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  • 21/05/2025

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Sport
Transcription
00:00C'était le héros de dimanche, forcément, du côté de Sienne et de la Piazza del Campo, en Toscane.
00:06Une ville, une arrivée qu'il adore dans une épreuve aux allures de Strade Bianche qu'il a déjà remportée.
00:12Mais qu'est-ce qu'elle faisait plaisir à voir cette victoire à suivre aussi.
00:17Et d'ailleurs, les images d'arrivée et post-course, franchement, nous avons donné la chair de poule
00:24pour la cinquantième victoire de la carrière de Wout Van Aert, qui attendait ça depuis 257 jours.
00:32Messieurs, il a fêté ça avec l'équipe, avec son épouse, avec ses enfants.
00:38Mais quel soulagement, vraiment, Fred, pour Wout Van Aert.
00:42On peut dire que c'était Piazza del Van Aert sur cette arrivée qui est mythique quand même.
00:47C'est là que tout a commencé quelque part pour lui.
00:49On se souvient, en 2018, une ascension incroyable.
00:52Il était à l'époque dans la petite équipe Beranda Williams.
00:54Il était tombé dans cette dernière ascension à bout de force, en crampe.
00:58Il a gagné en 2020.
01:00Et ici, après 250 jours, il va chercher une victoire assez mythique.
01:05C'était l'étape la plus dantesque, ce début de Tour d'Italie.
01:09Tout était réuni.
01:11Il a été confronté à un Isaac del Toro, qui finalement était le Tadej Pogacar du jour,
01:16qui a explosé tout le monde et qui a roulé comme une moto.
01:19L'intelligence de course, finalement, de Van Aert.
01:21Des situations de course aussi, dans le final, de pouvoir laisser rouler le jeune Mexicain
01:26qui avait cette ambition d'aller chercher le maillot.
01:28Mais il fallait encore s'accrocher dans cette dernière ascension terrible.
01:31Puis son intelligence de course, un dernier virage où il a pris quand même pas mal de risques.
01:35Il est passé à 3 cm peut-être des balustrades.
01:39Mais quelle délivrance.
01:40J'en ai envie de dire, c'est vraiment l'abnégation.
01:43Quand on voit tous ces problèmes de ces dernières années, c'est de ne jamais lâcher, se battre.
01:48On vient de parler d'Arnaud Delis.
01:49Je crois que c'est vraiment un exemple qu'il peut avoir.
01:52C'est un garçon qui a eu énormément de soucis, qui n'a jamais rien lâché.
01:56Et qui, sur ce giro...
01:57La semaine dernière, on a parlé de quelques centimètres.
02:00Ça aurait été un début Tour parfaitement réussi si Pedersen n'était pas là avec un maillot rose.
02:05Il n'a rien lâché.
02:05C'est lui l'intelligence de course sur certaines étapes, de lever le pied, de prendre 10 minutes, de prendre un quart d'heure.
02:10Et le jour J, que ça lui convenait, va mettre son nom palmarès sur les trois grands tours en termes d'étapes.
02:16Oui, c'est vrai.
02:16Première victoire au giro.
02:17Il avait déjà remporté quelques étapes à la Vuelta, mais aussi au Tour de France.
02:23Donc vainqueur dans les trois grands tours pour Wout Van Aert.
02:27Donc neuf sur le tour, trois en Espagne et cette première sur le giro.
02:31Tout le monde est content pour lui.
02:33Peu importe le maillot qu'on porte, peu importe si on a une préférence dans le peloton.
02:39Voilà, c'est positif pour lui.
02:41C'est surtout pour lui que, comme on dit, sa vraie carrière sur la route a commencé là.
02:48Quand il est avec Veranda Willems.
02:50Et c'est tous les résultats qu'il a mises après.
02:55On doit être fiers en Belgique qu'on a un coureur comme ça.
02:58Parce que cette année aussi, on parle de Van Aert.
02:59Oui, il n'a pas réussi son saison, mais quatrième au Tour de Flandre.
03:04Quatrième à Paris-Roubaix.
03:06Vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
03:07Non, pas d'accord.
03:08Pas du tout.
03:09Surtout quand tu sais d'où il vient.
03:12Tous les problèmes qu'il a eus, les blessures qu'il a eus.
03:14Il a toujours retourné en silence.
03:17Parce que ce n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup dans la presse.
03:19J'aime bien aussi.
03:21Il a beaucoup de respect pour ses adversaires.
03:24Mais il est toujours là au niveau.
03:26Et on doit dire aussi dans les classiques que cette année,
03:28quand tu tombes sur un super vent de poules et que tu tombes sur un poids jacquard.
03:33Mais tu es toujours là pour te battre.
03:36Deuxièmement au Fleish Brabant.
03:38Je pense qu'il y a des coureurs avec les résultats que lui a fait au début de saison.
03:43Qui signent tout de suite toute leur carrière.
03:46C'est juste.
03:47Non, c'est un grand champion.
03:49Il mérite.
03:50Je pense que dans le peloton, il y a 95% des coureurs qui sont contents pour lui.
03:58Moi, je suis fier comme Belge.
04:00On est d'accord.
04:01On est bien d'accord, mon cher Lorenzo Stéphane.
04:04On sait que quand il n'en claque une, généralement dans les grands tours,
04:06il n'en claque d'autres aussi.
04:08On l'a vu, que ce soit sur le Tour de France, que ce soit sur la Vuelta.
04:11Il a encore des objectifs.
04:13Il l'a dit dans ce Giro où il se sent de mieux en mieux.
04:15C'est d'aller chercher d'autres victoires d'étape.
04:16Oui, on avait eu raison de dire qu'un grand tout, ça dure trois semaines.
04:21Et que si ça ne se passe pas bien les premiers jours, ça se passera mieux la semaine d'après.
04:25Et ça va encore mieux se passer dans les jours qui viennent.
04:27On va déjà avoir une indication intéressante avec le compte Lamont.
04:30Parce que le premier contre Lamont avait été un peu décevant par rapport à ses qualités.
04:35On verra ce que ça va donner à Pise.
04:38Mais par la suite, il y a encore de quoi faire pour lui.
04:40Il aime aller dans les échappés.
04:42Il n'a peur de rien.
04:43Et comme vous disiez, Lorenzo, s'il y a bien un courant qui fait l'unanimité dans le peloton, c'est lui.
04:50D'ailleurs, la piazza del Campo a retenti d'un bruit.
04:54Les tifosies étaient heureux alors qu'ils venaient là pour voir peut-être Diego Unissi ou les Italiens.
05:01Et comme je le disais aussi la semaine dernière, le Tour de France, il est ici pour préparer le Tour de France finalement.
05:08Et donc autour, il peut être méchant.
05:10Maintenant, quel va être son rôle pour Vingegaard ?
05:13Je crains que ça ne soit un rôle de chien de garde dans les dix premiers jours où il pourrait y avoir le tracé.
05:18Il propose peut-être, s'il y a du vent, etc., des bordures.
05:22Et bon, on sait que Vingegaard n'aime pas trop ça.
05:24Donc, quel sera son rôle au Tour de France ?
05:26Ça, c'est le grand point d'interrogation.
05:27Ce qui fait vraiment la grande différence entre ces grands champions et Van Aert fait partie des grands champions.
05:32La semaine dernière, on se posait la question.
05:33Finalement, en ayant une préparation moindre, fallait-il prendre le départ du Giro ?
05:38Pour la majorité des coureurs, on aurait dit non, ça va être trop difficile.
05:42Souvenez-vous de ce que Philippe Gilbert nous a dit.
05:44Des garçons comme Van Aert, des coureurs d'un tel niveau, n'ont pas l'ambition d'aller gagner.
05:48Avec tout le respect du Tour de Belgique, une étape-là.
05:50Ils veulent aller chercher des grandes victoires sur les grands tours.
05:54Quelques jours après, quelle manière d'aller chercher un tel succès ?
05:57Et la joie dans la voiture, quand on voit les directeurs sportifs qui lui crient
06:00« C'est pour tes enfants, c'est pour ta famille ce que tu vas faire ».
06:04Oui, c'est vraiment tout le monde finalement, tout le peloton, toutes les équipes sont satisfaits.
06:09Et le public italien a été enchanté d'une telle performance.
06:18Merci.
06:19Merci.
06:20Merci.
06:21Merci.

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