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  • 25/05/2025
Le secrétaire général du «Millénaire» Matthieu Hocque était l’invité de Punchline Week-End ce dimanche 25 mai sur CNEWS. Concernant le projet de loi sur la fin de vie, il s’est interrogé sur «le nombre très minime de députés qui ont discuté et voté le texte»

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Transcription
00:00Jacques, il y a deux commentaires à faire sur les débats parlementaires.
00:02Il y a effectivement celui que vous faites, c'est-à-dire qu'on voit que comme on est sur un sujet
00:05qui relève de l'intime et qui est d'une question plutôt transpartisane,
00:09qu'on a une liberté de consigne de vote pour les téléspectateurs sur le fait
00:13qu'un groupe politique à l'Assemblée nationale ne donne pas de consigne de vote sur un texte
00:17pour justement faire en sorte que chacun puisse faire prévaloir sa clause de conscience d'une certaine façon.
00:22Sur un sujet comme ça, ça paraît logique, donc ça permet d'apaiser les débats.
00:25En revanche, il y a quand même un autre sujet qui a été soulevé sur les questions des débats parlementaires,
00:28c'est le nombre très minime de députés qui ont discuté et voté ce texte.
00:37Parce qu'en fait, quand vous avez 130 députés sur 577 qui débattent et votent un texte aussi important...
00:44L'aide active à mourir, c'est 75 voix qui sont pour et contre 41.
00:49On ne fait pas le plan, clairement.
00:49Encore même moins.
00:51Sur cet article-là.
00:52Donc quand on voyait un sujet qui touche autant les gens,
00:56qui touche autant l'intime de ce qu'on a tous en tant que citoyens et tous en tant qu'êtres humains,
01:01le fait que la représentation nationale ne puisse pas s'exprimer dans son entièreté
01:05me paraît être un très mauvais signal envoyé pour ceux qui vont ensuite après défendre la loi.
01:10Sous-titrage Société Radio-Canada
01:15Merci.
01:16Merci.

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