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  • 22/05/2025

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Transcription
00:00Depuis que le cyclone est passé, on a eu la mauvaise, voilà, de voir le cyclone qui a tout débâché, les cires sont broyées, on n'a plus d'outils de travail.
00:14Et jusqu'à ce jour, les dossiers d'indemnisation ont été déposés à la DAF et jusqu'à ce jour, rien.
00:21On se sent vraiment délaissés. J'ai l'impression qu'on se fout de nous, que les présidents passent à la télé juste pour dire des promesses qui ne sont pas payées, en fait.
00:32Et moi, aujourd'hui, je ne me reclouche en rien depuis pratiquement trois mois sans salaire. Et je veux dénoncer tout cela.
00:38Et comment vous faites ? Comment vous vivez depuis Garance ?
00:41Des paniers solidaires, la mairie qui donne un colis alimentaire tous les trois mois, la CAF, rien du tout.
00:47Le département, l'assistante sociale du département qui donne un colis alimentaire tous les trois mois et à l'épicerie solidaire.
00:56Mais après, il nous reste quand même tous les charges à payer, les crédits qu'il y a en cours.
01:00On voyait bien la situation de la dame. Elle est donc quatre mois après, zéro euro, aucun fonds de secours.
01:06En tous les cas, nous, nous avons interpellé l'État, le président Pearson, de trouver des solutions.
01:12Surtout, on est sur un île, on connaît très bien, on n'est pas à l'abri de ces cyclones.
01:15De mettre une caisse de portage directement ici à la Réunion, portée soit par le département ou par la région.
01:22Comme ça, quand on a des catastrophes comme ça, on a des aides directement pour relancer les filières.
01:27Aujourd'hui, quand on regarde cet État, c'est quand même catastrophique.
01:31Quatre mois après, la dame n'a jamais reçu comme aide.
01:34Et quand on entend sur les réseaux, on entend parler dans tous les médias, il y a beaucoup d'argent qui arrive à la Réunion.
01:40Comme elle vous a dit, il y a déjà 50 dossiers qui ont été traités et ont été payés.
01:44Mais ces dossiers, c'est qui ? Ce n'est pas les particuliers.
01:47On a les coopératives aujourd'hui, ils ont des techniciens, ils sont capables de monter les dossiers rapidement.
01:54Donc ces dossiers sont en priorité et les gens qui sont en particulier, ils doivent attendre plus longtemps.
01:58On veut lancer la production, c'est juste après le cyclone.
02:02Il faut donner les moyens, il faut mettre les moyens sur la table pour que ces personnes puissent relancer leur filière.
02:07Et surtout pour en vivre, parce que c'est leur métier, ils vivent de ça.
02:11Sans ça, ils ne pourront rien faire. Ils ont des dettes, ils ont des crédits comme tout le monde.
02:15C'est compliqué de travailler comme ça. Aujourd'hui, une culture de melon, c'est tout jeté à la poubelle.
02:20Là, elle pensait avoir un revenu là-dedans pour peut-être relancer son activité.
02:23Mais là, c'est mis à la poubelle. Nous, on a goûté ces melons.
02:26Ces melons, c'est immangeable.
02:28Elle a acheté la semence, elle a pris du temps, elle a essayé de replanter.
02:31Mais aujourd'hui, on voit très bien que c'est impossible de travailler dans des conditions comme ça, en tous les cas.

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