00:00Focus sur les réformes institutionnelles annoncées.
00:04Oui, depuis la sortie très commentée, vous le savez, du conseil juridique du président Yamaï Faï sur les antennes de la RTS,
00:14eh bien, les contours de ce réaménagement institutionnel se précisent ou s'embrouillent ces slons.
00:21Si, pour le pouvoir, il s'agit d'un nécessaire rééquilibrage des institutions du Sénégal,
00:27certains y voient plutôt les prémices d'un bicéphalisme inédit à la tête de l'État.
00:33Le quotidien ou alphaterie n'y va pas par quatre chemins ce matin.
00:37Derrière les discours juridiques relève le journal, c'est-on ou plutôt une véritable composition du pouvoir exécutif
00:44qui se dessine avec son lot d'interrogations, de craintes voire de calculs politiques.
00:49Le journal s'introge vers quelle gouvernance allons-nous réellement ?
00:53Réformes, ruptures, équilibrages ou dualités confuses ?
00:57Tribune, flair, en tout cas un tripatouillage institutionnel ou constitutionnel pour sa majesté Ousmane Sounkou ?
01:04Le professeur Sidi Alfaniaï, avec ses ciseaux, a fini de faire ses coupes.
01:10Le dialogue, un simple exercice de légitimation de cette manœuvre politico-politicienne.
01:17En attendant d'y voir plus clair, l'actualité nous ramène sur une autre scène ce matin, sur une scène tout aussi scrutée, celle de la justice.
01:28Ce matin, les regards se tournent vers la haute cour de justice, cette grande dormeuse, vous le savez, du droit qui s'éveille.
01:34Vous l'aurez constaté depuis quelques temps pour recevoir des pontes de l'ancien régime.
01:39Ce matin, donc, c'est l'ancien garde des Sceaux qui est convoqué pour poursuivre.
01:45Le professeur Madior Fall a poursuivi pour corruption.
01:48L'observateur avertit.
01:50Le professeur, donc, le procureur a fait déjà un réquisitoire de feu.
01:55Et ce réquisitoire, selon le confrère, risque de resserrer l'étau autour de l'ancien ministre.
02:01Soussa parle de mardi, de tous les dangers pour le professeur Madior Fall.
02:06Le journal rappelle que ceux qui l'ont accusé sont déjà en prison.
02:11Nézalé Yop-Yan, elle s'en est sortie hier avec un contrôle judiciaire et une caution tout de même de 57 millions.
02:19Le journal Le Quotidien constate que ces cautions comptent liberté.
02:23La même option est offerte aux autres ministres après l'aide à chez les fournisseurs.
02:28L'aide Yop, lui toujours dans les déboires de la justice extraite hier par la division des investigations criminelles extraites de prison,
02:37il est rattrapé, selon l'observateur, par une autre affaire de deal de 500 millions de francs CFA.
02:42Nous restons avec le journal Le Quotidien qui informe que la partie civile abandonne les poursuites contre Azorafal.
02:51La paire renonce à poursuivre, je cite, en dément.
02:55Le commentateur du Quotidien en profite ce matin pour revenir sur la visite de Smansanko à Azorafal en prison pour Babadihan.
03:03Eh bien, en apportant son soutien à son militant, comme il l'a fait, il trahit ce qu'il appelle l'esprit républicain.
03:11En se rendant au chevet d'un inculpé, quel qu'en soit le mobile apparent, relève le commentateur, le premier ministre commet.
03:17En acte politique d'une redoutable portée symbolique, il contredit l'égalité de tous.
03:23Devant la loi, il instille dans l'opinion, dans la populace, l'idée pernicieuse que certains bénéficient d'une indulgence supérieure,
03:31d'un accès personnel au pouvoir, d'un privilège d'humanité que d'autres, plus anonymes, plus pauvres ou moins liés, n'obtiendront jamais.
03:38Et de poursuivre, il envoie un message dévastateur que la fidélité partisane ou les affinités de notre ordre peuvent suspendre les exigences de justice.
03:49Cela s'appelle, selon le commentateur, le favoritisme. Cela s'appelle la rupture du pacte républicain.
03:58Et le confrère de poursuivre, le premier ministre n'a pas seulement l'ambition manifeste, selon lui, de trahir l'esprit de la République.
04:05Il veut aussi un bon panafricaniste. Égaré, déconstruit l'imaginaire sénégalais de grandeur et de terre où s'épanouissent les libertés, en se rendant au Burkina Faso.
04:17Il clame à tue-tête non sans anachronisme. Sa fascination tragique pour les pays de l'AS, c'est une flétrissure quand une démocratie comme la nôtre participe à la légitimation de ses pouvoirs militaires
04:31dont la seule légitimité est menthe des baïonnettes.
04:36Relève encore le commentateur en première page du journal Soussa.
04:41Criminalisation de l'homosexualité.
04:43Maman Targué ne lâche pas Ousmane Sonko.
04:46Marabou de Passef, vous perdez votre temps.
04:48Nous ne manipulons personne.
04:50C'est votre leader qui avait pris des engagements pour la criminalisation de l'homosexualité.
04:55Sonko dit toujours Maman Targué.
04:57avait clairement dit que Macky Sall a un agenda LGBT.
05:01Il a battu campagne sur ça.
05:02Eh bien, personne ne lui avait tordu le bras.
05:05Yamra est en train de préparer un dossier judiciaire contre Akhenaton.
05:09Relève encore Maman Targué qui s'est entretenu avec le journal Soussa Babacar.
