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Télématin reçoit Antoine Duléry pour son spectacle "Au plus près de Antoine Duléry".
Télématin reçoit Antoine Duléry pour son spectacle "Au plus près de Antoine Duléry".
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00:00S'il y a un artiste avec lequel on est certain de passer un bon moment, c'est bien lui.
00:04Antoine Dulerie est avec nous dans Télématin. Bonjour Antoine.
00:07Bonjour, je suis très heureux de vous voir.
00:09Vous vous voyez bien ce matin ?
00:10Très bien, toujours.
00:11Vous êtes déjà prêt à repartir ? Vous avez gardé votre veste ?
00:14Oui, je ne sais pas pourquoi, mais je ne sais pas, peut-être parce que j'avais froid ce matin à l'eau,
00:19parce que je me suis réveillé très très tôt.
00:20Vous l'aurez cette veste les 6 et 7 juillet prochains à la comédie Saint-Roch à Avignon ?
00:27Ou pas ?
00:28Pardon, je n'ai pas compris.
00:28Bon bref, ce n'est pas grave.
00:30Je voulais savoir si vous auriez cette veste sur scène au plus près d'Antoine Dulerie.
00:35Oui, alors c'est génial parce que c'est un spectacle qui a fait David Becker,
00:39qui beaucoup de mes camarades le font, c'est comme une espèce de masterclass, c'est génial,
00:43parce qu'on est un peu comme dans son salon, il y a des musiciens autour de nous,
00:47on raconte un peu toute sa vie.
00:48On parle de soi.
00:49Et puis on parle de soi, et puis bon voilà, et on peut même poser, le public peut poser des questions.
00:54Vous savez, c'est un peu comme du jazz.
00:57Moi je me souviens d'Alain Caillot, ce grand musicien du Vexin qui avait fait à la blonde d'Aquitaine,
01:02il avait fait comme ça un morceau de musique extraordinaire, et je m'inspire de ça,
01:07parce que c'est un spectacle, on ne sait jamais vraiment ce qu'on va raconter,
01:10peut-être qu'une anecdote va me venir, et puis je vais la raconter comme si je voulais la raconter à vous,
01:14les gens peuvent intervenir.
01:15C'est super, c'est un truc un peu particulier.
01:18Donc ça n'est jamais le même spectacle ?
01:19Non, pratiquement jamais.
01:21Alors évidemment on a des petites cartouches, je sais à peu près qu'on va me poser telle ou telle question,
01:25puis après le reste, c'est vraiment encore une fois comme un morceau de jazz,
01:29avec beaucoup d'improvisation aussi, et avec cette interactivité du spectateur
01:33qui peut d'un coup se lever et vous dire, voilà, poser des questions.
01:36Donc c'est super, on est en toute liberté.
01:38Toutes les questions possibles.
01:39Vous avez travaillé avec les plus grands, Camille, que je salue, nous en parlera dans un instant,
01:44salut Camille, parmi lesquels, ou dites-moi si j'en oublie,
01:47Jean-Paul Belmondo, Francis Huster, Claude Lelouch, Johnny, même Patrick Bruel,
01:52parce que vous avez tourné dans un de ses clips, Place des grands hommes.
01:55Allez-vous parler de ces rencontres dans ce spectacle ?
01:58Alors peut-être, peut-être, parce que si David Becker, le producteur, me parle d'eux,
02:02forcément je vais raconter des incendies, mais certainement oui,
02:05parce que ça fait partie de mon parcours.
02:08Lequel vous a le plus marqué, si il fallait en choisir un ?
02:10Jean-Paul Belmondo, moi c'était mon idole, c'était mon héros d'enfance,
02:14et j'ai eu la chance, grâce à Claude Lelouch, de le rencontrer,
02:17après tout ça pour ça, après le premier film que je fais avec Claude,
02:20je fais Les Misérables, et après j'ai fait deux ans d'ailleurs,
02:23et j'ai eu la chance qu'il me donne son amitié.
02:25Donc j'ai eu 27 ans d'amitié avec Jean-Paul.
02:27Pour moi, c'est la plus belle des rencontres que m'ait fait ce beau métier.
02:31Oui, c'était une très très belle rencontre.
02:32Je vais me demander, quand vous serez sur scène, on peut vous poser toutes les questions ?
02:34Il y a des questions un peu, vous avez un joker ?
02:37Non, non, toutes les questions, toutes les questions, toutes les questions.
02:39Non, mais pour ceux qui viendront vous voir.
02:40Flavie, n'hésitez pas, on va répéter ce spectacle, je suis là, posez-moi la question.
02:45Vous poseriez quoi comme question, tiens, si vous étiez dans la salle ?
02:47Non, mais je ne sais pas spontanément, je ne les ai pas comme ça,
02:49mais j'en connais une qui a des questions à vous poser, c'est Camille Dao.
02:52Elle était à vos côtés.
02:54Camille, c'est joli, Camille.
02:56Et elle s'est intéressée à tous les personnages qui sont dans Antoine Dulerie,
03:00parce qu'il n'est pas tout seul dans sa tête, Antoine.
03:02Non, vous n'êtes pas tout seul, et j'aimerais bien justement vous entendre avec une autre voix,
03:05voire d'autres voix.
03:07Alors, j'aimerais qu'on se projette, ça va être sympa, Antoine.
03:10Regardez, on se projette, on a une soirée, il y a du beau monde, il y a un casting de rêve.
03:15Oh, mais Johnny a une idée, comment ça va Johnny ?
03:17Je vais t'aider à toi que ça va vachement bien.
03:20Parce que quand je vois Flavie Flamand, je raconte autant.
03:24J'aime beaucoup Flavie.
03:26J'aime bien si ça vient, mais il m'intéresse moins.
03:29Alors, en 2006, vous avez partagé l'affiche Jean-Philippe,
03:33du film Jean-Philippe avec Johnny Hallyday.
03:35Quels souvenirs vous regardez de ce tournage et de cet homme ?
03:39Johnny, je l'ai beaucoup aimé, j'ai eu la chance aussi de passer beaucoup de temps avec lui,
03:43de partir en vacances avec lui, c'est quelqu'un qui me manque beaucoup,
03:45qui était d'une grande simplicité, d'une grande gentillesse.
03:49Et ce film est particulier pour moi, parce que c'est moi qui l'ai apporté à Johnny, ce film.
03:53Voilà, c'est une longue histoire, mais je lui ai apporté le scénario.
03:56Après, il a voulu que j'aille à tous les rendez-vous.
03:59Je lui ai présenté Fabrice Luchini, je l'ai emmené voir Knot, j'imaginais un peu.
04:04Après, on est allé dîner tous les trois.
04:07Luchini est devenu complètement fou avec ses lettres, avec tant que talent.
04:10Il a chanté à Johnny toutes ses chansons.
04:13C'est énorme !
04:15Je ne savais pas qu'il était aussi fou.
04:17C'est énorme !
04:18Il réinvente les évidences, il disait toujours, il réinvente les évidences.
04:23Johnny, c'était extraordinaire, et quand j'ai amené Johnny voir Knot au Théâtre Antoine,
04:27c'était extraordinaire de voir la tête des gens qui se dévissaient.
04:30D'un coup, il y avait le rocker qui venait voir la pièce de Jules Romain,
04:34et c'était des moments merveilleux.
04:36Je raconterai un jour ça, je raconterai un jour mon Johnny intime.
04:42Tout ce que j'ai vécu, et surtout d'attention formidable de gentillesse qu'il avait pour les gens qu'il avait.
04:49Et ça, ça vous touche ? Parce que les gens n'ont pas tous été sympas avec vous.
04:52Je ne sais pas pourquoi je parlais là-dessus.
04:54Non, mais c'est vrai, c'est important de dire que vous parliez justement de Belmondo,
04:58vous parliez de Johnny Hallyday, il y a eu Jean Marais aussi.
05:00Jean Marais, avec qui j'ai joué dans le site de Jean Marais.
05:07J'ai plein d'anecdotes sur Jean Marais, il est extraordinaire.
05:12Lui aussi, c'était mon héros des films de KPDP.
05:17J'ai rencontré, je suis rentré dans ce rêve,
05:21je suis rentré dans tout ce que je rêvais de rencontrer, dans ce film,
05:24je suis rentré dans ce film, et ce petit garçon que j'étais,
05:27que je n'ai jamais cessé d'être, c'est toujours émerveillé de rencontrer
05:30ces gens que j'admirais au cinéma.
05:33Et qui étaient des gens, comme tous les grands,
05:35qui étaient des gens extrêmement simples, extrêmement gentils, vraiment.
05:40Alors c'est fou parce qu'à cette soirée, on a croisé.
05:42Flavie, elle est énorme, regarde Flavie !
05:44Elle est énorme, Flavie !
05:46J'ai une écoute hallucinante !
05:48Oui, la télé Camille !
05:49Oui, mais d'un seul coup, oh Barbara, allez s'il vous plaît Barbara.
05:51Barbara, il ne faut jamais...
05:53C'est comme un dukebox, on pourrait demander tout à n'importe quoi et ça marche.
06:10Je veux passer une soirée avec vous, Antoine Gullery,
06:12qu'on ait un peu plus de temps pour parler imitation.
06:15Claude Lelouch, vous l'imitez aussi ?
06:17Claude, un peu comme ça !
06:18Voilà, c'est ça !
06:19Un petit peu, là, je le faisais dans mon spectacle avant,
06:22et il était venu me voir, et Claude, je fais sept films avec lui.
06:26Qu'est-ce qu'il en pense de cette imitation que vous faites de lui ?
06:29Oh, il aime bien, il aime bien.
06:30Il m'a toujours dit, tu sais, avec toi, on ne ricane pas, on rit.
06:35On rit, ce qui n'est pas la même chose.
06:36Mais je lui dois énormément parce que, voilà, j'ai fait six films avec lui,
06:40et c'est vraiment grâce à lui, je le répète sans arrêt, que j'ai rencontré Jean-Paul.
06:44Donc, il m'a fait un cadeau merveilleux, cet homme, et il est extraordinaire,
06:47il a une pêche, c'est un enfant émerveillé de tous les instants de la vie.
06:52Antoine, vous avez tout fait, vous avez rencontré beaucoup de monde,
06:54cinéma, télé, théâtre, vous faites partie des comédiens les plus populaires
06:58chez nous en France.
06:59Est-ce qu'il y a encore un rêve que vous n'avez pas réalisé ?
07:03Alors, il me manque encore, peut-être, vous savez, le grand rôle dramatique.
07:07Moi, j'adorais les carrières de Michel Serrault, vous savez, quand il a cassé,
07:11oh, j'ai cassé ma biscotte, mais en même temps, il me disait toujours,
07:17tu sais, il faut faire des choses différentes.
07:19Et moi, ce que j'ai évidemment admiré, c'est qu'il est passé de la cache au folle
07:23et à garde à vue.
07:25Alors, j'ai fait beaucoup de comédie, camping, tout ça.
07:27J'ai fait des rôles dramatiques aussi, notamment à la télévision,
07:30mais il me manque peut-être au cinéma le grand rôle dramatique.
07:33Comme m'a dit Claude Lelouch, il n'y a pas si longtemps, il m'a dit
07:35le temps est venu que tu joues un vrai beau salaud.
07:39Alors, un vrai beau salaud, un vrai beau, une belle enflure,
07:43ça me plairait beaucoup.
07:45C'est ce qu'on vous souhaite pour cette année 2025, pourquoi pas ?
07:48La belle enflure.
07:48Antoine Gulerry, vous restez avec nous et avec toutes vos voix.