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Le PSG s'est qualifié pour la Coupe du monde des clubs ce mercredi en humiliant le Real Madrid (4-0). Comme c'est souvent le cas ces derniers mois, Paris impressionne l'Europe du foot et personne ne voit une équipe capable de les déstabiliser. De là à installer une dynastie et devenir une équipe référence sur cette période ?
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00:00Parlons du Paris Saint-Germain, est-ce le début d'une domination sans partage du PSG ?
00:03La question se pose inévitablement après la victoire en Ligue des Champions, la Ligue 1,
00:07c'est même plus un sujet dans les championnats domestiques,
00:10les exercices domestiques pour le Paris Saint-Germain,
00:13et donc la finale de la Coupe du Monde des clubs,
00:16qui sera peut-être certainement moins révélatrice que le parcours parisien en Ligue des Champions.
00:21Est-ce que, d'abord une question les gars, simple,
00:23est-ce que cette dynastie-là, en tout cas ce PSG-là,
00:26fait penser à une autre grande équipe européenne de ces 25 dernières années ?
00:31Et hier, Jimmy Carragher a dit, pour moi, c'est le Barça de Pep Guardiola 2009.
00:36Justement, le truc c'est qu'il ne faut pas aller trop vite,
00:39parce qu'on sait à quel point c'est difficile de faire deux fois.
00:43Faire trois fois, c'est encore plus dur.
00:45Marquer une époque, marquer l'histoire, c'est encore une étape supplémentaire.
00:50C'est des équipes qui restent, comme on a parlé pendant des années de l'Ajax,
00:55de Rhinus Michels, qui avait marqué de son empreinte avec un nouveau football.
01:00Après ça, oui, il y a eu le Bayern pendant trois ans, dont on a beaucoup parlé,
01:04mais où on n'a pas été fondamentalement marqué par le jeu.
01:08Pour avoir quelque chose de nouveau, qui a inspiré d'autres gens,
01:12le Bayern n'a pas vraiment inspiré d'autres équipes pendant sa triplette 74-15-16.
01:17Il a fallu attendre Milan, où ça a été extrêmement dur, d'abord pour Arikosaki,
01:22qui s'est fait défoncer par tous les médias en Italie, par Van Basten.
01:25Les joueurs ne voulaient pas de sa méthode.
01:27Il a imposé, il est devenu marquant.
01:29Il est devenu marquant, il a marqué une époque.
01:30Plein d'entraîneurs ont dit, on s'est inspiré de lui, de sa nouvelle jeu.
01:35Et là, on a attendu encore des années.
01:37Alors, il y a eu des choses très intéressantes par ailleurs.
01:39Mais pour qu'on vienne à reparler de quelqu'un de très fort,
01:42qui marque les esprits, de toute façon, on remarque quand même souvent,
01:45il y a un point commun, c'est toujours des entraîneurs
01:47qui font en sorte que les équipes jouent.
01:49Des équipes qu'on va appeler généreuses, on va dire.
01:52Des footballs d'imposition, où tu es imposé à ton adversaire ton style.
01:55C'est ça, généreuse, je ne sais pas trop comment le dire.
01:58Protagoniste.
01:59Protagoniste, c'est un terme plus à la mode, tu as raison.
02:02C'est moi qui l'ai un truc.
02:03Et on a eu le Barça de Guardiola.
02:06C'est un terme à la base, c'est un terme hispanique.
02:08Non, italien.
02:09Les Espagnols le font aussi.
02:12En Italie, ça s'utilise beaucoup comme terme.
02:14C'est un nom commun au départ.
02:15Tu l'as transformé en...
02:17Je l'ai amené un peu comme le prime.
02:20Oui, d'accord.
02:21Tu l'as importé en France.
02:22Exactement.
02:23Merci pour les importations.
02:24On a eu le Barça de Guardiola qui a en plus traversé le Barça
02:27parce qu'il s'est imposé avec l'équipe nationale.
02:28Est-ce que Mourinho, il n'a pas apporté autre chose un peu dans la mentale ?
02:32Oui, mais ce n'est pas dans le style.
02:35C'est un style, mais pas un style footballistique.
02:37Oui, mais il n'a pas inspiré d'autres modèles.
02:39Il n'y a pas eu...
02:40Le grand manager, j'admire ça.
02:43Moi, j'admire son côté manager
02:45parce que je pense qu'il a...
02:45Parce qu'il n'a pas gagné la Ligue des Champions
02:46mais il a fait quand même un gros truc en Angleterre.
02:48Moi, je pense qu'il a amené une révolution
02:51dans l'approche mentale.
02:52Dans l'approche dans ce que doit être le coach.
02:54Le coach qui devient le special one.
02:57Quand il dit ça, il se passe un truc nouveau à ce moment-là.
03:00Mais dans le style, il faut attendre Guardiola.
03:02Et Guardiola, effectivement...
03:02Il gagne quand même la Ligue des Champions avec Porto, pardon.
03:04Oui, mais ça n'a pas de problème.
03:05Mais on n'est pas dans le tampon de quelque chose.
03:08Et Guardiola qui, en plus,
03:11quand même, ça se joue à ce fameux match à Chelsea
03:13où il faut s'amuser à revoir ce match
03:15et ce qui se passe dans ce match-là.
03:17Le disgrace ?
03:17Oui, ce match-là, il est phénoménal.
03:20C'est un tournant de l'histoire
03:21parce qu'honnêtement, s'il ne passe pas le Barça,
03:24il n'y a pas de scandale ce soir-là.
03:28Mais en gagnant là
03:29et en allant gagner la Ligue des Champions derrière,
03:31Guardiola écrit sa nouvelle histoire.
03:32Il peut se séparer des Taux,
03:34il peut faire autre chose
03:35et il impose son style.
03:36Et là, effectivement, le PSG semble pouvoir
03:38faire la même chose
03:39parce que les gens regardent avec admiration
03:41ce que fait Paris.
03:42Les autres entraîneurs disent
03:43« c'est très bien »
03:44et je trouve que la victoire d'hier soir
03:46dans une compétition anonyme
03:47que la plupart des gens n'aiment pas trop
03:49ou en tout cas suivent avec un demi-regard,
03:52hier, parce que tu as battu le Real,
03:55que tu savais être émotivé
03:56et qui est en totale reconstruction
03:59avec un entraîneur
04:00qui va vouloir amener un style pareil,
04:02on va commencer à analyser ça par
04:04bon, mais maintenant,
04:05je trouve que,
04:06alors que c'est la base
04:07de parler du collectif,
04:08je trouve que depuis six mois,
04:10on ne parle que de ça.
04:12Même si tout le monde veut
04:13que Dembele soit Vallon d'Or,
04:14si on met en avant des individualités
04:15comme Hakimi qui est extraordinaire,
04:17mais c'est comme si
04:19on était sortis définitivement
04:21des années Ronaldo-Messi
04:22pour arriver à quelque chose de nouveau
04:26où ça va être la machine.
04:27Mais attends,
04:28est-ce qu'elle ne va pas
04:29la machine qui aime Pep Guardiola
04:30manche et Sarsity,
04:31qui est très contemporain,
04:32c'est 2023.
04:32Oui, mais paradoxalement,
04:38comme il y a eu beaucoup d'échecs
04:39dans ce Café Guardiola,
04:40ce qui s'est planté beaucoup
04:41avant de la gagner.
04:42Après coup,
04:42mais on pensait qu'on pensait
04:43qu'on pensait sur la Nasty
04:44de 3-4 ans,
04:44il a quand même gagné des premières Ligues.
04:46On adorait Siti,
04:46mais souvent,
04:47ils butaient soit le Real
04:48avec leur vieille méthode,
04:50leur donnait l'Halson,
04:51soit...
04:52Mais ils ont quand même
04:52gagné des premières Ligues,
04:53beaucoup de premières Ligues.
04:54Oui, mais moi,
04:54je parle au niveau mondial,
04:55au niveau européen.
04:56Moi, je parle de l'histoire
04:57européenne.
04:58Oui, bien sûr,
04:59je l'entends.
05:00Je l'entends,
05:00les équipes qui marquent,
05:01c'est celles qui gagnent
05:01les Coupes d'Europe aussi.
05:02Bien sûr,
05:03il n'y a pas de problème.
05:04Mais tu vois,
05:04tu disais à l'instant,
05:06on est sortis de l'ère
05:07Messi-Ronaldo.
05:08Moi, je ne suis pas d'accord
05:09avec ça,
05:09parce que Messi,
05:10il a fait partie d'un collectif,
05:11d'un très grand collectif.
05:12Oui, mais il y avait toujours lui
05:13qui était mis en avant.
05:14Oui, mais quand même,
05:14à l'époque,
05:15c'est la plus grosse star mondiale
05:17encore aujourd'hui.
05:17Oui, d'accord,
05:17mais il est presque mis en avant
05:19une fois qu'il ne gagne plus
05:20la Coupe d'Europe,
05:21parce qu'il continue de gagner,
05:23de marquer beaucoup de buts.
05:24Et Ronaldo,
05:25pareil,
05:25Ronaldo,
05:26c'est Ronaldo,
05:27mais il est dans un énorme collectif.
05:28Oui, mais Kévin,
05:28c'était des individus saillants
05:30d'un collectif,
05:31beaucoup plus qu'Ander Mbélé,
05:32ou Akkimi,
05:32ou Akkimi.
05:33Moi, je ne parle pas de ça.
05:34Attention,
05:34il ne faut pas se tromper.
05:34Oui, mais justement,
05:35moi, je pense au contraire,
05:37et c'est pour ça qu'hier,
05:38on en a parlé,
05:40que le PSG gagne
05:42après l'ère Mbappé,
05:44Messi, Neymar.
05:45C'est ça qui est très fort.
05:46Et c'est ça qui peut marquer l'histoire.
05:48Mais tu ne m'as pas laissé compléter.
05:50Tu as raison,
05:51je suis sur la même ligne que toi.
05:53Le Barça,
05:54quand ils donnent leur modèle,
05:55que d'ailleurs Laurent Blanc
05:56essaye de copier au PSG,
05:58avec le milieu de terrain,
05:58le problème,
05:59c'est que ce modèle-là,
06:00il semblait inatteignable.
06:02Parce que tu avais Messi.
06:03Et parce que les gars
06:04étaient formés ensemble.
06:05Non, mais parce que
06:06tu avais l'impression
06:07qu'elle était un peu parfois
06:08trop forte,
06:10cette équipe-là,
06:11en 2015.
06:11Oui, parce qu'ils avaient grandi ensemble,
06:12les mecs,
06:13ils étaient formés à la Masca.
06:14Et tu disais,
06:14c'est compliqué parce que tu as Messi
06:16et Messi,
06:17il est tellement au-dessus
06:18que de toute façon,
06:18tu n'en as pas d'autre.
06:19Parce que même le Real
06:20qui gagne trois fois avec Zidane,
06:21il n'y a pas de gens
06:22qui cherchent à copier ça.
06:24Parce que c'est le Real,
06:26parce qu'il y a des joueurs
06:28fantastiques qui sortent tout le monde.
06:29Il n'y a pas vraiment
06:30de style affirmé.
06:31Là, tu as l'impression,
06:33là, moi,
06:33quand je vois le PSG,
06:35je me dis,
06:36c'est un tourbillon,
06:37c'est dingue.
06:38Et si je suis entraîneur,
06:39si je suis entraîneur d'un club,
06:41peu importe,
06:41en Allemagne,
06:42en Italie,
06:44honnêtement,
06:46ce n'est pas si dingue ou que ça.
06:48Ah bon ?
06:48Non, mais...
06:49En quel sens, dis-moi ?
06:50Non, mais parce que tu dis,
06:52faites tous un pressing,
06:54serrons tous les lignes,
06:55il n'y a pas de stars.
06:56Tu ne crois pas
06:57que ce n'est pas plus complexe
06:57que ça, quand même ?
06:58Non, bien sûr,
06:59c'est complexe.
06:59Moi, je suis un club à l'étranger
07:00d'un petit club,
07:01je me dis,
07:01je veux passer un mois
07:02au sein d'entraînement
07:03du Paris Saint-Germain,
07:04observer le quotidien,
07:05la méthode.
07:06Gaspérini,
07:06avec la Talenta,
07:07c'est un peu ce qu'il essaie de faire.
07:08Ce côté machine,
07:09tu dis,
07:10si c'est un effort,
07:10l'effort de tous,
07:11tous ensemble,
07:12ça peut servir de modèle.
07:13Mais c'est une organisation
07:14beaucoup plus minutieuse que ça,
07:15c'est pas juste...
07:16Mais bien sûr.
07:16Mais c'est beau le total,
07:17on le défend,
07:17mais ce dont on se rappellera.
07:19Mais si,
07:19parce que tu peux essayer
07:20de le copier.
07:21Tu peux essayer de le copier.
07:22C'est pour ça que ça peut servir
07:23de modèle.
07:24C'est tellement extraordinaire,
07:25c'est tellement séduisant
07:26que les autres entraîneurs
07:27peuvent se dire,
07:28essayons de les copier.
07:29Il n'y a pas que le Bégic.
07:30Mais si,
07:30tu ne pouvais pas le copier,
07:31il était hors du commun.
07:32Tu dis qu'on était au début
07:33d'un nouveau modèle en tout cas.
07:34Non mais attendez les gars,
07:35s'il vous plaît.
07:35Pour ça,
07:35il faudrait qu'ils gagnent à nouveau
07:36pour qu'il y ait un vrai modèle.
07:38Le Liverpool de Klopp,
07:40c'est beaucoup des principes
07:42de ce qu'on voit du PSG.
07:42Oui, je suis d'accord.
07:43Un pressing énorme,
07:44des attaquants qui sont aussi
07:46dans les starting blocks
07:46devant la surface,
07:48des pressings monstrueux.
07:50Ils gagnent une première ligue seulement,
07:51mais derrière,
07:52ils font 100 points derrière
07:53Manchester City.
07:54La Ligue des champions,
07:55ils sont à chaque fois
07:56à deux doigts
07:57d'aller la chercher quand même.
07:59Et ils finissent
07:59par en prendre une quand même.
08:01Donc Klopp,
08:02c'est le gegen-pressing,
08:03c'est exactement.
08:04Mais c'est pour ça que je te dis,
08:05il y a des équipes
08:06qui ont fait ce que fait le PSG
08:07sur les dix dernières années.
08:09Il y en a.
08:09Il y a City,
08:11il y a Liverpool.
08:11Je parle de serveurs de modèles
08:13en gagnant deux fois ou trois fois.
08:14Oui,
08:14mais s'ils arrivent à le faire,
08:16c'est extraordinaire
08:16et ça viendra dans l'histoire
08:18après le départ,
08:20comme je disais tout à l'heure,
08:21de Mbappé,
08:22de Messi,
08:23de Neymar,
08:23de Sergio Ramos.
08:24C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
08:25tous les clubs,
08:26tous les clubs se disent
08:27les stars,
08:29c'est important.
08:30Mais celui qui a la clé,
08:31celui qui a la clé,
08:33c'est le club,
08:34c'est l'entraîneur,
08:35c'est la cohésion dans le groupe.
08:36C'est pour ça que je dis que ça,
08:36ça te semble a priori
08:38plus facile à copier.
08:39Oui,
08:39mais c'est un virage aussi.
08:40Mais si,
08:40Ronaldo,
08:41tu ne peux pas les copier.
08:41Oui,
08:41mais c'est un virage de l'histoire
08:42du PSG aussi
08:44qui a été très critiqué,
08:45qui a même été détesté pour ça.
08:48Évidemment.
08:48Et aujourd'hui,
08:49ils sont aimés par tout le monde.
08:50Ils sont aimés par tout le monde,
08:51justement,
08:52parce que c'était une équipe.
08:53Parce que qu'est-ce que les gens disent ?
08:55Enfin,
08:56enfin,
08:57vous nous avez saoulés
08:57pendant des années
08:58avec votre équipe
08:59qui ne ressemblait à rien,
09:00les capricieux,
09:01on n'est pas aimés en Allemagne,
09:02on n'est pas aimés en Italie.
09:03C'est pour ça que je dis,
09:04en fait,
09:04il ne faut pas se méprendre.
09:06Quand je dis,
09:06ce n'est pas que c'est facile à copier,
09:08c'est que ça semble,
09:10tu te dis,
09:10voilà,
09:11on bosse tous ensemble,
09:12on a une vraie équipe.
09:13On n'a pas de mec surhumain
09:15qui nous fait gagner.
09:16On n'a pas Ronaldo
09:17qui va te tirer.
09:18Management aussi.
09:22parce que tu es en difficulté.
09:23Il n'y a pas de Messi
09:24qui va t'inventer un truc.
09:25On peut servir de modèle.
09:26Et puis,
09:26tu as l'histoire d'Oumse.
09:27J'ai vu les titres
09:28de la presse espagnole aujourd'hui.
09:30Oui.
09:30Et qui disait,
09:32il y avait un quotidien,
09:33je crois que c'était Asse.
09:33Il a montré l'exemple.
09:34Tu vois,
09:35c'est ce que je dis,
09:35il montre l'exemple.
09:36Non, mais Asse qui dit,
09:37en fait,
09:38le Barça avait raison,
09:39il valait bien 140 millions.
09:41Malheureusement pour eux,
09:42pendant 8 ans,
09:43ils n'ont pas réussi
09:44à faire ce qu'a fait
09:44Louis-Henriquet
09:46en un an et demi.
09:47Et c'est ça,
09:48en fait.
09:48Même l'histoire de Dembele.
09:49Qui valait bien.
09:50Dembele, d'accord.
09:51Dembele,
09:51il valait bien 140 millions.
09:53Mais en fait,
09:53il fallait juste qu'il ait
09:54Louis-Henriquet comme coach.
09:55Avec de la maturité,
09:56avec de l'expérience en plus,
09:57etc.
09:58Ils exagèrent un peu,
09:59peut-être.
09:59Mais en tout cas,
10:00ça vient aussi
10:02dans le storytelling
10:03de l'histoire du PSG
10:04cette saison.
10:04Et je finirai par dire,
10:05par rapport au Grand Barça
10:07de Guardiola,
10:08le Grand Barça,
10:09c'était extraordinaire.
10:10Mais le Grand Barça,
10:11ils étaient quasiment,
10:11pour la grande majorité
10:13de l'équipe,
10:13ils sont formés ensemble.
10:15Ils sont formés
10:15dans le même moule.
10:16Ils ont grandi ensemble.
10:18Humainement,
10:18ils se connaissent.
10:19Mais là,
10:19ce que fait le PSG,
10:20des mecs qui viennent
10:21de partout,
10:21de l'Europe entière,
10:22de Benfica,
10:23de Porto,
10:24le mec,
10:24il avait échoué
10:24à Wolverhampton.
10:26Il rebondit à Porto
10:27pour Vitinha,
10:28tu le prends.
10:29Paco qui sort un peu
10:30de nulle part.
10:31Dembele qui se mouillent.
10:32Bonne à Siga,
10:33mais bon.
10:33Non mais Paco,
10:34c'est pas un grand joueur
10:36quand il arrive.
10:36Tu construis une équipe.
10:37Tu construis une équipe.
10:39Tu la bonifies.
10:39Tu le fais encore plus fort
10:41que le Batsa
10:42ou que l'Ajax
10:43où les mecs ont grandi ensemble.
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