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  • 23/05/2025
Reportages :
- matinée sportive
- festival de majorettes
- fouilles archéologiques
- conférence sur le bombardement de la gare de Busigny
- hommage aux déportés
- les archives de BV

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Transcription
00:00Mesdames, Messieurs, bonjour, bienvenue sur votre chaîne Befroavision.
00:04Voici l'heure de votre journal hebdomadaire.
00:07Voyons ce que nous réserve le sommaire.
00:09Matinée sportive organisée par les Donneurs de Sang.
00:13Festival de Majorette.
00:15Fouille archéologique en centre-ville.
00:18Conférence sur les bombardements de la gare de Buzigny par Didier Maréchal.
00:23Commémoration du souvenir des déportés et héros de la déportation.
00:27Rubrique 1 mois, 1 œuvre au musée Matisse.
00:30Les archives de Befroavision.
00:32Portes ouvertes chez les pompiers en 2005.
00:36Une matinée sportive a été organisée par l'association des Donneurs de Sang.
00:40Lors de laquelle chaque participant pouvait choisir entre 3 parcours de 3, 6 ou 12 kilomètres.
00:48Chacun avait le choix de les faire en marchant ou en courant.
00:51Une belle réussite au vu des 220 participants.
00:55Claude Delcourte est allé les encourager.
00:57Musique.
01:24Alors ce matin ce qui se passait c'était donc une manifestation organisée par le Don du Sang.
01:30Donc une fois n'est pas coutume.
01:32C'était pas justement pour un don de sang.
01:35C'était pour une matinée sportive.
01:37Et nous avons eu une superbe réussite.
01:40Car nous sommes bon allez on va arrondir à peu près à 220 participants.
01:46Donc c'est un sacré succès.
01:48On a presque doublé comparé à l'an dernier.
01:51Donc les participants sont partis sur 3 parcours.
01:54Donc il y avait un 3 kilomètres, un 6 kilomètres ou un 12 kilomètres.
01:58Chacun partait comme il voulait.
02:00Faisait en marchant, en courant.
02:02On proposait également en VTT.
02:04Mais là on a pas eu de VTT.
02:06Mais bon c'est pas mal.
02:07C'est déjà des coureurs et des margeurs.
02:09C'est pas mal quoi.
02:10Pour nous c'est un vrai succès.
02:12Alors les dons.
02:13Donc actuellement malheureusement.
02:15J'ai envie de dire que c'est un peu national.
02:18On va pas dire c'est le cadeau.
02:20C'est national.
02:21Les dons sont assez bons en ce moment.
02:25Donc malheureusement le sang.
02:27Il faut savoir qu'on a toujours besoin de sang pour sauver des vies.
02:31Comme on dit toujours.
02:32Que ce soit un accident de la route.
02:34Ou un accident de la vie.
02:35Un accident domestique.
02:36À des moments on peut être transfusé.
02:38Un accouchement qui se passe mal.
02:39Ainsi de suite.
02:40On va pas rentrer dans les détails.
02:41Donc bref on a besoin de sang.
02:43Donc n'hésitez pas à donner votre sang.
02:46Que ce soit sur les collectes de le cadeau.
02:49Ou même vous pouvez pas donner sur le cadeau.
02:51Vous travaillez à droite à gauche.
02:53Vous avez une collecte à côté de chez vous.
02:55N'hésitez pas à franchir le pas.
02:57Sinon pour le cadeau.
02:59La prochaine collecte aura lieu le mardi 1er juillet.
03:03Donc toujours à la salle Jean Envray.
03:07Et c'est toujours les horaires.
03:09C'est donc de 10h à 12h30.
03:11Et de 14h à 18h.
03:20Allez.
03:35Ça fait déjà 8 kilomètres qu'on court.
03:49C'est parti.
04:20C'est bon.
04:40Ce n'est pas moins de 19 clubs des Hauts-de-France
04:43qui se sont retrouvés lors du festival de Majorette.
04:47Un magnifique spectacle que notre reporter Claude Delcourte
04:50a immortalisé avec ces images.
04:52Aujourd'hui on a reçu 19 clubs ici.
05:17Et de quelle provenance ?
05:20On a Damien, Bérin, un peu partout.
05:23Un des Hauts-de-France.
05:24De l'Aisne.
05:25Un petit peu partout.
05:26L'Androcy, Vielli, Saint-Python.
05:28Non, Saint-Python ils n'étaient pas là.
05:30Mais un peu tout partout.
05:31D'accord.
05:32Comme eux ils viennent, vous aussi ?
05:34Vous vous déplacez dans ces endroits-là ?
05:36Oui, c'est un engagement qu'on a vis-à-vis d'eux.
05:38Ils viennent chez nous, on va chez eux.
05:40D'accord.
05:41Donc par an vous avez combien de festivals à faire ?
05:43Alors cette année on en a 12.
05:4512 ça fait un par week-end.
05:47Ah oui ?
05:48Oui.
06:18Nous avons vu, c'est très physique, c'est poussouflant.
06:39C'est poussouflant, c'est plein de paillettes, c'est cardio.
06:44Derrière je pense qu'il y a énormément de travail.
06:48Il y a de la chorégraphie, il y a ce qu'il faut.
06:52On peut remercier toutes les personnes qui s'occupent de différentes équipes qui sont
06:57venues ici aujourd'hui sur le Kato.
06:59On peut remercier la présidente, Mme Caudrelier, pour le travail, elle et son équipe, je dis
07:05bien, pour le travail qu'elle réalise depuis une douzaine d'années, pour son compte, mais
07:11l'histoire des majorettes est bien plus vieille que ça au niveau du Kato.
07:15Moi je dis toujours les majorettes, ça n'a plus rien à voir avec les majorettes d'avant,
07:19les majorettes de ce genre à vrai.
07:22Les bleus, il y avait les rouges, il y avait deux associations de majorettes.
07:28Aujourd'hui on a changé, ça évolue, on est sur des chorégraphies, sur des rythmes,
07:34sur des musiques qui n'étaient pas les mêmes et qui n'ont rien à voir avec ce qu'on faisait
07:38avant.
07:40Donc c'est pour ça qu'on dit que c'est devenu peut-être plus physique aujourd'hui en fait.
07:44Aujourd'hui je pense qu'à la limite, quand ils ont fini leur journée, leur après-midi,
07:49ils doivent être lavés je crois, ils peuvent bien dormir et puis continuer à travailler
07:55parce que Mme la présidente disait que c'est douze manifestations à peu près qui s'enchaînent.
08:02Donc on peut dire douze, ça fait trois mois de travail, trois mois de présence.
08:07Après il faut préparer la saison d'après, c'est un éternel recommencement.
08:12Et encore merci, merci à Cathy du travail qu'elle fait, elle et son équipe,
08:18je lui souhaite bon vent.
08:20Nous on essaye de faire au maximum, on ne fait pas toujours ce qu'elle espère,
08:26mais on essaye de faire en sorte qu'on puisse l'aider de par une logistique,
08:33la préparation de la salle pour que son festival soit reconnu comme l'un des bons,
08:40voire des meilleurs dans l'ensemble de ce qu'elle a vu sur la saison.
09:03Applaudissements
09:33Applaudissements
09:41Alors votre prochain festival c'est où alors ?
09:43Alors notre prochain c'est jeudi, c'est à Huiney, et après on va à la Capelle.
09:49On enchaîne là, tous les week-ends pratiquement on les enchaîne.
09:55Vous avez pratiquement combien de personnes qui font votre association de majorettes ?
10:02Nous on est quinze, on est quinze danseuses.
10:05Après il y a les parents qui nous aident, mais on est quinze danseuses.
10:09Mais c'est que des moyennes cette année, je n'ai pas de petites cette année.
10:12Qu'est-ce qui s'est passé ?
10:14Ils ont voulu arrêter, souvent c'est comme ça, une année sur deux,
10:19elles arrêtent, elles vont ailleurs aussi.
10:22Donc on s'est consacré sur les moyennes cette année.
10:26Vous avez souvent des gens qui reviennent ?
10:28Oui, là j'en ai une qui est revenue après trois ans d'absence.
10:33Et comment elle explique ?
10:35Une envie de redanser sur le pratiquable avec nous.
10:39D'accord.
11:39Tandis que pour vous, on ne vous a jamais vu sur la piste, à quand nous vous verrons sur la piste ?
11:58Alors j'ai toujours dit, la dernière fois si on me voit sur la piste, c'est que ce sera ma dernière année.
12:05Parce que j'ai dansé ma première année où j'ai pris le club, j'ai dansé, donc j'ai eu l'ouverture.
12:10Mais j'ai toujours dit, le jour où je danse, ce sera sûrement ma dernière année.
12:14Donc écoutez, restez sans danser.
12:17Voilà, c'est sûr, je préfère les entraîner.
12:20Comme ça on vous verra toujours, ok ?
12:22Voilà, c'est ça.
12:34Alors Michel, si on avait une conclusion à faire ?
13:00Conclusion à faire, c'est d'avoir, à partir du moment où les équipes répondent aux invitations,
13:07alors comme la présidente le soulignait, c'est un protocole, c'est un accord.
13:12Mais dans les accords, parfois, il n'y a pas réellement de résultat.
13:19Et là, on s'aperçoit qu'ils arrivent à faire leurs 12 rendez-vous,
13:24d'aller à ces rendez-vous, parce que la Kapelle, c'est pas tout de suite, c'est quand même une quarantaine de kilomètres d'ici.
13:32Donc les gens viennent, le respect est qu'ils aillent là où les gens sont venus,
13:40et je pense qu'elle le fait bien, donc bon vent à elle, et qu'elle puisse encore continuer.
13:46Moi je suis persuadé qu'il y a des moments où le moral est en berne,
13:51et on a envie de tout claquer, mais je pense que malheureusement,
13:55c'est le résultat de l'investissement des gens qui s'investissent dans une association telle que celle-ci ou d'autres.
14:04Je lui tire mon chapeau, voilà, c'est tout.
14:51Alors qu'est-ce que vous dites aujourd'hui à vos majorettes ?
14:58La réussite, surtout le courage, l'envie, toujours garder l'envie, et toujours la motivation aussi.
15:07C'est vous qui les motivez, de toute façon ?
15:10Oui, moi je les motive, je suis là tous les dimanches à les motiver, même devant, je suis toujours là.
15:15Mais après c'est elle qui donne tout sur le pratiquable.
15:18Donc oui, moi je les entraîne, et après c'est elle qui donne le travail.
15:23Alors aujourd'hui on peut leur dire bravo ?
15:25Oui, aujourd'hui je peux les féliciter, elles ont super bien dansé.
15:29Comme je leur ai dit, il faut qu'elles dansent comme ça partout où on va.
15:34Merci madame la présidente.
15:35Merci à vous, et je voudrais remercier la municipalité, le service technique,
15:39tous les commerçants du Kato qui nous ont bien donné de l'eau, offert de l'eau,
15:45le ZIC, il y en a plusieurs, donc je pense que...
15:49Vous risquez d'en oublier.
15:51Voilà, il y en a plusieurs, donc à tout le monde merci, merci à monsieur Richard d'être venu,
15:56donc je suis très contente, merci à vous.
16:15Allez, allez, allez !
16:17Eh boulez, allez, allez !
16:20Eh boulez, allez, allez !
17:15Boulez, allez, allez !
17:18Boulez, allez, allez !
17:21Boulez, allez, allez !
17:24Boulez, allez, allez !
17:27Boulez, allez, allez !
17:30Boulez, allez, allez !
17:33Boulez, allez, allez !
17:36Boulez, allez, allez !
17:39Boulez, allez, allez !
17:43Pour en savoir plus sur le métier d'archéologue,
17:47notre ami Quentin est allé en interview V1 qui se trouve actuellement dans notre centre-ville.
17:52Écoutons-le.
17:54Chers téléspectateurs, bonjour.
17:56Claude et moi avons poussé notre caméra ici sur un chantier du Kato Cambresi,
18:00un peu particulier, ce qui nous a amené à venir ici à la rencontre de madame Delmont,
18:04qui va vous présenter un peu son travail d'archéologue et nous présenter un peu le chantier.
18:09Madame Delmont, je vous laisse vous présenter.
18:11Je suis archéologue à l'INRAP depuis maintenant 15 ans.
18:17Je suis urbaniste, médiéviste, moderniste.
18:21L'archéologie est découpée en spécialités.
18:25Je vais intervenir plutôt en milieu urbain sur des vestiges médiévaux et modernes.
18:30Très bien.
18:32Qu'est-ce qui vous a amené ici à venir au Kato Cambresi ?
18:36On a un arrêté de prescription de fouilles archéologiques par les services régionaux de l'archéologie,
18:42qui dépendent directement du ministère de la Culture,
18:45qui va demander à ce qu'on vienne évaluer le potentiel archéologique sur une parcelle.
18:51Ici, il y avait un potentiel archéologique élevé sur le secteur du Kato Cambresi,
18:58non loin des remparts, donc on nous a demandé d'intervenir pour évaluer ce potentiel.
19:03En quoi consiste votre travail en général ? C'est quoi une journée type ?
19:08Sur un diagnostic, comme ici, avant l'opération, on va consulter des plans anciens.
19:17J'ai une collègue, Christine Cercy, qui a fait une étude en archives
19:21pour pouvoir nous fournir des plans qui ont été recalés par notre topographe,
19:26ce qui va permettre de positionner les tranchées sur le terrain.
19:29Une fois qu'on a déterminé ça, on va commencer le matin par ouvrir une tranchée.
19:34En général, on va l'ouvrir à la pelle mécanique, on va faire un nettoyage manuel,
19:40un relevé des coupes et ensuite on va enregistrer tout ça sur tablette, comme ici,
19:50et ça nous servira à faire nos inventaires et pour pouvoir rédiger notre rapport en fin de chantier.
19:58Ici, vous êtes trois techniciens. Est-ce qu'ils ont tous le même rôle ?
20:04Est-ce que vous avez tous le même métier ?
20:06Dans une équipe, souvent sur un diagnostic, il y aura un chef de chantier, un à deux techniciens.
20:15On a également un topographe qui est là ponctuellement,
20:19mais on peut avoir également des interventions de spécialistes,
20:23comme des pédologues qui vont étudier la façon dont les terres se succèdent,
20:30si elles ont été entropisées, ce genre de choses.
20:33On peut avoir l'intervention de carpologues de différentes spécialités.
20:39Le métier d'archéologue est quand même assez multiple.
20:42On est tous archéologues, du technicien au spécialiste, mais avec des compétences un peu diverses.
20:50On a également un grutier qui vient nous aider, qui est externe, mais qui est essentiel à l'opération de fouille.
20:58Quels sont les avantages et inconvénients du métier ?
21:01Les avantages, on travaille dehors.
21:04Ça peut être aussi un inconvénient dans le Nord.
21:06C'est un travail d'équipe, c'est très varié, deux journées ne se ressemblent pas.
21:14On va fouiller des structures très diverses.
21:18Là, c'est sur un site fortifié.
21:21On peut intervenir sur de l'habitat, sur énormément de thématiques.
21:27Ensuite, on a la partie aussi en bureau, où on va faire toutes les études et la rédaction.
21:34C'est vraiment un métier très varié et surtout, ce qui est essentiel, c'est que c'est en équipe.
21:38Les inconvénients, c'est un métier physique avec les aléas climatiques.
21:43Parfois, avec des équipes peut-être un peu vieillissantes, on a besoin aussi de recrutement,
21:53ce qui n'est pas vraiment à l'ordre du jour.
21:58Qu'est-ce que vous diriez à un jeune qui a envie de se lancer en tant qu'archéologue aujourd'hui ?
22:02D'être motivé, de ne pas hésiter à commencer à faire des stages,
22:09si c'est le milieu de l'archéologie préventive qui l'intéresse.
22:12De faire des stages à l'INRAP ou voir des contrats lorsque des contrats sont ouverts,
22:18parce que la formation de terrain est essentielle.
22:21Effectivement, on demande un niveau de qualification,
22:25mais c'est vraiment le terrain qui va former l'œil de l'archéologue et façonner ses connaissances.
22:31D'accord. Et niveau parcours scolaire, qu'est-ce qui est le mieux pour un jeune ?
22:36Il y a énormément de façons d'arriver à faire l'archéologie.
22:40On a même des gens peu diplômés.
22:44A l'heure actuelle, c'est vrai que c'est beaucoup plus courant de voir des gens avec un master.
22:48Ça peut être un master littéraire en histoire, ça peut être également en milieu scientifique.
22:55Les métiers sont tellement variés qu'on peut venir d'un parcours de chimiste comme d'un parcours d'historien.
23:02C'est très varié. Il y a plusieurs façons.
23:05On a des formations spécialisées en bâti, sur les archéomatériaux.
23:11Il y a énormément de choses proposées dans les universités françaises.
23:14D'accord. Tout le monde a ses chances.
23:17Concernant l'évolution du métier, c'est un métier d'avenir ?
23:21On l'espère, mais en ce moment, c'est assez compliqué.
23:27Il y a des limitations de budget. Nos budgets n'ont pas été rectifiés.
23:33L'archéologie, depuis la loi de 2001 qui a privatisé l'archéologie,
23:39on a un système de comptabilité en jours hommes pour les opérations.
23:44Par exemple, ici, c'est calculé sur environ 8 jours hommes à 3 personnes.
23:51Pour faire des équipes, il nous faut recruter énormément de CDD.
23:59On a des départs en retrait, des choses comme ça.
24:03L'INRAP est un vieil institut.
24:06A l'heure actuelle, les besoins nationaux seraient de 80 000 jours hommes.
24:11On en a obtenu 60 000.
24:13On a énormément de mal à faire face au travail qu'on devrait faire,
24:19alors qu'on en a les possibilités et les moyens techniques et humains.
24:25Il nous manque ces jours-là pour pouvoir recruter des CDD et venir faire ces chantiers-là.
24:30Au cours de toute votre carrière, quelle était votre plus belle découverte ?
24:34Si c'est du local, j'ai eu la chance de travailler sur les remparts de Cambrai et les remparts médiévaux
24:43à l'emplacement d'un projet d'une caserne qui a dû être déplacée
24:48puisque le terrain a été classé au vu des vestiges.
24:53C'était vraiment sur le front de Bèvres.
24:57Une très belle découverte sur le chantier de Christine Cercy.
25:01Vraiment un magnifique chantier.
25:03Après, je me passionne plutôt pour les fortifications,
25:06donc j'ai beaucoup aimé travailler aussi à l'Île Soam sur les anciens bastions de période espagnole.
25:14C'était vraiment un très beau chantier.
25:17Pour terminer, est-ce que vous avez un message peut-être à la population
25:20pour l'importance de la préservation des oeuvres et des vestiges en général sur ce type de chantier ?
25:26Vous avez un très beau patrimoine sur le château Cambraisi.
25:30Les fouilles qui ont eu lieu sur ces 20 dernières années ont été assez ponctuelles
25:36mais ont montré un patrimoine très riche,
25:38y compris sur des sites préhistoriques très intéressants, scientifiquement très importants.
25:44Le patrimoine reste en élévation mais beaucoup de choses sont encore enfouies dans le sous-sol
25:49et nous permettent de mieux comprendre notre histoire et l'histoire de la ville du château Cambraisi.
25:54Parfait. Merci beaucoup madame Zemlot pour cette interview.
25:57Merci à vous de nous avoir accueillis.
26:00Ça n'a pas été facile mais on a su planter notre caméra ici.
26:04A très bientôt. Bonne journée.
26:07Ce 26 avril se tenait une conférence à la médiathèque
26:11sur les bombardements qui ont eu lieu pendant la seconde guerre mondiale dans la commune de Buzini,
26:16plus particulièrement dans le quartier de la Gare, faisant de nombreuses victimes.
26:21Le maire de Buzini, Didier Maréchal, féru d'histoire et maître de cette conférence,
26:26nous en dit plus au micro de notre reporter Claude Delcourte.
26:31Alors si je suis présent ici aujourd'hui c'est parce que tout d'abord on m'a gentiment invité,
26:37parce qu'un jour j'ai eu l'envie de recueillir les notes que j'ai écrites sur Buzini,
26:42en particulier sur le bombardement, mais c'est une toute petite partie des notes que j'ai écrites.
26:46Et puis on m'a dit ce serait sympa si vous venez en parler.
26:49Et comme à une demande sympathique je ne dis jamais non,
26:52c'est la raison pour laquelle je suis ici aujourd'hui, pour expliquer un peu ce qu'était le bombardement de Buzini.
26:56Ce sont des heures douloureuses, mais on va essayer de passer un petit moment de convivialité
26:59sur un événement qui est triste, qui a marqué l'histoire sans doute,
27:02mais qui permet quand même aujourd'hui aux gens de se regrouper pour en discuter et puis de parler ensemble.
27:07Alors le bombardement de Buzini, il faut le voir comme d'abord un grand malheur pour la commune,
27:11c'est la première des choses, parce que ça a fait énormément de victimes.
27:14On en a parlé de 600 dans les premiers temps,
27:16et puis quand on regarde les dénombrements de la commune on arrive à peu près à 200.
27:20Mais ce qui est important, ça c'est ce qui reste en fait dans les mémoires.
27:24Et la raison du bombardement, c'est une opération de préparation du débarquement
27:29qui aura lieu 6 semaines, 5 ou 6 semaines après, je n'ai pas fait le compte exact, mais peu importe,
27:34qui aura lieu quelques semaines après, et en fait on est au tournant de la guerre,
27:38dans les dernières phases de la guerre de 1945, avec les événements les plus dramatiques,
27:45ce sera le débarquement, mais j'en reparlerai tout à l'heure.
27:47Il y a aussi avant tous les événements qui ont été liés à la résistance,
27:50et puis toutes les douleurs qu'ont connues Buzini, mais pas que Buzini.
27:53Je pense que si on fait le tour des villages alentours,
27:56le Kato, Caudry, etc., on va trouver des histoires similaires,
27:59simplement Buzini avec ce bombardement, c'est un peu distingué.
28:03On a recueilli aussi, parce que j'avais recueilli avec d'autres,
28:05c'est un ensemble de photos et des témoignages d'archives,
28:09donc on pourra retrouver les photographies de l'événement proprement dit,
28:13donc on aura une image de ce qui s'est passé, et puis des témoignages écrits,
28:16puisqu'on va retrouver une partie des listes des dénombrements,
28:19des lettres de familles qui recherchent des victimes.
28:23Alors il y a un côté à la fois anecdotique et un côté émouvant,
28:25c'est un peu les deux dimensions de l'exposition qui aujourd'hui est au Kato
28:29pour quelques semaines, je crois.
28:31L'année dernière, donc 2024, c'était le 80e anniversaire du bombardement,
28:35et c'est à cette occasion-là qu'on a fait la première exposition à Buzini,
28:39mais surtout ce qu'on avait voulu faire, c'était une sorte de reconstitution,
28:42en faisant symboliquement survoler la gare de Buzini par des avions d'époque.
28:47On a fait donc venir des avions américains, on a eu la chance d'avoir un avion allemand.
28:51Un bombardier qui n'était pas tout à fait ceux qui ont bombardé Buzini,
28:54mais qui était un petit peu plus récent, mais à peine, il était des années 50,
28:58et on a refait un peu cette reconstitution de ce que ça a pu être,
29:02toute proportion gardée, parce qu'on avait, je crois, en tout 5 appareils,
29:05et c'est 75 bombardiers qui étaient intervenus 80 ans plus tôt.
29:11Assistons maintenant à la commémoration du souvenir des déportés,
29:15et héros de la déportation, avec ces images de Claude Delcourte.
29:19En ce dimanche d'avril, la nation rend hommage aux victimes et aux héros de la déportation,
29:25que la paperie nazie, avec la complicité du régime de Vichy,
29:29a jeté par dizaines de milliers dans l'enfer des camps de concentration et d'extermination,
29:35en raison de leur résistance à l'occupant, de leur appartenance ethnique,
29:40de leur confession ou de choix politiques.
29:44Aujourd'hui, c'est non sans émotion que je m'adresse à vous
29:47à l'occasion de la commémoration du souvenir des victimes de la déportation.
29:52Nous nous souvenons du sort tragique de ces milliers de femmes, d'hommes et d'enfants.
29:58La folie nazie a démontré que l'homme était capable du pire.
30:02Monsieur Bonneville Eugène, déporté.
30:06Monsieur le lieutenant Théophile Voyer, déporté, fusillé.
30:11Monsieur Kokyo Ernest, déporté.
30:14Monsieur le lieutenant Paul Belle-Blanche, déporté.
30:18Monsieur Jean-Baptiste Danet, déporté.
30:21Monsieur le lieutenant Maurice Turut, déporté, fusillé.
30:25Monsieur le capitaine François Vignole, déporté.
30:29Monsieur le lieutenant-colonel Edouard Richet, déporté, martyr.
30:34Monsieur Raymond Campin, déporté en 1943 à Sachain-aux-Seine, à l'âge de 17 ans.
30:40Monsieur Edmond Bernard, déporté.
30:44Nous sommes aujourd'hui réunis devant nos monuments aux morts pour préserver le souvenir de la déportation,
30:49et parce que notre nation honore aujourd'hui la mémoire des victimes et des héros de la déportation sans distinction aucune,
30:56et rend hommage à leur sacrifice.
30:58Transférés en terres étrangères, des hommes, des femmes et des enfants ont subi l'épreuve terrible
31:04des transports vers des camps de concentration, des centres d'euthanasie ou des camps d'extermination.
31:10On distingue la déportation de persécution, qui touche les hommes, femmes, enfants juifs ou gyganes,
31:16et la déportation de répression qui concerne les détenus politiques, les résistants, les otages, les droits communs, les raflés.
31:24Ce que je vais dire maintenant est difficilement soutenable, mais nous ne devons pas nous soustraire à la réalité des faits historiques.
31:31Rappelons-nous, après la capitulation de la France devant l'Allemagne nazie en juin 1940,
31:36le maréchal Pétain installe sa capitale à Vichy, son régime officiellement neutre, collabore activement avec l'Allemagne.
31:44Avant même que les Allemandes le lui demandent, le régime de Vichy inaugure quatre mois après son installation une politique antisémite d'État.
31:52Philippe Pétain signe une loi prévoyant que les ressortissants étrangers de race juive pourront être internés dans des camps spéciaux.
32:01Sur ces 85 000 déportés, 60% sont revenus des camps après leur libération par les alliés.
32:06Il apporte donc ne pas laisser sombrer dans l'oubli les souvenirs et les enseignements d'une telle barbarie,
32:12ni l'atroce et scientifique anéantissement de millions d'innocents, ni les gestes héroïques d'un grand nombre parmi ces victimes.
32:18Soumise aux tortures de la faim, du froid, de la vermine, des travaux épuisants et du sadique reposaille, non plus que la cruauté orchestrée des bourreaux.
32:26En ces temps d'inquiétude et de menace pour l'avenir de l'humanité, il convient de dénoncer toutes les doctrines de haine, de racisme,
32:31et toutes les violations des libertés fondamentales dont tout un image peut pouvoir se prévaloir.
32:36Le devoir de mémoire convitie toute sa signification.
32:40Chaque année, le dernier dimanche d'avril, la République se recueille.
32:46Elle se recueille pour nommer les absents, pour rendre justice aux visages effacés,
32:52pour transmettre aux vivants ce que la mémoire seule peut sauver de l'oubli.
32:58Aujourd'hui, nous commémorons une blessure qui a failli emparter le vieux continent.
33:05Une blessure infligée à l'humanité tout entière, au cœur même de l'Europe.
33:13Elle nous rappelle que sur nos terres, dans ce siècle encore très proche,
33:18l'homme a pu devenir le bourreau, l'assassin, le visage répugnant de la barbarie déchaînée.
33:27Aujourd'hui, alors que l'histoire s'accélère et que les certitudes semblent vasiller chez certains,
33:34soyons dignes de l'héritage que nous nous ont transmis les déportés,
33:39un héritage d'humanité, de justice, de grandeur, une rectitude morale qui nous élève.
33:47Souvenir, reconnaissance, transmission, telle est la promesse que la République au nouvel en ce jour.
33:56Vive la République, vive la France.
33:59Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé.
34:08Contre nous de la tyrannie, les tambours sanglants t'es levé.
34:19Entendez-vous dans les campagnes bugir ces féroces soldats
34:27qui viennent juste dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes.
34:36Aux armes citoyens, formés de bataillons, marchons, marchons.
34:47Quinze ans impurs, à droite de nos sillons.
34:55Place à la rubrique 1 mois 1 œuvre, au musée Matisse avec ce mois-ci le tableau fenêtre à Tahiti II
35:02en compagnie de François Capelier et Clarisse Gaylde.
35:05Générique !
35:32Musique
35:56Bonjour Clarisse.
35:57Bonjour François.
35:59Nous avons 4 minutes pour parler d'une œuvre.
36:01Et quelle œuvre ?
36:02Nous allons nous plonger dedans parce que c'est une œuvre assez impressionnante.
36:05C'est Tahiti II de Henri Matisse.
36:08Très bien.
36:09Cette œuvre est vraiment très singulière parce qu'elle est à la fois une œuvre emblématique pour le musée Matisse
36:17puisqu'elle fait partie du don originel.
36:19C'est-à-dire qu'en 1952, Henri Matisse offre à sa ville natale presque une centaine d'objets,
36:24des dessins, des sculptures, des tableaux, des objets personnels
36:27qui vont constituer la toute première collection du tout premier musée Matisse en France, celui du Cateau Cambresi.
36:33C'est un tableau qu'Henri Matisse gardera avec lui,
36:36comme par exemple pour le mettre en fond d'œuvre, pour constituer un décor.
36:42Il fera poser ses modèles devant.
36:44Lydia des Lecteurs Skaïa notamment posera devant ce tableau.
36:47C'est le tableau dans le tableau.
36:48C'est une œuvre singulière également parce que, justement, ce n'est pas un tableau à proprement parler.
36:54C'est avant tout un carton de tapisserie.
36:57Marie Cutoli est une jeune personne qui va s'adresser à Henri Matisse,
37:02également à Mayol, à d'autres peintres, pour relancer l'activité de la tapisserie en France.
37:09Ce grand fleuron de l'artisanat d'art par Aubusson, par les Gobelins,
37:15est un petit peu en retrait, continue à tisser, mais des vieux modèles.
37:23Elle a à cœur de relancer cette activité, mais avec des peintres de son temps, avec des peintres contemporains.
37:29Elle va alors demander à Henri Matisse de réaliser un carton original,
37:35pas une reproduction de quelque chose d'autre d'avant.
37:39C'est vraiment quelque chose précisément pour la tapisserie.
37:42La tapisserie, soulignons-le, c'est un objet décoratif.
37:47Henri Matisse va proposer à Marie Cutoli de lui faire voir des illustrations
37:57qu'il avait faites notamment pour les poésies de Stéphane Mallarmé.
38:02Justement, dans ses recueils de dessins, il y avait la fameuse fenêtre à Tahiti,
38:09mais qui était dessinée simplement.
38:11Il prend ce motif et il va travailler sur ce grand projet de décoration.
38:19Je me trompe peut-être, c'est une maquette ?
38:23Non, tu ne te trompes pas, c'est bel et bien une maquette, mais en même temps, c'est un tableau.
38:28Ce n'est pas du papier, ce n'est pas du carton,
38:31ce n'est pas quelque chose qui va être fait un peu par-dessus la jambe,
38:36en se disant que derrière, il y aura le lissier qui, de toute façon, va corriger quelques imperfections.
38:41Non, en fait, Henri Matisse conçoit ce projet décoratif comme une œuvre à part entière,
38:46mais il va y intégrer des détails qui sont propres à la décoration.
38:51C'est-à-dire que sur cette œuvre-ci, on observe qu'il y a un cadre,
38:56et ce cadre, c'est la bordure de la tapisserie.
38:58Parce qu'une tapisserie ne s'encadre pas, justement.
39:01L'étenture, elle se fixe au mur sans être encadrée.
39:05Donc, Henri Matisse, déjà, utilise ici les fleurs de frangipanier,
39:10qui sont les fleurs que l'on trouve en Polynésie, pour constituer sa bordure.
39:14Alors, pourquoi la Polynésie ?
39:17La Polynésie, parce qu'Henri Matisse y est allé, justement.
39:20Il y est parti en 1930.
39:23On est avec un homme qui vient de fêter ses 60 ans.
39:28Il a envie de découvrir d'autres horizons.
39:33Il a aussi, comme on dirait aujourd'hui, besoin de déconnecter.
39:36L'Europe, le monde tout entier, vient d'essuyer une grave crise,
39:42qui est celle de 1929.
39:44Et tout cela trouble les activités artistiques d'Henri Matisse.
39:50Et finalement, le fait d'aller en Polynésie française
39:53va lui permettre de pouvoir s'aérer,
39:57se vider la tête et la remplir avec d'autres images,
40:02d'autres couleurs, d'autres sensations.
40:04D'autres sensations, notamment la couleur, je pense.
40:07Oui, la lumière surtout.
40:09C'est-à-dire que lorsqu'Henri Matisse arrive en Polynésie,
40:11il y a quelque chose qui le marque profondément.
40:14C'est qu'à partir de 6h du matin, c'est-à-dire à partir du lever du soleil,
40:18la lumière est déjà étincelante.
40:21Et elle va rester fixe jusqu'au coucher du soleil.
40:25Ce qui lui fait dire, d'ailleurs, que cette lumière
40:28plonge la population et la végétation dans une beauté idéale.
40:31En gros, il ne sait rien en faire.
40:33Et c'est quelque chose qui, pour lui, est assez paralysant.
40:36Mais au-delà de la lumière, aussi, ce qui le perturbe,
40:39c'est toutes ces nouvelles sensations.
40:42Les odeurs, les parfums, les lumières, les couleurs.
40:46C'est trop brut d'un seul coup.
40:49C'est trop fort d'un seul coup.
40:51Et finalement, si Henri Matisse, à Tahiti, dessine ou photographie,
40:56il ne peint pas.
40:58Alors, si, il peindra un tout petit tableau que lui-même qualifiera de pochade,
41:02même s'il le gardera quand même toute sa vie.
41:04C'est quand même pour lui quelque chose de très important.
41:07Mais sur place, pas de tableau de peinture.
41:09Mais par contre, oui, il va se laisser imprégner par ces nouvelles sensations,
41:13par ces nouvelles émotions, mais qui sont encore trop fraîches,
41:16trop brutes pour pouvoir en tirer quelque chose qui peut se peindre.
41:23On va conclure sur le fait d'avoir des sensations au musée Matisse.
41:28Les sensations, elles sont...
41:31Quand les visiteurs découvrent ce nouveau plateau,
41:34lorsqu'ils arrivent sur cet espace,
41:37ils sont marqués par la lumière,
41:40déjà qui baigne ces grandes surfaces.
41:43Et puis aussi, les tableaux d'Henri Matisse qui ponctuent les salles
41:48avec les couleurs, avec les rouges, avec les bleus,
41:51avec toutes ces couleurs qui finalement nourrissent et font du bien.
41:59La peinture d'Henri Matisse est une peinture qui fait du bien,
42:03qui donne la joie, qui donne la pêche.
42:06Voilà, on va terminer par ces propos,
42:09sachant que nous sommes ici dans les nouvelles installations
42:12et dans les nouveaux locaux du musée Henri Matisse du Cateau Grande Brésil.
42:16Merci beaucoup Clarisse, à bientôt.
42:19Retournons en 2005 avec les archives de Beffrois Vision
42:23lors des portes ouvertes chez les pompiers.
42:32Portes ouvertes chez les sapeurs-pompiers
42:35pour une découverte des différents aspects de ce corps.
42:38Samedi dernier, tout le corps des sapeurs-pompiers du Cateau
43:06était sur le pont pour une journée de démonstration.
43:09Ainsi, le nombre public a pu voir à l'oeuvre les différentes équipes.
43:13Des simulations d'accidents de circulation,
43:16des chiens de recherche,
43:18tout était prévu pour que les personnes curieuses des activités des pompiers
43:21puissent avoir un aperçu du travail de ceux-ci.
43:37Le Cateau Grand Brésil
43:41Le Cateau Grand Brésil
43:45Le Cateau Grand Brésil
43:48Le Cateau Grand Brésil
43:51Le Cateau Grand Brésil
43:54Le Cateau Grand Brésil
43:57Le Cateau Grand Brésil
44:00Le Cateau Grand Brésil
44:04Le Cateau Grand Brésil
44:07Le Cateau Grand Brésil
44:10Le Cateau Grand Brésil
44:13Le Cateau Grand Brésil
44:16Une équipe d'intervention face aux nouveaux animaux de compagnie était présente.
44:21Vous allez essayer de nous expliquer un tout petit peu
44:23comment vous intervenez sur les animaux de compagnie que nous venons de voir,
44:27par exemple les migales et tout ça.
44:29Alors l'intervention était très simple
44:31il suffit simplement d'une petite boîte
44:33qui permet d'avoir la boîte elle-même plus le couvercle
44:37on renverse la boîte sur la migale
44:41toujours par l'avant parce que la migale n'a pas de marche arrière
44:44si on la met sur la marche arrière on pousse la migale
44:46dans ce cas là elle va beaucoup plus vite que nous, elle se sauve
44:48et ensuite une fois qu'on a recouvert la migale de la petite boîte
44:51on vient mettre le couvercle par dessous
44:54de manière à ce que la migale monte sur le couvercle
44:56on ferme le couvercle, on retourne la boîte et c'est terminé.
44:59L'intervention est très succincte.
45:00Par contre nous venons de voir un gros reptile
45:02comment est-ce qu'on peut intervenir sur un reptile qui est censé être méchant comme ça ?
45:09Déjà les reptiles ne sont pas forcément dangereux, ne sont pas forcément méchants
45:13simplement il faut les contenir d'une manière très délicate
45:17pour éviter de les abîmer, c'est tout.
45:19La meilleure technique pour l'instant c'est le crochet
45:22où on prend le serpent au premier tiers à partir de la tête
45:26et ensuite on lui donne un deuxième appui avec un bras
45:31et on le met tout de suite dans un sac.
45:33Mais la dangerosité de l'animal n'existe pas vraiment
45:37si ce n'est que c'est constricteur
45:39donc il faut faire attention à ne pas se faire serrer
45:41mais sinon il n'y a pas vraiment de danger particulier.
45:43Par contre je conseillerais quand même à ne pas manipuler ça pour le plaisir
45:48et ne pas mettre ça non plus dans les mains de n'importe qui.
45:56C'est parti !
46:26Voilà, en même temps ils vont se mettre un peu.
46:28Je vais tenter de sortir très très fort quand même.
46:32La journée s'est terminée par un méchoui
46:34qui a régalé nombre de participants.
46:38Et voici quelques brèves.
46:40Le Festival Zik en Stock revient en force cette année
46:42pour une nouvelle édition explosive au Kato Kambresi
46:45les 8, 9 et 10 mai.
46:47Au programme, une sélection de groupes punk, ska et plus encore.
46:51Trois jours de musique live avec des artistes de la scène
46:54indépendantes et internationales.
46:56Buvette, food truck, stand associatif et ambiance 100% Zik en Stock.
47:01Que vous soyez habitué du pit ou amateur de découvertes,
47:04Zik en Stock, c'est l'endroit où la passion musicale
47:07et la convivialité se rencontrent.
47:10Conférences et dédicaces.
47:12Hélène de Talouette vous raconte Marguerite, la fille d'Henri Matisse.
47:16Le musée Henri Matisse a l'honneur d'accueillir Hélène de Talouette
47:21pour une conférence exceptionnelle suivie d'une séance de dédicaces
47:25autour de son ouvrage Marguerite, la jeune fille au ruban.
47:29Le dimanche 4 mai à 15h dans l'auditorium du musée.
47:33À travers ce récit intime et documenté,
47:36l'autrice revient sur le destin méconnu de Marguerite Matisse,
47:40la fille d'Henri Matisse.
47:42Muse discrète, femme libre, résistante
47:45et figure singulière de l'ombre du célèbre peintre.
47:48Une rencontre passionnante au croisement de l'art,
47:51de l'histoire et de la mémoire familiale.
47:54Le livre sera disponible à la vente
47:57et pourra être dédicacé à l'issue de la conférence.
48:00Entrée libre et gratuite.
48:02Ne manquez pas cette plongée inédite dans l'intimité du grand Matisse.
48:07Voici la fin de cette édition.
48:09Merci à tous de l'avoir suivi et de nous rester fidèles.
48:12Je cède la place à notre ami André Biangou pour sa page de sport.
48:15Bonne semaine à tous et à bientôt !