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  • 27/05/2025
Après la publication d'un rapport choc sur les Frères musulmans et leur souhait d'instaurer la charia en France, Charlotte d'Ornellas analyse la situation : «On se raccroche au terrorisme car on ne veut pas aller sur le terrain culturel».

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Transcription
00:00François Bayrou l'a énoncé, à mon avis sans se rendre compte,
00:02et qu'il dit on a un problème, et d'ailleurs vous avez vu depuis quelques jours,
00:06on ne reparle plus que du terrorisme.
00:09Mais le fond du sujet de ce rapport, ce n'est pas le terrorisme.
00:12Précisément, les rapporteurs expliquent d'ailleurs que les autorités
00:15ne se sont pas intéressées au sujet de l'islamisation de la société
00:19parce qu'ils étaient trop préoccupés par le terrorisme.
00:23Cette phrase est écrite dans le rapport, c'est donc bien que nous avons deux sujets différents.
00:27Et quand François Bayrou au micro dit qu'il y a la volonté d'imposer des choses religieuses
00:33ou des sens religieuses, de quoi parle ce rapport ?
00:39Il parle en effet d'un rapport au monde, donc d'un ancrage civilisationnel étranger.
00:45Il n'y a pas forcément d'accusation morale sur un modèle étranger,
00:48il est juste étranger, ce n'est pas le nôtre.
00:51Et nous on est en permanence en train d'essayer de raccrocher au terrorisme
00:53parce qu'on ne veut pas aller sur le terrain de la culture et de la civilisation
00:56parce qu'on ne sait pas par quel bout le prendre.
00:59Donc ils sont en permanence, donc vous avez raison, on va évacuer la chose,
01:03revenir sur le sujet du terrorisme parce que là tout le monde s'accorde à dire
01:06qu'il n'en faut pas et on n'arrive pas à aborder ce sujet-là qui est au milieu.
01:11Et donc la question du foulard, la vraie différence entre le foulard
01:15et ce qu'on appelle désormais le voile, parce que pardon dans la rue,
01:17il peut arriver qu'on confonde avec beaucoup de bonne volonté,
01:20il s'agit quand même de se couvrir la tête.
01:22La vraie différence c'est quoi ?
01:24C'est qu'on avait des gens qui arrivaient et d'abord le nombre n'était pas le même,
01:29ensuite la volonté de s'enraciner se faisait avec le temps à la génération qui suivait
01:34et que là maintenant on a la troisième ou la quatrième génération
01:36qui réaffirme une identité étrangère.
01:39Sous-titrage Société Radio-Canada

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