Au programme ce soir, triste retour sur l’élection présidentielle roumaine. Le candidat mondialiste a remporté la victoire face au souverainiste de remplacement Simion. Une élection qui s’érigera en démonstration des ingérences étrangères, à commencer par celle de l’Elysée.
Dans la bande de Gaza, les combats s’intensifient avec une offensive israélienne dans le but d’occuper l’ensemble de ce territoire. Aucun obstacle ne semble en mesure de barrer la route au premier ministre Benyamin Netanyahou.
Et puis pour terminer, nous reviendrons en France avec le nouveau président élu des Républicains, l’actuel ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Dans la bande de Gaza, les combats s’intensifient avec une offensive israélienne dans le but d’occuper l’ensemble de ce territoire. Aucun obstacle ne semble en mesure de barrer la route au premier ministre Benyamin Netanyahou.
Et puis pour terminer, nous reviendrons en France avec le nouveau président élu des Républicains, l’actuel ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
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00:00Madame, Monsieur, bonsoir. Je suis très heureuse de vous retrouver ce soir.
00:18Je compte bien sûr sur vous pour nous aider à promouvoir cette émission.
00:22Alors pensez à cliquer sur le pouce en l'air et nous écrire dans les commentaires.
00:26Au programme ce soir, triste retour sur l'élection présidentielle roumaine.
00:31Le candidat mondialiste a remporté la victoire face au souverainiste de remplacement Simeone.
00:36Une élection qui s'érigera en véritable démonstration des ingérences étrangères, à commencer par celle de l'Elysée.
00:43Dans la bande de Gaza, les combats s'intensifient avec une offensive israélienne dans le but d'occuper l'ensemble du territoire.
00:50Aucun obstacle ne semble en mesure de barrer la route au Premier ministre Benjamin Netanyahou.
00:56Et puis pour terminer, nous reviendrons en France avec le nouveau président élu des Républicains,
01:01l'actuel ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
01:07Coup d'État eurocrate à Bucarest.
01:09L'élection présidentielle roumaine s'est finalement soldée par la victoire du candidat mondialiste pro-Bruxelles.
01:15Une élection rythmée par les ingérences du pouvoir d'Emmanuel Macron.
01:19Le point de Nicolas de Lamberterie.
01:20Le simulacre électoral roumain, qui durait depuis six mois, a donc finalement eu la conclusion voulue par les euro-mondialistes,
01:28avec la victoire du maire de Bucarest, Nico Chourdan, qui a obtenu un peu plus de 53% des suffrages au second tour,
01:35face au candidat souverainiste Georges Siméon, qui a reconnu sa défaite dans la soirée.
01:40Au niveau des résultats à proprement parler, on notera que, sans surprise, Siméon est en tête dans la plupart des communes rurales,
01:48ainsi que dans le vote des Roumains de l'étranger, notamment en Europe occidentale,
01:52tandis que Nico Chourdan a fait le plein de voix dans les grands centres urbains,
01:56ainsi que dans les régions où vit la minorité hongroise.
01:59Cette journée du 18 mai est donc venue parachever un spectacle totalement inédit au sein de l'Union européenne,
02:05mais qui servira sans doute de modèle aux euro-mondialistes pour barrer la route aux populistes à l'avenir.
02:12Pour rappel, l'élection de 2024 avait vu l'arrivée surprise du candidat souverainiste Kalin Georgescu en tête du premier tour,
02:20avec de bonnes chances de l'emporter au second.
02:22Mais le vendredi 6 décembre, alors que le scrutin de second tour était déjà ouvert dans les sections consulaires pour les Roumains de l'étranger,
02:30la Cour constitutionnelle annulait en dernière minute les résultats du premier tour,
02:34et donc l'élection, sous prétexte d'ingérence étrangère durant la campagne.
02:39Tout le monde parlait alors d'ingérence russe, sans avancer de preuves tangibles.
02:43Et pourtant, peu de temps après, fin décembre 2024,
02:47on apprenait à la suite d'un contrôle du fisc roumain que les fameux comptes TikTok,
02:52ayant soutenu la campagne de Georgescu, n'avaient pas été financés par le Kremlin ou un quelconque État étranger,
02:58mais par le PNL, le parti du président sortant Klaus Johannes,
03:02et ce en vue de faire monter la candidature de Georgescu,
03:06afin de prendre des voix à d'autres candidats de type souverainiste ou populiste,
03:10et d'augmenter les chances du candidat du PNL de figurer au second tour.
03:13Ces faits ont même été reconnus en avril 2025 par des médias de services publics français,
03:18même si dès le lendemain, le narratif des ingérences russes était de nouveau présent dans tous leurs articles
03:23relatifs à la présidentielle roumaine.
03:25Plus incroyable encore, en dépit de la mise à jour publique et officielle de ces faits,
03:30Kaling Georgescu a été interdit en mars 2025 de se présenter aux élections présidentielles rejouées en mai 2025,
03:38sur décision du bureau électoral central et de la cour constitutionnelle.
03:42Georges Siméon, l'autre candidat nationaliste de la campagne de 2024,
03:47voyait quant à lui sa candidature acceptée,
03:49et faisait donc office de candidat de substitution de Kaling Georgescu.
03:53Et tout aussi intriguant, quelques jours avant de prendre la décision d'interdire à Kaling Georgescu
03:59de se présenter aux élections de 2025,
04:01le président de la cour constitutionnelle roumaine rencontrait l'ambassadeur de France à Bucarest.
04:06Imaginons un seul instant si le président du Conseil d'État en France
04:10rencontrait à Paris l'ambassadeur russe, américain ou chinois,
04:14quelques jours avant de prendre une décision capitale dans la politique intérieure du pays.
04:18Selon Modeste Schwartz, inutile donc de chercher les fraudes dans les événements du dimanche 18 mai,
04:24mais s'il faut bien remonter au putsch du 6 décembre.
04:27Bon, d'abord le débat sur les accusations de fraude.
04:31Des fraudes, elles ont sûrement eu lieu.
04:33Je dirais qu'à partir du moment où Siméon a reconnu sa défaite,
04:35c'est un débat un peu périmé.
04:37Ensuite, passé le moment un peu émotionnel de la journée du scrutin,
04:41je pense qu'il faut essayer de retrouver le sens des proportions,
04:44il y a eu des sondages qui, à l'époque,
04:46avant que sa candidature ne soit écartée par des moyens anticonstitutionnels,
04:52il y a eu des sondages qui donnaient Kaling Georgescu à 60%.
04:56Donc par rapport à ça, même si on attribue à de la fraude les 4 points
05:01de l'avance de Nico Chordane sur Georges Siméon,
05:05bon, supprimons ces 4 points, on obtient quoi ?
05:0850-50.
05:10Donc 50% par rapport à 60, c'est quand même une grosse différence.
05:15L'avocat Dan Kittik, qui a été le principal porte-parole du mouvement
05:20Touloudoyenapoy, donc le retour au second tour,
05:23des gens qui ont expliqué que les seules élections qui seraient légitimes,
05:29ce seraient la reprise du second tour de 2024,
05:31et non pas d'accepter ce simulacre de nouvelles élections.
05:37Dans la logique de Kittik, effectivement, il faut se poser la question.
05:41On a empêché Georges Escou de se représenter à la ressuscée des élections,
05:47mais on n'en a pas empêché Siméon. Pourquoi ?
05:50Notons également que durant la journée du dimanche 18 mai,
05:53alors que les bureaux de vote étaient déjà ouverts,
05:55le gouvernement roumain faisait état d'ingérence russe
05:58sur le scrutin de 2025.
06:00D'aucuns voyaient là le début d'une narration
06:02rendant possible une nouvelle annulation d'élections,
06:05dans l'éventualité où Georges Siméon l'emporterait.
06:08La journée de vote a également été animée
06:10par une publication de Pavel Douroff,
06:13le fondateur de Télégramme,
06:14qui a évoqué les pressions qu'auraient exercées sur lui
06:17les services français,
06:18en vue de censurer les voix conservatrices roumaines
06:20sur son réseau Télégramme.
06:22La diplomatie française a rapidement réagi,
06:24en niant toute initiative de sa part.
06:26Ce à quoi Douroff,
06:28qui est par ailleurs citoyen français
06:29et avait été arrêté il y a quelques mois
06:31par les autorités françaises
06:33avant d'être remis en liberté,
06:34en a rajouté une couche,
06:36en précisant que c'est Nicolas Lerner,
06:38le directeur de la DGSE,
06:39qui lui avait formulé cette demande
06:41au printemps 2025,
06:43demande à laquelle Douroff
06:44affirme s'être opposé.
06:46En clair,
06:47entre la rencontre du président
06:49de la Cour constitutionnelle roumaine
06:50avec l'ambassadeur de France,
06:52qui a, elle, été documentée,
06:54et les allégations de Pavel Douroff,
06:56beaucoup d'éléments relatifs
06:57à la saga présidentielle roumaine
06:58semblent donc porter la marque
07:00d'une ingérence française
07:01bien davantage que celle de tout autre pays.
07:04Et tout porte à croire,
07:05à mesure que le déclassement économique
07:07des Européens favorise
07:09la montée des populismes
07:10et des contestations,
07:11que cette méthode de gouvernance,
07:13qui éloigne l'Europe
07:14de la démocratie libérale
07:15et la rapproche
07:16des régimes hybrides
07:17et autoritaires
07:18qu'elle se complaît pourtant
07:20à critiquer à longueur de journée,
07:21va devenir une nouvelle norme
07:23pour les euro-mondialistes.
07:27L'enclave de Gaza
07:29sera-t-elle bientôt
07:30un territoire israélien ?
07:31C'est ce que l'on peut se demander
07:32alors que Tsaal a lancé
07:33une vaste opération
07:34pour contrôler la zone dimanche.
07:36Explication d'Olivier Frère Jacques.
07:38Les chariots de Gédéon,
07:39c'est ainsi que l'armée israélienne
07:41a baptisé son opération
07:42de conquête de la bande de Gaza.
07:43Une manœuvre militaire
07:45débutée dimanche
07:46qui pourrait marquer
07:47un tournant
07:47dans le conflit
07:48qui ravage l'enclave palestinienne
07:49depuis octobre 2023.
07:51Annoncée depuis plusieurs jours,
07:53cette offensive
07:54vise officiellement
07:55à achever l'opération
07:56et vaincre le Hamas
07:57et s'étend au nord
07:58et au sud du territoire
07:59selon le communiqué militaire.
08:02Le Premier ministre
08:02Benjamin Netanyahou
08:03a réaffirmé
08:04dans une vidéo publiée
08:05lundi
08:06sur Telegram
08:07l'objectif
08:08de prendre
08:08le contrôle total
08:09de Gaza.
08:10Le chef du gouvernement
08:11revendique une progression
08:12et des combats intenses.
08:14Cette nouvelle opération
08:15intervient
08:15dans un contexte humanitaire
08:16catastrophique.
08:18Depuis le 2 mars,
08:19l'aide est bloquée,
08:20exacerbant le risque
08:21de famine massif
08:22pour les populations arabes.
08:24Les bombardements intensifs
08:25qui ont précédé
08:26l'offensive terrestre
08:27ont déjà causé
08:28la mort de centaines
08:29de Palestiniens
08:29dont 50 pour les seules
08:31frappes du 16 mai
08:31visant notamment
08:33des tentes
08:34de déplacer
08:34à Al-Mawassi
08:35et des habitations
08:36à Jabalia,
08:37Kanyounes
08:38et Al-Zawaida.
08:40Parallèlement
08:40à cette progression
08:41militaire de Tzahal,
08:42Israël cherche
08:43à récupérer
08:4357 otages
08:44encore détenus
08:45par le Hamas
08:46dont 34 seraient morts.
08:47L'objectif des otages
08:48n'est cependant plus
08:49le cœur des opérations
08:50selon les déclarations
08:51de l'exécutif israélien
08:52qui affirme surtout
08:54vouloir détruire
08:54le Hamas désormais.
08:56Face au désastre
08:57humanitaire,
08:58des voix s'élèvent
08:58mais aucune
08:59ne semble porter
09:00les négociations
09:01à Doha
09:02pour un cessez-le-feu
09:03et la libération
09:04abouti malgré les appels
09:06des familles israéliennes
09:07et des partenaires occidentaux.
09:09Benjamin Netanyahou
09:10sous pression
09:10a évoqué
09:11une possible fin
09:12des combats
09:12dans un accord
09:13tout en maintenant
09:14l'objectif
09:15de détruire le Hamas.
09:16Cette position intransigeante
09:18s'accompagne
09:18d'un discours assumé.
09:20Le 5 mai,
09:21le gouvernement israélien
09:22avait annoncé
09:22un plan de conquête
09:23prévoyant la destruction
09:24de Gaza,
09:25le déplacement
09:26de sa population
09:27vers le sud
09:27puis sa déportation
09:29vers des pays tiers.
09:30Bezalel Smutrich,
09:32ministre des Finances,
09:33a même appelé
09:34à nettoyer
09:35l'enclave du Hamas
09:36et a expulsé
09:37des centaines
09:37de milliers
09:38de Gazaouis.
09:39Ces déclarations
09:40et l'offensive
09:41qui en découle
09:42défient ouvertement
09:43les ordonnances
09:44de la Cour internationale
09:45de justice.
09:46Depuis février 2024,
09:47celle-ci,
09:48saisie par l'Afrique du Sud
09:49pour violation
09:49de la Convention
09:50sur le génocide,
09:51a sommé Israël
09:52de prévenir
09:53les actes de génocide,
09:55de punir
09:55l'incitation au crime
09:56et de permettre
09:57l'acheminement
09:57de l'aide humanitaire.
09:59En vain,
10:00lieu mis en demeure
10:01par l'association juriste
10:02pour le respect
10:03du droit international,
10:04est accusé
10:04de complicité institutionnelle
10:06pour son inaction.
10:07Seule l'Espagne
10:08et l'Irlande
10:08soutiennent
10:09la plainte sud-africaine
10:10tandis que la France,
10:11par la voix
10:11d'Emmanuel Macron,
10:13reste ambiguë,
10:14renvoyant la question
10:14du génocide
10:15aux historiens,
10:17en tout cas
10:17pour ce sujet.
10:18Seuls les Etats-Unis
10:19pourraient être en mesure
10:20de rappeler
10:20à l'ordre Tel Aviv,
10:21mais le président
10:22Donald Trump
10:23soutient le plan
10:23d'évacuation de Gaza,
10:25lui qui affirmait
10:26même vouloir faire
10:26du territoire
10:27une riviera
10:28à la française.
10:29En prenant
10:30des sanctions
10:30contre le procureur
10:31de la CPI,
10:32Karim Khan,
10:34qui enquête
10:34sur les crimes israéliens,
10:35les Etats-Unis
10:36semblent donner
10:37un blanc-seing
10:37à Benjamin Netanyahou
10:39qui lui semble
10:40aujourd'hui
10:40libre de son action.
10:42Et ce ne sont pas
10:43les pays arabes
10:44aux petits soins
10:44avec Washington
10:45qui changeront la donne.
10:47Les Républicains
10:52adoubent un ministre
10:53d'Emmanuel Macron
10:54dimanche soir
10:54au terme d'un vote interne.
10:56C'est finalement
10:57Bruno Reteilleau
10:57qui s'est imposé
10:58à la tête du mouvement
10:59face à Laurent Wauquiez.
11:01Une élection
11:01qui peinera
11:02à clarifier les lignes
11:03à deux ans
11:03de la présidentielle.
11:05Explication.
11:07On obtenu
11:08respectivement
11:09Laurent Wauquiez
11:1125 107 voix
11:13soit
11:14un score
11:15de 25,69%
11:18et Bruno Reteilleau
11:2072 629 voix
11:22soit
11:23un score
11:24de 74,31%.
11:27Une annonce
11:28dynamique
11:29qui laisse présager
11:30du nouvel essor
11:31pris par les Républicains.
11:32C'est donc
11:33le ministre de l'Intérieur
11:34Bruno Reteilleau
11:35qui s'est imposé
11:36à la tête du mouvement
11:37au terme de 24 heures
11:38de vote électronique
11:39des militants du mouvement.
11:41En tout,
11:42quelques 100 000 personnes
11:43se sont exprimées
11:44pour déterminer
11:45quelles figures
11:45devaient prendre
11:46la tête des LR
11:47et les trois quarts
11:48ont choisi
11:49le Vendéen.
11:50Un score écrasant
11:51qui reste toutefois
11:52nuancé
11:53puisqu'il correspondrait
11:54à peine
11:54à 0,2%
11:56dans une élection
11:57présidentielle
11:58comme celle de 2017.
11:59Il n'en reste pas moins
12:00que les résultats
12:01de dimanche
12:01ont surpris
12:02par leur caractère
12:03tranché
12:03pour ne pas dire
12:04synonyme
12:05d'un certain
12:05ras-le-bol
12:06de la présidence Wauquiez
12:07qui aura finalement
12:08essentiellement gardé
12:09la place au chaud
12:09entre deux personnalités
12:11plus marquantes.
12:11Si son score
12:13de 25,69%
12:14n'est pas nul,
12:15il est toutefois
12:16suffisamment faible
12:17pour que le poids
12:18du président du groupe
12:19à l'Assemblée nationale
12:20soit fort léger
12:21dans les futures instances.
12:23De quoi sans doute
12:24doucher ses ambitions
12:25présidentielles
12:26pour les prochaines échéances.
12:28Le verdict
12:28de l'élection
12:29met avant tout
12:30en relief
12:30certaines contradictions.
12:32Ainsi,
12:32les militants LR
12:33ont voté dans l'idée
12:34de voir leur parti
12:35continuer d'exister
12:36en dehors
12:37de la Macronie
12:38tout en plébiscitant
12:39un ministre
12:39qui officie
12:40sous la présidence
12:41d'Emmanuel Macron.
12:42Un ministère de l'Intérieur
12:43au sein duquel
12:44il peine d'ailleurs
12:45pour l'heure
12:45à briller
12:46par ses accomplissements.
12:47En effet,
12:48depuis son arrivée
12:49à Beauvau
12:49il y a huit mois,
12:50la mission
12:50de Bruno Retailleau
12:52est littéralement
12:53minée par la question
12:54des OQTF,
12:55ces fameux individus
12:56qui doivent quitter
12:56le territoire français
12:57mais qui passent
12:59toujours au temps
12:59entre les mailles
13:00du filet
13:00leur permettant
13:01parfois de commettre
13:02des crimes
13:03sur le sol
13:03qui ne devraient
13:04pas pouvoir fouler.
13:06Tel un poinçon,
13:07l'ancien proche
13:07de Philippe de Villiers
13:08avait pris ses fonctions
13:09le 21 septembre dernier
13:11jour de la macabre
13:13découverte
13:13de la dépouille
13:14de la jeune Philippine
13:15cette étudiante
13:16de 19 ans
13:17assassinée
13:18à quelques encablures
13:19de son université
13:20par un individu
13:21justement affublé
13:23d'une obligation
13:24de quitter le territoire.
13:25Depuis la tragédie
13:26cette impuissance d'Etat
13:28colle à la peau
13:29du ministre de l'Intérieur
13:30quitte à être taxée
13:31de diviseur
13:32Laurent Wauquiez
13:32l'a d'ailleurs rappelé
13:33lors de sa campagne interne.
13:35La réalité c'est que
13:37quand on observe
13:38notre pays
13:38on vote
13:39on a des ministres
13:40il y en a qu'on aime bien
13:41on a des élus
13:42il y en a qu'on soutient
13:43on les écoute
13:44on aime ce qu'ils nous disent
13:46et puis ensuite
13:47on regarde l'état du pays
13:48et puis on les écoute
13:49et puis on finit par se dire
13:51mais en réalité
13:52est-ce qu'ils ne font pas
13:53juste des commentaires
13:54sur la situation
13:55et est-ce qu'ils ont encore
13:57prise sur le cours des choses
13:58ils nous parlent de barbarie
14:00ils nous parlent d'ensauvagement
14:01ils nous parlent de faillite
14:01tout ceci est très bien
14:03mais quand on est ministre
14:04quand on est élu
14:05c'est pour inverser
14:06le cours des choses
14:07Une observation
14:08juste
14:09qui n'aura toutefois
14:09pas convaincu
14:10ainsi les propos
14:12droitiers
14:12de Bruno Retailleau
14:13auront visiblement
14:15suffi au militant
14:15qui il y a peu
14:16rejetait pourtant
14:17Éric Ciotti
14:18pour son rapprochement
14:19avec Marine Le Pen
14:20La plus grande fierté
14:21de ma campagne
14:22de cette campagne
14:22c'est que
14:24je voulais faire revenir
14:25à nous des gens
14:25qui nous avaient quittés
14:26et ils sont revenus
14:27En effet
14:28observé comme plus conservateur
14:30et plus droitier
14:31que son adversaire
14:32Bruno Retailleau
14:33pourrait devenir
14:33comme il l'appelle
14:34de ses voeux
14:35le porte-parole
14:36des honnêtes gens
14:37Toutefois
14:38il pourrait aussi convaincre
14:39certains LR
14:40dans l'antichambre
14:41de la Macronie
14:42de rejoindre définitivement
14:43leurs anciens camarades
14:45qui ont déjà franchi
14:46le Rubicon
14:46Quant à ses ambitions
14:47présidentielles
14:48pour 2027
14:49elles devront assumer
14:51le difficile dilemme
14:52d'affronter
14:53un candidat macroniste
14:55tout en sortant
14:56d'un gouvernement macroniste
14:57Et nous partons à présent
15:02faire le tour
15:03de l'actualité en bref
15:04La Macronie
15:09mêlait au scandale
15:10du caca en bouteille
15:11Ce lundi
15:12la commission d'enquête
15:13sénatoriale
15:13sur les pratiques
15:14des industriels
15:15de l'eau en bouteille
15:16a rendu des conclusions
15:17accablantes
15:18L'État
15:18a couvert
15:19des pratiques nocives
15:20du groupe industriel
15:22Nestlé Waters
15:22Selon des sénateurs
15:24l'Elysée était informée
15:25depuis 2021
15:26des pratiques de Nestlé
15:27mais il a fallu attendre
15:28plus d'un an
15:29en novembre 2022
15:30pour qu'une enquête
15:31ait lieu sur l'usine Perrier
15:32située dans le Gard
15:33L'Agence régionale de santé
15:34fait alors état
15:35de la présence
15:36de bactéries d'origine fécale
15:38des excréments donc
15:39et de traitements interdits
15:41Les analyses microbiologiques
15:42montrent la détection
15:43de paramètres E. coli
15:44et détaillent les pesticides
15:45retrouvés sous forme
15:46de microtraces
15:47des métabolites
15:48d'herbicides interdits
15:50Pire
15:51ces traitements ne suffisent pas
15:52et les bactéries
15:53se retrouvent dans les bouteilles d'eau
15:54Ainsi
15:55lorsqu'en février 2023
15:56le groupe Nestlé Water
15:57est autorisé
15:58lors d'une réunion confidentielle
15:59avec des conseillers de Matignon
16:00et de l'Elysée
16:01à poursuivre
16:02ces traitements illicites
16:03Le rapport de l'ARS
16:04s'est remis sur la table
16:05Nestlé s'adresse
16:06au ministre de la Santé
16:07et de l'Industrie
16:08Agnès Fermin-Lobodo
16:09et Roland Lescure
16:10Un conseiller du ministre
16:11de la Santé
16:12contacte alors
16:13le directeur général
16:14de l'Agence régionale de santé
16:15Le rapport est ensuite modifié
16:17Les sénateurs ont recensé
16:19des échanges de mails
16:20et SMS
16:20entre le directeur de l'ARS
16:22le préfet du Gard
16:22et le ministre de la Santé
16:24L'arbre qui cache
16:26c'est la forêt
16:27Alors qu'Emmanuel Macron
16:27et ses affidés
16:28fanfaronnent sur le sommet
16:29Choose France 2025
16:30et le record de 37 milliards
16:32d'euros d'investissement
16:3320 milliards d'euros
16:34seront investis
16:35pour des projets entièrement nouveaux
16:36couvrant des secteurs variés
16:37comme l'économie circulaire
16:39les terres rares
16:40la mobilité
16:40le numérique
16:41la logistique
16:42et le tourisme
16:43Par ailleurs
16:4317 milliards
16:44correspondent à la concrétisation
16:45d'annonces
16:46faites lors du sommet
16:47sur l'intelligence artificielle
16:48de février 2025
16:49où 109 milliards
16:50avaient déjà été promis
16:50pour l'IA
16:51Il demeure cependant
16:52difficile de cacher
16:53le nombre record
16:53de défaillants entreprises
16:54en France
16:55lors de l'exercice 2024
16:56et la chute
16:57de l'attractivité française
16:58décrite par le cabinet
16:59Ernest Seigneung
16:59il y a quelques jours
17:00130 vols annulés dimanche
17:0315% des liaisons annulées lundi
17:05Bienvenue à Orly
17:06Depuis plus de 24 heures
17:08une panne des dispositifs
17:09de contrôle aérien
17:10de la tour principale
17:11de l'aéroport
17:11du sud de Paris
17:12engendre de très lourds
17:13dysfonctionnements
17:14Selon la direction générale
17:15de l'aviation civile
17:16il s'agirait d'un problème technique
17:17lié au fonctionnement
17:19des radars
17:19Une séquence inquiétante
17:21projet de modification
17:22du règlement européen
17:23envisagerait de revoir
17:24les conditions d'indemnisation
17:25lors des retards de vol
17:26Dans ce cadre
17:27les vols décalés
17:27de moins de 5 heures
17:2875% des incidents environ
17:30ne devraient pas entraîner
17:31de dédommagement
17:32pour les voyageurs
17:32L'affaire devrait être
17:33rediscutée à la fin de l'année
17:34D'ici là
17:36gageons que la panne d'Orly
17:37sera résolue
17:38Et à présent
17:43c'est le moment
17:43de l'actualité internationale
17:44Georges Amélonie
17:48marque encore
17:48sa singularité
17:49Dimanche
17:50la présidente du conseil italien
17:51a su profiter
17:52de la messe d'intronisation
17:53du pape Léon XIV
17:54pour saisir
17:55une opportunité diplomatique
17:56Ainsi
17:57une rencontre surprise
17:59a été organisée
17:59à Rome
18:00avec le vice-président américain
18:01J.D. Vance
18:02et la présidente
18:03de la commission européenne
18:04Ursula von der Leyen
18:05Georgia Meloni
18:07qui avait visité
18:08le président américain
18:09il y a un mois
18:10espère relancer
18:11le dialogue
18:11entre les deux ensembles
18:13Après son arrivée
18:14au pouvoir
18:14et une période de lissage
18:15Georgia Meloni
18:16a su acquérir
18:17une diplomatie efficace
18:18pour défendre
18:19les intérêts de l'Italie
18:20dans la mesure du possible
18:21en évitant
18:22les réflexes
18:22Pavlovien et toxiques
18:24de Bruxelles
18:24La présidente du conseil italien
18:26a notamment marqué
18:27ses larges réserves
18:28quant au positionnement
18:29sur la question ukrainienne
18:30alors même
18:31qu'elle a toujours été
18:31un soutien de Kiev
18:32une sorte de
18:33en même temps
18:33qui marche
18:34et une indépendance
18:35qui lui permet
18:36également de tenter
18:37de négocier
18:38la question des droits
18:38de douane
18:39en direct
18:40avec Washington
18:40Les nationalistes
18:42persent au Portugal
18:43mais les centristes
18:44se maintiennent
18:45au pouvoir
18:45Dimanche
18:46les portugais
18:47ont voté
18:47pour leur troisième
18:48parlement
18:48en trois ans
18:49lors d'élections
18:49législatives
18:50anticipées
18:51La coalition
18:52de centre droit
18:53Alliance démocratique
18:54menée par le premier
18:54ministre sortant
18:55Luis Montenegro
18:56remporte
18:5732,7%
18:58des suffrages
18:59soit
18:5989 sièges
19:00sur 230
19:01loin de la majorité
19:02absolue
19:02fixée à 116 sièges
19:04Le parti socialiste
19:06obtient 23,4%
19:07des suffrages
19:07et 58 sièges
19:08ex éco
19:09en nombre de sièges
19:10avec le parti nationaliste
19:11de droite
19:12Chega
19:12qui atteint
19:1322,6%
19:15et se trouve donc
19:16en progression
19:16par rapport
19:16à ces 18,8%
19:18de 2024
19:19La campagne
19:20a été marquée
19:20par des débats
19:21sur l'immigration
19:21et l'éthique politique
19:22ce qui a favorisé
19:24Chega
19:24L'alliance centriste
19:26fragilisée
19:26par des soupçons
19:27de conflits d'intérêts
19:28autour de leur chef de file
19:29devra négocier
19:30des alliances
19:31pour gouverner
19:31Le durcissement
19:32de la politique migratoire
19:34dans un pays
19:34où les étrangers
19:35représentent 15%
19:36de la population
19:37sera au cœur
19:38des échanges
19:39Élections également
19:41en Pologne
19:41avec un second tour
19:42incertain
19:43entre Traskowski
19:44et Navrovski
19:46Le premier tour
19:47de l'élection présidentielle
19:48s'est tenu dimanche
19:49et a révélé
19:49un scrutin serré
19:50Rafal Traskowski
19:51maire libéral de Varsovie
19:53et candidat pré-européen
19:54de la plateforme civique
19:55arrive en tête
19:56avec près de 31%
19:57des voix
19:58Il est suivi de près
19:59par Carole Navrovski
20:00soutenu par le parti
20:02conservateur
20:02droit et justice
20:03le pisse
20:03avec environ
20:0429%
20:05des suffrages
20:06Dissimulation
20:09sur la santé
20:09de Joe Biden
20:10le feuilleton continue
20:11Dimanche
20:11l'entourage
20:12de l'ancien président
20:13des Etats-Unis
20:13a fait état
20:14d'un cancer
20:15de la prostate
20:16dont souffre
20:16l'homme
20:17âgé de 82 ans
20:18si l'actuel locataire
20:19de la Maison-Blanche
20:20Donald Trump
20:20a adressé un message
20:21de soutien
20:22pour son vieil adversaire
20:23son fils
20:24Donald Trump Jr
20:25a soulevé la question
20:25d'une dissimulation
20:27le sujet de la santé
20:28de Joe Biden
20:28et d'éventuels mensonges
20:30sur ses capacités cognitives
20:31avaient été mis
20:32sur la table
20:32avant la campagne
20:33présidentielle de 2024
20:34l'ensemble du public
20:36américain avait pris
20:37le sujet au sérieux
20:38lors d'un débat
20:39télévisé du mois de juin
20:40où Joe Biden
20:41montrait de sérieux signes
20:42de faiblesses
20:43phrases incomplètes
20:44incohérences
20:44regards absents
20:45l'annonce d'un cancer
20:46tombe particulièrement mal
20:48pour le clan Biden
20:48alors que mardi
20:50un livre rédigé
20:51par des journalistes indépendants
20:52va apparaître
20:52outre-Atlantique
20:53l'ouvrage est intitulé
20:55Pêché originel
20:56le déclin du président Biden
20:57sa dissimulation
20:58et son choix désastreux
21:00de se représenter
21:02Et voilà nous approchons
21:06de la fin de cette édition
21:07dès à présent retrouvée
21:08Politique et Éco
21:09Pierre Bergerot
21:10reçoit le juriste
21:11Marc-Gabriel Draghi
21:12pour évoquer
21:13les monnaies numériques
21:13de Banque Centrale
21:14entre fin du cash
21:16et outils de contrôle
21:17des populations
21:17Alors l'argent de dette
21:18est-ce que justement
21:19on en avait déjà parlé
21:20mais est-ce que vous pouvez
21:21revenir sur cette notion
21:22d'argent de dette
21:22ça veut dire quoi ?
21:23L'argent de dette
21:23c'est les crédits font les dépôts
21:24c'est-à-dire en fait
21:25la création monétaire
21:26actuellement c'est les banques
21:27commerciales qui créent
21:2890% de la masse monétaire
21:30et la masse monétaire
21:31en gros
21:31elle est
21:32elle est
21:33créé ex nihilo
21:34à partir de rien
21:35quand vous faites
21:36un emprunt à la banque
21:36voilà
21:37et ça
21:38ce n'était pas comme ça
21:39avant 1971
21:40et le système d'échange flottant
21:41où en fait
21:42le président Nixon
21:43a décorrélé
21:44la création
21:45de la monnaie de réserve
21:45qui était le dollar
21:46avec les stocks d'or
21:47même si on était déjà
21:49sur un système vicié
21:50avec le système
21:50des Bretton Woods
21:51dollar as good as gold
21:53le dollar est aussi bon
21:54que l'or
21:54et
21:55C'était déjà le début
21:56du processus
21:57C'était déjà le début
21:58du processus
21:58qui avait commencé
21:59avec la première guerre mondiale
22:00Pierre-Johannoy
22:00qui l'explique
22:01très bien sur ce plateau
22:03et en réalité
22:04ça avait été aussi
22:06vicié
22:06avec le standard
22:07or unique
22:08qui avait été imposé
22:09par le monde anglo-saxon
22:09et la City de Londres
22:11puisqu'en fait
22:11le vrai système monétaire
22:13qui a duré
22:132800 ans
22:14c'est le bimétallisme
22:15on en a déjà parlé ensemble
22:16Pierre
22:17l'or et l'argent
22:18et c'est le système
22:19le moins mauvais
22:20Demain à partir de 7h
22:21découvrez le Zoom du jour
22:23avec le journaliste
22:24Charles Danjou
22:25il présente le dernier numéro
22:26de la revue Omerta
22:27Trump-Poutine
22:28à l'assaut de l'Europe
22:29C'est à présent
22:30la fin de cette édition
22:31Merci à tous
22:32pour votre fidélité
22:33Rendez-vous demain
22:34même lieu même heure
22:35En attendant
22:35portez-vous bien
22:36Bonsoir