L'ancien attaquant de l'OM, Djibril Cissé, est l'invité du second épisode de La Causerie.
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00:00Et la frappe de Cissé ! Oh quel but ! Quelle frappe et quel but s'il est du Brice Cissé !
00:16Cissé, le but ! Le doublé pour du Brice Cissé !
00:30Langue, Cissé, la frappe de Cissé ! Oh le but de l'Olympique de Marseille !
00:35La frappe de Cissé, l'ouverture du score ! Oh l'ouverture du score saigné !
00:39Et le but ! Le but de Thibry Cissé sur ce coup de pierre était vu à zéro !
00:49Et le premier but de Thibry Cissé qui renvoie l'OM à la 3ème place !
01:00Un peu plus de deux ans passés sous le maillot olympien, 80 matchs, 37 buts et une histoire d'amour indélébile avec les supporters marseillais.
01:07C'est ça quand on joue à l'OM et qu'on a l'OM dans le sang.
01:10Thibry Cissé est notre invité pour la causerie aujourd'hui. Bonjour Thibry.
01:13Bonjour.
01:14Merci d'avoir répondu à notre invitation, merci d'être là avec nous.
01:17Thibry, on va revenir sur ton parcours, sur ta carrière sous le maillot de l'Olympique de Marseille.
01:23À froid, après quelques années, avec le recul des années, on a pas mal d'images à te montrer, des images que tu vas pouvoir commenter, bien sûr.
01:31La première, cette image, c'est le commencement, c'est ton arrivée au club. On se replace, on est à l'été 2006.
01:37On va rappeler le contexte de l'époque, tu viens de Liverpool, champion d'Europe la saison précédente dans l'un des plus grands clubs d'Europe.
02:03J'imagine plein de propositions et de contacts partout. Qu'est-ce qui a fait que tu es venu à l'OM ? Comment s'est passé le contact avec l'Olympique de Marseille ?
02:11L'arrivée à Marseille, c'est fait qu'il y a eu un changement de plan à Liverpool.
02:20Benitez, qui fait un changement de tactique. Je ne suis plus trop dans ses plans parce qu'il veut jouer différemment et que je ne suis pas forcément le joueur qu'il a besoin.
02:33Du coup, il recrute Fernando Torres et il me dit que je n'ai pas envie de te bloquer ni d'être un frein à ta carrière. Tu n'auras pas forcément beaucoup de temps de jeu, au moins le temps de jeu que tu espères.
02:47Donc, si tu as un nouveau challenge, ça serait mieux pour toi. Et avec Pape, on avait déjà eu deux ou trois discussions dans la saison parce que je revenais de blessure.
02:58Il était venu sonder mon agent et moi-même. Du coup, ça a accéléré les choses. Dans ma tête, je n'avais pas prévu de partir tout de suite.
03:09Mais en tout cas, moi, à partir, c'était l'OM. On avait déjà bien avancé avec Pape et ça s'est fait malgré le fait que je me blesse en sélection.
03:22Et c'est là où ça a encore renforcé mon envie de venir. C'est que Pape a tenu parole malgré le fait que j'avais une grosse blessure et que j'étais out pour six mois au moins.
03:35Et il a tenu parole et ça m'a vraiment, ça m'a réconforté et ça m'a donné envie de, encore plus envie de venir jouer dans ce club et de rendre ce que le club m'a donné.
03:48On le rappelle, on s'en souvient tous. Avant l'été 2006, tu t'apprêtais à partir à la Coupe du Monde avec l'équipe de France. Il y a eu cette blessure qui a marqué tout le monde.
03:56On s'en souvient quand on était devant la télé et qu'on l'a vu. On a eu mal pour toi, cette fracture type d'apéro. On est la deuxième en deux ans.
04:02Et malgré ça, en effet, cette promesse de Pape Diouf qui t'a dit qu'il n'y a qu'une seule parole entre hommes. Donc viens, tu es le bienvenu à l'Olympique de Marseille.
04:10C'est tout à fait ça. Il a eu même des mots, des mots plus forts. Il m'a dit tu es un enfant de l'OM. Donc ça, c'est des mots qui marquent.
04:18Et quand tu entends ça, tu donnes tout ce que tu as quand tu es au club.
04:23On va avoir des images de ta rééducation après tu pars en éducation, notamment au Cerce à Saint-Raphaël. Une longue rééducation que tu avais déjà connue.
04:32Quand tu te blesses comme ça, est-ce que tu dis déjà la déception de la Coupe du Monde?
04:36Est-ce que tu dis mince sur le moment, tu dis l'OM, ça ne va pas le faire sur le coup?
04:40T'as peur pour ça?
04:41Ouais, franchement, honnêtement, sur le moment, après le réveil, tu as la déception d'avoir raté la Coupe du Monde.
04:50Et forcément, c'est un gros moment dans une carrière.
04:54Et la deuxième pensée, c'était c'est cuit, ça ne va pas se faire.
04:59Ça attendra un peu plus.
05:03Mais après, j'ai eu cette fameuse discussion avec Pape et au contraire, il m'a rassuré.
05:12Et je pense que mentalement, ça a joué.
05:15Ça a joué dans ma vitesse de reprise parce qu'on a vraiment repris un poil plus tôt que la première, qui était déjà très rapide.
05:23Et voilà, quand on est bien mentalement et quand on se sent respecté et pris au sérieux, on avance vite et on revient en décembre.
05:37Mais malgré, au-delà de l'Olympique de Marseille, deux fractures tibiaperronées, la plupart des joueurs professionnels n'en ont pas.
05:45Et tant mieux, c'est la pire blessure.
05:48Tu n'as jamais été découragé?
05:49Tu ne t'es jamais dit c'est bon, c'est fini?
05:51Non, ce n'est pas mon tempérament.
05:52Ce n'est pas le genre de la maison.
05:54Je ne suis pas comme ça.
05:56Quand j'essaye quelque chose que je ne réussis pas, j'essaye, je tente tant que je réussisse.
06:03Et là, le football, ce n'était pas une option que j'arrête maintenant.
06:09J'avais d'autres choses à faire, plein de choses à vivre.
06:11Et mentalement, j'étais prêt à souffrir pendant six mois s'il le faut, s'il le fallait et avancer.
06:18Tu arrives à l'OM, tu signes, tu es présenté au Vélodrome.
06:21On a les images de ta présentation au Stade Vélodrome.
06:25Le Stade Vélodrome est encore ouvert à l'époque.
06:28On va écouter tout de suite cette présentation et cet accueil des supporters marseillais.
06:33Le Stade Vélodrome, on sent la vibration, on sent l'attente des supporters.
06:51Qu'est-ce que ça fait d'entrer dans ce stade-là et d'entendre ton nom sconder?
06:54Ça touche encore maintenant.
06:56Encore maintenant, on a des frissons.
07:00Moi, je suis harlésien de base, donc je suis pratiquement marseillais.
07:05En tout cas, toujours supporter l'OM et grand, grand, grand fan de Jean-Pierre Papin.
07:13D'évoluer sur le même stade que lui, de pouvoir marquer sur ce stade-là,
07:19c'était vraiment un objectif de carrière.
07:23Et là, je touchais du doigt l'occasion de le faire et je n'allais pas la manquer.
07:29Et en plus, tu as l'amour des supporters qui t'attendent et qui te veulent.
07:31Et on a vu les images aussi dans le vestiaire, notamment avec Ribéry.
07:34Comment tu as été accueilli par le groupe?
07:36Comme ça.
07:37Tu avais des amis.
07:38Alors, Ribéry, tu le connais, c'est sûr.
07:39Tu avais d'autres repères comme ça?
07:40Non, non, non.
07:41On ne se connaissait pas.
07:42Pas plus que ça.
07:43Non, c'est juste, voilà, quand le feeling est bon, quand on a le même,
07:48on a le même, je m'explique, qui est de tout donner pour ce club.
07:52On sait ce qu'on a, on sait ce qu'on peut donner.
07:55On sait les lacunes qu'on a aussi.
07:57Donc, peut-être d'avoir un joueur qui était peut-être plus efficace,
08:01ça les a peut-être aussi réconfortés.
08:04Moi, de savoir qu'il y avait Nasri, Nyang, Pagis, Ribéry, Loriczana,
08:10des joueurs comme ça.
08:12Je me suis dit, OK, certes, je pars de Liverpool,
08:16mais j'arrive dans un club qui est costaud.
08:18Et tout ça fait qu'il y a une bonne alchimie.
08:22Il y a une superbe ambiance comme on vient le voir.
08:24On peut se dire, ça fait huit mois que je suis au club,
08:26donc je viens d'arriver en fait.
08:27En regardant les images, je pensais que tu étais pote déjà avec Ribéry.
08:30Il te prend dans les bras, on se fait bien un petit barbecue.
08:32Non, je venais d'arriver.
08:34Ça a tout de suite cliqué.
08:35Voilà, ça a cliqué tout de suite.
08:36Et on va voir enfin ton arrivée sur le terrain.
08:39C'était ton premier match.
08:41On regarde les images.
08:42Ton premier match le 9 décembre, donc, face à Monaco.
08:46C'était au Stade Vélodrome.
08:48Tu vas rentrer en jeu.
08:50Tu vas remplacer toi, Filouma Oulida, sur le terrain.
08:53Et on va le voir.
08:54On entend là aussi l'acclamation.
08:59Là, de fouler cette pelouse, enfin, avec l'OM, c'est un soulagement, j'imagine, énorme.
09:03Oui, là, on y est.
09:05Après, j'avais fait vraiment une bonne prépa.
09:08La semaine, j'étais vraiment bien en forme.
09:11Je retrouvais mon frère aussi, Gaël Givet.
09:16On se connaît depuis Arles.
09:18On est Arlésiens tous les deux.
09:21Sur ce match-là, je délivre une passe décisive à Mamadou Niang.
09:24À part marquer un but, on ne pouvait pas rêver mieux.
09:29Mais être décisif et aider l'équipe à gagner, on le voit.
09:35On le voit comment j'étais heureux.
09:38On voit ta joie et on voit ce groupe, en effet.
09:41Tu en as parlé, mais ce groupe, Ribéry, Nassri, Niang.
09:45On a vu Bey, Cherou, Mandanda.
09:48C'est une génération dorée que tu as connue à ce moment-là.
09:51Oui, on était vraiment très forts.
09:54Il y avait le Lyon de l'époque qui était très compliqué à jouer.
09:59Mais nous, on était là, outsiders.
10:02Ce qui est bien dans ce groupe, c'est qu'il n'y avait pas de clan.
10:07Les anciens s'entendaient avec les jeunes.
10:09Les jeunes respectaient les anciens.
10:11Les plus calmes s'entendaient aussi avec les plus fous.
10:17Il se passait des choses très cool dans le vestiaire ou en dehors.
10:22Après, on ne fait pas une finale de Coupe de France comme ça, par hasard,
10:27sans avoir un minimum d'unité dans le groupe.
10:30Et on avait ça.
10:32Après le premier match, on va voir le premier but qui n'est arrivé pas très loin après.
10:35C'était le 22 décembre.
10:36C'était OM-Saint-Etienne.
10:47Et oui, son premier but.
10:49Sous les couleurs olympiennes, on l'attendait.
10:51Eh bien, il a fallu attendre son deuxième match en tant que titulaire.
10:55Et le premier de Djibril Sissé.
10:56Marseille qui mène un but à zéro.
10:58Il voulait marquer.
11:00Et sur une belle déniation de la tête.
11:02Djibril qui était là, à point mauvais,
11:06pour mettre son pire opposition.
11:17On voit la rage.
11:20On voit la joie.
11:21Ça marque un premier but comme ça, sous le maillot olympien.
11:24C'est indélébile.
11:25Oui, je me rappelle exactement comment j'étais là.
11:29Je me rappelle comment ça s'est passé.
11:31Et je me rappelle du feeling.
11:34Et c'était, voilà, ça y est.
11:36J'ai fait ce que je voulais faire.
11:38Ce que j'ai toujours rêvé de faire.
11:41Le premier, c'est le début seulement d'un enchaînement.
11:46Mais en tout cas, ça lance bien les choses.
11:50Et de marquer après deux matchs,
11:53ça annonçait la couleur que j'étais là pour marquer des buts.
11:58Et pour faire le mieux possible.
12:00Et puis quand tu marques comme ça,
12:01tu revois toutes ces images de rééducation, ta blessure.
12:04Et tu dis, enfin, ça valait le coup.
12:07Oui et non.
12:08Oui et non.
12:09Je suis content pour mon staff médical, pour Jean-Georges Sellier,
12:13pour Olivier Fichez, ceux qui m'ont aidé hors club.
12:18Donc, j'étais très content pour eux.
12:21Et pour eux aussi, parce qu'ils font partie de l'histoire.
12:26Et non, une fois que j'étais sur le terrain, c'était fini.
12:28La blessure, c'était terminé.
12:30Il n'y a plus de...
12:32Ça peut péter parce que non, c'était...
12:34Là, on y va, on est un joueur neuf.
12:36Et on y retourne, vous savez.
12:38On parle parfois de retour aux blessures, d'appréhension un petit peu.
12:40Tu n'as jamais connu ça.
12:41Tu ne t'es jamais dit ça.
12:42Non, non, non.
12:44Je me suis dit, voilà, totale confiance au staff médical.
12:47C'est des gens en compétence.
12:49C'est des gens qui ont fait des études pour ça.
12:53Donc, s'ils te disent, tu peux y aller, tu peux y aller.
12:57Et tu y es allé.
12:58Tu y es allé, tu as marqué des buts.
12:59Des buts importants, notamment comme celui-ci aussi.
13:01On va le revoir.
13:02Ton premier but face au Paris Saint-Germain.
13:03Premier but face au Paris Saint-Germain.
13:05C'était le 4 février 2007.
13:08Pour un match nul face au Paris Saint-Germain.
13:10Un but partout.
13:11Alors aujourd'hui, c'est des matchs qui ont peut-être un peu perdu de saveur.
13:15Mais à l'époque, ce classico, c'était un match important.
13:18Jouer un classico sous le maillot de l'Olympique de Marseille,
13:22c'est encore, je te vois sourire à la célébration avec tout le monde.
13:26C'est des matchs importants.
13:28Je souris parce qu'on avait dit,
13:30si il y en a un qui marque, on fait un pierre-feuille-ciseau.
13:33Et le perdant, il prend une flic sur l'oreille.
13:35Mais on ne sait même pas.
13:36Encore aujourd'hui, je ne sais pas si j'ai perdu ou pas.
13:39Mais...
13:40Je crois que Thinastri qui a pris le but.
13:42Je ne me rappelle même plus.
13:43Mais en tout cas, c'est...
13:44En tant que...
13:46Comme j'ai dit, arlésien slash marseillais.
13:49De marquer contre Paris, c'est...
13:51Déjà, j'avais marqué contre Paris avec Hausser.
13:53C'était déjà une fierté.
13:56Pas de vengeance, mais presque.
13:59Et là, de marquer avec l'OM, c'était très important.
14:02Et j'ai marqué au match retour aussi.
14:04Donc, il fallait une joie qui aille avec.
14:09Et on a d'autres buts à te montrer.
14:11Regarde, là, c'est des vidéos d'un triplé.
14:13Le triplé contre Caen.
14:30Et là, il y a un ballon de contre.
14:31Il s'est centré, Djibril Sissé.
14:32Complètement sur la gauche.
14:33Pas signalé hors-jeu.
14:35Djibril Sissé.
14:36Et la frappe !
14:39C'est ce qu'on appelle une frappe extraordinaire.
14:42Signe Djibril Sissé.
14:43Tout en puissance.
14:45Et ça fait 4 buts à 1.
14:49Allez, il est passé.
14:50Djibril Sissé.
14:51Djibril Sissé face à Costil.
14:53Sissé.
14:54Sissé !
14:56Pour le triplé de l'attaquant olympien.
15:00Et ça fait, mesdames et messieurs, 5 buts à 1 pour l'Olympique de Marseille.
15:06Oh, quelle est belle la revanche de Sissé.
15:08Ça va finir en victoire 6 à 1.
15:10Triplé de toi, Djibril.
15:123 des 37 buts que tu as marqués sous le maillot olympien.
15:15Est-ce que tu as certains buts qui t'ont marqué plus que d'autres ?
15:20Ce triplé-là, forcément, c'est pas rien de marquer un triplé.
15:25C'est compliqué d'être numéro 9 à Marseille.
15:27On le sait.
15:29J'ai eu des périodes de 17 où je ratais tout.
15:35J'ai eu des périodes aussi où j'enchaînais des doublés, des triplés,
15:40où ça réussit un peu plus.
15:42Donc il faut vraiment savourer ces moments-là.
15:47C'est bien 37, mais j'aurais pu en mettre un peu plus.
15:50Après, quand on se dit que je n'ai joué qu'une saison et demie,
15:53c'est pas mal.
15:54C'est très bien, en effet.
15:56Si on revient sur ces stats-là.
15:57On va parler un petit peu du parcours européen,
15:59un petit peu en demi-teinte.
16:00La première saison, tu ne joues pas en Europe
16:02parce qu'on est assez rapidement éliminé de la Coupe UEFA
16:05avant que tu reviennes.
16:06La deuxième saison, c'est le retour en Ligue des Champions
16:08et notamment un retour à Anfield sous le maillot marseillais.
16:11Qu'est-ce que ça fait de revenir sur ce terrain, dans ce stade,
16:14avec le maillot de l'OM ?
16:16J'étais content, revanchard aussi.
16:19Quand un coach ne vous fait pas confiance
16:22et que tu as la chance de le rejouer,
16:24sans être borné et fixé non plus que sur lui,
16:29j'avais envie de l'éprouver.
16:31Après, j'ai commencé sur le banc ce match-là.
16:33Je suis rentré quelques minutes.
16:35Mais cette victoire, cette victoire,
16:38je la savoure un peu différemment des autres joueurs
16:44parce que c'est dans mon stade.
16:46C'est un stade que je connais.
16:47J'ai gagné la Ligue des Champions avec ce stade-là.
16:49C'est un public que j'apprécie
16:51et je sais que c'est réciproque.
16:53C'est une saveur particulière.
16:56Je suis content, mais ça me touche quand même un peu.
16:59Bien sûr.
17:00Bien sûr, Marseille, c'est excellent.
17:01Il est reversé en Coupe UEFA,
17:03éliminé en huitièmes malgré ce doublé contre les Zéniths.
17:06Ça, c'est un regret.
17:17Djibril Sissé !
17:21Alors, qu'est-ce qu'on peut retenir de cette superbe action ?
17:24C'est la vitesse de jeu d'exécution de l'Olympique de Marseille.
17:27C'est dans l'axe.
17:28Heureusement, c'est récupéré par Samir Nasri.
17:30Bien joué de la part de Sissé qui part dans la profondeur.
17:32Nasri pour Sissé.
17:33Devant, Malafeyev.
17:35Sissé, deux fois.
17:36Et un doublé !
17:37Signé Djibril Sissé.
17:39Passe décisif de Samir Nasri.
17:40Ça fait trois buts.
17:411-0 pour Marseille.
17:43Ah, c'est fantastique
17:45parce que c'est surtout le début de l'action qui est important.
17:47Avec le brassard de capitaine.
17:49Avec le brassard, ça aussi, c'est une fierté.
17:51Oui, ben oui.
17:54Jouer à l'OM marqué plus être capitaine,
17:57ça fait beaucoup d'informations.
18:00Mais en tout cas, fierté aujourd'hui de voir ces images-là.
18:06Déception quand même de se faire éliminer.
18:08Parce qu'on prend un but.
18:09Arshavin nous met un but.
18:11On mène 3-0.
18:12On gagne 3-1 et on se fait éliminer là-bas.
18:15C'est vraiment très, très, très dommage.
18:18Parce que cette année-là, je pense qu'on aurait pu pourquoi pas aller la chercher.
18:21Aller très loin.
18:23On prend ce but en fin de match sur une erreur de concentration
18:27qui paraît anodine comme ça.
18:303-1, on se dit que c'est bon, on est qualifié.
18:32Sauf qu'on va là-bas et on se fait écraser.
18:36Très déçu malgré ce doublé.
18:39Ça m'est arrivé deux fois de marquer des doublés et de perdre en finale.
18:44Ça fait partie des regrets.
18:46En effet, ce maillot marseillais, on l'a dit tout à l'heure,
18:48tu avais une belle génération, une génération dorée.
18:50Cette année, en championnat, vous finissez 3e, la saison précédente d'Aufin.
18:53Tu penses que vous auriez pu aller chercher quelque chose ?
18:56Oui, au moins cette finale.
18:58Au moins la finale, c'était du concret, on y était.
19:02L'Europa League, il restait encore pas mal de matchs.
19:06Ce n'était pas sûr et certain.
19:08Mais là, tu es en finale, tu mènes.
19:12Encore aujourd'hui, c'est compliqué.
19:14Parce que gagner un titre avec l'OM,
19:16ce n'est pas donné à tout le monde.
19:18Et j'aurais bien aimé faire partie de cette liste.
19:20Et on va voir d'autres buts.
19:22Les deux derniers buts sur le maillot marseillais.
19:25Djibril Sissé face à Nicolas Puy-de-Bois.
19:28Sissé !
19:30Et le but !
19:32Oh la réussite !
19:34Quelle réussite pour Djibril Sissé.
19:36Millier, il est au fond.
19:39Il le frappe en force, Puy-de-Bois qui fait un bel arrêt.
19:41Il a le réflexe.
19:43Il est heureux.
19:48Oh le ballon pour Djibril Sissé !
19:50Sissé !
19:52Le quatrième but pour l'Olympique de Marseille.
19:55Signé Djibril Sissé qui renvoie l'OM à la troisième place du classement général.
20:03Quel ballon, quel bon ballon.
20:06Quel bon ballon il lui a donné, Chirou.
20:1038ème journée, c'était face à Strasbourg.
20:12On était le 17 mai.
20:14Est-ce que tu savais à ce moment-là,
20:17ou est-ce que tu doutais que ça pouvait être tes derniers buts sur le maillot marseillais ?
20:20Non, pas du tout.
20:21Pas du tout, parce qu'il y a ça.
20:25Parce qu'on se qualifie.
20:26Au dernier match, on se qualifie en Ligue des champions.
20:30Tout se passe bien.
20:31On voit qu'il y a une bonne ambiance.
20:34Tout se passe comme il faut.
20:36Donc non, je n'étais pas du tout dans l'optique de partir.
20:41Alors tu joueras deux matchs la saison suivante,
20:44avant de quitter l'OM en direction de Sunderland.
20:46Justement, qu'est-ce qui s'est passé sur ces trois mois pour que tu partes ?
20:49Je ne sais pas.
20:50Honnêtement, j'aimerais encore aujourd'hui savoir,
20:53mais je ne sais pas, parce que je finis en trombe cette saison-là.
20:58Je commence fort aussi, parce qu'en quatre matchs amicaux,
21:01j'avais mis quatre ou cinq buts, un truc comme ça.
21:03Une grosse préparation.
21:04Oui, j'ai fait vraiment une grosse préparation.
21:06Après, on a un match.
21:07Le premier match de championnat, on fait 3-3, je crois.
21:11Je ne me rappelle plus.
21:12Je crois que c'était Valenciennes ou je ne me rappelle plus.
21:14Mais on fait un match nul.
21:15Je fais un match correct, mais je ne marque pas.
21:18Et à partir de là, enchaînement de bancs.
21:21Mais sans explication, sans qu'on me dise pourquoi.
21:25J'aurais compris, j'aurais pu comprendre.
21:28Mais je n'ai pas trop eu d'explication.
21:31Moi, quand j'allais discuter avec Pape,
21:34il me disait non, t'inquiète, ça va venir, t'es mon attaquant.
21:37Et le coach ne faisait pas ce que j'entendais.
21:42Et du coup, j'ai décidé de partir parce qu'il fallait que je joue.
21:46C'était l'année de la Coupe du Monde.
21:49Ce que j'avais fait avant, il fallait vraiment bonifier la saison.
21:52La saison et les 16 buts ou 14 buts que j'avais mis la saison d'avant.
21:56Et ce n'était pas du tout dans les plans que je m'arrête sur cette lancée.
22:00Et que ce soit à l'OM ou à un autre club,
22:02j'aurais préféré que ce soit à l'OM.
22:04Mais il fallait que je joue.
22:05Il fallait que je fasse la Coupe du Monde.
22:07Et du coup, le dernier match, c'était Marseille-Auxerre.
22:11Et je rentre, je crois, 5-6 minutes.
22:13Et c'est là où Roy Keane faisait vraiment le forcing avec mon agent.
22:18Moi, je ne voulais pas.
22:20Je faisais confiance à Pape et j'écoutais Pape.
22:23Et je me disais, fais les choses.
22:26Tu vas forcer ton destin, mais sans jouer, c'est compliqué.
22:29Bien sûr.
22:30Et du coup, je n'étais pas obligé parce qu'on est obligé de rien.
22:35Mais il fallait faire le choix.
22:36Je ne voyais pas comment le coach pouvait changer.
22:39En plus, il avait repositionné Mamadou dans l'axe, qui était bon.
22:44Donc, je me suis dit, on va aller en première ligue.
22:47C'est bien aussi.
22:48Et tu auras, pourquoi pas, la chance d'être dans le viseur de l'équipe de France aussi.
22:53Ah oui, bien sûr.
22:54Et ta carrière a continué loin de l'Olympique de Marseille,
22:57avec toujours le cœur à Marseille.
22:59Prêté la première année.
23:00Prêté la première année, en effet.
23:01On a parlé de but, on a parlé d'émotion,
23:03on a parlé d'hommes qui ont compté pour toi à l'Olympique de Marseille.
23:06On l'a vu, tu viens de l'évoquer encore.
23:08Il y a quelques images avec Pape Diouf, bien sûr,
23:10qui est venu te chercher, qui t'a appelé.
23:12Pape Diouf, qu'on peut associer aussi avec Albert-Aimant, ton premier coach.
23:15Exactement, et José, José Anigo.
23:17Et José Anigo.
23:18Mais quelle relation tu avais avec ces hommes, justement ?
23:20Très, très, très important.
23:22C'est des hommes, comme j'ai dit, moi, je suis quelqu'un de parole.
23:27Les contrats, tu trouves une ligne où il y a une clause qui va faire que ton contrat saute.
23:34Par contre, quand je te regarde et que je te dis oui, c'est oui.
23:37Je n'ai pas deux bouches, j'en ai qu'une, à ce que je sache.
23:39Et voilà, quand je dis quelque chose, j'essaye de tenir parole.
23:44Après, il y a vraiment des choses où tu ne peux rien faire.
23:48Mais en tout cas, quand je dis, j'essaye de faire.
23:50Et c'est ce qui s'est passé avec José, avec Pape et avec Albert aussi.
23:54Albert a été quelqu'un de très important et c'est vraiment un coach que j'ai apprécié
24:02et que j'ai regretté après, quand ils l'ont viré.
24:06Bien sûr, on va voir justement des images de ton deuxième coach sur le maillot olympique de Marseille.
24:10Des images avec Eric Guéretz.
24:12On va le voir, c'est à la fois des images avec beaucoup de sourire.
24:16On sent de l'affection, du respect.
24:19Mais tu l'as dit aussi de l'incompréhension avec cette fin d'histoire un petit peu en eau de boudin
24:23où tu n'as pas vraiment compris ce qui s'est passé.
24:25C'était quoi ta relation avec Eric Guéretz ?
24:27Bien, on s'entendait bien.
24:30On a un caractère fort tous les deux, mais on sait se dire les choses.
24:35Je me rappelle des lendemains de match, des vidéos où il m'entrait dans la gueule, mais j'acceptais.
24:43Parce que c'est le jeu, parce que c'est le coach.
24:45Il a ce droit-là aussi.
24:47J'ai aussi le droit de lui dire les choses quand ça n'allait pas.
24:51Il acceptait.
24:52Et c'est ça que je n'ai pas trop compris, qu'il n'y ait pas eu un rendez-vous.
24:58« Djib, viens dans mon bureau, je te parle. Tu ne joues pas pour ça, ça, ça.
25:02Améliore-moi ça, ça, ça et on verra. »
25:04Je n'ai pas eu ça.
25:05Tu n'as pas eu droit à ça ?
25:06Non.
25:07C'est pour ça que je ne lui en veux pas.
25:10On s'est revus quelques temps après, quand il était coach au Qatar.
25:13Moi aussi, j'étais au Qatar.
25:14On s'est revus.
25:15Et là, on s'est vus aussi quelques fois récemment.
25:18Voilà, on met ça de côté.
25:21Mais je pense que c'est ce qui a causé mon départ.
25:26Parce que peut-être avec une explication et au moins me dire « Djib, je te mets sur le banc pour ce temps-là.
25:32J'aurais peut-être pris les choses autrement et je ne serais peut-être pas parti. »
25:35Oui, bien sûr.
25:36Ça t'aurait donné des axes, au moins, d'amélioration.
25:38Voilà, exactement.
25:39De savoir les choses, c'est tout.
25:40Et d'autres hommes qui ont compté pour toi, bien sûr.
25:43On regarde ces images, ces secouatures magiques.
25:46Assissey, Ribéry, Nasri, Niang.
25:49J'ai envie d'inclure Mika Pagis.
25:51Mika Pagis aussi, oui.
25:53Parce que je suis arrivé, et toi Philo aussi, moi Olida.
25:58Je n'aurais pas pris leur place, mais presque.
26:01Et c'est des mecs qui ont toujours joué le jeu, qui m'ont bien accueilli.
26:08Ils ont été cool avec moi.
26:09Ils auraient pu me savonner la planche, mais pas du tout.
26:13Bien au contraire.
26:14Et je tiens à les inclure aussi dans l'attaque.
26:18Parce que Mika Pagis, sacré joueur.
26:20Et toi Philo, moi Olida, sacré buteur aussi.
26:23Donc c'était une compétition en positif au final.
26:25En positif, on se tira entre nous.
26:27Et quand il y en avait un qui jouait, les autres étaient là pour lui.
26:32Et les milieux de terrain, vous l'avez cité, Ribéry, Nasri et Niang.
26:39Il n'y avait pas beaucoup mieux à cette époque-là.
26:41Oui, c'est clair.
26:42On a vu de belles images sur le maillot Olympien.
26:44On a quelques messages pour toi.
26:46Quelques personnes qui ont voulu te poser des questions.
26:48On écoute le premier message.
26:56Bonne question.
26:57C'est ton fils, c'est ça ton fils Cassius ?
27:00Comment vous avez eu ça vous ?
27:01On est bon, on est bon.
27:04Alors qui te pose cette question ? Bonne question.
27:06Ton fils, quel est le meilleur joueur que tu as côtoyé à Marseille et pourquoi ?
27:10Franchement, je ne peux pas en sortir un.
27:12Parce que si je dis Franck, ce n'est pas manquer de respect.
27:17Mais ce n'est limite pas cool pour Samir, pas cool pour Mamad.
27:20Oui, bien sûr.
27:21Donc franchement, c'est cliché ce que je vais dire.
27:25Mais c'est la vérité.
27:26L'OM, c'est un tout.
27:27C'est un club, c'est une famille.
27:30Et franchement, l'un sans l'autre, on n'aurait pas…
27:33Franck ne serait pas devenu le boss du Bayern Munich.
27:37Samir n'aurait peut-être pas eu le même truc.
27:40Moi, je n'aurais pas eu la même carrière.
27:41Mamad non plus.
27:42C'est vraiment tous ensemble.
27:44On se tenait mutuellement.
27:47Et franchement, je n'ai pas vraiment de nom comme ça à sortir.
27:53Une autre question pour toi.
27:55Hi Dad, what was your favorite memory of when you played for Marseille ?
28:00Ton fils, Marley Jackson.
28:03Ton meilleur souvenir, ça aussi, ce n'est pas une question facile.
28:06Le meilleur souvenir, c'est l'OM.
28:08Forcément le premier but.
28:09Le premier but, parce que je l'attendais.
28:11Je l'attendais depuis longtemps.
28:13Je l'imaginais.
28:14De là à dire, je le rêvais.
28:15Non, mais je l'imaginais.
28:16Je l'imaginais et il est arrivé ce 9 décembre contre Saint-Etienne.
28:23Forcément, le premier but à l'OM.
28:28Une autre question ?
28:29J'ai trois garçons dans mon cœur.
28:31Hi Dad, if you could create a dream Marseille 5-a-side team, who would be in it and why ?
28:37Prince Kové, ton troisième garçon.
28:39Ton équipe de Futas 5, de joueurs de Reims, quand on t'écoute, on imagine un peu à quoi ils ressemblent ?
28:454 joueurs en gardien ou 5 joueurs en gardien ?
28:50Je t'offre en remplaçant.
28:52Je mettrais Mandanda, sans oublier Carasso.
28:55Super gardien et super mec aussi, qui a vraiment accompagné Mandanda à grandir.
29:03Il n'a pas été dans la rage et dans la jalousie.
29:12Il a vraiment aidé à devenir à l'OM pendant le temps qu'il y était.
29:17Après, il faut équilibrer.
29:19Défenseur, je mettrais Taïwo à gauche.
29:28Loric Sana.
29:31Mandanda, Taïwo, Sana.
29:33Nasri.
29:35Ribéry.
29:37Et un bonus.
29:38Et un bonus, Mamad.
29:40Elle a la gueule cette équipe.
29:42Je me mets sur le banc et je rentre.
29:43Et t'observes, tu vois le spectacle.
29:47Encore une question pour toi.
30:09J'ai toujours beaucoup respecté toi pour ça.
30:11Je pense que ça m'a aidé dans ma carrière.
30:14J'aimerais savoir.
30:15Merci.
30:16Je t'aime père.
30:17Au revoir.
30:39J'ai eu une enfance désastreuse non plus.
30:43Ma mère était seule.
30:45Elle a élevé sept enfants toute seule.
30:47Elle a fait beaucoup de choses.
30:48Beaucoup de ménage.
30:51Beaucoup de choses pour nourrir ses enfants.
30:53Et sûrement de la voir faire tous ses efforts, pour nous, ça doit être ça.
30:58Ça doit venir de là.
30:59Parce qu'on est tous mentalement très forts dans la famille.
31:03On ne laisse pas les choses nous avoir.
31:08Et on se bat pour ce qu'on a et ce qu'on mérite.
31:11Donc je dirais ça.
31:13Et en tout cas, je suis très ému de voir mes enfants.
31:18Très fier de ce qu'ils sont devenus.
31:21Parce que ce n'est pas facile d'être l'enfant de quelqu'un.
31:26Et ils se débrouillent très bien sans forcément mettre ça en avant.
31:32Je suis très fier d'eux pour ça.
31:35Et franchement, je leur souhaite, pour mes garçons qui jouent au foot,
31:41d'avoir une meilleure carrière que la mienne.
31:44Parce que, honnêtement, sans vouloir faire le papa trop gentil,
31:48je pense qu'à leur âge, ils ont beaucoup plus de qualité que moi.
31:53Et ils ont le caractère de papa ?
31:55Oui, ils ont ce caractère-là. Ils sont plus complets.
31:57Moi, j'étais très rapide et je frappais très fort à l'époque.
31:59Eux, techniquement, c'est autre chose.
32:01C'est une nouvelle façon de travailler maintenant, le football moderne.
32:05Donc, ils sont vraiment armés techniquement et mentalement.
32:09Ma fille est dans une autre voie.
32:13Elle chante, elle danse.
32:15C'est une artiste à part entière qui essaye de faire son chemin.
32:19Sans vraiment mentionner papa et essayer de faire son chemin.
32:25Et voilà, pour ça, je suis vraiment très fier.
32:30Je pense que ça doit venir de mon enfance.
32:33On leur souhaite une bonne route et une belle carrière.
32:36Bien sûr, on a encore quelques petits messages pour toi.
32:39Celui-ci, notamment.
32:40Coucou !
32:41On voulait te laisser un message et te dire que,
32:44même si tous les trois, on n'était pas là pendant ta carrière de foot,
32:48on n'était pas présents lors de tes buts, lors de tes célébrations,
32:51tous tes matchs, on est là maintenant.
32:54On est fiers de tout ce que tu as fait, de tout ce que tu feras,
32:58de tout ce que tu fais.
32:59On sera toujours à tes côtés pour te soutenir, t'épauler.
33:03Et on est vraiment très, très fiers de toi.
33:06Est-ce que vous avez quelque chose à dire ?
33:09Bisous papa, je t'aime.
33:12Gros bisous, des gros câlins et des gros bisous.
33:16On t'aime très fort.
33:18Bisous.
33:19Bisous.
33:20Beaucoup d'amour dans ces messages, ta compagne Laetitia,
33:24avec Gabriel et Leandra.
33:27On le sent, la famille, c'est quelque chose d'extrêmement important pour toi.
33:31C'est la racine, c'est la base.
33:33Oui.
33:34Non, les enfants, c'est important.
33:37C'est important.
33:38Vous avez vu la petite Leandra, qui est la fille de ma compagne.
33:42Il y a Sanpiro aussi qui est là, qui fait du futsal lui.
33:48C'est important de voir leur, pas admiration,
33:56mais je sens qu'ils sont fiers de moi.
33:59Et ça, c'est ma victoire.
34:02Ce ne sont pas forcément les messages de fans ou de supporters.
34:09Ça touche, mais ta famille, quand mon fils me dit
34:15« Tu as fait ça, tu as joué avec lui. »
34:17C'est autre chose.
34:19Bien sûr.
34:20Sanpiro, tu crois qu'il est fier de toi ?
34:22Oui.
34:23On va l'écouter.
34:25Salut Jim, j'espère que ça va.
34:27Je tenais moi aussi à faire une vidéo,
34:30juste pour te dire que tu étais une personne exceptionnelle
34:34et pour te remercier pour tout ce que tu fais,
34:37que ce soit pour moi, pour notre famille, pour mon sport,
34:41pour toutes les personnes qui t'entourent.
34:44Ne change jamais et on se voit très vite.
34:48Gros bisous.
34:50Sanpiro, grand joueur de futsal, c'est ça ?
34:53En Corse.
34:54Tu le disais, c'est la fierté, c'est ça qui compte.
34:57Et puis on a un dernier petit message pour toi.
34:59Très bon garçon, Sanpiro.
35:00Tu veux en parler, Sanpiro ?
35:02Oui, quelques mots.
35:03Très bon garçon, parce que je suis rentré dans sa vie.
35:07Il n'a pas forcément choisi, mais ça s'est très bien passé.
35:11C'est vraiment un très bon garçon.
35:14Un garçon très respectueux, très intelligent.
35:18Un garçon qui sait ce qu'il veut.
35:23On ne l'attendait pas de son caractère d'enfant,
35:29mais je peux vous dire que c'est un sacré monsieur.
35:32Il est équipe de France U19 de futsal, gardien.
35:36Il joue à Avion en D1 futsal.
35:40Ce n'est pas à négliger.
35:42Ce n'est pas un petit niveau.
35:43Je peux vous dire que j'ai fait du futsal pendant un an en R1.
35:47Ce n'était déjà pas facile.
35:49Mais franchement, il a un grand futur parce que c'est un beau soeur.
35:55Et gros big up à lui.
35:58Un petit dernier message pour toi.
36:00Regardons l'écoute.
36:02C'est qui pour toi le plus grand joueur de foot du monde de tous les temps ?
36:07Djibril Sissi.
36:10Est-ce que ce n'est pas ça l'essentiel au final ?
36:14C'est ça qui est important.
36:16C'est les enfants.
36:20L'image que mes enfants vont garder de moi, c'est ça qui m'importe.
36:26Après le reste, on ne peut pas plaire à tout le monde.
36:30Il y a des gens qui diront que Djibril c'était un grand joueur.
36:33Il y en a qui diront que non, il était moyen.
36:36Peu importe.
36:37Je veux que mes enfants se rappellent de l'homme avant l'athlète.
36:43Parce que je suis un homme avant tout.
36:45Et qu'ils soient fiers de ce que j'ai accompli.
36:49Vu les messages, ça a l'air le cas.
36:54Je leur souhaite vraiment une plus grande carrière.
36:57Et que ce soit moi qui leur fasse des messages très prochainement.
37:01Merci pour ces messages, ça touche.
37:04Merci à toi Djibril d'être avec nous pour cette Causerie.
37:08C'était un plaisir d'échanger avec toi.
37:09Et de revenir sur ces beaux souvenirs sur le maillot olympien.
37:11C'était un plaisir de t'avoir sous le maillot marseillais.
37:14Et ici sur ce plateau.
37:15Merci beaucoup.
37:16Merci beaucoup Djibril.
37:17On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode de La Causerie.
37:20Bonne journée à tous.