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  • 01/06/2025

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00:00Europe 1 Soir Weekend, 19h, 21h, Pascal de la Tour du Fin.
00:04Nous sommes toujours sur ce plateau avec Axelon, porte-parole du syndicat CFTC Police,
00:08avec Gabriel Cluzel, avec Nathan Devers, Jeanne Dauteser, maire du 8e arrondissement,
00:14est également avec nous en direct. Bonjour Madame la maire.
00:16Bonjour.
00:17Merci ou bonsoir d'ailleurs, à 20h33 on dit bonsoir c'est mieux.
00:20Merci d'être avec nous en direct.
00:21Je voudrais juste, et vous allez peut-être nous confirmer ces informations,
00:24Gabriel Cluzel, qui je ne le dis pas assez souvent, est aussi rédactrice en chef du site Boulevard Vinter,
00:28à des journalistes qui sont sur le terrain.
00:30Que vous disent vos journalistes ?
00:33Ils sont près de Diena, du pont Diena, ils me disent
00:36« Scène de chaos, les bandes de jeunes hurlent, les crient quand ils se font charger par les forces de l'ordre,
00:41des familles de touristes sont terrifiées, je vois des jets de projectiles
00:47et des charges de jeunes versus des forces de l'ordre qui répliquent ».
00:51Donc visiblement la tension est peut-être moins importante qu'hier, mais c'est loin d'être terminé.
00:57Vous pouvez vous confirmer, Jeanne Dautser, effectivement ?
01:00Écoutez, du côté du pont de Liena, donc c'est dans le...
01:03Le pont de l'Alma, pardon, excusez-moi, je raconte des bêtises.
01:06Excusez-moi, le pont de l'Alma.
01:09Donc du côté du pont de l'Alma, effectivement, on a un certain nombre de supporters
01:14qui ne pouvaient pas accéder, et puis ils cherchent aussi un peu la bagarre avec les forces de l'ordre.
01:24Donc voilà. Moi, ce qui m'importe, c'est qu'effectivement, je pense que ça s'est bien passé aujourd'hui pour la parade.
01:33On parle de la parade, hein ?
01:34Alors la parade, c'était avant la parade, effectivement.
01:37Il y a eu quelques tensions avec les forces de l'ordre, nous l'étions, parce que certains ne pouvaient pas y accéder.
01:40Mais au moment où nous parlons, et c'est pour ça que je demandais à Gabriel Cluzel de nous donner des informations de ces journalistes sur le terrain,
01:48au moment où nous parlons, il y aurait effectivement des affrontements, en ce moment, du côté du pont de l'Alma,
01:53entre des voyous et les forces de l'ordre.
01:57Madame le maire du 8e arrondissement, voilà ce qui se passe en ce moment.
02:02La parade, si je me souviens bien, on était ensemble vendredi, vous n'y teniez pas beaucoup à cette parade.
02:08Que dites-vous aujourd'hui ?
02:10J'étais réticente, justement, de peur qu'il y ait des débordements.
02:15Le préfet a mis en place ce qu'on appelle le CILT, le dispositif sécurité, qui est beaucoup plus sévère et plus strict.
02:27C'est-à-dire que personne ne peut accéder au site pour la parade,
02:32pour protéger aussi bien les personnes, les visiteurs, que les joueurs qui sont sur le fameux bus à Imperial.
02:42Donc il y a aussi les 400 agents de sécurité privés du PSG qui étaient présents pour faire la surveillance.
02:51Donc j'ai aussi appris que le PSG a fait un communiqué pour appeler leurs supporters
02:58a fêté la victoire avec respect et dignité.
03:02Et il a d'ailleurs déploré les débordements qui ont eu lieu, donc la veille, c'est-à-dire samedi soir.
03:09Et vous, quel bilan tirez-vous de cette soirée ?
03:14Est-ce que vous redoutez encore ce soir des tensions, sachant que...
03:18Enfin, bon là, ce n'est pas dans votre secteur, mais les joueurs sont au Parc des Princes
03:22pour présenter la coupe aux grandes oreilles à leurs supporters.
03:26Peut-être qu'à la fin des festivités, ça pourrait redégénérer.
03:30Est-ce que c'est votre crainte, Jean-Doutser ?
03:32Toujours, à partir du moment où vous avez une population qui ne vient que pour casser,
03:39que pour créer des débordements et notamment affronter les forces de l'ordre.
03:47Vous avez une population comme cela ?
03:49Hier soir, j'étais sur les Champs-Elysées.
03:51Oui, j'ai vu qu'il y avait une jeune génération qui a essayé de montrer les muscles et tout ça.
03:56Mais bon, ils se sont calmés parce que les policiers ne sont pas laissés faire.
03:59Point.
04:00Donc, malheureusement, et le ministre de l'Intérieur l'a dit, ça ne dépend pas que de la police,
04:08de le maintien de l'ordre.
04:09Il y a aussi la justice qui doit faire son travail.
04:12Et il y a un certain nombre qui ont été arrêtés à plusieurs reprises,
04:15mais qui, malheureusement, sont toujours dehors.
04:16Et à partir du moment où il y a une impunité, il le fera toujours.
04:20Et que vous disent les commerçants aujourd'hui, les restaurateurs,
04:23qui sont obligés d'avoir leur vitrine et leur porte fermée ?
04:28Certains commerçants ont eu leur vitrine vandalisée,
04:34comme d'ailleurs le mobilier urbain.
04:36Et évidemment, ils ne sont pas tous pour ce genre d'événement,
04:42que l'allongement est notamment sur l'avenue de Champs-Elysées,
04:45parce que ça les perturbe.
04:47Comme je l'ai dit tout à l'heure, un week-end de quatre jours
04:50avec énormément de touristes qui fréquentent l'arrondissement,
04:54et notamment ce périmètre,
04:55de leur demander de fermer deux jours de suite sans travailler,
04:58c'est un manque à gagner.
05:00C'est un manque à gagner.
05:01Vous avez une idée d'ampleur des dégâts dans votre arrondissement ?
05:05Madame le maire Jeanne Dautser, maire du 8e arrondissement de Paris.
05:08Nous avons quelques commerces, notamment Chanel.
05:14Malgré qu'il y ait deux agents de sécurité privée à l'intérieur,
05:19les casseurs sont quand même rentrés, ils ont pillé,
05:21ils ont vandalisé, ils ont tout pillé.
05:23Ils ont tout pillé.
05:25C'est terrible.
05:26Et ce soir, donc, vous êtes plus sereine.
05:29Est-ce que les magasins ont rouvert ce soir ?
05:31Est-ce que les restaurants surtout ont rouvert ?
05:34Tout est fermé jusqu'à lundi.
05:35Tout est fermé jusqu'à lundi.
05:37C'est quand même dingue.
05:38C'est quand même insupportable.
05:40C'est quand même un secteur très touristique.
05:42Et dans les mots, pardon Nathan, je vous donne la parole,
05:45mais dans les mots, effectivement, que remontait votre journaliste Gabrielle Cluzen,
05:48les touristes ont peur.
05:49Vous vous rendez compte ?
05:50L'image de la France est de Paris auprès des touristes.
05:53Mais c'est un lieu très touristique.
05:54Bien sûr, le 8e arrondissement.
05:55On voit même des mariées, vous savez,
05:58je ne sais pas de quel pays elles viennent,
05:59mais je ne sais pas si elles se marient vraiment ce jour-là,
06:01mais elles viennent en robe de mariée, se faire photographier.
06:03Oui, donc ils passent par ces rues-là.
06:06C'est terrifiant.
06:07Ils ont des enfants.
06:08Moi, je ne comprends pas qu'après les émeutes de 2023,
06:11ce soit bis répétita.
06:12Pardon, pour les Français, c'est absolument insupportable.
06:14Le coup, qui va le supporter ?
06:15C'est Bibi, comme dirait l'autre.
06:18C'est Nicolas, comme dirait...
06:20Vous savez, il y a une antonomase aujourd'hui
06:21qui consiste à figurer le français moyen contribuable
06:25sous le prénom de Nicolas.
06:26Mais c'est proprement insupportable.
06:32Insupportable.
06:32Comment voulez-vous demander des efforts aux gens
06:34et observer cette gamme gibre à croiser ?
06:38Oui, c'est vrai.
06:39Nathan Devers.
06:39C'est d'autant plus insupportable
06:41que là, il y a eu de la part de l'État
06:43entre guillemets aucune défaillance.
06:44Ça veut dire que les choses avaient été prévues.
06:46Ce n'est pas comme le match au Stade de France
06:48qui avait dégénéré
06:49et où ensuite M. Darmanin avait mis en cause
06:51les faux billets irlandais ou écossais, je ne sais plus.
06:54Là, ce n'est pas comparable.
06:55Les autorités avaient prévenu
06:58qu'il y aurait des violences.
07:01Les forces de l'ordre ont été déployées de façon massive
07:04et elles ont fait un travail remarquable.
07:07Et je pense que c'est d'autant plus insupportable
07:09de savoir que ces violences ont eu lieu
07:11sachant qu'en plus, je veux dire, là, l'État était prêt
07:14et il avait déployé tous les moyens pour réagir.
07:17On se posait la question tout à l'heure en pub,
07:18on se disait, s'il n'y avait pas eu un tel déploiement policier,
07:22le bilan, aujourd'hui, il serait de combien ?
07:25Pour encore une fois, un match de foot.
07:28Donc ça, c'est de l'ordre.
07:30Vraiment, il n'y a pas d'autre mot que de l'insupportable
07:32et on peut le répéter à l'infini.
07:34Et j'aimerais juste rappeler quand même une chose,
07:36c'est que vraiment, moi, j'ai tendance à faire quand même
07:38une forme de continuum
07:39entre la minorité qui a été violente
07:42et l'esprit de fête avec parfois
07:45cette forme de masculinité toxique débordante,
07:49les voitures qui roulent n'importe comment,
07:50le bruit, les morceaux d'artifice,
07:51les gens qui ne se dérangent pas.
07:53J'aimerais rappeler quand même une chose.
07:54Quand on a vu une chanteuse israélienne
07:56à l'Eurovision récemment,
07:57je me souviens du tollé que ça déchaîne.
07:59Le tollé que ça a déchaîné...
08:00Enfin, pour elle, c'était épouvantable
08:01une rescapée quand même du pogrom du 7 octobre.
08:04Bien sûr, il y avait toute une partie de l'Europe
08:05qui disait c'est scandaleux, c'est insupportable, etc.
08:08Le Qatar est un pays qui n'a aucun souci des rois de l'homme,
08:11qui emploie quasiment des esclaves,
08:13des esclaves modernes,
08:14qui les traitent comme des chiens,
08:16en tout cas pas comme des êtres humains,
08:17qui en a fait buter plein
08:18pour construire des stades rutilants.
08:20Les droits des LGBT au Qatar,
08:23il faut m'expliquer comment ça fonctionne,
08:24je sais en l'occurrence comment ça fonctionne,
08:26c'est une abomination.
08:27Les droits des femmes au Qatar,
08:28c'est une abomination aussi.
08:29Et on s'élèbre une équipe
08:31qui n'est rien d'autre que la vitrine publicitaire,
08:35malgré son talent sportif,
08:36la vitrine publicitaire de cet état-là.
08:38Alors, on ne peut pas d'un côté
08:39dire que la Russie de Poutine
08:41est une abomination illibérale,
08:44dire que Trump est quelqu'un d'abominable,
08:46dire que les pays autocratiques
08:47ne correspondent pas à nos valeurs,
08:50et dire que le PSG du Qatar,
08:53avec cet avion Qatar
08:54qui atterrit à Roissy en majesté, etc.,
08:57que ça, c'est l'âme de Paris.
08:58Je suis désolé, non.
08:59Moi, l'âme de Paris,
09:00je la trouve dans les textes de Victor Hugo
09:02qui célèbre la grandeur de cette ville,
09:04c'est une grandeur
09:04qui est intrinsèquement,
09:05ontologiquement liée
09:06à l'invention des libertés,
09:08à la constitution des démocraties modernes.
09:10Et j'estime qu'elle n'a pas
09:11à être représentée
09:12par l'argent de ce pays,
09:15et à le faire comme ça
09:15d'une façon aussi décomplexée.
09:17Et ça, ça m'a gêné
09:18avant même toute violence,
09:19et je tiens à le dire.
09:20C'est vrai que l'Emmanuel Macron
09:22a remercié le Qatar,
09:25de façon,
09:26c'est dit tirambique,
09:28et c'est vrai que ça a quelque chose
09:29de profondément gênant,
09:31parce que, surtout,
09:32après la sortie de ce rapport
09:34sur les frères musulmans,
09:35il y a quand même une concomitance
09:36assez troublante,
09:38et c'est vrai qu'on a quand même
09:38ce pays dont on a l'impression
09:41qu'il rachète notre pays
09:42à l'encan,
09:43sur le plan immobilier,
09:44dans beaucoup de secteurs,
09:46et c'est vrai qu'il n'y a pas
09:47beaucoup de mise en garde.
09:48Mais simplement,
09:49pour revenir sur le sport,
09:50normalement,
09:51le sport,
09:51ça a des vertus de catharsis,
09:53vous voyez ?
09:53Justement,
09:54c'est là
09:54pour qu'on défoule
09:57ses passions
09:58de façon canalisée,
09:59pour qu'on se combatte
10:00en gentleman,
10:01vous savez,
10:02le football,
10:03à l'origine,
10:03c'était cela,
10:04et en réalité,
10:06c'est aujourd'hui
10:07tout l'inverse.
10:09Mais comment
10:11les Français
10:13vont-ils pouvoir
10:15regarder
10:16ces trains
10:17passés
10:18comme des vaches
10:19passives ?
10:21C'est absolument
10:22impossible.
10:23Il y a une colère
10:24rentrée
10:25qui va un jour
10:26s'exprimer.
10:27Ce n'est pas possible autrement.
10:28Ça, c'est vrai.
10:29Vous le percevez aussi,
10:30Axel Ronde,
10:30avant de nous quitter,
10:31cette colère rentrée,
10:33on parle effectivement
10:33des voyous,
10:34on dénonce effectivement
10:35ce qu'il se passe.
10:37Je pense qu'on est très libre
10:38sur ce que nous disons,
10:41sur cette antenne
10:42et ailleurs.
10:43est-ce que vous sentez,
10:45vous aussi,
10:46puisque vous êtes au contact
10:47de la société française,
10:48cette colère sourde
10:49pour l'instant,
10:51montée ?
10:51Oui,
10:52les Français,
10:52ils en ont absolument marre.
10:54Ils nous le disent ?
10:55Bien sûr qu'ils nous le disent.
10:56D'ailleurs,
10:56on le voit bien
10:57dans les enquêtes d'opinion,
10:58ils soutiennent massivement
10:59les fonctionnaires de police
11:00à 70%.
11:01Donc ça,
11:01ça fait chaud au cœur,
11:02effectivement.
11:03Mais malheureusement,
11:04vous avez cette minorité
11:06qui est de plus en plus
11:08nombreuse
11:08et qui finalement
11:10ne rentrent pas
11:11dans le droit chemin
11:12et ne rentrent pas
11:13dans le socle commun
11:15de la France
11:16et qui sont uniquement
11:17dans le but
11:18de commettre
11:19des exactions,
11:20des actes de délinquance
11:21et vous avez finalement
11:22aussi un manque
11:24d'effectifs,
11:25on ne va pas se mentir.
11:26Mais bien sûr,
11:27vous voulez que je vous dise,
11:28vous avez un métier formidable
11:29mais ce n'est pas un métier,
11:30c'est un sacerdoce.
11:31Quand on devient policier,
11:32ce n'est pas un métier,
11:33c'est un sacerdoce.
11:34Et aujourd'hui,
11:34je comprends
11:35que plein de jeunes,
11:37s'ils n'ont pas la vocation,
11:38s'ils n'ont pas envie
11:39de servir leur pays,
11:40et bien qu'ils ne veulent pas,
11:41qu'ils n'avaient pas envie
11:42d'être policiers.
11:43Et vous avez un métier admirable,
11:44pardon,
11:44mais c'est policier,
11:45pompier.
11:46C'est risqué en plus,
11:47de mettre les...
11:47Mais c'est risqué,
11:48mais bien sûr.
11:48Complètement,
11:4940 policiers blessés par jour.
11:49Les gardiens de prison,
11:50c'est pareil,
11:51on n'en a pas...
11:51Et les enquêtes,
11:52et les...
11:53Et oui,
11:53mais malheureusement,
11:54nous nous manquons de moyens,
11:56c'est ça le problème,
11:57c'est que nous avons
11:58toutes les bonnes volontés du monde,
12:00mais voilà,
12:01les enquêteurs,
12:02finalement,
12:02ils ne veulent plus travailler,
12:04les collègues ne veulent plus travailler
12:05dans les services d'investigation,
12:07parce que c'est des procédures
12:08à rallonge,
12:09on nous remet des droits,
12:10des droits à la défense
12:11en permanence,
12:13et nous,
12:13ça nous épuise,
12:14et mes collègues,
12:15ils en ont ras-le-bol.
12:16Malheureusement,
12:17au bout d'un moment,
12:17mes collègues aussi,
12:18ils en auront marre
12:19de faire du maintien de l'ordre
12:20comme ça.
12:21Je vous le dis clairement.
12:22Oui, oui,
12:22je comprends ça,
12:23vous les...
12:24Mais ça veut dire que mes collègues,
12:26ils sont quand même désabusés,
12:27parce qu'ils aimeraient bien
12:28avoir plus de moyens.
12:29Mais là,
12:29ils en auront marre.
12:30Mais ça veut dire quoi,
12:31je vous le dis ?
12:31Ça veut dire que si jamais
12:33on baisse les bras,
12:34comme vous avez dit tout à l'heure,
12:36ça pourrait être le chaos.
12:37Donc nous,
12:37on n'espère pas,
12:38parce qu'on a cette envie,
12:40on a cette volonté.
12:41Mais au bout d'un moment,
12:42si on est épuisé,
12:43si on est blessé dans nos chairs
12:44en permanence,
12:45on ne pourra pas tenir cette cadence.
12:47Nous sommes dans une société
12:48de plus en plus violente,
12:49où il y a des actes de délinquance
12:50et de violents de plus en plus
12:52envers la société,
12:54mais envers les policiers.
12:55Donc au bout d'un moment,
12:56mes collègues,
12:56ils vont être désabusés.
12:59Merci beaucoup,
13:00Axel Ronde.
13:00Vous reviendrez évidemment
13:01sur ce plateau.
13:02Merci d'être venu.
13:03Parle-parole du syndicat CFTC Police.
13:05Merci beaucoup,
13:05Jeanne Dotser,
13:06maire du 8e arrondissement de Paris,
13:08d'avoir été en direct avec nous
13:09ce soir.
13:10Il est 20h46.
13:11Sous-titrage ST' 501.

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