- 26/05/2025
Gilles Moretton, président de la Fédération Française de Tennis, a tenu un point presse ce lundi 26 mai. A l'occasion de ce point presse, Gilles Moretton a évoqué les sujets suivants :
- L’Opening Week
- Le tennis féminin français
- Les nouveaux programmes concernant les ramasseurs de balles
- La vie des clubs
- Les pratiques associées
- Le Roland-Garros Tennis Club
« Le tennis, partout & toujours ici », sur
https://www.tennisactu.net / Tennis Actu
- L’Opening Week
- Le tennis féminin français
- Les nouveaux programmes concernant les ramasseurs de balles
- La vie des clubs
- Les pratiques associées
- Le Roland-Garros Tennis Club
« Le tennis, partout & toujours ici », sur
https://www.tennisactu.net / Tennis Actu
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00— BNP Paribas, partenaire des plus belles histoires de Roland-Garros, aux côtés des ramasseurs de balles depuis plus de 50 ans.
00:18— Bonjour. D'abord, désolé d'un petit peu de retard, mais justement, on va parler du tournoi, bien sûr, mais du fédéral, puis je répondrai à toutes vos questions.
00:26— On accueille à l'instant même 1 500, 1 600 présidents de clubs. On a fait la même chose hier. C'est la fête du tennis.
00:36Et moi, je suis extrêmement heureux qu'on profite de ce Roland-Garros. Alors on l'a dit, c'est un événement unique.
00:45C'est la raison pour laquelle on a utilisé le claim « Only at Roland-Garros », seulement à Roland-Garros, parce qu'on essaye d'y faire des choses un petit peu différentes.
00:54Et puis heureux aussi cette année de vous dire que le tournoi de Roland-Garros, en 2024, on remonte un peu en arrière, a été le tournoi le plus regardé au monde,
01:04avec 318 millions de personnes, d'audience cumulée devant l'ensemble des autres tournois.
01:11Et puis venir tout de suite sur 2025 avec le succès de l'Opening Week, la semaine qui vient de se terminer, qui s'est terminée avec un succès à la fois sur le nombre de spectateurs.
01:27On a plus de 100 000 spectateurs qui sont venus. On a des chiffres d'audience qui sont absolument extraordinaires, puisqu'on a eu la chance d'avoir France 4.
01:37Et en tant que fédération, il est important pour nous qu'on puisse utiliser l'ensemble du tournoi, mais aussi cette semaine, qui était avant une semaine de qualification,
01:46un peu dans la confidentialité, qui l'est encore d'ailleurs sur d'autres tournois, parce que souvent, les infrastructures ne le permettent pas,
01:51d'attirer un public légèrement différent à un prix très accessible et leur faire voir pour 8 heures ou 9 heures de tennis à la fois des matchs d'une grande qualité.
02:02Le tennis est en train d'évoluer de façon considérable, je trouve, et puis assister à des entraînements.
02:11Vous vous souvenez, c'était le cas l'année dernière. Alors je vais reprendre Raphaël Nadal, qui s'entraînait tous les jours sur le Philippe Châtrier,
02:18et où il y avait 5 000, 6 000 personnes, mais ça a été le cas cette année également, et qui permet de voir des matchs, des compétitions.
02:27On a vu le Suzanne Lenglen plein plusieurs fois, avec une ambiance qui est une ambiance de tournoi.
02:35Et c'est vrai que c'est le charme de cette opening week. Je parlais de la qualité du jeu.
02:42Je vais revenir sur la qualité du jeu qu'on peut remarquer chez les garçons et chez les filles.
02:46On est en train, je trouve, de monter le niveau, d'où l'intensité, d'où peut-être un calendrier chargé, d'où plein de choses peut-être,
02:54mais l'intensité des tournois et la préparation sur les Grands Chêmes, on le voit bien, parce qu'ils arrivent avant,
03:00augmente chez les garçons, mais augmente chez les filles.
03:04Et puis, pour reprendre un petit peu les questions qu'on posait il y a 3-4 ans,
03:08en disant que le tennis français, les garçons, c'est difficile, derrière les mousquetaires qui étaient Joe Tsonga,
03:16Gilles Simon, Gaël Monfils et puis Richard Gasquet, il n'y a pas grand-chose.
03:20Si, mais il faut parfois laisser du temps au temps. Ce sont des cycles.
03:25Et là, on a un cycle, effectivement, avec de jeunes joueurs intéressants,
03:29avec une émulation extraordinaire sur le tennis français.
03:31Mais c'est la même chose chez les filles, où on a aujourd'hui un petit trou dans la raquette,
03:37on va dire ça comme ça, mais derrière des jeunes joueuses.
03:40Vous avez vu la jeune Rakuta Manga hier qui a joué, Loïse Boisson.
03:45Il y a des jeunes joueuses qui ont des qualités et du talent,
03:49Daphne Mpeci, Xenia Efraimova.
03:52Et puis, on a aussi des 2012, 2013, 2014.
03:55On a mis en place à la Fédération un certain nombre de mesures qui ont été présentées
04:00il n'y a pas très longtemps dans un quotidien.
04:04Sur les 7-10 ans, les choses vont payer.
04:08Pour être très concret avec ça, on avait, il y a 4-5 ans,
04:13240 filles qui étaient détectées dans nos territoires,
04:17avec un niveau qui était parfois un niveau régional et pas un niveau national.
04:21Aujourd'hui, on en a près de 460 qui sont d'un niveau national,
04:25qui ont été détectées.
04:26Tout le monde n'arrivera pas, bien sûr.
04:28Voilà, il y a eu un travail qui a été fait au niveau des territoires
04:30et qui a été fait avec l'ensemble des ligues,
04:32avec l'accord de l'ensemble, à l'unanimité,
04:35notamment sur ce qu'on appelle, nous, les ETR, les équipes techniques régionales.
04:38Je ne vais pas rester trop longtemps là-dessus,
04:40mais c'est pour répondre à des questions.
04:42On a du travail encore à faire sur le tennis féminin.
04:45Je pense qu'il y a des améliorations.
04:46Vous le savez, il y a une vraie réflexion au niveau de la Fédération
04:48sur l'accompagnement, avec un point faible, si je peux me permettre,
04:53sur les 11-14 ans.
04:54On est à 11 ans, je dirais, dans le coup.
04:57On est à 14 ans, on n'est plus dans le coup.
04:59Donc on a des améliorations à apporter là-dessus.
05:02Et je crois qu'au niveau de la DTN, au niveau d'Ivan Lubitschitch,
05:06on travaille là-dessus.
05:08Donc sur l'Open Week, gros succès, gros succès d'audience,
05:11gros succès populaire.
05:13La journée Yannick Noah est aussi importante pour nous,
05:16parce qu'elle, d'abord, c'est historique.
05:19C'était la journée Béniberté avant, c'est devenue la journée Yannick Noah.
05:22Les enfants, au profit d'associations, faites le mur,
05:25mais d'autres associations, on a généré plus de 300 000 euros.
05:28Donc on a dépassé aussi nos résultats pour pouvoir redistribuer à des associations.
05:33Et ça, on en est vraiment ravis.
05:36Ravis aussi de la densité du plateau des Français et des Françaises.
05:41On a 27 joueurs et joueuses qui sont dans le tableau,
05:4318 hommes et puis 9 femmes.
05:45C'est bien pour le tournoi.
05:49Et puis les résultats d'hier, même si deux de nos garçons ont perdu
05:53en allant au bout des 5-7, le résultat de Giovanni est intéressant.
05:58Et puis Quentin, qui a eu la chance de gagner sans aller au bout du match,
06:04la défaite malheureusement de notre jeune française.
06:08Important sur le sujet du tennis féminin qu'on met, nous, en avant,
06:12puisque ça a été un sujet où on ne se voile pas du tout la face.
06:15On a du travail.
06:17Il y a des choses qui ont été mises en place.
06:19Il y a des cycles.
06:20On est assez confiants sur l'avenir.
06:23On sait qu'on doit y apporter des modifications.
06:26Et c'est le programme.
06:29Ce qui est fait aussi au niveau...
06:31Je reviens parce que je vais faire le parallèle
06:32dans ce qu'on fait à la Fédération et ce qui est fait à Roland-Garros.
06:35Il y a un programme avec les ramations de balles
06:37qui est en parallèle d'un programme de modernisation de nos écoles de tennis
06:41avec deux personnes que sont Walter Gouy, Olivier Lothor.
06:44On parle de la méthode d'apprentissage.
06:46Donc là, on est sur les 3-6 ans, les 7-10 ans.
06:48Mais c'est important parce que c'est l'accès derrière,
06:51avec la volonté d'utiliser des coachs juniors.
06:55C'est aussi assez nouveau pour ceux qui s'y intéressent.
06:58Ça vaut le coup d'aller voir comment fonctionne.
07:00Dans les écoles de tennis, on prend souvent les meilleurs
07:02et puis on les met un peu en avant.
07:04Puis les autres n'ont plus grand-chose.
07:05Et là, on a des coachs juniors qui viennent accompagner les plus jeunes.
07:10Et on sait qu'on n'apprend jamais aussi bien qu'en apprenant aux autres.
07:14Donc on a une méthode d'apprentissage qui nous est propre
07:16sur les écoles de tennis, sur la galaxie tennis.
07:20Et ce qui est fait en parallèle avec Roland-Garros
07:23sur nos ramasseurs de balles.
07:24On pense que nos ramasseurs de balles que vous avez vus
07:26sont parfois de bons joueurs de tennis,
07:28mais parfois sont juste des licenciés dans le club
07:31et sont de merveilleux ambassadeurs.
07:33Quand on a vu et quand on a vécu Roland-Garros,
07:36on peut véhiculer dans son club autour cette envie et cette passion.
07:41Vous savez qu'il y a, pour être ramasseur à Roland-Garros,
07:44c'est quasiment une mission à l'année.
07:46On a des gens qui s'occupent à l'année d'aller dans les clubs,
07:49faire de la détection et puis créer des vocations.
07:54On en est en tout cas très, très fiers.
07:56Dans ces clubs, sachez aussi que notre priorité,
07:59c'est ce que je disais à l'instant aux clubs que l'on reçoit,
08:01que l'on invite.
08:02On a aussi tout au long de la semaine un merci bénévole.
08:07On traite de façon un peu extraordinaire les bénévoles
08:11qui oeuvrent au quotidien.
08:12Alors un bénévole, c'est quoi ?
08:13Un bénévole, c'est quelqu'un qui, le mercredi,
08:16donne un coup de main à l'école de tennis
08:17ou le dimanche matin, lorsqu'il est dans son club,
08:20il y a un match par équipe.
08:22Eh bien, il est là.
08:22C'est lui qui apporte les croissants,
08:23qui ouvre le club le matin.
08:25On ne parle pas des gros clubs et des petits clubs.
08:27Ce sont ces bénévoles-là qu'on récompense
08:29au quotidien dans le club.
08:30L'aide qu'on apporte, grâce à Roland-Garros,
08:33et je viendrai un petit peu dans le détail aussi tout à l'heure,
08:37va en direction des clubs en France,
08:39mais aussi à l'étranger.
08:40J'y viendrai pour l'étranger.
08:41On avait, sur le mandat précédent, une aide au club via l'ADCP,
08:47l'aide au développement des clubs et de la pratique,
08:49qui était de 33 millions,
08:50qui passe sur ce mandat à 60 millions d'euros.
08:54Les équipements, c'est quoi ?
08:55C'est rénover des terrains,
08:57c'est construire des terrains et des pistes de paddle,
09:01aménager des clubhouse.
09:02C'est réellement la mission qui est la nôtre.
09:07Et dans cette aide-là, de façon très associative,
09:11nous allons associer l'ensemble des territoires
09:13pour savoir de quelle manière nous allons flécher
09:16cette augmentation de 33 à 60 millions en direction des clubs.
09:20Je vous disais qu'on aide la Fédération internationale.
09:23On a, avec les quatre grands chelèmes,
09:25une aide qui est apportée à l'ITF,
09:28qui va en direction de pays
09:29qui n'ont peut-être pas la chance d'avoir des tournois.
09:32Je pense à des joueurs qui ont été aidés financièrement.
09:34Je vais parler de Kasper Rudd,
09:36je vais parler de Joao Fonseca,
09:39je peux parler de Ribakina également,
09:41qui ont été aidés financièrement,
09:42ou Ons Jabber,
09:43qui ont été aidés financièrement
09:45via une aide que nous apportons à l'ITF.
09:48Et je ne parle pas de l'aide aussi
09:49que nous apportons aussi à l'ATP et la WTA
09:52depuis des années.
09:53Donc vous savez qu'il y a des discussions
09:54qui sont en cours,
09:56qui ont déjà eu en partie lieu
09:57avec les joueurs et les joueuses.
09:59La volonté de Roland-Garros,
10:01c'est d'aider l'ATP,
10:04la WTA,
10:06le circuit,
10:07je dirais le tour en général,
10:08je peux mettre l'ITF dans le coup aussi,
10:10sur la Coupe Davis,
10:12la Billie Jean King Cup.
10:13Nous souhaitons nous apporter
10:15notre contribution
10:15pour aider les joueurs et les joueuses
10:18dans le développement du tennis.
10:20Un point important dans les aides
10:21que nous apportons au club,
10:22c'est une aide toute particulière
10:24à la terre battue,
10:24avec la volonté de créer une identité de jeu
10:28à la française.
10:30Donc tout ça est entre les mains
10:31de nos techniciens.
10:33Il est important qu'on retrouve
10:34cette identité de jeu à la française,
10:37même si on sait que plus de 60%
10:39des tournois sont joués sur des surfaces dures.
10:42Il y en a un peu plus
10:44que sur herbe,
10:45sur terre battue,
10:46mais on est encore minoritaire par rapport.
10:48Donc il ne faut pas qu'on perde notre identité.
10:50Et c'est la raison pour laquelle
10:51nous aussi, Fédération,
10:53grâce au tournoi,
10:54nous aidons nos clubs
10:55sur le maintien des cours de tennis traditionnels,
10:59de terre battue traditionnelle,
11:01avec une aide financière pour l'entretien.
11:03On sait que c'est l'entretien
11:04qui coûte très cher,
11:05entretien qui est passé,
11:06je te rends dans du détail,
11:07mais de 200 euros par terrain
11:08à 800 euros par terrain
11:10dans cet entretien
11:11des cours de terre battue traditionnels.
11:13Et puis aussi avec l'arrivée
11:14de terre battue maintenant artificielle
11:16de grande qualité.
11:17Il y a eu un tournoi WTA à Rouen
11:19il n'y a pas très longtemps.
11:20On sait que probablement en Croatie,
11:22en Coupe d'Evis,
11:23nous allons jouer
11:23sur de la terre battue artificielle,
11:26France, pardon,
11:27Croatie-France
11:28au mois de septembre,
11:30sur de la terre battue artificielle.
11:32Voilà.
11:32Donc c'est la façon
11:33dont nous, je dirais,
11:35redistribuons,
11:37aidons au développement
11:38de notre fédération.
11:41Un point important,
11:42puis je vais essayer
11:42d'être encore court
11:43parce que vous avez des questions,
11:45je vais revenir sur
11:47les différentes pratiques
11:49qui sont au sein de la fédération.
11:50On a six pratiques.
11:52Le tennis, bien sûr.
11:53Je vais mettre l'accent
11:54sur le paratennis.
11:55Quand on parle de paratennis,
11:56c'est le tennis fauteuil,
11:58les sourds et malentendants
11:59où on est champion du monde.
12:00Et puis le C6 tennis
12:02qui est confidentiel
12:03mais qui existe
12:04au sein de notre fédération.
12:05Vous savez qu'Yannick Noah
12:06a pris la direction
12:07de ce paratennis
12:08pour les quatre années à venir.
12:10Avec même chose,
12:10un développement
12:11que nous allons apporter
12:12sur le paratennis.
12:15On avait une aide
12:15qui était de l'ordre
12:16de 2,5 millions
12:17qui va passer à 5 millions
12:18sur l'aide des pratiques.
12:20La volonté pour nous,
12:21c'est que tous nos clubs
12:21puissent permettre
12:23à des jeunes en situation
12:24de handicap
12:25de jouer dans nos clubs
12:27avec l'accessibilité.
12:28Les collectivités participent
12:29à l'accessibilité de nos cours,
12:31le matériel.
12:32Donc on a un gros travail
12:33à faire au sein de la fédération
12:34sur le développement
12:36de cette pratique-là.
12:37Je reviens sur le padel
12:38qui est en plein développement.
12:40On a deux licences à la fédération.
12:42On l'a voulu parce qu'en tant
12:44que fédération,
12:45nous n'apportons pas
12:45le même service
12:46et la même prestation
12:47au padel qu'au tennis actuellement.
12:51Mais très vite,
12:52nous allons rejoindre
12:53et nous n'aurons plus
12:54qu'une seule licence à terme.
12:56Sur le padel,
12:57nous avons 100 000 licenciés padel
12:59uniquement à la fédération.
13:01Nous avons 230 000 licenciés
13:03multi-raquettes
13:04qui jouent au padel.
13:05Donc ensemble,
13:06vous calculez,
13:07ça fait 330 000 licenciés
13:09tennis padel
13:11qui jouent au padel.
13:12On le sait grâce
13:13à notre application TenUp.
13:14Ils réservent des cours,
13:15ils jouent.
13:16Mais on sait aussi
13:16qu'il y en a 550 000
13:18au total
13:19qui jouent
13:20en location horaire
13:21qui ne sont pas licenciés.
13:22Donc entre 330 000
13:24et 550 000,
13:26il y en a un certain nombre
13:26qui jouent.
13:27Donc quand vous avez déjà
13:29550 000 pratiquants,
13:30vous regardez par rapport
13:31à d'autres sports,
13:33le padel est déjà
13:34parmi les sports
13:36les plus pratiqués.
13:37important aussi,
13:39on n'a que 2 800
13:40à 3 000 pistes
13:41de padel.
13:42Là où l'Italie,
13:43on a 11 000,
13:44là où l'Espagne,
13:44on a plus de 20 000.
13:46Donc on a du travail
13:46à faire sur l'installation.
13:48Même chose,
13:49dans l'aide que nous apportons
13:50au club,
13:50dans nos clubs associatifs,
13:52c'est permettre
13:52à nos clubs
13:53de construire
13:54des pistes de padel
13:55pour entraîner
13:57le développement.
13:58Un petit mot
13:59sur le beach tennis.
14:00Vous le savez,
14:01c'est une des pratiques
14:01au sein de la fédération.
14:03Je ne vous parle pas trop
14:03de la courte paume,
14:05notre ancêtre,
14:09avec 200 pratiquants
14:11de courte paume,
14:13quelques clubs en France.
14:14Mais c'est le respect
14:15de patrimoine
14:18et de modernité.
14:20Et on respecte
14:21cette discipline.
14:23Un dernier mot
14:24sur le pickleball.
14:25Vous le savez,
14:25la fédération française
14:26de tennis va faire acte
14:27de candidature
14:28pour la délégation.
14:29Alors comment ça se passe ?
14:30Très concrètement,
14:31les dossiers vont être
14:32communiqués aux candidats
14:34là, au mois de mai-juin,
14:36début juin.
14:37On remplira le dossier
14:38pour septembre.
14:39Et c'est fin d'année
14:40que le ministère
14:41attribuera la délégation
14:43du pickleball
14:44comme nous avons eu
14:45la délégation du paddle
14:47en 2014.
14:49Donc on postulera.
14:50On sait qu'il y a
14:50une autre fédération
14:51qui postule
14:53que le meilleur gagne.
14:54C'est une compétition.
14:56On a déjà,
14:57depuis deux ans,
14:57fait beaucoup de choses.
14:58Pour être très franc,
14:59on a déjà 400 clubs
15:00qui sont équipés
15:01de pickleball.
15:02On va,
15:02vous l'avez vu,
15:03devant la présidentielle,
15:04on a mis des terrains
15:05de pickleball.
15:05On aura une démonstration
15:06en deuxième semaine.
15:08J'espère qu'on pourra
15:09amener M. Agassi
15:10avec Mme Graff
15:11jouer un petit peu
15:12parce que je les vois
15:12beaucoup sur les réseaux sociaux.
15:14Comme ils seront là
15:15pour commenter
15:16sur la TNT,
15:17j'espère qu'ils viendront
15:18taper la balle
15:20sur un des terrains
15:21de tennis
15:21en deuxième semaine
15:22pour le pickleball.
15:24On a organisé,
15:25on n'a pas le droit
15:26au titre de champion de France
15:27pour l'instant,
15:28une coupe de France,
15:29un Open de France,
15:30pardon,
15:31Aix-en-Provence,
15:32toutes catégories confondues.
15:33On croit beaucoup
15:34au pickleball.
15:35On pense que c'est
15:36une pratique ludique
15:37complémentaire de la nôtre
15:38qui permet à ceux
15:40qui ne trouvent pas
15:40leur plaisir
15:41dans le tennis
15:42qui répond à un certain
15:43nombre de contraintes
15:44physiques,
15:45techniques,
15:45mentales,
15:46par le biais du pickleball,
15:48s'amuser,
15:49beaucoup plus ludique,
15:49mais aussi rentrer
15:51dans les établissements
15:52scolaires.
15:54On sait que mettre en place
15:55un terrain de pickleball,
15:56c'est 300 euros.
15:58On met un terrain,
15:59on a des lignes plombantes,
16:00on a un filet,
16:01quatre raquettes
16:02et puis des balles plastiques.
16:04On pense que c'est aussi
16:05pour nous la porte d'entrée.
16:07On reste sur la philosophie
16:08à la Fédération française
16:09du tennis.
16:10Le tennis partout
16:11est pour tous.
16:12Donc on veut permettre
16:14au plus grand nombre
16:14de jouer au moins.
16:16On sait que sur 100 gamins
16:18qui viennent jouer,
16:19il y en a 20 qui disent
16:20« Moi, ça m'a plu,
16:20j'ai envie de revenir. »
16:21Eh bien, OK, allez dans nos clubs
16:22et vous pouvez pratiquer
16:24cette activité.
16:26Voilà pour les différentes
16:27pratiques que l'on a
16:29au sein de notre fédération
16:31et sur lesquelles
16:31nous continuons
16:33à développer
16:34des choses,
16:37plein de choses d'ailleurs,
16:38avec nos territoires,
16:39avec nos équipes.
16:40Voilà, je crois que j'en ai
16:41à peu près terminé.
16:42Ça a été un peu plus long
16:43que prévu,
16:44mais je vais répondre
16:44à vos questions.
16:47Si vous voulez me parler
16:48de la cérémonie d'hier,
16:49on peut en parler.
16:49La Genèse,
16:51c'est l'âme
16:52qui règne
16:53dans cette fédération
16:54entre les salariés
16:55et les élus.
16:57Et puis, avec Amélie,
16:59on pensait
17:01qu'il fallait être
17:01juste sur le fond.
17:03Donc, on est allé voir
17:04Rafa.
17:05On l'avait déjà vu
17:05il y a deux ans.
17:08Alors, pas pour la même chose,
17:09mais on est allé le rencontrer
17:11parce qu'on a des projets
17:12ensemble.
17:13on l'a vu parce qu'il était
17:17important qu'on ait son ressenti
17:19et on voulait être dans le ton.
17:21On ne voulait pas faire
17:22des feux d'artifice,
17:23on ne voulait pas faire
17:24des choses comme ça.
17:25Et puis, derrière,
17:26c'est un véritable travail d'équipe.
17:28Et je voudrais saluer vraiment
17:29Amélie, bien sûr,
17:31mais aussi toutes nos équipes
17:32parce qu'on a construit
17:33tout ça ensemble.
17:35Tout ce que vous avez vu hier,
17:36ça a été construit à la fois.
17:38Alors, Rafa ne savait pas
17:39grand-chose,
17:40pour être très franc.
17:41Alors, peut-être qu'il y a
17:42dans son équipe,
17:43son tout premier cercle,
17:45il y a peut-être eu
17:45quelques fuites,
17:46mais pas beaucoup
17:47parce que je pense que
17:49sur la plaque,
17:49il ne savait pas du tout.
17:50Ça, j'en suis sûr
17:51parce que j'étais à côté de lui
17:52et j'ai vu l'émotion générée.
17:55Mais on a voulu, voilà,
17:57écouter ce qu'il nous a dit
17:59au mois de décembre
18:00et puis ne pas déroger
18:02à tout ça.
18:04Et puis, il est ce qu'il est
18:06et avoir sur le terrain
18:09les équipes qu'il a croisées
18:10pendant tant d'années.
18:12Et c'est vrai,
18:13tout ce qui était dit,
18:14vous le savez, est vrai.
18:16Leur dire bonjour,
18:16leur dire au revoir
18:17quand il s'en va.
18:19Voilà, on voulait
18:20que le ton soit respecté.
18:22Les idées qui viennent
18:23des équipes,
18:23des salariés sur les T-shirts,
18:25ça vient des équipes.
18:27Voilà, chacun a apporté
18:28sa touche.
18:29L'empreinte était importante.
18:31L'empreinte était importante.
18:33Il a sa statut.
18:33Et l'avoir sur le terrain,
18:37c'était...
18:38Alors, on a discuté
18:38pour savoir à quel endroit
18:39on allait mettre cette plaque.
18:42Oui, il y a eu des débats,
18:43il y a eu des tas de choses,
18:44mais la famille était importante.
18:47Vous l'avez vu.
18:47Donc, réserver la moitié
18:48de la tribune présidentielle
18:50pour toute la famille
18:51avec deux cercles.
18:52Un premier cercle
18:52d'une trentaine de personnes.
18:54Un deuxième cercle
18:54de 80 personnes.
18:56Voilà, on pensait
18:57qu'il fallait qu'on fasse ça.
18:58Et on l'a fait vraiment ensemble.
19:01Et c'est peut-être pour ça
19:02qu'il y a eu tant, tant d'émotions
19:04dans la simplicité, en fait, je pense.
19:07C'était à la fois grandiose et simple.
19:10Je voulais revenir sur deux points
19:11que vous avez évoqués
19:12pendant votre présentation.
19:14Sur le trou dans la raquette
19:16du tennis français
19:16pour le grand public
19:19qui regarde Roland-Garros.
19:21On a pu gagner chez les hommes
19:22depuis 83,
19:23chez les femmes depuis 2000.
19:25Et est-ce qu'on peut faire ça,
19:26on peut faire un lien
19:28avec les terrains en terre battue,
19:30justement, que vous avez évoqués,
19:31il n'y a pas assez de moyens
19:33pour en avoir assez
19:34au niveau de la formation ?
19:35Est-ce qu'on peut expliquer
19:36ce manque de résultats
19:38par ce manque peut-être
19:40de formation
19:40dès le plus jeune âge
19:41sur terre battue ?
19:43Alors, très sincèrement,
19:44je ne pense pas
19:45que le problème
19:46vienne de la terre battue.
19:49Je crois,
19:50si on fait un peu
19:51notre autocritique,
19:53je pense qu'on a considéré
19:54peut-être à égalité
19:57le parcours des garçons
19:59comme le parcours des filles.
20:00En fait,
20:00il est légèrement différent.
20:02Il est légèrement différent
20:03parce que la famille,
20:04les parents jouent
20:05un rôle important.
20:08Et je crois que sur,
20:09notamment aussi,
20:09sur l'intensité du travail,
20:12le niveau de jeu,
20:13parce qu'on compare,
20:15on a fait des comparaisons
20:16très claires
20:16des jeunes filles françaises
20:18à 11 ans
20:19qui sont, je dirais,
20:20encore dans la course
20:21quasiment au même niveau
20:22que les jeux étrangères.
20:25Et le vrai décalage
20:26se fait entre 11 et 14 ans.
20:27On a une formation extraordinaire
20:29dans nos clubs
20:29grâce aux enseignants,
20:30grâce aux comités départementaux.
20:32Tout ça fonctionne très bien.
20:33On va plus individualiser.
20:35Voilà, on va faire les réglages.
20:36C'est pour ça que je dis
20:36qu'on a ce trou.
20:38On a commencé à le faire,
20:39mais je parle de cycle aussi.
20:41On a commencé à le faire.
20:43Je pense que quand je vous donne
20:45les jeunes filles détectées
20:46aujourd'hui d'un niveau national
20:48qui sont dans nos CFE,
20:50centres fédéraux d'entraînement,
20:52on en a 18 en France
20:53où le jeune est dans son club.
20:56Il y a un moment donné,
20:56il joue tellement 10 ans, 11 ans
20:59et il pratique tellement
21:00qu'il n'a plus le niveau
21:02d'opposition dans son club
21:05et il vient dans des centres fédéraux.
21:06Donc tout ça est en cours
21:07et ce cycle, je pense,
21:09va arriver avec de jeunes joueuses
21:11qui vont être...
21:14Et je ne suis pas sûr
21:14que la terre battue
21:15soit là le réel problème.
21:19Tout à l'heure,
21:19je parlais d'une identité de jeu.
21:21Je pense qu'elle est importante.
21:22On a un peu perdu ça,
21:25effectivement,
21:26et notre identité de jeu
21:27va être liée à la terre battue.
21:28Donc c'est la raison pour laquelle,
21:30politiquement, nous, on maintient,
21:32on essaye de maintenir dans nos clubs
21:33la terre battue traditionnelle.
21:35On va même à l'aider plus.
21:37On ne rêve pas,
21:38on ne va pas demander aujourd'hui
21:39à construire.
21:40C'est compliqué pour une collectivité
21:41parce que nos clubs,
21:42à 99 %,
21:44appartiennent aux collectivités
21:45et construire un terrain
21:47en terre battue traditionnel,
21:48c'est aussi de l'entretien
21:50chaque année
21:50et ça, c'est une contrainte.
21:52On préfère avoir un courant dur
21:54parce qu'on sait
21:54qu'on va le construire.
21:55Même s'il coûte un tout petit peu
21:56plus cher à la construction,
21:58on n'a plus rien à faire derrière.
21:59C'est un travail aussi de pédagogie,
22:01de nos conseillers en développement
22:02dans les territoires
22:03pour inciter nos clubs,
22:05déjà maintenir les clubs
22:05en terre battue,
22:07aller notamment sur les bétons poreux.
22:09Je ne sais pas si vous voyez
22:09ce que sont les bétons poreux
22:10qui sont abîmés maintenant.
22:12C'est la vieille génération.
22:14Les remplacements des bétons poreux
22:15par des terres battues traditionnelles,
22:17c'est quelque chose
22:18qu'on envisage
22:19et qu'on va aider et accompagner.
22:22Bonjour.
22:23On retrouve depuis ce matin
22:24beaucoup sur Vinted
22:25des t-shirts ocres d'hier.
22:28Voilà, c'est bizarre, mais...
22:29J'en cherche un pour être très franc
22:31parce que je n'en ai pas eu
22:32et pourtant,
22:33j'avais quelque chose d'ocre,
22:34mais j'en cherche.
22:36Je ne vais pas aller sur Vinted.
22:37Ma question, c'était
22:38« Qu'en pensez-vous ? »
22:39J'ai une deuxième question.
22:40Vous dites que les gens
22:41passent 8h30 en moyenne par jour.
22:43Vous savez ce qu'ils font ?
22:44D'où ils viennent ?
22:44Et c'est quoi une journée type
22:45d'un spectateur ou d'une famille ici ?
22:47Alors, ils viennent 8h30.
22:50Oui, il reste 8h30 ici.
22:52Ils viennent...
22:53D'abord, ils sont à 60% français
22:56ou 70% français.
22:59Je me trompe peut-être,
23:00mais on pourra vous préciser les chiffres.
23:02Donc, beaucoup d'étrangers.
23:04Ils viennent de tous nos territoires.
23:05Ils passent la journée complète.
23:08Malheureusement, parfois,
23:09ils rentrent le soir.
23:10Donc, la session de nuit
23:12est une session nouvelle
23:13qui apporte un public nouveau
23:14qui va au spectacle.
23:16Donc, par rapport à d'autres pays
23:18qui ont des cultures différentes
23:19où ils peuvent avoir 2, 3 matchs
23:21et terminer à 2h du matin,
23:22nous, c'est un public intéressant aussi
23:24parce qu'il vient découvrir le tennis
23:26au travers de la session de soirée.
23:29Et quand il vient,
23:31il vient sur le terrain,
23:33il connaît le tennis.
23:34Il est licencié pour beaucoup.
23:36Et donc, il va voir parfois
23:38un peu de partout des matchs.
23:39Il ne reste pas forcément.
23:40Si le match qu'il voit sur le...
23:42Admettons, sur le cours
23:43sur lequel il a une place,
23:45on peut parler du Philippe Châtry
23:46ou du Suzanne Angliette,
23:47si le match ne lui plaît pas,
23:47il va s'en aller.
23:48Il va aller voir un autre match.
23:50Et ce qui explique parfois
23:51des tribunes qui sont vides.
23:55Et pour répondre,
23:56puisque je me lance là-dedans
23:57sur les tribunes vides,
23:58vous donner les améliorations
24:00qu'on a apportées sur la demi-finale.
24:02Je reviens dessus.
24:03Amélie, vous en a...
24:04Maurice Maud, vous en a peut-être parlé.
24:05En décalant les 2 demi-finales,
24:07en faisant vraiment les 2 billetteries,
24:08on n'empêcha pas les gens
24:10qui ont des loges de dire
24:12« J'ai 2 billetteries pour 2 demi-finales hommes
24:14et je vais inviter 2 clients. »
24:16On invite le même client pour les 2.
24:18Et au bout de...
24:19Quand ça dure...
24:20Quand on a les demi-finales
24:21qui dure 3 heures ou 4 heures,
24:22et au bout de 4 heures,
24:23si ce n'est pas un passionné tennis qui s'en va.
24:25Ça, c'est un peu le problème.
24:26Qu'est-ce que je voulais que je vous dise ?
24:29On n'aurait pas dû le faire ?
24:30Non, on aurait dû le faire.
24:32On l'a fait.
24:33C'est une idée de ce T-shirt.
24:35Maintenant que des gens profitent de l'occasion
24:38pour gagner de l'argent
24:39sur le « Merci Rafa et ce T-shirt »,
24:41je trouve ça un peu déplorable.
24:43Malheureusement, on n'allait pas récupérer
24:45les T-shirts à la sortie des tribunes.
24:48Je trouve que ce n'est pas terrible.
24:49J'ai beaucoup apprécié le fait
24:51que quasiment tout le monde, à 90, 18 %,
24:55mettent ce T-shirt-là en hommage à Rafa.
25:01Et puis, c'est aussi ce côté unique.
25:04Je reviens sur le unique à Roland-Garros.
25:07On a fait quelque chose d'unique
25:09qu'on n'a pas vu ailleurs.
25:11Et dans l'unique, on a peut-être cette dérive
25:13du vintage derrière,
25:16des gens qui vont acheter des T-shirts
25:19ou revendre des T-shirts,
25:20j'ai vu des prix qui m'ont fait peur.
25:21Mais bon.
25:23Oui, le tennis, c'est un sport paradoxal,
25:25puisque toutes les nations
25:26qui accueillent des grands chelèmes,
25:28qui sont des nations historiques,
25:29ont un problème, non pas de relève,
25:30mais de pointe de l'iceberg
25:32en termes de compétitivité des joueurs.
25:34Comment vous expliquez ce paradoxe ?
25:37Je crois qu'on a...
25:38D'abord, nous sommes,
25:40à l'exception de Wimbledon,
25:42des fédérations.
25:43Donc, notre mission,
25:45c'est le développement de la pratique.
25:46Et on sait que le haut niveau,
25:48c'est 0,3, 4 %.
25:51Donc, on travaille tous sur les clubs,
25:54sur le tennis santé,
25:55sur les clubs engagés,
25:57sur le tennis scolaire,
25:58sur le paratennis.
25:59Donc, on fait beaucoup de choses.
26:01Et sur le haut niveau,
26:02sur cette niche qu'est le haut niveau,
26:04il y a effectivement des cycles.
26:07On a parfois...
26:07Et le travail est le même.
26:08Alors, on peut, après,
26:09rectifier légèrement le tir.
26:10Tout à l'heure, je l'ai dit,
26:11et je suis rentré dans le détail
26:12de ce qu'on a fait
26:13sur nos équipes techniques régionales.
26:16On essaye de s'améliorer.
26:17Le tennis change.
26:18Je pense qu'en France,
26:20en tout cas,
26:20on parle du tennis féminin.
26:22La façon aussi d'approcher
26:24le tennis féminin
26:26doit nous amener, nous,
26:27à réfléchir à ce qu'on a fait déjà
26:29sur la pratique,
26:31mais encore sur le rôle des parents.
26:34Enfin, voilà,
26:35il y a un certain nombre de choses.
26:36Et c'est valable pour nous,
26:37mais c'est valable aussi
26:38pour les autres tournois
26:39du Grand Chelem,
26:39où on a parfois
26:40bien des hauts et des bas.
26:43Et puis, on va revenir
26:44peut-être plus fort après.
26:46N'oublions pas que sur le tennis féminin,
26:48on a quand même
26:49les cinq titres de Grand Chelem,
26:51on les a avec le tennis féminin.
26:53Depuis, parce qu'on parle
26:53de Yannick Noah,
26:54on dit c'est le dernier.
26:55Non, non, il y en a cinq derrière,
26:57cinq femmes qui ont gagné
26:58un Grand Chelem
27:01pour la France.
27:02Sous-titrage Société Radio-Canada