- 26/05/2025
Avec Aymeric Caron, député apparenté LFI de la 18e circonscription de Paris,
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:07Notre invité, Émeric Caron, qui est députée du 18e arrondissement de Paris à Parenté, LFI.
00:13Émeric Caron, bonjour.
00:15Bonjour.
00:15Merci d'être avec nous.
00:17Je voudrais commencer avec l'actualité, les sabotages d'installations électriques autour de Cannes,
00:23puis à Nice, revendications de groupes anarchistes.
00:26Vous condamnez, j'imagine, ce genre d'actes.
00:31Est-ce que vous vous assimilez cela des actes de terrorisme ?
00:35Oh là là.
00:36Oui.
00:37Ça y est, c'est une matinale où on doit condamner.
00:39C'est vrai que c'est la mode.
00:39Non, c'est pas condamné.
00:40Non, mais c'est vrai que c'est...
00:42Depuis un certain nombre d'années, les interviews politiques se font de cette manière.
00:46On nous présente un élément, il faut condamner.
00:48Je suis un partisan de la non-violence, je suis un partisan du dialogue, lorsqu'il est possible.
00:53Donc, évidemment, ce n'est pas le genre d'action que je vais moi-même encourager.
00:56Vous me parlez de terrorisme.
00:58Je pense que là, on va sans doute un petit peu loin.
01:01Oui, bien sûr.
01:01Surtout dans la situation qu'on connaît aujourd'hui sur le plan international,
01:05où le mot terrorisme a quand même un poids très particulier.
01:08Donc, pour vous, ce n'est pas du terrorisme, c'est un acte de sabotage à condamner.
01:14Eh bien, je ne vais pas m'attarder, puisque vous parlez de condamnation,
01:19tiens, les agriculteurs, les agriculteurs qui manifestent nouvelle mobilisation,
01:26ils manifestent pourquoi ?
01:28Ils manifestent parce qu'il y a une proposition de loi venue du Sénat
01:31qui est en discussion à l'Assemblée nationale,
01:34et cette proposition de loi est passée en commission environnementale,
01:38et évidemment, la commission de l'environnement de l'Assemblée nationale
01:42a effacé deux articles, notamment sur les retenues d'eau,
01:46le stockage d'eau agricole.
01:49Alors, je vous pose la question,
01:50est-ce que le stockage d'eau agricole doit être reconnu d'intérêt général majeur ?
01:55Si vous parlez des mégabassines, non, bien évidemment.
01:57Les écologistes le disent, le répètent,
01:59ce n'est pas une solution qui est viable pour l'environnement
02:03et qui fait du tort aux agriculteurs eux-mêmes.
02:06– Bon, donc, il n'y a pas que les mégabassines dans les stockages d'eau.
02:11– Vous voulez qu'on parle du texte ?
02:12– Le stockage d'eau, oui, le stockage d'eau.
02:14Est-ce qu'un agriculteur doit pouvoir stocker de l'eau pour irriguer ou pour…
02:18– Ça dépend de ce que vous appelez stocker,
02:20s'il s'agit de stocker de l'eau de pluie ou ce genre de choses,
02:24il n'y a pas de problème.
02:25Là, on parle des mégabassines.
02:26Les mégabassines, ce sont des projets qui sont…
02:28– On ne parle pas que de ça dans le texte.
02:29– En tout cas, c'est ce contre quoi nous, nous sommes vraiment vent debout.
02:33On l'a dit, on l'a répété ces dernières années,
02:37ce ne sont pas des solutions qui sont acceptables
02:40et qui s'inscrivent dans une logique productiviste
02:45qui est absolument contraire à l'intérêt des agriculteurs eux-mêmes
02:49et des citoyennes et des citoyens.
02:51– Un néonicotinoïde qui serait à nouveau autorisé en France.
02:58Il est utilisé partout en Europe, là aussi, votre position ?
03:02– Un néonicotinoïde, c'est une catastrophe absolue pour, là encore,
03:07pour tout le monde, déjà pour les insectes.
03:11Vous savez que ce sont des substances qui tuent les insectes.
03:14Or, la pollinisation des aliments que nous mangeons
03:18est faite à 80% par des insectes.
03:22Donc, les abeilles notamment.
03:23Donc, c'est évidemment une hérésie aujourd'hui
03:26que de vouloir relancer des néonicotinoïdes,
03:29sachant que, comme vous le savez,
03:30il y a différents plans éco-phyto qui ont été lancés par la France
03:33depuis de nombreuses années avec un objectif de réduction
03:36des néonicotinoïdes, des pesticides, et ainsi de suite, de moitié.
03:43Or, on ne tient absolument pas à cet objectif
03:45puisqu'au contraire, la consommation de pesticides
03:48augmente en France, comme dans le monde entier d'ailleurs.
03:51Bien. Même si partout en Europe, ce produit est utilisé.
03:56Oui, mais enfin bon, la France, troisième pays européen
03:58de consommation, d'utilisation des pesticides,
04:03ce n'est pas parce que d'autres le font
04:04que nous devons le faire ici en France.
04:07Il faut quand même se rendre compte aussi des conséquences
04:09de l'utilisation des pesticides, conséquences sur la santé.
04:13On sait maintenant qu'ils sont liés à un certain nombre de maladies,
04:18de maladies chroniques notamment, apparition de cancers,
04:20et d'autres choses.
04:23Je ne sais pas, vous aimez manger des aliments
04:25dont vous savez qu'ils ont été cultivés avec des pesticides ?
04:28Non, c'est une question que je vous pose ?
04:30Non, non, mais moi je ne réponds jamais aux questions qu'on me pose.
04:32Bah si, c'est intéressant, c'est un dialogue.
04:33Non, non, parce que, non, ce n'est pas un dialogue.
04:35Bah si.
04:35Vous savez qu'une interview, ce n'est pas un dialogue, Amré Caron.
04:37Ah, ça m'a me replongé dans mon passé.
04:39Merci Jean-Jacques Bourdin de m'expliquer ce qu'est une interview.
04:42J'ai toujours considéré, j'ai toujours considéré, c'est un dialogue.
04:44Mais oui, merci Amré Caron de me poser des questions.
04:48Vous êtes mon invité.
04:50Ce matin, je vais vous parler de Gaza, la solution à deux États.
04:53Initiative Franco-France et Arabie Saoudite.
04:58Est-ce que vous soutenez cette initiative ?
05:01Ah oui, bien sûr.
05:02On ne peut que la soutenir.
05:05Là, on parle de la reconnaissance.
05:07L'initiative dont vous parlez, c'est la reconnaissance de l'État palestinien par la France,
05:12que nous réclamons depuis extrêmement longtemps.
05:16Elle aurait dû intervenir par la France depuis bien longtemps,
05:20comme dans près de 150 pays dans le monde.
05:23Donc, évidemment, il faut que ce processus aboutisse.
05:27– Bien. Israël conduit une guerre inhumaine à Gaza.
05:31Je lis ça, j'entends ça, je vois ça.
05:35Aussi, vous allez me dire oui, évidemment.
05:38– Vous aussi, puisque sans que je vous pose la question,
05:40comme vous êtes journaliste et que vous êtes intéressé par les faits,
05:44évidemment, c'est la seule conclusion à laquelle vous pouvez arrêter.
05:46– Alors, est-ce que vous comparez Gaza à Auschwitz ?
05:49– Alors, ça a été dit.
05:52– Oui, ça a été dit par Thierry Ardisson.
05:54Et ça a lui été énormément reproché ensuite.
05:57– Oui.
05:58– Je regrette la campagne qui s'est abattue contre Ardisson.
06:02Parce qu'il est probable que la comparaison soit historiquement pas tout à fait exacte.
06:09Parce qu'Auschwitz, c'est un camp d'extermination.
06:13Gaza est aujourd'hui un camp de concentration.
06:15Donc, c'est une différence historique à noter.
06:17– Je regrette que…
06:19– Il n'y a pas d'extermination des Palestiniens à Gaza.
06:22– Ah si.
06:24Merci, merci Jean-Marc Bourdin de le reconnaître.
06:27C'est important.
06:27– Je ne reconnais rien, je vous pose la question.
06:29– Est-ce qu'il y a extermination ?
06:30– On sait très bien, vous et moi, que lorsqu'on pose une question comme journaliste,
06:33même si vous ne voulez pas qu'on vous en pose à vous,
06:35eh bien, il y a déjà une idée qui est dedans.
06:37Il y a déjà un propos, il y a déjà un point de vue.
06:39J'y arrive.
06:40– Vous savez qu'en ce moment, il y a beaucoup de mots qui nous sont refusés,
06:43à nous les défenseurs du droit international,
06:46par le lobby précisément des pro-Netanyahou,
06:49le lobby pro-guerre, le lobby pro-destruction des Palestiniens.
06:53Par exemple, le mot de génocide nous a été interdit pendant longtemps.
06:57Le mot de ghetto nous a été interdit pendant longtemps.
06:59Le mot de camp de concentration fait encore bondir.
07:02Alors effectivement, Ardisson, lui, a utilisé le Auschwitz,
07:05qui est un camp d'extermination,
07:07ce qui, sur un plan historique, est sans doute une erreur.
07:10Mais ce sont là aux historiens de le dire, d'ailleurs.
07:12Ce n'est pas à vous ni à moi, ce qui est scandaleux.
07:15C'est que tout le monde lui soit tombé dessus,
07:16qu'il ait dû faire des excuses publiques,
07:17que Léa Salamé ait dû en faire.
07:19Elle est où la liberté d'expression dans ce pays, encore ?
07:22Si lui, si son émotion a tiré à Ardisson, devant les images,
07:25devant le témoignage de cette humanitaire Raphaël Pitti
07:27qui fait un travail extraordinaire,
07:29l'amène à penser que ce qu'il entend lui fait penser aux Juifs,
07:31il a le droit de le dire,
07:32même si peut-être que, historiquement, ce n'est pas tout à fait exact.
07:36En revanche, ce qu'on peut dire, à mon avis,
07:38sans trop se tromper,
07:38c'est comme l'historien Zef Sternel l'avait suggéré dès 2018
07:43lorsqu'il disait que la politique menée par Israël
07:47ressemblait de plus en plus à une politique nazie.
07:50On peut dire qu'il y a peu de différence aujourd'hui
07:51entre les méthodes de l'armée israélienne
07:53et les méthodes de l'armée nazie.
07:55Netanyahou est un nazi ?
07:57Alors, il n'est pas un nazi en tant que tel.
08:01C'est un fasciste, bien évidemment.
08:02Il se conduit comme un nazi ?
08:03Son armée se conduit d'une manière qui, effectivement,
08:06rappelle les manières de l'armée nazie.
08:09Au radours sur glane,
08:11au radours sur glane,
08:12c'est quoi ?
08:14Ce sont des femmes, des enfants
08:16qu'on enferme dans une église
08:17et qu'on brûle vif.
08:21Est-ce que vous voyez les images qui nous arrivent
08:22de Gaza tous les jours, encore cette nuit ?
08:26Moi, des images me parviennent tous les jours.
08:29Notamment par Rami Aboujamouz,
08:31qui est ce journaliste qui a reçu plusieurs prix,
08:34prix pailleux pour son travail exceptionnel
08:36réalisé sur le terrain à Gaza.
08:37Et les images qu'il envoie cette nuit
08:38montrent encore des femmes et des enfants
08:41brûlés vifs dans leur logement.
08:43Ce sont des images qui nous parviennent tous les jours.
08:45Lorsqu'une armée tue délibérément
08:48des femmes et des enfants en les brûlant,
08:50en leur tirant des balles dans la tête,
08:54dans la poitrine,
08:55en les affamant,
08:57lorsque les soldats, cette armée,
08:58s'en réjouissent, font des vidéos
08:59où ils s'en amusent.
09:03Comment vous vous qualifiez l'état d'esprit
09:04de cette armée ?
09:05Lorsqu'on tue délibérément des civils.
09:08Vous savez quand même combien de civils
09:10ont été tués.
09:12Alors, le nombre de morts à Gaza,
09:13je tiens quand même à le rappeler,
09:14parce que tellement les chiffres sont dingues.
09:16Pardon, je termine,
09:17juste si vous me permettez, Jean-Jacques Bourdon.
09:19Alors, l'UNICEF,
09:20nous parle aujourd'hui de 65 000 morts,
09:22parmi lesquelles près de 20 000 enfants.
09:23Vous savez que les spécialistes disent
09:24qu'en réalité, le chiffre est sans doute
09:25bien supérieur.
09:27On est sans doute proche des 100 000 morts.
09:30Mais les attaques immondes,
09:33atroces du 7 octobre,
09:37les attaques terroristes du Hamas,
09:41qui nous ont tous dégoûtés,
09:44elles ont fait 1 200 morts,
09:45dans 800 civils,
09:4737 enfants.
09:48Moi, je trouve que les 37 enfants
09:49qui ont été tués ce jour-là,
09:51eh bien, c'est un drama absolu.
09:53Je trouve qu'il n'y a aucune excuse,
09:55que ça nous révulse tous.
09:56Attendez, 37 enfants.
09:58Aujourd'hui, à Gaza, c'est 20 000.
10:00Ça veut dire quoi, 20 000 ?
10:01Ça veut dire, Jean-Jacques Bourdin,
10:02500 fois plus.
10:04500 fois plus.
10:05Alors, c'est bien,
10:06il y a des journalistes,
10:07notamment sur votre antenne,
10:09mais je ne vais pas blâmer spécialement
10:10votre antenne par rapport à d'autres,
10:12puisque ça a été assez unanime,
10:13des journalistes, des politiques,
10:14qui ont fait l'autruche
10:16pendant plus d'un an et demi,
10:18qui ont dit que soit que ça n'existait pas,
10:20soit que les chiffres étaient gonflés,
10:22soit qu'il fallait le comprendre,
10:23que c'était des victimes collatérales.
10:25Aujourd'hui, on sait que tout ça est faux.
10:28Donc, la réaction qui commence à germer,
10:32aujourd'hui, dans les rédactions
10:34ou dans la classe politique,
10:35elle fait du bien.
10:36Heureusement qu'elle arrive,
10:37mais qu'elle est tardive
10:37et qu'elle honte pour l'Occident.
10:39Quelle honte !
10:40Emery Caron,
10:41est-ce que le Hamas est complice de tout cela ?
10:45C'est intéressant.
10:45En affirmant, pardon,
10:47mais je complète ma question,
10:50en affirmant,
10:51en affirmant
10:52que
10:54le peuple palestinien le soutient,
10:57ce qui n'est pas toujours vrai.
11:00En affamant aussi le peuple palestinien,
11:03Ah bon ?
11:04Ben oui.
11:05Comment ?
11:05Oui, en le privant d'une partie
11:07de l'aide humanitaire.
11:07Ah bon, vous avez des informations fiables là-dessus ?
11:09Eh ben, vous en avez des informations
11:11qui ne sont pas fiables là-dessus ?
11:13Apparemment, vous reprenez la propagande de Netanyahou.
11:15En tirant, mais pas du tout.
11:17Il faut faire votre boulot.
11:17En tirant.
11:18Il faut faire votre boulot de journaliste et vérifier.
11:20Vous n'êtes pas là pour me donner des leçons de journalisme.
11:22Non, je vous demande juste de vérifier vos informations.
11:24Votre prétention est grande,
11:26mais limitons.
11:28Ce n'est pas la peine de faire des attaques personnelles.
11:31Lorsque je vous fais remarquer,
11:32votre information n'est pas fière, Jean-Jacques Bourdin.
11:34Je vous pose la question.
11:34Est-ce qu'il y a des manifestations ?
11:36Non, non, vous me demandiez,
11:37je vous disais à l'instant, le Hamas,
11:40je suis en train de vous poser la question.
11:42D'où tirez-vous l'information ?
11:43Selon laquelle c'est le Hamas qui affame
11:45aujourd'hui les populations palestiniennes ?
11:47C'est le Hamas qui a privé la population palestinienne
11:50d'une partie de l'aide humanitaire.
11:51Vous le savez bien.
11:51Donc en ce moment, c'est le Hamas qui affame ?
11:53Tout le monde le sait, c'est renseigné.
11:54Tout le monde le fait.
11:56Je ne la connaissais pas à cette source,
11:57tout le monde le sait.
11:58Alors je discutais avec...
11:59Je réponds à votre question, Jean-Jacques Bourdin.
12:01C'est ça qui m'intéresse.
12:02Je réponds à votre question, Jean-Jacques Bourdin.
12:04Est-ce que le Hamas est complice de l'État yahu ?
12:06En ce qui concerne...
12:06Oui ou non ?
12:08Est-ce qu'ils sont complices ?
12:10Alors, si vous posez des questions,
12:11vous aimez qu'on vous y réponde ou pas ?
12:12Je vous pose la question.
12:14Alors je réponds dans l'ordre.
12:16Allez-y.
12:16Sur l'aide humanitaire.
12:18Oui.
12:19J'en discutais vendredi encore avec des représentants de l'UNICEF.
12:24J'en discutais il y a une semaine avec un représentant,
12:29un responsable de l'UNRAS sur place.
12:30Ce qui se passe sur l'aide humanitaire,
12:31elle est bloquée par les autorités israéliennes.
12:35Aujourd'hui.
12:36Aujourd'hui.
12:37Et ce qui se passe, c'est qu'il y a effectivement
12:39une partie de cette aide humanitaire
12:41qui est volée par des gangs, des voyous.
12:44Mais, ce qui est intéressant,
12:47c'est que le Hamas a essayé,
12:48je ne défends pas le Hamas,
12:49vous allez voir dans un instant.
12:51Le Hamas a essayé...
12:52Ça dépend ?
12:53Oui.
12:53Moi, j'ai défendu le Hamas.
12:55Quand ?
12:55Là.
12:58Vous défendez le Hamas.
12:59Quoi ?
12:59Vous défendez le Hamas.
13:01Non, non, non.
13:02A propos du Hamas.
13:02Quand est-ce que...
13:03Non, non, non.
13:03Laissez-moi terminer.
13:04D'abord, vous allez me répondre.
13:05Quand ai-je défendu le Hamas ?
13:07Est-ce que j'ai défendu le Hamas ?
13:08Quand ai-je défendu le Hamas Jean-Jacques Bourdin ?
13:10Quand ai-je défendu le Hamas Jean-Jacques Bourdin ?
13:13Émeric Caron.
13:14Quand ai-je défendu le Hamas ?
13:16Émeric Caron.
13:16Jamais.
13:17Je vous ai dit que je ne répondrai jamais à vos questions.
13:19Émeric Caron.
13:20Donc, l'aide humanitaire est volée,
13:23notamment par des gangs, des gangs locaux.
13:25Et vous savez par qui ils sont soutenus ?
13:26Pas par le Hamas, par l'armée israélienne.
13:29Et le Hamas a essayé de s'interposer
13:30dans cette situation précise.
13:33Et le Hamas se fait tirer dessus par l'armée israélienne.
13:34Est-ce que le Hamas a tiré sur des manifestants anti-Hamas,
13:40des Palestiniens qui ont protesté contre le Hamas ?
13:43Est-ce que le Hamas a tiré sur ces manifestants ?
13:46Oui ou non ?
13:47C'est vrai ou c'est faux ?
13:48Je vais vous répondre sur le Hamas.
13:49Le Hamas n'est pas une solution pour les Palestiniens.
13:53Le Hamas est une partie du problème,
13:55une partie énorme du problème.
13:57Dommage que Netanyahou complissent quelque part.
14:01Bien sûr, ce sont les deux faces d'une même pièce.
14:04Et c'est dommage, c'est dommage que Netanyahou...
14:07Vous répondez à ma question, merci.
14:08C'est dommage que Netanyahou ait voulu privilégier
14:11pendant des années le Hamas
14:12en favorisant notamment son financement.
14:15C'est bizarre que ça, on oublie toujours de le rappeler,
14:17que vous oubliez toujours de le rappeler.
14:19Non, je n'oublie rien, c'est vous qui le rappelez.
14:21Vous avez raison de le rappeler.
14:23Émeric Caron, vous le rappelez.
14:24Bien, Émeric Caron, je voudrais...
14:27On va passer à vos combats
14:29qui sont des combats pour défendre la cause animale.
14:32Mais j'aimerais vous parler...
14:33On peut continuer à parler de Gaza, ça ne me dérange pas,
14:35parce qu'il y en a des choses à dire sur Gaza.
14:38Non, mais il y a plein de sujets.
14:39Oui, sauf que je pense, pardonnez-moi,
14:41je termine encore 20 secondes là-dessus,
14:43je pense que Gaza est le sujet central aujourd'hui,
14:46de toute l'actualité,
14:48tant ce qui s'y joue est essentiel,
14:50en termes de valeurs morales,
14:53en termes de droits internationaux.
14:54Ce sont les valeurs occidentales
14:55qu'on est en train d'enterrer à Gaza.
14:57Quand j'ai l'occidentale, je veux dire, par là,
14:59les valeurs qui ont...
15:00L'Ukraine, la Russie, vous importe peu.
15:01Ah, pas du tout.
15:02Ce n'est pas du tout que ça m'importe peu.
15:03Ce sont les valeurs occidentales aussi qui sont en jeu.
15:05Quand j'ai dit les valeurs occidentales,
15:06c'est les valeurs occidentales prétendues,
15:08à savoir la défense des droits de l'homme,
15:11le souci du prochain, et ainsi de suite.
15:13On a vu, en fait, à Gaza,
15:14que tout ça a été une vaste vague.
15:18Bien sûr.
15:19Émeric Caron, l'entrisme des frères musulmans,
15:22vous avez vu ce rapport, vous l'avez lu,
15:23le rapport qui documente, qui alerte,
15:28qui fait des propositions aussi.
15:31Alors, certains demandent l'interdiction des frères musulmans.
15:35Vous en pensez quoi, de ces interdictions ?
15:38De ce rapport ?
15:39Ce rapport, il ne dit pas grand-chose, en fait.
15:42Ce rapport qui fait un peu plus de 70 pages,
15:45dont la moitié, simplement...
15:46Il documente, il alerte aussi.
15:50Oui, alors, il n'alerte pas vraiment, en fait.
15:51C'est ça qui est intéressant,
15:52c'est la manière dont il a été restitué dans l'opinion,
15:56par la classe politique, et notamment par Retailleau,
15:59qui nous explique, en gros,
16:00que toute la société française est en train de basculer dans la charia.
16:03Si l'on en croit ce rapport,
16:04donc le rapport ne dit pas du tout ça,
16:06il dit même l'inverse.
16:06Il dit que, puisque vous l'avez lu aussi,
16:08Jean-Luc Bourdin, donc vous avez lu comme moi,
16:10comment a été le rapport,
16:12explique que l'influence des frères musulmans est en baisse.
16:15notamment parce que son financement a largement baissé
16:19et que donc il n'y a pas de risque particulier
16:21lié aux frères musulmans en France.
16:23Donc c'est extraordinaire de lire une conclusion
16:25qui est exactement inverse dans les médias.
16:28Si on prend, par exemple,
16:29les lieux de culte proches des frères musulmans en France,
16:34le rapport dit qu'il y a 7% des lieux de culte en France seulement
16:37qui sont proches des frères musulmans.
16:39Ce n'est pas un danger énorme,
16:41mais là où ça devient presque humoristique,
16:43c'est sur les amicales sportives,
16:46les clubs de sport.
16:48Le rapport nous dit qu'il y a 29 structures
16:51qui sont noyautées
16:53ou qui ont été fondées par les tenants de l'islam radical
16:57et que parmi ces 29 structures,
16:59il y en a 5 qui sont des structures fréristes.
17:01Donc 5 clubs de sport,
17:025 associations sportives qui sont fréristes en France.
17:05Sur combien ?
17:07Sur combien Jean-Jacques Bourdin ?
17:09Sur 156 000.
17:135 sur 156 000.
17:14Je dois avouer que ce n'est pas ça qui m'empêche de dormir.
17:16Bien.
17:17Alors, interdiction des frères musulmans,
17:19vous dites non,
17:19même si dans de nombreux pays musulmans,
17:22on a interdit les frères musulmans.
17:22Je n'ai pas répondu à votre question.
17:24J'ai simplement dit que je ne vois pas l'intérêt aujourd'hui d'interdire.
17:27La Jordanie, l'Égypte, l'Arabie saoudite,
17:29Bahreïn, les Émirats arabes unis
17:30ont interdit les frères musulmans.
17:32C'est peut-être de l'islamophobie,
17:35comme le dit Jean-Luc Mélenchon.
17:37C'est vous ?
17:37Ah bon, il n'a pas dit ça ?
17:38Si, si, il a dit ça.
17:39Il a dit ça ?
17:39Il a dit que ces pays avaient fait preuve d'islamophobie
17:43en interdisant les frères musulmans ?
17:44Non.
17:44Il n'a pas parlé de ces pays.
17:46Il a parlé de ce rapport.
17:48Il a parlé de ce rapport.
17:48Ce rapport est islamophobe.
17:50Bien sûr.
17:50Bien sûr, puisqu'il ne parle de rien.
17:52Les seuls éléments chiffrés
17:53nous disent précisément qu'il n'y a pas de danger.
17:56Et puis voilà qu'on en a toute une exploitation islamophobe.
17:58Alors, que pensez-vous de...
17:59Attendez, c'est intéressant Jean-Jacques Bourdin.
18:03Après ce rapport,
18:05après la publication,
18:06j'ai parlé à un certain nombre de personnes
18:08qui étaient précisément musulmanes.
18:11Oui.
18:12Et qui sont atterrés.
18:13Je les comprends.
18:14Atterrés.
18:15Je comprends qu'on...
18:16Mais quand est-ce...
18:17Pourquoi vous nous en voulez ?
18:18Je comprends qu'on assimile les frères musulmans
18:20aux musulmans
18:21qui pratiquent leur religion tranquillement chez eux.
18:24Pourquoi vous nous en voulez autant ?
18:25Pourquoi la France nous en veut autant ?
18:28Enfin, je crois que...
18:29Pourquoi est-ce que vous vous assimilez ?
18:31Est-ce que vous vous rendez compte,
18:31Jean-Jacques Bourdin,
18:32quand même de la manière dont on parle des musulmans en France ?
18:35Il y a même une chaîne
18:37qui est entièrement consacrée
18:39au racisme islamophobe dans ce pays.
18:42Laquelle ?
18:43C'est News.
18:44Consacré au racisme islamophobe ?
18:46Vous regardez C'est News.
18:48Rarement.
18:49Tous les jours.
18:50Tous les jours.
18:51Un sujet pour fustiger les musulmans,
18:54pour dire qu'ils sont dangereux,
18:55qu'ils sont séparatistes.
18:56On ne sait plus...
18:57D'ailleurs, si ils font du séparatisme ou de l'entrisme,
18:59on ne sait plus parce qu'un jour,
19:00il faut s'inquiéter de l'un,
19:01le lendemain de l'autre.
19:02Mais pourquoi laisser penser
19:04que tous les musulmans sont des islamistes ?
19:07Pourquoi ?
19:09Mais c'est pas...
19:09C'est vous qui allez me répondre.
19:10C'est certainement pas moi.
19:11C'est certainement pas ma formation politique.
19:14Quand vous accusez d'islamophobie,
19:16quand vous accusez d'islamophobie,
19:19tout ce qui a trait aux musulmans,
19:22vous assimilez, malheureusement,
19:24les extrémistes aux musulmans
19:25qui pratiquent calmement et tranquillement
19:27leur religion et qui respectent
19:30les lois de la République.
19:31C'est un formidable retournement sémantique.
19:33C'était osé.
19:34C'était osé.
19:35Pas du tout, Amérique a en réfléchi.
19:37Est-ce que la loi religieuse prime
19:40sur la loi de la République ?
19:41Oui ou non ?
19:42C'est clair.
19:43C'est ça, le fond du problème.
19:44Mais elle est sérieuse, d'autres questions ?
19:46Vous me demandez à moi,
19:47député de la Nation,
19:49si la loi religieuse...
19:51Évidemment, je vous pose la question.
19:53Quelle est ma réponse selon vous ?
19:54Avec grand plaisir, je vous la pose.
19:55Non, non, d'accord, mais...
19:57Vous pensez que je vais vous répondre quoi ?
19:59Comment me demander un truc pareil ?
20:00Ce que vous voulez, ce que vous pensez, surtout.
20:02Il m'intéresse, c'est ce que vous pensez.
20:04Alors, vas-y, répondez-moi.
20:05Est-ce que vous pensez vraiment
20:06que l'énorme majorité
20:09des musulmans de notre pays
20:11placent la loi religieuse
20:13avant les lois de la République ?
20:16Vous le pensez vraiment ?
20:17Vous pensez vraiment que...
20:18Que je le pense !
20:20Vous pensez vraiment que des musulmans
20:22ne placent pas la loi religieuse
20:24devant la loi de la République ?
20:25Franchement...
20:26Il doit en exister comme il existe
20:28des catholiques qui le font
20:29et des juifs qui le font.
20:31Bon.
20:31L'interdiction du voile
20:33aux mineurs de moins de 15 ans
20:35dans l'espace public,
20:36cette proposition de Gabriel Attal...
20:38C'est une hérésie.
20:39C'est une hérésie ?
20:40C'est une hérésie d'ailleurs
20:41qui effraie même dans son propre camp.
20:47Précisément, alors là,
20:48vous parliez d'islamophobie
20:49il y a un instant,
20:49on est tout à fait dans
20:50une expression islamophobe.
20:54On ne peut pas comme ça
20:55s'en prendre aux enfants
20:57en prétendant vouloir les protéger.
20:59Vous acceptez qu'une petite fille
21:01de 6 ans soit voilée ?
21:03Ou vous pensez que,
21:05finalement,
21:06on n'a rien à dire ?
21:08Vous et moi,
21:09on n'a rien à dire,
21:10ça je vous le confirme.
21:11Comme moi,
21:11je ne dis rien dans l'éducation
21:12que vous pratiquez
21:13sur vos enfants.
21:14Oui.
21:15Et je ne vous permettrai pas
21:16non plus de juger
21:17la meilleure dont j'allais
21:19avec mes enfants.
21:20Vous l'acceptez ?
21:21Il y a des éducations
21:24chez un certain nombre
21:25de personnes
21:25qui ne me plaisent pas
21:27à titre personnel.
21:28Ça ne vous plaît pas.
21:29Mais comme nous sommes
21:29en République,
21:30vous savez,
21:30la République
21:31et la démocratie,
21:33c'est précisément
21:34la cohabitation
21:35entre des personnes
21:36et des gens
21:37qui n'ont pas forcément
21:37les mêmes idées,
21:38les mêmes pratiques,
21:38mais qui les tolèrent
21:39chez les autres.
21:40Donc,
21:41la question de mon ressenti personnel,
21:43en l'occurrence,
21:43sur la question du voile,
21:44n'a pas beaucoup d'importance.
21:46Mais vous êtes un homme politique.
21:48Précédemment,
21:49je suis en train
21:49de vous expliquer
21:50qu'en tant qu'homme politique,
21:52je considère que nous devons
21:53travailler à la cohabitation
21:54entre toutes les citoyennes
21:55et tous les citoyens
21:56de ce pays.
21:57cohabitation pacifique.
21:59Mais en tant qu'homme politique...
22:00Quelle que soit
22:00leur croyance
22:01ou leurs idées,
22:03il y a des gens
22:04qui n'ont rien à voir
22:05avec l'islam
22:06qui élèvent leurs enfants
22:07aujourd'hui
22:08d'une manière
22:08qui me déplait
22:09et malheureusement,
22:11je n'ai rien à dire.
22:12Voilà.
22:13Mais en tant qu'homme politique...
22:14Mais vous savez très bien
22:14que comme parents,
22:16on influence toujours
22:17ces enfants.
22:18Si l'idée derrière
22:19cette proposition
22:21de M. Attal,
22:22c'est de dire
22:22on va séparer
22:24les enfants des parents
22:25dès l'âge de 5 ans
22:26en termes d'idéologie,
22:26on n'a pas fini,
22:27il faut le faire partout.
22:28Parce qu'il y a aussi
22:29des enfants qui sont élevés
22:30aujourd'hui
22:30dans le catholicisme intégriste,
22:34par exemple.
22:36Dans ce cas-là,
22:36il va aussi falloir
22:37aller regarder
22:38ce qui se passe
22:38de ce côté-là.
22:39Il y a des enfants
22:41qui sont élevés
22:41dans le racisme,
22:42dans la détestation
22:42de l'autre.
22:43Dans ce cas-là,
22:44il faut aussi aller voir
22:44ce qui se passe.
22:45Je suis obligé d'aller loin,
22:46d'aller plus vite,
22:47si on veut aller loin.
22:48Émeric Caron,
22:49vous voteriez
22:50Dominique de Villepin
22:50en 2027 ?
22:53C'est un candidat...
22:54Non, mais je vous dis ça
22:54parce qu'il est en train
22:55de se préparer.
22:57Vous le savez très bien.
22:58Vous savez,
22:59je suis député Rêve,
23:01apparenté France Insoumise
23:02et je soutiens
23:03depuis de nombreuses années
23:05maintenant
23:05la candidature
23:06de Jean-Luc Mélenchon.
23:07Donc pour vous,
23:08il n'y a pas d'alternative.
23:09Si maintenant,
23:09si vous me demandez...
23:10Pas d'alternative.
23:12Jean-Luc Mélenchon.
23:13Au moment où nous nous parlons,
23:14il n'y en a pas.
23:14Nous verrons
23:15ce qui se présentera,
23:16si Jean-Luc Mélenchon
23:17est candidat ou pas
23:18et ainsi de suite.
23:19Nous le verrons bien.
23:20Et pas de candidature
23:21commune à gauche.
23:22Maintenant,
23:23Jean-Luc Mélenchon,
23:25Dominique de Villepin,
23:26pardon,
23:27est un homme
23:27qui est très important
23:28dans le débat aujourd'hui
23:29et dont je salue
23:30les prises de position
23:32extrêmement utiles
23:33sur la politique internationale.
23:37Dernière chose,
23:37Émeric Caron.
23:38Vous avez déposé
23:39quatre propositions de loi.
23:42Interdiction des euthanasies
23:43de convenance,
23:45les chiens,
23:45les chats,
23:46notamment.
23:47Interdiction de l'élevage
23:48de poulpes,
23:50notamment.
23:51où est-ce que vous en êtes
23:53avec ces propositions de loi ?
23:54Alors,
23:55nous les avons déposées.
23:56Maintenant,
23:56il faut trouver un moyen
23:57pour qu'elles puissent arriver
23:58dans l'hémicycle,
23:59qu'elles soient soumises au vote.
24:00Et c'est compliqué.
24:01Crédit d'impôt aussi
24:02de 30 euros par mois
24:03et par animal,
24:04c'est cela pour les propriétaires
24:06de chien et chars.
24:07Ça, on ne l'a pas déposé
24:07en proposition de loi récente,
24:08on l'avait proposé par amendement
24:10dans un autre texte.
24:12Ce qui est vrai,
24:13c'est que les droits des animaux
24:14sont un sujet
24:15qui est aujourd'hui
24:16complètement négligé
24:17par l'Assemblée nationale.
24:18Et lorsque je suis arrivé
24:19dans cette enceinte,
24:20c'est vrai que j'avais à cœur
24:21de porter cette question
24:23qui est quand même
24:23sacrément oubliée
24:24par beaucoup de mes collègues.
24:27Et c'est la raison
24:27pour laquelle j'ai proposé
24:28l'abolition de la corrida,
24:29je souhaitais la remettre
24:30dans la niche de la France insoumise
24:31comme proposition,
24:32où malheureusement
24:32ça n'a pas été possible.
24:34Et j'ai beaucoup de difficultés,
24:36je vais être très franc,
24:36à faire avancer ces sujets
24:38parce que les parlementaires
24:41dans leur ensemble
24:42sont persuadés
24:43que la question sociale
24:44doit être prioritaire
24:46dans tous les textes
24:46qui sont amenés
24:47parce que malheureusement
24:47il n'y a pas un espace énorme
24:49pour amener des textes
24:50dans l'hémicycle.
24:50Les sujets sociétaux
24:51ou les sujets économiques
24:53ont toujours la primauté.
24:54Et je dis à tous mes collègues
24:55que c'est une erreur
24:56qu'une société
24:57qui veut évoluer
24:59sur le plan moral
25:00doit s'occuper
25:01des animaux
25:03et que c'est une chose
25:04essentielle.
25:05Donc ces propositions
25:07pour l'instant
25:08essayent de recueillir
25:09un assentiment,
25:10essayent de trouver
25:10des soutiens
25:11au-delà de la France insoumise,
25:14pourquoi pas,
25:14même chez des macronistes.
25:16Merci Émeric Caron
25:17d'être venu nous voir ce matin.
25:18Merci Jean-Jacques Bourdin.
25:19Il est 8h59,
25:20vous êtes sur Sud Radio.
25:21Merci.
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