Avec Laurence Torres (rédactrice en chef "La Semaine de l'Allier"), Marie-Hélène Goix (présidente association Cadre de Vie Frettois), Quentin Dujon (kinésithérapeute à Lapalisse) et Nicolas Ray (député Droite Républicaine de l’Allier)
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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-05-22##
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NewsTranscription
00:00Neuf heures, dix heures, Sud Radio, la vérité en face, Patrick Roger.
00:05Gaston, y'a le téléphone qui sonne, et y'a jamais personne qui répond.
00:14Bon, ça c'était une époque où il y avait le téléphone qui sonnait véritablement,
00:20on est passé à autre chose depuis.
00:22Allez, l'émission La France qui reste debout, c'est notre émission,
00:27c'est notre semaine spéciale avec la presse hebdomadaire régionale cette semaine.
00:32Et là aujourd'hui, on va parler des zones blanches et des fractures numériques.
00:36Et vous allez voir que parfois, c'est le Far West.
00:40C'est ça qui est assez incroyable.
00:41On nous a promis une France branchée, fibrée, ça avance,
00:45mais ce que vivent des milliers de foyers d'entreprise aujourd'hui,
00:48c'est aussi une France parfois débranchée avec des réseaux sans réseau,
00:52mal câblée, pas câblée du tout.
00:54Pourquoi en 2025, certaines communes, villes, départements,
00:57peinent-ils encore à avoir des réseaux 4G, à avoir la fibre,
01:03alors que bientôt, il va y avoir l'extinction complète de la DSL ?
01:08Résultat, alors que tout le monde doit aujourd'hui effectuer ses démarches,
01:13ses télé-déclarations, son télé-achat, tout faire sur Internet,
01:19il y a des moments où vous vous retrouvez sans rien.
01:21On va tout vous expliquer dans La Vérité en face
01:24et La France qui reste debout ce matin jusqu'à 10h sur Sud Radio.
01:27Vous aurez la parole, bien sûr, 0 826 300 300.
01:32Manu Attan vous appelle au Standard de Sud Radio.
01:38Oui, c'est Une France qui reste debout et on vous emmène dans ces communes,
01:41quartiers, départements, laissés parfois au bord du chemin numérique.
01:45On va aller, aujourd'hui et cette semaine, on va un peu partout en France,
01:50on va aller du côté de L'Allier avec notre partenaire La Semaine de L'Allier
01:55puisque nous sommes en partenariat avec la presse hebdomadaire régionale.
01:59C'est Laurence Torres qui est avec nous,
02:01rédactrice en chef de La Semaine de L'Allier. Bonjour.
02:04Bonjour.
02:06Merci d'être avec nous.
02:07Donc depuis le début de la semaine, c'est toute la presse hebdomadaire régionale
02:10qui défile sur Sud Radio pour nous raconter ce que l'on vit précisément
02:15dans la France sur des problématiques.
02:17L'autre jour, c'était les transports.
02:19On a eu les déserts médicaux.
02:22Et là, sur cette question, effectivement, des zones blanches et des fractures numériques.
02:26L'Allier, c'est un département au Vernia, au nord un petit peu de l'Auvergne,
02:32Laurence Torres, bien sûr.
02:33C'est ça.
02:34Voilà.
02:35Quelle est la situation chez vous, justement, sur cette question de la fibre
02:41et puis des zones blanches avec la 3G, la 4G et la 5G ?
02:46Oui, alors chez nous, il y a pas mal de dents qui grincent à ce niveau-là.
02:50Parce que, comme on le sait, le téléphone, c'est devenu un outil du quotidien.
02:55C'est indispensable.
02:56Et donc, on nous annonce un Allier bien couvert.
03:01Oui.
03:02Bien couvert.
03:03Mais il n'y a pas que ça.
03:04Il n'y a pas que la couverture.
03:05Il y a aussi plein d'autres choses qui font que les gens n'ont pas de téléphone.
03:08Et les gens, ce qu'ils voient au bout du compte, c'est pas si l'Allier est couvert ou n'est pas couvert.
03:11C'est qu'ils n'ont pas de téléphone.
03:13Et ça peut venir du fait qu'un câble a été coupé,
03:16que les réparations vont prendre vraiment très très longtemps à être faites,
03:19parce qu'il y a des opérateurs qui sous-traitent.
03:21Ça va de sous-traitant en sous-traitant.
03:23C'est très compliqué.
03:24Et les maires, les députés, tout le monde dans l'Allier se bouge effectivement pour faire avancer les choses.
03:29Oui, c'est ça.
03:30Parce que oui, il y a un taux de couverture théorique qui dépasse les 80% en France.
03:35Mais la réalité du terrain est tout autre.
03:39C'est pas forcément ce qu'on nous propose dans les cartes de l'ARCEP, etc.
03:43Ça, c'est vu bien souvent de Paris.
03:45Et sur le terrain, c'est autre chose.
03:47Il y a une instabilité permanente.
03:49Et ce n'est pas simple de travailler dans ces conditions, évidemment.
03:53Oui, parce qu'en fait, ça dépend de plein de choses.
03:55On nous explique qu'un mur qui est trop épais, ça ne passe pas la topographie aussi.
04:02On a des montagnes, on a des rideaux d'arbres aussi qui peuvent couper l'arrivée des ondes.
04:06Il y a plein de choses qui rentrent en compte.
04:08C'est pas si simple de déterminer ce qui fait que ça ne passe ou que ça ne passe pas
04:11et quel est le taux vraiment de couverture dans notre département.
04:16Oui, c'est ça.
04:17On va voir tout ça avec vous dans l'Allier et puis, bien sûr, ailleurs.
04:22Vous restez avec nous, Laurence Torres, parce que c'est particulièrement important.
04:26Et puis, vous allez nous parler aussi des atouts de ce département.
04:28Parce que c'est l'occasion, bien sûr.
04:30Évidemment, il y en a énormément dans le Bourbonnet.
04:34Parce que c'est le cœur.
04:37Le Bourbonnet, en fait, dans ce secteur de l'Allier.
04:40Bien sûr, Laurence Torres, non ?
04:42Exactement.
04:44L'Allier, on l'appelle aussi le Bourbonnet.
04:47C'est un magnifique département dans lequel il ne faut vraiment pas hésiter de venir.
04:51Voilà, donc il y a le problème des réseaux 3G, 4G, 5G.
04:55Et il y a le problème de la fibre aussi.
04:58Et là, ça ne concerne pas que les campagnes ou la France dite périphérique.
05:03Ça existe également aux portes de toutes les grandes villes.
05:07Et même dans les grandes villes, où vous pensez que vous avez la fibre, vous l'avez.
05:12Et puis, du jour au lendemain, c'est débranché.
05:15Pourquoi ? Parce qu'il y a quelqu'un qui est venu brancher la fibre pour un autre habitant.
05:19Et qui vous a débranché pour rebrancher.
05:21C'est ça, c'est le Far West.
05:22C'est exactement ce qui se produit.
05:25Et il y a plein d'associations qui se créent un peu partout.
05:28Là, ce matin, nous sommes aussi aux portes de Paris.
05:31A quelques kilomètres de la Tour Eiffel, dans le Val d'Oise.
05:35Nous sommes avec Marie-Hélène Gouin, qui est présidente de l'association Cadre de Vie dans le Frétois.
05:40C'est dans le Val d'Oise.
05:41Bonjour Marie-Hélène Gouin.
05:43Bonjour.
05:43Racontez-nous alors votre problème de fibre.
05:46C'est-à-dire que le quartier, on vous a installé la fibre.
05:50Et aujourd'hui, comme dans beaucoup d'autres endroits de France, vous avez des problèmes.
05:54Quels sont-ils alors ?
05:55Alors, si vous voulez, on fait partie d'un petit peu la zone noire de la fibre en Ile-de-France.
06:01Et comme le disait notre ancienne députée et le nouveau également,
06:05si vous voulez, on est dans un endroit où on a à peu près deux habitants sur trois
06:09qui subissent des problèmes de fibre.
06:12Alors, notre ville n'est pas la seule.
06:14La Frette-sur-Seine, c'est une petite ville de moins de 5 000 habitants.
06:17Mais on est entouré par Herblay et Corbeil en Parisie,
06:21qui sont également des villes plus grandes.
06:24Mais quel est le problème avec la fibre ?
06:26Parce que vos maisons, vos immeubles ont été raccordés à la fibre,
06:32mais malgré tout, elles tombent souvent en panne. Pourquoi ?
06:36Alors, les problèmes liés à ces pannes sont beaucoup de problèmes de branchement,
06:42redébranchement.
06:44C'est-à-dire qu'on a déjà beaucoup d'équipements qui sont défectueux dans les armoires.
06:50C'est Dixit, les intervenants, qui nous les ont même montrés dans les armoires.
06:55Et puis, du coup, on a des installations de gens qui viennent dépanner quelqu'un.
06:59Et pour le dépanner, j'en débranche un autre.
07:02Ah voilà, c'est ça.
07:04Et puis, il faut dire, pour les auditeurs qui ne sont pas au courant,
07:06c'est qu'il y a plusieurs grands opérateurs,
07:09Orange, SFR, Bouygues, Free,
07:13eux envoient des sous-traitants sur le terrain.
07:16Ce sont des sous-traitants qui viennent vous brancher et vous débrancher
07:21parce qu'il n'y a pas suffisamment de fibre.
07:24Et dans de multiples quartiers, en fait, aujourd'hui, c'est le même problème.
07:29Et quand vous n'avez plus la fibre, comment faites-vous ?
07:33Vous appelez, un technicien se déplace de nouveau ?
07:36Alors, c'est ce qui se passe.
07:38Vous savez, souvent, la petite blague que se font certains fretouas,
07:42c'est que quand ils sont en panne,
07:44ils préviennent leur voisin en disant, vous savez, j'appelle parce que je suis en panne,
07:47donc vous risquez de tomber en panne.
07:49Ils vont vous débrancher sans doute, vous voyez, c'est un peu la blague.
07:52Quand il y en a un qui est en panne, s'il demande à être dépanné,
07:54ça retombe souvent sur les autres.
07:56Alors ça, c'est vraiment quelque chose qui nous embête
07:58parce qu'en plus, on a, vous savez, celui qui est un peu responsable du réseau
08:02et puis vous avez après les opérateurs et tout le monde se relance la balle.
08:07Mais personne n'intervient ?
08:10Que dit la municipalité ou que disent les opérateurs ?
08:13Parce que ça fait combien de temps que ça dure chez vous ?
08:16Ça fait des années que ça dure.
08:18Ça fait au moins deux ans que c'est la catastrophe.
08:22C'est de pire en pire.
08:23On a des gens qui ont passé plusieurs mois sans fibre.
08:26Et ce qui nous affole beaucoup, c'est qu'effectivement,
08:29parmi ces gens, nous avons des personnes âgées ou à mobilité réduite
08:33qui se retrouvent sans téléassistance, sans télé, sans téléphone, sans rien.
08:38Et la municipalité que vous dit-elle ?
08:42Alors, notre municipalité, comme celle des villes à côté,
08:46sur notre circonscription, ils agissent, ils n'arrêtent pas de relancer.
08:52D'ailleurs, on a eu une intervention assez récente
08:55qui a eu lieu du maire de la ville d'à côté, Cormail-en-Parisie,
08:59qui est aussi le président de notre communauté d'agglomération Val-Parisie
09:03et le vice-président du conseil départemental du Val-d'Oise,
09:06qui a rencontré l'ARCEP, la Sécurité de Régulation,
09:10qui est censée s'occuper de tout ça.
09:12Parce que nous, quand on les contacte, ils nous disent
09:14« Ah ben, voyez votre opérateur ».
09:16Et puis notre opérateur dit « Ah ben, c'est pas nous, c'est le réseau,
09:18voyez avec le réseau ».
09:19Le réseau dit « Non, faut voir avec votre opérateur ».
09:21Vous voyez, nous, on est un petit peu tous pris et tout.
09:23Donc il y a eu une réunion très récemment qui a eu lieu avec l'ARCEP,
09:29justement, le maire de la ville d'à côté, de Cormail-en-Parisie,
09:33et puis, bien évidemment, les opérateurs, où ils ont pris des engagements.
09:38Donc on croise les doigts.
09:40Ils ont pris des engagements pour essayer de diviser des postes,
09:44pour améliorer la rapidité des interventions,
09:47refaire les postes dégradés, faire un plan inter-opérateur
09:51pour résoudre les problèmes,
09:53et puis demander une mise en place, une surveillance des sous-traitants
09:57pour éviter, justement, tous ces branchements, débranchements.
10:02Ils sont payés à l'acte, alors ils doivent dépanner,
10:04alors ils débranchent et ils rebranchent.
10:06C'est du grand n'importe quoi, effectivement.
10:08Et sans solution, en fait, immédiatement.
10:12Alors, Marie-Hélène Gouin, vous n'êtes pas seule,
10:14puisqu'il y a de plus en plus de quartiers,
10:16c'est vrai en Ile-de-France, mais un peu partout,
10:18où c'est la même chose, quoi.
10:21Vous êtes entrée en contact avec d'autres associations, ou pas ?
10:27Alors nous, on a fait ce travail, nous, on a surtout,
10:29on a fait ça, nous.
10:31Alors nous, on est une petite ville, mais on a d'autres associations.
10:33Il n'y a pas d'associations sur les villes qui nous entourent.
10:35Donc en général, c'est nous qui sommes un peu à l'origine de tout ça,
10:38et qui allons sur les autres villes.
10:40Mais on sait très bien qui il y a.
10:42Nous, on a pris contact, bien évidemment, avec l'ARCEP,
10:44avec tous nos élus, pour ce qu'ils nous...
10:46qu'ils essaient de pousser.
10:48Nous, on aimerait bien que l'ARCEP,
10:50elle augmente un petit peu cette autorité,
10:54elle mette en place une vraie concertation
10:56pour délimiter les responsabilités,
10:58pour que chacun travaille de concert,
11:00au lieu de se rejeter les fautes,
11:02et puis qu'il n'y ait rien qui avance,
11:04au détriment de l'utilisateur, bien sûr.
11:06Et on parle de zone noire,
11:09parce qu'effectivement, on a traité les zones blanches,
11:11où il n'y avait pas la 4G, la 5G.
11:13Alors maintenant, ça vient progressivement,
11:15et il y a un déploiement de la fibre.
11:17Mais dans ce cadre-là, il y a aussi
11:19ces fameuses zones noires.
11:21Et puis si vous voulez, moi je me souviens,
11:23il n'y a pas très longtemps,
11:25il y avait un monsieur,
11:27on avait la possibilité qu'on lui met la fibre,
11:31et il avait toujours son ancienne ligne analogique,
11:36et je lui avais dit, gardez-la,
11:38il avait les moyens d'avoir les deux,
11:40donc je lui ai dit, gardez-la, à cause de la téléassistance,
11:42c'est un peu...
11:44Mais le jour où elle est tombée en panne,
11:46maintenant on lui a dit, on vous la répare plus.
11:48Donc maintenant, de toute façon, il n'a plus que la fibre.
11:50Donc si demain il est en panne,
11:52il n'a plus rien,
11:54donc les personnes âgées qui n'arrivent pas
11:56à utiliser un téléphone portable très âgé,
11:58ou un peu en difficulté,
12:01qui n'ont que ça,
12:03ils sont complètement coupés du monde.
12:05Oui, c'est ça, parce qu'il y a la téléassistance,
12:07les télés sont de plus en plus branchées,
12:09évidemment, sur la fibre,
12:11quand on a l'installation de la fibre,
12:14les ordinateurs, bien sûr,
12:16il y a du télétravail,
12:18donc énormément de gens sont pénalisés par ça.
12:20Alors qu'on devait aller vers la modernisation,
12:22le progrès,
12:24vous, vous constatez le chemin inverse.
12:26Voilà, j'ai surtout l'impression
12:28qu'on a mis en risque
12:30beaucoup de gens. Moi je sais que j'ai des amis
12:32frettois qui sont
12:34presque à 100%
12:36en télétravail, qui sont obligés
12:38de partir, de se faire
12:40accueillir ailleurs pour travailler.
12:42Ils ne veulent pas travailler dessus.
12:44Merci en tout cas
12:46de nous avoir expliqué
12:48et explicité
12:50ce problème qui est
12:52assez conséquent, et on se
12:54demande évidemment ce que fait
12:56le concept qui constate mais
12:58qui a du mal visiblement à agir.
13:00Donc évidemment nous allons
13:02nous-mêmes aussi les solliciter.
13:04Merci et bon courage à vous Marie-Hélène Gouard.
13:06Merci beaucoup, au revoir.
13:08Au revoir.
13:10Bon, dites-moi, sacré problème
13:12tout de même, c'est-à-dire qu'on nous promet
13:14le très haut débit et le très
13:16long délai pour être connecté.
13:18On doit vivre,
13:20et on nous a vendu la connexion partout,
13:22on vit déconnecté, et vous avez vu
13:24ce qu'il se passe, c'est-à-dire qu'il y a des gens qui sont
13:26obligés de quitter leur domicile
13:28en télétravail pour
13:30aller télétravailler ailleurs,
13:32chez des voisins un petit peu plus loin qu'eux,
13:34sont encore connectés. Mais c'est quoi ce Far West
13:36aujourd'hui ? Ça, ça concerne
13:38la fibre, il y a les réseaux 4G,
13:405G également, témoignages
13:42dans un instant, la France qui reste debout,
13:44parce qu'il y a quand même des solutions, c'est ce que l'on va
13:46voir avec des entreprises,
13:48des collectifs citoyens qui se battent,
13:50des maires, des élus également,
13:52un député qui sera avec nous,
13:54et toujours notre partenaire,
13:56Laurence Torres, rédactrice
13:58en chef de la Semaine de l'Allié, parce que
14:00nous faisons un détour aujourd'hui par ce
14:02beau département du Bourbonnet
14:04au cœur de l'Auvergne.
14:06La France qui reste debout jusqu'à 10h,
14:08sur Sud Radio.
14:109h10, Sud Radio,
14:12la vérité en face, Patrick Roger.
14:14Le téléphone pleure
14:20quand elle ne vient pas.
14:24Ah oui, il pleure
14:26parfois le téléphone, quand
14:28il ne sonne pas même.
14:30Donc, parce que
14:32il y a des endroits où ça ne passe pas,
14:34avec ces zones blanches 4G, 5G.
14:36Il faut le dire quand même, on a fait
14:38beaucoup de progrès, et ça va de mieux en
14:40mieux. Et il y a la fibre qui vient, sauf
14:42que vous l'avez entendu peut-être dans le témoignage
14:44à l'instant, juste avant la petite pause,
14:46c'est quand même de plus en plus
14:48problématique aussi pour des endroits où on vous
14:50promet la fibre, et ça devient
14:52le Far West,
14:54parce qu'on vous
14:56branche, après on vous débranche avec
14:58un autre opérateur, un sous-traitant
15:00qui vient, et c'est l'ARCEP
15:02qui normalement doit passer
15:04tout cela,
15:06disons de réunir
15:08les différents opérateurs pour que
15:10ça fonctionne. Et ça ne
15:12marche pas tout le temps, et pourtant il y a eu
15:14un New Deal qui a été passé
15:16il y a quelque temps,
15:18et on a encore des soucis.
15:20Alors vous allez me dire, Paris ne s'est pas fait en un jour,
15:22c'est vrai, mais tout de même.
15:24Alors, dans la vérité
15:26en face, avec cette
15:28semaine, La France qui reste debout,
15:30en partenariat avec la presse hebdomadaire régionale,
15:32c'est la semaine de l'Allier, avec
15:34Laurence Torres qui est avec nous,
15:36et rebonjour à vous, Laurence Torres,
15:38vous nous accompagnez pendant toute cette émission,
15:40et nous avons quelqu'un aussi dans
15:42l'Allier, Quentin Dujon,
15:44qui est kinésithérapeute,
15:46qui travaille dans une maison de santé,
15:48où il y a besoin, évidemment,
15:50de réseaux, pour pouvoir
15:52aujourd'hui, pour la téléconsultation,
15:54pour la télétransmission,
15:56etc., et pour l'ensemble des appareils,
15:58c'est indispensable. Bonjour Quentin Dujon.
16:00Bonjour.
16:02Merci d'être avec nous
16:04dans la vérité en face,
16:06la vérité de la palisse,
16:08puisque vous êtes à la palisse, c'est bien ça.
16:10Exactement.
16:12Alors dites-moi,
16:14vous êtes dans cette maison de santé,
16:16où il y a un peu toutes les professions
16:18de médecine, c'est ça, représentées.
16:20Oui, voilà, c'est ça, on a une jolie
16:22petite structure pour un petit village
16:24de campagne qui est la palisse,
16:26puisqu'on a des kinés,
16:28des médecins, des dentistes,
16:30des ophtalmo, une sage-femme,
16:32un podologue, une diététicienne,
16:34et des infirmières,
16:36donc on a quand même une jolie petite structure,
16:38avec une trentaine de professionnels qui travaillent,
16:40c'est quand même conséquent,
16:42et c'est très bien, oui.
16:44Et le cabinet a été injoignable pendant quelques semaines,
16:46c'est ça, là ça va mieux ?
16:48On a eu une grosse semaine,
16:50c'est mon téléphone portable personnel,
16:52mais qui n'est pas
16:54le téléphone du cabinet.
16:56Mais oui, effectivement,
16:58on a eu un joli petit problème de téléphone
17:00pendant une semaine entière,
17:02où on n'avait aucune possibilité d'être joint
17:04ou de joindre quiconque,
17:06mais ça fait à peu près
17:08une grosse année qu'on a des soucis
17:10avec la téléphonie sur la maison de santé.
17:12Et ça vient de quoi ?
17:14Qu'est-ce qu'on vous répond alors ?
17:16Alors là, ça a été assez
17:18complexe pour vous raconter l'histoire,
17:20on a eu,
17:22si vous voulez, on a signé un contrat
17:24avec la téléphonie
17:26il y a un an et demi,
17:28et on n'a jamais eu
17:30ce pour quoi on avait signé.
17:32On avait demandé des options, d'un standard commun,
17:34de pouvoir communiquer les uns avec les autres
17:36assez facilement,
17:38on devait avoir la possibilité d'avoir
17:40une visibilité sur les coups de fil,
17:42les répondeurs, depuis une application sur internet.
17:44Enfin, on nous a vendu des choses formidables,
17:46qui étaient parfaitement adaptées,
17:48mais on n'a jamais eu ça,
17:50donc à chaque fois, obligé de relancer.
17:52Parce qu'il faut savoir que l'installation du standard
17:54pour une petite structure comme la nôtre,
17:56qui n'est pas non plus un hôpital,
17:58ça nous a coûté 17 000 euros.
18:00C'est quand même une somme conséquente.
18:02Et puis on paye un abonnement
18:04tous les mois en plus,
18:06pas loin de 500 euros, avec une maintenance
18:08normalement rapide, tout ce qu'il faut
18:10pour qu'on n'ait pas de soucis, justement,
18:12et que les patients puissent être pris en charge correctement.
18:14Et on a eu,
18:16donc on les a relancés plusieurs fois,
18:18puis dernièrement, il y a un technicien qui est venu,
18:20qui nous a dit, moi je ne sais pas trop
18:22comment marche votre système,
18:24et puis depuis ce moment-là, plus rien.
18:26Plus rien, plus de téléphone,
18:28plus du tout.
18:30Ils avaient basculé vers un numéro d'urgence,
18:32qui était un problème téléphonique, qui selon le contrat
18:34n'était pas né en moins d'une heure, pour vous dire, ça a duré une semaine.
18:36C'est le numéro d'urgence,
18:38c'était le téléphone personnel
18:40du docteur principal de la structure,
18:42qui recevait du coup
18:44380 appels par jour sur son portable.
18:46Oui, d'accord.
18:48Je souris,
18:50mais ça ne devait pas être
18:52l'ambiance du moment.
18:54Non, et puis bon, il ne peut pas gérer
18:56les coups de fil des dentistes, des kinés,
18:58de tout le monde.
19:00Donc il avait coupé son portable,
19:02ce qui posait un vrai problème,
19:04puisque de toute façon, par exemple, pour les médecins,
19:06le labo ne peut plus prendre contact avec lui
19:08pour lui dire, le bilan de Mme Hintel n'est pas bon,
19:10il faudrait voir, etc.
19:12Il y avait quand même une perte de chance pour les patients,
19:14on pouvait moins bien les suivre,
19:16et puis il y a eu d'autres problèmes,
19:18comme pour moi par exemple dans les kinés,
19:20on a un problème récurrent,
19:22mais que vous pourriez faire un jour peut-être une émission là-dessus,
19:24c'est sur les gens qui ne viennent pas au rendez-vous,
19:26sans prévenir ou en prévenant.
19:28Et bien là, on ne pouvait même pas être prévenu,
19:30donc par exemple, mes confrères dentistes,
19:325-6 personnes qui ne viennent pas la journée,
19:34mais qui ne préviennent pas, sachant qu'ils ont 5 mois
19:36de liste d'attente, on ne peut même pas prendre
19:38des patients qui étaient sur liste d'attente,
19:40ah ben Mme Hintel a annulé, je peux vous prendre,
19:42ce n'est pas possible.
19:44Enfin, normalement,
19:46on a un interlocuteur privilégié chez Orange
19:48du fait de notre contrat, qu'on a appelé,
19:50qui nous a gentiment renvoyé vers
19:52une commerciale, qui nous a gentiment
19:54renvoyé vers le service standard
19:5639.0.0 que tout le monde utilise,
19:58ça a duré une semaine,
20:00pour qu'au final,
20:02il nous renvoie
20:04vers le,
20:06comme vous avez dit, vers le sous-traitant,
20:08qu'on n'a jamais signé.
20:10Qu'on n'a pas signé le contrat
20:12avec le sous-traitant, mais qu'ils nous ont dit
20:14c'est pas nous de nous en occuper, c'est lui qui s'en occupe,
20:16et comme c'est vous le client, c'est à vous de gérer.
20:18Donc il a fallu gérer
20:20avec le sous-traitant, pour qu'il
20:22mette un défaut, c'était Orange
20:24en l'occurrence, pour qu'il mette
20:26en défaut Orange, et dire
20:28écoutez, ça relève pas de notre matériel,
20:30c'est à Orange de prendre le relais,
20:32et de fil en aiguille quand même,
20:34après avoir perdu
20:36des heures au téléphone,
20:38et un peu d'espérance
20:40de vie,
20:42on arrive quand même à avoir quelqu'un de compétent,
20:44et il y avait juste un fil à débrancher,
20:46et un truc à réinitialiser,
20:48mais comme il y a 250 fils,
20:50c'était pas quelque chose qu'on pouvait faire sans être sachant,
20:52et voilà,
20:54une semaine sans téléphone.
20:56Une semaine sans téléphone, et d'un point de vue
20:58émotionnel, effectivement, c'est extrêmement difficile
21:00à gérer, à la fois pour vous,
21:02bien sûr, les soignants, et puis pour
21:04les patients qui
21:06veulent prendre rendez-vous, qui veulent
21:08venir, etc., et donc vous n'êtes pas
21:10un cas isolé, bien sûr,
21:12Quentin Dujon, ça se produit dans beaucoup
21:14d'autres endroits où on a des problèmes,
21:16alors les opérateurs, vous avez parlé
21:18beaucoup d'Orange, parce que c'est évidemment le principal,
21:20bien sûr, ils ont mis
21:22beaucoup de services en place, ça,
21:24on peut
21:26leur reconnaître ça,
21:28ils ont mis quand même beaucoup de services,
21:30ils vous répondent, ils se déplacent
21:32de plus en plus, mais c'est vrai
21:34qu'ils font appel à de la sous-traitance,
21:36et
21:38parfois, il y a beaucoup de
21:40sous-traitants, beaucoup de petites entreprises
21:42qui interviennent ici et là, bien sûr,
21:44et qui ne peuvent pas tout faire,
21:46d'autant qu'il y a une instabilité,
21:48une insécurité des réseaux,
21:50c'est ça qui est assez
21:52difficile, évidemment, à gérer,
21:54que ce soit pour la fibre,
21:56ou pour
21:58la téléphonie assez classique
22:00avec 3G, 4G, bien sûr,
22:02et ce qui est un peu
22:04inquiétant, c'est qu'aujourd'hui,
22:06tout
22:08se fait à travers de la
22:10télétransmission, téléadministration,
22:12télémédecine,
22:14éducation, toutes les démarches,
22:16et la fibre, ce n'est plus un luxe,
22:18où les réseaux 3G, 4G,
22:205G, ça ne doit pas être un luxe,
22:22puisque c'est indispensable pour pouvoir
22:24vivre et
22:26fonctionner. Laurence Torres,
22:28rédactrice en chef de la Semaine de l'Allié,
22:30vous avez entendu ce témoignage,
22:32vous-même, vous avez consacré un numéro
22:34spécial dans la Semaine de l'Allié
22:36à ces problèmes, bien sûr,
22:38que l'on rencontre un peu
22:40partout, et par intermittence,
22:42en quelque sorte, aussi.
22:44C'est quand même fou d'entendre encore
22:46des choses comme ça, parce qu'on a
22:48l'impression que les opérateurs ne se rendent pas compte
22:50à quel point ça implique la vie des gens.
22:52On a
22:54un maire qui est à Monétet-sur-Loire,
22:56une petite commune de 250
22:58habitants, Yves Flouanet, qui devait être
23:00avec nous ce matin, il s'en excuse, il a un petit souci de santé,
23:02il ne peut pas être là, et lui, il a carrément
23:04fait passer un arrêté municipal
23:06dans lequel il interdit les habitants de
23:08sa commune d'être privés de téléphone pendant
23:10plus de 24 heures.
23:12Un câble a été coupé
23:14le 31 janvier, et on lui a annoncé
23:16trois semaines d'attente pour rétablir
23:18cette connexion, ce câble.
23:20Il était fou
23:22furieux que les habitants soient...
23:24Et souvent,
23:26on revient, on parle des personnes âgées,
23:28des personnes dépendantes, il y a cette inquiétude
23:30pour eux, mais en fait c'est vrai que ça touche quand même beaucoup
23:32plus de monde.
23:34Il a bataillé, finalement,
23:36l'affaire a été réglée en un peu moins
23:38de temps, mais ils ont passé, je crois, quand même une dizaine
23:40de jours sans téléphone, et la crainte,
23:42c'est que ça se reproduise. – Bien sûr,
23:44et c'est très bon son décret, évidemment,
23:46c'est ironique,
23:48mais il a raison, c'est pour
23:50alerter. Dans un instant,
23:52on va être avec
23:54un autre maire, en l'occurrence
23:56une mairesse
23:58qui sera avec nous, en direct
24:00de l'Allier. J'aurai un député également
24:02qui travaille aussi sur ce sujet
24:04dans quelques instants, et vous, au téléphone,
24:06vous rencontrez ces problèmes. Là,
24:08vous avez du réseau, donc vous pouvez nous appeler
24:100 826 300 300
24:120 826 300 300
24:14J'aimerais avoir des témoignages. Là, j'ai un témoignage
24:16de quelqu'un par téléphone
24:18qui peut
24:20appeler également, qui dit, il n'y a pas que
24:22dans les campagnes. Moi, je suis
24:24dans une très grande ville,
24:26pour ne pas la citer, c'est
24:28Paris, et je n'ai toujours pas la fibre.
24:30Il y a un problème entre les opérateurs.
24:32Appelez-nous,
24:34témoignez, bien sûr. Merci
24:36à Quentin Dujon,
24:38qui peut aller reprendre son travail de
24:40kiné, du côté de La Palisse.
24:42Dites aussi à tous les habitants de La
24:44Palisse de se brancher sur Sud Radio.
24:46Il y a les applications pour ça, il y a la
24:48chaîne YouTube, il y a les enceintes
24:50connectées, quand il y a du réseau, parce que
24:52quand il n'y a pas de réseau, évidemment, ça ne marche pas.
24:54La France qui reste debout,
24:56c'est jusqu'à 10h, sur Sud Radio.
24:589h-10h,
25:00Sud Radio, la vérité
25:02en face, Patrick Roger.
25:04La vérité en face, c'est opération spéciale.
25:06La France qui reste debout,
25:08toute la semaine, on vous emmène dans ses communes,
25:10dans ses quartiers, dans ses départements,
25:12laissés au bord du chemin numérique.
25:14Zone blanche, zone noire, zone
25:16oubliée, c'est le thème
25:18d'aujourd'hui, avec
25:20le journal hebdomadaire
25:22régional La Semaine de l'Allier.
25:24On va retourner dans un instant en Auvergne.
25:26Vous pouvez témoigner, entrepreneur,
25:28élu, citoyen, vous prenez la parole
25:30pour parler de ces lenteurs,
25:32de ces promesses qui ne sont pas tenues.
25:34Même si, évidemment, ça avance
25:36progressivement, mais c'est long
25:38pour proposer des solutions. Allez-y aussi,
25:40parce qu'évidemment, la République
25:42unie, c'est celui d'une République
25:44connectée, ça passe par là.
25:46Juste avant de retrouver vos témoignages
25:48et mes invités,
25:50n'oubliez pas que c'est la fête des mers,
25:52ce week-end. Bah oui, évidemment.
25:54Donc Sud Radio participe
25:56à cette fête des mers.
25:58On vous propose un bracelet
26:00personnalisé de la collection lettres
26:02de la société
26:04leventalafrancaise.com
26:06C'est un beau bracelet. Vous aurez
26:08les initiales
26:10de votre prénom,
26:12l'initiale de votre prénom, sauf si vous avez
26:14évidemment deux mots.
26:16Finition dorée, intégralement fabriquée en France,
26:18confectionnée à la main. C'est magnifique.
26:20Je vous le propose et c'est le
26:2218e appel
26:24au 0826
26:26300 300.
26:30Nous sommes avec Nicolas Ray
26:32qui est député
26:34de l'Allier avec nous. Bonjour
26:36Nicolas Ray.
26:38Bonjour. Sur
26:40La France qui reste debout, sur ses problèmes
26:42de zones blanches,
26:44de zones noires pour la fibre,
26:46de zones un peu oubliées, de difficultés
26:48qui sont pourtant essentielles, comme on l'a
26:50vu tout à l'heure avec
26:52cette maison de santé où on a été
26:54débranché pendant quelques jours.
26:56C'était la panique chez les patients et chez
26:58les soignants. Il y a beaucoup d'autres
27:00entreprises qui sont concernées ou des particuliers
27:02comme tout à l'heure, il y avait ce
27:04témoignage, ça c'était dans le Val d'Oise,
27:06de gens qui ont eu la fibre et puis du jour
27:08au lendemain ils se sont retrouvés débranchés,
27:10on les a rebranchés, ils se sont retrouvés débranchés
27:12parce qu'il y a la guerre des
27:14sous-traitants. Que faire
27:16face à tout cela Nicolas Ray ? Je sais
27:18qu'il y a eu un new deal
27:20de la téléphonie qui a été proposé
27:22il n'y a pas si longtemps, bien sûr,
27:24et que ça commence à avancer
27:26mais c'est un petit peu compliqué
27:28encore aujourd'hui.
27:30Oui c'est vrai que c'est un sujet
27:32qui revient régulièrement.
27:34Je suis souvent
27:36sollicité par des habitants des
27:38entreprises qui ont des difficultés
27:40d'accéder aux services numériques
27:42donc effectivement
27:44je suis à leur écoute et je relaie
27:46leurs attentes. C'est pas effectivement
27:48acceptable qu'en 2025
27:50des entreprises, des habitants soient
27:52privés de ces services indispensables.
27:54C'est un vrai sentiment d'abandon
27:56qui peut d'ailleurs nourrir un vote contestataire.
27:58Moi je le vois bien sur
28:00leurs déservices législatives.
28:02Les zones les moins connectées sont celles
28:04qui effectivement
28:06sont pour des
28:08protestataires.
28:10Vous êtes droite républicaine, je le précise.
28:12Donc nous
28:14on fait remonter tous ces sujets
28:16alors il ne faut pas voir
28:18tout en un, il y a des
28:20concrets qui se font. Moi dans mon
28:22département, je salue d'ailleurs son
28:24initiative, le conseil départemental soutient
28:26un plan de couverture intégrale
28:28au niveau de la fibre avec ce qu'on appelle
28:30la régie au verre numérique et il y a un objectif
28:32de couverture totale en 2026
28:34de toutes les communes
28:36et c'est vrai que ce qui reste à couvrir c'est le plus
28:38compliqué, c'est le plus diffiné,
28:40c'est le plus émietté. Effectivement
28:42on le sait, les opérateurs ont couvert les
28:44agglomérations et maintenant il reste
28:46effectivement les zones les plus isolées
28:48mais ces gens ont quand même le droit aussi
28:50d'avoir accès à ces services surtout qu'on a des
28:52petites entreprises dans ces communes
28:54qui font d'ailleurs la vitalité de nos
28:56territoires ruraux donc il faut leur apporter
28:58effectivement des réponses.
29:00Oui c'est vrai et alors
29:02pour les communes dans des campagnes
29:04dans des zones isolées évidemment
29:06c'est un petit peu long pour que la fibre
29:08arrive et
29:10en attendant on nous avait promis
29:12de la 4G, de la 5G partout
29:14et là il y a
29:16dans votre département ce n'est pas très
29:18galonné parce qu'en montagne on sait que c'est un petit peu
29:20plus compliqué mais
29:22même dans votre département il y a quand même
29:24des zones un petit peu
29:26difficiles.
29:28Alors effectivement il y a encore
29:30quelques trous dans la raquette, effectivement il y a
29:32quelques problèmes physiques,
29:34géographiques qui font qu'il y a des zones
29:36qui ne sont pas connectées au niveau
29:38téléphonie. Donc vous l'avez évoqué, il y a eu
29:40quand même le New Deal, c'est-à-dire
29:42un programme entre l'État et les opérateurs
29:44pour qu'ils déploient 5000 pylônes
29:46où dans la Lille il y en a 70 pylônes
29:48qui ont été installés, il y en a encore qui sont en train d'être installés
29:50notamment dans la commune de Trézel
29:52où le bourg n'était pas alimenté
29:54à cause d'une colline, tout simplement
29:56qui bloquait les ondes.
29:58Donc ça se poursuit et ce que l'on
30:00fait aussi c'est qu'on interpelle en tant que
30:02député l'ARCEP. L'ARCEP c'est très
30:04important, c'est l'autorité de régulation
30:06des télécoms, c'est un peu le gendarme
30:08et il vient de rendre une mise en demeure
30:10demandant effectivement aux opérateurs
30:12de réaliser
30:14effectivement le déploiement de ces pylônes
30:16dans le cadre de New Deal, ici le
30:18mois d'août. Donc nous
30:20quand on auditionne les autorités de l'ARCEP
30:22où le ministre est effectivement en charge de ces
30:24questions, on relance
30:26tous ces sujets et effectivement l'ARCEP
30:28a pris une mise en demeure parce que
30:30ces opérateurs, pour le
30:32rappel, on leur a renouvelé leur licence
30:34du gouvernement
30:36en échange pour eux
30:38de déployer
30:40effectivement ces nouveaux pylônes. Donc on suit aussi
30:42ces engagements qui doivent être tenus.
30:44Non mais c'est vrai et
30:46l'ARCEP qui publie des cartes en disant
30:48que les choses avancent, et c'est vrai que ça avance, mais
30:50il y a encore un écart entre ce qui est publié
30:52et la réalité. C'est ce que
30:54l'on voit et ça c'est la vérité. En fait
30:56l'ARCEP, je le dis au passage, d'ailleurs on les a
30:58sollicités, ils nous ont
31:00dit qu'ils ne pouvaient pas intervenir. Là
31:02aujourd'hui parce qu'ils étaient pris par des réunions, c'est
31:04quand même l'une des seules
31:06émissions, parce que c'est l'une des seules émissions
31:08qui est consacrée à ça alors que ça concerne
31:10beaucoup de gens en fait, sur le terrain
31:12tout à l'heure, et vous parliez
31:14des zones de campagne, mais dans les villes
31:16et dans des quartiers
31:18c'est parfois la même chose et c'est le Far West
31:20pour avoir un branchement
31:22à la fibre. C'est ça qui est assez
31:24incroyable quoi. Et ce n'est
31:26pas uniquement dans le
31:28Cantal ou ailleurs, ou
31:30dans l'Allier comme là vous êtes, mais c'est aussi
31:32dans les grandes villes, à Toulouse,
31:34à Marseille, à Paris, dans les
31:36quartiers en fait, à Paris même chose.
31:38Il y a ces problèmes de déploiement.
31:40D'ailleurs il y a des... Merci Nicolas Ray
31:42d'avoir été avec nous et
31:44on compte sur vous, les auditeurs comptent
31:46sur vous pour faire remonter toutes ces informations
31:48parce qu'aujourd'hui, tout
31:50se fait normalement sur Internet, de plus en plus
31:52on vous dit non, non, mais vous allez remplir
31:54ces documents sur Internet
31:56sauf que si vous n'avez plus de fibre ou si
31:58vous n'avez pas de réseau, c'est quand même
32:00un énorme problème et c'est une rupture
32:02de l'égalité, évidemment
32:04républicaine. C'est Fabrice qui est avec nous
32:06je crois au 0826
32:08300 300, bonjour Fabrice !
32:10Bonjour Patrick !
32:12Le rond ça te marie, c'est ça ?
32:14Absolument !
32:16Quelle est la situation ? Est-ce que vous avez été confronté à ce genre
32:18de problème également ou pas ?
32:20C'est...
32:22C'est le poker à chaque fois
32:24le coup de...
32:26Le téléphone, le réseau de téléphone
32:28c'est une catastrophe.
32:30Là je suis très inquiet parce que c'est couvert
32:32on va être coupé d'un moment à un autre
32:34Le réseau
32:36est très très mauvais
32:38ça passe une fois sur deux, ça coupe
32:40sans arrêt.
32:42Quant à Internet, la fibre
32:44c'est un poème
32:46parce que la fibre
32:48moi je suis, j'habite dans une
32:50dans une vallée si vous voulez
32:52et la vallée, il y a 5 villages
32:54qui se succèdent dans la vallée
32:56et quand ils ont installé la fibre, ils l'ont fait
32:58village par village, ce qui fait que ça a mis
33:004 ans
33:02et moi j'ai le village au milieu
33:04donc je pensais être servi
33:06mais non, le village du milieu il a été
33:08servi en dernier, donc voilà
33:10il a fallu attendre après
33:12tout le monde, mais après
33:14c'est pas tout, ce qu'il faut savoir Patrick, c'est que
33:16en fonction de l'opérateur
33:18une fois que la fibre a été
33:20possible, on m'a dit
33:22non, votre opérateur non, il a pas encore
33:24l'autorisation, lui ça viendra que dans
33:26un an, un an et demi.
33:28C'est-à-dire qu'il y a une bataille entre...
33:30C'est pas une bataille, c'est
33:32un peu entre les opérateurs
33:34D'accord. C'est ça, c'est ça
33:36moi j'avais pas le bon opérateur, donc ok
33:38il avait tous les trucs, sauf que
33:40moi je vais vous dire, moi
33:42je travaille à domicile et donc
33:44c'est mon outil de travail
33:46Vous êtes pénalisé
33:48Complètement, et
33:50pour l'instant internet fonctionne
33:52donc j'ai peur
33:54de passer à la fibre
33:56en disant je vais pas lâcher
33:58Oui parce que vous avez
34:00l'ADSL quoi, c'est ça encore
34:02L'ADSL, l'extinction est prévue
34:04je crois c'est
34:062027 je crois en fait
34:08J'apporte une précision
34:10parce que j'ai découvert quelque chose
34:12et qui peut être utile
34:14j'ai eu un souci
34:16d'ADSL il y a 6 mois
34:186-8 mois de ça environ
34:20et donc là, j'avais pas encore
34:22la fibre, je pouvais pas encore y prétendre
34:24d'après l'opérateur
34:26je vais pas le citer, si c'est possible
34:28moi je suis chez Free
34:30j'ai contacté Free
34:32pas possible, etc, tout ça
34:34puis au bout d'un moment, ils ont bien vu qu'il y avait un souci
34:36ils m'ont fait venir
34:38un dépanneur
34:40le dépanneur est arrivé, il a trouvé
34:42la solution, etc
34:44et c'est là que j'ai découvert quelque chose
34:46c'est que quand je lui ai dit
34:48vous me dépannez
34:50allez je vous offre un café
34:52il me dit non j'ai pas le temps parce que je vais vous expliquer
34:54quelque chose
34:56autrefois, nous étions 3
34:58dépanneurs Free pour le département
35:00des Pyrénées Atlantiques
35:02Véran plus Pays Basque, restructuration
35:04de personnel, je suis le seul
35:06pour tout le département ?
35:08absolument
35:10alors il me dit on se fait insulter
35:12je comprends bien sûr
35:14parce que c'est pas eux qui sont les techniciens
35:16ne sont pas en cause comme ça
35:18quand vous arrivez on vous embrasserait
35:20il me dit je suis le seul sur le département
35:22c'est intolérable
35:24parce qu'aujourd'hui
35:26moi au cas où je travaille
35:28il y a plein de gens comme moi
35:30on vous demande de tout faire par internet
35:32pour la santé, pour les impôts, pour les démarches
35:34il faut tout faire par internet
35:36il y a non-assistance
35:38il peut même y avoir non-assistance à personne en danger
35:40et pour avoir
35:42des gens qui dépannent ça
35:44on restreint le personnel
35:46c'est quoi ça ?
35:48on est des abandonnés
35:50on est des oubliés
35:52c'est pour ça que nous vous donnons
35:54la parole sur Sud Radio
35:56sur ce sujet
35:58autour des zones blanches, des zones noires
36:00je ne pensais pas qu'il y en avait autant
36:02je vais vous dire franchement
36:04en préparant cette émission
36:06avec Joseph Ruiz comme tous les jours
36:08on s'est dit oui, on sait qu'il y a des problèmes
36:10que tout n'est pas déployé sur le territoire
36:12mais quand même ça avance
36:14c'est ce qu'on nous promet parce que quand on regarde
36:16les cartes de l'ARCEP on se dit ça fonctionne
36:18et bien pas du tout
36:20et il y a énormément de problèmes
36:22je vous le disais c'est le Far West parfois
36:24dans des boîtiers qu'on branche, qu'on débranche
36:26les armoires qui d'ailleurs ne sont pas sécurisées
36:28résultat pendant les émeutes
36:30souvenez-vous, certains délinquants
36:32étaient venus s'amuser
36:34pour trafiquer les armoires
36:36et résultat, il n'y avait plus de branchement
36:38vous imaginez
36:40demain tout va reposer
36:42autour de ça, autour du numérique
36:44avec le télétravail
36:46la télétransmission par exemple
36:48en médecine, si on débranche tout
36:50ça ne marche plus, c'est le blackout
36:52donc c'est un vrai sujet, très important
36:54et c'est pour ça que nous le traitons évidemment
36:56sur Sud Radio, dans La Vérité en Face
36:58vous continuez d'appeler 0 826 300 300
37:00je compte sur vous
37:029h10, Sud Radio
37:04La Vérité en Face, Patrick Roger
37:06La Vérité en Face
37:08des coupures récurrentes, des débits faibles
37:10voire une fibre fantôme
37:12parfois des débranchements sauvages
37:14quand un nouveau client arrive, un ancien est déconnecté
37:16pour lui mettre la fibre
37:18voilà comment ça se passe dans beaucoup d'endroits
37:20dans beaucoup de quartiers
37:22beaucoup plus qu'on ne peut le soupçonner
37:24d'ailleurs, Laurence Torres est avec nous
37:26pour cette émission spéciale
37:28de La France qui reste debout
37:30rédactrice en chef de la semaine de l'allié
37:32vous avez entendu, Laurence Torres, tous ces témoignages
37:34dans votre département auvergnat
37:36mais ailleurs également
37:38c'est assez zédifiant tout de même
37:40exactement
37:42c'est tout à fait le constat qu'on peut tirer
37:44de cette émission, c'est que oui on a des problèmes
37:46dans l'allié
37:48il y en a partout
37:50il y en a plus en zone rurale
37:52mais les villes sont aussi touchées
37:54alors qu'est-ce qu'il faut faire
37:56qui a la balle en main maintenant
37:58comment ça peut évoluer
38:00ça va évoluer, il faut rester positif
38:02on va bien arriver un jour
38:04à pouvoir
38:06tous communiquer
38:08voilà, mais maintenant, qu'est-ce qu'on fait
38:10qui agit
38:12alors normalement c'est
38:14l'ARCEB, donc on a eu un député tout à l'heure
38:16qui nous a dit, on va faire remonter
38:18tout ça, parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de problèmes
38:20qui sont signalés de plus en plus
38:22évidemment, tiens
38:24Laurence Torres, nous avons un maire avec nous
38:26justement de votre département de l'allié
38:28c'est Michel Vivier, qui est le maire
38:30de Berthes, c'est une petite commune
38:32j'aime pas d'ailleurs le terme petite commune, c'est une commune
38:34de 300 habitants, bonjour Michel Vivier
38:36bonjour monsieur
38:38bonjour à tout le monde
38:40on a réussi à vous joindre, parce que c'est pas évident
38:42parce que justement il y a des problèmes de réseau permanent
38:44chez vous
38:46c'est exact, nous avons des
38:48problèmes de réseau, alors certes
38:50de téléphonie, mais ça encore
38:52on peut arriver à jongler
38:54avec, mais la liaison
38:56internet est pour nous
38:58quelque chose d'assez erratique
39:00voilà, et pourquoi ça ?
39:02nous avons
39:04parce que
39:06on nous promet la fibre
39:08à peu près comme le bonheur dans 20 ans
39:10c'est à dire tout le temps, un peu plus tard
39:12on a une usine
39:14de 70 à 80
39:16personnes qui
39:18est sur la commune
39:20cette usine demande d'être raccordée
39:22à la fibre, et on lui dit
39:24mais monsieur il n'y a aucun problème, vous n'avez qu'à
39:26payer et on vous donnera ce qu'on
39:28pourra vous donner, alors même
39:30que la commune d'à côté a la fibre
39:32depuis déjà de nombreuses
39:34années, donc on a l'impression
39:36qu'il y a un grand laxisme
39:38dans le traitement
39:40des petites communes
39:42rurales, on
39:44n'est pas du tout traité avec
39:46considération par les pouvoirs publics
39:48oui, alors c'est
39:50vrai, mais c'est vrai aussi
39:52Michel Vivier
39:54on l'a vu dans des quartiers, tout à l'heure
39:56on avait une association d'un quartier
39:58qui n'est pas en zone rurale, et qui disait
40:00exactement la même chose, c'est à dire qu'ils ont la fibre
40:02qui est installée, sauf que ça ne marche pas
40:04ça marche par intermittence
40:06donc ce qui est problématique
40:08quand on ne compte plus que là-dessus
40:10bien sûr, puisqu'il n'y aura plus d'ADSL
40:12et puis parce qu'on nous oblige
40:14aujourd'hui à travailler
40:16avec internet
40:18à faire toutes les démarches, bien sûr
40:20Michel Vivier, ça vous en avez besoin
40:22pour votre entreprise notamment aussi, dont vous avez parlé
40:24cette entreprise
40:26dépend d'un groupe qui a des
40:28antennes aussi bien
40:30c'est un groupe français, qui a des antennes
40:32en Chine, au Mexique, au Maroc, etc
40:34et elle a
40:36besoin de communiquer
40:38avec son siège, avec
40:40une certaine protection, parce que
40:42il y a des données qui relèvent du secret
40:44professionnel ou industriel
40:46et ça, les pouvoirs
40:48publics ont du mal à intégrer cette
40:50notion de protection des données
40:52alors, quand on travaille
40:54avec des
40:56communications étrangères, internationales
40:58on s'expose aussi
41:00à des fuites de données
41:02qui sont des tuites qui vont vous faire
41:04couler l'entreprise, c'est absolument
41:06incompréhensible, que les pouvoirs
41:08ont du mal à comprendre ça
41:10complètement, heureusement que vous êtes là pour
41:12alerter, mais c'est difficile, merci d'avoir été
41:14avec nous, la ligne effectivement
41:16je m'en aperçois, n'est pas forcément très bonne
41:18on va terminer par un témoignage
41:20de la France qui reste debout d'aujourd'hui
41:22c'est Nicolas, qui est de
41:24Saint-Pé-sur-Nivelle, bonjour Nicolas
41:26bonjour Patrick, bonjour tout le monde
41:28vous aussi vous êtes confronté à ces problèmes
41:30de connexion par intermittence
41:32oui, on a une particularité
41:34on habite
41:36sur une route départementale
41:38qui est magnifique, entourée de forêt
41:40avec tous les câbles
41:42qui sont en aérien
41:44donc, systématiquement
41:46quand il y a une petite tempête
41:48on fait un peu de vent, ou de la pluie
41:50ou quelque chose, on prie pour que
41:52il n'y ait pas une branche qui fonctionne en casse
41:54vous êtes dans les Pyrénées-Atlantiques
41:56c'est ça ?
41:58c'est vrai que c'est ça
42:00moi je suis chez Frick, comme l'a dit Patrick
42:02pour avoir quelqu'un
42:04qui déplace, alors le problème
42:06c'est que les câbles appartiennent en orange
42:08donc moi, si je vais me plaindre
42:10chez Frick, ils me disent que c'est pas leur problème
42:12c'est le problème d'orange
42:14donc je leur demande, c'est vous le président
42:16donc vous devriez demander à l'orange d'intervenir
42:18oui oui, on le fait
42:20mais bon, c'est après mon
42:22réponse, et dans les familles
42:24alors moi, je pense
42:26avant de venir à Paris
42:28une fois qu'ils ont réparé le câble
42:30il faut qu'ensuite, quelqu'un de chez Frick
42:32vienne faire la dernière connexion
42:34entre le poitier
42:36sur la route
42:38et la maison, donc ça
42:40ça reprend encore, donc des fois on peut
42:42rester jusqu'à trois mois
42:44Nicolas, effectivement, on a compris
42:46le souci, mais on a du mal
42:48à vous entendre, parce que justement, il y a des problèmes
42:50de réseau, merci en tout cas
42:52pour ce témoignage, on va relayer
42:54et puis Nicolas, au passage, je vous offre
42:56le bracelet personnalisé de la collection
42:58lettre, de l'entreprise
43:00vent-à-la-française.com
43:02que vous pourrez offrir dimanche
43:04pour la fête des maires
43:069h57, merci à
43:08Laurence Torres de la semaine de l'Allier
43:10on va continuer d'ailleurs, dans les vraies voix, ce soir
43:12de parler de cette France qui reste debout
43:14qui essaie de rester debout
43:16comme on l'a vu tout au long de cette semaine
43:18dans les vraies voix, entre 17h et 19h
43:20dans un instant, Valérie Expert,
43:22Gilles Gansman, Les Médias, et puis
43:24les débats, bien sûr, André Bercoff aussi, ce midi
43:26sur le pont.