait à l'arrière droite
00:54:43il finit dans les 20 mètres côté gauche pour aller presser
00:54:46ils les ont assucés tout le match d'MBD à l'entrée de la surface
00:54:49sur chaque relance
00:54:50sur chaque relance
00:54:51jimmy le retour de Gvara
00:54:53c'est comme dans un rêve
00:54:54ça s'est passé comme dans un rêve
00:54:55Gvara a fait un retour en fin de match défensif
00:54:58sur Dumfries à 4-0
00:55:00qui est un truc de fou
00:55:02c'est fou
00:55:03c'est hallucinant
00:55:04raconte ta journée là
00:55:05t'es parti ce matin
00:55:06est comme un symbole Mayoulou
00:55:08je suis parti ce matin
00:55:09c'est interdit là par contre la rigueur allemande sur l'organisation
00:55:11on repassera
00:55:12c'était un peu chaotique pour aller
00:55:13pour revenir du stade
00:55:14là je suis avec des supporters paraisiens
00:55:15comme pendant l'euro
00:55:17j'ai l'impression que tout le monde est anesthésié
00:55:19par ce qu'ils ont vécu en fait
00:55:21c'était tellement fou
00:55:22qu'il n'y a plus un bruit dans le car
00:55:23moi je suis parti ce matin à Gare de l'Est
00:55:25pour aller à Strasbourg
00:55:26on a loué une caisse
00:55:27à Strasbourg
00:55:28pour arriver à Munich
00:55:29je suis parti à 9h ce matin de chez moi
00:55:31je suis arrivé à Munich
00:55:32sous les coups de 18h
00:55:33j'étais au stade à 19h30
00:55:35et voilà
00:55:36t'en as fait quoi de la caisse ?
00:55:38tu l'as garé où la caisse à Munich ?
00:55:39il fallait partir 3 jours avant
00:55:41la caisse est garée dans un parking en ville
00:55:43donc là on est dans un car qui nous amène
00:55:45à l'Olympiapark
00:55:46au stade olympique de Munich
00:55:47j'arrive devant le stade olympique de Munich
00:55:48et de là je vais reprendre le métro
00:55:49pour aller récupérer la voiture
00:55:50et repartir sur Strasbourg
00:55:52parce que vous me faites bosser demain
00:55:53on peut même pas se la coller toute la nuit
00:55:54pour fêter ça
00:55:55c'est à la route de cette histoire
00:55:57oh le parcours de malade
00:55:59j'ai tout envie c'est de me mettre en l'air toute la nuit
00:56:01mais malheureusement c'est pas possible
00:56:02demain jimmy réunion à 9h
00:56:04réunion 9h demain matin pour préparer la chance
00:56:06à quelle heure tu vas arriver ?
00:56:07demain tu prends le train à quelle heure demain matin ?
00:56:09je sais pas
00:56:11je prends le train à...
00:56:13je sais même que je suis pas capable de dire
00:56:14je suis ailleurs
00:56:15là je sors je suis devant le stade olympique de Munich
00:56:17le stade olympique tu rends hommage à l'OM ?
00:56:19jimmy rends hommage à la victoire de l'OM au stade de l'OM exactement ?
00:56:22à Georges Ouéa aussi
00:56:24à Georges Ouéa aussi
00:56:25à Georges Ouéa aussi
00:56:26qu'on n'oublie pas voilà
00:56:27et c'est incroyable
00:56:28et c'est incroyable
00:56:29j'imagine que vous en avez parlé toute la journée
00:56:31mais tous ces anciens
00:56:32tous ces anciens réunis
00:56:34avec les supporters en communion toute la journée
00:56:36de Laurent Robert à Jérémy Menez
00:56:38à Didier Domi qui était là
00:56:41Alain Roche
00:56:42enfin voilà c'était génial
00:56:43il y avait toute la famille du PSG réunis aujourd'hui
00:56:45et c'était vraiment
00:56:46enfin voilà
00:56:47c'était des moments exceptionnels
00:56:48et voilà
00:56:49je sais pas
00:56:50jimmy on est content pour toi la famille
00:56:535-0 au final de Ligue des champions
00:56:55merci les gars
00:56:56merci les gars
00:56:57bonne émission
00:56:58je vous embrasse tous
00:56:59et allez Paris les gars quand même
00:57:00voilà j'ai pas l'habitude de le dire à l'entrée
00:57:01mais allez Paris quand même
00:57:02je pars 5-0
00:57:03c'est ça qu'il est jouant
00:57:04on rentre bien et on t'attend au bureau demain
00:57:07et sois prudent sur le trajet de Munich-Strasbourg
00:57:09ça n'est galant comme trajet fait gaffe
00:57:11et jimmy
00:57:12jimmy j'ai plein de messages
00:57:14on va vous écouter les gars
00:57:15j'ai plein de messages entre nous
00:57:17et quelque part je t'avais dit que ça pourrait bien se passer
00:57:22mais oui mais bien sûr
00:57:23tu faisais partie de ceux qui me croyaient dès le début
00:57:25et je t'en félicite
00:57:26et je t'en félicite bravo
00:57:27bravo
00:57:28allez Jimmy bon retour
00:57:29comme ça en apothéos c'est beau
00:57:30en espérant que la fête soit belle pour tout le monde
00:57:32ciao les gars ciao ciao ciao ciao ciao ciao
00:57:34En fait, ce qu'on retient de Pierre, de Jimmy et des autres, de ceux qui nous appellent le 32-16,
00:57:37t'as vu, c'est le côté, comme disait Daniel au début, irréel, monde parallèle.
00:57:41Ah mais c'est normal, parce que tu réalises pas, en fait.
00:57:43Non mais c'est vrai qu'à 5-0, un match comme ça, c'est tellement hors du temps.
00:57:46Même nous-mêmes ici.
00:57:47Ah oui, même ici.
00:57:47Moi, depuis 20 ans que l'After existe, on dit on n'a pas de Coupe d'Europe, on n'est pas bon,
00:57:52on n'y arrive pas, les clubs français et tout.
00:57:54Gilbert.
00:57:55Et là, cette fois, oui.
00:57:56Gilbert.
00:57:57Oui, Jean-Louis.
00:57:58J'ai les deux entraîneurs du PSG qui ont soulevé une Coupe d'Europe, qui sont ensemble
00:58:03en train de discuter, Luis Fernandez et Luis Enrique, sous mes yeux.
00:58:06C'est une belle image aussi, c'est un beau moment.
00:58:11En plus, ils ont dû se parler en espagnol, évidemment, puisque Luis maîtrise à la perfection.
00:58:17Je ne sais pas s'ils ont beaucoup parlé du match, mais c'était une belle accolade,
00:58:20c'était un beau moment, une sorte de passage de témoin entre les deux.
00:58:24Longue accolade aussi entre Luis Enrique et Pastore.
00:58:26Pastore, il est comme un gamin, il a un grand sourire depuis tout à l'heure.
00:58:30Il est à l'entrée, à la sortie du tunnel, là, il check tout le monde.
00:58:33Et il y a encore des centaines de personnes sur la pelouse.
00:58:35Il n'y a plus personne en tribune, c'est fini.
00:58:37Mais sur la pelouse, il y a encore plusieurs centaines de familles.
00:58:40Jean-Louis, le pressing parisien continue même après le match.
00:58:43C'est ça.
00:58:45Tiens, on a Julien au 32-16 qui est là, qui est un jeune supporter du PSG.
00:58:48Julien, bonsoir.
00:58:49Salut Julien.
00:58:50Bonsoir.
00:58:51Salut les gars.
00:58:52Tu as quel âge Julien ?
00:58:53Moi, j'ai 17 ans.
00:58:54Ah, ben voilà, donc tu es parti de la… tu es supporter depuis quel âge ?
00:58:58Quelle chance il a, quelle chance il a, il a l'âge de mon fils.
00:59:00Et à 17 ans, ils ont déjà une Coupe d'Europe alors que nous, on a galéré pendant des années.
00:59:04Ah ouais, c'est exceptionnel.
00:59:05Moi, c'est… depuis tout petit, grâce à mon père, je supporte le PSG et là, c'est fou ce qui se passe ce soir.
00:59:10C'est ceux qui vont gueuler quand ils perdront en demi-finale entre votre équipe et nulle.
00:59:13A 17 ans, vous avez déjà ce plaisir-là.
00:59:15Quelle chance.
00:59:16Ouais, franchement, c'est un truc de fou.
00:59:18C'est… on apprécie, franchement, je réalise pas du tout ce soir.
00:59:22Comme vous parliez du monde parallèle juste avant, là, c'est exactement ça.
00:59:25Ok, comment t'as vécu le match, toi ?
00:59:28Alors moi, je devais avoir un mariage, donc de base, j'étais pas censé le voir le match.
00:59:33Et sauf que j'ai chopé une maladie, donc je suis resté chez moi, donc il faut voir le match.
00:59:37C'est ça !
00:59:38Ah putain !
00:59:39Ah non, je vous promets qu'il n'y a aucune stimulation.
00:59:42C'est bien sûr, oui.
00:59:43Bien sûr.
00:59:44Bon.
00:59:45Donc j'étais tout seul chez moi à regarder le match.
00:59:47Très bien.
00:59:48Bon, tu t'es régalé.
00:59:49Bon, tu retiens quoi, toi, du match ? On était en train de parler de pressing tout à l'heure,
00:59:52de la stratégie de Luis Enrique.
00:59:54Bon, il y a beaucoup d'aspects tactiques, mais moi, je vais retenir l'émotion.
00:59:58Les larmes de Martignos avant le coup de tip des finales, moi, ça m'a marqué.
01:00:01Quand je vois ça, après tout ce qui s'est passé depuis que les Qataris, ils sont là qu'on
01:00:07la gagne enfin.
01:00:08C'est l'émotion, quoi.
01:00:09À 3-0, quand ils ont mis le troisième, je me suis dit, c'est bon, et là, les larmes,
01:00:13elles ont commencé à couler, quoi.
01:00:15Il y a une image, d'ailleurs, qu'on n'a pas commentée, mais c'est l'adjoint, je
01:00:19connais pas son nom, le premier adjoint de Luis Enrique, qui est en larmes, bien avant
01:00:23la fin du match, debout devant le banc, et qui craque complètement.
01:00:26Ah bah c'est sûr que là, ils ont commencé, ça va être un plaisir, même pour nous, parce
01:00:29que, ben voilà, comme disait Daniel, à 2-0, presque, vous saviez que c'était
01:00:33fou, c'était fini, quoi.
01:00:34Ah non, moi, à 3.
01:00:35Attends, je suis d'accord.
01:00:36Ah bah non, à 3.
01:00:37À 2-0, tu t'es dit, ça y est, c'est bouclé.
01:00:38Ah 2-0, vous êtes fou.
01:00:39Ah 2-0, parce que je voyais jamais l'Inter.
01:00:40Il a compris qu'il n'y avait pas de match, très vite.
01:00:41Non, très rapidement, j'ai compris qu'il n'y avait pas de match, en fait.
01:00:44Je me suis dit, même si l'histoire récente du football nous a, nous a pris à avoir un
01:00:48peu plus d'humilité et de recul, parce qu'il y a des remontadas, des scénarios incroyables,
01:00:52mais à aucun moment…
01:00:53Tu prends la tête de Thuram, là, à 2-1, je t'annonce.
01:00:55Je l'ai dit hier à Jérôme, Jérôme, j'étais pas d'accord avec lui, dans l'émission
01:00:59on retene son flamme, parce qu'il disait…
01:01:00T'es jamais d'accord avec lui.
01:01:01Dans les grands matchs, il disait, voilà, c'est les grands joueurs qui font la différence.
01:01:04J'ai dit, non, c'est l'équipe qui fera la différence, parce que la grande différence…
01:01:07Ah mais là tu as raison, Jérôme, c'est souvent les grands joueurs dans les Réal.
01:01:09Non, non, c'est pas vrai !
01:01:10Ah non, parce que où les grands joueurs dans les Réal ?
01:01:11Non, non, c'est pas vrai !
01:01:12Ah non, parce que où les grands joueurs dans les Réal ?
01:01:13Le fond de jeu !
01:01:14Ok, ok, là, non !
01:01:15Mais c'est pas vrai !
01:01:16Tu peux pas dire ça !
01:01:17Regarde, tu peux pas dire ça !
01:01:18Tu peux pas dire ça !
01:01:19Même ça, le gagné par le Réal, c'est pas toujours Ronaldo qui était forcément…
01:01:22Non, c'est vrai !
01:01:23Non, mais…
01:01:24Les individualités te font gagner quand t'as pas de fond de jeu !
01:01:26Là, t'as un fond de jeu incroyable !
01:01:28Et c'est l'équipe qui en sort à chaque fois !
01:01:29Elles peuvent voir !
01:01:30Et si, quand t'as un fond de jeu, c'est encore mieux !
01:01:31Oui, Gilbert, c'est le moment de répondre à Daniel, sur ce qu'il disait…
01:01:33Ah oui, alors vas-y !
01:01:34Sur ce fameux truc, comment ça va être juste après, là !
01:01:37Juste après…
01:01:38Mais ce qui est fort avec ce PSG-là, c'est que c'est des jeunes !
01:01:42Et donc, de toute façon, ils ont faim !
01:01:44Mais il y aura bien sûr aussi la capacité de la direction, de l'entraîneur, de la direction sportive,
01:01:49à réinjecter juste ce qu'il faut, comme le Gwara qui arrive là, à la trêve, pour réinjecter…
01:01:54Une petite concurrence !
01:01:55Voilà, juste ce qu'il faut, la petite touche de sel, de poivre, pour finir la recette…
01:01:58Une petite concurrence !
01:01:59Mais moi, je pense qu'ils vont continuer de le faire, et surtout…
01:02:01Et c'est là où je veux te répondre !
01:02:03C'est que c'est un exemple pour tous les projets, que ce soit…
01:02:06Gilbert, je vais t'en donner, je vais chercher Louis !
01:02:08Ah !
01:02:09Vas-y, vas-y !
01:02:10Que ce soit du très haut niveau, ou même au plus bas niveau, c'est un exemple !
01:02:14Oui, mais est-ce que tu peux inscrire dans le temps ?
01:02:16Est-ce que tu penses…
01:02:17C'est le plus dur ! C'est toujours le plus dur !
01:02:18Parce que même les équipes qui ont marqué longtemps…
01:02:22Bon, il y en a eu qui ont gagné d'affilée des Ligue des Champions…
01:02:24Le Real !
01:02:25Le Real, c'est très récent !
01:02:26Sur un gros collectif !
01:02:27La Jax ?
01:02:28Le Real ?
01:02:29Le Barça qui a marqué…
01:02:30Je vais dans l'autre sens !
01:02:31On va dans l'autre sens !
01:02:33Ah oui !
01:02:34Je remonte à ma date de naissance !
01:02:35Toi, t'es reparti au début !
01:02:36Oui, l'Ajax d'affilée, il a raison !
01:02:39Milan…
01:02:41Le Barça n'a pas fait d'affilée !
01:02:43Il y a eu un break 2010, ils ont gagné ensuite en 2011, 2009, 2011 !
01:02:47Est-ce que ce PSG-là va pouvoir s'inscrire dans le temps ?
01:02:50Maintenant que c'est gagné, on peut déjà penser au rêve !
01:02:52Moi, je ne voulais pas y penser avant, mais là, maintenant, on peut !
01:02:54Est-ce que ce style-là…
01:02:56Parce que moi, si je suis entraîneur d'une autre équipe,
01:02:58je regarde et je dis, les gars, le pressing, le collectif…
01:03:01Est-ce qu'on change quelque chose ?
01:03:03Ce que le PSG…
01:03:04Parce que j'entendais Nasser El Raleifi tout à l'heure dire
01:03:06« Oui, on ne croyait pas trop à notre projet et tout ! »
01:03:08Mais oui, on ne croyait pas trop en toi !
01:03:09Pendant dix ans, tu n'as pris que des mauvaises décisions !
01:03:11Donc là, tu as gardé Luis Campos, ce qui est déjà pas mal !
01:03:14Tu as donné les pleins pouvoirs à un coach !
01:03:17Alors qu'avant, les coachs, tu les bridais !
01:03:19Soit tu leur mettais des joueurs qui ne voulaient pas !
01:03:21Soit tu leur… dans leur dos, tu donnais le pouvoir à des joueurs !
01:03:25Tu as enfin compris, quoi, douze ans après, comment marchait un club de foot !
01:03:29Donc bon, je vais le féliciter, mais très modérément !
01:03:32D'ailleurs là, il était main dans la main avec Comboiré !
01:03:34Les gars, Gilbert !
01:03:35C'était très très modérément !
01:03:36Alors qu'il l'a viré, j'ai bonne mémoire !
01:03:37Oui, Jean-Louis !
01:03:38Les gars, s'il vous plaît, il y a deux légendes du PSG avec nous !
01:03:40Ah !
01:03:41Luis Fernandez et Ray sont avec nous en direct sur RMC !
01:03:44On est champions !
01:03:46Salut Luis !
01:03:47On est champions !
01:03:48Salut Gilbert, ça va ?
01:03:50Est-ce que Ray nous entend ?
01:03:51Oui !
01:03:52Il est là, oui !
01:03:53Bonsoir Ray !
01:03:54Il est là !
01:03:55Luis !
01:03:56Bonsoir, très belle soirée !
01:03:57Ah ouais !
01:03:58Luis, dis-nous comment tu as vécu cette soirée, là !
01:04:00Puis tu étais avec vous, Cédric, il y a quelques temps !
01:04:01Vous vous êtes dit quoi ?
01:04:02Bah, on va dire qu'on a vécu une belle soirée, une très belle soirée !
01:04:06On est dans la continuité de ce qu'on a vu avec cette équipe !
01:04:09Il nous donnait autant de plaisir !
01:04:10Et ce soir encore, ils nous ont montré toutes les qualités d'un collectif sur un terrain !
01:04:14En dominant, en étant présents, dans la récupération, en se projetant vers l'avant !
01:04:18Et puis voilà, 5 buts marqués !
01:04:21Et voilà, c'est une belle victoire de ce Paris-Sonnement !
01:04:24Voilà, cette équipe, si elle reste comme elle est, si on ne change rien, pratiquement rien !
01:04:28Et bien on peut en...
01:04:29Non mais Luis, arrête de nous parler de foot !
01:04:30Parle-nous d'émotion !
01:04:31Non, non, non !
01:04:32T'es la légende du PSG !
01:04:33T'as été champion de France avec ce club, tu l'as entraîné !
01:04:35Il a gagné pendant 10 ans, là !
01:04:37C'est ça qui l'a aidé !
01:04:38Non, non, ils ne vont pas la gagner pendant 10 ans !
01:04:39Mais s'ils restent avec cet état d'esprit, s'ils restent avec cette équipe,
01:04:42avec ce...
01:04:43On va dire...
01:04:44Ce groupe-là...
01:04:45Parce qu'il est formidable, ce groupe !
01:04:46On ne peut pas le dire !
01:04:47Que ce soit les pick-bulles du milieu de terrain,
01:04:48que ce soit les attaquants qui...
01:04:50Qui empêchent des adversaires de ressortir avec le marron et des défenseurs,
01:04:53qui sont attentifs avec un gardien !
01:04:55Voilà, c'est une équipe et d'autres qui sont sur le banc,
01:04:57des remplaçants qui rentrent et qui apportent aussi un plus !
01:04:59Moi je suis admiratif !
01:05:00Vas-y Jean-Louis, coupe-le, sinon il va s'arrêter à 2h du matin !
01:05:03Vas-y !
01:05:04A toi Ray, dis Ray !
01:05:05Ray, raconte-nous ton émotion de voir ça d'aussi près !
01:05:07Déjà tu vois les supporters qui ont été exemplaires cette année,
01:05:11cette saison, à chaque fois des matchs à l'extérieur,
01:05:13ils ont fait...
01:05:14Ils ont été remarquables !
01:05:16Et je crois que quand on voit une finale comme ça,
01:05:18ce que ça m'a fait rappeler, Louis,
01:05:20c'est...
01:05:21L'importance de ces matchs-là pour le foot français,
01:05:24ça peut être la même importance
01:05:25que 98 contre la France de bal au Brésil, 3-0 en finale !
01:05:29Ça a tout changé !
01:05:30Et l'équipe nationale de France après...
01:05:32Alors on a Manu Petit qui est en direct là en même temps,
01:05:35qui disait à peu près la même chose,
01:05:37il y avait des similitudes avec 98 !
01:05:39Exactement !
01:05:40Exactement !
01:05:41La façon, la manière, la façon qu'ils se sont imposés !
01:05:43Et quand on voit, comme Louis a dit, la moyenne d'âge,
01:05:47on voit qu'il y a un bel avenir devant !
01:05:50Et il y a un truc qui est important, Louis aussi,
01:05:51c'est mettre en avant ce qu'a fait le club avec les anciens !
01:05:54Parce que vous, vous êtes là,
01:05:55mais il y a aussi une tonne d'anciens qui ont été invités,
01:05:57on en a eu plein sur RMC, on en a entendu plein !
01:05:59C'était important qu'ils soyez là !
01:06:01Même les collaborateurs !
01:06:03Les salariés, ouais !
01:06:04Les salariés, il y a 500 qui sont venus !
01:06:06Ah parce que...
01:06:07Louis !
01:06:08On t'a connu parfois énervé contre la direction du PSG !
01:06:10Louis !
01:06:11J'ai fait un article en Espagne où j'ai parlé du football du Paris Saint-Germain,
01:06:19où on m'a posé la question sur Lamine Yamal et sur Dembélé !
01:06:22Et j'ai pris...
01:06:23T'es encore fâché avec le PSG !
01:06:25C'est pas possible !
01:06:26Tu as raison, Louis ! Sois toi-même !
01:06:28Il faut être objectif dans le football !
01:06:32Exactement !
01:06:33Ousmane, je l'ai défendu depuis le début de la saison !
01:06:36Et puis ce soir, je l'ai vu encore harceler, se jeter sur les...
01:06:39J'adore, moi, Ousmane Dembélé !
01:06:40Mais si vous me demandez une comparaison avec Lamine Yamal,
01:06:42à l'heure d'aujourd'hui...
01:06:43Je suis d'accord !
01:06:44Depuis deux ans, ce garçon-là, à 16 ans, il n'avait pas cessé par sa maturité !
01:06:49Et on le regarde en jouer, Lamine a pris un peu d'avance !
01:06:52C'est peut-être Doué qu'on va mettre dans la discussion avec Yamal maintenant !
01:06:54Ah oui ! Maintenant, Doué va peut-être être avec Ballon d'Or !
01:06:56Allez !
01:06:57Louis !
01:06:58Daniel, vas-y !
01:06:59Louis, de toute façon, tu dis ce que tu veux,
01:07:01parce qu'il faut que tout le monde sache que tu es arrivé en 1978
01:07:03avec un sac plastique au PSG, que tu es une légende,
01:07:06et que Ray est avec toi !
01:07:07Et là, un des trucs, je sais que tu y tiens vraiment beaucoup,
01:07:09mais il y a un des trucs qui est très important,
01:07:11c'est que quand moi j'ai regardé le match sur MC,
01:07:12c'est que toi et Ray, vous étiez ensemble,
01:07:14et qu'il y a ce trait d'union entre les années 90 et aujourd'hui,
01:07:18et qu'il vous ait invité...
01:07:20Bah, moi je trouve que c'est formidable,
01:07:22parce que pour les gars qui ont mon âge,
01:07:24moi quand j'étais jeune, tu sais que vous étiez mon équipe,
01:07:26et moi je trouve que la famille s'est réunie ce soir pour ce titre,
01:07:30honnêtement, moi j'y croyais plus !
01:07:32Moi je croyais qu'on la verrait jamais cette image !
01:07:34Moi je croyais qu'on la verrait jamais cette image !
01:07:36On l'a raté en 1995,
01:07:38vous avez gagné à la Coupe des Coupes en 1996,
01:07:40et enfin, enfin !
01:07:42Mais combien de temps il a fallu attendre pour être heureux, enfin !
01:07:44Non mais je te dis, Daniel, avec Ray,
01:07:47avec Antoine Comboiré, avec Yuri,
01:07:49tu sais, c'est des moments,
01:07:51des grands moments qu'on a vécu ensemble,
01:07:53c'est avec Ray,
01:07:54gagner cette première Coupe d'Europe,
01:07:56et Ray, il faut se souvenir qu'il sort au bout de 15 minutes,
01:07:59mais la saison qu'il réalise, ce qu'il nous a apporté...
01:08:0112 minutes 30 !
01:08:03C'est Ray, c'est Ray !
01:08:05Ray, c'est une légende du Paris Saint-Germain !
01:08:07On n'oublie jamais l'histoire d'un club à sa naissance,
01:08:10et des joueurs nous ont quittés,
01:08:12parce qu'ils paient à leur âme, des présidents, des entraîneurs,
01:08:14il faut penser à eux, et même des supporters !
01:08:16Il ne faut pas les oublier, ces supporters,
01:08:18que dans une période étaient des supporters du Paris Saint-Germain !
01:08:20Ça, on ne les efface pas !
01:08:22Les supporters du PSG sont devenus parmi, honnêtement,
01:08:24les plus forts en Europe !
01:08:26Très honnêtement, ce qu'ils ont fait cette année,
01:08:28dans les déplacements,
01:08:29par l'ambiance qu'ils ont mis partout !
01:08:31Alors, Ray s'en souvient, parce que c'est adieux,
01:08:33il s'en souviendra pour toujours,
01:08:34tellement le parc était en fusion ce soir-là,
01:08:36mais toute cette année, partout où ils allaient,
01:08:38ils mettaient minables tous les stades,
01:08:40ils prenaient le dessus partout !
01:08:42Le public du Paris Saint-Germain est devenu
01:08:44l'un des plus chauds, l'un des plus forts en Europe !
01:08:46Question pour Ray ?
01:08:48Maintenant, il faut arrêter le Paris FC,
01:08:49il faut revenir au PSG entièrement !
01:08:51Le Paris FC, c'est l'histoire,
01:08:55le Paris Saint-Germain, c'est l'histoire !
01:08:57C'est le foot à Paris,
01:08:59c'est une super saison pour Paris !
01:09:02Le foot, le sport,
01:09:04une équipe qui est la Ligue des Champions,
01:09:06et l'autre qui monte,
01:09:08on va avoir le deuxième club,
01:09:10ça va être super !
01:09:12A Madrid, il y en a 4-5 !
01:09:13Totalement diplomate, Ray, bravo !
01:09:15Non mais ce sont deux clubs qui ne sont pas rivaux,
01:09:18de toute façon !
01:09:19Il n'y a pas d'histoire de l'humanité !
01:09:20Parlons un peu de terrain !
01:09:21Dernière question, Gilder !
01:09:22Une dernière question à Ray,
01:09:23qu'est-ce qui a été impressionnant sur le terrain ?
01:09:25Nous, on a été impressionné par le pressing,
01:09:27la qualité technique,
01:09:28qu'est-ce qui vous,
01:09:29en tant qu'ancien numéro 10,
01:09:31qui était vraiment au top quoi,
01:09:33qu'est-ce qui vous a plu ce soir sur le terrain ?
01:09:35Deux choses, le pressing,
01:09:37depuis le départ,
01:09:38on parlait des mêlées,
01:09:40c'est le premier devant,
01:09:42le gardien ne s'arrêtait pas,
01:09:44les autres,
01:09:45la deuxième chose,
01:09:46c'est le mouvement,
01:09:47le changement devant,
01:09:48tous les trois qui bougeaient,
01:09:50et Hakimi qui vient,
01:09:52c'était impossible de faire le marquage,
01:09:55c'est pour ça que l'Inter,
01:09:56ils n'ont pas fait un bon match,
01:09:58bien sûr, ils sont passés à côté,
01:09:59mais à chaque fois qu'ils essayaient de réagir,
01:10:01ils n'arrivaient pas,
01:10:02parce que le BG était là,
01:10:04ils étaient avec plusieurs pions,
01:10:06des vents,
01:10:07plusieurs mouvements,
01:10:08et ça les a rendus fous.
01:10:10C'est une équipe qui va être aimée,
01:10:12très aimée,
01:10:13avec son attitude,
01:10:15avec cette attitude qu'ils ont,
01:10:17la générosité,
01:10:19de se surpasser,
01:10:21quand tu les vois courir dans ce milieu de terrain,
01:10:23quand tu les vois défensivement,
01:10:25quand tu les vois offensivement,
01:10:26c'est un collectif.
01:10:27Luis, tu dois dire moi,
01:10:29on m'a allumé avec Ronaldinho pendant des années,
01:10:31regardez, là,
01:10:32ils ont sorti les stars,
01:10:33et c'est là que ça gagne.
01:10:34Non mais Ronaldinho,
01:10:35la première année,
01:10:36souviens-toi,
01:10:37il était champion du monde quand même,
01:10:38avec Luis Fernandez,
01:10:39et avec son staff,
01:10:40et avec ses collectifs,
01:10:41et ça, il ne faut pas l'oublier,
01:10:42d'accord ?
01:10:43Eh oui, mon garçon !
01:10:44Il faut faire un rappel de l'histoire !
01:10:46Eh oui, il faut toujours faire un rappel, Luis !
01:10:48Gilbert, il faut qu'on les libère !
01:10:49On les libère !
01:10:50Merci beaucoup,
01:10:51Merci les gars !
01:10:52Il ne nous a pas dit ce que Luis et Enrique
01:10:54lui avaient dit ?
01:10:55Parce qu'ils se sont parlé !
01:10:57Oui, quand vous êtes salués !
01:10:58Non, il était fatigué là !
01:11:00Avec toute l'énergie,
01:11:01tu sais l'énergie qu'il dégage,
01:11:03et puis je pense qu'il a été aussi touché par le psychos,
01:11:07c'est beau ce qui a été fait par les supporters,
01:11:09d'abord y pensé,
01:11:10et lui, c'est dans l'émotion,
01:11:12il y avait sa famille qui est là,
01:11:13il y avait son fils qui était là,
01:11:14pour ça j'ai dit bon,
01:11:15j'insiste pas,
01:11:16je te laisse tranquille,
01:11:17mais félicitations quand même !
01:11:18Il y en a eu un Luis Fernandez,
01:11:20avec un Luis Eriquet,
01:11:21il y a Luis Campos !
01:11:22Laissez les Luis tranquilles !
01:11:24C'est l'affaire Luis Trion !
01:11:26Il faut s'appeler Luis,
01:11:27pour aller s'il en chercher à nous !
01:11:28C'est l'affaire Luis Trion !
01:11:30Oui, merci !
01:11:31Oui, c'est ça,
01:11:32vous ne t'inquiète pas !
01:11:33Merci Luis Fernandez et Ray,
01:11:34merci beaucoup !
01:11:35Merci Ray,
01:11:36merci Jean-Louis également !
01:11:38Il est fort ce...
01:11:39C'est une bonne idée Jean-Louis,
01:11:40sur le terrain comme ça,
01:11:41qu'est-ce que vous en pensez ?
01:11:42Il est parfait !
01:11:43Il est parfait !
01:11:44On va creuser l'idée !
01:11:45Reporter, c'est magnifique !
01:11:47Ça me rappelle Doumé Poulain,
01:11:48la grande époque, non ?
01:11:49Pour les plus anciens !
01:11:51C'est pas aussi fort que Berlusconi !
01:11:53Et Dorian et Jean-Louis Tour sur le terrain,
01:11:56ce soir en reporter, là, magnifique !
01:11:58Il nous a amené du monde !
01:11:59Il nous a régalé !
01:12:00Et juste un mot par rapport à ce qu'a dit Luis sur Dembélé,
01:12:05et je reviens, ça complète ce qu'on a dit sur le pressing,
01:12:08j'étais en contact avec Thierry Barnora,
01:12:10notre spécialiste des gardiens,
01:12:11Zommer a été totalement mis dans la situation
01:12:15où Donnarumma l'a été les années précédentes,
01:12:17c'est-à-dire ce fameux pressing...
01:12:18On en parlera avec Ewan, mais le pauvre Zommer !
01:12:20Oui mais qui le mettait sous pression !
01:12:21On a dit que Donnarumma est du mal sous pression !
01:12:23Le staff de Luis Enrique a demandé à Donnarumma
01:12:26en gros de changer son jeu,
01:12:27ils ont changé, ils ne font plus de relance courte !
01:12:29Et à l'inverse, avec ce pressing,
01:12:30ils ont mis Zommer sur sa ligne !
01:12:31Zommer s'est entêté quand même dans les relances courtes,
01:12:34ou alors les autres, les 4 premières,
01:12:36sont au-dessus de Di Marco notamment,
01:12:38dans la tribune et en touche !
01:12:39Donc là c'est une des clés aussi du match,
01:12:41et c'est assez marrant de voir que
01:12:43ce qu'on voyait comme un défaut côté PSG avec Donnarumma,
01:12:46le PSG l'a renversé,
01:12:48et c'est devenu un défaut de Zommer
01:12:50qui pourtant est un très bon gardien !
01:12:51Petite info qui vient de tomber,
01:12:52Donnarumma a déclaré qu'il ne savait pas
01:12:54s'il allait rester au PSG !
01:12:55Julien Richer nous appelle aux abords du Parc des Princes,
01:12:57vraisemblablement il y a quelques situations
01:12:59très tendues autour du stade Julien !
01:13:02Oui la soirée se termine un peu dans l'incertitude,
01:13:06en tout cas dans le chaos presque !
01:13:08Porte de Saint-Cloud,
01:13:09il y a un véhicule qui a été incendié au-dessus du périphérique,
01:13:13là je me trouve au niveau du rond-point de la Porte de Saint-Cloud,
01:13:16et on a eu plusieurs charges de CRS
01:13:19qui ont envoyé des gaz lacrymogènes
01:13:21pour essayer de disperser une partie de supporters,
01:13:25ou plutôt de casseurs qui étaient là,
01:13:27ça se passait très très bien !
01:13:28On célébrait, on allumait des fumigènes
01:13:30juste à côté de ce Parc des Princes,
01:13:32et donc il y a eu cette voiture incendiée,
01:13:34et derrière plusieurs charges de CRS
01:13:37qui ont tenté de disperser,
01:13:39et c'est encore un peu confus ici,
01:13:41Porte de Saint-Cloud,
01:13:42à quelques mètres du Parc des Princes !
01:13:45Ténérinaire est avec Jean-Louis Tour !
01:13:49Jean-Louis !
01:13:51Ah ! Peut-être le temps qu'il s'installe !
01:13:54Est-ce que Jean-Louis nous entend ?
01:13:56On t'a entendu dans l'avant-match,
01:13:57raconte-nous ce que tu as vécu !
01:13:58C'était quelque chose d'extraordinaire !
01:14:00C'est déjà,
01:14:01c'est des rebondissements juste pour arriver au stade,
01:14:03parce que bien évidemment tout le monde a envie d'y aller,
01:14:05donc les aéroports sont saturés,
01:14:08compliqués,
01:14:09donc grosse pression,
01:14:10mais au final voilà,
01:14:11quand on arrive dans le stade
01:14:12et qu'il y a cette ambiance
01:14:13qui aujourd'hui était française,
01:14:15et non pas seulement française,
01:14:16mais parisienne,
01:14:17on a vécu un moment chaleureux,
01:14:20un moment magique du sport français international.
01:14:23Normalement, t'es acteur, toi, de ces moments-là !
01:14:25Là, t'as été spectateur,
01:14:26t'as eu la même émotion !
01:14:27Je suis un fan du sport, moi,
01:14:29j'aime le sport,
01:14:30et venir en plus supporter mon club,
01:14:32c'est...
01:14:33voilà, c'est...
01:14:34doublement un plaisir,
01:14:36et puis j'ai envie de dire, voilà,
01:14:38ça fait plaisir d'être venu,
01:14:40de s'être déplacé,
01:14:41d'avoir vu
01:14:42une beauté,
01:14:43une beauté dans le jeu.
01:14:44Je me souviens un jour,
01:14:45tu m'avais dit, moi, le foot c'est 98,
01:14:46c'est là où je deviens mordu, etc.
01:14:48Tu penses que c'est comparable
01:14:49ce qui s'est passé là ?
01:14:50Non, non, non.
01:14:51L'équipe de France,
01:14:52c'est l'équipe de France, 98,
01:14:53quand on est petit,
01:14:54c'est quelque chose.
01:14:55Parce que c'est ce qui a fait
01:14:56que derrière moi,
01:14:57j'avais envie de briller,
01:14:58j'avais envie de réussir
01:14:59dans mon propre parcours.
01:15:00Et ça, aujourd'hui,
01:15:01c'est plus l'amour du club,
01:15:03l'amour d'avoir été là,
01:15:04tous ensemble.
01:15:05Déjà, nous, au judo,
01:15:06on a gagné cette année,
01:15:07sur la même saison.
01:15:08Le foot,
01:15:09maintenant, il manque plus
01:15:10que le handball pour la section.
01:15:11Merci.
01:15:12Merci Teddy, Teddy Riner
01:15:13en direct sur RMC.
01:15:14Pour symboliser tout ça.
01:15:17Déjà, tout à l'heure,
01:15:18avec nous à l'antenne,
01:15:19donc, l'entendre dire ça,
01:15:20évidemment, ça me touche,
01:15:21venant d'un immense champion
01:15:22comme lui
01:15:23qui a représenté
01:15:24le drapeau tricolore
01:15:25très très haut pendant...
01:15:26Il a été champion du monde
01:15:27plus que toi.
01:15:28Plus de fois.
01:15:29Exactement.
01:15:30Il n'y a pas match.
01:15:32Il n'y a pas match.
01:15:33Mais lui,
01:15:34il a été champion du monde
01:15:35tous les ans ou tous les deux ans,
01:15:36donc c'est peut-être
01:15:37un peu plus facile.
01:15:38Merci Jean-Louis
01:15:39de nous avoir mis Teddy Riner.
01:15:40Kevin,
01:15:41je t'ai coupé avant la pub.
01:15:42Tu sais plus ce que tu voulais dire ?
01:15:43Si, si.
01:15:44On parlait justement
01:15:45de Donnarumma
01:15:46et de la suite.
01:15:47Mais moi, pour moi,
01:15:48c'est pas un souci
01:15:49si Donnarumma
01:15:50et le Paris Saint-Germain
01:15:51se séparent après une belle finale
01:15:52de Ligue des Champions.
01:15:53Si tu arrives à le remplacer
01:15:54par un gardien peut-être
01:15:55bon sur sa ligne,
01:15:56mais meilleur au jeu au pied
01:15:57et tu vas pouvoir faire d'autres choses.
01:15:59Lucas Chevalier par exemple.
01:16:00Daniel disait
01:16:01comment est-ce que tu vas réussir
01:16:02à te réinventer
01:16:03toujours avec ce pressing
01:16:04mais peut-être avec un peu plus
01:16:05de possession.
01:16:06C'est pas réinventer.
01:16:07Pas se réinventer,
01:16:08de continuer,
01:16:09continuer de performer
01:16:10tout en quand même se réinventant.
01:16:11Comme tu disais,
01:16:12toutes les équipes vont savoir
01:16:13ce que fait le PSG.
01:16:14Elles vont essayer de s'adapter.
01:16:15Mais aujourd'hui,
01:16:16le PSG a un gardien.
01:16:17Je pense qu'il y a eu un côté
01:16:18depuis janvier,
01:16:19il y a même eu un côté
01:16:20un peu irréel.
01:16:21Sur performance pour certains.
01:16:22Sur performance je pense pour certains.
01:16:24Il faudra quand même
01:16:25entre ce soir,
01:16:26demain on aura le temps
01:16:27mais passer en revue
01:16:28le nombre de joueurs
01:16:30qu'on n'attendait absolument pas
01:16:32à ce niveau.
01:16:33Parce que très franchement,
01:16:34même si j'ai immédiatement
01:16:35adoré Vitinha,
01:16:36me dire qu'entre le moment
01:16:38où il est arrivé aujourd'hui,
01:16:39puisqu'il gagne la Ligue des Champions,
01:16:42il est top 3
01:16:43des meilleurs milieux de terrain en Europe.
01:16:45Mais même Joao Neves.
01:16:46Alors j'allais les enchaîner.
01:16:48Est-ce que Joao Neves,
01:16:49quand il arrive,
01:16:50on le kiffe parce qu'on l'aime bien à Benfica,
01:16:52c'est un jeune joueur.
01:16:53Jamais je croyais qu'il avait ce niveau-là.
01:16:54Est-ce qu'on peut imaginer
01:16:55atteindre ce niveau ?
01:16:57Dembélé ?
01:16:58Fabian Ruiz,
01:16:59qu'on moquait,
01:17:01c'est pas le même qu'on voit avec l'Espagne.
01:17:03Daniel, je te coupe
01:17:04parce que Jean-Louis a un nouvel invité.
01:17:06Jean-Louis ?
01:17:07Jean-Louis ?
01:17:08J'écoute Jean-Louis.
01:17:09Le héros de PSG Real
01:17:10qui est avec nous.
01:17:11Autre figure marquante du PSG
01:17:13qui a vécu aussi sur la pelouse ce match.
01:17:15Et comment vous l'avez vécu ?
01:17:17Ben bizarrement, aucun suspense.
01:17:20Le PSG a pris le match à bras-le-corps.
01:17:24Ils ont été chez l'adversaire tout de suite.
01:17:27Ils les ont agressés.
01:17:28Ils ont récupéré les balles en roue.
01:17:30Et surtout dans les temps forts,
01:17:32ils ont été capables de marquer le premier.
01:17:34Puis après le deuxième,
01:17:35le match était plié.
01:17:37Quand on est entraîneur et qu'on voit ça,
01:17:38on se dit que là, on atteint le summum.
01:17:40Ce qu'a fait Luis Enrique,
01:17:41c'est une démonstration ?
01:17:43Le très haut niveau.
01:17:44Voilà, c'était comme on dit.
01:17:45Ils ont pris l'équipe de l'Inter à la gorge.
01:17:48Ils ne les ont pas lâchés.
01:17:49Et puis, ben,
01:17:50ils ont gagné tout à fait logiquement.
01:17:52Je veux dire,
01:17:53il n'y a même pas eu de suspense.
01:17:55J'ai même eu en fin de match de la peine
01:17:58pour cette équipe de l'Inter
01:17:59parce que je ne l'ai pas reconnu.
01:18:00Mais aussi en grande partie,
01:18:02face à la supériorité,
01:18:03donc domination totale de cette équipe du PSG.
01:18:05Ils ont été monstrueux, énormes.
01:18:07On vous parlera moins de votre tête contre le Real.
01:18:09Maintenant, il y a des héritiers.
01:18:10Il y a d'autres images.
01:18:11Mais oui, mais nous, on attend que ça.
01:18:12Nous, on a passé le témoin depuis très longtemps
01:18:14et on attendait qu'une chose,
01:18:15c'est que notre club, le PSG,
01:18:17donc touche le Graal.
01:18:19Il manquait donc cette coupe aux grandes oreilles,
01:18:22cette Ligue des champions.
01:18:23Ça y est maintenant,
01:18:24le PSG est un très grand club européen.
01:18:26Enfin.
01:18:27Merci beaucoup, Antoine.
01:18:28Merci pour ces quelques minutes.
01:18:29Après, c'est marrant d'entendre qu'on pourrait parler de ça
01:18:31parce que oui,
01:18:32pour les supporters du PSG,
01:18:33il reste une légende.
01:18:34C'est marrant les émotions dans le foot.
01:18:37Un match où tu te balades,
01:18:39où tu archi-domines.
01:18:40Alors oui,
01:18:41comme c'est la première Ligue des champions,
01:18:42c'est un truc unique.
01:18:44Mais le but à la 97ème,
01:18:46quand c'est ultra serré,
01:18:48l'espèce d'explosion d'adrénaline,
01:18:50en fait, il n'y a rien de mieux que ce genre de truc-là.
01:18:52Je crois qu'on prévient ça à un match où tu écrases l'adversaire.
01:18:56Bien sûr, mais Daniel,
01:18:57dans l'absolu,
01:18:58je ne dis pas qu'on aurait préféré,
01:18:59parce que moi,
01:19:00comme je ne suis pas supporter du PSG,
01:19:01j'aurais presque préféré,
01:19:02qui est, comme City,
01:19:030-2, 4-2 pour le PSG.
01:19:05Tu vois, ce soir,
01:19:07si tu avais vu ça,
01:19:08ça aurait été encore plus énorme.
01:19:10Maintenant, 5-0, c'est maîtrisé.
01:19:11Tout le monde est content.
01:19:12Tu n'as pas souffert.
01:19:13Quand tu es supporter,
01:19:14tu aimes ne pas souffrir.
01:19:15C'est tellement rare.
01:19:16T'aimes souffrir quand ça finit bien.
01:19:17Oui, mais tu ne sais pas.
01:19:18En même temps,
01:19:19franchement,
01:19:20ils ont tellement souffert
01:19:21pour avoir énormément d'amis du PSG.
01:19:22On a eu Jimmy,
01:19:23on a eu Julien,
01:19:24on a Daniel,
01:19:25etc.
01:19:26Mais je pense qu'ils ont tellement souffert
01:19:27que là, le 5-0,
01:19:28ils le prennent.
01:19:29Oui, mais c'est pour ça que tu le prends.
01:19:31Et c'est pour ça que tu trouves ça irréel
01:19:33quand tu as tellement souffert.
01:19:35Après, il y a un truc sur la suite.
01:19:36Vous parlez de la suite.
01:19:37Parce que moi, je l'ai toujours dit,
01:19:38même quand ça ne marchait pas
01:19:39en début de saison.
01:19:40Moi, comme disait Kevin,
01:19:41je ne suis pas du tout inquiet.
01:19:42Et pour répondre à Daniel sur la...
01:19:43Est-ce que tu peux durer et continuer ?
01:19:45Moi, je pense que non seulement
01:19:46tu peux continuer,
01:19:47par rapport à ce qu'a dit Kevin
01:19:48sur l'âge des joueurs et le pressing.
01:19:49Ça, ça ne me paraît pas un problème.
01:19:51Mais tu peux améliorer l'équipe.
01:19:52Parce que moi, je maintiens ce que je disais
01:19:53quand ça n'allait pas.
01:19:54Je disais à Daniel et aux autres,
01:19:56mais attendez, vous avez peut-être raison.
01:19:57Ils vont peut-être se faire éliminer.
01:19:59Mais parce qu'il y a des faiblesses.
01:20:00Et je notais Donnarumma dedans.
01:20:02Donc moi, je maintiens que
01:20:03si tu changes de gardien,
01:20:04que tu peux trouver mieux que Donnarumma.
01:20:06Je maintiens que Gwara,
01:20:07qui n'était pas là,
01:20:08il manquait dans la première partie de saison.
01:20:09Donc, oui, tu peux continuer d'une part.
01:20:11Mais tu peux surtout l'améliorer.
01:20:13Il y a une forme de perfection
01:20:14qui ne plaît pas.
01:20:16Dans le foot,
01:20:17il faut qu'on aime souffrir.
01:20:18On aime avoir des faiblesses.
01:20:20Oui, certes.
01:20:21Il y a la recherche de la perfection.
01:20:23Le Barça, à un moment, il a gacé.
01:20:26La seule façon pour améliorer ton équipe,
01:20:28c'est de donner de la concurrence.
01:20:30Parce que t'as 11 titulaires,
01:20:32à part Barcola et Doué.
01:20:33D'ailleurs, on se posait la question avant le match.
01:20:34Depuis janvier, c'est devenu l'équipe.
01:20:36Le 11 titulaire, c'est la même équipe,
01:20:38c'est le même 11.
01:20:39Donc, il faut...
01:20:40On est d'accord,
01:20:41tu peux renforcer encore cette équipe
01:20:43et la rendre meilleure.
01:20:44Mais t'es obligé.
01:20:45Pour le coup,
01:20:46quand je disais qu'il fallait lire une équipe
01:20:48pour qu'elle gagne...
01:20:49Si tu veux maintenir l'exigence,
01:20:50t'es obligé d'amener des joueurs
01:20:52qui sont capables de venir contester
01:20:53ce 11 titulaire.
01:20:55C'est tout.
01:20:56Ils vont s'endormir ?
01:20:57Oui, mais il faut faire très attention à la concurrence.
01:20:59Parce que quand tu appores une concurrence,
01:21:01il faut que ce soit un joueur fort.
01:21:02Vu l'équipe, le niveau qu'elle a atteint,
01:21:04tu vas faire entrer un joueur fort.
01:21:05Un joueur fort, ça veut dire un autre ego.
01:21:07Alors certes,
01:21:08le fait qu'il arrive dans une équipe
01:21:09qui a gagné...
01:21:10Enrique, j'ai pas le sentiment
01:21:11que l'ego va venir perturber ce groupe.
01:21:13J'imagine.
01:21:15Mais ça, ça vaut pour l'année d'après.
01:21:17Combien de temps dure le crédit
01:21:19du message et du discours ?
01:21:21Si tu regagnes dès l'année prochaine,
01:21:23ce qui n'est pas fréquent de gagner
01:21:24deux années de suite et tout,
01:21:25à un moment ou à un autre,
01:21:27il va falloir.
01:21:28Tu vas avoir un blessé,
01:21:29tu vas faire rentrer des joueurs.
01:21:30C'est ça le travail pour durer.
01:21:31Après tout le temps...
01:21:32C'est la grande question.
01:21:33Pour moi, t'as un cas jurisprudence,
01:21:35c'est City.
01:21:36City avec l'air Guardiola,
01:21:38avec comment ils ont dominé
01:21:39la Première Ligue pendant X années,
01:21:41et comment ils ont gagné
01:21:42la Champions League,
01:21:43et comment ils se sont écroulés.
01:21:44L'Europe, ils ont du mal.
01:21:45Parce que justement,
01:21:46ils n'ont rien fait sur le marché des transferts,
01:21:47ils n'ont pas renouvelé leur objectif.
01:21:49Alerte Magnifico !
01:21:50Alerte Magnifico avec Jean-Louis.
01:21:52Ah, il y a le Grand-Chef.
01:21:54Allez, merci.
01:21:56Pas d'alerte Magnifico, apparemment.
01:21:58Finalement.
01:21:59Ouais, alors, attendez,
01:22:00parce que je ne suis pas sûr encore.
01:22:01Est-ce que David va pouvoir faire deux minutes ?
01:22:03Attendez.
01:22:04Je ne sais pas si David peut faire deux minutes.
01:22:05C'est vraiment deux minutes.
01:22:06David Ginola,
01:22:07autre légende du PSG,
01:22:08consultant Canal en plus ce soir,
01:22:09qui est avec nous.
01:22:10David, est-ce que vous pouvez nous raconter
01:22:11votre émotion ?
01:22:12Qu'est-ce qui s'est passé là,
01:22:13dans le cœur,
01:22:14pendant cette soirée ?
01:22:15Il s'est passé un truc de fou.
01:22:17Voir cette équipe vaincre les Italiens
01:22:22de cette manière-là...
01:22:26Les pronostics étaient assez mitigés.
01:22:29La victoire du Paris,
01:22:30mais pas dans la facilité.
01:22:32On a eu une équipe de Paris ce soir
01:22:34qui a été absolument incroyable.
01:22:37Défensivement,
01:22:38les Pachos, les Marquinhos ont été impériaux.
01:22:41Les côtés, comme d'habitude,
01:22:43Hakimi et Nuno Mendès ont été incroyables.
01:22:47Je ne vais pas les citer un par un,
01:22:49mais bon, le milieu de terrain...
01:22:50Le pressing,
01:22:51qui a empêché de respirer l'Inter.
01:22:53Le pressing, Lotharo,
01:22:54Martin et Marcus Suram
01:22:56ont vécu peut-être le pire match de la saison.
01:22:58Ils ont développé l'Inter.
01:23:00Aucun jeu,
01:23:01parce que justement,
01:23:02par place avec Louis Saint-Riquet,
01:23:04une tactique qui était faite pour ça.
01:23:08Voilà, donc voilà,
01:23:09ils ont battu un record ce soir.
01:23:11Je n'ai jamais fait un 5 à 0
01:23:12en finale de Ligue des Champions.
01:23:13Personne ne l'avait jamais fait,
01:23:14c'est unique.
01:23:15Donc c'est encore un truc de malade.
01:23:17Le public,
01:23:18on a gagné aussi dans les tribunes,
01:23:20parce qu'ils ont été les supporters magnifiques.
01:23:25Ils ont chanté du début à la fin,
01:23:27ils ne se sont jamais arrêtés.
01:23:28Donc c'est une soirée remplie d'émotions.
01:23:31Et on le disait aussi,
01:23:32soirée totalement réussie par le club.
01:23:34Les anciens sont là,
01:23:35certains avec les diffuseurs,
01:23:36d'autres invités par le club,
01:23:37mais on n'a senti aucune fausse note globalement
01:23:40pour réussir ce rendez-vous.
01:23:42En plus de ce soir,
01:23:44dans la fan zone cet après-midi,
01:23:46il y avait tous les anciens joueurs du PSG,
01:23:48on est montés sur scène,
01:23:49on les a salués,
01:23:50il y avait une communion.
01:23:51Et je pense que le virage à 180 degrés
01:23:53que le club a réalisé depuis cette année,
01:23:57avec l'arrivée de Louis-Sénriquet,
01:23:59on voit moins Nasser,
01:24:00on voit moins Coros,
01:24:02c'est Louis-Sénriquet qui parle,
01:24:04et en français quand il fait les interviews maintenant.
01:24:06Donc c'est un gros changement.
01:24:08Il y a une humilité qui s'est faite au niveau du club
01:24:11qu'on ne voyait pas avant.
01:24:12Le club a décidé de mettre l'accent sur l'équipe,
01:24:15et aujourd'hui, moi ce qui me plaît,
01:24:17c'est de voir un vrai club.
01:24:19Un vrai club comme,
01:24:20alors pas encore au niveau du Réal,
01:24:22au niveau du Palmarès,
01:24:23mais un club au niveau de la construction,
01:24:25un club au niveau de l'ossature.
01:24:28Quand on a la chose comme ça,
01:24:30on se dit, voilà, j'ai besoin de voir ça.
01:24:33Et là je le vois,
01:24:34parce qu'on a une équipe sans stat,
01:24:36mais qui joue comme une équipe dans un club,
01:24:39dans un club qui va...
01:24:40Et j'ai posé la question à Nasser tout à l'heure,
01:24:42je lui ai demandé,
01:24:43bon maintenant l'objectif,
01:24:44il est atteint d'avoir gagné la Ligue des Champions,
01:24:46what's next ?
01:24:47Et il me dit, ben, deuxième étoile, troisième étoile,
01:24:50et je crois que le plus difficile,
01:24:52c'est d'avoir la première.
01:24:53Merci David, David Ginola,
01:24:54et merci à nos confrères de Canal d'avoir permis ça.
01:24:56Merci Jean-Louis,
01:24:57il est 1h03 du matin,
01:24:59c'est l'heure pour Manu d'aller au dodo,
01:25:01parce que demain Manu il fait la parade.
01:25:03Ouais, ben...
01:25:04Pas sur le char, hein...
01:25:06Tu l'as déjà fait en 98 là,
01:25:08tu connais le chemin ?
01:25:09Oui, oui, oui.
01:25:10Je l'ai fait en 98, ouais.
01:25:11C'était dans quel sens en 98 ?
01:25:12Vous avez monté les Champs-Elysées ou descendu ?
01:25:14On est descendu, descendu.
01:25:15Non, non,
01:25:16ils venaient de l'avenue Montaigne,
01:25:17ils sont montés.
01:25:18On est montés, sauf qu'on a...
01:25:20Et demain les parisiens vont monter,
01:25:21c'est 2018, ils sont descendus.
01:25:23Il y a trop de monde.
01:25:24Il y avait une telle pression populaire autour du bus
01:25:26que le cordon, il y avait deux cordons autour de nous,
01:25:28ils n'en pouvaient plus,
01:25:29les mecs étaient pras lâchés en fait.
01:25:30En fait c'est venu de l'avenue Montaigne,
01:25:31et après vous êtes remontés,
01:25:32et après ça s'est arrêté.
01:25:33On a écouté le passage en fait.
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