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00:00Alors autre sujet, celui-là il est à Uzès, figurez-vous que le patron d'une boulangerie du Moutasse a repoussé un agresseur armé d'un fusil.
00:08Et il y a une vidéo d'ailleurs qui tourne sur les réseaux sociaux, ce patron Cyril il est en ligne avec nous, il est intervenu pour protéger deux jeunes femmes importunées par l'agresseur.
00:19Et j'ai vu que Gilbert Collard d'ailleurs a retweeté cette vidéo comme beaucoup d'internautes.
00:28Et Cyril il est avec nous et je le remercie parce que c'est la première radio, première télévision, premier média auquel il va s'adresser qui est Europe 1.
00:36Bonjour Cyril !
00:38Bonjour !
00:39Et merci, merci grandement d'être avec nous. Alors vous êtes donc le patron de la boulangerie, nous sommes d'accord ?
00:44Oui !
00:44Est-ce que vous pouvez nous raconter comment ça s'est passé ?
00:48Oh ben une altercation entre deux jeunes filles et l'individu à 5h30 le matin, donc on était en train de mettre en place au magasin,
00:57on a entendu des bruits, je suis sorti voir et donc je me suis interposé pour protéger les deux jeunes filles,
01:06chose qui a fortement déplu à l'individu, j'ai eu le droit à tous les petits noms d'oiseaux et menaces possibles.
01:14Et puis vers 6h15, comme on le voit sur la vidéo, il est revenu armé d'une vanne de long riff,
01:23et avec la vidéosurveillance, je dirais par chance, quand il est rentré dans le magasin, moi je l'ai vu à l'écran,
01:31donc je suis tout de suite allé à sa rencontre pour l'intercepter dans le couloir, il ne m'a pas vu arriver,
01:40ça a été en ma faveur, et la suite, vous la connaissez, vous l'avez vu, je l'ai sorti de manière à ne pas protéger mon employé,
01:50et puis de réussir à le désarmer au mieux que je pouvais, bon pour ça je me suis servi de la barrière extérieure,
01:59je l'ai passé par-dessus de manière à le déséquilibrer, quand on est déséquilibré, on lâche tout,
02:04donc c'est ce qui s'est produit, et l'employé, en attendant, a récupéré l'arme et téléphoné à la gendarmerie
02:12pour le signaler l'incident, et puis faire qu'il vienne sur place.
02:18Et qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? Donc cet homme, vous avez pu le maîtriser avant que la gendarmerie arrive ?
02:24Alors, je l'ai maîtrisé, oui, mais pour éviter tout problème, parce que les lois sont comme ça,
02:30éviter, si je le retiens, il va y avoir séquestration ou autre, je préférais le laisser repartir,
02:40de toute façon, avec la vidéo, on avait bien son visage, je sais très bien qu'ils vont le retrouver tôt ou tard,
02:46même s'il est terré à un endroit quelconque, ils finiront par lui mettre la main dessus.
02:52Quel âge avait ce jeune homme, à votre avis ?
02:55Entre 20 et 25 ans, tout le monde.
02:57C'est un très jeune homme. Et lorsque vous intervenez la première fois à 5h30,
03:01qu'est-ce qu'il est en train de dire ou de faire avec ces deux jeunes femmes ?
03:06Je ne sais pas trop, je n'ai pas franchement prêté attention à ce qu'il disait, mais plutôt à ce qu'il faisait.
03:15Et il était violent ?
03:18Violent verbalement et physiquement.
03:20C'est-à-dire qu'il voulait, pourquoi pas ?
03:24Pas forcément d'ailleurs. Et oui, est-ce qu'il y avait une dimension de vouloir agresser sexuellement, disons-le, ces jeunes femmes par exemple ?
03:33A priori, non. Je dirais non.
03:36D'accord. Donc c'était intéressant, je pose des questions évidemment que l'auditeur doit se poser.
03:41Donc ce jeune homme, il est 12h39, il est dans la nature pour le moment, mais la gendarmerie, pensez-vous, va le retrouver puisqu'il est identifié.
03:52Mais lorsqu'il vient avec cette carabine 22 l'orifle, si vous ne le surprenez pas, vous ne pourriez peut-être pas parler en ce moment ?
04:02Peut-être seriez-vous blessé et peut-être davantage ?
04:05Peut-être, oui, mais je dirais que c'est là qu'on se rend compte, quand on réfléchit, que le service national a du bon.
04:15On apprend bien des choses et j'ai fait partie d'un peloton de sécurité et d'intervention lors de mon service national.
04:23Et les réflexes, les souvenirs reviennent de manière expéditive.
04:29Donc j'ai eu les bons réflexes, tant mieux pour moi.
04:34Après, ce qui aurait pu advenir, effectivement, aurait pu être plus dramatique.
04:41En l'occurrence, ce n'est pas le cas, c'est tout ce qu'il faut voir.