- 31/05/2025
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Il est presque midi, je suis très heureux de vous accueillir en ce samedi avec Mickaël Dorian qui va m'accompagner tout au long de cette journée.
00:07Bonjour Mickaël, c'est toujours un plaisir de vous avoir.
00:09Bonjour mon cher Thierry, bonjour à tous.
00:11Alors quelque chose me dit qu'on va un peu parler de football, quelque chose me dit qu'on va un peu parler du PSG.
00:16Vous avez remarqué ? Il y a un peu les couleurs du PSG, j'ai essayé de me mettre au diapason.
00:22Donc présentation de nos invités, évidemment.
00:25On va commencer.
00:27C'est horrible.
00:28C'est horrible.
00:29Sabrina Restier-Roubache.
00:31Alors ?
00:32Quoi ?
00:33Alors ?
00:34Je ne comprends pas votre question.
00:35Mais je n'ai même pas posé une question.
00:36À jamais les premiers.
00:39Marseillaise ?
00:39Toujours.
00:40Et là, est-ce que vous allez supporter le PSG ?
00:43Oh là là, non.
00:43Oh là là, question.
00:44Je ne vous pose pas la question.
00:47Non, je ne veux pas, je ne veux pas.
00:48Bon, merci, merci.
00:50C'était Sabrina Restier-Roubache.
00:52C'est avec beaucoup de plaisir que j'accueille Lisa Hircic,
00:55qui est professeur des écoles et responsable de communication de l'Institut de Recherche économique et fiscale.
00:59Soyez la bienvenue.
01:01Merci.
01:02Et vous n'habitez pas très, très loin de Marseille aussi ?
01:05Je n'habite pas très loin de Marseille, mais honnêtement, je vous confesse, je ne connais rien au football.
01:09Merci, merci beaucoup.
01:12Et là, on va bien râler, mon Mickaël.
01:14Je me tourne vers Elliot Mamane, chroniqueur politique.
01:17Avec le football, ça se joue à…
01:20Oui, ça se joue.
01:2211 ?
01:23Contre…
01:23Ok, merci Elliot Mamane, c'est un plaisir de vous avoir.
01:28L'émission commence là.
01:29Ah oui, c'est super.
01:30Jean-Paul Nassimiento, tous mes espoirs reposent sur vous,
01:33puisque vous êtes secrétaire national CRS UNSAPOLIS.
01:36Vous savez qu'il y a un match de football ce soir ?
01:38Oui.
01:38La fiche, vous la connaissez ?
01:40Un peu.
01:41Ok, et bien ce n'est pas gagné non plus.
01:45Juliette Sadat, journaliste police-justice.
01:49Je ne vais pas vous sauver non plus.
01:50D'accord.
01:51Mickaël ?
01:52Bon, et bien écoutez.
01:53Si Serge Deschard nous regarde, il peut nous souhaiter bon courage, parce que ce n'est pas gagné.
01:58On va faire l'émission tous les deux.
01:59On va faire l'émission tous les deux.
02:00Allez, on va commencer avec une histoire étonnante, avec Amoré Buco, qui doit être avec nous.
02:06Bonjour Amoré.
02:09Vous allez nous parler d'un phénomène étonnant, celui des collégiens cambouioleurs.
02:13Ça va évidemment intéresser et faire réagir, j'en suis persuadé, Lisa Herzig.
02:18Son histoire d'ados qui, entre cours, vont commettre des vols.
02:21Mais vous savez, à mon époque, on pensait à autre chose.
02:23On jouait aux cartes, on jouait aux dominos, on jouait aux petits chevaux, on jouait aux monopolies.
02:26Le monde a bien changé, Amoré, racontez-nous.
02:30Oui, en fait, d'abord, ça part d'un petit fait divers.
02:33C'était le 19 mai dernier, dans le 16e arrondissement de Paris.
02:37Vous avez un homme qui est dans son appartement, qui entend d'abord, dans la matinée, vers 10-11 heures du matin,
02:45qu'il y a des personnes qui tentent de rentrer dans son appartement.
02:48Alors, il est, on va dire, en état d'alerte.
02:50Et en fait, quelques heures plus tard, aux alentours de midi, rebelote.
02:54Et en fait, il y a deux personnes qui sont avec un tournevis et qui tentent de fracturer la porte de son appartement.
03:01Et lui, ce qu'il fait à ce moment-là, c'est qu'il ouvre sa porte tout d'un coup pour essayer d'attraper les cambrioleurs.
03:06Il n'arrive en fait qu'à rattraper que le sac d'un des deux cambrioleurs, qui sont deux très jeunes hommes.
03:12Et il va trouver dans ce sac, qui est en fait un sac de collégiens, un carnet de correspondance d'un élève de 13 ans,
03:17qui est donc l'auteur de ce cambriolage et qui, d'ailleurs, retournait en cours.
03:21Donc, ce jeune a été interpellé.
03:23Son complice n'était pas beaucoup plus vieux, il n'avait que 14 ans.
03:26Et ce qui est assez fou, c'est que le jeune de 13 ans, selon une source policière locale,
03:30en était en fait à son troisième ou quatrième cambriolage ou vol,
03:36puisqu'il a déjà été interpellé plusieurs fois pour ses faits.
03:40Merci pour cette histoire un peu étonnante.
03:43Lisa, ça vous inspire quoi, vous, en tant que professeure des écoles ?
03:47Ça nous dit beaucoup de notre société ?
03:49Oui, c'est sûr.
03:50Et puis, je crois que ces gens ignorent qu'ils sont pédalement responsables.
03:55Il y a beaucoup de jeunes gens qui pensent qu'ils ne sont responsables qu'à 18 ans.
03:59Or, ce n'est pas le cas.
04:00On est pédalement responsables, je crois, à partir de 13 ans.
04:02Et tous collégiens qu'ils sont, ils peuvent aller devant un tribunal et être condamnés.
04:11Cambrioler des appartements, ça demande quand même une organisation, un savoir-faire.
04:15Ça veut dire que ce n'est sans doute pas la première fois, en tout cas qu'ils tentent.
04:18Et d'après ce qu'on comprend, ce n'est pas la première fois qu'ils le font.
04:22Après, ça reste un peu des pieds nickelés quand même,
04:24parce que perdre son sac à dos avec son carnet de correspondance à l'intérieur,
04:27ça ne fait pas très pro.
04:29Il a 13 ans.
04:29C'est pour ça que ça paraît difficile de condamner des gamins, on va dire.
04:34Mais je pense qu'il faut les condamner.
04:36Je pense qu'il ne faut pas laisser passer ce genre de choses,
04:37parce qu'il n'y a pas de raison que ça s'arrête.
04:38Quand on commence à faire ça à 13 ans, il n'y a pas de raison que ça s'arrête.
04:41Savina ?
04:41Oui, mais la responsabilité des parents.
04:44Moi, je l'avais dit, je me rappelle des réactions et des mots
04:47qu'on avait utilisés à mon endroit quand j'étais secrétaire d'État à la ville, à la citoyenneté.
04:52Quand je pointais la responsabilité des parents sur des enfants mineurs,
04:55quand je disais oui, les parents doivent avoir accès au téléphone de leurs enfants mineurs,
05:00fouiller dedans, parce que les réseaux sociaux, parce que le harcèlement scolaire,
05:03parce que les bêtises graves qu'ils peuvent faire, elles sont de plus en plus graves.
05:07Quand j'avais dit que les parents devaient être évidemment impliqués dans la moindre bêtise que font leurs enfants,
05:12c'est-à-dire les mettre tous les deux, mettre l'enfant et le parent face aux responsabilités.
05:19Et aussi, sur les mamans solons, on avait aussi expliqué que le papa qui a abandonné le foyer
05:23avec les enfants et la mère devait lui aussi être responsable de ce que faisait son enfant,
05:29même s'il s'était séparé de la maman.
05:31Donc, on est dans une société de la déresponsabilisation.
05:34C'est-à-dire que plus personne n'est responsable de rien.
05:36Et j'avais dit une phrase toute simple, c'est qu'on est responsable de ce qu'on fabrique.
05:39Point.
05:39On fait des enfants, on s'en occupe.
05:41Je n'ai pas changé d'avis.
05:43Le rôle des parents ?
05:44Le rôle des parents est fondamental.
05:46Vous savez, le fait de venir ou d'être né dans un quartier où,
05:51si on a des conditions sociales moins favorisées, ne peut pas tout justifier.
05:55J'en suis la preuve vivante.
05:57C'est mes parents.
05:58Pourtant, on est né à la Belle de Mai, dans le 3e arrondissement.
06:00Je vous le redis toujours à Marseille.
06:02Papa, maman travaillaient.
06:04Et je vous promets, on était six enfants.
06:06Ma grand-mère vivait avec nous.
06:07Et il y avait un truc qui s'appelait l'éducation, l'ordre, le respect.
06:10Tu faisais tes devoirs, tu n'avais pas le droit de répondre.
06:13Des règles, quoi.
06:14Le problème, c'est que plus personne ne veut mettre des règles.
06:16Et les parents, comment dire, rejettent sur l'État le fait d'éduquer leurs enfants.
06:22Mais non, en fait, c'est les parents qui éduquent, l'école l'instruit.
06:24C'est la base.
06:25Et la société, voilà.
06:26Ce n'est pas l'inverse.
06:26On dirait absolument.
06:27Un dernier mot, Elisa.
06:28Mais là, on connaît le profil des cambrioleurs ?
06:31On sait s'ils habitent le quartier ou pas ?
06:33Ah non, je ne parlais pas de ça.
06:34Oui, oui.
06:34Voilà, on n'a pas de détails.
06:35Non, non, alors, surtout pas d'amalgame.
06:38Je vais vous dire même une chose.
06:39Chez les enfants, comme on dit, les enfants de Bourges,
06:42vous avez aussi des problèmes d'addiction, de drogue, de consommation.
06:46Et les parents, quand je parle des parents, c'est les parents de partout,
06:49quelle que soit la condition sociale, qu'ils soient très favorisés,
06:52ou pas favorisés, ou moins favorisés, doivent s'occuper de leurs enfants.
06:55Et donner beaucoup d'argent à leurs enfants pour que le week-end,
06:58on puisse aller skier à Courchevel et laisser les enfants livrer à eux-mêmes,
07:01ce n'est pas mieux.
07:02Allez, il est midi, je voulais ouvrir absolument notre émission
07:06pour cette histoire étonnante d'Amory Bucco.
07:09Mais il est midi, Mickaël, Dorian, on fait un premier tour de l'information avec vous.
07:13Oui, une femme est décédée, une femme de 34 ans,
07:15décédée dans l'un la nuit dernière au cours d'une rêve partie illégale.
07:18Une enquête est en cours.
07:19La préfecture indique par ailleurs que plusieurs victimes
07:21ont également été prises en charge par les associations de sécurité civile.
07:25Ce matin, environ 5000 personnes étaient encore rassemblées
07:29sur des terrains des communes d'Inimonde et de Lompenas.
07:33Nouveau record dans les prisons françaises avec plus de 83 000 détenus
07:37enregistrés le 1er mai dernier.
07:39Un chiffre qui n'a jamais atteint un tel niveau.
07:41C'est 6 000 détenus de plus qu'il y a un an.
07:44Avec à peine plus de 62 000 places opérationnelles,
07:46la densité carcérale atteint les 133,7%
07:50contre 125,3 le 1er mai 2024.
07:53Merci beaucoup.
07:56Voilà le moment tant attendu par nos invités.
07:59On va commencer par parler de l'événement du jour, n'est-ce pas ?
08:04Je vous vois très enjoué.
08:05Vous savez qu'il y a un match ce soir, c'est PSG Inter de Milan.
08:09C'est jour J, ça se passe à Munich, je précise pour les non-initiés.
08:13C'est la Ligue des champions aussi.
08:15C'est la coupe aux grandes oreilles, vous savez, la coupe la plus importante.
08:18Donc évidemment, c'est un jour pour rêver.
08:21Mais c'est un match aussi placé sous très haute protection.
08:25Alors, en une aise, l'a annoncé, ce sont des mesures XXL
08:27avec plus de 5400 policiers et gendarmes mobilisés essentiellement sur Paris.
08:34On va voir tout ça avec Charles Pousseau, Corentin Briot et Isabelle Piboulot.
08:37Et on sera sur les Champs-Elysées juste après avec l'une de nos équipes.
08:4219h, fin de service.
08:44Les commerçants sont priés de fermer boutique.
08:46Certains ont anticipé dès hier la protection de leur lieu de travail.
08:50Des planches de bois en guise de barricade,
08:52les vitrines des Champs-Elysées ont troqué le glamour contre la sécurité.
08:56Une fermeture prématurée, en marge d'un match important
08:59qui irrite ce gérant de café.
09:01Un peu contrarié parce que je pense que ça fait 15 jours qu'ils sont en finale.
09:07Donc on aurait quand même dû nous prévenir un peu plus en amont.
09:10Et donc du coup, nous les livraisons, on les a reçus ce matin pour ce week-end.
09:14Donc du coup, on est comme d'habitude le don de la farce.
09:17Outre la perte financière, la récurrence de ces dispositifs en cas d'incident violent excède les commerçants.
09:23On a été impacté partout.
09:26Les gilets jaunes, les attentats.
09:28On n'a pas les moyens financiers de se payer des grilles sur 22 mètres de façade,
09:3311 mètres là et 20 mètres là.
09:35Pourquoi c'est encore nous qui supportions le coup ?
09:37Sachant que la seule fois où on était cassé, c'est quand la préfecture nous a obligés de fermer.
09:41Et c'était au coup des gilets jaunes.
09:45Alors que tous les autres samedis, on a ouvert exprès pour être là et surveiller.
09:49Et en fait, ça se passait très très bien.
09:51Le 7 mai, la demi-finale de la Ligue des champions avait été émaillée d'incidents.
09:55Cette fois, excepté les hôtels, les commerces des Champs-Elysées resteront fermés jusqu'à lundi minuit.
10:00Et justement, on va prendre la direction des fameux Champs-Elysées.
10:05On va retrouver Corentin Alonso et Olivier Gangloff.
10:09Olivier, quel est le climat, l'ambiance avant la rencontre ?
10:13Racontez-nous tout.
10:14Et bien sur les Champs-Elysées, la pression monte.
10:21On a pu voir plusieurs dizaines de supporters afficher les maillots, s'arracher les maillots du PSG, notamment à la boutique.
10:29Concernant le dispositif, la circulation est encore pour le moment possible sur la partie haute des Champs-Elysées.
10:35Mais elle va être progressivement coupée.
10:38Ce sera ensuite la partie basse qui le sera à partir de 18h.
10:42Et puis la place de l'Etoile, l'Arc de Triomphe sera inaccessible à partir de la même heure.
10:47Ce ne sera plus possible d'y aller, même pour les piétons.
10:52L'objectif, c'est de boucler le secteur.
10:54Les commerçants ne pourront plus non plus ouvrir à partir de 19h.
10:58Ce sera donc clos.
11:00La plupart se préparent.
11:01On a pu voir quelques dizaines d'enseignes ce matin se préparer progressivement.
11:06Notamment, je vous propose d'écouter Fabrice, que nous avons rencontré.
11:10Il est chargé d'installer des grilles de protection sur les vitrines.
11:15On était à vite bonheur à 7h30 pour avoir très peu de monde sur le trottoir.
11:18Et on avait trois boutiques à faire ce matin pour en protection.
11:21Généralement, il faut une heure et demie par façade.
11:23Donc, normalement, on finit avant midi, oui.
11:24C'est de la ferraille.
11:25Ferraille vissée entre elles, des panneaux qui sont vissés entre eux.
11:28Ils peuvent nous être tranquilles.
11:29Généralement, il n'y a pas de problème.
11:31Les protections sont faites sur mesure sur les façades existantes.
11:35Donc, il n'y aura pas de problème.
11:35Elles tiennent le coup.
11:36Pour que les violences que l'on a observées au cours de la demi-finale retour,
11:45il y a près de trois semaines, ne se reproduisent plus,
11:47la préfecture de police a nettement augmenté son dispositif de sécurité.
11:515400 forces de l'ordre seront mobilisées ce soir à Paris
11:55et en Petite Couronne, dont 2700 rien que dans le secteur des Champs-Elysées.
11:59Merci beaucoup, Corentin Alonso, depuis les Champs-Elysées, avec Olivier Gangloff.
12:04On va vous retrouver tout au long de cette journée, évidemment.
12:07Jules Sadat, vous êtes avec nous.
12:08Je le dis, c'est un dispositif XXL.
12:11Effectivement, un dispositif très important.
12:14La préfecture de police de Paris a presque triplé les effectifs qui étaient mis en place
12:17pendant le soir de la demi-finale.
12:21Autre titre de comparaison, sur la manifestation du 1er mai,
12:24on avait déjà parlé d'un dispositif XXL.
12:27Il y avait 2000 policiers et gendarmes ce jour-là.
12:30Donc là, on est sur plus du double.
12:345400 policiers et gendarmes ce soir.
12:36Dispositif colossal qui sera pour une bonne partie concentré, on l'a dit, sur les Champs-Elysées.
12:41D'ailleurs, à l'heure où on se parle, certaines restrictions sont déjà effectives.
12:46La zone autour de la place de l'Etoile est bouclée depuis midi.
12:50La circulation des voitures y est interdite.
12:52Ce périmètre va s'élargir à la zone autour des Champs-Elysées et sur l'axe des Champs-Elysées
12:58et les rues adjacentes à partir de 18h.
13:02Et puis, il y a tout un nombre de mesures.
13:04Tous les commerces fermeront leurs portes à partir de 19h.
13:07Des policiers seront postés devant certaines devantures pour les sécuriser,
13:11pour éviter toute dégradation.
13:13Le transport d'alcool sera interdit, comme le transport d'engins pyrotechniques.
13:17Bref, tout un tas de mesures pour éviter tout débordement et dégradation.
13:21D'ailleurs, je ne sais pas si vous vous rappelez déjà la finale perdue en 2020.
13:27C'était 11 commerces pillés, 17 dégradés et des dizaines de feux de poubelle partout dans Paris.
13:32Donc là, l'objectif de la préfecture de Paris et de Laurent Nunez,
13:35c'est d'éviter ce genre d'image ce soir dans les rues de Paris.
13:37Merci pour ce point très précis.
13:39Jean-Paul Nassimento, avant de parler du football et de l'aspect sportif,
13:42on mise beaucoup sur la police, sur les gendarmes.
13:45Oui, bien sûr, le ministère de l'Intérieur,
13:47et particulièrement la préfecture de police Paris a mis les moyens sur la capitale
13:54pour endiguer toutes les violences qui pourraient subvenir suite aux résultats du match.
14:01Voilà, donc énormément de compagnies républicaines de sécurité sur place,
14:06de gendarmes mobiles.
14:08Alors, le dispositif chez nous, il va être en deux parties.
14:11Il y a le Parc des Princes, il y a les Champs-Elysées.
14:14Voilà, et on attend beaucoup de monde sur les champs,
14:17en espérant que cela se passe bien.
14:20Sabrina, ce qui est terrible, c'est qu'on se dit,
14:24qui est victoire ou qui est défaite,
14:27on s'attend de toute façon à ce que disait,
14:29ce n'est pas mon expression,
14:30c'est l'expression d'un restaurateur qui était en punchline hier,
14:34que ça parte en cacahuètes.
14:35Et c'est ça qui est terrible aujourd'hui.
14:37Ce qui est terrible, regardez, le ministre de l'Intérieur,
14:39c'est Bruno Retailleau, il est exactement confronté
14:42au même problème que Gérard Darmanin avant lui,
14:46que Christophe Castaner avant lui,
14:47que Gérard Collin avant lui, on peut continuer,
14:49que Bristard Hortefeux avant eux.
14:51Donc, pour vous dire que ce n'est pas une histoire,
14:53en réalité, de ministre de l'Intérieur,
14:56c'est une histoire de société.
14:57C'est-à-dire que vous imaginez la société dans laquelle on vit.
15:00Et regardez, on ne peut pas taxer Bruno Retailleau
15:03d'avoir la main qui tremble ou de ne pas avoir été,
15:06moi je me rappelle, très dur avec nous,
15:09quand nous, nous étions aux commandes,
15:12et maintenant, lui-même confronté exactement aux mêmes choses.
15:14Donc, ce n'est pas une histoire de pouvoir en place,
15:18c'est une histoire de société.
15:19C'est-à-dire, regardez la société dans laquelle on vit.
15:21Qui perdent, ils vont tout casser, on le sait.
15:24C'est-à-dire, c'est ça...
15:25On espère se tromper, parce que je ferai l'antenne demain.
15:28Mais voilà, vraiment, le préfet de police, Laurent Nunez,
15:32avant de plus, que je connais vraiment très très bien,
15:34et nos forces de l'ordre, que je connais aussi très très bien,
15:37évidemment, le dispositif est exceptionnel.
15:41Mais la question qu'il faut se poser, c'est comment est-ce qu'on peut essayer
15:45de changer les choses, et comment essayer d'endiguer cette violence
15:49qui s'exprime, que ça se passe bien ou que ça se passe mal ?
15:51C'est-à-dire, s'il gagne, il casse tout, et s'il perd, il casse tout.
15:54Donc, tu te dis...
15:55Alors, bon, s'il perd, on ne l'explique pas,
15:57mais on dit, bon, il peut être un petit peu courroussé.
15:59Chafouin, chafouin, chafouin, chafouin, on va dire.
16:02Non, non, mais parce qu'encore une fois, encore une fois,
16:04on revient sur la notion de l'ordre et du respect.
16:07Hier, on parlait de la cigarette, de l'interdiction de la cigarette.
16:10Je relis ça, parce que tout est lié.
16:13Les incivilités sont le début de la petite délinquance.
16:16La petite délinquance emmène à la grande délinquance.
16:19Donc, c'est le début de tout ça, c'est les incivilités.
16:21C'est le non-respect des règles les plus fondamentales.
16:25Et malheureusement, moi, je le vois depuis 30 ans, 40 ans en France,
16:29comme on a refusé d'être durs, d'être sévères et d'expliquer
16:32que faire respecter une règle, on crée des règles
16:35parce que les gens ne respectent rien, en fait.
16:37On ne crée pas des règles parce qu'on est méchant
16:38ou parce qu'on a accès à faire.
16:40On crée des règles parce que les gens, d'eux-mêmes,
16:42ne sont pas disciplinés, ne respectent pas.
16:44Et vous verrez, le nombre de mineurs, moi, là où je m'inquiète,
16:47c'est qu'aussi, la dernière fois, je l'ai vu,
16:50le nombre de mineurs qui ont été interpellés à minuit,
16:53pareil, ça vous remet dans le même truc
16:55où que font les parents et comment est-ce qu'on peut,
16:58comment dire, continuer à demander à nos commerçants
17:01sur leur propre denier, sur leur propre argent,
17:04de devoir se protéger, c'est-à-dire de se barricader.
17:07Et qui va payer surtout, le manque à gagner ?
17:08Au lieu de préparer la fête, on prépare à se barricader.
17:11Bien sûr. Et qui va payer également, le manque à gagner ?
17:12Elliot, je ne vous interroge pas sur le score,
17:14quoique je vous poserai la question en toute fin d'émission,
17:16évidemment, sur un point de vue.
17:17C'est une très mauvaise idée.
17:18Oui, oui, mais quand même.
17:19Si vous me mettez 15 à 0, évidemment, je ne vous croirais pas.
17:21Mais bon, Elliot, un peu sur ce qu'évoquait,
17:25notamment, Sabouina, ça nous dit quand même
17:27beaucoup de notre société aujourd'hui.
17:29Et c'est ça qui est terrible, en fait.
17:30Et on assiste à ce genre de scène,
17:32beaucoup autour du foot, un peu moins autour du rugby.
17:34Même si vous n'êtes pas un gros sportif,
17:35mais c'est forcé de constater que dans le rugby,
17:37ce n'est pas tout à fait le cas.
17:38Alors que dans le football, c'est souvent le cas.
17:40Oui, c'est vrai, peut-être aussi parce que le football
17:42suscite également une émotion au sein de la société
17:44que le rugby, même s'il est très suivi,
17:48se génère légèrement, c'est ça,
17:50dans une mesure légèrement moindre.
17:52Et ce qui est épouvantable et insupportable,
17:55je dirais, c'est qu'on voit à quel point
17:56chaque moment de célébration sociale aujourd'hui,
18:00totalement décorrélé de considérations politiques à l'origine,
18:02se voit confisqué par des délinquants
18:05qui sont également des activistes,
18:06puisque l'on comprend que l'ambition à terme
18:09des personnes qui se livrent à des protestations comme celle-ci
18:12reste tout de même d'affecter durablement,
18:14considérablement la puissance économique
18:17que représente notre pays.
18:18En l'occurrence, il n'est tout de même pas négligeable
18:21de remarquer qu'en partant d'une célébration de football
18:24sur un match qui n'a même pas lieu en France,
18:27on se retrouve avec des commerçants français
18:29qui travaillent avec la boule au ventre,
18:31qui voient leur chiffre d'affaires considérablement réduit.
18:34Et c'est ça qu'il faut aussi prendre en compte,
18:36c'est la volonté politique de déstabiliser un pays
18:40et de lui retirer ses moments de légèreté,
18:42puisque le football, a priori,
18:44et même si je ne suis pas un fervent supporter,
18:47mais le football, a priori, reste un moment de légèreté
18:49dans lequel l'essentiel de la société peut se retrouver.
18:52– Absolument.
18:53– Moi, je me souviens de 1998,
18:54je sais très bien où j'étais, j'étais à Nord-Boutier.
18:56– Mais à 98, rappelez-vous,
18:58moi je me rappelle très bien,
19:00j'étais à Marseille, mais en 98…
19:03– Vous avez dit tout doucement Marseille, j'ai remarqué.
19:05– Non, j'étais à Marseille.
19:06– Ah non, j'ai pas dit non, non.
19:08– J'ai dit tout doucement.
19:10– Vous ne l'avez dit pas moi.
19:11– Mais pour vous dire que l'état d'esprit,
19:14bien sûr, a changé.
19:15Moi, je me rappelle des enfants,
19:17donc des jeunes, comme moi,
19:18des quartiers Nord qui étaient descendus
19:19dans le centre-ville, donc sur le Vieux-Port,
19:21pour protéger les commerces,
19:23parce qu'on avait les hooligans qui arrivaient,
19:24parce qu'il y avait eu un match contre l'Angleterre.
19:26Donc évidemment qu'on est en train d'aller vers quelque chose,
19:29à mon avis, qu'on a très mal mesuré,
19:32et en réalité, tout le monde,
19:34tout pouvoir confondu,
19:36la droite, la gauche, le milieu, le centre,
19:38est complètement désarmé.
19:39Je sais que vous voyez parfaitement où vous en venez.
19:41– Oui, je vous connais.
19:42Lisa, un dernier mot sur le sujet,
19:43parce qu'on va parler des policiers municipaux,
19:45ça va vous intéresser,
19:45même si vous n'êtes pas un policier municipal,
19:47vous allez peut-être pouvoir réagir.
19:48Lisa ?
19:49– Il y a quand même un problème spécifique avec le foot,
19:51parce que moi, j'enseigne,
19:52donc j'ai beaucoup à faire à des parents d'élèves,
19:55et j'en rencontre,
19:56enfin, de nombreux parents,
19:57aujourd'hui, n'inscrivent plus leurs enfants au foot,
19:59préfèrent les inscrire à d'autres sports,
20:02à d'autres activités en général,
20:04parce qu'ils voient bien que,
20:06quand ils sont dans des clubs de foot,
20:08ils finissent par rentrer avec,
20:10enfin, en disant des gros mots,
20:12avec une mentalité,
20:13en fait, ça change la mentalité des enfants,
20:15ça ne leur inculque pas ce qu'on pourrait appeler,
20:17on va dire, d'une manière plus générale,
20:18les valeurs du sport,
20:19qui sont justement le respect,
20:21le fair-play, tout simplement.
20:23Et je crois qu'il y a vraiment un problème spécifique au football.
20:25Après, là, je dirais que ces gens
20:27qui descendent sur les Champs-Elysées
20:28pour casser des vitrines…
20:30– Ce n'est pas des émeaux du football.
20:32– Je dirais qu'ils choisiraient de tout,
20:33enfin, ils prendraient n'importe quel prétexte
20:35pour aller casser des vitrines.
20:37Ce n'est pas le football en particulier, je ne pense pas.
20:39– Jean-Paul ?
20:40– Moi, ce que je voulais rajouter,
20:41en fait, c'est qu'ils veulent toujours défier
20:42l'autorité de l'État, en fait.
20:44Et dès qu'en fait, on va dire qu'il y a du bleu
20:46sur la voie publique,
20:48en fait, c'est venir en découdre
20:49avec les magasins,
20:51mais aussi envers les fonctionnaires
20:52et ce qui représente l'État.
20:53Et ça, ça fait des années et des années.
20:55Maintenant, ça fait des années
20:57que toutes les manifestations,
21:00elles sont polluées par ces individus.
21:02– Et c'est dommage.
21:02Il y a des concerts, même les fêtes,
21:04les fêtes sympathiques, etc.
21:06Allez, on ne va pas être nos policiers municipaux,
21:08si vous le voulez bien.
21:09Comment renforcer les moyens de la police municipale ?
21:11Un rapport du Sénat qui met sur la table
21:1525 propositions.
21:16On va voir tout cela avec Douni et Tangour
21:18et on en parle très rapidement.
21:19Et juste ensuite, on accueillera Harold Imane
21:21qui pointe le bout de son nez
21:23sur ce plateau.
21:24D'abord, Douni et Tangour.
21:27– Les sénateurs ont mis en avant
21:2925 propositions pour donner plus
21:31de prérogatives aux policiers municipaux.
21:33Parmi elles, l'inspection visuelle
21:35de l'intérieur des véhicules et des coffres,
21:37la saisie d'objets dangereux,
21:39la possibilité de procéder à des relevés d'identité
21:41ou encore de prononcer des amendes forfaitaires.
21:44Des propositions saluées par la profession
21:46mais qui demandent à être adaptées
21:47à la spécificité de chaque territoire.
21:49– Il faut qu'on reste la police de quotidien,
21:51la police qui est proche de la population.
21:53C'est ce qui nous permet d'agir
21:54et d'être très souvent primo-intervenant.
21:57Et c'est là où on est le plus efficace.
21:59Cette efficacité, elle peut être renforcée
22:00par certaines prérogatives,
22:02mais je pense que ça ne s'appliquera pas
22:03sur tous les territoires.
22:05Les territoires sont très différents.
22:06– La mission d'information a également précisé
22:08qu'elle était opposée à l'octroi du statut
22:10d'officier de police judiciaire aux policiers municipaux.
22:13Elle appelle néanmoins une meilleure formation,
22:15notamment sur le maniement des armes.
22:17– Je pense que les maires ont compris
22:18que leur police, il y a effectivement marqué police,
22:21même si c'est police municipale,
22:22et qu'il faut permettre aux policiers d'intervenir
22:25pour ne pas se retrouver avec des policiers
22:26mis en difficulté.
22:27Les maires devraient, tout comme les policiers municipaux
22:30doivent agir avec leur uniforme,
22:32ils devraient avoir l'armement.
22:34Et le maire qui ne souhaite pas armer
22:35sa police municipale pourrait le faire,
22:36mais il devrait le justifier.
22:38– Un projet de loi concernant les polices municipales
22:40devrait être présenté très prochainement
22:42par le ministre François-Noël Buffet.
22:44– Jean-Paul Nassimiento, je suis obligé de vous faire réagir,
22:47évidemment, même si vous êtes secrétaire national,
22:48CRS, UNSAR, police.
22:51Souvent, les policiers municipaux
22:52se sentent les mal-aimés du milieu.
22:56– Oui, bien sûr.
22:58En fait, ils ont de plus en plus de travail
23:03dans leur commune.
23:04Ils ont, voilà, et la police municipale
23:07doit être complémentaire de la police nationale.
23:10et je pense que le texte que veulent mettre en place
23:14le gouvernement va dans le bon sens.
23:17Voilà.
23:18Déjà, nous, ça nous allège de certaines missions,
23:21mais je pense qu'il va falloir qu'on revoie un peu
23:25le statut du policier municipal.
23:27– Sabrina, vous étiez chargée de la ville,
23:31donc la police municipale, ça vous cause un ton soin peu,
23:34quelque part.
23:34– J'étais rattachée au ministère de l'Intérieur,
23:35je suis révisée sur la citoyenneté,
23:36donc non, je connais très, très bien le sujet,
23:40même si je suis favorable à ce que les municipalités
23:43puissent être aussi autonomes sur le choix
23:45de leur police municipale.
23:47En revanche, je pense, je suis complètement d'accord
23:50avec Jean-Paul de dire, il faut essayer d'alléger
23:53la police municipale, donner des amendes forfaitaires.
23:55C'est-à-dire, comment vous voulez qu'un policier municipal
23:57se sente évalorisé et, comment dire, enrichir sa mission
24:01et vivre sa mission s'il ne peut juste rien faire ?
24:04– Parce que dans le policier municipal, il y a police.
24:06Donc s'il y a police, ça veut dire qu'il va pouvoir
24:09avoir des prérogatives de la police.
24:11Alors là, c'est plutôt un rapport du Sénat.
24:14C'est des recommandations, enfin des recommandations.
24:17C'est un rapport qui vient tout droit de nos sénateurs,
24:21qui est aussi de pouvoir ouvrir les coffres.
24:24Je ne suis pas sûre qu'on puisse aller jusque-là,
24:26parce que je me rappelle même pour les douanes,
24:28j'avais travaillé sur le PQS.
24:29– En fait, concernant les ouvertures de coffres, tout ça,
24:32il faut être officier de police.
24:35– Absolument, je sais, je sais.
24:36Non, mais c'est pour ça que je dis, ça vient bien du Sénat
24:38et pas du gouvernement.
24:39C'est précisément pour ça que je le dis.
24:41Donc par contre, renforcer leur mission, c'est une évidence,
24:46les villes en ont besoin, la police nationale en a besoin,
24:50et après, quels moyens vous mettez en face ?
24:51– C'est ça.
24:52– Parce que quand vous leur permettez de mettre des amendes forfaitaires,
24:54il y a bien une machine qui va pouvoir enregistrer tout ça,
24:59donc ça veut dire plus de travail, plus de moyens,
25:01et comment est-ce qu'on finance tout ça ?
25:02Mais évidemment, très très favorable à ce que nos policiers municipaux
25:05soient mieux informés, plus…
25:08Alors, par exemple, toutes les municipalités n'acceptent pas
25:11que leurs policiers municipaux soient armés.
25:12– Ah bah oui, ça c'est, on en parle.
25:14– Mais oui, mais c'est idéologique.
25:15– J'ai sensibilité.
25:16– Regardez les villes où ils ne le sont pas, c'est tout.
25:18– On les connaît, on en parle souvent, on les connaît bien.
25:21– Donc voilà, il y a aussi l'idéologie, et encore une fois, toujours pareil.
25:24– Toujours.
25:24– Quoi que ça change, parce qu'il y a des élections bientôt,
25:26et il y a des maires qui tournent un peu casacques.
25:29– J'invite tous les Français à bien se poser les questions
25:31et ne pas regarder que l'étiquette,
25:33mais bien regarder les programmes et les sujets
25:35qui sont portés et défendus par les candidats.
25:38– Allez, Harold Iman est avec nous.
25:40Tiens, on va parler de Macron, Sabouine Agosti-Roubache,
25:43qui nous a sorti deux petites phrases qu'on va commenter,
25:46qui n'ont pas amélioré son image en Israël.
25:49Première phrase, c'était hier, il était en visite,
25:53vous le savez, à Singapour.
25:54Il parle de la reconnaissance de l'État palestinien,
25:57qui est un devoir moral.
25:59– Moral, et une exigence politique.
26:01– On va, on est d'accord, et on en parle après.
26:04Harold.
26:04– La création d'un État palestinien,
26:09consécutive à la libération des otages,
26:12à la démilitarisation du Hamas,
26:13à la non-participation du Hamas dans celui-ci,
26:16à la réforme de l'autorité palestinienne,
26:18mais d'un État palestinien qui reconnaîtra Israël,
26:21son droit à vivre en sécurité,
26:22et la création d'une architecture de sécurité dans toute la région,
26:26sont le seul aboutissement souhaitable pour la sécurité de tous,
26:30et le seul qui garantira la paix dans la région.
26:33Et donc, c'est pas simplement un devoir moral,
26:36mais une exigence politique,
26:37et je crois aussi un vrai réalisme.
26:40– Réalisable ou pas ?
26:41Harold.
26:42– Si ça l'était, maintenant, c'est un plan franco-saoudien.
26:48Ça, c'est plus fort que d'habitude.
26:50Et les Saoudiens, à la fin du processus dont parle Emmanuel Macron,
26:56reconnaîtraient Israël, et non seulement eux,
26:59mais l'Indonésie aussi, où il était juste avant.
27:02– Le plus grand d'Abraham.
27:02– Plus grand pays musulman au monde.
27:05Donc, ça n'arrive pas dans un vide,
27:09mais est-ce qu'Israël a envie de le faire de cette façon ?
27:12Non, vraiment, pas du tout.
27:15Ils se sentent bousculés, et ils réagissent mal.
27:18– Deuxième intervention du M. Macron,
27:20il est très bavard quand il était en visite à l'extérieur.
27:23Je vais vous faire réagir ensuite, Sabrina, Elisa et Eliott, évidemment.
27:28Que dit-il ? Écoutez, et puis on réagit.
27:32– J'ai pu voir aussi, et plusieurs d'entre vous étiez à mes côtés,
27:37l'ensemble de l'aide humanitaire qui était stockée là,
27:40venant du monde entier, et bloquée par l'armée israélienne.
27:45Cette situation n'est pas acceptable.
27:47Et donc, s'il n'y a pas une réponse qui est à la hauteur
27:49de la situation humanitaire qui est apportée dans les prochaines heures
27:52et les prochains jours, bien évidemment qu'il faudra durcir
27:55la position collective, et en tout cas, appliquer ce qui est aussi
27:58les règles que nous nous sommes données à nous-mêmes,
28:00c'est-à-dire mettre un terme à des processus
28:03qui supposent le respect des droits de l'homme,
28:05ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, et appliquer des sanctions.
28:08Comme d'ailleurs, nous l'avons fait à titre individuel,
28:10à l'égard, je le rappelle, des colons israéliens
28:13qui, de manière indistincte, ont tiré sur les populations civiles en Cisjordanie.
28:17– Harold, vous étiez à mes côtés hier dans Punchline
28:19quand je faisais réagir à Julien Ballou, l'ancien porte-parole de Tzahal,
28:23évidemment, ces interventions d'Emmanuel Macron
28:26suscitent un certain nombre de réactions en Israël ?
28:28– Négatives. Alors déjà, le ministre des Affaires étrangères,
28:32Israël Katz, a dit qu'Israël était mené une...
28:36non, pas Israël Katz, pardon, Gedeon Sarr,
28:39qu'Israël menait une croisade.
28:43Enfin, la France menait une croisade.
28:45– La France menait une croisade, oui.
28:47– Oui, la France menait une croisade contre Israël.
28:50Alors, je me suis renseigné, le mot n'est pas plus grave que ça,
28:54il n'est pas rentré dans une espèce de référence aux vraies croisades.
28:59C'est une poussée, si vous voulez, une obsession.
29:01Mais bon, le terme est quand même puissant et Israël ne tolère pas ça.
29:10Et le même, Gedeon Sarr était à Paris il y a encore un mois,
29:15je l'ai vu et il a dit, la France est un allié stratégique d'Israël.
29:21Et j'ajoute que la France continue d'abattre des tirs outils
29:26quand ils passent dans sa zone, dans la mer Rouge.
29:29Donc, il y a une contradiction un peu dans notre posture.
29:33On est à la fois amis et on sanctionne ceux qu'on protège.
29:36– Sabouina, même si vous avez quitté la politique,
29:39vous connaissez particulièrement bien Emmanuel Macron
29:41et c'est pour ça que je m'adresse vers vous.
29:43Qu'est-ce qui lui passe dans la tête en ce moment
29:45à faire ce type de déclaration qui, évidemment, vous savez,
29:48ça va faire réagir et notamment en Israël
29:51où personne ne comprend, on se dit mais on ne sait pas où il va.
29:55– Si quand vous dites, personne ne comprend,
29:57je vous invite quand même à vous intéresser à la société israélienne
30:00de manière un peu plus précise.
30:01Vraiment.
30:02Là, le président parle d'aide humanitaire.
30:04D'accord ?
30:05On est en train d'affamer Gaza,
30:06on est en train de bombarder Gaza depuis deux ans
30:09et le président ne dit pas
30:10« Israël n'a pas le droit de se défendre ».
30:12Il a été le premier à le dire,
30:13j'ai été l'une des premières à le dire.
30:15Il dit « Nous n'avons pas le droit d'accepter l'impensable,
30:19c'est-à-dire de laisser une grande démocratie comme Israël
30:21faire l'impensable, c'est-à-dire affamer une population
30:25parce que nous sommes en guerre contre un groupe terroriste
30:28qui est le Hamas ».
30:29Donc, je pense qu'on mélange absolument tous les sujets.
30:32On a le droit d'être en désaccord total avec Netanyahou
30:36sans être antisémite.
30:37On a le droit de penser que ce qui se passe en ce moment,
30:43en bloquant l'aide humanitaire,
30:44en empêchant les gens de se nourrir,
30:46en empêchant les gens de se soigner,
30:48de dire « Nous ne sommes pas d'accord,
30:50il y a des règles internationales
30:51et il faut les appliquer ».
30:53C'est ça que dit le président de la République.
30:55Et quand vous parlez de la reconnaissance
30:56de l'État de Palestine,
30:57le président de la République a mis huit conditions
31:00que tout le monde connaît par cœur
31:02et évidemment que ça serait un idéal absolu à atteindre,
31:06notamment la reconnaissance réciproque
31:08par les accords d'Abraham,
31:09de l'État d'Israël par...
31:11On parlait de l'Indonésie,
31:12on parlait de l'Arabie Saoudite.
31:14Je vous rappelle que le Maroc l'a déjà fait.
31:16Donc le président ne dit pas
31:17« Il y a des préalables ».
31:18Il ne dit pas « Il faut juste un État palestinien ».
31:21Tout le monde veut une solution à deux États.
31:23Mais dans la réciprocité,
31:25la reconnaissance de l'État d'Israël
31:27qui emmène donc la protection
31:28et donc qui pourra emmener la paix dans cette région.
31:31C'est pour ça que je vous dis,
31:32moi je suis sidéré...
31:34On n'a plus le droit,
31:35plus personne n'a le droit
31:36de critiquer Benjamin Netanyahou.
31:39Mais lui, on sait très bien absolument
31:40pourquoi il continue aussi cette guerre.
31:42Et ce n'est pas moi qui le dis,
31:44c'est une partie de la société israélienne qui le dit.
31:45Et regardez la réaction des familles des otages.
31:49Je vous promets,
31:50allez lire les interviews
31:51que les familles des otages donnent.
31:53Elles demandent à Netanyahou d'arrêter
31:54ce qu'il fait dans la bande de Gaza
31:57parce que ce qu'ils veulent,
31:58c'est la libération des otages.
32:00Mais ce qu'ils comprennent aussi,
32:01parce qu'ils y sont, ils y vivent,
32:03c'est qu'en ce moment,
32:04ce qui se passe à Gaza,
32:05moi je n'ai pas de mots assez sévères
32:07pour le condamner
32:09et eux-mêmes le condamnent.
32:10Donc, distinguons la guerre de l'aide humanitaire
32:14de ce que dit le président
32:15sur la solution à des États.
32:16Et oui, on a le droit de critiquer
32:18la politique de Benjamin Netanyahou
32:19sans être taxé d'antisémite.
32:21Vous allez reprendre la politique, vous,
32:22si vous continuez.
32:23Non.
32:24Non, mais le sujet me touche.
32:26Je comprends.
32:27parce qu'on ne peut pas rester comme ça
32:29les bras ballants
32:30en pensant que ce qui se passe là-bas
32:31est normal.
32:31Allez, on marque une pause.
32:33Si vous voulez bien,
32:33la demande générale de ce plateau,
32:35je vous emmène à Munich juste après.
32:36On ira prendre la température à Munich
32:38puisque, vous savez,
32:39il y a un match football ce soir.
32:40Football.
32:41Je l'avais presque oublié.
32:41Vous savez, c'est le match...
32:43De football.
32:44Voilà.
32:44Et je ne vous donne pas,
32:45je ne vous oblige même pas.
32:46Je vous répète encore à jamais le premier
32:47ou ça va vous faire mal.
32:49Allez, restez-nous fidèles.
32:51Première chaîne d'information
32:52encore et toujours.
32:53Merci, ça nous fait très plaisir.
32:57Il est 12h30.
33:00Merci de nous accueillir.
33:01C'est votre mini-news week-end.
33:02Nous sommes ensemble,
33:03vous le savez,
33:04jusqu'à 13h.
33:05C'est Mickaël Dorian
33:05qui m'accompagne ce samedi.
33:07Je représente notre équipe
33:08dans quelques instants.
33:09Mais tout de suite,
33:09nouveau tour de l'info
33:10avec vous, Mickaël.
33:11Standard & Poor's laisse un répit à la France.
33:14L'agence de notation américaine
33:15n'a pas modifié la note
33:16de la dette française
33:17évaluée en février dernier
33:18à A à moins.
33:19Depuis, les perspectives étaient négatives.
33:21La menace d'un rétrogradage
33:23plané sur le pays,
33:25menace qui pour le moment
33:26n'a pas été mis
33:26à exécution.
33:28L'actualité internationale,
33:29la Russie revendue
33:30la prise d'un village
33:31dans la région ukrainienne
33:32de Soumy.
33:33Déclaration qui intervient
33:34après que les autorités
33:35de la région
33:36ont ordonné l'évacuation
33:37de 11 villages
33:38en raison des bombardements.
33:39Volodymyr Zelensky
33:40qui a accusé Moscou
33:42de masser ses soldats
33:43à la frontière
33:43craint une offensive russe
33:45dans cette zone.
33:46Et puis, on termine
33:47avec des nouvelles
33:47du pape Léon XIV
33:48qui a renouvelé hier
33:49sa carte d'identité péruvienne.
33:52Alors, je vous rassure,
33:52il n'a pas eu à faire la queue
33:53dans un bureau d'état civil
33:55à l'Imarc.
33:56Nationnaires péruviens
33:57ont été dépêchés
33:58spécialement au Vatican.
33:59Né à Chicago,
34:00le souverain pontife
34:01a acquis cette nationalité
34:02en 2015
34:03lorsqu'il était évêque
34:04de Chiclayo
34:05dans le nord du Pérou.
34:06J'imagine que lorsqu'on n'est pas
34:07pour qu'on a quelques privilèges,
34:08évidemment.
34:08Je l'imagine mal faire la queue
34:09pour obtenir sa carte d'identité.
34:11Merci pour cette information.
34:13Notre équipe
34:14qui nous accompagne,
34:15mon cher Michael,
34:16Lisa Ercig,
34:17Jean-Paul Nassimento,
34:18Sabouina Agresti-Roubach
34:19et Elliot Mamane.
34:22On va parler
34:22de football,
34:24on va prendre la direction
34:25de Munich
34:25à la demande générale
34:26avec un engouement
34:27tellement énergique
34:28autour de ce plateau.
34:30On sera à midi
34:31dans quelques 600
34:32avec l'une de nos équipes,
34:33Thibaut Marchoteau
34:33et Fabrice Selcère.
34:34Mais tout d'abord,
34:35évidemment,
34:35il y a beaucoup,
34:36beaucoup,
34:36beaucoup de monde
34:37qui arrive à Munich
34:38et pour assurer
34:39la sécurité
34:39de tous ses supporters,
34:41il y a une unité opérationnelle
34:42franco-allemande
34:42qui a été déployée.
34:43Regardez,
34:43c'est plutôt sympa.
34:44C'est un sujet
34:44de l'Eurorestrat
34:45et justement
34:46de Thibaut Marchoteau.
34:47Au bout du quai,
34:52c'est un comité d'accueil
34:53qui ne passe pas inaperçu.
34:57À la gare de Munich,
34:58policiers allemands
34:59et gendarmes français
35:00sont présents
35:01pour accueillir
35:02les supporters
35:02du club parisien.
35:03En activité toute l'année,
35:19l'unité opérationnelle
35:20franco-allemande
35:20est la première unité
35:21binationale et francophone
35:23d'Europe.
35:24Son objectif,
35:25gérer et sécuriser
35:26ce type d'événements.
35:27Nous sommes présents
35:28pour la sécurisation,
35:29également pour renseigner
35:31les différentes forces
35:32sur l'avenue
35:34en masse
35:35des supporters
35:36et également
35:37pour être facilitateur
35:39entre les différentes unités.
35:42Mais son rôle
35:42n'est pas uniquement répressif.
35:44L'unité est aussi là
35:45pour guider
35:45et renseigner
35:46les touristes étrangers.
35:48Notre rôle est vraiment
35:49d'apporter une plus-value
35:51pas seulement
35:52pour les forces de l'ordre
35:54du secteur
35:55mais également
35:56pour tous les touristes
35:57qui sont surpris
35:58déjà de nous voir
35:59parce qu'effectivement
36:00on a des gendarmes
36:01sur le territoire allemand
36:03c'est surprenant
36:04et surtout
36:05sur des grands événements
36:05comme celui-ci.
36:06Près de 40 000 supporters
36:08du PSG
36:08sont attendus à Munich
36:09pour assister
36:10à la finale
36:11de la Ligue des Champions.
36:13Et on va prendre
36:13la direction
36:14de Munich
36:15à retrouver
36:16l'une de nos équipes
36:17Thibaut Marcheteau
36:18et Fabrice Elstner.
36:20Thibaut,
36:21il fait beau,
36:22ça c'est bien.
36:23Vous êtes devant
36:23une fanzone,
36:24quelle est l'ambiance ?
36:25Mais quelle chance,
36:26je vous déteste,
36:27vous avez de la chance
36:28de vivre cet événement.
36:29J'aurais dû demander
36:29à Serge Deljar
36:30d'être envoyé spécial
36:31là-bas.
36:32Ça va être peut-être
36:33un moment historique
36:33on espère.
36:34On voulait vous avoir
36:35comme présenter.
36:37Sabrina Grissier-Roubach
36:38qui est une grande
36:39supportrice du PSG
36:39évidemment,
36:40comme tout le monde sait.
36:41Quelle est l'ambiance ?
36:44Écoutez Thierry,
36:47vous pouvez le comprendre,
36:47l'ambiance elle est magique
36:49ici,
36:50on dit que Paris est magique
36:50mais l'ambiance aussi
36:51à Munich elle est magique.
36:52On a un petit cadeau
36:53à vous montrer
36:53avec Fabrice Elstner.
36:54Regardez,
36:55ce que veut le PSG
36:56gagner ce soir,
36:57c'est cette coupe
36:58avec ses milliers
36:59de supporters
37:00qui viennent se prendre
37:01en photo devant elle.
37:02Elle est flamboyante.
37:03Interdiction évidemment
37:04d'y toucher.
37:05Il faut faire
37:05plusieurs longues minutes
37:07de queue.
37:07Fabrice Elstner
37:08va vous montrer
37:08ces images,
37:09tous ces fans
37:10de l'Inter
37:11mais aussi évidemment
37:12du PSG,
37:13des touristes aussi
37:13allemands
37:14qui viennent pour espérer
37:16prendre une photo
37:17autour de cette coupe
37:19de la Ligue des Champions,
37:19coupe tant espérée
37:21par les joueurs
37:21du PSG.
37:22Est-ce que j'ai besoin
37:23de vous le rappeler Thierry
37:24que le PSG affronte
37:25donc ce soir
37:26l'Inter de Milan
37:27pour la finale
37:28de la Ligue des Champions
37:29et espère rencontrer,
37:30remporter cette première
37:31Ligue des Champions
37:32de son histoire.
37:33On est avec
37:34l'un des 18 000 chanceux
37:36qui sera dans le stade
37:37les 18 000 chanceux parisiens.
37:39On est avec Frédéric
37:40qui est abonné
37:41au PSG depuis
37:4239 ans
37:43et vous êtes avec vos enfants
37:45c'est ça ?
37:45Avec Sacha,
37:47avec Axel et Sacha.
37:48On a une pensée
37:49pour mon père
37:49qui n'a pas pu venir
37:50également en Jacques
37:51qui a été abonné
37:52depuis 53 ans.
37:54On est fébrile,
37:55on est impatients
37:55d'être au match
37:56mais on est là
37:57pour la gagner.
37:58Vous avez réussi
37:58à avoir le précieux sésame
37:59voulu de tous les Parisiens
38:01presque tous les Français.
38:02Comment est-ce que
38:03vous avez réussi
38:03à l'avoir ?
38:04Est-ce que je peux
38:04vous demander aussi
38:04combien vous avez réussi
38:06à la payer
38:07et à vous la procurer ?
38:08Les choses sont plutôt
38:09bien faites.
38:10Parfois la vie
38:10on est abonnés
38:11depuis tellement longtemps
38:13et on est surtout
38:14fidèles au Parc des Princes
38:16à 99% de la saison.
38:18Donc on a fait partie
38:19de la lagune
38:20et on a payé
38:21la place 70 euros.
38:22Est-ce que vous vous rendez
38:23compte du privilège
38:24que vous avez
38:24d'être ici à Munich ?
38:26Je crois que c'est
38:26un privilège
38:27effectivement
38:27mais c'est des années
38:28de souffrance
38:28d'être supporter
38:30du Paris Saint-Germain
38:30donc j'espère que ce soir
38:32on va la gagner.
38:33Un petit pronostic
38:33pour ce soir ?
38:35Demain pour Paris ?
38:37Demain pour Paris
38:38vous l'avez entendu
38:38Thierry
38:39esprit très léger
38:41ici à Munich
38:41le stress va évidemment
38:42monter plus les heures
38:44passent
38:44pour évidemment
38:45remporter ce trophée
38:46qui se trouve
38:47pour l'instant
38:47juste derrière moi.
38:48Vous avez de la chance
38:49un petit peu au marché
38:50avec Fabrice Elsner
38:51en plus la météo
38:52et ton rendez-vous.
38:54On va faire un petit tour
38:55de table
38:55pour vous demander
38:56un pronostic quand même
38:57j'irai jusqu'au bout
38:58avec vous
38:59mais on va parler
38:59de l'aspect sportif
39:00on va retrouver
39:01Je dois y aller.
39:02L'émission n'est pas finie
39:03donc voilà
39:04on va retrouver
39:06Louis Vicks
39:07également à Munich.
39:08Bonjour Louis
39:09quel est l'enjeu
39:10de cette rencontre ?
39:11L'enjeu est important Louis ?
39:13L'enjeu il est simple
39:16c'est d'avoir
39:17un deuxième club français
39:18qui soulève
39:18la plus prestigieuse
39:19des compétitions de club
39:20après l'Olympique de Marseille
39:22en 1993
39:22ce n'est pas normal
39:23pour une nation
39:25comme la France
39:25qui a disputé
39:26quatre des sept dernières
39:27finales de Coupe du Monde
39:28d'avoir aussi peu
39:29de représentants
39:29en finale de la Ligue des Champions
39:31c'est seulement
39:32la huitième fois
39:32de l'histoire
39:33que ça arrive
39:33pour le moment
39:34le bilan il est mauvais
39:35six défaites
39:36et donc une seule victoire
39:37Marseille en 1993
39:38pourquoi on y croit
39:39ce soir pour le Paris Saint-Germain ?
39:41Parce qu'en 1993
39:41c'était déjà ici à Munich
39:43face à l'autre équipe
39:44de Milan
39:45et que donc
39:45le Paris Saint-Germain
39:46qui affronte l'Inter
39:47ce soir
39:48à travers sa formidable épopée
39:50sa formidable campagne
39:51qui nous a fait frissonner
39:52avec Ousmane Dembélé
39:54et tous ses joueurs
39:55avec une force collective
39:56qui se dégage
39:56à l'opportunité
39:57de marquer l'histoire
39:58du football
39:59le football
40:00qui a ce formidable pouvoir
40:01de réunir les peuples
40:02autour d'un socle commun
40:04et ça
40:04ça fait du bien
40:05à l'heure où l'on se parle
40:07et puis surtout
40:07les supporters du Paris Saint-Germain
40:09qui vont envahir
40:10et qui ont déjà commencé
40:11à envahir
40:12la capitale de la Bavière
40:14avec une formidable ambiance
40:15qui va nous porter
40:16jusqu'au coup d'envoi
40:16ce soir à 21h
40:17bien entendu sur Canal
40:18Eh oui
40:19un match à suivre
40:20sur Canal Plus
40:21à 21h
40:22c'était Louis Vix
40:23l'un de nos envoyés spéciaux
40:24allez
40:24la torture jusqu'au bout
40:25je demandais une Marseillaise
40:26un pronostic
40:27non je commence avec vous
40:29on a beaucoup de fidèles
40:32à Marseille
40:32je suis très très mauvaise
40:35en pronostics
40:36vraiment
40:36mais je pense que
40:37c'est à leur portée
40:39honnêtement
40:39l'équipe
40:40elle n'est pas arrivée
40:41mais le PSG
40:42n'est pas arrivé en finale
40:43parce qu'ils ne sont pas bons
40:44donc on va dire
40:46qu'ils ont des chances
40:47on va enregistrer la petite séquence
40:48on va enregistrer là
40:49non non je pense
40:50sincèrement
40:51pour victoire du PSG
40:52ouais plutôt victoire du PSG
40:56et c'est vrai
40:56on oublie de le dire
40:57on est une nation de football
40:59et Marseille
41:00de toute façon
41:01l'essentiel c'est d'avoir été
41:01les premiers
41:02donc voilà
41:03je n'aurais jamais dû
41:04vous donner le ballon
41:05absolument
41:06mais c'est vrai
41:07que pour une nation
41:08comme la France
41:08d'avoir une seule fois
41:09remporté la Champions League
41:11là maintenant
41:11si on décorèle
41:12le fait que nous sommes
41:13tous les deux supporters
41:14pas du même club
41:14on reconnaît
41:16moi je suis supporter de Nantes
41:17d'abord
41:17absolument
41:18c'est vrai
41:19absolument
41:19supporter de Nantes
41:20vous me l'aviez dit
41:21la dernière fois
41:21mais on a remporté
41:23deux Coupes du Monde
41:23on est une nation de football
41:24mais c'est vrai que sur la Champions League
41:26il y a quelque chose
41:26qui se passe
41:27qui n'est pas tout à fait normal
41:29on regarde
41:29de la qualité des clubs
41:31qu'on a
41:31donc ouais
41:32je pense plutôt
41:33en regardant un petit peu
41:34comme ça
41:35la feuille de match
41:35je ne suis pas une grande spécialiste
41:36mais ça peut
41:37Isa
41:38vu la souffrance
41:40dont parlent
41:41les supporters
41:42j'espère qu'on va gagner
41:44par ailleurs
41:44j'ai deux garçons
41:45sans doute regarder le match
41:47avec leur papa
41:47et je leur souhaite
41:49que le PSG
41:50donc la France
41:51gagne
41:51voilà
41:52je leur souhaite
41:53mais alors après
41:53un pronostic comme ça
41:54je dirais
41:552-0
41:562-0
41:57pour le PSG
41:58je ne connais rien
41:59moi je ne me assure pas
42:00Eliott
42:01écoutez
42:023
42:03c'est le nombre
42:04d'épisodes de séries
42:05que j'aurais eu le temps
42:05de regarder
42:05pendant que les amis
42:06se font dans un bar
42:073-0
42:08voilà
42:08mais vraiment
42:09Jean-Paul
42:10parce qu'on a parlé tout à l'heure
42:12de la sécurité
42:13mais on va parler un peu de sport
42:13j'espère que le Paris Saint-Germain
42:16va gagner
42:16combien ?
42:181-0
42:191-0
42:19ok
42:19allez 1-0
42:21qu'est-ce qu'on gagne
42:22si on a le bon
42:22on en parlera demain
42:23vous viendrez demain
42:24oui
42:24je ne pourrai pas demain
42:26j'ai noté tous vos scores
42:28vous me pourrez comme consultant
42:29exactement
42:29je fais un Skype avec vous
42:31on va parler de Gérald Daman
42:33on va revenir à d'autres sujets
42:34voilà
42:34non pas que le football
42:36ne soit pas sérieux
42:36évidemment
42:37mais c'est bien
42:38de se détendre aussi un peu
42:39Gérald Daman
42:40qui plaide pour le déploiement
42:41de la reconnaissance faciale
42:42aujourd'hui illégale
42:44une idée que soutient vous
42:45le savez
42:46le maire de Nice
42:47qui s'est fait retoquer
42:48par la CNIL
42:49tout à fait
42:49c'est quand même
42:50la roseur rosée
42:50puisque Christian
42:52la vidéo protection dans mon portefeuille
42:53vous connaissez le sujet
42:55ils ne comprennent pas trop
42:57notamment à Nice
42:58on va voir tout ça
42:59avec le reportage de Franck Trivio
43:01et d'Anaïs Bauchet
43:03et on en parle ensemble
43:03Perchés en haut des poteaux
43:07les caméras de surveillance
43:08se fondent dans le paysage
43:09pourtant la ville de Nice
43:11en compte plus de 4300
43:12avec des images transmises en temps réel
43:15face à ce dispositif de dissuasion massif
43:17locaux et touristes sont mitigés
43:19ils nous regardent tout le temps
43:21et ça fait peur
43:23je pense que ça permet au Niçois
43:25de se sentir un petit peu plus en sécurité
43:27mais le ministre de la justice
43:28Gérald Darmanin veut aller encore plus loin
43:30ils souhaitent mettre en place un cadre légal
43:32pour instaurer la reconnaissance faciale
43:34le maire de Nice
43:35Christian Estrosi
43:36a indiqué que la ville
43:37et la région avaient demandé
43:38à participer au groupe de réflexion
43:40une avancée technologique
43:41plutôt bien accueillie par les habitants
43:43un petit peu intrusif quand même
43:46comme modèle
43:47mais ça peut être quelque chose d'intéressant
43:50si ça aide les forces de l'ordre
43:51ça pose pas forcément problème
43:52de toute façon on y passera tous
43:54puis voilà
43:54puis ça permet peut-être
43:56de reconnaître des criminels
43:57ou des personnes recherchées
43:58pour les forces de l'ordre
43:59ce serait une ressource supplémentaire
44:01dans le cadre de leurs enquêtes
44:02pourquoi encore ce verrou
44:03sur ce type d'outil
44:05alors je vous dis pas
44:06de signaler des personnes
44:09qui sont recherchées
44:10pour des amendes impayées
44:11là on cherche vraiment
44:12du terroriste
44:13des personnes fichées S
44:15des mineurs en fugue
44:17mais également des criminels
44:19mais pour plusieurs associations
44:20ce nouvel outil technologique
44:22serait une atteinte aux droits fondamentaux
44:23la ligue des droits de l'homme de Nice
44:25n'a pas souhaité s'exprimer
44:27je vais parler de Nice
44:29parce qu'on en a beaucoup parlé hier
44:30et c'est vrai que c'est l'arroseur
44:31un peu arrosé
44:32puisque Christian Estrosi
44:34est très en colère
44:35et c'est vrai qu'on marche
44:36un peu sur la tête
44:36alors on l'évoquait hier
44:38on avait un excellent reportage
44:39de Michael Dosantos
44:40on lui a demandé
44:40de nous expliquer
44:41comment fonctionnait la CNIL
44:42la CNIL ça date de 1978
44:44et si je m'abuse
44:46on est en 2025
44:47je rigole
44:48il fallait dire 1998
44:49non mais vous voyez
44:50ce que je veux dire
44:51c'est qu'à un moment donné
44:51il y a un espace de décalage
44:52et personne ne peut comprendre
44:53et notamment on avait un reportage
44:54à Nice
44:56où des parents d'élèves
44:56étaient plutôt sécurisés
44:58de savoir qu'il y avait
45:00des caméras autour des écoles
45:01et on marche sur la tête
45:02c'est pas la même chose
45:02pardon ?
45:03c'est pas la même chose
45:04qu'il y ait des caméras
45:04et qu'il y ait de la reconnaissance faciale
45:05oui j'entends
45:06dans les caméras
45:06mais dans les caméras
45:07j'entends
45:08vous avez raison
45:09parce que
45:10là mais s'il n'y a plus de caméras
45:12il n'y a plus rien
45:12non mais moi
45:13je n'ai rien contre les caméras
45:14je n'ai d'ailleurs rien
45:16contre la reconnaissance faciale
45:17sur le principe
45:17il faut que ce soit très très très encadré
45:19parce que vous savez
45:20qu'il y a un milliard de Chinois
45:21qui sont reconnus facialement
45:22tous les jours dans les rues
45:23et que ça amène au crédit social
45:25moi ça dépend
45:27qui est à la tête de l'Etat
45:29et on ne sait jamais
45:29quand on donne des pouvoirs à l'Etat
45:30on ne sait jamais
45:31quand il vous les rend en France
45:32une grande démocratie
45:33ah oui
45:34on est une grande démocratie
45:35mais ils nous ont quand même fliqués
45:36quand il y avait un virus
45:38ils nous ont quand même réussi
45:38à mettre des flics
45:39oui mais on est une grande
45:40on est la sixième puissance mondiale
45:42et on est juste
45:43les Chinois sont puissants
45:44oui mais on est
45:45c'est pas une démocratie
45:46donc nous on est une démocratie
45:47là où eux ne sont pas une démocratie
45:49une démocratie peut devenir
45:50une non-démocratie
45:51mais d'ici que la France
45:53devienne une non-démocratie
45:54franchement
45:55je ne parierai pas là tout de suite
45:57je pense que
45:58la reconnaissance faciale
45:59peut être mise en place
46:00si elle est très très encadrée
46:03avec des garanties
46:04je dirais constitutionnelles
46:05enfin il faut vraiment
46:06qu'on ne puisse pas
46:07en arriver au crédit social
46:09c'est grave ce qui se passe en Chine
46:10quand on en est
46:11à ne pas vous rembourser
46:12vos soins dentaires
46:13parce que vous vous êtes mal garés
46:14la veille
46:15parce qu'on vous reconnaît
46:17et on vous reconnaît absolument
46:18vous ne pouvez pas contester
46:19les scientifiques
46:20autrefois
46:22vous pouviez toujours dire
46:23oui non c'est pas moi
46:24qui ai passé la douane
46:24trois fois aujourd'hui
46:25avec le paquet de clopes
46:26c'était mon frère
46:27on se ressemble un peu
46:28aujourd'hui vous ne pouvez pas
46:30puisque
46:30oui mais enfin je veux dire
46:31moi je suis franco-suisse
46:32donc la douane
46:32on l'a passé deux ou trois fois
46:33ah oui bon
46:34ça peut arriver
46:36qu'on passe
46:36avec les cigarettes
46:38bel exemple
46:39il faut arrêter
46:40de taxer des cigarettes
46:41non non
46:42il faut extinguer les sujets
46:43j'avais dans mon portefeuille
46:45le FIPD
46:46le fonds interministériel
46:46de prévention de la délinquance
46:47donc la vidéoprotection
46:48d'accord
46:49donc moi je m'étais beaucoup battue
46:50et c'était Gérald Darmanin
46:51le ministre de l'Intérieur
46:52j'étais rattachée au MI
46:53et on avait beaucoup
46:56beaucoup travaillé
46:57sur la reconnaissance faciale
46:58donc c'est quoi la reconnaissance faciale
47:00c'est dedans
47:00on met beaucoup d'IA
47:01d'intelligence artificielle
47:02qui permet donc
47:03de détecter
47:04bien sûr
47:05les visages
47:06mais on avait travaillé aussi
47:08sur la détection
47:09des mouvements de foule
47:10là c'était en préparation
47:11des JO
47:12moi j'y suis très favorable
47:13évidemment dans un cadre
47:14je ne suis pas surprise
47:15il y a débat
47:17on a bien fait
47:18de vous mettre l'une
47:19à côté de l'autre
47:19parce que vous savez
47:21encore une fois
47:22la reconnaissance faciale
47:24dont parle Christian Estrosier
47:25dont parle Gérald Darmanin
47:26ça sert
47:27on l'a bien dit
47:28pour des enquêtes
47:29c'est la lutte
47:31contre la criminalité
47:32c'est la lutte
47:33contre la délinquance
47:34c'est même de la prévention
47:35contre de la délinquance
47:36bien sûr que les parents d'élèves
47:38moi on m'avait demandé
47:39moi j'avais sécurisé
47:40des écoles
47:41les lieux de culte
47:42les synagogues
47:43les mosquées
47:43les églises
47:44c'est pas la même chose
47:45absolument
47:45mais quand on parle
47:46de reconnaissance faciale
47:47déjà on ne se compare pas
47:49à la Chine
47:49parce qu'on n'est pas la Chine
47:50on est une grande démocratie
47:51et je le répète
47:52deuxièmement
47:53l'ACNIL
47:53vous faites bien de rappeler
47:54sa date de Mathusalem
47:56mais oui
47:5678
47:57la société a changé
47:59voilà la société a changé
48:00les êtres humains ont changé
48:01tout a changé
48:02les technologies
48:02c'est pas parce que je suis
48:03contre la reconnaissance faciale
48:05que je suis pour l'ACNIL
48:05attention
48:06ne me faites pas dire
48:06ce que j'ai pas dit
48:07voilà
48:07mais encore une fois
48:09encore une fois
48:10on a des outils
48:11avec l'intelligence artificielle
48:13qui nous permettent
48:14de protéger
48:15de protéger
48:16les gens
48:17je pense qu'on aurait tort
48:18de ne pas
48:19s'en servir
48:20parce que l'intelligence artificielle
48:22qui est aussi le grand sujet
48:23du président de la république
48:24et je travaille
48:24dans l'intelligence artificielle
48:25et je vous garantis
48:26que quand les choses
48:28sont bien gérées
48:28bien managées
48:29on est capable
48:30on a un conseil
48:31est-ce que les choses
48:32sont bien gérées
48:32bien managées
48:33aujourd'hui ?
48:34tout le monde le voit
48:36rien n'est bien géré
48:37rien n'est bien managé
48:38j'ai l'impression
48:39vous avez l'impression
48:41de vivre où ?
48:42on est quand même en France
48:43on est pas parfait
48:44mais la Suisse
48:45c'est pas parfait non plus
48:46tout n'est pas parfait
48:46dans la société suisse
48:47non plus
48:48on va arrêter aussi
48:49de stigmatiser
48:49tout pour la France
48:50où tout va mal chez nous
48:52et non non
48:52mais moi je supporte
48:54non mais vraiment
48:54on en est à criminaliser
48:56les gens qui fument
48:57des cigarettes sur la plage
48:58non mais parce que
48:58les gens sont pas disciplinés
48:59qui jettent leur clore
49:00près des enfants
49:00je voudrais donner la parole
49:02mesdames puis-je donner la parole
49:04au côté garçon
49:05parce que d'un côté
49:07il y a les côtés
49:08il n'y a pas de plage en Suisse
49:09c'est pour ça que ça donne
49:10la contrôlée
49:10Elliot
49:11non simplement
49:13je pense qu'il faut reconnaître
49:14qu'on a atteint
49:14un niveau de frontière technologique
49:16comme on dit
49:17où en effet
49:17tous les moyens sont présents
49:19pour armer
49:20de la plus terrifiance
49:21des manières
49:22un pouvoir dictatorial
49:23c'est incontestable
49:24on le voit en Chine
49:25néanmoins
49:25on ne peut pas décorréler
49:27ces débats-là
49:27du régime politique
49:29qui nous gouverne
49:29et en l'occurrence
49:31je suis plutôt favorable
49:32à ce que la France acquiert
49:33notamment
49:34des technologies de cet ordre
49:35précisément
49:36parce que je fais confiance
49:36aux français
49:37pour nous conserver
49:38en démocratie
49:38pendant aussi longtemps
49:40que possible
49:40et oui
49:42non mais on peut
49:43je ne conteste
49:44absolument pas
49:45le caractère
49:47potentiellement
49:48totalitaire
49:49et l'arme
49:50absolument terrifiante
49:52que pourraient représenter
49:53des objets
49:54comme celui-ci
49:55mais à l'heure actuelle
49:57on se plaint suffisamment
49:58de l'impuissance
49:59de l'Etat
50:00sur un certain nombre
50:01de dimensions
50:02il sera toujours impuissant
50:03il sera toujours aussi impuissant
50:04plus il y a de lois
50:05moins il est puissant
50:06il y a 8 millions de normes
50:07qui s'appliquent à chaque français
50:08aujourd'hui
50:09très rapidement
50:09vite parce que j'ai un dernier sujet
50:11sur lequel j'aimerais vous faire agir
50:12vous avez terminé ?
50:14oui oui absolument
50:15allez-y
50:15Jean-Paul
50:17un mot
50:18pour nous c'est un outil
50:19qui nous permettrait
50:21d'avancer rapidement
50:22sur des enquêtes
50:22de délinquance
50:24bien sûr
50:24voilà
50:25après bien sûr
50:25qu'il faudra
50:26que le texte soit bien encadré
50:28la reconnaissance sociale
50:29on ne peut pas reconnaître tout le monde
50:30mais en tout cas
50:31voilà
50:32nous ça nous permettrait
50:34nous fonctionnaires de police
50:35d'aller encore plus vite
50:38dans l'enquête
50:38est-ce que je peux vous raconter
50:39une petite anecdote ?
50:40rapidement
50:40j'ai été agressée
50:42il n'y a pas très longtemps
50:42dans mon immeuble
50:43j'ai filmé la scène
50:44sur mon téléphone
50:45c'est un iPhone
50:46c'est pas un téléphone
50:47un téléphone normal
50:48je vais à la police
50:51déjà je bataille
50:52pour porter plainte
50:52on accepte ma plainte
50:54et je dis j'ai un film
50:54et je dis je vous l'envoie
50:56ah non
50:57on ne peut pas lire
50:59les films qui viennent d'iPhone
51:00c'est-à-dire
51:00notre matériel informatique
51:03ne supporte pas
51:04la taille de ces films
51:05de ces vidéos
51:06d'accord
51:07il faut revenir
51:08dans un autre service de police
51:09deux mois plus tard
51:10avec une clé USB
51:11que j'ai offerte à la police
51:12du coup ils ne m'ont pas
51:13remboursé ma clé USB
51:14j'ai dû mettre mon film
51:15sur une clé USB
51:16aller la donner au commissariat
51:18donner la clé USB
51:20je n'ai plus entendu parler
51:21de ma plainte depuis
51:22parce qu'en fait
51:24on ne peut pas envoyer
51:25un film
51:26quand vous êtes au commissariat
51:27la personne ne peut pas
51:28recevoir un film
51:29sur son ordinateur
51:30et on me parle
51:30d'intelligence artificielle
51:32on n'a pas besoin
51:32d'intelligence artificielle
51:33pour regarder la tête
51:34du type qui m'a agressée
51:35avec une batte de baseball
51:36j'ai son identité
51:38j'ai un film
51:39il ne s'est absolument rien passé
51:41ça n'a rien à voir
51:42avec les technologies
51:43si ça a à voir
51:44avec la technologie
51:45c'est-à-dire que vous allez
51:45filmer les gens dans la rue
51:46et les reconnaître facialement
51:47très bien
51:48je suis tout à fait d'accord
51:49s'il s'agit juste d'enquêter
51:51je suis d'accord avec vous
51:52pourquoi pas
51:53il faut que ce soit très encadré
51:54moi j'aimerais bien
51:55juste qu'en tant que contribuable
51:56pardon je paye mes impôts
51:57quand je suis agressée
51:58dans mon immeuble
51:59par quelqu'un que je connais
52:00j'ai un film
52:01que ma plainte puisse être prise
52:02et que le film puisse être reçu
52:05sur un ordinateur de la police
52:06c'est fascinant quand même
52:07Jean-Paul, deux mots et une réponse
52:08rapide
52:08parce que j'ai un dernier sujet
52:10en fait elle est venue
52:11vous êtes venue
52:11avec un support informatique
52:13en fait il faut savoir
52:14que dans nos ordinateurs
52:15qui sont quand même sécurisés
52:17on ne peut pas en fait
52:18amener quelque chose
52:20de l'extérieur
52:21pour le mettre dans l'ordinateur
52:22voilà c'est des problématiques
52:25qu'on a mis
52:26on termine
52:27on a un dernier sujet
52:28spécialement pour Sabrina
52:31qui a quitté la politique
52:32comme tout le monde sait
52:33on a un sondage
52:35sur lequel j'aimerais
52:36vous faire réagir
52:38c'est une étude
52:39Dodoxa, backbone pour le Figaro
52:4182% des Français
52:43estiment que le projet politique
52:44porté par Emmanuel Macron
52:45depuis 2017
52:46est un échec
52:4717% une réussite
52:481% qui ne se prononce pas
52:51et 82% des sondes
52:52estiment que le parti
52:53ne survivra pas
52:55après le départ
52:55d'Emmanuel Macron
52:56en 2027
52:57ok vous avez quitté la politique
52:58Sabrina
52:59mais pas le président de la République
53:02on a 3 minutes
53:03je voudrais vous entendre
53:04et puis entendre les uns
53:05et les autres
53:05mais rapidement
53:06il arrive
53:06il arrive
53:07il nous arrive
53:08la même chose
53:09qu'il est arrivé
53:09à tout le monde
53:10avant nous
53:11point
53:11en 2017
53:12les gens faisaient la queue
53:13pour venir être
53:14désignés sur des circonscriptions
53:16le président était très populaire
53:18Sarkozy quand il a terminé
53:20il était très impopulaire
53:21Hollande très impopulaire
53:22Chirac pareil
53:23avant lui
53:24tous les autres
53:25Pompidou
53:26tous les présidents de la République
53:28ont fini leur mandat impopulaire
53:30je suis toujours très surprise
53:32de ce procès qu'on fait
53:33au président de la République
53:34comme si on avait oublié
53:35quand le président François Hollande
53:38gagne
53:38il est populaire
53:39il gagne
53:39et puis quand il finit
53:41on expire
53:41il n'a même pas pu se représenter
53:42il a fini très impopulaire
53:44Nicolas Sarkozy
53:45a été battu par François Hollande
53:47il me semble
53:48donc il arrive
53:50et il nous arrive
53:51ce qu'il était absolument prévisible
53:53pourtant je ne suis pas une spécialiste
53:55de la politique
53:55je ne suis pas une experte
53:56de la politique
53:56je viens vraiment de la société civile
53:58et j'ai démarré ma carrière politique
53:59à 45 ans
54:00j'en ai 48
54:01donc le truc
54:04c'est que
54:04je ne suis ni surprise
54:05je le lis comme
54:07voilà
54:08on a fait des choses
54:09beaucoup de choses
54:09on termine impopulaire
54:11je ne m'attendais pas
54:12à ce que nous finissions
54:12et que le président de la République
54:14finisse très populaire
54:15donc il n'arrive rien d'autre
54:16mais là il reste deux ans
54:17bien sûr
54:18mais on a encore deux ans
54:20à travailler à faire des choses
54:20Eliott rapidement
54:21Lisa
54:22et bon
54:23pour des raisons
54:24évidentes
54:25je ne ferai pas réagir
54:26je ne vous mettrai pas
54:27en difficulté
54:28soyez rassurés
54:29Eliott très rapidement
54:30non simplement
54:30vous savez
54:31jusqu'au début du 21ème siècle
54:32en politique
54:33on parlait souvent
54:34de primes aux sortants
54:35c'est à dire
54:35que l'on avait remarqué
54:36que les français
54:37avaient plutôt un réflexe légitimiste
54:38et qu'à l'entrée
54:39d'un processus
54:40certes
54:41mais de manière un peu compliquée
54:42et à l'entrée
54:43d'un processus électoral
54:44lorsqu'il en aurait été
54:46offerte la possibilité
54:48pardonnez-moi
54:48il renouvelait
54:50si c'était possible
54:51l'exécutif
54:51qui les gouvernait déjà
54:53tant à l'échelle locale
54:54que nationale
54:55bien souvent
54:55aujourd'hui
54:56on se rend compte
54:57plutôt qu'être un sortant
54:59quand on entre
55:00dans un processus électoral
55:01est un poids
55:02parce qu'on est dans un tel état
55:03de souffrance sociale
55:04économique
55:05que c'est extrêmement compliqué
55:06de venir défendre un bilan
55:07donc vous avez raison
55:08Emmanuel Macron
55:09n'a pas suscité
55:10ce phénomène là
55:11remarquons tout de même
55:12qu'il ne l'a pas inversé
55:13pour autant
55:13non mais 2022
55:14il est élu
55:15il est porteur
55:15mais excusez-moi
55:162022 c'est un président sortant
55:17là où François Hollande
55:18n'a pas pu se représenter
55:19lui s'est représenté
55:20et il a gagné
55:21donc point
55:21le mot d'affin avec Lisa
55:23deux points
55:23on arrive au terme
55:24le premier je ne sais pas
55:25comment les gens font
55:25pour répondre à cette question
55:26parce que
55:27qu'est-ce que le macronisme ?
55:29est-ce que quelqu'un
55:29autour de cette table
55:30peut nous dire
55:31quelle est la doctrine
55:32d'Emmanuel Macron ?
55:33c'est moi je suis un modérateur
55:34moi je peux répondre
55:36le deuxième point
55:37c'est que
55:38je suis libérale
55:40et je crois qu'il a fait
55:41un grand mal
55:42un grand tort
55:43au libéralisme
55:44il a fait croire aux gens
55:45qu'il était libéral
55:46c'est-à-dire qu'il s'est targué
55:47lui-même
55:47d'être libéral
55:48les gens quand vous les écoutez
55:49disent
55:49Emmanuel Macron
55:51ce néo-libéral
55:52il faut voir qu'on est quand même
55:54le pays dans lequel
55:54il y a le plus
55:55de prélèvements obligatoires
55:56la dépense publique
55:57a complètement dérapé
55:59sous les deux
56:00les deux quinquennats
56:00d'Emmanuel Macron
56:01je veux dire
56:01on a 3 300 milliards de dettes
56:03j'aimerais bien juste
56:04finir une phrase
56:04merci
56:053 300 milliards de dettes
56:07si ce président
56:08et ses gouvernements
56:10successifs
56:10avaient été libéraux
56:11on n'en serait pas là
56:12donc il fait un grand tort
56:13parce qu'il utilise un mot
56:14dont il ne comprend pas le sens
56:15visiblement
56:16monsieur le maire
56:17disait la même chose
56:17il disait qu'il était libéral
56:18les gens l'accusaient
56:19d'être libéral
56:19c'est des gens
56:20qui ont augmenté
56:21les impôts
56:21augmenté les taxes
56:22qui légifèrent sur tout
56:23même moralement
56:25ils ne sont pas libéraux
56:25puisqu'ils légifèrent
56:26y compris sur
56:27la question de la cigarette
56:29vous et moi
56:29on n'aura plus le droit
56:30de fumer une clope
56:30en terrasse
56:31c'est quand même embêtant
56:33et ces gens-là
56:34ont fait un grand tort
56:35au mot
56:35et à l'idée
56:36que les gens se font
56:37du libéralisme
56:38ils pensent que le libéralisme
56:39c'est le contraire
56:39de ce que c'est
56:40c'est plus d'impôts
56:41c'est enrichir les riches
56:43on entend ça
56:44et je lui en veux
56:45beaucoup pour cette raison
56:46moi je vais vous dire
56:48une chose
56:48c'est très facile
56:49vous savez
56:49la critique est aisée
56:51présentez-vous
56:52à une élection
56:53vous gagnez une élection
56:53portez vos idées
56:55allez vous bagarrer
56:56gérer des administrations
56:57soyez proche
56:58j'ai bien fait
56:59j'ai bien fait
57:00de vous passer
57:00allez-y
57:01parce que je vais vous dire
57:02je vais vous dire une chose
57:02c'est très facile
57:04quand on est
57:04comment dire
57:06quand on est en dehors
57:07des responsabilités
57:07d'expliquer
57:08ce qu'on aurait dû faire
57:09pas faire
57:10je suis juste contribuable
57:12je demande des comptes
57:13ça tombe bien
57:14moi aussi j'en demande
57:14je suis pas aux affaires
57:15je demande des comptes
57:16on arrive au terme
57:17je rappelle quoi qu'il en coûte
57:18je rappelle les gilets jaunes
57:19je rappelle toutes les crises
57:20l'Ukraine
57:21à un moment donné
57:22on fait comme si le président
57:22de la république
57:23devait enjamber toutes les crises
57:25et avoir un pays parfait
57:26vous savez
57:26on a un pays imparfait
57:27parce que les français
57:28sont imparfaits
57:29et nos dirigeants aussi
57:30sont imparfaits
57:30on est tous imparfaits
57:31et bien c'était animé
57:32et c'est le principe même
57:33de ce plateau
57:34la prochaine fois
57:35je vous mettrai l'une
57:35en face de l'autre
57:36c'est ça plus ça
57:37mais c'est génial
57:38le débat
57:38mais oui exactement
57:39et c'est l'intérêt
57:40merci en tous les cas
57:41de m'avoir accompagné
57:42merci à l'équipe
57:43qui m'a entouré
57:43pour préparer cette heure
57:44d'information
57:45Sébastien Mendeotti
57:46la fidèle
57:46Aurélie Lucano
57:47Samuel Vasselin
57:48Pierre-Ecke Bastide
57:49Mickaël Dorian pour l'info
57:50Stella Naville pour l'information
57:51merci aux équipes en régie
57:52tout de suite
57:53c'est Michel Enfray
57:53et Laurence Ferraille
57:54je vous retrouve dans une heure
57:55pour 180 minutes infos
57:57week-end
57:58et n'oublie pas
57:58ce soir
57:59le match de football
58:00c'est quoi le match ?
58:02je m'en rappelle plus
58:03merci
58:03PSG Inter
58:05ce soir 21h sur le canal
58:07à tout à l'heure
58:07bye bye
Recommandations
2:26:43
|
À suivre
51:14
47:27
44:49
1:07:25
1:03:50
53:05
1:41:17
1:25:25
1:28:11
1:38:11
1:32:02
1:37:43
51:33
47:06
1:27:23
1:28:45
33:31
1:57:24
52:53
1:28:31
1:30:12
48:21