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00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:06Aïe aïe aïe, coup dur pour Kylian Mbappé, qui a perdu une grosse bataille contre le Paris Saint-Germain.
00:11Ce lundi, la justice a annulé la saisie conservatoire des 55 millions d'euros sur les comptes du Paris Saint-Germain.
00:16Donc ça y est, ils les ont à disposition, donc s'ils veulent me faire un cadeau, bien entendu je suis dans les parages.
00:22Donc à priori, ça sent pas bon, ça sent pas bon, ça sent pas bon.
00:27Les avocats de Kylian Mbappé ont entamé plusieurs procédures auprès de la ministre des Sports.
00:31C'est qui déjà le ministre des Sports ?
00:33Madame Barsac.
00:35Claire.
00:37Claire ?
00:39Marie.
00:41Claire c'est une comédienne.
00:43Ah voilà, c'est une comédienne.
00:45Exactement.
00:47Franchement, on savait pas qui c'était, mais il paraît qu'elle est sympa en plus.
00:52Bonjour monsieur.
00:55Installez le monsieur là-bas.
00:57Parce qu'il y a le chauffeur de bus qui est venu, qui a l'air extrêmement sympathique d'ailleurs.
01:01Et apparemment il n'aime pas d'Artigol.
01:05Dieu sait que je le comprends.
01:07Merci, d'Artigol qui est très en forme.
01:09Asseyez-vous monsieur. Alors on n'a pas le droit de dire votre prénom.
01:11Parce qu'il veut garder l'anonymat.
01:13En tout cas merci d'être avec nous, parce que c'est le premier témoignage.
01:17Moi je pars d'un principe, comme je l'ai dit à chaque fois.
01:20Je suis toujours triste quand quelqu'un perd son travail.
01:23Ça c'est la règle.
01:24Non mais c'est vrai, on est d'accord.
01:25Comment allez-vous monsieur déjà ?
01:27Parlez bien dans le micro.
01:28Vous inquiétez pas, tout va bien se passer.
01:30On est très gentils, vous inquiétez pas.
01:32Surtout moi, après les autres moyens mémoires.
01:34Moi je suis plus fort.
01:36Parce que c'est filmé.
01:37Non non, on le filme pas.
01:39On ne filme pas le monsieur, voilà merci.
01:41Comme ça au moins il est tranquille.
01:43Comment allez-vous ? Déjà comment ça va ?
01:45C'est un peu difficile.
01:47Vraiment quoi ?
01:48C'est difficile parce que j'ai pris en pleine figure.
01:50Vous imaginez ce que j'ai pu prendre en pleine figure ?
01:52Alors on va rappeler l'affaire.
01:54Parce qu'il y a une jeune fille, une influenceuse,
01:57qu'on a reçue ici, qui a fait une vidéo
02:00où elle disait que vous l'aviez refusée du bus
02:02parce qu'elle était habillée avec des vêtements un peu trop courts.
02:06Et donc, derrière, apparemment,
02:09la RATP vous a mis à pied.
02:11Effectivement.
02:13Et donc là, vous en êtes où déjà avec la RATP ?
02:16Vous ne l'avez pas repris ?
02:17Absolument pas.
02:18Donc là j'ai eu une mise à pied de 15 jours sans solde.
02:21Sans solde ?
02:22Voilà.
02:23Ah oui d'accord.
02:24Et donc là ?
02:25À la maison, je suis convoqué le 6 juin prochain
02:28pour un entretien disciplinaire.
02:31D'accord.
02:32Très bien.
02:33Aujourd'hui, je vous sens assez triste.
02:37C'est le cas de le dire, oui.
02:39Vous avez une famille, vous avez des enfants ?
02:41Oui, j'ai quatre enfants.
02:42Je suis marié et père de quatre enfants.
02:43D'accord.
02:44C'est toujours compliqué quand on est mis à pied sans solde.
02:47Forcément, on comprend.
02:48Et puis vous ne gagnez pas,
02:49vous ne rêlez pas sur l'or.
02:50Donc forcément déjà ça doit être compliqué
02:52déjà de vivre au jour le jour
02:53et quand en plus il n'y a pas de solde dans la mise à pied,
02:55c'est sûr que c'est compliqué.
02:56Mais moi, c'est vrai que ces trucs-là,
02:58ça me fait toujours de la peine en fait.
02:59Et je suis persuadé que la jeune fille,
03:01ben oui quoi, Benahima, ben oui.
03:02Oui, oui, non mais moi j'entends le désaccord de monsieur
03:04mais il y a deux versions qui s'opposent,
03:05on va écouter les deux versions.
03:06Oui, mais il va donner sa version déjà.
03:07Alors vous, qu'est-ce qui s'est passé en fait pour vous ?
03:09Alors déjà, bonjour à tous,
03:11merci de me donner la parole.
03:13En fait, si vous voulez,
03:15moi déjà les faits se sont déroulés le dimanche 18
03:18et non le samedi 17 mai
03:21comme il est stipulé là,
03:22je m'entends un peu sur les réseaux sociaux.
03:24D'accord.
03:25Il était aux alentours de 20h,
03:27fin 19h, 20h et quelques,
03:28lorsque je quitte,
03:29je suis sur la ligne 108,
03:30donc Irueli-Champigny-Jean de Vaché à Joinville-Lepont.
03:34Donc je quitte la station Jean de Vaché
03:36en direction de Joinville
03:38et au deuxième arrêt,
03:39l'arrêt Rue Atrait,
03:41je me présente à l'arrêt,
03:42je vois une jeune fille
03:44en mode selfie.
03:45D'accord.
03:46Voilà, elle est comme ça,
03:47en mode selfie,
03:48elle est de dos.
03:49Donc moi, en arrivant,
03:50je la vois de dos.
03:51D'accord.
03:52Bon, je ne vais pas reparler de sa tenue,
03:55on sait comment elle est habillée,
03:56les vidéos le montrent bien,
03:58mais sauf que par derrière,
03:59elle avait sa culotte qui était,
04:01sa culotte qui était,
04:03sa culotte qui était un peu relevée
04:07et du coup,
04:11voilà,
04:12donc la culotte était un peu relevée
04:14et donc par derrière,
04:16on voyait un peu ses parties intimes
04:19et je vous le dis clairement,
04:20je ne l'invente pas.
04:21D'accord.
04:22Moi, j'étais sur place,
04:23je sais ce que j'ai vu
04:24et croyez-moi,
04:25ça m'a choqué.
04:26D'accord.
04:27Ça m'a choqué.
04:29J'ai dit, voilà,
04:31donc naturellement,
04:32après il se passe peut-être 5 à 10 secondes
04:34le temps que je mette le beat en sécurité
04:36à l'arrêt,
04:37j'ouvre la porte
04:39et je n'ai pas,
04:41c'est vrai que le ton était un peu agressif
04:42là sur la vidéo qu'elle a mise,
04:43mais ça ne s'est pas passé comme ça au début.
04:45Naturellement, on est toujours poli,
04:46bonjour, etc.
04:47Ça s'est bien passé,
04:48déroulé au début,
04:49je lui ai dit,
04:50bonjour madame,
04:51est-ce que s'il vous plaît,
04:52vous pouvez juste baisser un peu vos vêtements.
04:53Moi, à bord,
04:54j'avais deux gamins ou trois gamins mineurs
04:56de 13 à 15 ans.
04:57D'accord.
04:58À bord.
04:59Et je sais ce que j'ai vu.
05:00Et donc, je lui fais cette remarque
05:02pour sa sécurité
05:03et dans son intérêt
05:04et l'intérêt de tous aussi.
05:05Il y a des gamins mineurs dans le bus.
05:07Sauf qu'elle n'a pas bien pris ma remarque.
05:10Et quand je lui ai dit,
05:11si vous voulez monter madame,
05:12baissez un peu vos vêtements.
05:14Elle, elle pensait,
05:15en fait, moi,
05:16je ne faisais pas du tout allusion
05:17à ses vêtements, aux habits.
05:18Moi, je faisais allusion à ce que j'ai vu.
05:20D'accord.
05:21Le postérieur,
05:22dénudé.
05:23Je vous garantis,
05:24moi, c'est ce que j'ai vu.
05:26Et c'est de ça que je parlais.
05:27Sauf que quand j'ai parlé de vêtements,
05:29baissez un peu vos vêtements,
05:30elle a pris cette partie
05:31et puis elle a détourné,
05:32elle a déformé.
05:33Oui, je l'ai dit,
05:34baissez un peu vos vêtements.
05:35Mais moi,
05:36je faisais allusion au postérieur.
05:38D'accord.
05:39Et sauf que mes propos
05:40ont été détournés
05:41et comme vous le voyez bien,
05:42la vidéo,
05:45la séquence qui a été mise en ligne,
05:46elle est sans montage,
05:47en fait,
05:48par découpage,
05:49ça a été découpé.
05:50Moi, je suis resté une minute,
05:51un peu plus d'une minute.
05:52Vous lui avez dit quoi exactement,
05:53en fait ?
05:54Vous lui avez dit quoi,
05:55au départ ?
05:56Non, bonjour madame,
05:57baissez un peu vos vêtements.
06:00Bien sûr,
06:01je ne vais pas lui dire
06:03baissez un peu l'arrière,
06:04il y a des gamins,
06:05moi je m'attendais,
06:06je veux dire,
06:07je parle simplement,
06:08en fait.
06:09D'accord.
06:10Si je dis baissez un peu vos trupas,
06:11je parle,
06:12excusez-moi,
06:13du terme d'effet,
06:14il y a des gamins dans le bus,
06:15quand même,
06:16je ne peux pas.
06:17Je dis vos vêtements.
06:18Vous me paraissez totalement
06:19de bonne foi.
06:20On a eu cette jeune femme ici
06:22en studio
06:23qui nous a donné sa version
06:24qui était très, oui,
06:25très sympa.
06:26Vous êtes très sympa,
06:27c'est ça qui me fait de la peine.
06:28C'est ça qui me fait de la peine.
06:29Aucun des deux n'est véhément
06:30dans son expression
06:32et quand j'ai regardé la vidéo,
06:33elle était dans une tenue sportive,
06:36j'ai envie de dire,
06:37qui, pour moi,
06:39ne posait aucun problème
06:40pour pouvoir accéder à un bus.
06:41Il y a très peu de tenues
06:42qui vous posent problème.
06:43C'est peut-être cette position-là
06:46qui fait qu'elle prenait un selfie
06:48et qu'elle a dû lever le bras,
06:50qui a peut-être un peu
06:51remonté le dispositif.
06:52Oui, parce qu'effectivement,
06:53sous la jupe,
06:54il n'y avait pas de chauffe.
06:55Mais après,
06:56le fait qu'elle ne prenne plus son selfie,
06:57elle était dans un comportement
07:00qui est parfaitement acceptable
07:04pour le bus.
07:05Valérie est très importante
07:06parce que Valérie rappelait
07:07que sous sa jupe,
07:09il y avait un shorty.
07:10Vous avez coupé votre micro ?
07:11On a coupé mon micro ?
07:12Valérie disait quelque chose d'essentiel
07:14parce qu'elle dit souvent
07:15des choses essentielles.
07:16Non, mais il me semble, moi,
07:17pour avoir regardé,
07:18comme tout le monde,
07:19bien sûr, cette vidéo,
07:20dans la vidéo où elle montre sa tenue
07:22pour expliquer qu'elle ne comprend pas
07:24votre réaction,
07:26elle détaille sa tenue
07:27et sa tenue était une jupe
07:29très courte, certes,
07:30mais sous laquelle,
07:31il y avait,
07:32puisque c'était une tenue de sport,
07:33un petit shorty.
07:34Et donc, elle, elle disait
07:36qu'effectivement,
07:37étant une tenue de sport,
07:38elle ne le comprenait pas.
07:39On ne pouvait pas voir quoi que ce soit.
07:41En tout cas, moi,
07:42je vous ai donné la version.
07:43En effet,
07:44elle n'est ni détournée,
07:45ni déformée.
07:46Je ne mens pas
07:47et je n'exagère pas.
07:48Je dis sexuellement
07:49ce que moi, j'ai vu.
07:50Moi, je vais vous dire,
07:52cette affaire me fait de la peine.
07:53Je vous dis la vérité,
07:54cette affaire me fait de la peine.
07:55Ce que je trouve,
07:56c'est une affaire,
07:58c'est compliqué
07:59pour un monsieur
08:00qui a quatre enfants aussi
08:01de s'y retrouver.
08:02Voilà, c'est quand même...
08:03Puis toute la journée,
08:04la pression du travail
08:05et tout ça...
08:06Cette affaire m'embête un peu.
08:07Je vous dis la vérité.
08:08Cette affaire m'embête un peu
08:09parce que je pense même
08:10que la jeune fille
08:11Thaïssion
08:12l'avait au téléphone.
08:13Je suis persuadé
08:14que même elle,
08:15elle serait quand même
08:16embêtée.
08:17Elle serait embêtée
08:18pour la mise à pied
08:19sans solde.
08:20Donc,
08:21qu'il y ait,
08:22que votre direction
08:23puisse vous dire,
08:24bon ben là,
08:25il y a un petit problème.
08:26Et le fait de la mise à pied
08:27sans solde,
08:28ça, c'est pas...
08:29Bien sûr.
08:30Et je pense aussi
08:31que d'ailleurs,
08:32c'est disproportionné
08:33parce que je pense
08:34que le syndicaliste
08:35éventuellement pourra dire
08:36un mot là-dessus.
08:37C'est disproportionné
08:38quand même 15 jours
08:39pour une remarque.
08:40Est-ce que vous êtes venu
08:41accompagné d'un monsieur,
08:42c'est ça ?
08:43Oui, tout à fait,
08:44le syndicaliste qui est là.
08:45D'accord.
08:46Qu'est-ce qui se passe ?
08:47Monsieur est venu accompagné
08:48d'un collègue
08:49qui veut prendre la parole
08:50visiblement.
08:51Qui vienne, merci.
08:52On a pu le voir réagir
08:53derrière le hublot.
08:54Et monsieur,
08:55il a été tronqué,
08:56un peu monté.
08:57Oui, tout à fait, madame.
08:58Vous pensez que pendant
08:59tout ce temps-là,
09:00elle, elle vous a filmé.
09:01Donc, elle a la première partie
09:02où vous lui dites
09:03bonjour madame.
09:04Effectivement,
09:05il y a une séquence
09:06avant la séquence
09:07qui est diffusée.
09:08Et il y a une séquence
09:09avant et une séquence après.
09:10Et ça, vous n'y avez pas accès,
09:11vous ?
09:12C'est tel que les images.
09:13D'autant plus qu'elle l'a dit
09:14dans la séquence
09:15d'après,
09:16celle qui est parue.
09:17Oui.
09:18En plus, je suis en direct
09:19sur TikTok.
09:20Je l'ai entendu.
09:21Je l'ai entendu,
09:22en direct sur TikTok.
09:23Alors, il y a un monsieur
09:24qui fait partie.
09:25Il va nous dire
09:26qui est ce monsieur.
09:27En tout cas,
09:28merci d'être avec nous
09:29sur Europe 1.
09:30Bonjour.
09:31C'est quoi votre prénom ?
09:32Oui, oui, pas de souci.
09:33Je suis Bachir Camille,
09:34je suis son représentant
09:35sur le calme.
09:36Bonjour Bachir.
09:37En tout cas, merci d'être
09:38avec nous.
09:39Bachir, je vais vous dire,
09:40nous, cette histoire
09:41nous fait de la peine.
09:42On ne va pas se raconter
09:43l'histoire.
09:44Vous le savez,
09:45si vous me connaissez un peu,
09:46moi je déteste.
09:47C'est un numéro,
09:48c'est les 0-2 là
09:49qui m'appellent pour des conneries.
09:51Surtout pour un truc
09:52qui est, voilà,
09:53c'est quand même,
09:54ce n'est pas une histoire
09:55incroyable non plus.
09:56Ce n'est pas l'affaire du siècle.
09:57Et on est un peu peiné
09:58pour le monsieur.
09:59Voilà.
10:00Donc, qu'est-ce qu'il est possible
10:01de faire aujourd'hui ?
10:02Mine de rien,
10:03on va avoir Thaïs au téléphone
10:04dans un instant
10:05pour que, mine de rien,
10:06qu'ils s'entendent tous les deux.
10:07Moi, c'est ça.
10:08Moi, j'ai envie que ça s'arrange.
10:09Je n'ai pas envie
10:10qu'il perde son travail.
10:11Il a quatre enfants.
10:12Franchement, voilà,
10:13c'est quand même un truc.
10:14Moi, c'est le seul truc
10:15qui m'importe.
10:16Et je suis persuadé
10:17que la jeune fille,
10:18elle va être sensible à ça
10:19parce que ce n'est pas non plus...
10:20Voilà, il n'y a pas eu de violence.
10:21Il n'y a pas eu de...
10:22C'est pas...
10:23Aucun contact.
10:24Non, mais c'est ça.
10:25Non, mais on le voit.
10:26Non, mais voilà.
10:27Donc, qu'est-ce qu'il est possible
10:28de faire aujourd'hui ?
10:29Merci de nous recevoir.
10:30C'est pour ça qu'il a accepté de venir
10:31parce que vous permettez
10:32de donner sa version des faits.
10:33Bon, entre-temps,
10:34il y a eu quand même
10:35de la communication.
10:36Il a présenté ses excuses
10:37parce qu'il est conscient
10:38que sa remarque,
10:39comme il l'a dit,
10:40il lui a fait une remarque
10:41qui s'était un peu courte.
10:42Bon, après, c'est un avis personnel
10:43qu'effectivement,
10:44on n'est pas censé donner.
10:45Mais vous savez,
10:46quand vous êtes un chauffeur de bus,
10:47des fois, il vous arrive des situations...
10:48Je tiens à dire quelque chose.
10:49Je tiens à dire quelque chose.
10:50Faire chauffeur de bus,
10:51c'est extrêmement compliqué.
10:52En plus,
10:53vous avez toute la journée
10:54des abrutis qui vous insultent,
10:55qui vous emmerdent.
10:56Il faut qu'il aille bien
10:57un peu en avance de voir ça.
10:58Et aujourd'hui,
10:59les chauffeurs de bus,
11:00ils ont un double truc maintenant.
11:01C'est qu'ils doivent faire
11:02non seulement chauffeur de bus
11:04mais en plus,
11:05assurer la sécurité
11:06des passagers.
11:07Donc, c'est extrêmement compliqué.
11:08Donc, je peux vous dire
11:09double sécurité.
11:10Sécurité routière
11:11et sécurité à bord.
11:12Exactement.
11:13Vous restez avec nous.
11:14Dans un instant,
11:15on va vous écouter.
11:16Et puis, on espère
11:17que cette histoire va s'arranger.
11:18On est sur Europe 1 tout de suite.
11:19Europe 1,
11:2016h18h.
11:21On marche sur la tête.
11:22Cyril Hanouna.
11:23Merci d'être avec nous
11:24sur Europe 1,
11:2516h34,
11:26dans 5 secondes,
11:27exactement,
11:28puisqu'on est en direct.
11:29Nous, on est en direct.
11:30On n'aime pas.
11:31On aime bien savoir.
11:32On aime bien être là,
11:33au cœur de l'événement.
11:34Bien entendu,
11:35Benayme est là.
11:36Oui.
11:37Jougautier-Lebray est là.
11:38Absolument.
11:39Géraldine Maillet est ici.
11:40Et Dartigold est là-bas.
11:41Merci.
11:42Et là-bas, tout est neuf
11:43et tout est sauvage.
11:44Oui, tout est sauvage.
11:45Ah, on va reparler
11:46de cette histoire.
11:47Donc, une jeune femme
11:48interdite de monter dans un bus
11:49parce qu'elle avait une jute trop courte.
11:50Alors, le chauffeur
11:51est avec nous aujourd'hui.
11:52Il nous a donné
11:53sa version des faits.
11:54Et c'est vrai que si vous nous rejoignez
11:55sur Europe 1,
11:56on a envie que cette histoire
11:57s'arrange.
11:59Et on aime beaucoup le chauffeur.
12:00Mais surtout,
12:01on n'aime pas quand des gens
12:02perdent leur travail,
12:03surtout quand ils ont 4 enfants
12:04et qu'ils travaillent dur
12:05pour essayer de s'en sortir,
12:06bien entendu.
12:07Et on dit souvent
12:09qu'il faut privilégier
12:11les gens qui travaillent
12:12et ceux qui veulent travailler.
12:13Et c'est vrai que moi,
12:14ça me dérange toujours
12:15qu'on mette à pied
12:16une personne qui...
12:17Ça aurait été un truc grave.
12:19Voilà, très grave.
12:20Ça aurait été une affaire de fou.
12:21Voilà.
12:22Normal.
12:23Là, c'est vraiment...
12:24Je pense que c'est un quiproquo.
12:25Voilà.
12:26Je pense que c'est un quiproquo.
12:27Je pense que c'est un quiproquo.
12:28Après qu'il y a pris une ampleur
12:29importante dans les médias,
12:30mais c'est un quiproquo.
12:31Alors, on est avec aussi...
12:32Alors, vous, vous êtes...
12:33Vous faites partie du...
12:34Du syndicalisme.
12:35Du syndicalisme.
12:36Exactement.
12:37Je suis un collègue avant tout.
12:38Exactement.
12:39Ça tombe aussi sur le fait
12:40que c'est mon collègue
12:41et je suis syndicaliste.
12:42Merci de la compagnie.
12:43Merci de la compagnie.
12:44Merci à vous de la compagnie.
12:45Merci à vous pour lui.
12:46Et c'est vrai qu'aujourd'hui,
12:47on a envie que ça s'arrange.
12:48On n'a pas envie, franchement.
12:49Franchement, je trouve
12:51Aujourd'hui, on a tellement de mal...
12:52Les Français ont tellement de mal
12:53à travailler, à s'en sortir
12:54que quand quelqu'un travaille,
12:55franchement, moi,
12:56pour une histoire comme ça,
12:57lui enlever son poste,
12:58ça serait quand même compliqué,
12:59je trouve.
13:00Tout à fait.
13:01On vous remercie de vous...
13:02Parce qu'en fait,
13:03il y a quand même
13:04l'opinion publique
13:05qui a repris l'affaire.
13:06Les réseaux sociaux,
13:07on connaît le système
13:08des réseaux sociaux.
13:09Ça, c'est très emballé.
13:10La RATP, forcément,
13:11elle est aussi dans son rôle.
13:12Il y a un règlement
13:13où on lui reproche
13:14quelques faits,
13:15mais qu'on peut aussi...
13:16Mais...
13:17Qu'on peut aussi comprendre.
13:18Il y a des jours
13:19qui font que des fois,
13:20malheureusement,
13:21on doit agir d'une certaine façon
13:22et on n'en est pas là.
13:23Il ne lui a pas interdit.
13:24Il y a eu un montage vidéo.
13:25Sur le montage,
13:26on peut comprendre
13:27qu'il y a une interdiction.
13:28Quand on regarde l'effet réel,
13:29on se rend compte que finalement, non.
13:30Parce qu'elle-même,
13:31elle l'avoue.
13:32Elle dit que finalement,
13:33elle n'a pas voulu monter.
13:34Dans la vidéo,
13:35on ne voit pas
13:36qu'il lui repropose de monter,
13:37au final.
13:38Donc voilà,
13:39il y a eu un quiproquo.
13:40La RATP ne le voit pas.
13:41Donc elle est dans son rôle,
13:42entre guillemets,
13:44de se dire qu'il y a eu
13:45un quiproquo
13:46et qu'il va peut-être
13:47prendre une petite sanction
13:48pour le petit côté féministe.
13:49Il n'avait jamais eu.
13:50Il n'avait jamais eu de sanctions.
13:51Il n'avait jamais eu de problème
13:52avec ce monsieur.
13:53Il n'a pas de soucis auparavant.
13:54En plus,
13:55il a pris d'autres jeunes femmes.
13:56Vous savez,
13:57il a une ligne.
13:58Il rencontre des gens
13:59festivals.
14:00Vous travaillez
14:01depuis combien de temps ?
14:02C'est ma deuxième année
14:03à la RATP.
14:04Deuxième année, d'accord.
14:05Et vous êtes heureux ?
14:06Vous aimez bien ?
14:07Ah oui, absolument.
14:08Ça se passe très bien.
14:09Moi, je suis là pour servir.
14:10Je suis une solution.
14:11Moi, je suis une solution.
14:12Je ne suis pas un problème
14:13dans ce métier.
14:14J'ai des retours positifs
14:15des clients.
14:16Ça se passerait bien.
14:17Deux fois, à la gare de Champigny,
14:18quand je fais des nuits à minuit
14:19ou à partir de 23h,
14:20on arrive.
14:21Quand vous savez
14:22que le prochain bus
14:23est dans 30 minutes
14:24et que le RER,
14:25il arrive à la gare de Champigny
14:26peut-être dans deux minutes,
14:27parfois, j'appelle la régulation
14:28et je dis écoutez,
14:29je les attends.
14:30Bien sûr.
14:31Bien sûr.
14:32Non, mais bien sûr.
14:33Non, mais je vois
14:34que vous êtes…
14:35Franchement, moi,
14:36je pense vraiment
14:37qu'il faut
14:38qu'on oublie cette affaire
14:39et que tout reprenne
14:40son cours.
14:41Que vous repreniez
14:42votre travail rapidement
14:43parce que, franchement,
14:44ça nous fait de la peine.
14:45Oui, parce qu'il n'y a aucun motif
14:46politique, religieux,
14:47personnel.
14:48Vraiment, il n'y a rien
14:49derrière tout ça.
14:50Il y a une remarque
14:51d'un père de famille.
14:52Un petit peu féminin.
14:53On va dire sexiste
14:54pour certains,
14:55je l'entends,
14:56mais ça ne va vraiment
14:57pas plus loin.
14:58On va avoir Thaïs
14:59au téléphone,
15:00la jeune fille.
15:01Est-ce qu'on peut l'appeler ?
15:02Elle est en ligne, la Thaïs.
15:03Thaïs, bonjour Thaïs.
15:04Allô, oui, bonjour.
15:06Bonjour Thaïs,
15:07merci d'être avec nous
15:08sur Europe 1.
15:09Vous êtes où ?
15:10Vous êtes dans le Sud ?
15:11Oui, c'est ça.
15:12J'étais dans le Sud
15:13pour deux jours.
15:14Très bien, vous avez raison.
15:15Très bien,
15:16on va être très bien
15:17parce qu'il y a
15:18Olivier d'Artigol
15:19qui va certainement venir
15:20bonjour.
15:21Thaïs, pas Thaïs.
15:22Ce n'est pas un train.
15:23Alors, ce n'est pas le Thaïs.
15:24Thaïs, c'est un train.
15:25Ce n'est pas un train.
15:26Ça n'a rien à voir.
15:27C'est Thaïs.
15:28Non, mais sans rigoler.
15:29Non, mais lui déjà,
15:30il n'en met pas une dedans.
15:32Comment ça va Thaïs déjà ?
15:33Ça va super et vous ?
15:35Très bien.
15:36Vous êtes remise
15:37de vos émotions Thaïs ?
15:40Oui, bien sûr.
15:41Ça va.
15:42Bon, très bien.
15:43Alors, on va avoir
15:44le témoignage de Thaïs
15:45dans un instant
15:46parce que j'aimerais bien
15:47que cette histoire s'arrange.
15:48On est là pour arranger les choses.
15:49On n'est pas là
15:50pour mettre de l'huile sur le feu.
15:51On a déjà assez de problèmes
15:52comme ça.
15:53On ne va pas se raconter d'histoire.
15:54Il y a déjà assez de problèmes
15:55dans ce pays
15:56pour en rajouter sur des gens
15:57qui veulent travailler
15:58et qui essaient de s'en sortir.
16:00Donc Gauthier,
16:01on va avoir Thaïs
16:02dans un instant.
16:03Qu'est-ce que vous en pensez vous
16:04de tout ça ?
16:05Moi, je pense que vous avez utilisé
16:06le bon terme de quiproquo.
16:07Je pense qu'il y avait
16:08beaucoup d'authenticité
16:09dans les deux témoignages
16:10et de bonne foi
16:11dans les deux témoignages.
16:12On adore les deux.
16:13Je pense qu'il y a Thaïs
16:14qui s'est vraiment senti mal
16:15par les propos
16:16que vous avez pu tenir
16:17et vous,
16:18j'entends ce que vous nous dites
16:19mais après c'est Thaïs
16:20qui va pouvoir mieux répondre
16:21que moi
16:22aux arguments
16:23que vous venez de donner.
16:24Bien sûr.
16:25Non, mais après,
16:26on ne va pas rentrer
16:28Je pense qu'on ne va pas
16:29refaire le match
16:30et j'ai dit ça
16:31et j'ai cru qu'il avait dit ça
16:32et j'ai cru que c'était ça.
16:33On ne va pas refaire le match.
16:34Là juste,
16:35moi je voudrais qu'on ait Thaïs
16:36dans un instant
16:37qu'elle nous dise
16:38voilà,
16:39je crois qu'elle a accepté
16:40les excuses de monsieur
16:41et j'ai envie d'avoir
16:42le sentiment de Thaïs
16:43sur la suite pour monsieur
16:44parce que c'est ça
16:45qui m'intéresse.
16:46Il faut un rétro-pédalage
16:47de la RATP éventuellement
16:48ou en tout cas
16:49quelque chose de plus.
16:50Plus d'eau,
16:51plus pas d'avance en tout cas.
16:52On va en parler
16:53dans un instant.
16:55Vous êtes où dans le sud Thaïs ?
16:57Vers Aix-en-Provence.
16:58Vous êtes où ?
16:59Aix-en-Provence il me semble.
17:00Aix-en-Provence ?
17:01Ah bah,
17:02il y a Dartigold
17:03qui est à Ajaccio
17:04ce week-end.
17:05Oui,
17:06je suis avec Coco,
17:07je suis très bien.
17:08Ah, vous êtes avec Coco ?
17:09Attendez,
17:10Thaïs et Coco
17:11peuvent devenir copines
17:12je ne comprends pas.
17:13Comme Valérie.
17:14Bien sûr,
17:15à quoi ?
17:16Valérie et Coco
17:17sont devenues copines ?
17:18C'est vrai.
17:19Oui,
17:20sauf que Valérie,
17:21il s'est terminé Valérie et Dartigold.
17:22Mais ça n'a jamais commencé
17:24Pourquoi vous pensez
17:25qu'un homme et une femme
17:26ne peuvent pas être amis ?
17:27Sans autre dimension.
17:30Quand vous aurez mon physique,
17:31vous comprendrez.
17:37Pour la 6e édition
17:38de leur prix littéraire,
17:39Europe 1 et GMF
17:40vont récompenser
17:41un ouvrage
17:42qui met en valeur
17:43la solidarité,
17:44l'engagement collectif
17:45et la richesse
17:46des relations humaines.
17:47Cinq livres
17:48ont été sélectionnés
17:49tous portés
17:50par des personnages engagés
17:51au service des autres.
17:52Rendez-vous le 5 juin
17:53sur notre page Facebook
17:54pour découvrir
17:55le lauréat du prix
17:56Europe 1 GMF.
18:22Particulier jusqu'au 30 juin 2025
18:23si un corps BMW finance.
18:24Condition sur BMW.fr.
18:26Au quotidien,
18:27prenez les transports en commun.
18:30Allô coach ?
18:31Je m'excuse,
18:32mais je pourrais pas venir
18:33ramasser des balles cet après-midi ?
18:34Je peux pas, j'ai Grandfrais.
18:35Ils ont du thon albacore
18:36anti-eau naturelle.
18:37Hum, un vrai régal.
18:38Mais je vous laisse Rex,
18:39mon chien.
18:40Alors lui, croyez-moi,
18:41il va laisser passer
18:42aucune balle.
18:43Chez Grandfrais,
18:44jusqu'à samedi,
18:45la boîte de thon albacore
18:46de 140 grammes
18:47est à 1,83 euro
18:48si trop achetée.
18:49Régalez-vous,
18:50faites vos courses.
18:52Le meilleur marché.
18:535,50 euros le lot de 3,
18:54soit 13,07 euros le kilo.
18:56Liste de nos magasins ouverts
18:57ce jeudi 29 mai
18:58de 9h à 12h30
18:59sur grandfrais.com.
19:00Pour votre santé,
19:01évitez de grignoter.
19:03Europe 1,
19:0416h, 18h.
19:05On marche sur la tête.
19:06Cyril Hanouna.
19:0816h41 sur Europe 1
19:09et je suis persuadé
19:10que les gens,
19:11personne de la RATP,
19:12les décideurs
19:13de la RATP
19:14sont des gens intelligents.
19:15Voilà.
19:16Et que, voilà,
19:17je pense aussi que moi,
19:18aujourd'hui,
19:19mettre quelqu'un
19:20à la place
19:21de quelqu'un
19:22à la porte,
19:23aujourd'hui,
19:24dans la société
19:25dans laquelle on vit,
19:26on ne peut pas se permettre
19:27de mettre quelqu'un
19:28comme ça à la porte.
19:29Pour quelqu'un qui n'a
19:30jamais eu aucun problème.
19:31Pour un quiproquo,
19:32surtout.
19:33Donc là,
19:34vraiment,
19:35je pense,
19:36sincèrement,
19:37je pense que ça va s'arranger.
19:38Je ne vois pas comment
19:39la RATP pourrait faire autrement.
19:40Ce sont des gens intelligents.
19:41Je ne vois pas comment ils...
19:42Voilà.
19:43Et puis,
19:44je pense qu'ils n'ont pas
19:45envie de voir un monsieur...
19:46Ce n'est peut-être pas
19:47leur intention.
19:48C'est juste qu'on se prémunie
19:49parce qu'on sait
19:50qu'il n'y a pas
19:51une solution.
19:52Déjà,
19:53ils ont fait le taf,
19:54ils ont fait une sanction.
19:55Je pense que là,
19:56pour moi,
19:57après,
19:58il faut se dire...
19:59Ça s'est enflammé
20:00sur les réseaux sociaux
20:01en dépeignant un profil
20:02qui n'est absolument
20:03pas le vôtre.
20:04Donc il y a eu aussi...
20:05Il y a eu encore
20:06beaucoup de conneries
20:07qui ont été dites.
20:08Voilà.
20:09Et forcément,
20:10il en reste toujours
20:11quelque chose.
20:12Vous savez,
20:13de la calomnie,
20:14il en reste toujours
20:15quelque chose,
20:16M. Dartigan.
20:17Je veux le dire.
20:18Et je suis bien placé
20:19à le dire.
20:20Rigolerez-moi
20:21en fin d'année.
20:22Thaïs est avec nous.
20:23Bonjour, Thaïs.
20:24Oui, bonjour.
20:25Rebonjour.
20:26Ça va, vous avez l'air
20:27en forme.
20:28Elle est gentille, Thaïs.
20:29Très.
20:30Franchement,
20:31Doartigol,
20:32non mais ça va.
20:33Non mais lui,
20:34il a un coup de cœur.
20:35Sans rigoler,
20:36lui, il a eu
20:37ce qu'on appelle
20:38un flashimento
20:39en italien.
20:40Non, il a eu
20:41un gros crush
20:42pour vous, Thaïs.
20:43Et je suis sûr,
20:44Thaïs,
20:45que quand on va vous dire
20:46que le monsieur
20:47nous a donné
20:48un coup de cœur,
20:49on va vous dire
20:50qu'il n'est pas en marche
20:51sur Doartigol.
20:52Non mais je vais vous laisser
20:53parler avec Thaïs.
20:54Ne vous inquiétez pas.
20:55Si je peux vous faire
20:56une passe D,
20:57je le ferai.
20:58Bien entendu.
20:59Thaïs, en tout cas,
21:00merci d'être avec nous
21:01une fois de plus.
21:02Vous êtes un amour.
21:03Thaïs,
21:04nous, on vous adore.
21:05Vous le savez.
21:06Et c'est vrai
21:07que ce monsieur,
21:08je pense qu'il y a eu
21:09un quiproquo entre vous
21:10et moi,
21:11je pense sincèrement
21:12que ça serait très triste.
21:13Je pense que même vous,
21:14vous seriez triste
21:15qu'il perde son travail
21:16à cause de ça.
21:17Bien sûr.
21:18Et je l'ai déjà dit
21:19en plus,
21:20puisque là,
21:21je me prends une haine
21:22sur les réseaux sociaux.
21:23Tout le monde m'insulte
21:24alors que je pense
21:25que j'ai tout fait
21:26mis à part cette vidéo
21:27qui, de base,
21:28je ne pensais pas
21:29aller prendre autant.
21:30J'ai vraiment dit
21:31que je ne voulais pas
21:32qu'il perde son travail
21:33non plus,
21:34que je pardonnais,
21:35que j'entendais
21:36qu'il voulait,
21:37soi-disant,
21:38me protéger,
21:39etc.
21:40Quand moi-même,
21:41j'ai dit qu'il y avait
21:42des manières
21:43de dire les choses,
21:44mais j'entends,
21:45j'accepte les excuses
21:46de dire que je ne voulais pas
21:47qu'il perde son travail.
21:48Après, tout le monde m'insulte,
21:49tout le monde me fait passer
21:50pour la méchante.
21:51Non mais c'est bien
21:52que vous le redisiez
21:53sur l'antenne d'Europe 1.
21:54Comme ça,
21:55les gens comprennent bien
21:56que ce n'est pas votre intention.
21:57Et je pense vraiment que c'est...
21:58Et nous aussi,
21:59on ne souhaite pas
22:00cet acharnement contre elle.
22:01Je parlais avec elle
22:02et je lui ai clairement dit
22:03que nous,
22:04s'il y a bien quelqu'un
22:05qui doit décider
22:06de son sort
22:07et elle de notre sort,
22:08c'est entre nous.
22:09Nous, on ne veut aucune attaque
22:10envers elle.
22:11Elle a son point de vue,
22:12c'est allé plus loin
22:13qu'on ne le pensait.
22:14Maintenant,
22:15il y a Yuki Proko.
22:16Vous nous donnez la parole
22:17et on vous en remercie
22:18parce que ça permet
22:19d'éclairer les choses.
22:20Et voilà,
22:21ce qu'on cherche,
22:22c'est la paix pour notre collègue
22:23et la paix pour Thaïs.
22:24C'est une jeune fille
22:25qui ne mérite pas cet acharnement.
22:26C'est des points de vue différents.
22:27On est dans une société actuelle
22:28qui est très compliquée.
22:29Il y a des débats sur tout
22:30et n'importe quoi.
22:31Ça part dans tous les sens.
22:32Voilà, le féministe,
22:33la religion,
22:34tout ça, tout ça.
22:35Et ça ne crée que de la division
22:36et nous,
22:38En plus, Thaïs,
22:39vous avez une bonne nouvelle
22:40en venant témoigner ici.
22:41En effet.
22:42Puisque mes équipes
22:43l'ont repérée.
22:44Je vous l'ai répétée.
22:45Et elle passera le casting
22:46pour la prochaine émission
22:47en télévision.
22:48Mais non !
22:49Elle sera avec nous
22:50lors du pilote.
22:51Eh oui, les chéris.
22:52Donc ça, quand même.
22:53Monsieur,
22:54mine de rien,
22:55il est quand même bon.
22:56On parlera de vous
22:57quand on sera plus tard.
22:58Non mais Thaïs,
22:59donc quand même,
23:00c'est pas mal.
23:01Franchement.
23:02Oui, j'en suis sûre.
23:03Mais voilà,
23:04moi, comme j'ai dit,
23:05parce que tout le monde me dit,
23:06elle a juste voulu
23:07faire son buzz.
23:08C'est faux, elle mentait.
23:09Non, moi, c'est pas ça.
23:10Mon but de base,
23:11c'est de faire ce qu'il a envisagé.
23:12On n'y croit pas non plus
23:13à cette version-là du buzz.
23:14La meilleure façon
23:15de faire un buzz,
23:16c'est de ne pas le prévoir.
23:17Un buzz,
23:18ça part tout seul.
23:19Exactement.
23:20Ce que je tiens à dire
23:21devant tous les gens
23:22qui nous écoutent,
23:23c'est qu'il faut quand même
23:24se rappeler que j'ai 22 ans.
23:25Je peigne dans cet univers-là
23:26des réseaux sociaux.
23:27Quand son téléphone est fini,
23:28dès qu'il passe un truc comme ça,
23:29on le sait tous.
23:30C'est ça.
23:32Vous êtes influenceuse
23:33comme Olivier Dartigold.
23:34Pareil.
23:35Même, c'est bonnet blanc,
23:36blanc bonnet comme on dit
23:37dans le milieu.
23:38Bien entendu.
23:39Thaïs,
23:40le monsieur est là.
23:43J'espère vraiment
23:45que ça va s'arranger
23:46pour lui.
23:47Est-ce que vous espérez aussi ?
23:50Thaïs ?
23:51Ah oui, moi, pardon.
23:52Je croyais que vous parliez
23:53au monsieur.
23:54Oui, bien sûr.
23:55Je veux que ça s'arrange pour lui.
23:56Je ne sais pas qu'il parte du travail.
23:58Je l'ai déjà dit.
23:59Moi, je vais vous raconter
24:00ce qui s'est passé.
24:01Vous savez que les équipes
24:02du groupe M6
24:03écoutaient l'émission.
24:04Ils m'ont appelé.
24:05Je vous jure que c'est vrai.
24:06Ce n'est pas une vanne.
24:07Ils m'ont appelé.
24:08Ils m'ont dit
24:09la jeune fille,
24:10elle serait peut-être pas mal.
24:11Je vous jure que c'était incroyable.
24:13Elle s'exprime bien.
24:14Vous vous rendez compte ou pas ?
24:15C'est-à-dire que c'est les équipes
24:16d'M6 qui m'ont appelé.
24:17Pourquoi t'inquiètes ?
24:18Le destin peut naître des choses
24:19bonnes pour Thaïs
24:20et on espère pas de mauvaises
24:21pour monsieur maintenant.
24:22Il faut qu'on renseigne
24:23avec une belle histoire.
24:24Vous savez quoi ?
24:25Et si à la rentrée,
24:26vous pouvez tous nous amener
24:27dans votre bus ?
24:28Ça serait génial.
24:29Franchement, ça serait génial.
24:30On vous prend toutes les bus.
24:31Tout le monde serait content.
24:32Thaïs, je suis content.
24:33Elle est gentille.
24:34Elle peut vraiment arranger
24:35les choses à mort.
24:36Non, mais il faut qu'elle
24:37arrange les choses
24:38parce que franchement,
24:39c'est une histoire pourrie.
24:40On ne va pas se raconter
24:41d'histoires, les mecs.
24:42Là, quand on a l'histoire,
24:43on voit que c'est un quiproquo.
24:44Quand on a des tenants
24:45et abrutis,
24:46c'est un quiproquo.
24:47Mais là, à un moment,
24:48c'est un monsieur
24:49qui a quatre enfants,
24:50qui travaille,
24:51qui a envie de travailler,
24:52qui n'a pas envie
24:53de perdre son poste.
24:54Mine de rien,
24:55il y a une responsabilité
24:56derrière.
24:57Et maintenant,
24:58il y a une responsabilité.
24:59On ne peut pas se permettre
25:00aujourd'hui,
25:01dans la société
25:02dans laquelle on est,
25:03de mettre quelqu'un
25:04dehors pour un tel fait.
25:05Je pense qu'il y a
25:06tellement de choses graves
25:07qui sont faites
25:08et qui se produisent
25:09un peu partout
25:10dans notre pays
25:11qu'on ne peut pas
25:12se permettre
25:13de mettre quelqu'un
25:14dehors pour un tel fait.
25:15Je pense qu'il y a
25:16tellement de choses graves
25:17dans notre pays
25:18que ça...
25:19Aujourd'hui,
25:20ceux qui travaillent,
25:21il faut les préserver.
25:22Et ceux qui ont envie
25:23de travailler
25:24et qui se battent
25:25pour leur travail,
25:26il faut les préserver.
25:27Ceux qui sont motivés
25:28pour travailler
25:29pour faire avancer
25:30notre société,
25:31il faut...
25:32C'est ce que j'ai dit.
25:33Moi, j'ai toujours dit ça.
25:34C'est ce que j'ai dit
25:35dans toutes mes émissions
25:36à chaque fois.
25:37Vous le savez,
25:38pour moi,
25:39je déteste les gens
25:40qui parlent de racisme,
25:41de trucs.
25:42Ça, je ne supporte pas.
25:43Pour moi,
25:44il y a juste les gens
25:45qui sont contre la France
25:46et qui sont contre la France.
25:47C'est tout.
25:48Et on le voit.
25:49C'est vrai.
25:50On ne va pas se raconter
25:51l'histoire,
25:52mais c'est vrai.
25:53Il y a des mecs,
25:54comme on le disait encore hier,
25:55il y a plein de mecs
25:56qui font des boulots
25:57dans des restaurants,
25:58qui gagnent des salaires
25:59miséreux
26:00et qui travaillent
26:01comme des chiens.
26:02Et on est bien contents
26:03de les avoir.
26:04C'est ce qu'on disait
26:05encore hier.
26:06Aujourd'hui,
26:07il y a ceux qui roulent
26:08avec la France
26:09et ceux qui roulent
26:10contre nous.
26:11Mais surtout,
26:12c'est réglé entre
26:13Thaïs et Monsieur.
26:15Passons à autre chose.
26:16Thaïs, merci,
26:17ça m'a fait plaisir
26:18de vous avoir.
26:19Moi aussi.
26:20A bientôt.
26:21Thaïs, je peux vous demander
26:22un petit service ?
26:23Est-ce que vous pouvez...
26:24Allez, je vous laisse
26:25en salon privé
26:26avec Olivier D'Artigone
26:27une minute.
26:28Non, mais juste vous discutez.
26:29Vous discutez,
26:30on n'est pas là.
26:31Faites comme si on n'était pas là.
26:32Allez-y, c'est parti.
26:33Faites comme si on n'était pas là.
26:34Pour le temps,
26:35je reviendrai sur le plateau.
26:36Oui.
26:37Non, mais parlez maintenant.
26:38Et vous faites quoi
26:39alors cet été, Thaïs ?
26:40Qu'est-ce que je fais
26:41cet été ?
26:42Je ne sais pas.
26:43Je n'ai pas forcément prévu
26:44quoi que ce soit.
26:45Rester dans le sud,
26:46je pense.
26:47Saint-Tropez ?
26:48Saint-Tropez,
26:49Cannes,
26:50Marseille,
26:51voilà.
26:52Très bien.
26:53Mais vous êtes en Corse,
26:54vous, non ?
26:55Moi, je suis en Corse.
26:56Alors, vous allez prendre
26:57un bateau pour aller la voir ?
26:58Mais non,
26:59mais moi,
27:00je reste avec Corine
27:01en Corse, enfin.
27:02S'il vous plaît,
27:03D'Artigone,
27:04s'il vous plaît,
27:05calmez-vous,
27:06s'il vous plaît.
27:07J'ai peur que cette affaire
27:08vous retombe dessus.
27:09Vous savez,
27:10Cyril,
27:12c'est le plus difficile,
27:14ce n'est pas de tromper,
27:15c'est d'être fidèle.
27:16C'est de moi,
27:17c'est de moi.
27:18C'est Cyril Hanouna,
27:19le 25 mai 2027.
27:20Qu'est-ce que j'ai dit,
27:21le 25 mai ?
27:22J'ai dit,
27:23il est bien plus facile
27:24de tromper
27:25que d'être fidèle.
27:26C'est ce que j'ai dit.
27:29Taïs,
27:30si vous ne comprenez pas
27:31ce qu'on dit,
27:32ne réagissez pas.
27:33Merci,
27:34je vous demande comme un service.
27:35Merci Taïs.
27:36Bonne vacance.
27:37Je vous fais des bisous.
27:38On vous embrasse,
27:39Taïs.
27:41Bisous, au revoir.
27:42Salut Taïs.
27:43Franchement,
27:44j'espère que ça va s'arranger
27:45cette affaire.
27:46On va suivre.
27:47Non mais les mecs,
27:48il n'y a plus d'affaires.
27:49Il faut que la direction
27:50de la RATP...
27:51Mais la direction de la RATP...
27:52Elle n'est pas plus loin
27:53que ce qu'elle a déjà fait.
27:54Les mecs,
27:55la direction de la RATP
27:56sont intelligents.
27:57Sur les réseaux sociaux,
27:58on a essayé de polier
27:59les réseaux sociaux.
28:00Malheureusement,
28:01elles sont obligées
28:02de réagir en fonction...
28:03On comprend la bonne foi
28:04des deux côtés.
28:05La bonne foi des deux côtés.
28:06En tout cas,
28:07je veux que vous nous teniez
28:09On n'hésitera pas.
28:10Le 6 juin, c'est ça ?
28:11Le 6 juin, tout à fait.
28:13Après, la réponse sera pas
28:14dans l'immédiat.
28:15Il y a 48 heures
28:16à un mois pour la réponse.
28:1748 heures ?
28:18Oui, il faut un minimum
28:19de 48 heures jusqu'à un mois
28:20pour une réponse.
28:21Mais bon, ils sont...
28:22Mais d'ici là,
28:23il ne peut pas y avoir
28:24des indiscrétions un peu ?
28:25Vous ne pouvez pas prendre
28:26la température ?
28:27Moi, j'ai mon devoir de réserve.
28:28Je ne serai pas...
28:29Je reste dans les règles.
28:30Je ne veux pas se mettre en faute.
28:31Je pense qu'ils prendront...
28:32La décision est peut-être
28:33même déjà prise.
28:34Au-delà de nous,
28:35c'est un peu dans la spéculation.
28:36On a eu peur pour lui.
28:37On a eu peur
28:38que l'opinion publique...
28:39Enfin, que le débat
28:40qui était un peu enflammé
28:41prenne le dessus.
28:42Là, ça s'est apaisé.
28:43Même la RAT,
28:44elle a entendu tout ça.
28:45Je pense qu'à partir de...
28:46Elle a peut-être déjà fait.
28:47Elle va se dire
28:48qu'effectivement,
28:49il y a les deux versions.
28:50Les deux versions se sont recoupées.
28:51On part sur un constat d'accord,
28:52comme ils nous aiment bien dire.
28:53Voilà, tout simplement.
28:54C'est ça.
28:55Allez, on vous souhaite
28:56en tout cas
28:57de reprendre vite votre poste,
28:58que cette histoire soit oubliée.
28:59Vous embrassez
29:00vos quatre enfants
29:01de ma part.
29:02Ils ont quel âge ?
29:03Alors, c'est de 22 à 2 ans.
29:04L'aîné, 22 ans.
29:05Et le dernier,
29:06il aura 2 ans
29:07le 14 juillet.
29:08Ah ouais ?
29:09On peut peut-être
29:10faire un truc à l'Élysée.
29:11À la gare de Sparting.
29:12C'est vrai, quoi.
29:13De 22...
29:14Ah ouais ?
29:15D'accord.
29:16Bon, très bien.
29:17En plus,
29:18c'est un petit enfant de 2 ans.
29:19Bon, écoutez,
29:20en tout cas,
29:21on espère que tout va s'arranger
29:22pour vous.
29:23On vous fait de gros bisous.
29:24Voilà.
29:25Et on espère
29:26que vous allez bien.
29:27Merci.
29:28Au revoir.
29:29Et on espère
29:30que vous allez reprendre votre poste.
29:31Et merci, monsieur, en tout cas.
29:32Je vous en prie.
29:33Merci pour lui
29:34et puis pour les autres collègues aussi
29:35parce que c'est un métier
29:36qui est très difficile.
29:37Ça nous a permis de montrer
29:38qu'il y a des situations
29:39qui sont parfois...
29:40Complexes.
29:41Qui perdent le contrôle.
29:42Voilà, on dit
29:43c'est un chauffeur
29:44et derrière le volant,
29:45mais il y a quand même
29:46un être humain derrière le volant.
29:47Et c'est vrai que même
29:48si on a des règles
29:49qu'on doit respecter,
29:50bien évidemment.
29:51Mais comme je vous dis,
29:52des fois,
29:53il y a des situations
29:54où on est un peu pris
29:55entre le marteau et l'enclume.
29:56Tu es sur le terrain
29:57à un moment,
29:58tu ne sais pas quand...
29:59On est un peu fatigué.
30:00Des fois, il y a des journées
30:01qui sont un peu moins faciles
30:02que d'autres.
30:03Voilà.
30:04En tout cas, merci pour la parole.
30:05Déjà, je vais vous dire,
30:06moi, j'ai un stress.
30:07Moi, déjà,
30:08dans ma voiture,
30:09je stresse.
30:10Mais quand je les vois
30:11dans les bus
30:12faire des tournées,
30:13tu te rends compte
30:14que t'en donnes toute la journée
30:15le stress que t'as.
30:16C'est un truc de fond.
30:17Très difficile.
30:18Je ne pourrais pas.
30:19Avec les incivilités
30:20qui explosent et tout.
30:21Au-delà de ça,
30:22tu te rends compte
30:23qu'il y a une vraie responsabilité.
30:24C'est un métier difficile.
30:25Il ne faut pas...
30:26Moi, je ne le fais pas.
30:27Je ne suis pas chauffeur de bus.
30:28Je l'ai toujours dit à mon collègue.
30:29Je ne sais pas comment vous faites.
30:30J'ai du courage ailleurs,
30:31mais là-dessus,
30:32les vélos qui passent,
30:33les enfants...
30:34Les gens dans le bus,
30:35vous avez des personnes âgées
30:36qui vous freinent un peu fort.
30:37Vous n'avez pas envie de ça,
30:38mais vous êtes responsable.
30:39Les vélos,
30:40les ongles morts.
30:41Voilà.
30:42Après, il y a d'autres métiers
30:43difficiles, bien entendu.
30:44Bien sûr.
30:45T'es pas en train
30:46de minimiser
30:47les autres métiers, mais...
30:48Quand il était au conseil
30:49municipal de Pau,
30:50je peux vous dire que...
30:51Ça n'a pas toujours été simple.
30:52Ça n'a pas toujours été simple,
30:53mais je peux vous dire que
30:54ça ruait dans les brancards.
30:55Et ça nous permet d'éclairer
30:56le rôle des syndicalistes,
30:58qui sont souvent décriés.
30:59Mais là, c'est l'accompagnement
31:00d'un salarié.
31:01C'est un moment difficile.
31:02C'est de l'humain.
31:03Bien sûr.
31:04C'est important de le dire.
31:05Et moi, j'ai...
31:06Vous avez vu que moi,
31:07j'étais toujours défendu aussi.
31:08Toujours, oui.
31:09Ils sont toujours plus présents
31:10sur le plateau.
31:11C'est vrai.
31:12Ils sont toujours plus présents
31:13sur le plateau.
31:14Moi, j'en ai marre.
31:15Dans ce pays,
31:16ils veulent tout casser.
31:17De toute façon,
31:18tout ce qui a marché avant,
31:19ils veulent le casser.
31:20Et ils cassent tout à chaque fois.
31:21Et à chaque fois,
31:22ça ne marche pas.
31:23En fait, ils font n'importe quoi.
31:24Et aujourd'hui,
31:25ils n'arrêtent pas de nous dire
31:26que les syndicats,
31:27ça ne sert à rien.
31:28Les syndicats,
31:29il ne faut pas les écouter.
31:30Les syndicats,
31:31c'est des mecs
31:32qui sont trop politisés,
31:33qui ne servent à rien.
31:34Qui bloquent tout,
31:35qui bloquent le pays.
31:36Exactement, qui bloquent tout.
31:37Mais regardez,
31:38là aujourd'hui,
31:39on a encore...
31:40Les syndicalistes au quotidien.
31:44Il y a des débordements partout.
31:46À France,
31:47on ne retient que des débordements.
31:48Je le dis,
31:49il y a des cons partout.
31:50C'est un être humain.
31:51Et chaque être humain
31:52agit en fonction de ses principes.
31:54Moi, j'ai toujours dit,
31:55vous savez,
31:56mes émissions sont ouvertes
31:57à tout le monde,
31:58sauf aux cons.
31:59Merci.
32:00On peut être en désaccord,
32:01mais on peut être intelligent
32:02et discuter.
32:03On peut être en désaccord
32:04avec les gens,
32:05mais le débat,
32:06on ne le refuse jamais
32:07tant qu'on a des personnes
32:08intelligentes face à nous.
32:09Là, vous avez montré
32:10Valérie Benayel.
32:11Ce n'est pas le cas.
32:12C'était un contre-exemple.
32:13C'était un contre-exemple.