- 20/05/2025
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00:00Bonjour, bienvenue sur la SIR TV dans notre émission Levé de fonds où les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter, proposer donc leur projet.
00:18Aujourd'hui c'est Émar de la Métrie, le fondateur de Périphérole. Périphérole ce sont des masques d'orientation, de perception orientée comme va nous l'expliquer Émar.
00:28Émar, bonjour. Bonjour, merci de me recevoir. Mais je vous en prie, alors parlez-nous de votre innovation.
00:34Alors notre innovation c'est la première technologie qui permet d'orienter des gens qui se déplacent. Vous-même, quand vous êtes dans la rue, vous êtes obligé de regarder votre téléphone et donc de vous arrêter pour regarder le plan.
00:45En fait tout ce qu'on fait c'est que pour ne pas vous couper de l'environnement, on va solliciter vos réflexes. Donc on va intégrer dans des masques existants quelque chose qui va déclencher chez vous de la vigilance.
00:55C'est-à-dire que vous allez naturellement tourner à gauche, à droite, vous arrêter, recommencer, accélérer, freiner votre mouvement.
01:03Et ça vous permet de rester conscient de votre environnement et d'être guidé.
01:07On est la première interface qui permet de donner de l'orientation au mouvement.
01:12On est ce qu'on appelle une perception augmentée parce que vous ne voyez rien mais votre cerveau sait.
01:16Alors par rapport aux lunettes connectées, aux masques de réalité virtuelle, comment vous vous situez ?
01:24Alors pour vous expliquer ça, il faut que je revienne sur le cerveau.
01:27Peut-être deux mots déjà sur votre parcours. Qu'est-ce qui vous a donné, d'où vous venez et qu'est-ce qui vous a donné l'idée de créer Préferrol ?
01:33Donc moi là-bas je suis ingénieur. J'ai beaucoup travaillé dans l'innovation de produits. J'ai été responsable des méthodes de conception et d'innovation chez Decathlon.
01:40J'ai été directeur R&D, donc j'adore la techno. J'ai acheté la réalité augmentée, on y reviendra tout à l'heure, il y a longtemps.
01:47Et en parallèle, je suis officier de réserve et c'est au cours d'une opération où il s'est passé quelque chose que je me suis aperçu que
01:53un militaire, un gendarme ou un pompier, dès qu'il se passe quelque chose, on a beau avoir dans la musette des cartes, de la radio,
02:00en fait en vrai, on perd l'orientation, on perd la compréhension de l'environnement.
02:05Et si on veut la voir, on a oublié de regarder des cartes ou des écrans.
02:09Et ça, parfois, c'est juste pas possible.
02:10Ça n'arrive pas à avoir les lunettes connectées.
02:12Alors, maintenant, revenons aux lunettes de réalité augmentée.
02:15La réalité augmentée, ça fait travailler la vision centrale, la vision cognitive.
02:20En fait, dans notre cerveau, il y a deux mécanismes et ils se font concurrence.
02:23Il y a le mécanisme cognitif, réfléchir, penser, un tableau blanc, ça va être de lire, de parler, d'écrire.
02:30Et puis les mécanismes automatiques, le vestibulaire, l'équilibre, les émotions, la vigilance.
02:34Et puis, suivant votre activité, vous allez donner plus de place à la cognition,
02:38donc il y aura moins de place pour le reste, ou plus de place à la perception, au mode automatique.
02:44Typiquement, pour bien parler, bien lire, bien écrire, il ne faut pas bouger.
02:47Et quand vous courez, quand vous bougez, réfléchir, c'est différent.
02:51À tel point qu'on dit qu'un pilote de chasse ou même qu'un pompier, il tunnelise.
02:55Il est tellement sous stress que la portion de son cerveau qui peut être disponible pour la cognition diminue.
03:01D'accord. Il est absorbé par le stress.
03:03Exactement. Disons-le comme ça.
03:06La réalité augmentée et les lunettes connectées, elles fonctionnent très bien à l'arrêt aujourd'hui.
03:10Mais le cerveau humain n'est pas capable de prendre leur information dès que l'opérateur est en mouvement.
03:16D'accord.
03:16Donc nous, ce qu'on fait, on prend acte du fait que le cerveau est massivement occupé par les mécanismes automatiques.
03:22Et il y a un mécanisme automatique qu'on appelle la vigilance.
03:27C'est-à-dire, quand vous courez, c'est ce que vous fait retourner la tête à gauche, à droite, haut, un avion.
03:30Cette compréhension, cette observation de l'environnement, elle fait partie des mécanismes automatiques.
03:35Nous, ce qu'on fait, on va utiliser ça.
03:37Donc on met un composant de 60 grammes dans un masque.
03:41Ça, typiquement, c'est pour des pompiers.
03:42D'accord.
03:43On n'interrompt jamais ce qu'il voit, mais on va déclencher des lumières, des sentiments particuliers qui sont reconnus par le cerveau et qui vont déclencher la vigilance.
03:55Et c'est connecté comment par rapport à...
03:57Alors, donc nous, on est un composant qui est connecté à un système.
03:59Et aujourd'hui, tout se digitalise dans les chantiers, les pompiers, les endarmes.
04:04Tout le monde a ce qu'on appelle un C2, c'est-à-dire un commande et contrôle.
04:08C'est une grande carte sur laquelle vous voyez où sont les gens.
04:10Et avec de la communication, vous pouvez, depuis votre carte, communiquer des informations aux gens sur le terrain.
04:17D'accord.
04:18Maintenant, vous pouvez le faire sans jamais les interrompre et pendant le mouvement.
04:22C'est-à-dire que donner un ordre d'arrêt, eh bien, vous pouvez le faire visuellement.
04:27D'accord.
04:27Alors, nous, on a plein d'avantages.
04:29C'est qu'on est visuel.
04:31Donc, anglais, espagnol, italien, français, ça marche pareil pour tout le monde.
04:36Il n'y a rien à voir.
04:37C'est le cerveau qui perçoit des sentiments.
04:38C'est-à-dire que, quel que soit votre âge, votre niveau d'éducation, il n'y a pas d'entraînement.
04:45C'est natif chez tout être humain.
04:47D'accord.
04:47On est à l'intérieur du masque.
04:49Donc là, vous avez un capteur qui...
04:50Alors, on est à l'intérieur du masque.
04:52Je finis.
04:53Ça veut dire que, eh bien, il y a de la boue, de la fumée, de la neige.
04:57J'ai quand même l'information.
04:58Sous la neige, regardez une carte.
05:00Vous n'arrivez pas à le faire.
05:00Mais comment votre masque perçoit le retour de mon cerveau, de ma perception ?
05:04Je sais où je suis.
05:06On me dit d'aller à un autre endroit.
05:09Ça me dit qu'entre ma position et la position cible, c'est le 120, par exemple.
05:14À l'intérieur, j'ai un nid ému.
05:15Globalement, ça va me capter l'orientation, comme dans votre téléphone.
05:18Et en fonction de l'orientation de ma tête, ça va faire scintiller les lettres qui vont toujours être superposées.
05:25Je pourrais vous montrer...
05:26D'accord, c'est le mouvement, ce n'est pas la connexion avec le cerveau.
05:28Non, on va nourrir le cerveau.
05:31Et donc, vous courez, vous êtes en train de faire quelque chose,
05:34et il y a à un moment donné une maison, un arbre sur lequel on veut attirer votre attention.
05:37Vous aurez bougé la tête.
05:39Dans la direction de cette maison, superposée à cette maison,
05:41il y a des sentiments particuliers qui provoquent un intérêt.
05:45D'accord.
05:46Et suivant l'intensité de ce qu'on appelle des grammaires visuelles,
05:50je peux vous faire tourner la tête directement vers la maison.
05:53Je peux juste vous prévenir qu'il y a une zone d'intérêt, etc.
05:55Donc, on a un vocabulaire qui parle au cerveau inconscient.
05:59D'accord.
06:00C'est très bon dessus.
06:01C'est profité, j'imagine.
06:02Vous êtes le seul à faire ça ?
06:03Ou il y a d'autres concurrents qui sont avec des solutions plus ou moins similaires ?
06:07Alors, orienter des gens en mouvement, c'est un besoin qui est connu.
06:11Beaucoup de gens, donc beaucoup de concurrents, essaient d'y répondre.
06:14Aujourd'hui, les technologies qui font appel à la réalité augmentée,
06:17donc le cerveau cognitif, ne marchent pas.
06:21Ce n'est pas la technologie, elle fonctionne très bien.
06:22C'est le cerveau.
06:23D'autres technologies, comme l'aptique, on fait vibrer des poignets,
06:27on fait vibrer des poignets.
06:28Malheureusement, avec le stress, le corps humain, encore une fois,
06:31c'est le corps humain qui décide.
06:32C'est un peu ce qu'on retrouve dans le métaverse ?
06:33Non, c'est pour orienter des gens avec des ceintures qui vibrent,
06:38de gauche, de droite, etc.
06:39En fait, sous le stress, le corps humain se focalise sur l'ouïe et le visuel.
06:44Donc, l'aptique, ça ne marche pas bien.
06:46Aujourd'hui, pour orienter des pompiers dans une cave, c'est une corde.
06:49Aujourd'hui, en 2015, c'est encore une corde.
06:52Fils d'arrienne, quoi.
06:53Oui, donc il y a beaucoup de technologies.
06:54On est la seule technologie qui, finalement, fonctionne en mouvement.
06:58La réalité augmentée, ça marche très bien à l'arène.
07:00Nous, on marche très bien en mouvement.
07:01On est très complémentaires sur ce point de vue-là.
07:03Alors, vous disiez militaires, pompiers, vous parliez aussi de l'industrie ?
07:06Oui, alors finalement, tout le monde pourrait utiliser un périphéral.
07:10Aujourd'hui, on est une deep tech, donc on travaille ces grammaires visuelles que le cerveau reconnaît.
07:15Notre première version, parce que c'est une nouveauté scientifique,
07:18qui n'a pas encore été étudiée complètement, donc c'est nous qui faisons la recherche,
07:23c'est adapté à des gens qui sont physiologiquement tous aptes,
07:27qui vont utiliser ça dans un moment où ils vont risquer leur vie avec un chef.
07:29Donc, c'est rare, parce qu'on a des grammaires un peu brutales, on va dire, un peu sèches.
07:33Mais avec notre R&D qui va se déployer, on va pouvoir s'ouvrir à tout humain dans des milieux,
07:39alors industriel, logistique, des milieux de sites, des milieux de travaux,
07:44voire même du tourisme, du sport, de guider des seniors.
07:49En fait, tout humain à l'extérieur, en mouvement, pourrait avoir un guidage grâce à un périphéra pour plein d'activités.
07:56Et on n'aurait plus besoin de s'arrêter et parfois chercher son chemin.
07:58Est-ce que je suis au Mont-Carrefour ? Qu'est-ce qui se passe ?
08:00D'accord. Alors, on va voir dans un instant le stade d'avancement où vous en êtes.
08:04Mais votre business model, s'il existe déjà ou s'il est prévu ?
08:08Il existe déjà. Aujourd'hui, nous vendons un système complet avec un C2,
08:13donc une cartographie reliée par Internet à une dizaine de masques comme cela.
08:18Et vous pouvez orienter des gens sur des sites, des gens pour des activités, par exemple, feu de forêt ou d'eau,
08:25des activités industrielles, des activités outdoor. Voilà. Et donc, on vend un kit complet.
08:30D'accord. C'est complet. Est-ce que j'ai vu sur votre site qu'on peut aussi se greffer sur des masques déjà de protection ?
08:34Exactement. Et donc, on peut aussi vendre uniquement le composant, le composant qu'on intègre dans des masques existants,
08:43voire même le composant qu'on va intégrer dans un système numérique existant.
08:47Par exemple, les chantiers ont aujourd'hui beaucoup des systèmes dans lesquels on reste juste à pluguer ça.
08:52D'accord.
08:52On a des cas d'application où on ne vient qu'avec l'insert dans le masque.
08:56D'accord. Et à terme, on pense que notre composant va se miniaturiser et que ce sont des industriels qui vont vouloir l'intégrer dans certains masques de leur gamme.
09:07D'accord. OK. Même s'il fait 60 grammes, après, c'est déjà très léger.
09:13Alors, quels sont les lancements en êtes-vous et quelles sont les prochaines étapes ?
09:16Alors, on a fait une première levée. Aujourd'hui, on commence à vendre. On est exposé sur le marché.
09:21On a de très fortes reconnaissances.
09:22Donc, c'est les marchés étatiques ?
09:24Alors, aujourd'hui, on est une partie de marché étatique et on a été beaucoup appelé par des gens qui font de la sécurité sur les chantiers.
09:30D'accord.
09:30De manière un peu surprenante, on ne s'y attendait pas.
09:32Et en fait, voilà. Donc, on est en début de vente et aujourd'hui, on est en deuxième levée de fonds pour accélérer notre acquisition marché.
09:40Alors, justement, vous cherchez combien et à quel usage ça va vous servir ?
09:43Alors, on recherche 2 millions, 1 million d'équities, 1 million d'aides.
09:46Et ça va nous servir à affronter la diversité industrielle de ces marchés-là parce que chaque insert correspond à une forme de masque.
09:56Et sur les chantiers, sur les différents clients qu'on a, eh bien, il y a des masques différents.
10:02D'accord. Ce n'est pas de sur-mesure, mais c'est des petites lignes de production.
10:05Voilà. Aujourd'hui, on part sur des petites lignes de production pour nos premiers clients.
10:09Et dans la sécurité des sites industriels, il va falloir qu'on ait aussi une version intégrée dans un EPI.
10:16Et tout ça, c'est un coût industriel, en fait.
10:19D'accord. On est sur une valo de quel ordre ?
10:21On est sur une valo autour de 6 millions.
10:24Parfait. Pour conclure les marques, quel message souhaitez-vous adresser aux investisseurs qui nous regardent, nous écoutent et qui doivent être passionnés par ce que nous avez expliqué ?
10:33Eh bien, périphérale, c'est une deep tech. C'est la première technologie qu'utilise la neurosciences appliquée. C'est une deep tech, c'est une première mondiale.
10:44Il faut avoir aussi en vue que les marchés auxquels on s'adresse sont des marchés mondiaux.
10:51On est les premiers au monde à faire quelque chose qui peut servir tout humain sur Terre.
10:55Et qu'on a une application duale, c'est-à-dire qu'on sert autant les étatiques que le B2B.
11:02Et aujourd'hui, on pense qu'on a le potentiel de devenir une technologie qui peut aider la souveraineté nationale.
11:10On est assez orientés là-dessus.
11:11EMAR, merci et bravo. Je souhaite un grand succès mondial pour Périphérale.
11:16Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement EMAR ou bien sous la vidéo demander à recevoir le dossier.
11:20Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très vite, très prochainement sur l'ESORV avec un autre fondateur de sociétés qui recherche un financement.
11:50Merci à tous.
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