Grégory Treport, président du Frat
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00:00Au niveau national, la mobilisation à laquelle on s'associe, il y a eu des événements très importants qui se sont déroulés hier et aujourd'hui,
00:07à savoir la parution par décret de la convention qu'on dénonce depuis 15 mois.
00:13Donc, on comprend bien que le 19 mai, une mobilisation nationale est lancée depuis 3 semaines avant,
00:19et comme par hasard, la convention qu'on dénonce est publiée le 18 mai.
00:25Donc vous me direz, le hasard fait bien les choses, mais celui-là est particulier quand même.
00:28Donc, clairement, nous, intersyndical, ça nous a fait changer d'avis, changer de braquet, je dirais.
00:35On est venu nous rencontrer la préfecture, c'est vrai, avec la direction de la sécurité sociale.
00:39Mais là, avec ce changement, on voulait nous rencontrer le préfet lui-même et surtout M. Benoît Serriot, directeur de la sécurité sociale.
00:47Parce que là, il fallait clairement avoir la possibilité de négocier avec les décideurs, je dirais, le préfet et le directeur de la sécurité sociale.
00:55Donc, cette demande a été entendue.
00:59Il y a eu cet après-midi un relais vis-à-vis de l'intersyndicale disant que c'est nous qui avions refusé de rencontrer le préfet.
01:06Non, on a refusé de rencontrer quelqu'un qui n'était pas le préfet.
01:11Nous, on voulait rencontrer le préfet.
01:13Donc, écoutez, on nous a apporté une solution à ça.
01:17Et grâce, je tiens à le dire, aux barrages, grâce aux blocages, grâce à votre mobilisation, les collègues, 450 taxis aujourd'hui.
01:26Merci, merci, c'est grâce à vous ça.
01:30Mais, c'est pas fini.
01:32C'est pas fini, pourquoi ?
01:33Demain, donc, il nous est proposé à 16h, le préfet de la région nous rencontre avec la direction de la sécurité sociale.
01:40Alors, pourquoi la direction et non pas préciser Benin Seaglio ?
01:43Bon, on va pas l'inventer, mais le bonhomme est en métropole.
01:46Il est pas là, physique, moi.
01:47Donc, on va l'excuser là-dessus.
01:49Mais bon, quelque part, avec l'objet de la région de demain, ce qu'on a besoin, nous, c'est de la direction de la sécurité sociale.
01:54Monsieur Benin Seaglio, il interviendra à un moment donné, on le sait, mais demain pas spécialement et pas spécialement nécessaire.
01:59Donc, tout ça pour vous dire que demain, à 16h, on sera reçu ici, à la préfecture de Saint-Lila-Réunion,
02:06reçu par le préfet de la région avec la direction de la sécurité sociale.
02:11L'inter-sindical sera reçu.
02:14Monsieur Achix, qui est là, monsieur Steven Noirot, moi-même et nos équipes.
02:18Ainsi que l'association des patients qui va représenter et tenir un mot pour les patients qui, aujourd'hui, ont souffert.
02:26Malheureusement, et ça, on tient surtout à le préciser.
02:30Ce combat, c'est aussi, et surtout, pour notre patientèle, qui, demain, risque d'être transportée.
02:36En qu'est-ce qu'a-t-on, là ? Dans le fogon, d'ailleurs, comme des marchandises.
02:39Jusqu'à 8h, une cause qui mettait 20 minutes, mettra 3h.
02:43Et ça, d'après l'État, c'est faire une économie.
02:45C'est faire une économie sur la santé des gens.
02:48C'est faire une économie sur la précarité, sur la précarisation de notre population réunionnaise.
02:52Non, ça, ça ne passera pas.
02:55Ça, vous, tous professionnels, conscients de votre travail, hommes et femmes responsables, ça ne passe pas.
03:00Donc, clairement, il était nécessaire, aujourd'hui, de se faire entendre.
03:03Et demain, encore une fois, on va se faire entendre.
03:06Donc, à 16h, on sera reçus, comme je vous l'ai dit, par le préfet.
03:11Chose très importante qu'on doit dire.
03:13Le préfet nous laisse entendre qu'on va négocier pour la réunion.
03:19Chose qui, jusqu'à présent, n'était pas ce qu'on nous disait.
03:22On devait négocier, même pas, comme je vous l'ai dit, il n'y a eu aucune négociation.
03:26Mais on devait discuter autour d'une convention nationale.
03:29Écoutez, la réunion fait partie de la métropole, fait partie de la France, c'est vrai.
03:32Mais nous, ici, on est insulaire.
03:34Et apparemment, ils ne comprenaient pas pourquoi, aujourd'hui, on faisait ces demandes.
03:38Mais, grâce à vous, aujourd'hui, on a pu leur faire entendre qu'il faut nous écouter.
03:43Donc, on va discuter d'une convention pour la réunion.
03:46Et ça, c'est grâce à vous encore, les gars.
03:49Chose très importante.
03:51On n'allait pas dans ce sens-là.
03:52Donc, demain, nous verrons.
03:53On a nos arguments en face du préfet, s'il nous reçoit à 16h.
03:57Je pense qu'il a besoin, lui aussi, d'avoir des éléments, d'avoir, sans doute, des réponses à nous apporter.
04:02On verra.
04:03On verra.
04:03Ça, on vous ira demain.
04:04Donc, par rapport à ça, on va demander au barrage de se lever.
04:11Oui, on a besoin de libérer la population.
04:13On a bien compris.
04:14Et je pense que tout le monde a bien compris.
04:16Malgré que le taxi roule d'un gros entour.
04:18Malgré que le taxi, c'est un bonhomme qui est en train de faire briller.
04:20Non.
04:21C'est un homme responsable.
04:22Si aujourd'hui, il est en colère, c'est que ça fait 15 mois qu'il est en train de les...
04:26Attention.
04:27On va s'énerver.
04:29Attention.
04:29Écoutez-nous.
04:30On va s'énerver.
04:31Eh bien, non, on n'écoute pas.
04:32Là, clairement, aujourd'hui, il fallait battre un point sur la table.
04:37Alors, là, peut-être, je crois que c'est atteint, comment le territoire, il pose devant la barre.
04:40Mais à un moment donné, quand vous croyez en nous, coucouillon, moi, je m'ai désolé.
04:43Mais il est capable.
04:44Il n'est pas plus qu'un autre.
04:45Il n'est pas moins qu'un autre, surtout.
04:46Les autres, tout le monde, c'est responsable.
04:48Et ce n'est pas moins qu'un autre.
04:49Donc, clairement, aujourd'hui, le bonhomme, si il obtient ça demain, c'est grâce à eux.
04:53Encore une fois, merci.
04:54M'applaudissements.