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  • 27/06/2025
Reportages :
- inauguration de la fresque de l'école Herbin
- visite de la famille Seydoux au château, maintenant IME
- 50 000 ème visiteur du musée Matisse depuis sa ré-ouverture
- cérémonie commémorative des anciens d'Indochine
- annonce de l'aubade de l'harmonie
- annonce du concert de la chorale
- entretien avec Sylvie Clerc, nouvellement honorée

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Transcription
00:00Mesdames, Messieurs, bonjour, je suis ravie de vous retrouver en ce premier jour de l'été.
00:04Il fait beau, il fait très chaud, donc installez-vous au frais devant votre journal hebdomadaire, dont voici le sommaire.
00:12Inauguration de la fresque de l'école Herbin.
00:15Visite des Cédous à l'IME.
00:1850 000ème visiteur au musée.
00:21Cérémonie commémorative des anciens combattants d'Indochine.
00:25L'antenne est à vous, annonce de l'Aubat de l'été par Pascal Leprêtre.
00:28L'antenne est à vous, annonce du concert proposé par la Castellane.
00:33Bruno Villain reçoit sur notre plateau Sylvie Clerc.
00:37Les élèves de l'école Herbin ont voulu apporter de la couleur dans leur cours de récréation
00:42en réalisant une fresque géante inspirée du peintre Auguste Herbin, nom de leur école.
00:48Ils ont mis un an pour réaliser cet alphabet géométrique.
00:52L'inauguration a eu lieu ce 10 juin.
00:54Notre reporter Claude Delcourte était sur place.
00:58On trouvait que la cour manquait un petit peu de couleur et ça faisait quelques temps
01:13qu'on réfléchissait à ce qu'on aurait bien pu faire de ce grand mur.
01:16L'idée de travailler sur Auguste Herbin nous est venue assez naturellement.
01:20C'est un projet qui a motivé un petit peu toute l'école et qui a beaucoup plu aux enfants.
01:24Et puis de fil en aiguille, comme les enfants vous ont expliqué au cours de l'inauguration,
01:27la fresque est née.
01:29On va poursuivre, on espère, sur cette lancée avec de nouveaux projets l'année prochaine
01:33et les années à venir.
01:34Donc soyez au rendez-vous, le travail n'est pas fini.
01:37Cette dernière est inspirée dans l'article que nous connaissons tout le monde, Auguste Herbin.
01:56Mais savez-vous qui il est ?
01:58Oui, Auguste Herbin est un peintre, français, mais un village de sa côté de l'Occato.
02:08Et comme nous, il est passé tout le monde au Cato.
02:13Et t'inquiète pas.
02:15Il aimait beaucoup peindre des tableaux avec des formes géométiques.
02:20Et aussi peindre des pays d'âge et des portiers.
02:23Ils trouvent une courloie.
02:26Madame, on s'en présente, ça nous parle de l'article.
02:31Qu'y a-t-il de particulier ?
02:33C'est un plan de travail, mais avec des formes, mais différentes comme le...
02:42D'un sort, on repartit 8 euros.
02:45Ils sont le résultat d'un bon travail mené par les élèves de l'école au cours de ces derniers-là.
02:49Mais comment c'est projet de démarrer ?
02:518.
02:54Comment l'a-t-il ?
02:56Nous avons vu tout le monde très bien pour les épaules.
03:01Sors, comment avez-vous la baisseur ?
03:06Comme une très belle soeur.
03:10Les lettres écrits dans un brône des sacs.
03:12Les sacs, les spores dans la peau, dans les couleurs, dans la croisienne.
03:23Chaque élève a pu l'associer, une élève a des formes et des couleurs.
03:32Et ça s'arrête là ?
03:33Non, à part de représenter des tableaux avec un appel gravé, il a fallu trouver des mots et nous avons plus naturellement choisi l'école de l'école.
03:47Comment avez-vous trouvé ces mots ?
03:51Par deux, nous avons mis ce qu'on a écrit tous les mots qui nous faisaient penser à l'école.
03:56Nous avons donc discuté, échangé et écrit ces mots.
04:01Une fois cela terminé, nous avons mis notre travail en commun et créé une affiche.
04:09D'ailleurs, vous l'avez sûrement vu en regardant notre exposition.
04:15Combien de mots avez-vous trouvé ?
04:17Beaucoup de tableaux à réaliser, dit-on.
04:21C'est vrai, nous n'avions pas assez de place sur les murs pour peindre ces tableaux.
04:26Eh oui, c'est pour cela que nous avons uniquement la moitié.
04:33Comment vous vous faites pour n'en choisir que l'huit ?
04:36Chaque élève de notre école a voté, nous avons compté pour chaque mot.
04:40Puis nous les avons rangés dans l'ordre croissant afin d'identifier les 8 mots ayant le plus de voix.
04:47Comment avez-vous créé les tableaux à partir de ces mots ?
04:53Pour écrire le mot de notre classe, on a utilisé des couleurs pour chaque lettre en suivant la faimée géométrique.
05:05Certaines classes ont dessiné, découpé et collé.
05:09L'autre classe, puis on a voté pour choisir notre préféré, le tableau qui a le plus de vote.
05:17Mais les tableaux étaient petits comparés à ceux sur le mur.
05:21Nous avons calculé un engrandissement par 10 des formes présentes sur les tableaux,
05:26puis nous les avons tracées sur des grands cartons.
05:30Et qu'avez-vous fait de ces formes ?
05:32Je pense que c'était vraiment une très très belle épreuve.
05:35Et je vous félicite parce que certains sont allés encore au-delà de leurs hommes de confort,
05:40comme je dis souvent.
05:41Et un grand grand bravo, on peut les applaudir bientôt pour cette belle présentation.
05:48... pour votre prise de parole.
05:51Ce n'est pas simple à me parler devant tous les parents qui sont présents ici,
05:56le travail qui a été mené.
05:57Et je voudrais m'adresser aussi à vous, les parents d'élèves.
06:00Parce que c'est important que vous soyez présents aujourd'hui,
06:05puisqu'ils ont découvert un formidable peintre qui est connu mondialement.
06:10Je ne sais pas si les enfants vous avez...
06:12Vous vous rendez compte de la chance que vous avez.
06:16Vraiment, vous en avez de la chance.
06:18Voilà, donc soyez présents vraiment pour vos enfants.
06:22Vous avez vu ?
06:23Oui, le bout du nœud.
06:25Regardez le bout qui pend.
06:27Quand on dirait d'où vous pourrez tirer, est-ce que vous êtes prêts ?
06:31Oui !
06:32Et... go !
06:36Tirez, allez !
06:37Tirez, tire, tire !
06:39Tirez, tire, tire !
06:40Tirez, tire !
06:42Tirez !
06:44Lâchez, lâchez !
06:53Voilà ! Bravo !
06:55Bravo !
06:56Bravo !
07:02Bravo !
07:04Bravo !
07:08Chut !
07:10Chut !
07:11Oh, je dirais !
07:16La famille Sédou étant revenue au catho pour l'exposition temporaire du musée consacré à l'un de leurs membres, Éric Sédou,
07:24ils en ont profité pour marcher dans les pas de leurs ancêtres.
07:27Ils ont vu leurs anciennes habitations dans le château Sédou, maintenant IME.
07:32Écoutons M. Bruno Sédou ainsi que la directrice Carrel Sancen au micro de notre ami André Biangou.
07:39Oblique, il est passé dans le triangle de la marche et il est tombé à trois étages en dessous sur...
07:45Alors moi je m'appelle Bruno Sédou, je suis très content d'être au catho aujourd'hui, je retrouve dans le château la maison dans laquelle ont vécu mes parents,
07:54puisque mes parents ont habité ici jusqu'en 1936, avec six de leurs onze enfants qui ont habité ce château.
08:04Et mon père était très attaché au catho, il aimait beaucoup le catho, après ça il a vécu dans un autre bâtiment.
08:10Mais pour nous le catho représente un lieu important et à la fois industriel, économique, mais aussi surtout un lieu de convivialité, d'amitié, de chaleur humaine.
08:23Bon, quel est le sentiment qui vous anime quand vous êtes au catho ?
08:27Le plaisir et la joie. Non, je suis très content, je trouve qu'on est toujours très très bien accueillis.
08:34Et quand on dit que les gens du Nord sont accueillants et chaleureux, c'est toujours une vérité vraie.
08:42Si je comprends, vous avez toujours en tête ce château, dans la tête, vous l'avez toujours ?
08:49Moi, honnêtement, non. Moi, je suis né longtemps après que mes parents n'aient plus habité là.
08:56Mais je suis toujours content de reprendre contact avec des lieux de racines, des lieux d'histoire familiale.
09:04Mais ce n'est pas un lieu dans lequel j'ai vécu, mais auquel je suis attaché par l'intermédiaire de l'histoire.
09:14D'accord. Il n'y avait pas que ça ici au catho, chez les Cédous ?
09:21Alors, dans le passé, il y a eu beaucoup d'industries, comme vous le savez, puisque vous êtes cathésiaque.
09:28Mais aujourd'hui, qu'est-ce qui reste ? Alors, un aspect un peu moins gai qu'ici et moins chaleureux, il reste le cimetière, d'où on vient, où il y a une chapelle.
09:39Ils sont enterrés, les premiers Cédous qui sont venus au catho, qui étaient des gens d'origine suisse, qui sont venus de Suisse et qui sont enterrés dans un monument funéraire au cimetière du catho.
09:52Donc ça, c'est l'aspect vraiment familial et historique. Et puis, il y a toujours quelques lieux. Il y a un monument à Charles Cédoux qui est devant l'hôpital.
10:03Il y a une ancienne maison rue de Maréchal Mortier où vivaient des cousins qui ont vécu longtemps. D'ailleurs, les derniers qui ont dû partir dans les années 1964-1965.
10:19Et puis, il y a quelques rues. Et puis, dans les environs, il y a par exemple à Bousy, une cheminée magnifique qui a fait restaurer M. Ducarne et qui est très impressionnante.
10:30Donc, on est content de revoir ces lieux et cette mémoire industrielle du catho.
10:37En tout cas, j'aime autant vous dire que quand on parle des Cédous au catho, il ne faut pas y toucher quoi ?
10:44Oh !
10:45Je vous le dis.
10:46C'est gentil.
10:47Non, je vous le dis.
10:49Écoutez, nous, on est toujours très contents. Effectivement, on a l'impression qu'il y a beaucoup de chaleur humaine, beaucoup de chaleur humaine, beaucoup de contacts.
10:57On est toujours bien accueillis. C'est formidable. C'est formidable.
11:00Qu'est-ce que vous racontez aux petits-enfants quand vous parlez du passé des Cédous ?
11:09Comment vous savez que j'ai des petits-enfants ? J'ai l'air jeune, moi, encore. Parce que j'ai quelques cheveux blancs.
11:13Je ne sais pas si ça leur parle beaucoup, parce que ça s'éloigne quand même avec le temps.
11:22Mais c'est vrai qu'on leur en parle, qu'ils voient quelques souvenirs. On peut avoir des photos.
11:27Donc, ils connaissent, mais ça s'éloigne avec le temps. C'est normal aussi.
11:35Oui, tout à fait.
11:36Parce que figurez-vous que ce grand château où nous sommes a un grand bois, où vivent des enfants, en tout cas.
11:49Oui.
11:50Vous le savez.
11:50C'est bien. C'est très bien qu'il y ait de la jeunesse ici. Ça, c'est formidable.
11:56Mais j'ai laissé à Madame Sanson un film auquel on voit en 1933. Vous voyez, ce n'est pas tout à fait la même époque.
12:02Mais des enfants qui jouent aussi dans le parc du château. Il y a un petit film là-bas.
12:06Bon, alors, si vous avez un message adressé au cathésien, vous direz quoi ?
12:13Bravo. Et ce que je leur souhaite, c'est surtout d'arriver à retrouver un élan économique, parce que le château, comme aujourd'hui, n'a pas un gros développement.
12:24Il y a ce merveilleux musée Matisse qui est un atout formidable pour le château.
12:27Mais ce serait bien si jamais le château retrouvait une prospérité, un dynamisme, une expansion qui est difficile à trouver aujourd'hui.
12:37Qu'est-ce que vous êtes prêt à faire pour le château, vous ?
12:44Oh, la question est difficile. La question est difficile. Comment je pourrais soutenir des initiatives ?
12:52Il y en a quelques-unes que j'ai proposé et évoqué avec certains. Mais je ne vous les dirai pas ici.
12:56Mais je les soutiendrai toujours. Mais ça ne veut pas dire que je sois très efficace. Il faut que les cathésiens comptent sur eux-mêmes et qu'ils sachent développer leur talent, leur sens du travail, la responsabilité et leur qualité d'accueil.
13:17En tout cas, un grand merci d'être encore passé au château pour cette fois. Et j'espère qu'il y aura d'autres fois.
13:24Ah bon, aussi. Surtout si on est bien reçus comme vous nous recevez.
13:30Voilà. Alors merci bien. Et puis nous vous souhaitons un bon retour.
13:33Merci.
13:34Alors, je suis avec la directrice de l'IME, Lebois-Fleurier. Bonjour, madame.
13:38Bonjour.
13:39Alors, quel effet ça vous fait de recevoir les cédous ici ?
13:45Je suis très touchée. C'est vrai que c'est important pour nous d'ouvrir aussi le château, qu'ils puissent avoir, voilà, au bout de ce retour de mémoire, finalement.
13:53Donc, c'est chouette, voilà. Après, ça a été l'occasion d'échanger aussi sur toute l'histoire du château. On a visionné quelques photos, voilà.
14:02Donc, c'est impressionnant de voir qu'une telle bâtisse puisse passer des générations et voir autant de choses si différentes, voilà.
14:10Ouais. Bon, alors, qu'est-ce que vous allez faire de ces photos-là et de ces films ?
14:14Eh bien, pour le moment, je ne sais pas. Mais en tout cas, on va les garder bien précieusement. C'est vrai que l'établissement a fêté ces 50 années, enfin, voilà, il y a deux ans.
14:22Voilà. Je pense que pour le prochain anniversaire, ce sera l'occasion de les ressortir et également de remettre tout ça en perspective.
14:28D'accord. Vous n'aurez pas l'idée de mettre un film sur la bibliothèque ?
14:35On pourra, pourquoi pas, faire des expositions entre deux. Pourquoi pas ? Ça pourrait être intéressant.
14:40D'ailleurs, ça serait intéressant de mutualiser peut-être aussi avec la médiathèque du château qui, je pense, a aussi une belle base pour voir si, voilà, ce sont des productions communes ou pas.
14:49D'accord. OK. Bon, alors, qu'est-ce qu'on doit vous souhaiter ici, vous ?
14:54Oh, bah, écoutez, déjà, voilà, de continuer, d'avoir la chance de continuer avec, d'accompagner ces jeunes et de pouvoir s'adapter et trouver toutes les solutions qu'il faut pour qu'ils puissent eux-mêmes avoir une belle vie d'adulte.
15:07Bien. En tout cas, tout ça, nous vous le souhaitons. Et puis, merci de votre accueil.
15:13Je vous en prie, avec plaisir.
15:15Merci.
15:15Depuis sa réouverture, le musée Matisse a vu passer un nombre impressionnant de visiteurs. 50 000 pour être précis.
15:34Écoutons la directrice Sophie Le Flamand et le regroupe de personnes qui sont arrivées à ce chiffre.
15:39Voilà, notre musée a ouvert le 23 novembre. Oui, comme ça, on l'avait suivi.
15:44Voilà. Donc, hier, nous étions à 49 180 visiteurs. Donc, on savait que le 50 millième allait être aujourd'hui. Et c'est vous.
15:53Bravo !
15:53Bravo !
15:54Nous sommes surpris d'apprendre que notre petit groupe de quatre, nous sommes les 50e visiteurs.
16:05Visiteurs...
16:0650 millième !
16:0750 millième, oui, 50 millième. J'ai oublié un petit... Visiteurs du musée depuis sa rénovation.
16:16Voilà, sa rénovation.
16:18Et on vient de Seine-Maritime. On voulait revoir le musée sous sa nouvelle formule, puisqu'on le connaissait dans son ancienne organisation.
16:32Et on avait beaucoup apprécié. Donc, c'est pour ça qu'on avait envie de revenir ici. Voilà.
16:40Oui, merci. Nous sommes très honorés. On est ravis de vous accueillir.
16:44Alors, on savait que c'était aujourd'hui qu'on allait avoir le 50 millième visiteur, puisqu'hier, on était à 49 800 et quelques.
16:52Et donc, vous arrivez le jour où nous inaugurons une nouvelle exposition temporaire, que vous allez donc pouvoir découvrir au rez-de-chaussée.
17:01Et puis, moi, je vous souhaite une excellente visite. Et merci encore d'être venu de Seine-Maritime pour découvrir notre beau musée et le cateau Cambrésie, la ville au trésor.
17:11On a le plaisir de vous offrir quelques souvenirs. Un peu de lecture. Très bien. Parfois artistique.
17:19Voilà. Vous aurez le série Connaissance des Arts sur notre musée. Le catalogue de l'exposition qui commence aujourd'hui, parce qu'en plus, vous arrivez le jour où on inaugure une nouvelle exposition.
17:31Assistons maintenant à la cérémonie commémorative des anciens combattants d'Indochine avec ces images de Claude Delcourt.
17:37Connaissance des Arts sur notre musée.
18:07Grand hommage aux morts pour la France en Indochine.
18:15De la Seconde Guerre mondiale, au lendemain des accords de 1954, plusieurs centaines de milliers d'hommes y furent engagés sous les couleurs de la France.
18:27Plus de 47 000 soldats métropolitains, légionnaires, tirailleurs africains, ainsi que 28 000 vietnamiens, cambodgiens et laossiens, combattants au sein du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient, y trouvèrent la mort.
18:47En ce 8 juin, nous leur rendons hommage. La reconnaissance de la nation doit être notre boussole.
18:56Tous furent frères aux dames. Ils méritent que nous nous souvenons de leur bravoure.
19:03Tous ceux qui tombèrent au combat dans la jungle, la boue des rizières et la chaleur humide des collines en affrontant un ennemi souvent invisible.
19:15A ceux aussi qui, internés par les vietnamiens, dans les conditions effroyables, succombèrent à la faim, à la maladie et à l'épuisement.
19:2940 000 soldats de l'armée française furent faits prisonniers.
19:3410 000 à peine survécurent à l'enfer des camps.
19:39Ceux qui sont tombés pour la France en Indochine ont le droit que la nation se souvienne d'eux.
19:46Sans que le temps ni la distance qui nous sépare de leur sacrifice n'entame l'hommage que nous leur rendons.
20:00Et au deuxième.
20:09La plupart des prisonniers survivants restaient quelques mois dans les camps sont libérés à l'été 1954, après la signature des accords de Genève.
20:27Si peu d'entre eux, nous sont pourtant revenus.
20:31Parmi eux, ils sont nombreux à avoir été confrontés aux soupçons par leur propre armée.
20:36qu'ils aspiraient à retrouver, de compromissions avec l'ennemi.
20:4271 ans après, le temps n'efface ni la souffrance, ni le courage, et encore moins la reconnaissance de la nation.
20:50Il mérite que nous nous souvienions d'eux.
20:52Honorons les morts comme ceux qui en sont revenus, et qui depuis portent la mémoire de leurs frères d'âme.
20:59Aujourd'hui, je vous avais une pensée particulière pour deux d'entre eux qui ont participé à ce conflit.
21:05M. Jacques Puyot, ancien président des anciens combattants de l'Eucato, qui vient malheureusement de nous quitter.
21:13Et M. Jacques Le Portet, qui n'est pas présent aujourd'hui, qui ont des outils qui ont porté, il a déjà un lieu de 15e pays.
21:19A ceux qui sont morts pour la France, à ceux qui ont été prêts à donner leur vie, à ceux qui ont souffert,
21:26la nation exprime aujourd'hui sa fidélité et sa gratitude.
21:30Dans notre rubrique « L'antenne est à vous », nous recevons Pascal Le Prêtre, venu nous annoncer l'aubade de l'été,
21:44par l'harmonie municipale du Cato Cambresi, le 24 juin.
21:48Générique !
21:49Bonjour à tous, Pascal Le Prêtre, dont je dirige l'harmonie municipale du Cato Cambresi,
22:02et je viens vous présenter notre dernier rendez-vous du premier semestre 2025.
22:11Comme tous les ans maintenant, c'est la troisième année que nous procédons à cette occasion,
22:19nous allons vous proposer une aubade de l'été, le mardi 24 juin, à 20h, devant le Beffroi de l'hôtel de ville.
22:28Alors il y aura des chaises, vous pourrez vous asseoir.
22:31On a eu beaucoup de monde l'année dernière, j'espère que ce sera demain cette année.
22:34Donc au programme de la musique légère, de la musique qui va nous emmener vers ces grandes vacances qui nous tendent les bras,
22:42et je vous donne donc rendez-vous nombreux ce mardi 24 juin, à 20h, devant l'hôtel de ville.
22:48Toujours dans la rubrique « L'antenne est à vous », retrouvons Nadine Araez,
22:54qui nous annonce le concert proposé par la Castellane le 29 juin.
22:58Générique !
23:00Générique !
23:03Alors voilà ce qui m'amène aujourd'hui, c'est l'annonce d'un concert que la chorale La Castellane organise le dimanche 29 juin prochain,
23:14c'est-à-dire pas ce dimanche mais le suivant, au Théâtre René-le-Dieu, au Cato.
23:20Alors ce concert sera composé, on va dire, à un morceau près, le premier, de chansons exclusivement françaises,
23:33à la fois d'aujourd'hui, on va dire d'hier, et même pour certains interprètes d'avant-hier.
23:38Voilà, c'est un programme qui a été préparé pour le festival de printemps de Caudry,
23:47auquel nous étions invités à participer avec la chorale Accroche-Cœur de Caudry.
23:52Et quand nous avons préparé ce programme, notre chef, donc Pascal, le prêtre,
23:58a pensé qu'il serait bien de le garder pour que l'on puisse, y compris nous, le présenter à l'été, pour l'été.
24:06Voilà, donc on a fait Au printemps à Caudry, et on va le faire cet été, donc, au Cato.
24:14Et bien entendu, avec la chorale Accroche-Cœur de Caudry également.
24:20Voilà, donc ce programme chorale, je vous disais, est composé presque exclusivement de chansons françaises,
24:28mais vont venir s'immiscer au cours de ce programme deux intervenants,
24:31pour donner, on va dire, une dimension, une couleur, une autre couleur à ce concert.
24:36Deux intervenants, donc une soprane, Marie Zermand, qui est à la fois choriste au Cato et à Caudry,
24:42mais qui prend des cours de musique, de chant plus exactement, de chant classique, lyrique, etc.
24:48Et Karl Storm, un jeune pianiste, un jeune virtuose pianiste de 13 ans,
24:57qui commence à faire parler de lui, puisqu'il a participé dernièrement au concours de piano à Amiens,
25:04et qui, j'ai vu ça hier, j'ai appris ça hier, participera à l'émission L'incroyable talent sur M6 en septembre.
25:14Donc avant tout ça, il sera au Cato, donc le 29 juin, pour nous interpréter, si mes souvenirs sont bons,
25:20deux morceaux, donc un jeune virtuose de 13 ans.
25:24Nous serons dirigés au cours de ce concert à la fois par notre chef, Pascal Leprêtre,
25:29et par la chef de Caudry, de la chorale à croche-cœur, Rebecca Storm,
25:36et accompagnée au piano par Geoffrey Storm,
25:38voilà, lui aussi pianiste, déjà bien connu dans la région, et même au-delà.
25:45Voilà, à savoir aussi que l'entrée de ce concert est, on va dire, gratuite,
25:51mais nous proposons une participation libre,
25:56et les fonds de cette participation, les fonds récoltés,
26:00seront intégralement reversés à l'association Les Petits Pas de Rachel,
26:04C'est une association qui a été créée par Madame Storm, justement,
26:08et qui bénéficie à des enfants, on va dire, polyhandicapés.
26:14Voilà, donc, on attend votre venue,
26:19on vous accueillera comme il se doit,
26:22et vous allez pouvoir, y compris, chanter avec nous,
26:25parce que vous verrez qu'à la fois des interprètes d'aujourd'hui,
26:30comme Maël, Vitaï Slimane, comme Claudio Capeo,
26:35seront au programme, et d'autres aussi,
26:37comme, par exemple, Jacques Brel,
26:40comme Johnny et Renaud, dans des medley de leur meilleur succès,
26:44et un pot pourri qui va nous faire traverser la France en chanson,
26:49voilà, d'ailleurs, on l'a appelé, Vive la France.
26:52Voilà, donc, c'est un programme très, très varié,
26:55qui, je pense, devrait plaire à beaucoup d'entre vous,
26:58et on vous espère, bien entendu, très nombreux.
27:00Merci.
27:02Notre ami Bruno Villain reçoit sur notre plateau Sylvie Claire,
27:06fraîchement décorée des palmes académiques.
27:09Toutes nos félicitations.
27:11Vous pourrez retrouver en magazine la remise de sa médaille.
27:15Chers amis de Beffrois Vision,
27:16je suis très heureux de recevoir Sylvie,
27:18Sylvie Claire que vous connaissez,
27:20mais on va essayer d'apprendre à la connaître un petit peu plus.
27:23Sylvie, merci de nous rejoindre sur le plateau de Beffrois Vision,
27:26je sais que tu nous regardes souvent.
27:27Alors, Sylvie, éducatrice à l'IME,
27:31ça, je crois que tout le monde le sait,
27:32notre copain André Biangou en parle assez.
27:35Au niveau politique,
27:37c'est la 24e année que tu as rejoint l'équipe de Serge Simeon.
27:42Au début, je me souviens,
27:44petite jeune qui arrive.
27:47Actuellement, tu es adjointe chargée de la communication et de la propreté.
27:51Tu es également conseillère communautaire au niveau de la communauté d'agglo,
27:56la C2AC.
27:58Tu as même été candidate aux élections sénatoriales en 2017.
28:01Je te laisserai en parler un petit peu.
28:05Un moment important, c'est 2015, conseillère départementale.
28:10Tu as été repérée par le président.
28:12Et actuellement, tu es vice-présidente en charge du handicap depuis 2015.
28:18Alors, pourquoi tu es ici aujourd'hui ?
28:20Parce que finalement, très récemment, le 6 juin,
28:23on avait reçu une invitation à venir au musée Matisse
28:26où tu allais être promu chevalier de l'ordre des palmes académiques
28:31dans ce musée Matisse.
28:34Alors moi, je me dis, mais pourquoi Sylvie,
28:35elle va avoir cette récompense ?
28:39Parce que moi, je pensais que c'était dédié uniquement aux enseignants.
28:44Et donc, je voudrais qu'on fasse le point un petit peu.
28:46Alors, déjà, ton implication dans la vie politique,
28:49ça a commencé avec Serge au niveau de l'équipe municipale.
28:53mais tu as vite eu envie de progresser.
28:58Alors, ça a commencé un petit peu avant l'idée de rejoindre Serge Chimé en 2001.
29:05C'est lui qui est venu me chercher, c'est vrai.
29:06Mais en tout cas, j'avais déjà eu plusieurs rencontres
29:11avec un monsieur qui s'appelle René Ledieu
29:13et que je respecte beaucoup.
29:17Et il m'avait dit dans une petite phrase,
29:19alors que j'étais allée le voir juste pour un petit groupe de musique,
29:23pour défendre l'intérêt des jeunes, mais sans faire de politique,
29:26juste pour défendre l'intérêt des jeunes,
29:28qui n'avait pas agréé à ma requête.
29:30Et donc, j'étais partie en lui disant,
29:33« Monsieur le maire, je suis désolée,
29:34mais je n'ai pas l'impression que vous faites grand-chose pour les jeunes. »
29:37Et il a eu cette petite phrase en me disant,
29:40« Tchotte, pour critiquer, il faut s'engager. »
29:43Et je pense que là, ça a été le premier déclic,
29:44en me disant, « Ok, comment je vais faire pour m'engager ? »
29:47Je me suis d'abord engagée autrement qu'en politique
29:49ou dans la vie de la cité.
29:52J'ai passé mon BAFA, j'ai eu, j'ai fait écolo,
29:55j'ai fait toutes ces choses-là,
29:56mais je me suis impliquée auprès des jeunes directement.
29:58Puis après, auprès d'associations,
30:00pas forcément au catho, mais en tout cas d'associations.
30:02Et après, j'ai été appelée par Serge Chiméon
30:06pour le rejoindre dans son équipe municipale en 2001.
30:10Voilà, c'est un peu comme ça que ça a commencé,
30:12la vraie histoire.
30:13Et puis en 2001, donc, premier mandat,
30:16j'étais l'élu, si on faisait un bon score, j'étais élue.
30:21Si on ne faisait pas un bon score, je n'étais pas élue.
30:23Et donc, on a fait un bon score, donc bravo.
30:26Et donc, j'ai été élue, j'étais la dernière de la liste élue
30:29et j'étais la plus jeune.
30:31Voilà, j'avais 24 ans.
30:33Et ça a commencé comme ça.
30:34Et en fait, je n'ai jamais voulu brûler les étapes,
30:36je n'ai jamais demandé, voilà.
30:38J'ai fait mon petit bonhomme de chemin en discutant beaucoup.
30:41J'ai beaucoup discuté avec toi, Bruno,
30:43puisque tu faisais partie de l'équipe.
30:45Mais j'ai beaucoup discuté avec d'autres membres,
30:47dont Claude Jurion, par exemple,
30:49qui m'a beaucoup aidée, qui m'a beaucoup conseillée.
30:51Et puis, voilà, on a avancé comme ça.
30:53Et la fois d'après, j'ai juste demandé
30:55à être sacralisée dans l'équipe,
30:57c'est-à-dire de ne pas être sur le dernier maillon,
31:01c'est-à-dire de remonter un petit peu sur la liste.
31:04Chose que M. le maire s'archiment a acceptée,
31:07la deuxième fois que je me suis présentée avec lui.
31:09Et puis après, j'ai eu quelques responsabilités,
31:12notamment conseillère déléguée,
31:14et après adjointe au maire.
31:15Et entre deux, donc, est venu le fait
31:19de devenir conseillère départementale,
31:22donc avec un premier binôme,
31:23avec Didier Drieux, en 2015.
31:24Et puis, nous n'étions pas forcément annoncés gagnants,
31:30on n'y allait pas la fleur au fusil, on va dire.
31:32En plus de ça, c'était le moment où il y avait la parité qui arrivait.
31:36Oui, fameuse parité.
31:37Et puis, où on avait la fusion des cantons.
31:41Donc, en fait, ce qui veut dire qu'avant,
31:43nous avions le canton du Câteau
31:45et nous avions le canton de Marquins.
31:47Ils ont été fusionnés ensemble,
31:48ce qui a donné 56 communes,
31:50et donc, un chef de canton et un binôme.
31:53Et donc, en fait, moi, je me suis retrouvée
31:55pour l'élection avec Didier Drieux,
32:00qui était déjà en poste conseillère générale,
32:02pour le coup, sur le canton de Marquins,
32:04et moi, pour le versant du Câteau Cambrésie.
32:07Et voilà, nous avons été élus,
32:08et c'était la suite de l'aventure.
32:10Et en tout cas, oui, j'ai pris beaucoup de plaisir
32:12à être élue conseillère départementale,
32:15même si c'est un grand, grand, grand travail.
32:18C'est un canton très rural.
32:19Il y a 56 communes,
32:20mais aujourd'hui, je suis fière de dire
32:22que, toujours travailler dans la proximité,
32:24dans l'écoute,
32:25je suis toujours à la rencontre des personnes,
32:27à portée de baffe,
32:28c'est-à-dire que, ben voilà,
32:29j'entends pas forcément que des bonnes choses.
32:30Et je suis heureuse aussi d'avoir ce lien de confiance,
32:34c'est-à-dire que les personnes,
32:35elles viennent me voir,
32:36pas forcément pour me dire que je fais tout bien,
32:38mais en tout cas, j'essaie d'améliorer les choses
32:40et de faire remonter les choses.
32:42Voilà, un peu l'idée du travail que je fais.
32:44Et puis après, ça a été le mandat suivant,
32:49c'est-à-dire en 2022,
32:50avec Yannick Caramel, pour le coup,
32:52qui a été élu à Gouzocourt,
32:54et où le président Poiré...
32:56Il t'a remarqué ?
32:58En fait, c'était déjà lors du premier mandat,
33:04Christian Poiré était...
33:05En fait, c'était le chef de groupe, en fait,
33:09et c'était vraiment le premier VP de M. Le Serre,
33:13de Jean-René Le Serre.
33:15Et moi, j'intervenais toujours,
33:17c'est-à-dire que je souhaitais toujours intervenir
33:19lorsque c'était sur la ruralité
33:21ou lorsque c'était sur les services publics.
33:24Voilà, et lorsque c'était sur le handicap
33:26ou l'autonomie en général,
33:28j'avais toujours l'envie de m'exprimer.
33:33Je faisais mes discours et mes interventions moi-même.
33:36Voilà, c'est des choses aussi
33:37qu'il a sans doute remarqué.
33:39Et je pense aussi que le fait
33:41que je sois toujours en poste,
33:44c'est-à-dire d'être au travail,
33:46d'avoir encore cette profession,
33:48ça a aussi déterminé le choix de l'avenir,
33:51à savoir que j'étais prof des gens,
33:54que je continuais à travailler,
33:55que je ne me consacrais pas que à la politique
33:58et que cet ancrage, en fait,
34:00faisait qu'on ne perdait pas forcément pied
34:02à un moment donné.
34:03C'est vrai qu'on peut être dans un vasco
34:04si on ne fait que de la politique.
34:05Moi, en tout cas, je fais de la politique autrement.
34:08Je mets du lien entre les gens de la cité
34:09et c'est vraiment ce que je veux faire.
34:10Et donc, tu continues à aller à l'IME régulièrement ?
34:13Oui, à l'heure où je vous parle,
34:14je viens d'en sortir il y a une demi-heure.
34:16Oui, oui, je travaille toujours à l'IME.
34:17Je travaille à l'IME le mardi toute la journée,
34:19le mercredi matin, le vendredi matin.
34:21Je suis à mi-temps.
34:22Mais depuis 2015, je suis à mi-temps.
34:24Voilà.
34:26Alors, sans que tu sois au courant,
34:28Laurence Cédon,
34:29qui est présidente de l'association
34:30des membres des palmes académiques
34:32et le sous-préfet,
34:34eh bien, finalement, ils se sont dit
34:35c'est une dame qu'il faudrait peut-être récompenser.
34:39C'est partie de cette intention.
34:41Sans que tu sois forcément au courant d'élus.
34:43Voilà.
34:44En fait, ce qui s'est passé,
34:45c'est que je suis administratrice
34:47du collège Jean Rostand
34:48et du collège François Villon.
34:49Donc, depuis 2015,
34:51depuis que j'ai été élue au conseil départemental,
34:54et c'est vrai que je suis assidue,
34:56je n'ai pas ma langue dans ma poche,
34:58c'est-à-dire que souvent, je suis pédagogue.
35:02C'est-à-dire que lorsque j'ai des choses à dire,
35:04je l'ai dit, je suis fort à l'écoute
35:05des parents d'élèves,
35:06des jeunes qui sont présents,
35:08des enseignants,
35:09et puis de la communauté éducative.
35:11Mais par exemple,
35:12comme l'a si bien dit Laurence,
35:13lorsqu'il y a des difficultés budgétaires
35:16au département,
35:16je prends mon fer de lance
35:19et j'explique pourquoi.
35:20J'essaie d'être pédagogue.
35:21C'est-à-dire que, voilà,
35:23je dis, ben non,
35:23ça, ça ne va pas être possible,
35:24ça, ça va être possible.
35:26Et je n'ai jamais fait la politique de la chaise.
35:29C'est-à-dire que j'ai toujours été présente.
35:30Et un jour, Laurence Cédan me dit,
35:34Sylvie, voilà,
35:34je voudrais que tu m'envoies un CV détaillé
35:38de ta vie professionnelle
35:40et de ta vie d'élu.
35:42Et c'est parti comme ça, en fait.
35:44J'ai envoyé un CV, voilà,
35:46et je lui ai demandé pourquoi.
35:47Elle m'a demandé,
35:48elle m'a dit,
35:48c'est pour mieux te connaître
35:49comme tu sièges au conseil d'administration.
35:51Et tout est parti de là.
35:52Alors, donc,
35:54lors de cette célébration,
35:57il y avait beaucoup de monde.
35:58Il y a une personne en particulier
35:59qui n'était pas présente,
36:01qui était sur Paris
36:02et qui ne pouvait pas être là.
36:04Quelqu'un que tu connais,
36:07Valérie Létard,
36:08qui est actuellement
36:08ministre chargée du logement.
36:10Et Madame la ministre
36:12a voulu intervenir.
36:14Voici un petit extrait.
36:15C'est pour moi un grand honneur
36:17et une émotion sincère
36:18d'être ici, en vidéo,
36:20avec toi aujourd'hui,
36:21à l'occasion
36:23de ta remise
36:24des insignes de chevalier
36:25des palmes académiques.
36:28Quand la République
36:29remet une distinction,
36:30elle cherche toujours
36:31à saluer un parcours remarquable
36:33et en l'espèce
36:35à mettre à l'honneur
36:36une femme de conviction,
36:38engagée,
36:39profondément attachée
36:40au service public
36:41et à l'intérêt général.
36:44Les insignes reçus
36:45aujourd'hui
36:46symbolisent ton énergie,
36:47mais également
36:48les valeurs
36:49qui ont guidé
36:49l'ensemble
36:50de tes engagements.
36:52Exigence,
36:53expertise,
36:54mais aussi attention constante
36:55portée à l'humain.
36:57À cette occasion,
36:58je veux citer
36:59ta devise
37:00parce que la somme
37:02de nos singularités
37:03fonde
37:04notre société.
37:07Sylvie,
37:07nous nous connaissons
37:08depuis longtemps.
37:10Ton parcours
37:11est intimement lié
37:12à celui du Nord.
37:13très investi
37:15pour favoriser
37:16l'inclusion,
37:17la sécurité,
37:18l'épanouissement.
37:19J'ai pu voir
37:20ta volonté
37:21d'agir
37:21chaque jour
37:22pour faire grandir
37:23nos jeunes.
37:25Et ce combat
37:26passe par des actions
37:27très concrètes.
37:29Participation
37:30aux journées découvertes
37:31des métiers,
37:32participation aux jurys
37:33des mini-entreprises,
37:34soutien financier
37:35de l'association
37:35des parents d'élèves
37:36pour la création
37:37d'un foyer
37:38pour les jeunes,
37:39les occasions
37:39ne manquent pas
37:40de te mobiliser
37:41pour être au rendez-vous
37:43de ces enjeux.
37:44Comme j'ai pu
37:45à maintes reprises
37:46te l'entendre dire,
37:47les enfants sont
37:48notre plus belle promesse
37:49d'avenir.
37:50C'est vrai.
37:51Et cette promesse
37:52passe par la sensibilisation
37:54à l'autre.
37:56Dans cette perspective,
37:57tu milites
37:57pour mettre
37:58nos jeunes
37:59au cœur
37:59de la société,
38:01d'en faire
38:01des futurs citoyens.
38:03Je veux bien sûr citer
38:04et tout le monde ici
38:05s'en rappelle sûrement,
38:07la création
38:08d'une grande campagne
38:09de dessin
38:09à destination
38:10des personnes âgées
38:11et isolées,
38:13un cœur sur la main
38:13pendant le confinement.
38:16Ce sont près
38:16de 520 dessins
38:17récoltés
38:18auprès des classes
38:20ou d'initiatives
38:21individuelles
38:22et qui furent transmis
38:23aux personnes âgées.
38:25Ton énergie
38:26saluée de tous,
38:27ton expertise
38:28solide
38:29sont des ressources
38:30précieuses
38:31pour améliorer
38:32le quotidien
38:33des habitants
38:33et habitantes.
38:35Il faut y ajouter
38:36bien sûr
38:36une autre facette
38:37essentielle
38:38de ton action.
38:39cette capacité
38:40à fédérer,
38:42à faire avancer
38:42sans cesse
38:43les sujets
38:44et à incarner
38:46une autorité
38:47bienveillante,
38:48ferme dans les principes,
38:50souple dans la méthode.
38:52Retenue par d'autres
38:53engagements,
38:54je tenais vraiment
38:55ma chère Sylvie
38:56à dire ces quelques mots
38:57en ce jour important.
38:59Je laisse la place
39:00aux discours officiels
39:01et mes pensées
39:03t'accompagnent
39:03en ce moment
39:04si important.
39:05je te souhaite
39:06une excellente journée
39:08et mes sincères
39:09félicitations
39:10à toi.
39:11Alors lors
39:11de cette manifestation,
39:13de cette célébration,
39:15il y a une personne
39:16qui est intervenue
39:17qui vient de l'île
39:18également,
39:19Christian Poiré.
39:20Alors il aime bien
39:21le musée Matisse,
39:22je pense,
39:24donc c'est le président
39:24du conseil départemental
39:26du Nord
39:26et apparemment
39:27il a beaucoup parlé
39:29en toi en bien,
39:31il a voulu absolument
39:32que tu rejoignes
39:33sa team.
39:34Est-ce que tu peux
39:35nous donner
39:35quelques précisions
39:36sur le lien
39:39que vous avez
39:39au sein de cette équipe ?
39:41Alors en fait,
39:43Christian Poiré,
39:43lorsqu'il a été élu
39:45par les conseillers
39:46départementaux,
39:48conseillère départementale
39:49président,
39:50il a dû constituer
39:51son exécutif,
39:52ce qu'il appelle
39:53sa team en fait.
39:55Il y a combien de personnes ?
39:56En fait,
39:57on est 12 vice-présidents
40:00et 2 ou 3 conseillers
40:03délégués,
40:042 conseillers délégués
40:05pour mémoire.
40:07Et donc moi,
40:10il m'a nommée
40:11vice-présidente
40:12en charge du handicap.
40:14Alors pourquoi ?
40:16Déjà,
40:16c'était une nouvelle délégation,
40:18c'est-à-dire qu'avant
40:19il n'y avait pas
40:20de vice-présidente
40:20en charge du handicap,
40:21c'était vice-présidente
40:22en charge de l'autonomie,
40:24donc qui faisait
40:24à la fois
40:24les personnes âgées
40:26et en tout cas
40:28le handicap.
40:30Et Christian Poiré,
40:31lui,
40:31il a eu cette idée
40:33parce qu'il a été
40:34très à l'écoute
40:34aussi des organisationnaires
40:36et des associations
40:36qui ont demandé
40:39à ce qu'il y ait
40:40en tout cas
40:41un poids plus important
40:43avec la création
40:44d'une vice-présidence
40:45handicap
40:47et c'est ce qu'il a fait
40:49et il est venu
40:51me demander
40:52si ça m'intéressait.
40:53J'aime beaucoup
40:56travailler avec
40:57Christian Poiré
40:57parce que c'est
40:58quelqu'un
40:59qui fait confiance.
41:01C'est-à-dire que
41:02j'ai un budget,
41:04je lui rends compte,
41:06je lui explique
41:07ce que je voudrais faire
41:09mais je suis libre
41:11et indépendante
41:12dans toutes les choses
41:13que je peux lui proposer
41:14et ça,
41:15j'aime beaucoup
41:16travailler avec lui
41:17par rapport à ça
41:17et puis ensuite,
41:19il m'a aussi
41:19laissé par délégation
41:21la présidence
41:22de la MDPH du Nord
41:23c'est la plus grande
41:24MDPH de France.
41:25C'est quoi ?
41:26C'est la maison départementale
41:28pour les personnes
41:28en situation de handicap
41:29et donc c'est elle
41:31qui gère l'ensemble
41:31des dossiers MDPH
41:33qui les traite
41:33alors voilà,
41:34on n'est pas trop mauvais
41:36dans le Nord
41:36on a des indicateurs
41:39qui sont en deçà
41:40de la moyenne nationale
41:42mais voilà,
41:43c'est une grosse délégation
41:45ça représente
41:46plus de 460 millions d'euros
41:48la délégation handicap
41:48donc c'est énorme
41:49donc c'est énorme
41:50et voilà
41:53mais en tout cas
41:54on travaille vraiment
41:54en confiance
41:55c'est-à-dire qu'il y a
41:56beaucoup de dialogues
41:57entre nous
41:57et lorsqu'il dit
41:59qu'on fait partie
41:59de sa team
42:00c'est vraiment ça
42:01c'est-à-dire qu'il construit
42:02sa politique
42:03avec ses vice-présidents
42:05et ses conseillers délégués
42:06il ne fait pas ça tout seul
42:08et voilà
42:09et c'est vraiment ça
42:10l'union fait la force
42:12et vraiment
42:13il est attentif
42:14à ce qu'on peut lui renvoyer
42:15il ne choisit jamais tout seul
42:17et ça je pense que
42:18c'est vraiment
42:19une force
42:21et vraiment une qualité
42:22qu'il a
42:23et c'est quelqu'un
42:24qui est infatigable
42:25donc voilà
42:26il aime le Nord
42:27tout comme nous
42:27on l'aime
42:28et il est passionné
42:29Alors sur 2024
42:30est-ce que tu pourrais
42:31nous donner
42:31quelques actions
42:32parce que là
42:33le budget 2025
42:34est bien entamé
42:35mais sur l'année dernière
42:37qu'est-ce que tu pourrais
42:38nous donner
42:39comme actions
42:39par rapport à l'handicap
42:42par rapport à la jeunesse
42:43Alors par rapport au handicap
42:46et la jeunesse
42:47vraiment
42:47une chose qui est
42:48très très importante
42:50et qui est
42:51quelque chose
42:52qu'on a créé
42:52c'est-à-dire
42:53c'est la bourse
42:56sur le BAFA
42:57approfondissement handicap
42:58donc ça en fait
42:59c'est une remontée
43:00des territoires
43:01c'est-à-dire qu'il y a
43:01quand même pas mal
43:02de mères euro
43:02qui nous ont dit
43:03nous on aimerait bien
43:04accueillir en périscolaire
43:06ou en centre de loisirs
43:08des enfants
43:09à fragilité
43:11ou avec des situations
43:12de handicap
43:13mais on ne peut pas
43:13parce qu'on n'a pas
43:14de professionnel formé
43:15et donc nous on a créé
43:17ce remboursement
43:18en fait
43:19c'est une bourse
43:20qui va de 150 euros
43:21à 250 euros
43:22dès le moment
43:24alors c'est jeune
43:24ou moins jeune
43:25on l'a fait au départ
43:25pour les jeunes
43:26mais on s'aperçoit aussi
43:27qu'il y a des personnes
43:27qui sont en reconversion
43:28et qui le font
43:29donc dès le moment
43:30où vous passez
43:31votre approfondissement
43:33donc vous savez
43:34dans le BAFA
43:34il y a trois
43:35il y a trois successions
43:36de formation
43:36il y a la première
43:37formation
43:38session de formation
43:39c'est la base
43:40ensuite vous avez
43:41votre stage pratique
43:41et ensuite vous avez
43:42votre approfondissement
43:44et nous on a décidé
43:44de venir
43:45sur cet approfondissement
43:47donc en fait
43:48dès que vous vous inscrivez
43:49à cet approfondissement
43:50que vous l'avez
43:52et bien vous envoyez
43:54vos documents
43:54au département
43:55et vous êtes
43:56vous êtes remboursé
43:58donc ça c'est vraiment
43:58quelque chose
43:59on y consacre
43:5950 000 euros par an
44:01ça passe par la MDPH
44:03parce que c'est
44:03beaucoup plus simple
44:04en fait de statuer
44:05sur liste
44:06à chaque fois
44:07qu'on nous envoie
44:07un dossier
44:07comme ça
44:08il y a moins d'attente
44:08dans le remboursement
44:09en tout cas
44:10c'est quelque chose
44:10qui fonctionne bien
44:11et pour aller plus loin
44:13pourquoi aussi
44:13on a fait ça
44:14c'est gagnant-gagnant
44:15c'est à dire
44:16qu'aujourd'hui
44:16vous savez
44:16les métiers de l'humain
44:17ou les métiers du coeur
44:18comme celui d'éducateur
44:19par exemple
44:20sont des métiers
44:21qui sont en tension
44:22et on s'est dit aussi
44:24que peut-être
44:25qu'en faisant
44:27un approfondissement
44:28handicap
44:29en ayant déjà
44:30cette envie
44:31ou cet intérêt
44:32dès le départ
44:32c'est la première porte
44:34qui serait poussée
44:34et que peut-être
44:35ce serait des cursus
44:36de formation
44:37qui s'élèverait
44:39vers les rangs
44:40d'éducateurs
44:41juste après
44:41donc voilà un peu
44:42ça c'est une première chose
44:44et après quelque chose
44:45qui est un peu plus abstrait
44:46mais en tout cas
44:46qu'on a ici
44:50c'est à dire
44:50qu'on a beaucoup travaillé
44:51au déploiement
44:52des 93 relais autonomie
44:54au sein du département du Nord
44:57on en a un ici au Cato
44:58voilà
44:59en centre-ville
45:01juste à côté
45:02de Carrefour Marquette
45:03et en fait
45:05on a fait
45:05le déploiement
45:06de ceci
45:07avec la formation
45:07continue
45:08avec la formation
45:10aussi des maisons
45:10Nord Solidarité
45:12pour qu'il y ait
45:13justement
45:13cette ambivalence
45:16personnes âgées
45:17et personnes en situation
45:18de handicap
45:19mais en proximité
45:20et en tout cas
45:21avec des personnes
45:21qui répondent aux questions
45:22et qui peuvent aider
45:23à la constitution
45:24du dossier
45:24voilà
45:25pour que ce soit
45:26on sait bien
45:27qu'aujourd'hui
45:27il y a l'ère du numérique
45:28qui a l'ère du téléphone
45:30mais en tout cas
45:30il y a certaines personnes
45:31qui ont vraiment besoin
45:33d'avoir de l'humain
45:35pour les accompagner
45:37et donc c'est ce qu'on a fait
45:38donc sur le Cato
45:39c'était déjà existant
45:40parce qu'il y avait
45:41le clic avant
45:42mais qui n'intervenait
45:44qu'auprès des seniors
45:45on a été dans les précurseurs
45:48parce qu'on s'est très vite ouvert
45:50en tout cas au handicap
45:51et on a vite été labellisé
45:52relais autonomie
45:53mais c'était pas le cas
45:54dans la généralisation
45:55dans le département du Nord
45:56et donc là
45:57on a beaucoup travaillé
45:58sur ça
45:59et aujourd'hui
46:00moi je suis fière de dire
46:01que n'importe qui
46:02sur le territoire
46:03du département du Nord
46:04en situation de perte d'autonomie
46:05qu'il soit
46:06seigneur
46:07ou en situation de handicap
46:08a un endroit
46:09où il peut aller
46:10un endroit physique
46:10où il peut aller
46:11pour avoir
46:12de l'écoute
46:13du conseil
46:14de l'information
46:14de l'orientation
46:15et du soutien
46:16dans la constitution
46:17d'un dossier
46:18donc c'est pour
46:19toutes ces bonnes raisons
46:21que finalement
46:21ce 6 juin
46:22tu as eu
46:23cette récompense
46:24qui a été remise
46:25par Olivier Côté
46:27directeur des services
46:28académiques
46:29de l'éducation nationale
46:30tu le connaissais bien
46:31monsieur Côté ?
46:32alors monsieur Côté
46:33je l'ai déjà rencontré
46:34parce que je siège
46:36au conseil départemental
46:37de l'éducation nationale
46:38donc je l'ai déjà rencontré
46:41mais à quelques reprises seulement
46:45par contre je travaille
46:47beaucoup plus avec
46:48avec Reynold de Mazur
46:49qui est lui
46:51inspecteur d'académie
46:52en charge des AESH
46:55et donc les AESH
46:56vous savez que c'est
46:57les personnes
46:57qui interviennent
46:58au sein des classes
47:00ordinaires
47:01pour accompagner
47:02des enfants
47:03en situation de handicap
47:04moi je travaille
47:05beaucoup plus avec lui
47:07puisque lui
47:08siège au sein
47:09de l'AMDPH
47:09que je préside
47:10et il est là
47:11dans tous les instants
47:12c'est quelqu'un
47:12avec qui j'ai beaucoup
47:14travaillé
47:14et je travaille
47:15encore beaucoup
47:16et en fait
47:17c'est parti de là
47:18c'est à dire que
47:19j'avais d'abord pensé
47:22à monsieur Mazur
47:22et puis monsieur Côté
47:23qui est son supérieur
47:24a dit
47:25j'irais
47:26voilà
47:26nous irons à deux
47:27honorer madame Claire
47:28donc en fait
47:29voilà c'est parti
47:30comme ça
47:30mais je les ai bien entendus
47:32monsieur Côté
47:32je l'ai déjà rencontré
47:34à plusieurs reprises
47:35et je tiens à dire
47:36qu'en tout cas
47:37le partenariat
47:37que nous avons
47:38sur la délégation handicap
47:40la MDPH
47:40et l'éducation nationale
47:41est très opérationnel
47:43très fonctionnel
47:43on travaille très bien ensemble
47:45notamment par exemple
47:46pour le transport
47:47des élèves en situation
47:47de handicap
47:48dans le milieu ordinaire
47:50on a beaucoup travaillé
47:51avec eux
47:51avec éducation nationale
47:53ça s'est toujours bien passé
47:54donc voilà
47:55c'est aussi la reconnaissance
47:56du travail
47:56des professionnels
47:58et des services
47:58que ce soit
47:59d'éducation nationale
48:00ou que ce soit
48:01de la direction d'autonomie
48:03ou de la MDPH
48:03voilà
48:04mais je voudrais rajouter aussi
48:05que
48:05c'est pas seulement
48:07par rapport
48:07à mon engagement politique
48:09que j'ai reçu cette médaille
48:10c'est également
48:11parce que
48:12j'ai participé
48:13à beaucoup d'actions
48:14de partenariats
48:17justement
48:17avec les collèges
48:18avec les bibliothèques
48:19avec les musées
48:20et avec les jeunes
48:22en situation de handicap
48:23dans le cadre de mon métier
48:24et je pense que ça
48:25c'est important
48:25c'est-à-dire que moi
48:26j'ai toujours voulu
48:27que les enfants
48:29en situation de handicap
48:30que j'ai accompagnés
48:31ne soient pas seulement
48:32au sein
48:33de l'Institut Médico-Éducatif
48:35dès le départ
48:36et dès que j'ai commencé
48:37à travailler
48:37moi j'ai voulu
48:38qu'on sorte
48:39des murs de l'IME
48:40et que vraiment
48:41on aille
48:42à la rencontre
48:43de la cité
48:43et c'est ce que
48:44j'ai toujours fait
48:45et ça a permis
48:46de nouer des partenariats
48:47vraiment forts
48:48avec la bibliothèque
48:49du Cateau
48:49avec le musée Matisse
48:50donc on travaille
48:51toujours avec eux
48:52avec l'office du tourisme
48:54et après
48:55avec les collèges
48:56en général
48:57avec l'école
48:59de psychomotricité
49:00enfin voilà
49:00il y a beaucoup
49:01beaucoup de choses
49:01en tout cas
49:02pour lesquelles
49:04on a travaillé
49:06et c'est aussi
49:07le troisième pendant
49:08de pourquoi j'ai eu
49:10ces palmes
49:10parce que les palmes
49:11académiques
49:12ne revêt pas que
49:13alors pour les professionnels
49:15de l'éducation nationale
49:16c'est sûr
49:17c'est l'enseignement
49:18mais dans l'enseignement
49:19il n'y a pas que ça
49:20et dans l'éducation nationale
49:21il y a le mot éducation
49:22et moi
49:23ma profession
49:23c'est éducatrice
49:25et éducatrice
49:26c'est aider
49:27chacun en tout cas
49:29à trouver sa place
49:29dans la société
49:30à être autonome
49:32le plus rapidement possible
49:33et le plus montant possible
49:34et puis c'est porter
49:36faciliter
49:37c'est accompagner
49:37et c'est vraiment ça
49:39éduquer
49:40donc c'est aussi
49:41cette part
49:42qui est mise à l'honneur
49:43par cette médaille
49:44dans la reconnaissance
49:47de mon métier
49:48Merci pour toutes
49:49ces explications
49:50je pense que ça
49:51va intéresser beaucoup
49:52on va terminer
49:53par une citation
49:54c'est quelque chose
49:55que tu dis souvent
49:56parce que la somme
49:58de nos singularités
49:59fonde notre société
50:00Oui
50:01en fait
50:02pourquoi je choisis
50:03cette citation
50:04parce qu'on parle
50:05toujours de différence
50:06aujourd'hui
50:06dans notre société
50:07et je pense qu'on est
50:08tous des êtres différents
50:09et moi du coup
50:09je préfère dire
50:10qu'on est tous
50:11des êtres singuliers
50:11certes on est fait
50:13de chair et de sang
50:14mais on a tous
50:15notre patrimoine génétique
50:16on a tous
50:17notre vécu
50:18on a tous
50:19notre histoire
50:20on a tous
50:20des qualités
50:21des défauts
50:22des valeurs
50:22et ça fait
50:23qu'on est singuliers
50:25c'est à dire
50:25que même si on se ressemble
50:26on n'est pas pareil
50:27on a des choses
50:28complètement différentes
50:29et c'est en se posant
50:30les questions
50:31de cette singularité
50:32qu'on fonde notre société
50:34parce qu'on a tous
50:34quelque chose à dire
50:35on a tous quelque chose
50:36à faire
50:36on a tous un rôle
50:38à jouer
50:38et vraiment
50:39c'est vraiment ça
50:40merci beaucoup
50:41pour toutes ces précisions
50:43encore félicitations
50:44pour cet insigne
50:45et puis
50:46on te donne rendez-vous
50:48ultérieurement
50:49pour peut-être
50:49faire un bilan
50:50de ton rôle
50:51au niveau du département
50:52merci Bruno
50:53à bientôt
50:54merci
50:54et voici quelques brèves
50:57message du CiaVed
50:59en raison des fortes
51:00chaleurs annoncées
51:01les tournées de collecte
51:02des déchets
51:03seront exceptionnellement
51:04décalées à 3h du matin
51:06à compter de ce mercredi
51:0818 juin
51:09afin de faciliter
51:10le travail des agents
51:11dans les meilleures conditions
51:12pour rappel
51:14les bacs doivent être sortis
51:15la veille de la collecte
51:17Une enquête publique
51:19est ouverte
51:19pendant un mois
51:20du jeudi 19 juin 2025
51:22au vendredi 18 juillet 2025
51:25concernant la construction
51:26d'une centrale solaire
51:28au Cato-Cambrésie
51:29Vous pouvez donner votre avis
51:31consulter le dossier
51:32en mairie du Cato-Cambrésie
51:34aux horaires d'ouverture
51:35Le commissaire enquêteur
51:37M. Lebec
51:38sera présent en mairie
51:39le mercredi 25 juin
51:41de 14h à 17h
51:43le mardi 1er juillet
51:45de 9h à midi
51:46le vendredi 11 juillet
51:48de 13h à 16h
51:50le vendredi 18 juillet
51:52de 13h à 16h
51:53Participez à notre prochaine
51:57collecte de sang
51:58et sauvez des vies
51:58à la salle Jean-Avray
52:01le mardi 1er juillet
52:02de 10h à midi 30
52:04et de 14h à 18h
52:05Pourquoi donner ?
52:07Chaque don peut sauver
52:08jusqu'à 3 vies
52:08les réserves sont basses
52:10et chaque goutte compte
52:12Bon à savoir
52:13c'est ouvert à tous les donneurs
52:15âgés de 18 à 70 ans
52:17en bonne santé
52:18Ensemble
52:19faisons la différence
52:20on vous attend nombreux
52:21Ce journal est à présent terminé
52:25Je vous remercie
52:26de nous rester fidèles
52:27Place maintenant
52:28à notre ami
52:28André Biangou
52:29pour sa page de sport
52:31Bonne semaine à tous
52:32Prenez soin de vous
52:33A bientôt
52:34A bientôt
52:34Sous-titrage Société Radio-Canada
52:38Sous-titrage Société Radio-Canada
52:42Sous-titrage Société Radio-Canada

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