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  • 27/05/2025

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Transcription
00:00C'est intéressant quand même d'entendre un Premier ministre qui défend d'une certaine manière,
00:05en tout cas qui propose une loi, il ne la défend pas,
00:08et une loi qu'il ne souhaite pas voter.
00:11Je vois là quelque chose qui peut me surprendre.
00:14Madame Fourcade, que pensez-vous de cette loi, de ces deux textes,
00:20et que doit-on faire selon vous ces prochaines heures ?
00:24Alors je pense que c'était vraiment bien qu'il y ait deux textes,
00:26c'était vraiment important, puisque le soutien aux soins palliatifs va pouvoir se manifester,
00:30je pense, de manière massive.
00:32Et je pense que sur le deuxième texte, il y a plusieurs contre-vérités, en tout cas dans ce texte,
00:37en tout cas plusieurs choses qui ne sont pas tranchées, vous l'avez déjà très bien souligné.
00:41La première, c'est est-ce qu'il est question de créer un ultime recours pour des situations exceptionnelles,
00:46ou est-ce qu'il est question d'ouvrir à nouveau le droit de choisir le moment de sa mort,
00:51qui doit être ouvert au plus grand nombre ?
00:52Et dans le texte, on nous dit que c'est un ultime recours,
00:54on rassure les députés en disant que c'est un ultime recours,
00:57mais en fait les critères qui sont fixés sont des critères qui ouvrent très largement un nouveau droit.
01:02Et donc ça, c'est la première contre-vérité de ce texte.
01:06Et puis la deuxième, c'est qu'on dit aux Français que c'est une loi d'autonomie et de liberté,
01:10et en fait pour moi c'est une loi du pouvoir médical,
01:12parce que c'est le médecin qui va décider qui a droit et qui n'a pas droit,
01:15et ce pouvoir médical, moi j'en veux pas.

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