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  • 26/05/2025
Arthur Fils sait qu'il est proche du plus haut niveau... Tombeur de Nicolas Jarry en quatre sets au premier tour, le n°1 français s'est qualifié pour le deuxième tour. Mais le Français a également une deuxième priorité : regarder la finale de la Ligue des champions entre le PSG, son club de cœur, et l'Inter Milan samedi.

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Sport
Transcription
00:00BNP Paribas, partenaire des plus belles histoires de Roland-Garros, aux côtés des ramasseurs de balles depuis plus de 50 ans.
00:18Arthur, raconte-nous un petit peu alors le terme de pression est peut-être un peu excessif,
00:23mais est-ce qu'il y avait évidemment une attente particulière par rapport à ce match,
00:27parce que comme tu le disais, tu as parlé de relief en anglais, mais c'est vrai que tu avais perdu les deux premiers tours ici à Roland-Garros,
00:33tu avais également perdu le premier tour au JO de Paris ici.
00:37Est-ce qu'il y avait une vraie attente ou une vraie crainte finalement de ce premier tour à Roland-Garros cette année ?
00:43Pas forcément une crainte, mais je voulais vraiment gagner.
00:47Les matchs précédents contre Matteo ou contre Foki, c'était des très bons joueurs, c'était 50-50.
00:54Là, aujourd'hui, je suis rentré sur le terrain, je savais que je jouais très bien et je me suis dit que j'avais vraiment ma chance
01:01et il ne fallait juste pas que je la laisse passer.
01:04Ça fait toujours du bien de gagner ces types de matchs-là.
01:07J'ai toujours dit que les premiers tours, c'était la chose la plus compliquée pour moi.
01:11Après, une fois que je passe le premier tour, qu'il y a de la confiance, je me sens bien en général.
01:16Là, ça fait du bien.
01:24Oui, Arthur, comment justement tu t'es senti ?
01:28On a vu beaucoup de soulagement après la balle de match.
01:32Mine de rien, c'est un petit truc qui se débloque, cette première victoire.
01:34Oui, complètement.
01:35Complètement, du soulagement un peu.
01:39J'étais content.
01:41J'étais content.
01:42Moi, c'est un match comme un autre, mais ça fait du bien de gagner aussi ici.
01:46Il faut débloquer son compteur partout.
01:49Je pense que c'était l'un des derniers tournois qui me manquait.
01:50Donc, maintenant, content et puis c'est parti.
01:59Justement, Arthur, je parlais de toi avec Joe avant le début du tournoi qui disait que tu étais clairement dans une phase de progression, notamment physique, que tu encaissais beaucoup mieux aujourd'hui, que tu étais capable d'être plus constant physiquement.
02:12Est-ce que tu ressens ça depuis le début de saison ? Est-ce que tu as ce sentiment-là aussi d'être capable d'encaisser beaucoup plus longtemps désormais sur des gros combats ?
02:20Oui, là, à la fin du quatrième, j'en ai encore quelques-uns, des sept dans les jambes.
02:28Voilà, je l'ai dit, j'ai terminé bien mieux que j'ai commencé.
02:32Au début, j'étais un peu assez lent.
02:35Je suis pris du temps à trouver le rythme, mais une fois que j'ai trouvé au milieu du quatrième, enfin au début du quatrième jusqu'à la fin,
02:40c'est un rythme que je peux tenir très, très longtemps.
02:43Après, on s'entraîne aussi pour ça.
02:45J'ai passé beaucoup de temps en gym, beaucoup de temps sur le terrain.
02:50On a fait des exos pas faciles, du cardio, pas mal de trucs pour pouvoir tenir des très longs matchs.
02:59C'est pour ça que je n'ai pas peur des longs matchs.
03:01Par rapport à l'évolution de ta carrière, tu as 20 ans, on t'a vu très frustré à monter Carlo après la défaite en quart de finale contre Carlo Salcaraz.
03:14Tu passes par loin, sur terre battue, tu n'as perdu que face à des joueurs du top 3 cette saison.
03:18Tous les autres matchs, tu as gagné sur terre battue cette année.
03:22Tu n'as perdu que contre Alcaraz et Zverev.
03:24Tu en as oublié un ?
03:25Ah non, à Madrid, je l'ai mis de côté.
03:27Mets-le de côté.
03:28On sent que tu as cette conviction que tu as de toute façon tout jeune, que tu n'es vraiment plus très loin du premier cercle aujourd'hui.
03:37Oui, non, je m'entraîne et je m'entraîne pour ça.
03:41On fait le boulot avec l'équipe pour ça, que ce soit sur le terrain ou sur les à-côtés.
03:47Je pense qu'on met du cœur à l'ouvrage.
03:53Après, c'est sûr que sur terre, en plus, je me sens bien, je joue pas mal.
03:58Après, j'ai perdu deux fois contre Carlos, une fois contre Sacha.
04:03Contre Carlos à Montecarles, c'est pas loin.
04:05Sacha, ça joue bien aussi à Rome.
04:07Donc, c'est des défaites qui sont toujours encourageantes.
04:09Je connais mon niveau.
04:10Je sais que je suis sur la bonne voie.
04:13Après, il ne faut pas s'enflammer.
04:15Ça prend du temps.
04:18On peut prendre du temps.
04:19On peut parler en termes d'années.
04:21Ça peut prendre un, deux, trois, quatre ans.
04:23Donc, je sais juste que je bosse bien et qu'un jour ou l'autre, ça va payer.
04:28Pendant ton match en tribune présidentielle, il y avait quelques joueurs du Paris Saint-Germain, notamment.
04:40Ah ouais ?
04:41Enfin, ils étaient sur l'Anglène aujourd'hui.
04:43Je n'ai pas vu.
04:43Il y avait une EVS, certains joueurs qui étaient là.
04:48Et il y a Ousmane Dembélé aussi qui a regardé le match d'Hugo.
04:52Ils font un peu la journée au stade.
04:54Il y a pas mal de joueurs qui nous disent que samedi, ils vont essayer de regarder à tout prix le match.
05:00On sait évidemment quel est ton club de cœur.
05:03Mais voilà, il y a un petit créneau horaire qui est bloqué samedi.
05:08Il ne faudra pas toucher une raquette à ce moment-là.
05:09Oh, samedi, je suis devant la télé.
05:11Samedi, c'est sûr et certain.
05:13Et si malheureusement, je ne suis plus en course ici, c'est où ça ? Berlin ?
05:19À Munich.
05:20Je suis à Munich.
05:21C'est sûr et certain.
05:22Donc, dans tous les cas, je vais voir le match.
05:24Je ne sais pas si ça sera en direct ou à la télé, mais t'inquiète pas.
05:31Merci.

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