Avec Ovarith Troeung CEO de Hyliko et Philippe Rodriguez CEO d'Avolta
Retrouvez La planète demain avec Christophe Debien tous les dimanches.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOffi...
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradiooff...
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
———————————————————————
##LA_PLANETE_DEMAIN-2025-06-01##
Retrouvez La planète demain avec Christophe Debien tous les dimanches.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOffi...
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradiooff...
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
———————————————————————
##LA_PLANETE_DEMAIN-2025-06-01##
Catégorie
🏖
VoyagesTranscription
00:00Picotis Solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable.
00:04Et Akhena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente
00:07Sud Radio, la planète demain, Christophe Debiens.
00:11Bonjour et bienvenue sur Sud Radio dans la planète demain,
00:14l'émission qui donne la parole aux acteurs de l'écologie positive et raisonnée
00:17ainsi qu'aux porteurs de solutions et de projets innovants
00:21pour un avenir bien entendu durable.
00:23Alors dans la seconde partie de notre émission,
00:26nous aurons le plaisir et l'honneur de recevoir Ovaris Trung,
00:28président directeur général de la société Illico,
00:32pionnière de la mobilité lourde à hydrogène en France et en Europe.
00:36Mais pour l'heure, nous avons l'honneur de recevoir dans nos studios
00:39Philippe Rodrigues, actuel dirigeant de la banque Avolta,
00:43une banque d'affaires, et co-auteur avec François de Rugy,
00:47l'ancien ministre de la Transition écologique et solidaire,
00:50d'un ouvrage publié aux éditions d'UNO intitulé
00:53« La technologie peut-elle sauver la planète ? »
00:56Bonjour Philippe.
00:57Bonjour Christophe.
00:58Alors dans votre nouveau livre, vous abordez le sujet de la transition écologique
01:02de façon plutôt pragmatique et optimiste,
01:05et qui plus est soutenue par l'innovation et les nouvelles technologies.
01:08Vous avez bien sûr avec François de Rugy enrichi cet ouvrage
01:12de vos expériences respectives et complémentaires,
01:15tant sur un plan politique qu'économique.
01:17Mais qu'est-ce qui vous a réellement motivé à publier cet ouvrage tous les deux ?
01:21François et moi, on a un parcours très différent.
01:23Lui, c'est un parcours essentiellement politique au service de l'écologie depuis des années.
01:30Et pour ma part, en fait, c'était plutôt une mission autour du financement,
01:35de l'innovation dans la transition énergétique,
01:38qui est une partie de ce que fait la banque d'affaires que je dirige,
01:41qui s'appelle Avolta.
01:42Et on s'est rendu compte, en parlant de tous les deux,
01:44puisque nous travaillons ensemble maintenant dans la même banque,
01:47on s'est rendu compte, en fait, que nos expériences étaient très complémentaires
01:51et apportées l'un à l'autre.
01:53Et après avoir parlé avec beaucoup d'entrepreneurs partout en Europe
01:57sur ces sujets de transition écologique,
02:00on s'est dit qu'il y avait du travail.
02:03Qu'il y avait du travail, en fait, pour financer ces différentes innovations,
02:06parce que l'Europe ne fonctionnait pas au rythme qui était nécessaire
02:10pour pouvoir rester dans la course.
02:13Alors, on entend souvent dire que l'innovation technologique est indispensable
02:16pour réussir la transition énergétique.
02:18Vous en parliez il y a un instant.
02:20Mais que pensez-vous qu'on en surestime parfois le rôle ?
02:27De l'innovation ?
02:29Oui.
02:29Alors, c'est une bonne question, parce qu'en fait,
02:31il y a plusieurs types d'innovation dans la transition énergétique.
02:34On a de l'innovation qui est de l'innovation, finalement,
02:36d'amélioration, une innovation au pas à pas, en quelque sorte,
02:40dans laquelle on prend des technologies existantes
02:42et que l'on va essayer d'améliorer ou d'intégrer des nouvelles technologies
02:45à l'intérieur de processus qui sont existants.
02:49Et puis, d'un autre côté, on a de l'innovation de rupture,
02:53une innovation disruptive, comme on dit.
02:55Et cette innovation, là, elle est beaucoup plus long terme,
02:59beaucoup plus risquée, nécessite beaucoup plus d'investissement que la première.
03:03L'Allemagne est très, très forte pour, en fait, cette innovation,
03:07pas à pas cette innovation évolutive, en fait.
03:11Et nous, on investit à la fois par des fonds privés et des fonds publics,
03:16également dans cette innovation en France,
03:19dans cette innovation d'amélioration.
03:22Néanmoins, elle ne suffit pas pour les défis du climat de demain.
03:25Et donc, on a besoin aussi d'innovation de rupture
03:30pour pouvoir mettre en place la fusion nucléaire,
03:33pour mettre en place différentes nouvelles technologies
03:36dont on pourrait avoir besoin d'ici quelques années.
03:38Bien sûr. Alors, vous évoquez souvent dans votre livre
03:41des blocages politiques et géopolitiques.
03:44Alors, justement, dans le grand chamboulement géopolitique actuel
03:47et dans la transition énergétique qui opère dans un même temps,
03:50quel est le rôle pour l'innovation et les nouvelles technologies ?
03:55Il est crucial. Il est crucial parce que, d'une part,
03:58on vit ce chamboulement et il va falloir y réagir.
04:01Mais on peut aussi dire que ce chamboulement est dû
04:04aux besoins de ces nouvelles chaînes de valeurs
04:07qui sont nécessaires pour cette innovation.
04:09On pourrait parler des terres rares, par exemple.
04:11On pourrait parler, évidemment, de l'accès à différentes énergies,
04:15mais aussi d'accès à des différents talents
04:17qui permettent de mettre en place ces nouveaux systèmes d'énergie.
04:21Donc, en fait, c'est à la fois une réaction,
04:23mais c'est également, ces chamboulements sont aussi les causes
04:27et les conséquences de cette transformation énergétique.
04:30Et vous pensez qu'il est difficile ou facile
04:33d'avoir une politique énergétique européenne unifiée
04:36face à la Chine et maintenant aux Etats-Unis ?
04:39On a fait beaucoup de progrès en Europe sur ce sujet-là.
04:44L'Europe a effectivement une politique énergétique qui est commune.
04:47C'est l'article 149 du fonctionnement de l'Union européenne
04:52qui fonctionne et qui permet, en fait, de s'assurer
04:55qu'on ait une politique d'énergie commune.
04:58Néanmoins, chacun des pays, ensuite, sa propre politique nationale,
05:02énergie-climat, sa propre politique.
05:06Et on s'aperçoit qu'effectivement, la France avec le nucléaire,
05:09l'Allemagne avec le gaz, la Scandinavie et les pays du Sud
05:13avec beaucoup d'énergie de type ENR, tout ça peut être une chance
05:19en termes de complémentarité de l'ensemble de ces moyens
05:24de produire de l'énergie.
05:26Mais on manque probablement, sur le sujet de la transformation
05:29avec précisément l'innovation technologique qu'il faut apporter
05:33dans cette transition énergétique, de l'empêchement de créer des doublons.
05:37On a tout un système de millefeuilles en termes de financement
05:40qui fait qu'on peut très bien imaginer qu'on va financer
05:43les mêmes technologies ici en France et plus tard en Suède,
05:47alors qu'on aurait peut-être plutôt intérêt à créer la même entreprise
05:49qui serait mieux financée.
05:51Et pendant ce temps, les États-Unis et la Chine courent devant.
05:55Justement, vous pensez qu'il est important, dans cette transition énergétique,
05:58d'orienter les financements vers des choix beaucoup plus stratégiques ?
06:03Ça dépend de ce qu'on appelle stratégique.
06:05Comme je le disais tout à l'heure, stratégique, ça peut être
06:07l'amélioration de l'innovation.
06:10Oui, il faut le faire.
06:13Si stratégique, c'est véritablement de rentrer dans une phase
06:16dans laquelle on donne des moyens pour pouvoir financer
06:19de vraies innovations disruptives, alors oui, je pense qu'il faut le faire.
06:23Il faut se poser la question de la dualité du financement privé
06:26et du financement public.
06:27Pour ma part, je pense qu'il y a beaucoup trop de financements publics
06:30qui partent dans de l'accompagnement, de l'amélioration des innovations existantes
06:37et pas assez dans les technologies de rupture et qu'il va falloir en fait
06:42qu'on ait une vision politique, une vision politique qui donne en fait
06:45un chemin très clair sur ces financements publics qui doivent être faits
06:49pour permettre ces innovations de rupture.
06:53En tous les cas, à nouveau, c'est ce que font très bien les Etats-Unis et la Chine
06:56de façon très différente, mais en tous les cas qu'ils font très très bien
07:00pour pouvoir permettre ces nouveaux financements.
07:02Alors vous soulignez aussi dans votre livre que l'inaction coûte plus cher
07:05que la transition énergétique.
07:07Pourquoi ce message peine-t-il à convaincre des décideurs économiques et politiques ?
07:13Le court terme, je pense qu'en fait le court terme a tendance à tuer effectivement
07:17ces décisions qui nécessitent une vision long terme, une vision long terme
07:21et qui nous permettent d'avoir à la fois une écologie, un système durable,
07:27mais également en fait une économie qui soit viable et puis fatalement aussi
07:33une désirabilité sociable. Il ne faut pas qu'on soit dans un environnement
07:38qui ne serait pas désirable socialement.
07:40Donc ces trois choses ont besoin en fait de temps pour se mettre en place.
07:44Elles ont un avenir qui est un avenir qui est plutôt lointain.
07:49Malheureusement, à la fois nos politiques durent à leurs contraintes électoralistes
07:53et en même temps les financiers qui ont besoin de retours assez immédiats
07:57font qu'ils sont les plus mal adaptés l'un et l'autre pour pouvoir prendre
08:01des décisions concernant le climat.
08:02Alors parlons nucléaire, qui est souvent perçu comme une énergie du passé.
08:07Pourquoi le décrivez-vous pourtant comme indispensable à un avenir énergétique ?
08:13Je pense que le nucléaire est à la fois légitime et c'est surtout la meilleure solution raisonnable
08:22pour pouvoir en fait avoir à la fois une capacité de production stable,
08:26mais également pilotable de façon à ce qu'on soit capable de piloter ce niveau d'énergie
08:31dont on a besoin et que l'on puisse ajuster la production à la consommation,
08:35ce que l'on ne sait pas faire en fait avec des énergies qui sont des productions d'énergie
08:40qui sont intermittentes.
08:41Donc aujourd'hui, on sent très bien qu'en Europe, le pari en fait du nucléaire,
08:47qui est un pari qu'on a fait très tôt en France, est en train de gagner la totalité des pays,
08:51même si ça prendra plus de temps pour certains, mais on sent qu'il y a quand même tout un tas de mouvements,
08:56notamment en Allemagne où ça bouge beaucoup, l'Italie qui a beaucoup évolué aussi sur ce sujet.
09:01Et donc on sent bien en fait que cette énergie est tout à fait nécessaire,
09:04on sait aussi que c'est la moins carbonée en fait de toutes les énergies et d'assez loin.
09:09Et donc finalement, c'est un pari qui est un pari tout à fait légitime.
09:14Et c'est un pari aussi stratégique parce que lorsqu'on y regarde de très près,
09:18il apporte aussi cette complémentarité aux ENR dont on a besoin.
09:22Du moins, c'est les ENR qui servent de complémentarité au nucléaire chez nous,
09:25mais dans les autres pays, ça peut être le contraire.
09:27Et puis j'aimerais parler d'un dernier point qui est aussi la décarbonation de l'industrie,
09:32qui peut être fait avec cette nouvelle génération de réacteurs,
09:38qui sont de petits réacteurs produits en série, ces fameux SMR.
09:42Et c'est SMR qui gagne beaucoup aujourd'hui en puissance
09:47et qui vont permettre d'avoir un réacteur nucléaire très près d'une zone industrielle
09:56dans laquelle on fera soit de la chimie, soit de l'acier.
09:58Alors votre livre est un véritable programme d'action et de solutions toujours positifs,
10:03abordé avec ambition et optimisme pour impulser de façon réaliste un changement de paradigme.
10:08Je vous remercie très sincèrement, cher Philippe Rodriguez, dirigeant de la Banque d'affaires à Volta,
10:13qui, je le rappelle, a publié en duo avec François de Rugy,
10:16que je salue d'ailleurs au passage, un livre aux éditions d'une ode intitulé
10:20« La technologie peut-elle sauver la planète ? » et que je vous recommande.
10:24Je vous remercie.
10:25On se retrouve dans un court instant avec Thibaut, le French Trotter,
10:28pour un reportage en immersion.
10:29A tout de suite sur Sud Radio.
10:39Et il est maintenant l'heure de retrouver Thibaut, notre French Trotter.
10:45La semaine dernière, Thibaut nous avait fait découvrir Netatmo,
10:48marque leader dans les objets connectés,
10:50comme le thermostat connecté qui permet de réduire le gaspillage énergétique.
10:54Aujourd'hui, suite de la visite,
10:55avec une immersion dans les labos de Boulogne-Biancourt,
10:59où sont conçus tous ces objets.
11:01Thibaut est en compagnie de Marc Chacherot,
11:03le directeur de la recherche et du développement.
11:05Bonjour Thibaut.
11:06Là, vous êtes monté au septième étage du bâtiment.
11:09Frédéric nous a rejoints.
11:11Frédéric est responsable de l'équipe électronique, mécanique et industrialisation de Netatmo.
11:15Je pense qu'il est le mieux placé pour vous parler de l'intérieur de nos produits
11:18et comment la conception des produits démarre et aboutit finalement.
11:23Alors dites-nous, Frédéric, quel est votre rôle au sein de Netatmo ?
11:26Alors moi, je suis responsable du hardware à Netatmo.
11:28Donc le hardware, par opposition au software, ça va être tout ce qui est matériel.
11:32Donc ça va être de la mécanique, de l'électronique et puis de l'industrialisation.
11:36Alors la mécanique, c'est quoi ?
11:38Ça va être la coque mécanique de nos produits.
11:41À l'intérieur, on va avoir une électronique, donc des cartes électroniques.
11:44Ces cartes électroniques, ce sont nous qui les concevons au bureau d'études.
11:48Et tout ça, après, il faut le rendre industrialisable.
11:51Et donc là, on a une équipe d'industrialisation qui fait le pont entre le bureau d'études
11:55ici à Boulogne-Biancourt et nos usines.
11:58Par exemple, là, vous étiez en train de tester quel matériel ?
12:01Par exemple, là, on travaillait sur des thermostats.
12:03Sur notre thermostat connecté, oui.
12:05Par exemple, on effectue des mesures de consommation, des mesures de puissance radio,
12:11des mesures de compatibilité électromagnétique, etc.
12:13Je me tourne en marque.
12:15J'imagine qu'il y a une politique RSE au sein de Netatno.
12:18Vous êtes particulièrement attention aux matières premières que vous utilisez,
12:20à leur durabilité ?
12:21Oui, ça s'appelle l'éco-conception de manière générale.
12:24C'est quelque chose d'extrêmement sensible.
12:26En plus, on suit les règles du groupe Legrand, qui est un groupe du CAC 40
12:29et qui a un cahier des charges extrêmement précis.
12:32Donc en fait, tous nos produits sont éco-conçus
12:34et on mesure finalement l'impact environnemental de tous nos produits.
12:37C'est d'ailleurs une activité de maintenance de nos produits très importante.
12:41C'est améliorer l'éco-conception des produits existants.
12:44L'éco-conception, ce n'est pas que le design.
12:46C'est aussi gérer toute la phase, tout le cycle de vie d'un produit.
12:52Après, ce que je peux vous dire, c'est que finalement,
12:53ce qui est assez unique dans le domaine des objets connectés,
12:56c'est que tous les métiers techniques d'une ER&D se retrouvent autour du produit.
13:02Là, finalement, on peut voir un peu ça comme une chaîne de valeur.
13:04Et là, on a l'équipe mécanique qui met en boîte de l'électronique.
13:08Puis, une fois que l'électronique et la mécanique ont défini le produit,
13:12le produit commence à vivre grâce à du logiciel embarqué.
13:16Donc vous avez d'autres équipes juste après qu'on ira voir
13:18qui font le logiciel embarqué et qui programment finalement ces cartes électroniques
13:21qui permettent aux algorithmes de régulation de chauffage de tourner dans votre maison.
13:25Mais le savoir-faire, en fait, de Netatmo,
13:28c'est de savoir connecter ces produits-là au cloud
13:30et pouvoir transmettre des informations et des données dans nos infrastructures Internet,
13:36ce qu'on appelle le cloud en général.
13:38Vraiment, l'intelligence est dans l'objet.
13:40Et le cloud lui transmet de l'information pour devenir encore plus intelligent,
13:42pour le nourrir.
13:44On pense à la suite ?
13:45Oui.
13:45Donc on est où ?
13:47Alors là, on va parler un peu doucement parce que les gens travaillent.
13:49Mais on a nos deux développeurs au logiciel embarqué,
13:52donc ceux qui créent l'intelligence dans les produits.
13:54Donc évidemment, on est sortis d'un cadre labo,
13:57on est dans un cadre bureau avec des gens qui travaillent derrière leurs écrans.
14:00L'essentiel de leur travail, en fait, c'est de travailler sur des mises à jour de produits
14:04et bien sûr la création de nouveaux produits.
14:06Donc on travaille pour le monde entier.
14:08Toute la R&D connectée est ici à Boulogne.
14:11Voilà.
14:12Donc je pense que vous avez bien la vue maintenant.
14:14Donc l'Internet des objets, c'est ça.
14:15Et pour rendre des services aux utilisateurs,
14:18que ce soit de l'efficacité énergétique ou du confort tout simplement,
14:23ou de la sécurité chez soi, pour toute une gamme de nos produits,
14:28spécifiquement les caméras.
14:29Voilà.
14:30Et bien désormais, vous savez tout sur Netatmo et ces objets connectés
14:33qui allient confort, sécurité et respect de l'environnement.
14:37Merci Thibault.
14:38On vous retrouvera dimanche prochain à la même heure pour de nouvelles aventures.
14:41Mais nous voici de retour dans les studios de Sud Radio
14:44avec notre second invité, Ovaris Trung,
14:48président directeur général de la société Illico,
14:51pionnière de la mobilité lourde à hydrogène en France et en Europe.
14:54Bonjour Ovaris.
14:55Bonjour Christophe.
14:56Alors la filière du transport de marchandises et de la logistique
15:00représente environ 10% des émissions de CO2 en France
15:03et d'environ 19% en Europe.
15:07Et les poids lourds représentent à eux seuls
15:09le deuxième poste d'émission de gaz à effet de serre en France.
15:12Et le transport est le seul secteur où les émissions de CO2
15:16continuent d'augmenter.
15:19Ça commence mal, ça commence très mal.
15:22En même temps, l'Union Européenne impose aux camions,
15:24aux camions neufs notamment,
15:26de réduire leurs émissions de CO2 de 30% d'ici à 2030.
15:31Et elle s'est également engagée à atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.
15:36Alors selon vous, cher Ovaris,
15:37ce dernier objectif est-il réalisable avec la seule option de l'électrique ?
15:41Tout à fait Christophe.
15:44Je pense que nous avons besoin de toutes les énergies propres aujourd'hui
15:47pour pouvoir décarboner ce transport.
15:49Comme vous l'avez dit, malheureusement,
15:51le transport correspond à une demande qui ne fait qu'augmenter.
15:54Donc ces émissions continuent à augmenter d'année en année
15:57et il faut pouvoir basculer vers des énergies propres
15:59pour pouvoir atteindre sa neutralité carbone.
16:01L'électrique est une très bonne solution
16:04mais il y a aussi en fait l'hydrogène.
16:05Et les deux se combinent très bien
16:07pour pouvoir permettre donc aux transporteurs
16:08de pouvoir passer très rapidement à ces véhicules
16:11qui sont zéro émission
16:12et pouvoir atteindre sa neutralité carbone.
16:15Ce que nous faisons chez Helico,
16:16c'est de pouvoir permettre justement à ces transporteurs
16:17de pouvoir utiliser l'hydrogène
16:19en complémentarité avec l'électricité.
16:22Dans la pratique, nous fournissons une offre clé en main,
16:25donc une solution pour pouvoir décarboner
16:26qui est déjà opérationnelle aujourd'hui,
16:28qui comprend l'allocation d'un camion hydrogène,
16:31l'accès à une station de distribution hydrogène
16:34et donc la consommation d'un hydrogène qui est renouvelable
16:37et puis bien sûr tous les services qui sont associés,
16:40que ce soit l'entretien, la maintenance ou le digital
16:42pour pouvoir suivre les empreintes carbone
16:45donc de ces moyens de locomotion zéro émission.
16:48Aujourd'hui, on a le plaisir de pouvoir confirmer
16:51que l'hydrogène fonctionne en fait dans la pratique
16:53puisque depuis l'année dernière,
16:55on a nos premiers camions hydrogène qui sont sur les routes
16:58et dans le sud de la région Île-de-France,
17:00vous devez avoir la possibilité aujourd'hui de les croiser.
17:03Alors, quels sont les avantages des camions hydrogènes
17:06et pour quels usages ont-ils particulièrement été adéquats
17:10dans la transition écologique ?
17:13Complètement, donc pour la transition écologique,
17:15on a besoin de ces énergies
17:16et aujourd'hui, l'hydrogène complète très bien
17:18donc une solution qui est l'électrique à batterie
17:20qui existe aussi en fait pour les camions
17:22lorsque vous avez besoin d'autonomie.
17:24Donc, pour vous donner une règle en fait aujourd'hui,
17:26on estime qu'au-delà en fait de 400 km de besoin d'autonomie
17:29sur un seul plein ou une seule recharge,
17:32il vaut mieux passer à l'hydrogène
17:33pour pouvoir justement pouvoir remplir toutes ces missions.
17:36Lorsque vous êtes sur un besoin énergétique
17:37qui est un petit peu intense,
17:39lorsque vous êtes par exemple,
17:40vous avez besoin en fait de réfrigérer vos marchandises
17:42pour le froid, pour l'alimentaire, pour le surgelé,
17:45pour pouvoir livrer justement ces supermarchés.
17:48L'autonomie des véhicules électriques
17:49va plutôt avoisiner les 250 km
17:51et pour pouvoir utiliser donc des poids lourds
17:55pour pouvoir livrer donc les supermarchés en zéro émission,
17:58il vaut mieux passer à l'hydrogène,
17:59d'autant plus que la plupart du temps,
18:01on livre une fois le matin, une fois l'après-midi
18:04et donc il faut pouvoir tourner avec ces fortes rotations.
18:07Et depuis quand vos camions ont-ils le droit de prendre la route
18:09puisque en fait c'est du rétrophide je crois, c'est ça ?
18:12Complètement, donc on propose donc aux transporteurs
18:15de pouvoir utiliser en fait des poids lourds
18:17dont ils disposent et de les transformer en hydrogène.
18:20Autrement dit, on refait un camion à partir d'un camion.
18:22On prend un camion diesel,
18:23on le transforme en véhicule propre,
18:26donc on lui permet en fait de vivre cette seconde vie
18:28et donc de démarrer son circuit dans l'économie circulaire.
18:31Et vous faites ça depuis quand ?
18:33Nous on fait ça depuis trois ans
18:34et donc après deux ans de recherche et de développement,
18:37on est ravis en fait d'avoir réussi
18:39à livrer cette innovation dans le marché
18:41depuis le début de l'été 2020.
18:42Donc cela fonctionne aujourd'hui ?
18:44Ça fonctionne, c'est homologué,
18:45ça roule en toute sécurité
18:46et on est en exploitation commerciale.
18:48C'est-à-dire que tous les jours pendant la semaine,
18:50vous allez avoir des véhicules
18:51qui circulent sur la région sud de l'île de France,
18:55aussi bien pour la livraison de construction de matériaux,
18:57mais aussi les denrées alimentaires
18:58et le surgelé pour la grande distribution.
19:00Mais vous êtes le seul en France
19:01à faire rouler des camions hydrogènes ?
19:03On est, comme vous le dites, en fait les pionniers.
19:05On est le premier acteur aujourd'hui en France
19:07du camion hydrogène
19:08et notre conviction, c'est justement
19:09que l'hydrogène fait partie de ce mix énergétique
19:12dont on a besoin demain,
19:13donc des solutions qui vont sommer la planète demain,
19:16mais on sait déjà en fait les mettre en place aujourd'hui.
19:18Alors j'ai cru lire que vos camions ont servi
19:21durant les Jeux Olympiques à Paris.
19:24Est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus ?
19:26Bien sûr, donc on a eu la joie
19:27de pouvoir exploiter des véhicules,
19:30donc des camions hydrogènes
19:31avec notre partenaire,
19:33mais aussi notre fournisseur de piles à combustible
19:35qui s'appelle Toyota.
19:36Comme vous savez,
19:37Toyota équipe un certain nombre de voitures
19:38avec ses piles à combustible
19:40et ont donc dans leur catalogue
19:42des voitures hydrogènes.
19:44On a fait la même chose
19:45dans le cadre des Jeux Olympiques
19:46puisque Toyota était en fait
19:48un sponsor global des Jeux.
19:51Et dans ce cadre-là,
19:51ils ont fait une opération en fait
19:53de présentation de tous les cas d'usage
19:55de l'hydrogène.
19:56De la voiture,
19:57de l'utilitaire,
19:58du bus,
19:59du car
19:59et bien sûr du camion.
20:01Alors vous êtes évidemment concerné
20:03par l'hydrogène
20:04et vous en faites l'usage.
20:07Pourtant,
20:07on voit beaucoup d'incitations
20:08sur les véhicules électriques.
20:10Comment expliquez-vous
20:11cette position ?
20:13Alors aujourd'hui,
20:14il y a une compréhension en fait
20:15du fait que
20:16le véhicule électrique à batterie
20:18est un véhicule zéro émission
20:19qui permet de couvrir
20:19un certain nombre en fait
20:20de cas d'usage.
20:21Alors c'est vrai
20:22pour le véhicule léger,
20:23donc pour la voiture,
20:24beaucoup d'usages vont être électrifiés.
20:27Lorsqu'il s'agit en fait
20:27d'aller sur des usages
20:28qui sont plutôt des usages
20:29de poids lourds
20:30avec un camion,
20:31on se rend compte en fait
20:31que ce n'est pas forcément
20:33si simple que ça.
20:34Donc il y a un certain nombre
20:35de cas d'usage
20:35qui se prêtent très bien
20:36à l'électrique.
20:36Donc on l'a dit,
20:37jusqu'à 400 km
20:38lorsqu'il n'y a pas forcément
20:40besoin en fait
20:41de beaucoup d'énergie
20:41sur le véhicule,
20:43jusqu'à 250 km
20:44s'il faut pouvoir utiliser
20:45par exemple
20:46des frigos à bord
20:47et pour le reste,
20:49il faut pouvoir proposer
20:50une solution.
20:50Si on n'avait pas
20:51une solution comme l'hydrogène
20:52pour pouvoir décarboner,
20:53on ne décarbonerait
20:54avec l'électrique
20:55qu'une partie en fait
20:56des moyens de transport
20:57aujourd'hui.
20:58Je pense qu'aujourd'hui,
20:59on est tous convaincus
21:00qu'il faut pouvoir faire
21:00cet effort-là
21:01si on veut que demain,
21:02on puisse atteindre
21:03cette neutralité.
21:04Et selon vous,
21:04quelle place occupera
21:05la mobilité lourde
21:06à hydrogène dans le futur ?
21:07Alors, je me calerai du coup
21:08sur les perspectives
21:09des grands constructeurs
21:10puisque les grands constructeurs
21:11estiment qu'aux horizons
21:12de 2040,
21:13l'hydrogène
21:14pourrait couvrir
21:15quasiment 50%
21:16des cas d'usage
21:17du poids lourd
21:18qui serait zéro émission.
21:20Et donc,
21:21la filière hydrogène,
21:22est-ce qu'elle est positive
21:23pour l'économie locale ?
21:26L'hydrogène,
21:28c'est un vecteur
21:29en fait qui est nécessaire
21:30pour pouvoir relocaliser
21:31et restaurer
21:33de la souveraineté énergétique.
21:34Pourquoi ?
21:35Parce que tout simplement,
21:36on a la possibilité
21:37aujourd'hui
21:37de produire
21:38de l'hydrogène localement.
21:40Il faut pouvoir utiliser
21:42de l'électricité renouvelable
21:43qu'on va pouvoir
21:44électrolyser localement
21:47avec des petites
21:47et des outils
21:48de production hydrogène
21:49pour pouvoir ensuite
21:50le distribuer,
21:50soit vers une station
21:51de distribution hydrogène
21:52telle qu'on l'a
21:53pour les usages
21:53de mobilité hydrogène,
21:55dont les camions,
21:56mais aussi de pouvoir
21:57les fournir
21:58au secteur industriel
21:59puisque beaucoup d'industriels
22:01aujourd'hui
22:01consomment de l'hydrogène
22:02dans leur processus industriel.
22:04L'important,
22:05c'est que cet hydrogène
22:05doit être renouvelable.
22:07Merci beaucoup
22:07cher Ovaris Strung,
22:08président directeur général
22:09de la société Illico,
22:11pionnière de la mobilité lourde
22:12à hydrogène
22:13en France et en Europe.
22:15Il est temps pour moi
22:16de vous donner rendez-vous
22:16dimanche prochain
22:17à 12h30
22:18sur Sud Radio
22:19La Planète Demain
22:20et de vous souhaiter
22:20un excellent
22:21week-end,
22:24non,
22:24fin de week-end,
22:25pardon,
22:25fin de dimanche même
22:27et une excellente semaine
22:29surtout sous le signe
22:30de l'écologie positive
22:31bien sûr
22:31à dimanche prochain.
22:33Akhena,
22:33expert en carport
22:34et pergola solaire
22:36pour des économies
22:36et un avenir durable
22:37et picotis solaire
22:39pour que l'avenir
22:39s'éclaire
22:40avec des choix durables.
22:41Vous ont présenté
22:42Sud Radio
22:43La Planète Demain
22:45Christophe Debiens