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00:00Générique
00:02...
00:14Bonjour tout le monde et bienvenue dans le peloton Nouvelles Émissions.
00:18Ce mardi 20 mai 2025, on est ravis de vous retrouver, bien sûr,
00:22parce qu'il y a pas mal de dossiers sur la table
00:25et du beau monde ici, dans le peloton,
00:27dans votre émission à vélo,
00:29puisque Stéphane Thirion, notre collègue du soir et de Sudinfo,
00:32est présent, notre pompier de service.
00:34Salut Stéphane.
00:35Bonjour Vincenzo, bonjour tout le monde.
00:37Je vous expliquerai pourquoi on le surnomme désormais
00:39le pompier dans le peloton.
00:41Invité de prestige, Lorenzo Lapage,
00:43directeur sportif de chez Astana, est avec nous.
00:46Bonjour Lorenzo.
00:47Bonjour tout le monde.
00:48Ça va bien ?
00:49Ça va bien, très bien, oui.
00:50C'est plutôt positif ce qui se passe du côté d'Astana pour le moment.
00:53Oui, on a commencé les saisons au grand niveau
00:57et jusqu'au moment où les couleurs ont continué comme ça,
01:00on ne peut pas être mal content.
01:02C'est vrai.
01:03On parle d'Astana, évidemment, avec vous d'ici quelques minutes
01:06et vous êtes présent pour nous donner votre avis
01:09sur tous les dossiers d'actualité du moment.
01:11Et puis vous connaissez très bien Frédéric Amorison,
01:14qui est à vos côtés.
01:15Je pense qu'on a encore roulé ensemble,
01:18les couleurs, et après on a travaillé ensemble.
01:20Vous avez roulé ensemble ?
01:21Je pense, oui.
01:22Une petite différence quand même au niveau des années,
01:25mais en fin de carrière de Lorenzo et mon début,
01:28c'est possible qu'on ait roulé un peu ensemble.
01:30Et puis ces dernières années,
01:32on va dire qu'on a collaboré ensemble chez Intermarché Venti.
01:34C'est vrai que vous avez pas mal baroudé dans votre carrière,
01:37ancien coureur professionnel et puis directeur sportif
01:40dans de nombreuses équipes, notamment chez Intermarché, avec Fred.
01:45Je lui ai envoyé un petit message hier, je lui ai dit
01:46« Vous avez roulé ensemble ? »
01:47Il m'a dit « Non, je ne suis pas de la même génération. »
01:49Eh bien, comme quoi ?
01:50Je parle à la fin de ma carrière, parce que j'ai roulé jusqu'à 37.
01:55Normalement, Lorenzo roulait plus facilement avec Stéphane,
01:58mais c'est possible.
02:00La piste.
02:02Et puis, Jurgen Foret, le CEO de l'équipe Soudal Quick-Step,
02:06passera quelques minutes en notre compagnie
02:08en ce mardi matin.
02:09Il est du côté de l'Italie, on le salue déjà.
02:12Il y a pas mal de dossiers aussi au niveau de l'équipe Soudal Quick-Step.
02:17On fait le point avec lui dans quelques instants.
02:20Mais tout d'abord, présentation du sommaire de l'émission du jour
02:23avec le premier point et une nouvelle rumeur
02:27qui envoie désormais Remco Evenepoel chez Ineos.
02:32Pourcentage de crédibilité, on répond à ça d'ici quelques instants.
02:36Il a retrouvé la victoire, il a retrouvé le sourire
02:38et c'était beau à voir, ça faisait plaisir.
02:41Elle est là, il est de retour.
02:43C'est évidemment Wout Van Aert qui s'est imposé dans son deuxième pays.
02:48J'ai envie de dire l'Italie du côté de Sienne et de la Piazza del Campo.
02:52Et enfin, on essaiera de percer les secrets de l'équipe Astana
02:57avec Lorenzo Lapage.
02:59Il y a d'ici quelques instants, Astana qui carbure en 2025.
03:04On vous explique tout ça.
03:06Lorenzo, j'avais envie de vous poser une première question.
03:10Alexander Vinokourov, c'est un grand nom du vélo.
03:13On le sait qu'il est désormais le manager de l'équipe.
03:15Une équipe qui existe depuis 20 ans quand même dans le peloton.
03:19Comment est-il, Vino, au quotidien ?
03:21Moi, je dois dire que j'ai travaillé avec lui comme coureur.
03:24C'est un champion qui faisait des choses extraordinaires sur le vélo.
03:29Et je dois dire qu'au manager, c'est l'un des meilleurs que j'ai vécu.
03:34Parce qu'il est toujours là.
03:36Il ne met pas la pression, mais il est toujours présent.
03:39Alors tu te sens toujours qu'il est là.
03:41C'est une personnalité, il ne doit pas dire beaucoup pour être présent.
03:45C'est vrai, une aura, un charisme assez important.
03:48On va regarder ensemble, pour planter le décor, le classement de 2025.
03:52Je fais déjà une petite parenthèse concernant Instana, on y reviendra plus tard.
03:56Mais quand on regarde le classement de la saison 2025,
03:59on voit que vous êtes 3e derrière des sacrées équipes.
04:04UAE et Lidl Trek, vous avez déjà pris 7908 points.
04:08C'est quand même impressionnant. Vous vous attendiez à ça, entre nous ?
04:12La première chose,
04:14on était en stage en Espagne au début de novembre.
04:17Et là, tu sentais quand même qu'il y avait un esprit dans l'équipe.
04:20Et tu sens, quand tu commences les courses et les résultats sont bien,
04:24que les autres coureurs arrivent à un niveau plus haut
04:30parce qu'ils veulent être dans l'équipe, ils veulent être ensemble.
04:34Et surtout, le départ est important pour une équipe.
04:37Parce que tout le monde... Il ne faut pas faire les choses trop compliquées.
04:41Moi, je trouve toujours...
04:42La pression, il ne faut pas faire extra parce que ce sont tous des professionnels
04:45qui savent que c'est important pour eux et pour leur futur.
04:49Mais le début de saison, c'est très important pour une équipe.
04:53Et ça, on l'a vécu chez Astana.
04:56Dernière chose en guise de présentation,
04:58vous êtes aussi le papa d'eux désormais,
05:01puisque votre fils Amando Lapage a été formé au Sporting d'Andorre
05:04et qu'il porte désormais le maillot de Westerlo.
05:07Alors, j'imagine qu'on est fiers, forcément, de son gamin.
05:12Comment va-t-il ? Comment se sent-il à Westerlo ?
05:14Il est très content. Il a eu ses minutes à jouer.
05:18Il a toujours rêvé de devenir footballeur.
05:22Depuis qu'il a 10 ans, il dit à moi qu'il veut devenir footballeur professionnel.
05:26Alors, il a réussi. Et maintenant, on verra où est-ce qu'il arrive.
05:30Et il y aura un certain Westerlo standard, ce week-end.
05:32Ce week-end, oui.
05:34Vous serez bien accompagné, puisqu'on le rappelle, Paul Van Imst.
05:38Il est quand même un grand frère, votre grand-père.
05:40Son grand-père, c'est Paul Van Imst,
05:42qui aide très bien pour lui,
05:44qui lui donne beaucoup de conseils.
05:50Mais qu'il est aussi là comme grand-père, et ça, c'est important.
05:53Il met pas de pression sur lui.
05:55Quand il a besoin de lui, il aide, et ça, c'est important.
06:00Merci, Lorenzo, d'être avec nous.
06:02On revient sur l'équipe Astana.
06:04En attendant, on va forcément parler de Remco
06:07et de cette équipe Soudal Quick-Step.
06:12Et pour ce faire, on accueille Jurgen Forey,
06:15le CEO de l'équipe Jurgen Forey.
06:18Bonjour, déjà. Merci d'être là.
06:22Buongiorno, comme on dit en italien,
06:23puisque vous êtes du côté du Giro aujourd'hui.
06:27Il y avait repos hier.
06:29Il y a le chrono à Pise,
06:30un petit peu plus de 28 km au programme.
06:34Qu'est-ce qu'on ambitionne du côté de l'équipe pour l'étape du jour ?
06:38Il y a quand même quelques spécialistes du backfile de l'équipe.
06:44Ethan Hayter a bien fait dans la première course contre la montre.
06:51Aussi, Joseph Ciani l'aime beaucoup.
06:54Mattia Cattaneo, c'est aussi un expert.
06:56On espère quand même de faire un bon résultat aujourd'hui.
07:00Jurgen, restez avec nous quelques minutes.
07:02Visiblement, quelques petits soucis de son,
07:05quelques petits soucis techniques.
07:06On règle ça et on revient chez vous d'ici quelques instants.
07:09Bien sûr, messieurs, ce qui a agité quand même la semaine
07:13et la sphère vélo, c'est cette annonce, cette rumeur
07:16faite par un journaliste italien, Riccardo Magrini,
07:19collègue chez Eurosport, qui envoie Remco chez Ineos.
07:23Je le disais, pourcentage de crédibilité
07:25de cette rumeur de 0 à 100 ?
07:26Zéro.
07:28Zéro. Au moins, c'est clair.
07:30Il y avait déjà eu d'autres rumeurs.
07:32On l'envoyait chez Red Bull il n'y a pas si si longtemps
07:35que cela logique, quand on s'appelle les Venepools,
07:38finalement, d'être quelque part liés à d'autres équipes.
07:44Hormis les coureurs et quand on parle de ces superstars
07:47comme les Remco, qui ont des contrats
07:49jusqu'en 2029 ou 2030 pour les Ayuso ou Pogacar.
07:53Ici, on parle d'un coureur qui a un contrat encore
07:55pour deux saisons.
07:57Ce n'est pas la première fois.
07:58Ineos est déjà venu, je crois, il y a deux ou trois ans.
08:01L'année suivante, on a changé, on a parlé de Red Bull.
08:03Ici, on revient concernant Ineos.
08:06Donc, ça fait partie du jeu.
08:07En tout cas, ce journaliste italien a eu le privilège,
08:10on parle de lui un petit peu, sur toute la planète cyclisme.
08:13Si c'était l'idée, en tout cas, ça a été réussi.
08:15J'ai d'ailleurs une anecdote à ce propos.
08:17Quand il est champion du monde contre la montre à Glasgow,
08:20enfin, dans la banlieue de Glasgow, ce n'était pas tout à fait Glasgow,
08:23il s'assied avec son maillot arc-en-ciel et sa médaille.
08:26Première question, est-il vrai que vous allez chez Ineos ?
08:29C'est surréaliste. Je vous parle de ça il y a trois ans.
08:31Donc, ça veut dire que tous les ans, maintenant tous les mois,
08:35on colle porte des rumeurs, mais ça fait partie aussi du jeu.
08:38Via les réseaux sociaux, il y a aussi les agents
08:39qui mettent un peu la pression sur les journalistes, parfois,
08:42en les appelant, en disant,
08:43oui, ça serait bien que tu parles de machin chez machin, etc.
08:46Donc, tout ça, ça fait partie du débat.
08:49En même temps, il est logique qu'une équipe de ce statut
08:52s'intéresse à un des trois plus grands coureurs du monde
08:55en matière de course par étapes.
08:57Il vous intéresse ? Il vous intéresse, Astana ?
09:00Tout le monde, un coureur comme Evenepoel.
09:02Tout le monde est intéressé à un coureur comme Evenepoel.
09:05Mais c'est comme Thierry le dit,
09:07tous les ans, c'est la même chose.
09:09Il y a beaucoup d'équipes qui sont intéressées.
09:13Maintenant, il est dans la publicité,
09:15mais je pense que lui-même, il a déjà fait la décision dans sa tête
09:19où il doit aller.
09:20Ça, c'est le plus important,
09:22mais les rumeurs vont être toujours là.
09:25Jurgen, forcément, l'équipe s'est exprimée sur ce dossier-là,
09:28mais est-ce qu'en tant que CEO de cette équipe-là,
09:31en tant que patron d'Evenepoel,
09:33on a peur de ce type de situation
09:36où on gère ça calmement
09:38avec tous les outils qu'on a à sa disposition ?
09:42C'est comme Stéphane le dit,
09:45il y a des rumeurs.
09:48Même avant que j'étais avec l'équipe,
09:52il y avait des rumeurs, toujours.
09:54La seule chose que j'ai sur la table,
09:59c'est un contrat avec une date finale
10:03fin décembre 2026.
10:07Pour moi, ça, c'est la réalité contractuelle.
10:12Il y a des rumeurs, mais aussi des contrats.
10:16Pour moi, c'est ça qui compte.
10:19Justement, parlant de contrat,
10:21est-ce que c'est une possibilité d'offrir un contrat à vie à Remcom
10:25comme ça a été fait dans d'autres équipes
10:27pour d'autres coureurs ?
10:29Le dernier en date, c'était Pedersen chez Lidl Trek.
10:33Oui, un contrat de vie, c'est très long.
10:38C'est aussi lié à la relation avec les sponsors.
10:44On a de bons sponsors dans l'équipe,
10:46mais pas pour la vie pour le moment.
10:52J'aimerais l'avoir,
10:53mais c'est un peu difficile de donner un contrat de vie.
10:58Il n'y a pas de contrats de sponsors de vie.
11:02Est-ce que vous pensez, Urgen, néanmoins, à une prolongation ?
11:05Parce que ça peut se faire aussi pendant un contrat qui est toujours en cours,
11:10se dire, tiens, on te propose de prolonger jusqu'en 2029, par exemple.
11:17On doit avoir la discussion.
11:20C'est important de parler du cours.
11:24On a payé un coureur qui était blessé pour cinq mois.
11:31C'est le plus grand contrat de l'équipe.
11:35À côté de ça, on a fait tous nos efforts
11:38dans le rétablissement de la cour.
11:42Maintenant, il est sur le vélo
11:44et il est dans un 5-9-8-8 pour préparer le tour.
11:49Pour moi, ce n'est pas le moment
11:51d'avoir ce type de discussion.
11:53Pour moi, maintenant, c'est vraiment le focus sur la course.
11:57Quand il est avec l'équipe,
12:00c'est toujours le focus sur les épreuves et sur la course.
12:05Il y a un moment de parler du contrat,
12:07mais pour moi, ce n'est pas le moment maintenant.
12:10On a bien compris.
12:12Urgen, pour parler du sportif et des sensations de Remco
12:15à quelques semaines du Tour de France,
12:17qui est quand même l'objectif majeur de la saison,
12:19comment se sent-il ?
12:20Comment vous le voyez, Remco, pour le moment ?
12:24Il a fait un retour
12:27un peu au-dessus de ce qu'on pourrait attendre.
12:32Il a gagné sa première course.
12:35Il était très bien à Rampstead
12:38avec l'aide de l'équipe aussi,
12:40parce qu'Ilan, qui a fait une course exceptionnelle.
12:45Et après, c'était un petit peu moins,
12:49mais c'est normal quand tu reviens d'une période en course
12:55et que tu fais quatre courses en sept jours.
12:59C'est une course dure.
13:00C'est normal.
13:01Le terrien, c'était un peu difficile dans la dernière heure.
13:06Mais je pense que son retour était extraordinaire.
13:10Il faut encore faire quelques étapes.
13:13C'est pour ça qu'il a été en stage d'altitude
13:19après le Dauphiné.
13:20Il y a encore quelques semaines de faire des étapes.
13:24Je pense qu'on fait ce qu'il faut pour le préparer pour le Tour.
13:30Justement, le Tour,
13:32on ne vous a pas très bien entendu sur Mikel Landa tout à l'heure.
13:35J'imagine que l'Espagnol est fort fait pour le Tour de France.
13:38Vous nous le confirmez, ça ?
13:40Mikel commence à faire un peu d'exercice aujourd'hui
13:47dans un bassin d'anatomie.
13:51Il faut quand même être très prudent avec lui.
13:55Il n'a pas de douleurs,
13:57mais il faut quand même avoir une fixation du ventibral.
14:03Les chances sont minimales, je pense.
14:06Il a une petite chance.
14:08Mais on va voir.
14:11Pour nous, l'intégrité et la santé du coureur
14:15sont toujours primordiales.
14:18Si ce n'est pas possible de prendre Mikel au Tour, c'est dommage.
14:24Mais on a quand même d'autres coureurs qui sont prêts à le remplacer.
14:29C'est difficile de remplacer un leader comme Mikel
14:32avec toutes ses expériences.
14:34Mais on a quand même de bonnes coureurs,
14:37comme Valentin Parapetre,
14:40comme Ylan Varaneus.
14:44On va quand même être capables de mettre une bonne équipe.
14:49On l'imagine. Merci, en tout cas, Jurgen.
14:51On doit vous libérer, puisque c'était ce qui était prévu entre nous
14:56et puisque vous allez désormais au contact de l'équipe
14:59pour ce contre-la-montre du jour.
15:02C'était un plaisir de vous avoir avec nous.
15:04Bonne chance pour aujourd'hui.
15:07On vous suit de très près, vous le savez.
15:10Jurgen, à bientôt dans le peloton, on l'espère.
15:14Voilà, messieurs, par rapport à la situation de l'équipe,
15:17à la situation de Remco.
15:19Réaction rapide par rapport à ce qui a été dit ?
15:22Voilà. Il est normal qu'ils ne puissent pas parler des rumeurs
15:26et qu'ils se focalisent sur le sportif.
15:28Je suis le premier, d'ailleurs, à défendre ce type de réflexion,
15:32parce que le souci du mercato, comme je l'ai expliqué la semaine dernière,
15:36ça commence maintenant et ça va monter en puissance
15:39pendant les semaines qui viennent.
15:40Mais ce qui nous intéresse en premier lieu, effectivement,
15:43c'est de savoir dans quelles conditions Remco sera au départ
15:45du Tour de France. On va d'abord commencer par le Dauphiné,
15:48qui sera un test très intéressant,
15:50puisque ses deux adversaires y seront aussi,
15:52Taday Pogacar et Jonas Vingegaard.
15:54Donc, voilà, à partir de là, on sait aussi, comme l'a dit Jurgen,
15:58qu'après le Dauphiné, il lui reste encore trois semaines
16:00pour préparer le Tour, sans doute des reconnaissances d'étape
16:03pour celles qu'il n'a pas encore vues.
16:05Et puis, les deux championnats.
16:07N'oublions pas qu'il participe au compte-la-montre à Brascade,
16:10dont il sera évidemment l'énormissime favori.
16:14Et sur la route, un Remco en forme, quel que soit le parcours,
16:19est toujours un candidat au titre national.
16:21On verra ici, par rapport à Landa,
16:23il y a quand même peu de chances de le voir
16:25pour l'aider sur les routes du Tour de France.
16:27Est-ce que ça va réellement peser ?
16:29Oui, il y a l'expérience de Landa, et c'est quand même un avantage.
16:32Maintenant, Remco ne va pas arriver dans un statut d'ultra-favori,
16:36qui va avoir une équipe qu'il va devoir mettre en route
16:38d'essayer de faire exploser Peuzon.
16:40Il y aura une formation,
16:41qui, normalement, de ce qu'on voit depuis le début de l'année,
16:43c'est UAE, qui va décider du rythme de la course.
16:45C'était plutôt avoir à Landa, lorsqu'il y a des moments d'hésitation,
16:48de prendre un coup d'avance
16:50pour peut-être mettre d'autres en difficulté de devoir réagir.
16:53Mais l'idée première, ce sera surtout d'accompagner
16:55le plus longtemps possible
16:56et de peut-être faire aussi bien que l'an dernier
16:59avec une troisième place.
17:00C'est quand même différent entre les équipes
17:02qui seront les grandes équipes favorites,
17:03Visma, UAE et Soudal Quick-Step.
17:06Surtout ça, je pense aussi, quand il fait le tour,
17:08et on doit dire que ce n'est pas le plus grand favori.
17:11Ça veut dire qu'il a moins de responsabilités avec son équipe.
17:14Par exemple, quand il réussit à prendre Landa,
17:18ça va être pour la dernière semaine, et on doit être réaliste.
17:23Landa va être là deux semaines avec l'expérience pour améliorer,
17:27mais avant, il ne sait pas faire son travail, ça c'est sûr.
17:29Et pour Remco, oui, quand il est là, parmi les meilleurs,
17:33la dernière semaine, c'est très important d'avoir un coureur
17:36avec l'expérience de Landa à côté de lui.
17:38Mais son point fort, c'est qu'il ne commence pas le tour
17:42avec la pression, je dois contrôler la couche avec mon équipe.
17:44Ça, c'est le plus important, je pense,
17:46quand il manque un coureur comme Landa.
17:48Pour en finir sur Remco,
17:50on sait par quoi il est passé, les difficultés,
17:52les moments de doute après la chute.
17:54Jurgen l'a rappelé, les cinq mois, six mois sans vraiment courir.
17:58Vous êtes papa, on en parlait tout à l'heure,
18:00d'un sportif de haut niveau.
18:01Vous connaissez très bien le papa de Remco, Patrick Evenepoel.
18:05C'est des moments compliqués,
18:07parce que ce sont encore des jeunes,
18:10même s'ils ont déjà beaucoup d'expérience
18:13et une carrière incroyable.
18:14Ce n'est pas simple, quand on est papa,
18:16de devoir gérer ce type de moments.
18:18Ce sont des jeunes et ce sont tous des enfants.
18:21Ça, c'est le plus...
18:22Parce que pour moi, mes deux fils,
18:24ce n'est pas important ce qu'ils font,
18:26ce sont mes enfants, il faut être là pour les aider.
18:29Quand ils ont du succès, quand tout va bien,
18:30il ne faut pas être là,
18:32parce que tu connais la relation papa-fils.
18:34Quand ils sont vieux, ils savent toujours mieux.
18:37Mais à ce moment-là,
18:39c'est important que tu es là comme père
18:41et pour leur soutenir,
18:42parce que c'est normal qu'ils aient du mal dans la tête,
18:44mentalement, ils doivent être là.
18:46Ils sont malades ou ils sont blessés.
18:49Mais quand on parle de Remco,
18:52il est retourné, il a gagné le Freiburg-Manson.
18:55Et après, il a eu un coup un peu...
18:58Un petit down, oui.
18:59Et à mon avis, ça sera bien pour lui.
19:01Parce que là, il a dit...
19:04Sinon, ça va être trop facile,
19:06il va aller autour, tout va facile,
19:08mais dans le sport, ça ne va pas comme ça.
19:10Il faut se battre, il faut toujours retourner,
19:14se battre, se battre.
19:15À mon avis, ça ne sera pas mauvais pour lui.
19:17Quand il a senti à Liège, par exemple,
19:20c'est dur à ce moment-là,
19:22mais après, tu es plus motivé, je pense,
19:25pour arriver au plus grand niveau,
19:29parce qu'il faut être là pour le tour.
19:31Exactement.
19:32Un autre qui vise le tour et qui doit se battre,
19:34qui doit travailler, c'est évidemment Arnaud Delis.
19:36On en parle quelques instants.
19:42Arnaud Delis qui effectuait son retour en Allemagne.
19:44C'était dimanche du côté de Cologne.
19:46Il a pédalé quelques dizaines de kilomètres
19:47et puis il a abandonné pour son retour.
19:52On parle de soucis respiratoires.
19:54En tout cas, c'est la déclaration de Nicolas Mass,
19:56un des directeurs sportifs de l'équipe Loto.
20:00Messieurs, il a passé des bilans,
20:03que ce soit pilmonnaire, analyse de sang ces derniers jours,
20:06des difficultés à respirer,
20:07son rythme cardiaque était trop élevé,
20:08il ne se sentait vraiment pas bien.
20:10Nous savions qu'Arnaud ne lutterait pas pour la victoire,
20:12mais on pensait que ça se passerait mieux que ça.
20:17Inquiétant ?
20:18Oui, ça reste quand même inquiétant,
20:20puisqu'on parle d'Arnaud Delis
20:21qui revient après sept semaines sans compétition.
20:24On est dans une période d'allergie,
20:27mais qui n'est pas arrivée cette dernière semaine
20:29pour les gens les plus sensibles.
20:31Donc c'est difficile de comprendre
20:33que ça se déclenche le jour d'une compétition,
20:35parce que si on fait des efforts,
20:37finalement, on reproduit des efforts de course
20:40dans la semaine qui précède
20:41ou dans les quinze jours qui ont précédé une course,
20:44on aurait dû éventuellement avoir ces symptômes.
20:47Derrière, on peut entendre
20:49qu'une réunion un petit peu de crise se produit
20:52pour voir l'état général d'Arnaud Delis.
20:55On parle de nutritionnisme,
20:56parce qu'on trouve qu'Arnaud Delis
20:58est toujours aujourd'hui un poids trop important.
21:02Mais on a envie de se dire,
21:03qu'est-ce qu'on a fait au niveau de cette équipe loto
21:05durant ces sept dernières semaines ?
21:07De nouveau, on a l'impression de, certes, garder la confiance,
21:10mais d'être un petit peu, maintenant, en mode urgence
21:13à quelques semaines du Tour de France.
21:15Difficile. En tout cas, on avait bien compris
21:18que c'était surtout au niveau de reprendre du plaisir.
21:21C'était l'importance, la base pour Arnaud Delis.
21:23Est-ce qu'on prend du plaisir quand, après moins de 50 km,
21:26on est distancé sur une épreuve, une colonne ?
21:29Certainement pas.
21:30Donc je crois que ça fait un nouveau coup sur la tête
21:32et peut-être beaucoup de questions
21:34en arrivant ici à la fin du mois de mai.
21:35On a beaucoup de questions,
21:36mais pour le moment, c'est silence radio
21:38du côté de l'équipe loto en termes de communication.
21:41Stéphane, comme le dit Fred,
21:44on a activé le mode urgence concernant le soldat Delis.
21:47À propos de communication,
21:49je m'en réfère à ce que Stéphane Leu raconte ce matin
21:51dans les colonnes du Soir et de Sudinfo,
21:53où il s'en réfère effectivement à ces problèmes d'allergie, etc.
21:58Il n'évoque pas le programme qui était fait en amont,
22:02mais qui est manifestement insuffisant sur le plan de l'entraînement.
22:05Non, il reste de la marge, on n'est pas encore autour de France.
22:08Je crois qu'il faudra tirer des conclusions plus précises
22:11après les boucles de la Mayenne, qui est une petite course par étapes,
22:14où là, au moins,
22:16si on n'est pas bien le premier jour, le lendemain, on peut se refaire.
22:19Et enfin,
22:22le début du tour est favorable à Arnaud Delis.
22:24C'est pour ce début du tour qu'il doit être bien
22:26pour les dix premières étapes, entre guillemets, de pleine.
22:30Maintenant, la communication étant ce qu'elle l'est
22:33de la part de son équipe et de lui-même en particulier,
22:35il est très compliqué de donner un jugement, un avis,
22:39de chercher des explications sur des éléments qu'on ne possède pas.
22:42Oui, mais après, il y a ces questions d'allergie,
22:44il y a ces soucis, peut-être, respiratoires ou autres,
22:47mais en attendant, messieurs Lorenzo,
22:50la base du travail, c'est sur le vélo que ça se passe.
22:52C'est tous les jours, même quand on ne court pas,
22:53il faut s'entraîner, il faut bosser.
22:55Moi, j'en suis sûr qu'il fait ça.
22:57La chose la plus mauvaise qu'on ne peut pas faire maintenant,
23:00c'est paniquer,
23:01parce que quand tu paniques et que tu lui donnes des doutes dans sa tête,
23:05quand il sent que toi, tu as des doutes,
23:06comme responsable de lui, comme directeur sportif et tout,
23:10il ne va pas réussir.
23:12Maintenant, il faut avoir de la patience.
23:14C'est la possibilité qu'il ait l'allergie,
23:17et ça ne veut rien dire si tu es en bonne condition ou pas.
23:21Tu as toujours ce problème.
23:23Alors, on ne va pas paniquer.
23:25À mon avis, il a fait bien le travail,
23:27parce que quand tu vois aussi, au départ, en Allemagne,
23:30il était quand même maigri aussi et tout.
23:33Il a fait le travail, la base, il faut être là,
23:34mais quand tu as le problème d'allergie,
23:36tu peux être en plus grande condition,
23:39tu ne réussis pas à faire des prestations.
23:42La question, c'est, est-ce qu'il fallait alors s'aligner au niveau mental ?
23:45Si on sait qu'il y a ces problèmes d'allergie,
23:47peut-être vaut mieux décaler encore une semaine ou dix jours
23:50pour revenir sur les boucles de la Mayenne,
23:52parce que sinon, on prend un nouveau coup sur la tête.
23:54Ça, c'est une certitude.
23:55Reponger psychologiquement.
23:56Personnellement, je trouve, oui.
23:58C'est ce que Fred dit, la mentalité d'un coureur.
24:01À mon avis, la tête, c'est la plus grande force d'un coureur.
24:04Quand il a des doutes, quand il n'a pas la confiance,
24:07quand il commence à penser trop, c'est fini.
24:10Tu peux être en plus grande condition,
24:12un coureur qui commence à faire ça.
24:14Et quand il sent que les gens qui sont derrière lui
24:16ne sont pas complètement derrière lui,
24:20ça peut être dangereux aussi.
24:22Et tout le monde sait la qualité de Hanodely.
24:25C'est un de nos plus grands coureurs, comme jeune, qu'on a.
24:31Alors on doit avoir un peu de patience avec lui.
24:35A-t-il encore la tête au vélo, Hanodely ?
24:38On essaiera de répondre à cette question-là la semaine prochaine.
24:43En attendant, messieurs, je vous propose de basculer sur le Giro
24:47et sur le retour d'un certain Wout Van Aert,
24:51lui qui a renoué avec la victoire.
24:56Oui, c'était le héros de dimanche, forcément,
24:59du côté de Sienne et de la Piazza del Campo, en Toscane.
25:03Une ville, une arrivée qu'il adore dans une épreuve
25:06aux allures de Strade Bianche et qu'il a déjà remportée.
25:09Mais qu'est-ce qu'elle faisait plaisir à voir,
25:12cette victoire à suivre aussi.
25:14Et d'ailleurs, les images d'arrivée et post-course,
25:19franchement, nous ont donné la chair de poule
25:22pour la 50e victoire de la carrière de Wout Van Aert,
25:25qui attendait ça depuis 257 jours.
25:29Messieurs, il a fêté ça avec l'équipe,
25:32avec son épouse, avec ses enfants.
25:35Mais quel soulagement, vraiment, Fred, pour Wout Van Aert.
25:39On peut dire que c'était Piazza del Van Aert
25:41sur cette arrivée, qui est mythique quand même.
25:44C'est là que tout a commencé pour lui.
25:46On se souvient, en 2018, une ascension incroyable.
25:49Il était dans la petite équipe Veranda Williams.
25:51Il était tombé dans cette dernière ascension à bout de force, en crampe.
25:55Il a gagné en 2020.
25:57Et ici, après 250 jours,
25:59il va chercher une victoire assez mythique.
26:02C'était l'étape la plus dantesque de ce début de Tour d'Italie.
26:07Tout était réuni.
26:08Il a été confronté à Isaac Del Toro,
26:11qui, finalement, était le Tadej Pogacar du jour,
26:14qui a explosé tout le monde et qui a roulé comme une moto.
26:16L'intelligence de course, finalement, de Van Aert.
26:19Les situations de course aussi, dans le final,
26:21de pouvoir laisser rouler le jeune Mexicain
26:24qui avait cette ambition d'aller chercher le maillot.
26:26Mais il fallait encore s'accrocher dans cette dernière ascension terrible.
26:28Puis, son intelligence de course.
26:30Un dernier virage où il a pris quand même pas mal de risques.
26:32Il est passé à trois centimètres, peut-être, des balustrades.
26:36Mais quelle délivrance !
26:37J'aurais envie de dire que c'est vraiment l'abnégation.
26:40Quand on voit tous ces problèmes de ces dernières années,
26:44c'est de ne jamais lâcher ce bad.
26:45On vient de parler d'Arnaud Delie.
26:47Je crois que c'est vraiment un exemple qu'il peut avoir.
26:49C'est un garçon qui a eu énormément de soucis,
26:52qui n'a jamais rien lâché et qui, sur ce Giro,
26:54la semaine derrière, on a parlé de quelques centimètres.
26:57Ça aurait été un début de tour parfaitement réussi
27:00si Pedersen n'était pas là avec un maillot rose.
27:02Il n'a rien lâché. Il a eu l'intelligence de course.
27:04Sur certaines étapes, de lever le pied,
27:06de prendre dix minutes, de prendre un quart d'heure.
27:08Et le jour J, que ça lui convenait,
27:09va mettre son nom palmarès sur les trois grands tours en termes d'étapes.
27:13C'est vrai, première victoire au Giro.
27:14Il avait déjà remporté à quelques étapes à la Vuelta,
27:17mais aussi au Tour de France,
27:20donc vainqueur dans les trois grands tours pour Wout van Aert.
27:24Donc neuf sur le Tour, trois en Espagne,
27:27et cette première sur le Giro.
27:29Tout le monde est content pour lui, peu importe le maillot qu'on porte.
27:32Peu importe si on a une préférence dans le peloton.
27:36Voilà, c'est positif pour lui.
27:38C'est surtout pour lui que, comme on dit,
27:41sa vraie carrière sur la route a commencé, là,
27:45quand il est avec Veranda Williams.
27:48Et tous les résultats qu'il a mis après.
27:52On doit être fiers en Belgique qu'on ait un coureur comme ça.
27:55Parce que cette année aussi, on parle de van Aert.
27:57Lui, il n'a pas réussi son saison,
28:00mais quatrième au Tour de Flandre, quatrième à Paris-Roubaix.
28:03Vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
28:04Non, pas d'accord, pas du tout.
28:06Surtout quand tu sais d'où il vient,
28:09tous les problèmes qu'il a eus, les blessures qu'il a eues.
28:12Il a toujours retourné en silence,
28:14parce que ce n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup dans la presse.
28:16Ça, j'aime bien aussi.
28:18Il a beaucoup de respect pour ses adversaires.
28:21Mais il est toujours là, au niveau.
28:23Et on doit dire aussi, dans les classiques,
28:25que cette année, quand tu tombes sur un super Van de Poel
28:28et que tu tombes sur un Pogacar,
28:31tu es toujours là pour te battre.
28:33Deuxième au Flèche-Brabant-Zonde, derrière Van Evenepoel.
28:37Je pense qu'il y a des coureurs, avec les résultats qu'il a faits
28:39au début de saison, qui sont contents.
28:41Qui signent tout de suite leur carrière.
28:43C'est juste.
28:44Non, c'est un grand champion et il mérite...
28:47Je pense que dans le peloton,
28:49il y a 95 % des coureurs qui sont contents pour lui.
28:54Je suis fier comme belge qu'on ait un coureur comme lui.
28:58On est d'accord, on est bien d'accord, mon cher Lorenzo Stéphane.
29:01On sait que quand il n'en claque qu'une, généralement, dans les grands tours,
29:04il en claque d'autres aussi.
29:05On l'a vu, que ce soit sur le Tour de France,
29:07que ce soit sur la Vuelta, il a encore des objectifs.
29:10Il l'a dit, dans ce giro où il se sent de mieux en mieux,
29:12c'est d'aller chercher d'autres victoires d'étapes.
29:14Oui, on avait eu raison de dire qu'un grand tour,
29:17ça dure trois semaines et que si ça ne se passe pas bien
29:19les premiers jours, ça se passera mieux la semaine d'après
29:22et ça va encore mieux se passer dans les jours qui viennent.
29:24On va déjà avoir une indication intéressante avec le compte-la-montre
29:28parce que le premier compte-la-montre avait été un peu décevant
29:31par rapport à ses qualités.
29:32On verra ce que ça va donner à Pise,
29:35mais par la suite, il y a encore de quoi faire pour lui.
29:37Il aime aller dans les échappées, il n'a peur de rien.
29:40Et comme vous disiez, Lorenzo,
29:44s'il y a bien un coureur qui fait de l'unanimité dans le peloton,
29:47c'est lui.
29:48D'ailleurs, la piazza del Campo a retenti d'un bruit.
29:52Les tifosi étaient heureux,
29:54alors qu'ils venaient là pour voir peut-être Diego Ulissi ou les Italiens.
29:57Donc, voilà.
29:59Et comme je le disais aussi la semaine dernière,
30:01le Tour de France,
30:03il est ici pour préparer le Tour de France, finalement.
30:05Et donc, autour, il peut être méchant.
30:07Maintenant, quel va être son rôle pour Vingegaard ?
30:10Je crains que ça ne soit un rôle de chien de garde
30:12dans les dix premiers jours où il pourrait y avoir le tracé.
30:16Propose peut-être, s'il y a du vent, des bordures.
30:19Et bon, on sait que Vingegaard n'aime pas trop ça.
30:21Donc, quel sera son rôle au Tour de France ?
30:23Ça, c'est le grand point d'interrogation.
30:24Est-ce qu'il fait vraiment la grande différence
30:25entre ces grands champions ?
30:27Et Evan Hardt fait partie des grands champions.
30:29La semaine dernière, on se posait la question.
30:30Finalement, en ayant une préparation moindre,
30:33fallait-il prendre le départ du Giro ?
30:35Pour la majorité des coureurs, on aurait dit non,
30:37ça va être trop difficile.
30:39Souvenez-vous de ce que Philippe Gilbert nous a dit.
30:41Les garçons comme Oudvana, des coureurs d'un tel niveau,
30:44n'ont pas l'ambition d'aller gagner.
30:45Avec tout le respect du Tour de Belgique, on est à plat.
30:47Ils veulent aller chercher des grandes victoires
30:49sur les grands tours.
30:51Quelques jours après,
30:52quelle manière d'aller chercher un tel succès ?
30:54Et la joie dans la voiture quand on voit les directeurs sportifs
30:57qui lui écrivent, c'est pour tes enfants,
30:59c'est pour ta famille, ce que tu vas faire.
31:01Oui, c'est vraiment...
31:03Tout le monde, tout le peloton, toutes les équipes sont satisfaites.
31:06Et le public italien était enchanté d'une telle performance.
31:09C'est vrai. En attendant, dans ce Giro,
31:11c'est le coureur mexicain de l'équipe UAE,
31:14Del Toro, qui est en tête.
31:15On va regarder ensemble le classement
31:17après cette première semaine, après neuf étapes.
31:20Messieurs, c'est la première fois de l'histoire
31:22qu'un Mexicain est en rose sur le Giro.
31:25Il possède une minute 13 d'avance sur son coéquipier,
31:28Ayuso, qui place quatre coureurs, quand même, dans le top 10.
31:32Et Roglic est relégué à deux minutes 25.
31:36Del Toro, c'est un vrai phénomène qu'on avait découvert
31:38sur le Tour de l'Avenir, pour ceux qui s'en souviennent,
31:41et notamment dans le Col de la Loze.
31:43C'est un vrai talent, Lorenzo,
31:44qu'il va falloir tenir à l'œil les prochaines années.
31:47Del Toro, oui. Je pense que ce qu'il a montré maintenant,
31:51ce n'est pas seulement samedi qu'il l'a montré.
31:54Avant aussi, il a déjà montré des choses extraordinaires
31:57que tout le monde a dit, wow, celui-là.
31:59Alors, sans malchance et sans des chutes, sans maladie,
32:02je pense que c'est quelqu'un qui va nous étonner encore.
32:06Que va faire UAE, maintenant,
32:08en attendant entre Del Toro et Ayuso, sans parler des autres ?
32:11Il y a un problème de hiérarchie qui se pose.
32:13Un problème de luxe.
32:14Oui, un problème de luxe.
32:15Et on sait aussi qu'Ayuso n'est pas forcément apprécié
32:21au sein de sa formation.
32:22Il y a déjà eu des soucis avec lui.
32:24Je me pose la question de savoir
32:26si Del Toro n'est même pas plus fort que l'Espagnol,
32:29parce qu'il a tout, il est aussi en chrono.
32:32On le verra aussi tout à l'heure.
32:36Même si l'émission est enregistrée.
32:38Exactement.
32:39Mais je pense qu'il y a moyen, pour lui,
32:42de peut-être aller au bout du rêve, pourquoi pas ?
32:46Maintenant, c'est au management de Morogianetti
32:51d'organiser ça en toute intelligence,
32:54mais pourquoi pas ?
32:55On a déjà vu, dans de nombreuses reprises,
32:57deux coureurs de la même équipe aux deux premières places
32:59dans un classement.
33:00Ça se passait bien.
33:01J'espère que ça se passera bien pour eux.
33:02Et puis, on se posera aussi la question de savoir
33:04si Roglic pourra revenir.
33:06On sait qu'il reste deux semaines, que le giro est encore long
33:10et qu'il pourrait s'y passer des choses.
33:12Lui qui a chuté dans la fameuse étape dite des Stradé Bianche.
33:17Pour en finir avec le giro,
33:18on va quand même évoquer la belle histoire de Diego Ulissi,
33:21italien de chez Astana, qui a porté le maillot rose.
33:25Lui qui a terminé troisième de la huitième étape.
33:29On le rappelle, il est surnommé Nonno.
33:31C'est le grand-père, bientôt 36 ans, Ulissi.
33:34Ça, c'était la belle histoire d'Astana.
33:36Les Italiens qui attendaient depuis tellement longtemps
33:38d'avoir un coureur du pays avec le maillot rose, Lorenzo.
33:42Oui, pour nous, comme équipe,
33:45un Italien qui prend le maillot rose en Italie
33:49après si longtemps, c'est incroyable.
33:52C'est un coureur qui a déjà gagné neuf étapes, je pense,
33:55dans le giro avant.
33:57Oui, je pense.
33:58Chose comme ça.
33:59C'est un champion, 36 ans,
34:00et maintenant, c'est son rêve d'avoir le maillot rose.
34:04Une fois dans sa vie, il l'a eu.
34:06Je pense que pour nous, ça ne pouvait pas être mieux.
34:08C'était un autre jour de gloire.
34:11On était aussi deuxième dans le classement, ce jour-là.
34:14On avait le maillot à poing.
34:16Je pense que ça ne pouvait pas être mieux pour nous.
34:20C'est juste.
34:21Et puis, il y a Fortunato,
34:23qui est aussi là en tête du classement de la montagne.
34:25Oui, c'est pour ça.
34:27Fortunato aussi, il a un bon nom, Lorenzo,
34:29alors c'est normal qu'il ait un bon nom.
34:31C'est ça, le secret, l'explication.
34:33Mais je pense que l'équipe aussi a montré...
34:36Comme on dit, cette année, avec Astana,
34:38on n'a pas de coureurs qui vont gagner
34:41ou qui vont faire le podium dans un grand tour,
34:44mais ils sont là pour se battre tous ensemble.
34:46Et maintenant, on voit aussi,
34:47c'est quand même le plus haut niveau du cyclisme,
34:50et ils ont réussi à faire des résultats.
34:52Allez, on passe les dernières minutes de cette émission.
34:55Forcément, on vous l'a dit,
34:56à découvrir les secrets de l'équipe Astana avec notre invité.
35:04Je le disais tout à l'heure en préface,
35:0520 ans de présence dans le peloton pour Astana, mon cher Lorenzo.
35:09Et l'objectif majeur, évidemment, c'est de se maintenir.
35:13En World Tour, on va jeter un petit coup d'œil
35:15sur le classement, puisqu'il est important, ce classement-là,
35:19le nombre de points aussi,
35:21depuis 2023 jusqu'aujourd'hui, sur les trois dernières saisons.
35:25Astana, avec 21 884 points,
35:29vous êtes en vert, vous êtes dans le bon,
35:31même s'il y a Pique-Nique qui pousse juste derrière.
35:34On se sent comment, là, aujourd'hui, avec ce classement-là ?
35:37On se sent bien.
35:39On a commencé la saison dans une position
35:41beaucoup moins confortable.
35:45On a bien commencé la saison, on a continué.
35:47Je pense qu'on doit seulement penser à ça,
35:49parce que quand tu te concentres trop sur les points,
35:52tu commences à paniquer de temps en temps.
35:54Parce qu'il y a deux ou trois semaines,
35:56on a eu une semaine où on avait un peu moins de points.
35:59Moi, je dirais que, les gars, reste calme,
36:00parce que l'esprit est bon dans l'équipe.
36:05Tu sens que tout le monde est là et on va continuer après.
36:08Et je pense qu'on doit faire surtout ça maintenant,
36:10qu'on doit se concentrer sur nous,
36:13pas sur les points.
36:14Quand tu fais des résultats, tu reçois des points.
36:18Et quand tu te concentres trop sur les points
36:21et sur les autres équipes qui sont à côté de toi,
36:23tu fais des erreurs.
36:25Mais en attendant, vous avez quand même changé de stratégie
36:27pour aller chercher les points qui vous manquaient, Lorenzo,
36:30dont vous aviez besoin.
36:31On a surtout, quand on regarde maintenant,
36:33on a surtout pris des points avec beaucoup de coureurs différents.
36:36Ça, c'est important, parce que quand tu as un coureur,
36:39un leader comme Bojacar, c'est facile,
36:42eux, ils gagnent le Tour de Flandre, ils gagnent le Paris-Roubaix,
36:45ils ont déjà 1000 points.
36:47Alors ça, c'est facile, mais quand tu as une équipe comme nous,
36:50il faut changer un peu la stratégie,
36:52parce que tu arrives dans la course, petite course.
36:55Parce que pour moi, les petites courses,
36:57ils disent que ce sont des petites courses, mais ça n'existe plus,
36:59parce que partout, c'est un combat pour les points.
37:03Et quand tu as une équipe qui commence la course
37:08et qui a un leader,
37:09mais qui savent changer dans la course,
37:11que les autres aussi soient...
37:13Tout le monde est important dans une équipe,
37:14et ça, c'est le plus important, le plus grand changement,
37:17à mon avis, chez Astana maintenant.
37:18Tout le monde se bat pour tout le monde.
37:20Fred, Astana, c'est 15 victoires, 15 deuxième place,
37:2217 troisième place, on l'a dit.
37:24Ils sont partout, ils sont réguliers,
37:25ils vont chercher des points sur les courses dites inférieures.
37:28Comment on juge leur saison ?
37:30C'est la plus grosse surprise, finalement, de ce début de saison.
37:33Dans ce qu'on va parler, des résultats habituels,
37:35des formations, des coureurs qui dominent,
37:37c'était prévisible.
37:38Les dernières années d'Astana étaient vraiment,
37:40il faut l'avouer, très mauvaises,
37:42que ce soit sur les grands rendez-vous
37:43ou même sur les courses moindres.
37:45Ils pouvaient venir sur un tour de Belgique
37:46où il n'y avait quasiment pas de résultats.
37:49Ici, on a vraiment senti une nouvelle dynamique.
37:51Un nouveau partenaire aussi qui est arrivé avec XDS
37:54et certainement une obligation de prester pour se maintenir
37:57et de continuer ce partenariat.
37:59Ce qui est, je vais dire, le côté très fort de cette équipe,
38:02c'est la mixité.
38:03C'est qu'on va voir sur une même course,
38:05aussi bien dans les courses étapes,
38:06un garçon qui n'est pas le plus rapide du peloton,
38:09mais qui est parmi les meilleurs,
38:11et derrière, un coureur qui est relativement grimpeur,
38:14des épreuves comme le Tour de Turquie, notamment.
38:16On gagnait le classement général.
38:18Ils font 1 et 2 avec Puls et le coureur équatorien.
38:22C'est bien ça.
38:23Et derrière, il y a Maluchely qui gagne un sprint massif.
38:26Le Tour de Hongrie vient de se terminer.
38:28De nouveau, ils vont chercher 200 points ICI.
38:29Donc, c'est vraiment de bien placer les pions
38:33aux bons endroits avec cette mixité le plus possible
38:36et prendre maintenant, à la fin du mois de mai, 8 000 points.
38:40Oui, c'est énorme.
38:41Et on ne peut pas dire que c'est gagné,
38:43mais dans cette dynamique,
38:45on ne voit pas ce qui pourrait arriver à la formation XDSA standard
38:48de ne pas être dans les 18 meilleurs.
38:49Finalement, si je vous comprends bien,
38:50messieurs, il vaut mieux avoir plusieurs types de coureurs
38:53capables d'aller chercher des points, des victoires ou des podiums
38:56plutôt qu'un Cavendish.
38:58Non, la chose est que quand tu as une équipe World Tour,
39:03il faut dire que tous les coureurs ont de la qualité.
39:05Autrement, tu n'es pas là-dedans.
39:07Mais le plus grand problème,
39:13c'est qu'il faut les mettre sur la même ligne,
39:16que tout le monde est là pour se battre.
39:18Et les coureurs qui sont un peu moins,
39:20quand ils voient que les coureurs qui sont juste en haut d'eux sont mieux,
39:24leur niveau devient aussi plus...
39:26Et c'est une amitié.
39:27Quand tu vois ça chez nous aussi dans le peloton,
39:29de temps en temps, tu commences avec un plan toujours.
39:32Dans la course, il faut changer parce qu'il y a un coureur.
39:34Et c'est surtout ça que les coureurs sont vraiment ouverts l'un avec l'autre.
39:37Ils disent, je ne suis pas bien aujourd'hui, moi je vais travailler pour vous.
39:41Et dans ça, tu sens que c'est une rôle.
39:44Tu peux commencer la course chez nous comme Gregorio, comme on dit,
39:48mais à la fin, c'est toi qui prends les points.
39:51C'est l'effet boost, tout simplement.
39:52Et comme a dit Lorenzo tout à l'heure, bien commencer la saison.
39:55On dit souvent dans ces équipes qui vont peut-être avoir des difficultés,
39:58gagner rapidement, ça vous libère vraiment.
40:00C'est ce qui s'est passé ici.
40:01Et d'autres améliorent leur niveau
40:03parce qu'il y a la capacité d'aller chercher des résultats derrière.
40:06Stéphane.
40:06Oui, c'est aussi le mérite d'un staff.
40:08Lorenzo en fait partie.
40:10Et Alexandre Vinokourov, qui avait été un peu contesté par les autorités
40:14il y a deux, trois ans, a remis les choses au point.
40:17Il est redevenu le grand patron.
40:19Et comme le disait Lorenzo en début d'émission,
40:21c'est quelqu'un qui s'est géré
40:24sans imposer une grosse pression à ses coureurs.
40:28Des coureurs qui avaient une réputation un peu de mercenaires
40:30à une certaine époque chez Astana.
40:32On venait chercher de l'argent
40:33et puis on rechangeait d'équipe l'année d'après.
40:36Mais il n'y avait pas cet esprit qu'on sent aujourd'hui.
40:38On sent vraiment, quand on les voit rouler au Giro par exemple,
40:41c'est tout à fait différent de ce qu'on faisait l'année dernière,
40:44où là, on s'est focalisés par erreur sur Mark Cavendish
40:49et cette fameuse 35e victoire
40:50qui ennuyait surtout les Belges et les supporters des Nîmers.
40:54Mais on n'a pensé qu'à ça, finalement.
40:57Et au bout du compte, on a vu le bilan comptable est catastrophique.
41:00Il y a cette explication-là.
41:03L'autre aussi, c'est que l'équipe Pique-Nique
41:05n'a pas pris les choses en main comme vous.
41:08Et là, la vraie panique, elle est chez elle,
41:11cette équipe néerlandaise qui, de surcroît,
41:13va perdre Romain Bardet au mois de juin,
41:15qui arrête sa carrière après le Dauphiné.
41:18Donc c'est quand même un leader en moins
41:19et un vecteur de points en moins pour cette formation néerlandaise.
41:23Et une bonne nouvelle pour Astana.
41:25On a compris le secret, finalement, Lorenzo,
41:27c'est la force du collectif que vous avez su créer cette saison.
41:30Oui, ça surtout, et on a quand même pris quelques coureurs.
41:33Moi, j'ai travaillé, j'ai intermarché avec Tönis.
41:38Et j'avais dit, quand je retournais chez Astana, chez Vino,
41:41j'ai dit, Vino, quand tu sais prendre Tönis, il faut le prendre.
41:44C'est un capitaine sur la route incroyable.
41:47Il est bien pour les jeunes.
41:49C'est de nouveau pas quelqu'un qui parle trop,
41:52mais quand il parle, c'est la vérité.
41:55Et il est surtout correct dans la course.
41:56Quand il n'est pas bien, il travaille pour les autres,
41:58mais un coureur comme ça, avec beaucoup de jeunes,
42:01c'est important pour gérer tout le monde.
42:04Et ça, on voit sur les résultats,
42:06les points qu'il a déjà pris cette année,
42:0920 là, 50 là, mais à la fin, c'est 200, 300 points.
42:14Et c'est important, ça.
42:15Et c'est vous qui avez dit, quand tu sais prendre Evenepoel,
42:18Vino, tu dois prendre Evenepoel, c'est ça ?
42:20Oui, là, on n'a pas de problème avec le poids, alors.
42:22C'est pour rigoler.
42:24Il y a quand même deux talents dans votre équipe,
42:26Jean Poussin et le petit Guita, le petit grimpeur.
42:31Ça, c'est deux coureurs qu'on doit suivre aussi.
42:34Oui, Jean Poussin, c'est la première année que je travaille avec lui,
42:37mais c'est vraiment un coureur, il est bien accepté dans l'équipe,
42:41toujours l'ambiance avec lui,
42:43mais c'est un coureur qui se donne aussi à 150 % sur le vélo,
42:47ça, on le voit.
42:48Et ça, c'est aussi, à mon avis,
42:51ça, c'est aussi le point fort d'une équipe comme Astana.
42:54Il y a si beaucoup de nationalités et de cultures ensemble
42:58qu'il n'y a pas de clans qui sont formés.
43:00Parce que quand tu as une équipe avec tous les Belges, tous les Kazakhs,
43:04là, tu vois le soir au table, les Kazakhs sont ensemble et c'est fini.
43:08Mais maintenant, quand il y a si beaucoup de nationalités
43:11dans le personnel et dans les coureurs, tu n'as pas ça.
43:14Tout le monde est avec tout le monde à la table,
43:16et ce qui est toujours important pour moi, le soir, quand tu vas dîner,
43:20c'est que les coureurs restent toujours longtemps à la table,
43:22qu'ils soient ensemble.
43:23Il y a des équipes, après qu'ils ont fini à manger, ils sont partis.
43:27Et ça, c'est la force d'une équipe, je trouve.
43:28Ils sont ensemble, ils font...
43:33Toute la soirée, ils veulent être ensemble, et ça, c'est important.
43:36– Et Vinou Kourov a eu le courage politique, je dirais aussi,
43:39de ne pas prolonger ses coureurs kazakhs qu'il jugeait insuffisants,
43:42et il leur a dit, il faut avoir du cran quand on a...
43:45On porte le nom d'une équipe qui est le nom du pays.
43:48Donc, il l'a fait, il a engagé,
43:50ils ont fait un très bon mercato l'hiver dernier.
43:53Et effectivement, l'idée du clan des Kazakhs,
43:56à l'époque, il y avait aussi le clan Nibali, c'est fini, c'est une vraie équipe.
44:00– Parce que Naouna, comme j'étais dans l'équipe avant aussi,
44:03moi j'étais toujours à Vinou, Vinou, tu n'es pas le papa des Kazakhs.
44:08Pour eux, c'était un peu le même après que chez Greenwich.
44:14Il y a des coureurs là, de bons talents,
44:18ils sont professionnels, ils sont arrivés.
44:21Non, c'est là que ça commence.
44:23Mais quand tu arrives dans une équipe à Kazakhstan,
44:25je suis kazakh, je vais rouler chez Xeas Astana, je suis arrivé, non.
44:29Et ça, c'est maintenant, ça a changé beaucoup, ça c'est bien.
44:32– En tout cas, c'était un plaisir de vous avoir, Lorenzo,
44:34on pourrait parler vélo avec vous pendant des heures,
44:37et je suis sûr que vous avez une anecdote, tiens,
44:38sur Frédéric Amorison pour terminer l'émission.
44:41Ce n'était pas prévu, mais on va prendre 30 secondes,
44:42une anecdote sur Fred, un petit secret de Fred.
44:45– Non, je ne peux pas le dire, c'est sûr.
44:48– Pas aujourd'hui.
44:49– La route, on est dans le bon sens.
44:51– Je m'attendais à ce type de réponse.
44:54Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour le reste de la saison,
44:56Lorenzo Lapage ?
44:57– Moi, je pense que comme ça marche maintenant dans l'équipe,
45:00on est très contents et que ça continue comme ça,
45:02qu'on n'a pas mal chance, qu'on continue comme ça.
45:06Que mon fils, il continue comme ça, qu'il est content,
45:09et que l'équipe continue comme ça.
45:11– Que vos fils, parce qu'on n'oublie pas le deuxième aussi.
45:14– Oui, oui, mes fils.
45:16– Qui va gagner le Giro ?
45:18– Roglic.
45:19– Roglic qui va gagner le Giro, tiens.
45:20– J'étais comme ça la saison dernière,
45:21donc on ne change pas d'avis, malgré sa chute et sa crevaison, Roglic.
45:24– Moi aussi, je l'avais mis premier.
45:26J'ai un petit doute sur son équipe, néanmoins,
45:28parce qu'il a perdu Jahinle, on n'en a pas beaucoup parlé,
45:31mais c'est quand même un ancien vainqueur lui-même du Tour d'Italie,
45:34et ça pourrait lui porter préjudice.
45:37Son équipe est moins forte qu'UE, ça c'est clair.
45:40– Il est dixième actuel de ce classement à 2 minutes 25 du leader,
45:43Del Toro, on fera le point mardi prochain,
45:45après la deuxième semaine de ce Giro.
45:47Merci Stéphane, on vous retrouve tous les jours dans le soir
45:50dans Sudinfo, bien sûr la version papier et la version web.
45:53Merci à Fred, à Lorenzo, et merci à Lorenzo, excellente deuxième partie de saison.
45:58Merci de nous suivre sur toutes les plateformes d'RTL
46:01et de nous écouter sur Bel Air TL, on se retrouve mardi prochain.
46:04D'ici là, portez-vous bien, ciao, ciao.
46:06– Sous-titrage ST' 501