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  • 15/05/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Éric Revel et Sylvain Lévy-Valensi

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-15##

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Transcription
00:00:00On vous souhaite la bienvenue, comme tous les jours, de 17h à 19h avec Philippe David.
00:00:07Bonsoir Philippe David.
00:00:08Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:00:10Vous avez vu comme je ralentis pour dire votre nom là ?
00:00:12C'est absolument parfait.
00:00:13Ça glisse tout doucement comme ça.
00:00:14On dirait du patinage artistique.
00:00:16Philippe David.
00:00:17C'est du patinage artistique.
00:00:18C'est très bien fait, c'est...
00:00:19C'est beau.
00:00:20C'est glissement.
00:00:21C'est glissement.
00:00:22En quelque sorte, non pas du dévire, mais du prenne.
00:00:24Ça y est, les affaires reprennent, je crois que j'ai dit ce que j'avais à dire.
00:00:28On sent que c'est vraiment le printemps, vu les propos de Billiger ces derniers temps.
00:00:32C'est une petite blague ? C'est fou ça, ce côté-là.
00:00:34En fait, il se ralentit toutes les journées ?
00:00:36Oui, tous les jours, c'est comme ça.
00:00:38Et ça dure combien de temps, Philippe Billiger ?
00:00:41Ça s'arrête vers le 15 juillet.
00:00:42Vous savez, on a souvent...
00:00:45On a bien souvent...
00:00:47On a vu souvent rejaillir le feu de l'ancien volcan qu'on croyait trop vieux, vous savez.
00:00:52C'est ça, c'est ça.
00:00:53Prenu pour Jacques Malle.
00:00:54Oui, oui, oui.
00:00:56Allez, les amis, en tout cas, ce numéro de téléphone 0826 300 300 avec Philippe David
00:01:00nous a invités dans quelques instants.
00:01:02Je vous rappelle que Yael Brown-Pivet sera avec nous à partir de 18h jusqu'à 19h.
00:01:06Vous pouvez, bien entendu, nous appeler au 0826 300 300 pour déjà vous faire précaler, entre guillemets, par Aude.
00:01:13Allez, le sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:01:16Vladimir Poutine sèche les négociations d'Istanbul.
00:01:19Le président russe n'est pas venu en Turquie aujourd'hui, comme l'y invitait l'Ukraine et ses alliés.
00:01:24La Russie sera donc représentée par une délégation de second rang.
00:01:27Alors, parlons vrai.
00:01:28Pensez-vous que les négociations ont mal débuté, sachant que le ministre russe des Affaires étrangères,
00:01:33Sergei Lavrov, a qualifié Volodymyr Zelensky de, je cite, « pathétique ».
00:01:38Et à la question « sont Poutine les négociations d'Istanbul peuvent-elles aoutir ? »,
00:01:42vous dites non à 79 %, pardon, ça vient de baisser.
00:01:47Vous voulez réagir, Aude attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:52Et notre invité Jean de Guignas sera avec nous, ancien ambassadeur de France en Russie et directeur de recherche à l'IRIS
00:01:57et auteur de « Géopolitique de la Russie » aux éditions E-Roll.
00:02:01Et puis, pas de coup de projecteur des Vrais Voix aujourd'hui.
00:02:03Avec cet invité, je vous l'ai dit, à 18h jusqu'à 19h, Yelbrun Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale,
00:02:08échangera avec vous et avec nos Vrais Voix du jour autour de cette table à l'occasion de son livre « A ma place »
00:02:15publié chez Boucher-Chastel.
00:02:19Et bien c'est parti, si vous voulez réagir, le 0826 300 300, mais comme vous l'aviez déjà dit, c'était pour ça.
00:02:25Mais c'est pas ça, c'est la répétition, la communication, c'est la répétition.
00:02:29Alors parlons vrai, vous voulez réagir, interpellez la présidente de l'Assemblée nationale,
00:02:33appelez la charmante Aude au 0826 300 300.
00:02:37Bienvenue dans les Vrais Voix.
00:02:40Vous l'avez entendu, Philippe Bilger, auteur de « Me Too Much » aux éditions Éliopole.
00:02:43Bonsoir Philippe Bilger.
00:02:45– Bonsoir chère Féfile, bonsoir Philippe David.
00:02:49– Vous êtes bien poli aujourd'hui, on aime bien.
00:02:53– Vous savez ce qu'il m'a dit ?
00:02:54– En face de vous, non ?
00:02:55– Devant Yael Brown-Pivet, je vais y éviter de vous appeler le dodu,
00:02:59parce qu'on se demanderait où elle est tombée.
00:03:01– Vous pourriez vous sentir offensé toi.
00:03:04– Alors moi je ne vais pas me gêner, je vous le dis tout de suite.
00:03:06Éric Revel est avec nous, éditorialiste.
00:03:09– Bonsoir monsieur.
00:03:10– Bonsoir Éric Revel.
00:03:11– Sylvain Lamy-Lévalancy est avec nous, journaliste,
00:03:13directeur de la rédaction radio Emo et spécialisé en économie et politique.
00:03:17Et on vous retrouve, bonsoir, tous les samedis matin.
00:03:20– Pour Parlons Emo à 9h15, bonjour à tous et merci.
00:03:23– Avec plaisir.
00:03:24Avec ce numéro de téléphone, on vous l'a dit, 0826 300 300 Julien de Viry-Châtillon est avec nous.
00:03:29Bonsoir Julien.
00:03:30– Bonsoir Julien.
00:03:31– Bonsoir à toute l'équipe.
00:03:32– On est ravis de vous accueillir de Viry-Châtillon.
00:03:34Comment ça va Viry-Châtillon ?
00:03:36– Eh bien il fait beau, donc on en profite, c'est agréable.
00:03:39– Très bien.
00:03:40– Donc ça veut dire que vous êtes torse nu sur votre balcon, c'est ça ?
00:03:43– Tout de même pas, mais je profite, dans le jardin je profite.
00:03:47– D'accord.
00:03:48– Et si vous avez répondu non, non, pas torse nu, nu tout court, vous auriez réagi comment ?
00:03:52– J'aurais dit, envoyez-nous des photos.
00:03:54Et vous vouliez revenir plus sérieusement sur cette génération de français qui déteste la France.
00:03:58– Oui tout à fait, c'est que j'entends beaucoup dans les médias qu'on blâme l'immigration
00:04:03mais quand on regarde bien la population qui fout le bordel,
00:04:07c'est pas des immigrés, c'est des 2ème, 3ème ou 4ème générations de l'immigration
00:04:11mais c'est vraiment des générations qui haïssent la France, qui le disent ouvertement.
00:04:17– Alors dans certains, pas tous évidemment.
00:04:20– Oui pas tous évidemment, mais bien sûr, mais malheureusement,
00:04:23c'est la minorité qui est visible qui…
00:04:25– Qui prend le pas sur les autres.
00:04:27– Qui cache la forêt, c'est un peu ça le problème.
00:04:30Et on se retrouve avec énormément, mais moi je le vois sur les réseaux sociaux,
00:04:34de gens issus de la diversité qui se retrouvent obligés de se justifier,
00:04:38de ne pas être comme eux, parce qu'ils sont salis,
00:04:41et ils disent non non mais oui on reconnaît qu'effectivement c'est problématique.
00:04:45Et moi la question que je vous dois poser, mon coup de gueule,
00:04:48c'est mais qu'est-ce qu'on peut faire pour sortir de ce déséquilibre ?
00:04:51C'est des gens qui ne connaissent même pas leur pays
00:04:54et qui malheureusement crachent sur la France alors qu'ils sont français.
00:04:58Il faut qu'ils finissent par l'accepter à un moment donné, c'est un peu la difficulté.
00:05:03– On va faire réagir autour de cette table Philippe Bilger.
00:05:05– Mais je trouve que notre ami a tout à fait raison,
00:05:08il y a certains français, comme on les appelle parfois, de papier.
00:05:12Administrativement ils le sont devenus,
00:05:15mais on ne peut pas dire, compte tenu des conditions dans lesquelles ils deviennent français,
00:05:20qu'ils ont la France au cœur et dans l'esprit,
00:05:23par le langage, par la culture, par l'aspect, ça me paraît évident.
00:05:27– Éric Renel ?
00:05:29– Je pense qu'on paye un peu notre façon, par exemple,
00:05:33de ne pas être fier de notre histoire.
00:05:36Comment voulez-vous vous résoudre à aller dans la direction d'un pays qui est le vôtre
00:05:44si les gens qui sont sur place ont, par idéologie,
00:05:51masqué des faits de leur propre histoire ?
00:05:54En fait on a un problème en France par rapport à plein d'autres pays
00:05:57à intégrer largement, je pense aux Etats-Unis.
00:05:59Quelqu'un qui arrive aux Etats-Unis, c'est le premier,
00:06:01une fois qu'il va être américain, à dire je suis américain,
00:06:03même si ça ne fait que deux ans qu'il est là.
00:06:05Parce que les Américains sont fiers de leur histoire.
00:06:08– Mais pour avoir été, pas comme élève, mais dans des écoles aux Etats-Unis,
00:06:12je peux dire que le matin, dans chaque salle de classe,
00:06:14il y a le drapeau des Américains et le drapeau de l'État,
00:06:17et même dans certaines écoles, on fait la prière pour le pays tous les matins.
00:06:20– Donc nous, on est toujours un peu anxieux à l'idée de parler de notre histoire,
00:06:26donc comment vous voulez intégrer des gens si vous-même,
00:06:28vous n'êtes pas fier du passé, avec ses parts d'ombre et de lumière ?
00:06:32Il n'y a pas un tout qui a églorué dans l'histoire de France,
00:06:35ce n'est pas très étonnant.
00:06:37– Sylvain Lévy-Valancy.
00:06:39– On parle des Français, j'entendais ce que disait notre auditeur.
00:06:43– Julien.
00:06:44– Julien, troisième, quatrième génération d'immigrés.
00:06:50Il faut juste faire encore une fois un peu d'histoire, c'est ce qu'on disait.
00:06:53Il y a un creuset républicain qui s'est construit, qui s'est forgé avec l'immigration.
00:06:57Donc, il faut arrêter de sustiger systématiquement
00:07:01ceux qui auraient des origines d'immigration.
00:07:03À ce moment-là, on secoue le cocotier de l'argument logique de la plupart des Français,
00:07:07il en tombera beaucoup et de tous les côtés, première chose.
00:07:09La deuxième chose, nous avons des personnes qui sont marginalement en nombre,
00:07:13j'avais déjà donné quelques indications en chiffres,
00:07:15qui ont été étudiées, qui vomissent la République,
00:07:18qui filent littéralement sur le pays.
00:07:20Ces gens-là, en fait, sont l'expression même, finalement,
00:07:24de ce qu'a produit, dans une certaine mesure,
00:07:26également l'enclavement des banlieues,
00:07:28les problématiques de quartier, de mobilité, d'éducation et de plein de sujets.
00:07:32Appréhender le sujet uniquement par ce prisme-là,
00:07:35c'est réduire et servir un discours réactionnaire à ceux qui veulent bien l'entendre,
00:07:39et je peux vous dire qu'en ce moment, c'est plutôt le cas.
00:07:42Et que cette structuration de l'idée, encore une fois,
00:07:45si on y ajoute du contenu, est beaucoup plus complexe,
00:07:48et que fustiger, quand on dit, excusez-moi Julien,
00:07:50troisième, quatrième génération,
00:07:52voilà, je pense que ça mérite plus de nuances.
00:07:55J'adore si le vin continue à déménager, comme à la foire.
00:08:01Merci mon cher Philippe.
00:08:02Vous voulez rester avec nous, Julien, on est ravis de vous accueillir ensemble,
00:08:05on est bien sûr ensemble jusqu'à 19h.
00:08:07Ce numéro de téléphone, 0800 26 300 300, bien entendu,
00:08:10si vous voulez commenter, poser des questions à Yaïne Broulpivet,
00:08:13qui sera avec nous à partir de 18h.
00:08:15Le réquisitoire du procureur ?
00:08:16On va parler de la corruption.
00:08:18Très bien.
00:08:19Et bien, il n'y en a pas ici.
00:08:20Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:08:21Arrêtez de vous dire des choses.
00:08:24Ça y est, on a déjà des questions.
00:08:25Il y en a un peu.
00:08:26Allez, à tout de suite.
00:08:27Il y a des réponses, donnez-les-moi.
00:08:29Sud Radio.
00:08:30Parlons vrai.
00:08:31Parlons vrai.
00:08:32Sud Radio.
00:08:33Parlons vrai.
00:08:34Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:08:37Si vous nous cherchez, on est là, ça tombe bien.
00:08:39Merci d'avoir tourné le bouton du poste,
00:08:42comme on disait à l'antenne.
00:08:43Vous avez tourné le bouton du poste.
00:08:44Le transistor.
00:08:45Le transistor, exactement.
00:08:46Philippe David est avec nous, bien entendu.
00:08:48Philippe Bilger aussi.
00:08:50Lui, c'est le poste à Galenne à l'époque.
00:08:52Mais arrête de dire ça.
00:08:53Mais laissez-le tranquille.
00:08:54Mais pourquoi il dit ça ?
00:08:55Mais c'est affectueux, il le sait.
00:08:56Ma chère Cécile.
00:08:57La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe.
00:08:59Voilà.
00:09:00C'est tout.
00:09:01Il venge du dodu.
00:09:02Voilà.
00:09:03Méchanceté, mais c'est pas possible.
00:09:06Éric Ravel est avec nous.
00:09:07Sivin, Lévi, Valenci, aussi.
00:09:09Et vous, à son numéro avec Aude qui vous attend.
00:09:120826 300 300.
00:09:13Dans un instant, les trois mots dans l'actu.
00:09:15Avec Félix Mathieu.
00:09:16Bonsoir Philippe.
00:09:17Bonsoir Cécile.
00:09:18Bonsoir mon dosu.
00:09:19Bonsoir tout le monde.
00:09:20Et de quoi parlons-nous ?
00:09:21Du Sénat qui vote pour une reprise du chantier de la 69.
00:09:24De Nicolas Sarkozy qui s'est fait enlever aujourd'hui son bracelet électronique.
00:09:28Régime de libération conditionnel permise par ses 70 ans.
00:09:31Et puis de cette tatoueuse très prisée des rugbymen
00:09:34qui met en vente tous les maillots, shorts et autres ballons
00:09:37accumulés en échange de ses tatouages pendant des années.
00:09:40En trois mots, chantier, bracelet et tatoueuse.
00:09:43Allez tout de suite, la voix est au procureur.
00:09:45Les vraies voix Sud Radio.
00:09:47Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:09:50Et c'est sur un domaine que vous connaissez particulièrement bien,
00:09:53monsieur le procureur, la corruption que vous voulez requérir.
00:09:56Il est intéressant d'entendre le sénateur Jérôme Durin
00:10:02qui est socialiste et qui préside la commission d'enquête sénatoriale
00:10:07sur le narcotrafic.
00:10:10Il a donné un entretien très intéressant dans un hebdomadaire
00:10:14qui peut se résumer de la manière suivante.
00:10:18La corruption est un sujet honteux pour l'administration.
00:10:23Il raconte à quel point, en se promenant dans toute la France,
00:10:27il a été frappé de voir non seulement un phénomène de corruption
00:10:32qui s'amplifiait et qui a pris sa source
00:10:36depuis les révélations des magistrats marseillais
00:10:39il y a quelque temps.
00:10:41Et il insiste sur un élément qu'on sous-estime.
00:10:44Il dit qu'il n'y a pas seulement le problème de la corruption
00:10:47d'initiatives de gens structurellement malhonnêtes
00:10:51mais des gens qui ont peur pour eux, pour leur famille,
00:10:55pour tout leur environnement à cause des menaces
00:10:58et en quelque sorte ils deviennent sujets à de la corruption
00:11:03tout simplement parce qu'ils ont peur.
00:11:05Ce ne sont pas des malfaisants intrinsèques.
00:11:08Ce sont des gens qui ont peur.
00:11:10Et je crois savoir que le ministre Rotaillot
00:11:13a pris l'ensemble des propositions de ce rapport d'enquête sénatoriale.
00:11:18En tout cas, l'entretien est très passionnant.
00:11:21On parle de quel type de corruption ?
00:11:25Lié au narcotrafic, les gardiens de prison
00:11:29parfois même les magistrats, il y en a.
00:11:32Il y a tous ceux qui d'une certaine manière tournent autour du sexe.
00:11:36Exactement.
00:11:38Éric Ravel, ça vous inquiète ?
00:11:40Oui, il y a quand même la question qu'on peut se poser
00:11:44quand vous voyez cet enlèvement raté de personnes
00:11:48liées à la crypto-monnaie.
00:11:50Quand vous voyez l'ampleur du trafic de drogue en France
00:11:54on peut quand même se demander
00:11:57quand vous voyez les masses financières en jeu
00:11:59on peut quand même se demander si le risque
00:12:01ce n'est pas de voir la France basculer dans une sorte de...
00:12:04Je crois que Rotaillot a parlé de Mexique.
00:12:06Absolument.
00:12:08Voilà, on en est là maintenant.
00:12:10Narco-État ?
00:12:11Oui, Narco-État.
00:12:12Si on prend les critères du FMI, on est un narco-État.
00:12:14Il y a trois critères pour le FMI.
00:12:16C'est très inquiétant.
00:12:20Et en même temps, est-ce qu'on peut être surpris M. le Procureur ?
00:12:23Parce qu'en réalité, encore une fois,
00:12:25les masses d'argent sont tellement considérables.
00:12:27La trouille aussi, quand vous êtes dans une prison
00:12:29et que vous êtes chargé de garder
00:12:31les prisonniers, les voyous.
00:12:34Si on menace votre famille ou si on vous fait comprendre
00:12:36qu'on sait où habite votre famille.
00:12:38Donc, c'est inquiétant.
00:12:40Maintenant, qu'est-ce qu'on fait en face de ça ?
00:12:43Des magistrats, vous disiez aussi ?
00:12:45Bien sûr.
00:12:46Il y a peut-être des politiques ?
00:12:48Allez, Sylvain Lévy-Valancy.
00:12:50Oui, la politique, bien évidemment,
00:12:52encore une fois, tout est politique.
00:12:54Ça révèle quelque chose, en fait.
00:12:56Ça révèle la faiblesse de l'autorité de notre État.
00:12:59Ça révèle la faiblesse des autorités
00:13:01qui, aujourd'hui, devraient être plus coercitives,
00:13:04doivent être beaucoup plus prééminentes.
00:13:06On a des personnes qui sont censées incarner l'ordre,
00:13:10la sauvegarde des valeurs de l'État,
00:13:12et qui se mettent à avoir peur.
00:13:14Vous imaginez l'ironie du sort ?
00:13:16On a un système, finalement,
00:13:17qui se met à avoir peur d'un autre système.
00:13:19Je pense qu'on est très loin de la mexicalisation,
00:13:21on ne peut peut-être pas exagérer non plus.
00:13:23Par contre, ce qui est intéressant,
00:13:25c'est de voir comment, finalement,
00:13:26tout ça, ça pose question
00:13:27sur la façon dont l'État exerce son pouvoir.
00:13:29Parce qu'il faut juste rappeler,
00:13:30sur les 200 points de deal qui existent aujourd'hui,
00:13:32il y en a un tiers sur lesquels les policiers n'entrent pas.
00:13:35Parce qu'ils ne peuvent pas,
00:13:36ils ne veulent pas rentrer.
00:13:37À cause, encore une fois,
00:13:38de l'enclavement dans lequel ils se trouvent.
00:13:40Donc, à partir du moment où l'État
00:13:43déserte certains territoires de la République,
00:13:45voilà ce qui se passe.
00:13:46Donc, ce n'est pas exagéré d'imaginer
00:13:48qu'on est en voie de mexicalisation,
00:13:49pardonnez-moi.
00:13:50Vous dites qu'il y a des points de deal,
00:13:52on pourrait même parler de quartier.
00:13:53Mais il y en a plus de 200, je pense.
00:13:54À Marseille ?
00:13:55Non, mais je parle des points de deal.
00:13:57La totalité des points de deal,
00:13:59on n'est pas capable aujourd'hui de les identifier,
00:14:01je vous le dis tout de suite.
00:14:02Encore, je parle des 200 points de deal,
00:14:04c'est ceux qui posaient problème
00:14:05dans lesquels on a eu des sujets extrêmement importants.
00:14:07Quand on a des personnes
00:14:08qui se mettent à sortir leur kalachnikov
00:14:10en pleine rue,
00:14:11en pleine journée,
00:14:12là, on est sur un sujet, effectivement.
00:14:14Quand je dis qu'on n'est pas
00:14:15en voie de mexicalisation,
00:14:16ce que je dis simplement,
00:14:17c'est que,
00:14:18sur d'autres pays,
00:14:19notamment en Europe,
00:14:20on est quand même encore loin
00:14:21de ce modèle-là.
00:14:22Encore faut-il aujourd'hui
00:14:23le rendre réversible
00:14:24avec un peu plus d'autorité.
00:14:25Merci beaucoup, M. le Procureur.
00:14:27Allez, le deuxième mot,
00:14:28Brasselet, Nicolas Sarkozy.
00:14:29Non mais, on n'a pas commencé.
00:14:30Là, on était sur
00:14:31le réquisiteur du procureur.
00:14:32Là, c'est les deux,
00:14:33les trois mots dans l'actu.
00:14:34Voilà, c'est très bien.
00:14:35Je voulais savoir si vous suiviez.
00:14:36Trois mots dans l'actu, pardon.
00:14:38Vrai voix Sud Radio.
00:14:39Trois mots dans l'actu, Félix,
00:14:41qui sont chantier,
00:14:42bracelet et tatoueuse.
00:14:43Le Sénat adopte une proposition
00:14:45de loi de validation
00:14:46pour l'autoroute A69
00:14:47entre Castres et Toulouse.
00:14:49Un texte pour faire reprendre
00:14:50le chantier interrompu
00:14:51par le tribunal administratif.
00:14:53Certains se font offrir
00:14:54un bracelet
00:14:55pour leur anniversaire.
00:14:56D'autres, au contraire,
00:14:57se le font enlever.
00:14:58Nicolas Sarkozy s'est fait retirer
00:14:59aujourd'hui son bracelet électronique,
00:15:01régime de libération conditionnel
00:15:03lié à son âge, 70 ans.
00:15:04Et puis, elle est surnommée
00:15:05la tatoueuse du 15 de France.
00:15:07Les rugbymen lui offraient
00:15:08des maillots, des ballons,
00:15:09des shorts
00:15:10en échange de ses tatouages.
00:15:11Célia Polazzo vend ses trésors
00:15:13aux enchères demain.
00:15:15Les vraies voix Sud Radio.
00:15:18Va-t-on vers un tête-à-queue
00:15:19dans le dossier de l'A69 ?
00:15:21Pour rappel,
00:15:22le tribunal administratif de Toulouse
00:15:23avait interrompu
00:15:24les travaux déjà bien entamés
00:15:25de cet axe
00:15:26d'une cinquantaine de kilomètres
00:15:27entre Castres et Toulouse.
00:15:28L'atteinte à l'environnement
00:15:29n'était pas proportionnée
00:15:30aux gains attendus
00:15:31sur le temps de trajet,
00:15:32selon la justice.
00:15:33Mais une loi
00:15:34de validation
00:15:35pourrait faire reprendre
00:15:36le chantier.
00:15:37Elle a été adoptée
00:15:38aujourd'hui par le Sénat.
00:15:39Texte porté
00:15:40par deux sénateurs
00:15:41du Tarn,
00:15:42Marie-Lise Ousso
00:15:43et Philippe Foglio
00:15:44qui plaidaient la cause
00:15:45de cette autoroute
00:15:46ce matin sur Sud Radio.
00:15:47Quand nous voyons
00:15:48un certain nombre
00:15:49de personnes
00:15:50qui sont extérieures
00:15:51à notre bassin d'emploi,
00:15:52qui sont,
00:15:53pour nombre d'un tel,
00:15:54extérieures à notre région,
00:15:55qui vivent
00:15:56dans des grandes agglomérations
00:15:57où ils ont déjà
00:15:58des autoroutes,
00:15:59des gares TGV,
00:16:00des aéroports internationaux,
00:16:01tous les moyens
00:16:02de communication
00:16:03et qui sont là
00:16:04pour nous dire
00:16:05ceci n'est pas bon
00:16:06pour vous.
00:16:07C'est totalement
00:16:08inacceptable.
00:16:09Finalement,
00:16:10il y aurait deux Frances.
00:16:11Une France
00:16:12qui aurait le droit
00:16:13à être connectée au monde
00:16:14et puis il y aurait
00:16:15une France rurale
00:16:16où nous serions des bouseux
00:16:17si vous me permettez l'expression
00:16:18et puis nous,
00:16:19on devrait vivre
00:16:20un petit peu
00:16:21à l'écart du monde.
00:16:22Le sénateur centriste
00:16:23du Tarn, Philippe Foglio
00:16:24avec Maxime Liédo
00:16:25dans le Grand Matin Sud Radio.
00:16:26Et justement,
00:16:27je le disais,
00:16:28deuxième mot,
00:16:29bracelet,
00:16:30Nicolas Sarkozy
00:16:31s'est fait retirer
00:16:32à l'âge de 70 ans
00:16:33le 28 janvier.
00:16:34Il pouvait donc réclamer
00:16:35une libération conditionnelle
00:16:36avant la moitié
00:16:37de sa peine ferme
00:16:38d'un an.
00:16:39C'est désormais chose faite.
00:16:40Un joyeux anniversaire
00:16:41en retard
00:16:42de la part du juge
00:16:43d'application des peines.
00:16:44Plus de bracelet
00:16:45à la cheville
00:16:46pour l'ancien chef
00:16:47de l'État.
00:16:48Pour rappel,
00:16:49ce régime
00:16:50de la peine ferme
00:16:51sous bracelet
00:16:52limitait ses possibilités
00:16:53de déplacement
00:16:54en dehors de la journée
00:16:55entre 8h et 20h,
00:16:5621h30
00:16:57au moment
00:16:58du procès
00:16:59de l'affaire libyenne.
00:17:00Autre dossier
00:17:01Logique ce retrait
00:17:02de bracelet.
00:17:03Alors il y a eu
00:17:04la Légion d'honneur
00:17:05là,
00:17:06alors il faut bien
00:17:07comprendre
00:17:08je comprends
00:17:09que Nicolas Sarkozy
00:17:10ait voulu
00:17:11bénéficier
00:17:12de cela
00:17:13mais ce qui me frappe
00:17:14c'est qu'il avait
00:17:15indiqué
00:17:16à l'origine
00:17:17que jamais
00:17:18il ne demanderait
00:17:19le moindre aménagement
00:17:20mais il l'a fait.
00:17:21En bref,
00:17:22l'ancien champion
00:17:23olympique de natation
00:17:24Yannick Agnel
00:17:25sera jugé
00:17:26pour le viol
00:17:27de la fille
00:17:28de son entraîneur.
00:17:29L'annonce aujourd'hui
00:17:30de la relation sexuelle
00:17:31en 2016
00:17:32avec l'adolescente
00:17:33une relation même
00:17:34plus à long terme
00:17:35alors qu'il était hébergé
00:17:36chez son entraîneur
00:17:37lui avait 24 ans
00:17:38et elle n'en avait
00:17:39que 13.
00:17:40Et le troisième mot
00:17:41tatoueuse
00:17:42avec cette étonnante
00:17:43vente aux enchères
00:17:44de Mahaney
00:17:45sur scène.
00:17:46La tatoueuse
00:17:47du 15 de France
00:17:48écoule ses trésors
00:17:49des maillots
00:17:50des shorts
00:17:51des ballons
00:17:52liés au rugby
00:17:53de haut niveau
00:17:54il y a aussi
00:17:55quelques pépites
00:17:56liées au foot
00:17:57comme un maillot
00:17:58de Laurent Blanc.
00:17:59La tatoueuse
00:18:00a beaucoup de reliques
00:18:01elle en a accumulé
00:18:02tellement qu'elle avait
00:18:03même un ton ouvert
00:18:04un musée du rugby
00:18:05à Bayonne
00:18:06qu'elle a depuis fermé
00:18:07faute de temps.
00:18:08François Thierry
00:18:09expert sport
00:18:10à la maison de vente
00:18:11aux enchères à Gutes
00:18:12nous donne
00:18:13quelques exemples
00:18:14de ses trésors
00:18:15qui seront mis
00:18:16en vente demain.
00:18:17Un tableau
00:18:18avec les maillots
00:18:19portés des six capitaines
00:18:20du tournoi dessination
00:18:21en 2001
00:18:22Fabien Pelouse
00:18:23Keith Rood
00:18:24Martin Johnson
00:18:25les maillots portés
00:18:26des matchs
00:18:27du tournoi dessination
00:18:28il a donné
00:18:29à la tatoueuse
00:18:30pour la vente
00:18:31un maillot
00:18:32de son match
00:18:33contre l'Irlande
00:18:34en 2004
00:18:35d'un maillot
00:18:36de France-Irlande
00:18:37ils ont fait
00:18:38le grand slam
00:18:39cette année-là
00:18:40c'est un maillot
00:18:41assez sympa
00:18:42on a tous
00:18:43les maillots
00:18:44du top 14
00:18:45pour D2
00:18:46des maillots portés
00:18:47des maillots joués
00:18:48des maillots préparés
00:18:49des maillots signés
00:18:50par les joueurs
00:18:51dédicacés
00:18:52par toute l'équipe
00:18:53parfois.
00:18:54François Thierry
00:18:55expert sport
00:18:56joint chez Agut
00:18:57c'est donc demain
00:18:58à Neuilly
00:18:59sur scène
00:19:00200 objets
00:19:01estimés entre
00:19:02300 et 50 000 euros
00:19:03et encore
00:19:04c'est que une partie
00:19:05des trésors
00:19:06accumulés
00:19:07pendant toutes ces années.
00:19:08Autre action
00:19:09on a appris
00:19:10la disparition
00:19:11aujourd'hui
00:19:12d'une figure
00:19:13des journaux télévisés
00:19:14de France Télé
00:19:15Daniel Bilalion
00:19:16a longtemps présenté
00:19:17les journaux
00:19:18de 13 ou 20 heures
00:19:19d'antenne 2
00:19:20puis de France 2
00:19:21il assurait
00:19:22pour les grandes occasions
00:19:23aussi
00:19:24les flashs spéciaux
00:19:25par exemple
00:19:26dans les médias publics
00:19:27M. François Dimiterrand
00:19:28annonce à l'instant
00:19:29la mort
00:19:30de M. François Mitterrand
00:19:31M. Mitterrand
00:19:32est décédé
00:19:33ce matin
00:19:34à 79 ans
00:19:35dans sa 80e année
00:19:36ce matin
00:19:37donc
00:19:38à Paris
00:19:39Daniel Bilalion
00:19:40qui avait ensuite
00:19:41pris la tête
00:19:42du service des sports
00:19:43de France Télévision
00:19:44il s'est éteint
00:19:45à l'âge de 78 ans
00:19:46d'une maladie
00:19:47indique sa famille
00:19:48Un petit mot peut-être
00:19:49Eric Revelle ?
00:19:50Oui oui
00:19:51j'ai été très touché
00:19:52par la disparition
00:19:53de Daniel Bilalion
00:19:54j'ai écouté Gérard Roll
00:19:55c'est quelqu'un
00:19:56que je connaissais
00:19:57assez bien
00:19:58alors
00:19:59c'était quelqu'un
00:20:00qui n'avait pas sa langue
00:20:01dans sa poche
00:20:02qui avait un franc parlé
00:20:03qui peut-être
00:20:04quand il a dirigé
00:20:05les sports
00:20:06à France Télévision
00:20:07était plus ou moins
00:20:08bien vécu
00:20:09en interne
00:20:10mais vous savez
00:20:11quand vous dirigez
00:20:12un média
00:20:13quand vous dirigez
00:20:14une entreprise
00:20:15quand vous dirigez
00:20:16un service
00:20:17vous n'êtes pas là
00:20:18spécialement
00:20:19vous êtes là
00:20:20pour prendre des décisions
00:20:21alors ça ne plaît pas
00:20:22mais moi j'adorais
00:20:23sa voix
00:20:24je le regardais
00:20:25à la télé
00:20:26comme tout le monde
00:20:27j'ai eu
00:20:28une impression forte
00:20:29il dégageait
00:20:30quelque chose
00:20:31il avait un physique
00:20:32il avait une voix
00:20:33on vient de l'entendre
00:20:34et puis voilà
00:20:35il avait
00:20:36des origines modestes
00:20:37son père
00:20:38avait fui
00:20:39le génocide
00:20:40arménien
00:20:41enfin
00:20:42le génocide
00:20:43turc
00:20:44sur la population
00:20:45arménienne
00:20:46et je pense
00:20:47qu'il avait gardé
00:20:48tout ça
00:20:49très présent
00:20:50et c'est vrai
00:20:51que j'ai été touché
00:20:52par sa disparition
00:20:53mais
00:20:54au bout de sa vie
00:20:55et j'ai été aussi
00:20:56très touché
00:20:57par quelqu'un
00:20:58que j'aime beaucoup
00:20:59et que je connais
00:21:00très bien
00:21:01qui est Gérard Holz
00:21:02qui ce matin
00:21:03comme d'habitude
00:21:04GG
00:21:05il a réagi
00:21:06avec son coeur
00:21:07voilà
00:21:08en étant très touché
00:21:09je pense que
00:21:10toute la profession
00:21:11perd quelqu'un
00:21:12de formidable
00:21:13je ne le dis pas
00:21:14parce qu'il est disparu
00:21:15mais voilà
00:21:16et puis je pense aussi
00:21:17à tous ses amis
00:21:18à Jean-Claude Narcy
00:21:19à tous les gens
00:21:20de cette génération
00:21:21Merci beaucoup
00:21:22La Russie envoie donc
00:21:23une délégation
00:21:24de secourants
00:21:25face à l'Ukraine
00:21:26et ses alliés
00:21:27Alors parlons vrai
00:21:28pensez-vous
00:21:29que les négociations
00:21:30sont mal parties
00:21:31comme Sergeï Lavrov
00:21:32le ministre russe
00:21:33des affaires étrangères
00:21:34a qualifié Zelensky
00:21:35de pathétique
00:21:36et à la question
00:21:37sans Poutine
00:21:38les négociations
00:21:39d'Istanbul
00:21:40peuvent-elles aboutir
00:21:41vous dites non
00:21:42à 78%
00:21:43voulait réagir
00:21:44le 0826 300 300
00:21:45Et dans un instant
00:21:46Jean de Glignastis
00:21:47sera avec nous
00:21:48ancien ambassadeur
00:21:49de France en Russie
00:21:50directeur de recherche
00:21:51de nos éditions
00:21:52et Roland Rousset
00:21:53la bienvenue
00:21:54on revient dans un instant
00:21:55Sud Radio
00:21:56parlons vrai
00:21:57parlons vrai
00:21:58Sud Radio
00:21:59parlons radio
00:22:0017h19
00:22:01Philippe David
00:22:02Cécile de Ménibus
00:22:03Retour des vrais voix
00:22:05avec évidemment
00:22:06Philippe Bilger
00:22:07Eric Revelle
00:22:08Sylvain Lili-Allancy
00:22:09et évidemment
00:22:10Cécile de Ménibus
00:22:11Et c'est l'heure
00:22:12du
00:22:13Kiki
00:22:14Non, non
00:22:15Non, non
00:22:16Non, non
00:22:17Là vous avez
00:22:1820 minutes d'avance
00:22:19Et c'est l'heure
00:22:20Je vais régaler
00:22:21Non, non, non
00:22:22Du grand débat
00:22:23Les vraies voix Sud Radio
00:22:26Le grand débat du jour
00:22:29Dans un communiqué
00:22:30Moscou a dévoilé
00:22:31la délégation présente
00:22:32à Istanbul
00:22:33avec un grand absent
00:22:34Vladimir Poutine
00:22:35Le dirigeant
00:22:36a envoyé
00:22:37Vladimir Medlinsky
00:22:38ancien ministre
00:22:39de la culture
00:22:40devenu conseiller
00:22:41du Kremlin
00:22:42pour représenter
00:22:43la délégation russe
00:22:44Le président russe
00:22:45reste théoriquement
00:22:46un fugitif
00:22:47du droit international
00:22:48La tension monte
00:22:49sur le début
00:22:50des pourparlers
00:22:51en Turquie
00:22:52Volodymyr Zelensky
00:22:53qualifie de farce
00:22:54la composition
00:22:55de la délégation russe
00:22:56envoyée à Istanbul
00:22:59Vladimir Poutine
00:23:00sèche donc
00:23:01les négociations d'Istanbul
00:23:02Le président russe
00:23:03n'est pas venu
00:23:04en Turquie aujourd'hui
00:23:05comme l'y invitait
00:23:06l'Ukraine
00:23:07et ses alliés
00:23:08La Russie sera donc
00:23:09représentée
00:23:10par une délégation
00:23:11de second rang
00:23:12Alors parlons vrai
00:23:13Pensez-vous
00:23:14comme l'a dit
00:23:15Donald Trump
00:23:16que rien ne se passera
00:23:17tant qu'il n'aura
00:23:18pas de délégation
00:23:19d'Istanbul
00:23:20Peuvent-elles aboutir ?
00:23:21Vous dites non
00:23:22à 78%
00:23:23Vous voulez réagir
00:23:24le 0826 300 300
00:23:25Notre invité
00:23:26Jean de Glignacite
00:23:27avec nous
00:23:28ancien ambassadeur
00:23:29de France en Russie
00:23:30directeur de recherche
00:23:31à l'IRIS
00:23:32et auteur de
00:23:33Géopolitique de la Russie
00:23:34aux éditions Erol
00:23:35Monsieur l'ambassadeur
00:23:36bonjour
00:23:37merci d'avoir accepté
00:23:38cette invitation
00:23:39Philippe Bilger
00:23:40A peine
00:23:41a-t-on
00:23:42en soit
00:23:43un souffle d'espoir
00:23:44en se disant
00:23:45qu'une accalmie
00:23:46peut être
00:23:47la mort
00:23:48va arriver
00:23:49qu'immédiatement
00:23:50la déception
00:23:51arrive
00:23:52certes
00:23:53la vie diplomatique
00:23:54n'a jamais été
00:23:55un long fleuve
00:23:56tranquille
00:23:57mais tout de même
00:23:58je rejoins
00:23:59la question
00:24:00de Sud Radio
00:24:01je crois
00:24:02qu'en effet
00:24:03tant que
00:24:04Donald Trump
00:24:05ne s'en mêlera
00:24:06pas directement
00:24:07dans un contact
00:24:08avec Vladimir Poutine
00:24:09nous risquons
00:24:10d'être déçus
00:24:11par ailleurs
00:24:12j'ai l'impression
00:24:13d'un immense
00:24:14souffle
00:24:15d'espoir
00:24:16j'ai l'impression
00:24:17d'un immense jeu
00:24:18et tragique
00:24:19jeu puéril
00:24:20entre
00:24:21la volonté
00:24:22d'humilier
00:24:23les uns
00:24:24de
00:24:25se camper
00:24:26dans une position
00:24:27de supériorité
00:24:28des autres
00:24:29de croire
00:24:30que
00:24:31l'envahisseur
00:24:32est la victime
00:24:33ou que la victime
00:24:34doit être écrasée
00:24:35j'attends
00:24:36véritablement
00:24:37avec beaucoup
00:24:38d'impatience
00:24:39le point de vue
00:24:40de monsieur
00:24:41l'ambassadeur
00:24:42dans ce mélange
00:24:43de triste
00:24:44matérialité
00:24:45et de
00:24:46tragique
00:24:47tragique
00:24:48disparition
00:24:49de
00:24:50victimes
00:24:51innocentes
00:24:52et puis
00:24:53d'une
00:24:54psychologie
00:24:55qui fait
00:24:56de ces maîtres
00:24:57du monde
00:24:58des enfants
00:24:59Eric Reveille
00:25:00bien sûr qu'on va
00:25:01écouter avec bonheur
00:25:02l'ambassadeur
00:25:03moi j'ai le sentiment
00:25:04que de toute façon
00:25:05il pouvait rien se passer
00:25:06en Turquie
00:25:07bon d'abord
00:25:08parce que
00:25:09Poutine n'y est pas
00:25:10mais surtout
00:25:11parce que ça me paraît
00:25:12être la vie normale
00:25:13de la diplomatie
00:25:14parce qu'il n'y a pas
00:25:15d'ambassadeurs
00:25:16qui sont en place
00:25:17physiquement
00:25:18j'allais dire
00:25:19que pour signer
00:25:20ils ne vont pas
00:25:21se déplacer
00:25:22dans les négociations
00:25:23ce qui est déjà bien
00:25:24quand même
00:25:25c'est qu'il y ait
00:25:26des délégations
00:25:27même de second niveau
00:25:28ukrainiennes
00:25:29et russes
00:25:30je pense que
00:25:31Donald Trump
00:25:32qui pensait résoudre
00:25:33le conflit
00:25:34en 24 heures
00:25:35puis en 2 mois
00:25:36puis on verra
00:25:37il a quand même
00:25:38signé un accord
00:25:39important avec
00:25:40les ukrainiens
00:25:41sur l'exploitation
00:25:42de leurs minerais
00:25:44il va vouloir
00:25:45assez rapidement
00:25:46peut-être
00:25:47avoir un retour
00:25:48sur investissement
00:25:49sur son engagement
00:25:50notamment à protéger
00:25:51peut-être l'Ukraine
00:25:52ensuite
00:25:53donc les choses vont avancer
00:25:54mais là
00:25:55je ne me faisais pas
00:25:56d'illusion
00:25:57on n'imaginait pas
00:25:58Poutine arriver
00:25:59face à Zelensky
00:26:00et même si Trump
00:26:01avait fait le voyage
00:26:02puisqu'il est au Moyen-Orient
00:26:03en ce moment
00:26:04pour signer
00:26:05au bout de 2 jours
00:26:06un document
00:26:07donc je pense que
00:26:08ça va prendre du temps
00:26:09et l'ambassadeur le dira
00:26:10et la question
00:26:11que j'aimerais poser
00:26:12à monsieur l'ambassadeur
00:26:13avec ce que dit
00:26:14Eric Reuvel
00:26:15je voudrais juste
00:26:16encore une fois
00:26:17essayer peut-être
00:26:18de prendre un peu
00:26:19de hauteur
00:26:20sur le fait
00:26:21qu'on est
00:26:22sur l'aboutissement
00:26:23de la force
00:26:24de l'Europe
00:26:25qui pèse
00:26:26sur le conflit
00:26:27on a l'impression
00:26:28que c'est un ultimatum
00:26:29qu'on a fixé à Poutine
00:26:30et qu'est-ce qu'on fait
00:26:31après si ça marche pas ?
00:26:32Est-ce que l'Europe dit
00:26:33on vous avait averti
00:26:34donc finalement
00:26:35c'est pas bien
00:26:36faut pas continuer
00:26:37est-ce qu'on va
00:26:38se décider avec force
00:26:39peut-être de devancer
00:26:40les choses ?
00:26:41Et encore une fois
00:26:42Poutine teste
00:26:43la force
00:26:44de l'Europe
00:26:45Poutine teste
00:26:46les forces bilatérales
00:26:47les forces multipolaires
00:26:48en présence
00:26:49faut pas se tromper
00:26:50sur ce qui est en train
00:26:51de se passer
00:26:52et que si l'Europe
00:26:53comme le président Trump
00:26:54ne réagisse pas
00:26:55de façon forte
00:26:56puissante
00:26:57et je veux même
00:26:58aller plus loin
00:26:59s'il faut même
00:27:00peut-être envoyer
00:27:01des troupes au sol
00:27:02je pense qu'on arrive
00:27:03sur les limites
00:27:04de l'exercice
00:27:05et pour bien sûr
00:27:06ne pas le souhaiter
00:27:07mais en tout cas
00:27:08ce qui s'est produit
00:27:09et ce qui est
00:27:10en train de se produire
00:27:11dans la présence
00:27:12des pays d'Europe
00:27:13aujourd'hui
00:27:14Monsieur l'ambassadeur
00:27:15est-ce que
00:27:16la présence
00:27:17de Poutine
00:27:18était réellement
00:27:19importante
00:27:20aujourd'hui
00:27:21à part
00:27:22sur la symbolique ?
00:27:23Elle n'était
00:27:24ni importante
00:27:25ni prévisible
00:27:26comme
00:27:27il a été dit
00:27:28il y a quelques instants
00:27:29dans l'esprit
00:27:30de Poutine
00:27:31le chef d'Etat
00:27:32il arrive
00:27:33pour signer
00:27:34de sa main blanche
00:27:35un accord
00:27:36qui a déjà été
00:27:37entièrement balisé
00:27:38la dernière fois
00:27:39qu'il a négocié
00:27:40il s'en mord les doigts
00:27:41en tout cas
00:27:42c'est ce qu'il dit
00:27:43c'est à Minsk
00:27:44où il a
00:27:45en février 2015
00:27:46il a négocié
00:27:47directement
00:27:48avec Merkel
00:27:49Macron
00:27:50et Prochenko
00:27:51et ça s'est retourné
00:27:52contre lui
00:27:53en 2015
00:27:54c'était Hollande
00:27:55Monsieur l'ambassadeur
00:27:56Hollande
00:27:57Hollande
00:27:58pardon
00:27:59merci
00:28:00et il s'en mord
00:28:01les doigts
00:28:02parce qu'il considère
00:28:03qu'on l'a roulé
00:28:04dans la farine
00:28:05nous considérons
00:28:06la même chose aussi
00:28:07mais en tout cas
00:28:08c'est son interprétation
00:28:09et surtout
00:28:10l'interprétation
00:28:11de la droite nationaliste
00:28:12c'est qu'il s'est fait rouler
00:28:13donc il ne négocie plus
00:28:14c'est pour ça
00:28:15que
00:28:16le 9 décembre 2019
00:28:17à Paris
00:28:18il était convenu
00:28:19un peu avant
00:28:20à Brégançon
00:28:21avec Macron
00:28:22qu'il ne viendrait
00:28:23que pour signer
00:28:24un accord
00:28:25qui malheureusement
00:28:26n'a pas pu être signé
00:28:27depuis
00:28:28donc
00:28:29il était exclu
00:28:30qu'il vienne
00:28:31et il était d'autant
00:28:32plus exclu
00:28:33qu'il vienne
00:28:34que
00:28:35en fait
00:28:36ça se présentait
00:28:37comme un ultimatum
00:28:38c'est-à-dire
00:28:39moi je viens
00:28:40dit Zelensky
00:28:41et toi
00:28:42il faut que tu viennes
00:28:43alors que
00:28:44c'est lui-même
00:28:45Poutine
00:28:46qui avait proposé
00:28:47de négocier
00:28:48directement
00:28:49mais pas une seule seconde
00:28:50il était venu à la tête
00:28:51de venir
00:28:52lui-même
00:28:53la deuxième chose
00:28:54que je voudrais dire
00:28:55c'est que
00:28:56en fait
00:28:57l'enjeu
00:28:58de cette réunion
00:28:59n'est pas celui
00:29:00qu'on croit
00:29:01on sait bien
00:29:02que
00:29:03enfin en tout cas
00:29:04on devrait savoir
00:29:05que les Russes
00:29:06ne bougeront pas d'un poil
00:29:07parce qu'ils ont des demandes
00:29:08de base
00:29:09et que les Ukrainiens
00:29:10ne sont pas en mesure
00:29:11de les accepter
00:29:12l'enjeu
00:29:13c'est en fait
00:29:14la patate chaude
00:29:15si j'ose dire
00:29:16c'est-à-dire
00:29:17où le concours de beauté
00:29:18vis-à-vis de Trump
00:29:19c'est-à-dire
00:29:20d'essayer de faire comprendre
00:29:21à Trump
00:29:22que
00:29:23l'Ukraine
00:29:24est partisan de la paix
00:29:25alors que la Russie
00:29:26ne l'est pas
00:29:27et vice-versa
00:29:28donc en fait
00:29:29on essaye de jouer
00:29:30au maximum
00:29:31des ressorts psychologiques
00:29:32d'un échange de balles
00:29:33comme au ballon prisonnier
00:29:34pour essayer
00:29:35de faire apparaître
00:29:36Trump
00:29:37comme le coupable
00:29:38de la perpétuation
00:29:39de la guerre
00:29:40or en fait
00:29:41pour des raisons différentes
00:29:42totalement différentes
00:29:43d'ailleurs
00:29:44ni l'un ni l'autre
00:29:45ne sont en mesure
00:29:46de faire la paix
00:29:47actuellement
00:29:48pour Zelensky
00:29:49il voudrait bien
00:29:50mais il ne peut pas
00:29:51parce que
00:29:52on voit
00:29:53tous les radiotrotoirs
00:29:54à Kiev
00:29:55et ailleurs
00:29:56son peuple
00:29:57ne lui pardonnerait pas
00:29:58de l'avoir emmené
00:29:59dans trois ans de guerre
00:30:00et au bout de trois ans
00:30:01de se tirer
00:30:02de se retirer
00:30:03en laissant
00:30:04Zaporizhia
00:30:05Kerson
00:30:06le Donbass
00:30:07et surtout
00:30:08la Criée
00:30:09aux mains des Russes
00:30:10ce n'est pas acceptable
00:30:11politiquement
00:30:12il faut un temps
00:30:13de préparation
00:30:14il faut qu'il puisse
00:30:15se harguer
00:30:16en quelque sorte
00:30:17de l'énorme pression
00:30:18des Américains
00:30:19il faut qu'il obtienne
00:30:20quelques concessions
00:30:21supplémentaires
00:30:22de Poutine
00:30:23c'est trop tôt
00:30:24c'est très clair
00:30:25quant à Poutine
00:30:26il n'a pas tranché
00:30:27non plus
00:30:28et il penche plutôt
00:30:29vers le maintien
00:30:30de la guerre
00:30:31parce qu'il a l'avantage
00:30:32sur le terrain
00:30:33qu'il est soumis
00:30:34aussi à une certaine
00:30:35pression
00:30:36des nationalistes
00:30:37russes
00:30:38en disant
00:30:39tu as l'avantage
00:30:40sur le terrain
00:30:41ce n'est pas le moment
00:30:42de faire des concessions
00:30:43même au nom
00:30:44d'une hypothétique
00:30:45normalisation
00:30:46avec la Russie
00:30:47et avec les Etats-Unis
00:30:48et avec un président
00:30:49qui a mis
00:30:50beaucoup de sanctions
00:30:51sur la Russie
00:30:52lors de son précédent
00:30:53mandat
00:30:54qui n'est là
00:30:55que pour quatre ans
00:30:56et qui va avoir
00:30:57les mêmes termes
00:30:58sous deux ans
00:30:59Jean Gugniassi
00:31:00Philippe Billiger
00:31:01mais court
00:31:02d'ailleurs
00:31:03j'ai été inspiré
00:31:04par la question
00:31:05d'Eric Reuvel
00:31:06qui me paraît centrale
00:31:07à votre avis
00:31:08est-ce que
00:31:09Vladimir Poutine
00:31:10veut vraiment
00:31:11la paix ?
00:31:12C'est difficile
00:31:13de répondre
00:31:14de façon tranchée
00:31:15à cette question
00:31:16parce qu'il y a
00:31:17un débat
00:31:18actuellement
00:31:19à Moscou
00:31:20entre ceux
00:31:21qui disent
00:31:22c'est le moment
00:31:23ou jamais
00:31:24de normaliser
00:31:25avec les Etats-Unis
00:31:26c'est une chance
00:31:27historique
00:31:28il faut y aller
00:31:29quitte à limiter
00:31:30nos ambitions
00:31:31enfin limiter
00:31:32ses ambitions
00:31:33c'est quand même
00:31:34les cinq
00:31:35oblastes
00:31:36la neutralisation
00:31:37de l'Ukraine
00:31:38et la levée des sanctions
00:31:39c'est pas si mal
00:31:40et donc
00:31:41d'un côté
00:31:42il y a ceux-là
00:31:43qui disent
00:31:44il faut y aller
00:31:45il faut jouer le jeu
00:31:46et puis il y a
00:31:47l'autre partie
00:31:48à laquelle
00:31:49Poutine est très sensible
00:31:50pour de multiples raisons
00:31:51qui dit
00:31:52non non
00:31:53les Occidentaux
00:31:54ne sont pas fiables
00:31:55il faut continuer
00:31:56nous avons l'avantage
00:31:57sur le terrain
00:31:58il faut y aller
00:31:59on va gagner
00:32:00je pense que
00:32:01pour l'instant
00:32:02Poutine le penche
00:32:03très fortement
00:32:04dans cette deuxième voie
00:32:05étant entendu
00:32:06qu'il ne souhaite
00:32:07pas saliner
00:32:08Trump
00:32:09donc il est sur une ligne
00:32:10de crête
00:32:11il faut faire plaisir
00:32:12enfin en tout cas
00:32:13ne pas se brouiller
00:32:14avec les Américains
00:32:15tout en continuant la guerre
00:32:16on part au 0826
00:32:17300
00:32:18300
00:32:19notre vraie voix du jour
00:32:20bonsoir Julien
00:32:21bonsoir l'équipe
00:32:22oui Julien
00:32:23une réaction peut-être
00:32:24une réaction oui
00:32:25ouais alors moi je pense
00:32:26qu'en fait
00:32:27les seuls coups en intérêt
00:32:28c'est que la guerre perdure
00:32:29c'est pour les mêmes raisons
00:32:30que la France avait tout intérêt
00:32:31à faire des guerres
00:32:32du temps où les guerres
00:32:33se passaient à l'autre bout du monde
00:32:34et c'était dans notre intérêt
00:32:35la meilleure défense de la France
00:32:36c'était les 5000 kilomètres
00:32:37qui nous séparaient de l'Afrique
00:32:38et pourtant qu'on a toujours fait
00:32:39la guerre en Afrique
00:32:40en tant que Français
00:32:41ce qui dérange les Américains
00:32:42c'est que ça leur permet
00:32:43de vendre des avions
00:32:44ça leur permet de vendre
00:32:45de l'arsenal
00:32:46et de se plaisir de taire
00:32:47en Ukraine
00:32:48voilà le vrai intérêt
00:32:49donc en fait
00:32:50je pense que
00:32:51le vrai problème
00:32:52dans cette guerre
00:32:53c'est les Américains
00:32:54qui ont toujours poussé
00:32:55aux fesses derrières
00:32:57de l'OTAN
00:32:58ils n'ont pas le choix
00:32:59parce qu'on est désarmé
00:33:00sans l'OTAN
00:33:01sans les Américains
00:33:02l'OTAN c'est une coquille vide
00:33:03et bien on est en flippette
00:33:04et alors on suit
00:33:05tout ce que nous dit l'OTAN
00:33:06pourvu qu'elle continue
00:33:07à nous protéger
00:33:08et aujourd'hui
00:33:09Trump n'a plus aucun intérêt
00:33:10à nous protéger
00:33:11il a bien compris
00:33:12que c'était une économie
00:33:13à fond perdue
00:33:14et que c'était pas dans l'intérêt
00:33:15d'autant plus qu'aujourd'hui
00:33:16les Etats-Unis
00:33:17qui sont l'hégémonie mondiale
00:33:18sur le pétrodollar
00:33:19est en train de se faire détrôner
00:33:20parce que tout le monde
00:33:21en a marre d'être
00:33:23et je pense qu'il y a
00:33:24un basculement du monde
00:33:25qui fait que c'est
00:33:26un basculement
00:33:27qui entraîne une guerre
00:33:28qui est une guerre de nécessité
00:33:29de survie pour les Etats-Unis
00:33:30et je pense qu'en fait
00:33:31il est là
00:33:32le fond du problème
00:33:33et je pense pas que ce soit
00:33:34les Russes
00:33:35qui soient le problème
00:33:36en fait, voilà
00:33:37Jean Glignasti
00:33:38pour répondre à Julien
00:33:39ce que Julien a dit
00:33:40est parfaitement exact
00:33:41en ce qui concerne Biden
00:33:42Trump c'est différent
00:33:43je crois que Trump
00:33:44veut vraiment régler
00:33:45ses problèmes
00:33:46c'est un businessman
00:33:47il y a deux choses
00:33:48qui l'intéressent
00:33:49c'est le business
00:33:50et de ce fait
00:33:51aussi l'Asie
00:33:52qui est le cœur économique
00:33:53du monde
00:33:54donc je pense que
00:33:55la logique
00:33:56qui a été décrite
00:33:57à l'instant
00:33:58est une logique
00:33:59qui présidait
00:34:00aux actions américaines
00:34:01du temps de Biden
00:34:02et de l'administration démocrate
00:34:03les républicains
00:34:04ne sont pas sur ce pied-là
00:34:05ils voudraient vraiment
00:34:06régler la chose
00:34:07quant à l'OTAN
00:34:08l'OTAN
00:34:09c'est nous
00:34:10d'une certaine façon
00:34:11vous savez
00:34:12l'OTAN
00:34:13c'est une organisation
00:34:14qui s'appelle
00:34:15l'OTAN
00:34:16l'OTAN
00:34:17c'est une organisation
00:34:18qui s'appelle
00:34:19l'OTAN
00:34:20vous savez
00:34:21l'OTAN
00:34:22c'est une organisation
00:34:23intergouvernementale
00:34:24il suffit
00:34:25qu'on lève le doigt
00:34:26et qu'on dise non
00:34:27et rien ne se passe
00:34:28donc si l'OTAN
00:34:29agit comme ça
00:34:30c'est parce qu'on souhaite
00:34:31qu'il agisse comme ça
00:34:32il faudra dire ça
00:34:33il faudra dire ça
00:34:34oui
00:34:35monsieur l'ambassadeur
00:34:36je voulais vous
00:34:37expliquer ça
00:34:38allez-y Julien
00:34:39attendez deux secondes
00:34:40allez-y Julien
00:34:41il faudra expliquer ça
00:34:42par rapport à l'OTAN
00:34:43à monsieur De Gaulle
00:34:44qui avait très bien compris
00:34:45le problème
00:34:46d'en sortir
00:34:47de toutes ces unions
00:34:49en 1966
00:34:50Sylvain Lévy-Valency
00:34:51oui monsieur l'ambassadeur
00:34:52je voulais juste vous poser une question
00:34:53sans faire de comparaison historique
00:34:54quand le chancelier allemand
00:34:56Adolf Hitler
00:34:57envahit les Sudètes
00:34:58et qu'on laisse faire
00:35:00avec l'Europe
00:35:01alors qu'il y avait un traité
00:35:02qui permettait d'intervenir
00:35:04quand il fait l'annexion
00:35:06de l'Autriche
00:35:07on laisse faire
00:35:08on espère une paix probable
00:35:09on se rappelle de Chamberlain
00:35:10qui secoue ce papier
00:35:11en disant
00:35:12j'ai gagné la paix
00:35:13et en fait
00:35:14les dés étaient joués d'avance
00:35:15y a-t-il une comparaison
00:35:16monsieur l'ambassadeur
00:35:17entre le fait
00:35:18que Vladimir Poutine
00:35:19peut-être a dans son dessin
00:35:20avec cette idée
00:35:21de la Grande Russie
00:35:22une volonté hégémonique
00:35:23de tester finalement
00:35:24les forces en présence
00:35:25ou finalement
00:35:26vous l'avez dit vous-même
00:35:27que si l'OTAN n'a pas réagi
00:35:28réagira-t-elle maintenant
00:35:29et laissons nous faire
00:35:30finalement arriver
00:35:31quelque chose
00:35:32dont on ne pouvait
00:35:33finalement pas penser
00:35:34un nouveau dictateur hégémonique
00:35:35dont on avait pensé
00:35:36qu'on enterrerait
00:35:37cette idée-là
00:35:38ou pas
00:35:39Jean Gliesti
00:35:40il y a évidemment
00:35:41beaucoup de différences
00:35:42entre le fait
00:35:43que l'OTAN
00:35:44n'a pas réagi
00:35:45réagira-t-elle maintenant
00:35:46il y a vraiment
00:35:47beaucoup de différences
00:35:48très importantes
00:35:49avec ce qui se passait
00:35:50en 38
00:35:51et ce qui se passe
00:35:52comme nous
00:35:53les nazis avaient une
00:35:54d'abord leur programme
00:35:55était écrit noir sur blanc
00:35:56donc ils voulaient
00:35:57dominer l'Europe
00:35:58et conquérir les pays
00:35:59d'abord la zone germanophone
00:36:00et ensuite
00:36:01le reste de l'Europe
00:36:02et puis la deuxième
00:36:03grande différence
00:36:04qui est encore
00:36:05plus importante
00:36:06c'est qu'actuellement
00:36:07une guerre
00:36:08ça signifie
00:36:09la destruction totale
00:36:10parce qu'il y a
00:36:11l'arme nucléaire
00:36:12qui est évidemment
00:36:13dans le circuit
00:36:14quant aux intentions
00:36:15de Poutine
00:36:16ce n'est
00:36:17de récupérer
00:36:18elle est affichée
00:36:19il l'a dit
00:36:20ça fait 20 ans
00:36:21qu'il le dit
00:36:22éviter
00:36:23enfin
00:36:24revenir
00:36:25à la zone d'influence
00:36:26non pas reconstituer
00:36:27l'URSS
00:36:28c'est absurde
00:36:29de dire ça
00:36:30il sait très bien
00:36:31il n'est pas idiot
00:36:32il sait bien
00:36:33que ce n'est pas possible
00:36:34mais reconstituer
00:36:35une zone d'influence
00:36:36et une zone d'influence
00:36:37ça veut dire
00:36:38que les pays
00:36:39qui étaient autrefois
00:36:40des républiques
00:36:41socialistes soviétiques
00:36:42ne doivent pas rentrer
00:36:43dans l'OTAN
00:36:44ils ont laissé passer
00:36:45les trois Pays-Bas
00:36:46pour des raisons historiques
00:36:47mais ils ne laisseront
00:36:48pas passer d'autres
00:36:49donc les objectifs
00:36:50raisonnables
00:36:51enfin raisonnables
00:36:52probables
00:36:53de Poutine
00:36:54sont assez connus
00:36:55alors maintenant
00:36:56il y a une dimension
00:36:57émotionnelle
00:36:58pour l'Ukraine
00:36:59qui est évidente
00:37:00pour les Russes
00:37:01d'ailleurs pour les Ukrainiens
00:37:02aussi en sens inverse
00:37:03qui peut évidemment
00:37:04conduire à des dérapages
00:37:05et il y a toujours
00:37:06un risque d'escalade
00:37:07qui peut conduire
00:37:08à des dérapages
00:37:09et il y a toujours
00:37:10un risque d'escalade
00:37:11qui peut conduire
00:37:12à des dérapages
00:37:13et il y a toujours
00:37:14un risque d'escalade
00:37:15qui peut conduire
00:37:16à l'extension du conflit
00:37:17jusqu'à des seuils inquiétants
00:37:18mais la comparaison
00:37:19a quand même
00:37:20beaucoup de limites
00:37:21Merci beaucoup
00:37:22en tout cas
00:37:23Monsieur l'Ambassadeur
00:37:24d'avoir été avec nous
00:37:25Jean de Glignasti
00:37:26ancien ambassadeur
00:37:27de France en Russie
00:37:28directeur de Recherche
00:37:29de la Liris
00:37:30et auteur de Géopolitique
00:37:31de la Russie
00:37:32aux éditions Erol
00:37:33vous restez avec nous
00:37:34Julien
00:37:35bien entendu
00:37:36dans un instant
00:37:37on fait une petite pause
00:37:38et ce sera
00:37:39le Qui c'est Qui
00:37:40qui l'a dit
00:37:41juste avant
00:37:42et c'est l'Assemblée nationale
00:37:43qui sera avec nous
00:37:44jusqu'à 19h
00:37:45à tout de suite
00:37:46Sud Radio
00:37:47c'est vous
00:37:48qui donnez le temps
00:37:49C'est pratiquement
00:37:50à mon avis
00:37:51la seule radio
00:37:52où tout le monde
00:37:53peut s'exprimer
00:37:54et ça c'est déjà
00:37:55quelque chose
00:37:56extraordinaire et de rare
00:37:57Radio 17h19
00:37:58Philippe David
00:37:59Cécile de Ménibus
00:38:00Maintenant qu'on a
00:38:01attaqué le sérieux
00:38:02il nous reste quoi
00:38:03Philippe David ?
00:38:04Le tout venant
00:38:05Le tout venant
00:38:06Non parce que c'est
00:38:07quand même
00:38:08le point clé de l'émission
00:38:09c'est un peu
00:38:10l'acméthèse
00:38:11C'est un peu l'acmé
00:38:12de cette émission
00:38:13Oh putain
00:38:14Oui absolument
00:38:15dans les vraies voix
00:38:16le Qui c'est Qui
00:38:17qui l'a dit
00:38:18nous annonce généralement
00:38:19la deuxième partie
00:38:20moins bien
00:38:21ou bien
00:38:22Oui
00:38:23Mais vous vous rendez compte
00:38:24Cécile il connait
00:38:25l'opéra
00:38:26l'acmé ?
00:38:27Oui
00:38:28Je ne suis pas
00:38:29si inculte
00:38:30que vous voulez bien dire
00:38:31De la blague
00:38:32de la blague
00:38:33Soyez les bienvenus
00:38:34En tout cas
00:38:35dans un instant
00:38:36après le Qui c'est Qui
00:38:37qui l'a dit
00:38:38quand on aura bien triché
00:38:39et bien dit des horreurs
00:38:40nous accueillerons
00:38:41bien entendu
00:38:42Yael Brown-Pivet
00:38:43la présidente
00:38:44de la
00:38:45j'allais dire
00:38:46de la Légion d'Honneur
00:38:47n'importe quoi
00:38:48de l'Assemblée Nationale
00:38:49dans un instant
00:38:50Julien
00:38:51vous lancez le jingle ?
00:38:52Bien tout à fait
00:38:53étant donné que
00:38:54nous avons
00:38:55Cécile de Ménibus
00:38:56et
00:38:57Dodu ?
00:38:58Non j'ai mis
00:38:59son prénom
00:39:00Non pas Cécile
00:39:01Je ne l'appellerai pas comme ça
00:39:02Philippe David ?
00:39:03Non
00:39:04Philippe
00:39:05Non oui
00:39:06Philippe Billiard
00:39:07Ben nous avons
00:39:08Philippe Billiard
00:39:09et bien nous avons
00:39:10Tout le monde est nécessaire
00:39:11pour le Duo des Fleurs
00:39:12de l'Opéra de l'Acme
00:39:13Oh magnifique
00:39:14Merci Radio
00:39:15Le quiz de l'actu
00:39:16Là on peut dire que
00:39:17Julien il connait la musique
00:39:18Ah ben ça c'est sûr
00:39:19Un petit peu
00:39:20Alors Qui c'est Qui
00:39:21qui l'a dit
00:39:22il faut limiter
00:39:23les écarts de rémunération
00:39:24de 1 à 20
00:39:25Julien
00:39:26Ah ben ça c'est forcément
00:39:27à gauche
00:39:28et je penserais bien
00:39:29à Boris Vallaud
00:39:30ce matin
00:39:31Oui
00:39:32Bonne réponse
00:39:33Mais fais pas un toit
00:39:34Mais c'est ça
00:39:35c'est pour ça que j'ai pas dit
00:39:36Boris Vallaud
00:39:37qui était
00:39:39ce matin
00:39:40sur Sud Radio
00:39:41Président du groupe PS
00:39:42à l'Assemblée Nationale
00:39:43C'est Qui
00:39:44qui l'a dit
00:39:45Julien
00:39:46Cette audition
00:39:47m'a mis mal à l'aise
00:39:48parce qu'elle ressemblait
00:39:49davantage à un procès
00:39:50de Moscou
00:39:51ça parle évidemment
00:39:52de François Bayrou
00:39:53hier après-midi
00:39:54Ben François Bayrou
00:39:55Non
00:39:56Non c'est pas du bord
00:39:57de François Bayrou
00:39:58Non
00:39:59C'est un peu
00:40:00sur une extrême
00:40:01Tout le monde aurait
00:40:02pu dire ça
00:40:03Ah ben
00:40:04c'est Tanguy
00:40:05non ?
00:40:06Non
00:40:07Même bord
00:40:08Pas loin
00:40:09Jacques Obélix
00:40:10Non
00:40:11Chenu
00:40:12Bonne réponse
00:40:13Bravo
00:40:14Sonique
00:40:15C'est des profs
00:40:16de la Revenue
00:40:17des deux premiers
00:40:18Revenu du diable
00:40:19mauvais
00:40:20Surtout que je l'avais vu hier
00:40:21Qui c'est qui
00:40:22qui l'a dit
00:40:23mon duo
00:40:24c'est avec Bruno Retailleau
00:40:25pas Édouard Philippe
00:40:26Julien
00:40:27Atal ?
00:40:28Non
00:40:29Bonne réponse
00:40:30Philippe Bilger
00:40:31l'a dit en premier
00:40:32Philippe Bilger
00:40:33Ben non mais là
00:40:34Voyez que je suis honnête
00:40:35quand je vous dis
00:40:36que je suis honnête
00:40:37quand vous dites en premier
00:40:38je ne comprends pas
00:40:39Oui mais
00:40:40l'auditeur il a le droit
00:40:41à deux réponses
00:40:42Non mais tout à l'heure
00:40:43il en a donné deux
00:40:44Non
00:40:45Ah non ?
00:40:46Ah non ?
00:40:47Ah non non non
00:40:48Ah ben
00:40:49Eric
00:40:50Il s'est gouré deux fois
00:40:51Non
00:40:52Il a pas eu des points
00:40:53Repassez la
00:40:54Il a pas eu des points
00:40:55Vous transférez votre grade de foi
00:40:56sur l'auditeur
00:40:57N'ayez pas de seuls
00:40:58vous comprenez
00:40:59Vous parlez tous en même temps
00:41:00Qui c'est qui
00:41:01qui l'a dit
00:41:02Julien
00:41:03Je suis pour l'unité
00:41:04y compris avec LFI
00:41:06Fort
00:41:07Non
00:41:08Comment ?
00:41:09Ton deuil
00:41:10Non
00:41:11C'est un homme
00:41:12Un homme ?
00:41:13Il s'est fait un peu éjecté du parti
00:41:14Euh
00:41:15Ruffin ?
00:41:16Non
00:41:17Ruffin ?
00:41:18Non
00:41:19Non
00:41:20Éjecté du parti
00:41:21Avec son épouse
00:41:22Corbière
00:41:23Il l'a dit en premier
00:41:24Il l'a dit en premier
00:41:25Il l'a dit en premier
00:41:26Il a dit Corbière
00:41:27C'est quoi ce tonnerre ?
00:41:28Qu'est-ce que vous voulez mon cher Eric ?
00:41:30Je suis plus lent que François de Gaulle
00:41:32Vous êtes très fort
00:41:33Vous êtes très fort
00:41:34Il est fort
00:41:35Attention
00:41:36Qui c'est qui
00:41:37qui l'a dit
00:41:38Il y a une montée en puissance en France
00:41:40de la criminalité organisée
00:41:42Julien
00:41:43Claire
00:41:44Euh
00:41:45Euh
00:41:46Un indice
00:41:47C'est mon chouchou
00:41:48Je le fais
00:41:49Bien sûr
00:41:50C'est pas moi
00:41:51C'est à nous ça y est
00:41:52Non
00:41:53L'angochat Julien
00:41:54Julien quoi ?
00:41:55Qui ça ?
00:41:56L'angochat là
00:41:57Bonne réponse de Philippe Ligère
00:41:58Laurent Nunez
00:41:59Le préfet de police de Paris
00:42:00Laurent de Gaulle
00:42:01Je l'ai vu ce matin
00:42:02Qui c'est qui
00:42:03qui l'a dit
00:42:04Julien
00:42:05Bien sûr qu'on va continuer
00:42:06à avoir un besoin d'immigration
00:42:10Alors il est très connu
00:42:11Il a été ministre
00:42:12Il a eu des hautes fonctions
00:42:13à l'Europe
00:42:14etc
00:42:15Michel Barnier
00:42:16Hollande ?
00:42:17Non
00:42:18Non
00:42:19Non c'est pas la Hollande
00:42:20Ministre des Affaires étrangères ?
00:42:21Non
00:42:22C'est pas la Hollande
00:42:23C'est pas la Hollande
00:42:24C'est une province
00:42:25Une région
00:42:26Oui
00:42:27La 2018 non ?
00:42:28Non
00:42:29Non
00:42:30Pierre Mosquemissi
00:42:31Non
00:42:33La région Mosquemissi
00:42:34Vous connaissez ?
00:42:35Non
00:42:36Côte d'Armor
00:42:37Breton
00:42:38Le Drian
00:42:39Breton
00:42:40Thierry Breton
00:42:41Breton
00:42:42Non
00:42:43Vous l'avez dit
00:42:44Trop tard
00:42:45Thierry Breton
00:42:46Non mais il a dit Breton
00:42:47mais sans faire exprès
00:42:48c'est ça le pire
00:42:49J'ai dit Thierry Breton
00:42:50Non
00:42:51Vous l'avez dit après
00:42:52Ah bah si
00:42:53Ah non
00:42:54Non non non
00:42:55Vous vous bigez
00:42:56Il me semble
00:42:57Il me semble avoir entendu
00:42:58Thierry Breton
00:42:59Mais viens
00:43:00Merci
00:43:01Non mais je vous le dis objectivement
00:43:02Non mais merci
00:43:03Il me semble avoir
00:43:04Attendez, excusez-moi
00:43:05Il vous semble avoir entendu Thierry Breton
00:43:07aujourd'hui ou un autre jour ?
00:43:08Non non non
00:43:09Non mais là, à l'instant
00:43:10Parce que là il ne l'a jamais dit
00:43:11Ah bah si
00:43:12Ah non mais Biger
00:43:13J'ai totalement objecté
00:43:14Mais nous il l'a dit en premier
00:43:15Mais nous on ne se caressait pas avec Eric
00:43:16Non non
00:43:17Ah
00:43:18Non il ne l'a pas dit
00:43:19Il l'a dit après
00:43:20Ah il l'a dit mais après Philippe Biger
00:43:21J'ai entendu
00:43:22Mais après Philippe Biger
00:43:23Eric il a compris
00:43:24Il entend la bonne réponse
00:43:25Et il la répète
00:43:26Mais Thierry Breton
00:43:27Le seul qui l'a dit sur ce plateau
00:43:28On continue
00:43:30Il y a des points à prendre les amis
00:43:31On y va les amis
00:43:32C'est incroyable
00:43:33C'est à vous Cécile
00:43:34Qui c'est qui qui l'a dit
00:43:35« Il n'y a plus de leadership chez LR » ?
00:43:39Julien
00:43:40Alors là, j'ai pas suivi du tout
00:43:43C'est un maire
00:43:44C'est un maire de Grandeville
00:43:45Oui
00:43:47Le fromage
00:43:48Le fromage, donc c'est Paris Nord
00:43:51Copé
00:43:52Bonne réponse
00:43:53Bravo
00:43:54Le mot
00:43:55Le maire de Maud
00:43:56Le maire de Maud
00:43:57Absolument
00:43:58Qui c'est qui
00:43:59Qui l'a dit Julien
00:44:00C'est très freudien
00:44:01Sur un référendum sur l'immigration
00:44:03Ni un tabou
00:44:04Ni un totem
00:44:07Golipéfort
00:44:08Non
00:44:09Julien
00:44:10Moi j'aurais pensé à Ruxan
00:44:11Non
00:44:12Pas du tout
00:44:13Il est jeune
00:44:14Il est jeune
00:44:15Jordan Bardel
00:44:16Bonne réponse
00:44:17De Sylvain Lévy-Valency
00:44:19Président du RN
00:44:21Ah bah là c'est fini là oui
00:44:22Pratique
00:44:23Je me hisse au niveau de Philippe Biger
00:44:24Ah non il est encore en avance
00:44:25Mais j'en suis loin
00:44:26Il est encore en avance
00:44:27Philippe Biger 12 points
00:44:28Sylvain Lévy-Valency revenu du Diable Veau Vert 6 points
00:44:31Eric et Julien 3 points
00:44:34Donc personne n'est fâni déjà
00:44:36Mais Philippe Biger
00:44:37Qui a pu constater ma parfaite objectivité
00:44:39Comme arbitre de Martin
00:44:40Ah quel scandale
00:44:41Ses affirmations fiéleuses
00:44:42Mais quel scandale
00:44:43N'importe quoi
00:44:44Ah bah si
00:44:45Bravo Philippe Biger
00:44:46J'applaudis parce que je suis fier de moi
00:44:48Ça devient une habitude
00:44:49Bah ouais ça devient une habitude
00:44:50Et Julien c'était un plaisir de vous avoir
00:44:52Vous étiez top
00:44:53Le plaisir était parfait
00:44:54Je t'ai apprécié qu'effectivement
00:44:55J'avais bien donné deux réponses de suite
00:44:56Mais comme personne n'avait su rancher
00:44:57Derrière mon erreur
00:44:58J'en ai pas fait
00:44:59Non mais excusez-moi
00:45:02Et en plus
00:45:03Il est honnête
00:45:04Il est hyper honnête
00:45:05Merci Julien
00:45:06Mais vous êtes trop honnête pour jouer au
00:45:08Qui sait qui
00:45:09Qui l'a dit Julien
00:45:10C'est pas possible
00:45:11Voilà
00:45:12Et bah ouais être honnête comme ça
00:45:13Ça change de certain
00:45:14J'insiste
00:45:15Eric a dit Thierry Breton
00:45:16Allez
00:45:17Mes amis
00:45:18Merci beaucoup en tout cas
00:45:19Merci beaucoup Julien
00:45:20Je vous donne 2 points Julien
00:45:21J'ai 6 points
00:45:22Vous restez avec nous
00:45:23Dans un instant
00:45:24Le Journal
00:45:25La Météo
00:45:26Avec Rémi André
00:45:27Et puis Yel Bounpivet
00:45:28La présidente de l'Assemblée Nationale
00:45:30Sera avec nous
00:45:31Jusqu'à 19h
00:45:32Soyez les bienvenus
00:45:33Vous pouvez nous appeler
00:45:340 826 300 300
00:45:35A tout de suite
00:45:36Sud Radio
00:45:37Parlons vrai
00:45:38Parlons vrai
00:45:39Sud Radio
00:45:40Parlons vrai
00:45:41Les vraies voix Sud Radio
00:45:4217h-19h
00:45:43Philippe David
00:45:44Cécile de Ménibus
00:45:45On vous souhaite la bienvenue avec Philippe David
00:45:46On est ensemble jusqu'à 19h
00:45:47Avec autour de cette table
00:45:48Eric Revel
00:45:49Éditorialiste Sud Radio
00:45:50Sylvain Lévy
00:45:51Valencie
00:45:52Journaliste et directeur de la rédaction de Radio Imo
00:45:53Que vous retrouvez tous les samedis matin
00:45:54A 9h30
00:45:55A 9h15
00:45:56A 9h15
00:45:57Non parce que ça a peut-être changé
00:45:58Quelle mauvaise foi
00:45:59Parlons Imo
00:46:00Et bien entendu
00:46:01Philippe Bilger
00:46:02Qui est avec nous
00:46:03Et notre invité exceptionnel
00:46:04Aujourd'hui
00:46:05C'est Yel Bounpivet
00:46:06La présidente de l'Assemblée Nationale
00:46:07Merci d'avoir accepté notre invitation
00:46:08A l'occasion de ce livre
00:46:09A ma place
00:46:10Ce livre
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00:47:49Je veux dire finalement, c'est une ode aussi à l'engagement
00:47:51Engagez vous, ne vous laissez pas confisquer la politique par quelques-uns
00:47:56La politique, ça appartient à tout le monde
00:47:58Et chacun peut y trouver justement sa place
00:48:01Philippe Bulger
00:48:03Madame la Présidente
00:48:04D'abord, je voudrais poser une question à la femme
00:48:09Est-ce qu'au fond, aujourd'hui, la place de la femme
00:48:13est acquise en politique
00:48:15politique, mais jusqu'au fond, la femme qui a de l'ambition, c'est ça, pas le problème.
00:48:22C'est une vraie bonne question. On se bat depuis des années pour que la femme ait une place en politique.
00:48:28En témoigne un certain nombre de lois qu'on a dû adopter pour justement forcer cette place.
00:48:34Et donc c'est toutes les lois sur la parité dans les élections départementales, régionales, à la
00:48:40sénatoriale, législative, etc.
00:48:42Cependant, effectivement, on voit bien que les femmes au plus haut niveau restent assez rares. Et donc
00:48:49il faut qu'on s'interroge tous collectivement à partir du moment où on représente
00:48:5450% de la société. Les femmes devraient toujours être autour d'une table décisionnelle, quelle que soit cette table, et occuper des fonctions
00:49:02de pouvoir. Il ne faut pas avoir peur d'avoir aussi de l'ambition.
00:49:06De l'ambition, ce n'est pas un gros mot, mais de l'ambition pour agir, pas pour occuper telle ou telle place. Et effectivement,
00:49:12aujourd'hui, on voit bien que sur toutes les fonctions régaliennes, par exemple, il n'y a que des hommes, que sur
00:49:18toutes les grandes institutions de notre république ne sont présidées que par des hommes. Je suis la seule femme à présider une grande
00:49:25institution de la république. Et ça n'est pas très normal en 2025. Donc on a encore une marche à franchir,
00:49:31clairement.
00:49:32Éric Revelle.
00:49:32Alors, Yael Brounepierre, vous avez un atout fort, je trouve, c'est que,
00:49:37alors, on ne se connaît pas, moi je peux le dire, on s'est croisés, on ne se connaît pas, on ne se fréquente pas.
00:49:42Et pourtant, il gagne à être connu.
00:49:44Oui, je confirme.
00:49:46Ce qui frappe chez vous,
00:49:48c'est votre sincérité.
00:49:50Ça paraît évident. Alors, vous avez écrit un livre qui est sincère aussi. Vous parliez de la condition de la femme, vous avez cinq enfants, je crois.
00:49:57Oui, tout à fait.
00:49:58Et dans votre vie, depuis la députation
00:50:02jusqu'au rang de ministre, puis à l'Assemblée Nationale, vous avez eu affaire à des gens que vous citez dans le livre. Je pense à Stéphane Séjourné,
00:50:09je pense à Élisabeth Borne, je pense à Alexis Keulher,
00:50:14qui, à chaque fois que vous franchissez une étape, en gros vous disent
00:50:17non, non, mais va plutôt t'occuper de tes enfants ou donne-moi ta démission. Élisabeth Borne vous demande votre démission.
00:50:23Élisabeth Borne me demande de ne pas aller briguer le persoir, oui.
00:50:27Nous te demandons de démissionner.
00:50:29Comment est-ce que
00:50:31vous êtes parvenu, finalement, à vous imposer ? Parce qu'Élisabeth Borne était première ministre à l'époque.
00:50:37Quand une première ministre vous demande de démissionner, normalement vous vous exécutez. Comment est-ce que vous passez les obstacles ?
00:50:45Et puis je sais qu'à certains moments,
00:50:48comme je suis rendu chez eux,
00:50:50à certains moments, ça a été très compliqué aussi avec le président Macron.
00:50:53Très compliqué. Mais même si vous écrivez une lettre en disant formidable, vous êtes la première femme,
00:50:58bon, voilà. Comment est-ce qu'on passe par-dessus tout ça et à quel moment on doute ?
00:51:03À quel moment on doute ?
00:51:05J'ai envie de vous dire,
00:51:08jamais ou tout le temps, il faut toujours douter, de toute façon, il faut toujours se poser des questions.
00:51:12Est-ce que ce que je fais, c'est bien ? Est-ce que je prends la bonne décision ?
00:51:16Et toujours peser le pour et le contre.
00:51:18Mais une fois que la décision est prise,
00:51:20j'avance, je ne doute plus. Et donc le doute, il ne doit pas vous empêcher d'agir, il doit vous permettre de bien agir.
00:51:26Et une fois que vous avez décidé quelque chose, il faut avancer, ne plus douter.
00:51:31Ce qui est mortifère, c'est le doute constant, qui fait qu'à chaque fois, vous vous posez la question, est-ce que je fais bien, etc.
00:51:36Cette question-là, moi, je ne me la pose plus à partir du moment où j'ai pris une décision.
00:51:40Après, comment on fait pour tenir ? Je crois que c'est quand on sait
00:51:44qu'on fait quelque chose qui est juste, quand on est en cohérence avec soi-même, avec ses valeurs, avec ses convictions.
00:51:51Et puis, vous savez, chaque poste que j'ai occupé, ce sont des postes que j'ai conquis par l'élection.
00:51:57Et donc, ça veut dire que je ne les ai pas conquis seuls, ça veut dire qu'à chaque fois, j'étais entourée de
00:52:03parlementaires, de députés, qui m'ont aidée, qui ont porté ma candidature et qui ont voté pour moi en majorité.
00:52:09Et donc, en fait, loin d'être un chemin solitaire, c'est un chemin très collectif, et ça, ça donne beaucoup de force pour justement
00:52:17résister à certaines pressions.
00:52:20Quand vous êtes seule, c'est beaucoup plus difficile, et je n'ai jamais été seule.
00:52:24Allez, on fait une pause, on revient dans quelques instants, et on reviendra à votre histoire familiale, parce que c'est important aussi, et ça compte
00:52:30beaucoup dans votre parcours.
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00:55:02Grand frais. Ouais Julie, je sais que t'es ma manageuse et que tu comptes sur moi,
00:55:06mais je vais pas pouvoir monter les marges de Cannes demain. Je peux pas, j'ai grand frais. Ils ont de délicieux concombres croquants.
00:55:12Comment je peux résister ? Et aussi, ils me déroulent le tapis rouge à chaque fois.
00:55:16Grand frais, c'est 300 fruits et légumes ultra frais disponibles chaque jour. Et jusqu'à vendredi, le concombre est à 75 centimes pièce et acheté par deux.
00:55:23Régalez-vous, faites vos courses.
00:55:26Le meilleur marché. Soit 1,50 euros les deux ou 85 centimes la pièce seule. Origine France.
00:55:32Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:55:38Soyez les bienvenus
00:55:39autour de cette table. Philippe Bilger, Sylvain, Lévi,
00:55:43Valenci et puis Éric Revelle. Et notre invité exceptionnel ce soir, c'est Yael Brune-Pivet qui était avec nous jusqu'à 19h. A ma place, ce livre
00:55:50chez Boucher-Chastel.
00:55:52Un livre qui retrace plein de choses de chez vous et qui démarre justement sur votre vie
00:55:59privée et votre vie familiale qui raconte beaucoup de vie de vous. Donc je voudrais que vous me racontiez juste un tout petit peu
00:56:05de vos grands-parents pour qu'on comprenne aujourd'hui votre votre trajectoire.
00:56:09Mon grand-père est né en Pologne au début
00:56:13des années du 20e siècle donc en 1905. Il était orphelin donc il a émigré un peu en Europe de l'Est et arrive en France
00:56:22à la fin des années 20. Il s'installe à Nancy et il rencontrera là-bas ma grand-mère qui, elle, est une juive
00:56:29allemande qui est née à Munich et qui, avec sa famille, quitte Munich lorsqu'il y a les premières lois
00:56:34anti-juives et elle vient s'installer avec sa famille. Il quitte l'Allemagne avec une valise à la main et s'installe à Nancy.
00:56:41Il se rencontre à Nancy. Mon grand-père est ailleurs et puis la guerre arrive et
00:56:47il va tout de suite, il n'hésite pas, il va s'engager dans la Légion étrangère.
00:56:51Comme un certain nombre de Polonais à l'époque, il n'a pas la nationalité française et puis il combat
00:56:57près de la Marne et puis la guerre s'arrête.
00:57:00Ils ont un périple dans toute la France. Il s'installe en Haute-Savoie.
00:57:05Il rentre dans le maquis savoyard. Il va participer au parachutage des guerrières. Il fait la libération
00:57:11d'Occluse. Mon papa naît pendant la guerre
00:57:14en plein mois de décembre. Ils sont cachés en Haute-Savoie et puis la guerre se termine. Il rentre à Nancy avec sa femme et
00:57:21son fils. Il est médaillé de la Résistance parce qu'il a combattu pour la France et il est
00:57:28naturalisé français. Donc j'ai le décret de naturalisation de mon grand-père avec ma grand-mère et mon père puisque mon père était né en
00:57:351943. Et après il vivra une vie très paisible, très simple. Il a été tailleur toute sa vie. Ma grand-mère l'a aidé au magasin
00:57:42et puis ils décéderont à Nancy,
00:57:45mon grand-père en 1989 et il est enterré là-bas. Et donc il a vécu une vie simple et droite
00:57:52mais d'immigrés polonais et d'immigrés allemandes qui se sont devenus français de cœur et
00:58:00ont
00:58:01aimé par-dessus tout la France et ont considéré, et c'est ça moi qui m'étonne toujours chez mon grand-père,
00:58:06c'est qu'il disait toujours qu'il avait eu beaucoup de chance dans la vie. Et
00:58:11souvent des personnes qui ont vécu les pires des drames
00:58:14se disent qu'ils sont chanceux.
00:58:16C'est faux. Et je pense que ça, ça doit nous faire tous réfléchir quand on est parfois un peu des enfants gâtés de la vie,
00:58:21de se dire que ne nous plaignons pas quand on voit ce que certains ont pu traverser. Absolument.
00:58:27Alors j'ai envie de vous dire
00:58:30« Glickisch behid in Frankreich »
00:58:33c'est du hidditch.
00:58:34C'est la phrase que certainement votre père a prononcée, qui dit la chose suivante « Heureux comme un juif en France ».
00:58:40Et à la période où votre père fait quasiment 200 km à pied pour aller à Lodz,
00:58:47votre grand-père, pardon, à Lodz pour aller en France, je crois qu'il a huit ou neuf ans,
00:58:53c'est juste extraordinaire parce que, en fait, la rencontre de votre grand-père comme celle de votre grand-père, c'est une rencontre improbable.
00:59:00C'est à la fois une rencontre improbable avec un dénominateur corps commun, un fou, un amour fou, infini,
00:59:06pour cette France qui était une terre d'accueil, qui était un creuset, qui a accueilli les juifs ashkénazes qui fuyaient, les pogroms de Kishinev,
00:59:14de Tbilissi, voilà. Ils venaient en France trouver cette paix. Quand le régime a changé, il n'a pas hésité.
00:59:21Il s'est battu pour la France. Et moi, j'ai envie de vous poser cette question. Peut-être qu'on vous posera certainement des questions plus politiques.
00:59:26Moi, ce que je peux aimer dans votre livre, parce que je l'ai littéralement dévoré,
00:59:31et ça ne m'arrive pas souvent de lire des livres de politique sur lesquels j'ai pris autant de plaisir à le lire,
00:59:36je ne peux pas m'empêcher d'avoir un peu de projections personnelles, bien évidemment, mais ce que je veux dire, c'est que
00:59:41il y a tout votre engagement, toute votre sensibilité qui est engagée dans ce livre, je trouve très
00:59:48jubilatoire, pour ne pas dire rassurant,
00:59:50la façon dont vous abordez les choses.
00:59:52Et moi, la grande question que je me dis, je me dis, mais comment se fait-il qu'elle n'ait pas pu, que son engagement, que
00:59:58son intégrité n'ait pas pu être altérée par les multiples complots d'alcoves,
01:00:04les sournoises
01:00:07combinaisons des groupes politiques ? Comment une femme qui a réussi sa vie de femme, avec cinq enfants,
01:00:12avec un mari qu'elle a connu dès le lycée, dans le 78,
01:00:15vous avez pu garder cette ligne droite ? Je pense que, vous l'avez dit tout à l'heure, il faudrait que la société civile
01:00:20s'implique un peu plus en politique. Vous parlez d'or, parce que je pense que vous êtes aussi
01:00:24l'incarnation, dans des places à certains, de ce que le multiculturalisme peut produire de mieux dans notre pays, sans jamais renier vos origines, avec ce
01:00:31tronc commun, qui est un mourfou de la République, d'être heureux en France et d'être fiers de notre nation, de notre pays, ce qui est
01:00:37le cas à la fois des juifs
01:00:39français, ou les français juifs, mais également des français de confession musulmane, bouddhiste, ou autre.
01:00:45On laisse répondre. Bien sûr.
01:00:47Qu'est-ce qui fait que je reste droite et moi-même ? Je crois que c'est, d'une part, mon arrivée tardive en politique,
01:00:56qui fait que
01:00:58la réussite de ma vie ne dépend pas de la réussite de ma carrière politique.
01:01:03Vous voyez ce que je veux dire ? Et donc, je peux
01:01:08avoir cette liberté, qui est que
01:01:11je refuse de me compromettre, et si je me
01:01:14compromettais, en fait, je préférais quitter la politique que de me compromettre, en fait. Vous voyez ? Et donc,
01:01:21ça me permet de rester moi-même et de rester très droite. Je ne suis pas prête à tout sacrifier pour réussir en politique.
01:01:29Après, j'ai de la chance,
01:01:31parce que j'ai une trajectoire politique
01:01:34de réussite, donc, qui me permet d'agir, qui me permet de me sentir très utile.
01:01:40Mais, moi, ce qui m'importe, c'est de me sentir utile. Et je peux vous dire que, lorsque j'étais
01:01:45engagée au Restos du Coeur, je me sentais très utile aussi. Et ça me suffisait, et ça suffisait à mon bonheur.
01:01:51Donc, en fait, vous voyez, la réussite de ma vie ne passe pas nécessairement par la politique, et c'est ça qui me rend
01:01:58libre et qui me permet de rester droite.
01:02:01Allez, vous restez avec nous, on fait une petite pause, on revient dans quelques instants.
01:02:05Et vos questions au 0800 26 300 300, ça commence déjà à sonner.
01:02:09Avec Brigitte de Lessonne. Qui sera avec nous dans quelques instants. Soyez les bienvenus, à tout de suite.
01:02:14Sud Radio. Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai. C'est Lionel Rousseau.
01:02:20Tout à l'heure, à 20h, le foot s'enfiltre dans But Football Club.
01:02:24Analyse franche et débat musclé, en compagnie de Michel Moulin, Karim Zeribi et nos invités. A tout à l'heure, 20h.
01:02:31Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:02:33Et autour de cette table, autour de Yael Brun-Pivet, président de l'Assemblée Nationale, avec ce livre, à ma place, chez Bouchet-Chastel que
01:02:42vous incite à acheter, parce que c'est toujours très intéressant d'avoir, on est quand même,
01:02:47une personnalité importante et dedans se joue quand même
01:02:51tellement de... enfin c'est un théâtre quand même, la politique. C'est là qu'on se rend compte que c'est toujours très compliqué.
01:02:58Vous aviez une question, Philippe Béligerre, sur le titre.
01:03:01En effet, je trouve que le titre est très sain et c'est capital un titre et
01:03:08j'aimerais votre avis là-dessus, madame la présidente. C'est un titre qui ménage le futur en disant je suis à ma place mais
01:03:15ça veut pas dire que je vais y demeurer toute ma vie et en même temps, je le trouve
01:03:20modeste parce que vous dites je ne suis qu'à ma place pour l'instant. Donc c'est très habile un titre comme ça.
01:03:28Ça montre la richesse de votre personnalité.
01:03:31Merci beaucoup.
01:03:34J'aime bien le titre, je suis d'accord avec vous, c'est un peu immodeste, mais il y a aussi le côté venez à ma place.
01:03:41Donc il y a plusieurs entrées, venez à ma place au perchoir, venez je vais vous emmener,
01:03:45vous montrer ce que ça fait que d'être au perchoir à l'Assemblée nationale en ce moment, comment on regarde ses parlementaires, comment on vit tel ou tel
01:03:53événement et donc j'aime bien ce côté, plusieurs entrées, comme ça chacun peut le comprendre un petit peu comme il veut.
01:03:59Mais il y a plein de sensibilité aussi dans le titre, pardonnez-moi, parce qu'à ma place ça peut aussi vouloir dire
01:04:05si vous saviez comme ça a été difficile en fait d'être à ma place,
01:04:09si vous saviez comme c'est difficile d'être à ma place. Alors je ne sais pas si c'est vous, parce que parfois c'est les éditeurs qui trouvent les
01:04:14titres aussi, ou si c'est vous, mais c'est important. Je ne sais pas si on vous a déjà posé cette question mais Philippe a raison,
01:04:18il y a une entrée émotionnelle très forte dans à ma place, vous voyez ?
01:04:22Mais c'est moi le titre et c'est moi la photo. Au départ on était parti sur une photo
01:04:27complètement autre, qui ne me plaisait pas et je voulais une photo du perchoir et en fait on a regardé dans la banque d'images de
01:04:33l'Assemblée, c'est une photo qui n'est pas du tout posée, c'est une photo sur le vif de moi au perchoir.
01:04:39En plus c'est joli, il y a le petit ruban rose et tout ça et en fait je trouvais que c'était assez signifiant mais
01:04:45d'avoir aussi quelque chose de très naturel, vous voyez, de pas ostensible, ostentatoire et le perchoir est juste,
01:04:51voilà, on le voit un petit peu mais pas trop.
01:04:54On part au 0826 300 300, direction l'Essonne. Bonsoir Brigitte, bonsoir Brigitte, bienvenue, bienvenue.
01:05:02Bonsoir à vous Philippe, c'est Sylve, l'invitée, madame la présidente Van Pivey bien évidemment, on vous écoute.
01:05:09Alors je tiens déjà à lui assurer de tout mon soutien face aux insultes antisémites qu'elle a dû faire face.
01:05:14Je tiens aussi à lui dire qu'on peut être qu'impressionné par sa force, sa pugnacité,
01:05:19tenir le poste de président de l'Assemblée, c'est donc pas être simple tous les jours avec un parti politique comme l'Alfi ou les
01:05:24tribunaux du NFP.
01:05:26Et donc précisément par rapport au ruban rose auquel elle fait allusion, elle a expliqué aussi avoir eu un cancer.
01:05:33Et donc pour tout cela on ne peut que lui apporter notre soutien et notre respect bien évidemment. Et la question que je voudrais lui
01:05:38poser c'est comment elle a géré ces problèmes de santé graves avec un poste aussi prenant, voilà.
01:05:45Alors le cancer s'est déclaré effectivement en janvier 2022, je n'étais pas encore présidente de l'Assemblée Nationale mais j'ai mené justement ces batailles de front.
01:05:54Ça a été difficile, je ne vous cache pas,
01:05:57opérations, radiothérapie, etc. Ça fatigue beaucoup.
01:06:01Et j'ai eu la chance d'être très bien soignée et d'être très entourée par ma famille, mais
01:06:08j'ai eu des moments de désespoir, j'ai beaucoup pleuré parce que ça fait peur le cancer.
01:06:13Et c'est très angoissant, mais voilà, la force de ma famille et puis
01:06:18de ce petit bouquet de fleurs.
01:06:20Vous voyez le bouquet de fleurs de mon fils.
01:06:23Mais aussi le fait, les combats politiques que j'ai menés en même temps, en fait, ils m'ont donné de la force parce que quand vous
01:06:30menez des combats, finalement, vous vous dites que vous ne pouvez pas flancher
01:06:35parce que vous avez quelque chose à faire qui vous dépasse. Et ce que je faisais, être candidate aux législatives,
01:06:42devenir ministre, devenir la première femme présidente de l'Assemblée Nationale,
01:06:45je crois que ça m'a donné beaucoup de force et que ça m'a aidée. Et c'est pour ça aussi que je défends beaucoup
01:06:51l'inclusion professionnelle des personnes qui sont atteintes de maladies graves, parce que le fait d'être entourée, d'avoir un sens à sa vie,
01:06:58d'avoir la capacité d'avoir une activité, ça aide pour pouvoir affronter la maladie. Le pire, c'est d'être seule,
01:07:05isolée, reclue chez soi. Et donc, il faut, après, en fonction de chaque situation, pouvoir adapter tout cela.
01:07:11Mais en tout cas, moi, ça m'a donné beaucoup de force, en fait, de pouvoir mener tous ces combats de front.
01:07:15Vous avez raison, la force de l'activité professionnelle, c'est terrible.
01:07:20Ah, mais c'est atroce.
01:07:21Je voudrais rebondir sur ce qu'a dit Brigitte quand elle parlait des trubillons dans l'hémicycle.
01:07:25Quand on vous voit sur le perchoir, désolé, je vais parler devant Éric Revelle, qui était un excellent joueur de tennis,
01:07:30j'ai l'impression que vous êtes sur une chaise d'arbitre avec 30 jeunes McEnroe à gérer, qui n'étaient pas le joueur le plus facile.
01:07:35Est-ce que ça doit... c'est pas un peu
01:07:38fatigant, au bout d'un moment ?
01:07:41C'est fatigant, parfois même, j'ai honte, parce que les Français me le disent, que cette assemblée turbulente,
01:07:47c'est, parfois, elle les glace, en fait.
01:07:51Mais à chaque fois, je me dis que chaque député est là par la volonté du peuple, que les Français
01:07:57les ont élus, que les Français ont élus, parfois, des députés qui sont
01:08:03radicaux, qui portent des idées radicales, qui ont décidé de les porter de façon radicale, et que, dans une démocratie,
01:08:08on a le droit de faire cela. Et donc, moi, mon objectif, c'est de faire en sorte que l'Assemblée Nationale fonctionne,
01:08:14que tout le monde respecte les règles, et encore, la semaine dernière, on a sanctionné deux députés,
01:08:20avec la sanction la plus lourde qui existe dans notre règlement, et donc, je suis intransigeante.
01:08:26Mais, en même temps, je pense toujours que cette assemblée est le résultat de la volonté du peuple, et que ma mission,
01:08:32c'est de respecter la volonté des Français, qui ont voulu cette assemblée.
01:08:35On va profiter de votre présence, aussi, pour aborder un peu l'actualité et la politique. Alors, hier, il y a eu précisément une commission d'enquête.
01:08:44Pendant cinq heures, le Premier ministre a répondu au scandale
01:08:49dramatique à faire de ce collège catholique. Est-ce que vous pensez,
01:08:55au-delà de ce qu'on pourrait dire sur le Premier ministre, et la façon dont il a
01:09:00rentré dans cette commission d'enquête, est-ce que vous pensez que ce type de commission d'enquête,
01:09:05avec le brouhaha qu'il y avait autour, avec, me semble-t-il,
01:09:09pardonnez-moi, une présidente de cette commission d'enquête, qui
01:09:13ne me semblait pas extrêmement à la hauteur, est-ce que ce type de commission d'enquête, qui donne l'impression qu'on est devant un tribunal
01:09:20populaire, sans avocat, alors que
01:09:23le débat est filmé, ce qui n'est pas le cas pour un procès,
01:09:25est-ce qu'il ne faudrait pas revoir un peu la mécanique de ces commissions d'enquête ?
01:09:29C'est compliqué.
01:09:31C'est important, les commissions d'enquête, parce que c'est vraiment le contrôle qu'exerce le Parlement sur l'action des pouvoirs publics, et donc ça c'est
01:09:38vital dans une démocratie. Après, le champ de la commission d'enquête en cause, il est très large. C'est vraiment
01:09:44les contrôles que les pouvoirs publics font sur les établissements privés, et donc l'affaire Bétharame, finalement, est censée n'être qu'un
01:09:54bout de cette commission d'enquête, et malheureusement,
01:09:57Malheureusement, justement, on a une chasse aux Bayroux d'ouverte violente.
01:10:01Oui, qui, je crois, n'est pas complètement dans le champ de la commission d'enquête.
01:10:05L'idée, on l'a vu hier, et c'est pour ça qu'on était un peu mal à l'aise, c'était vraiment l'idée d'aller chercher
01:10:11François Bayrou,
01:10:13actuel Premier ministre, plutôt que de vraiment s'interroger sur
01:10:17la défaillance des pouvoirs publics, d'une façon générale, sur des dizaines d'années, sur des dizaines d'établissements
01:10:24scolaires, parce que c'est ça, le coeur du sujet, et c'est là-dessus que la commission d'enquête devrait se concentrer, plutôt que d'aller chercher
01:10:32une responsabilité
01:10:33du Premier ministre. Donc, après, voilà, c'est la liberté des parlementaires, c'est la liberté de la présidente de la commission,
01:10:40des parlementaires qui ont été nommés, et ça, voyez bien qu'on ne peut pas avoir
01:10:45d'influence là-dessus, et c'est normal aussi dans une démocratie, il n'y a pas de pouvoir hiérarchique.
01:10:50On pourrait les améliorer, mais si vous les améliorez, vous restreignez
01:10:57nécessairement cette liberté dont je vous parle, qui est précieuse dans une démocratie.
01:11:00Donc, il faut faire attention à ce que l'on fait, parce que ça peut très vite avoir des effets pervers, et donc, prenons garde.
01:11:08La commission d'enquête, moi, je l'avais vécu, j'avais présidé la commission d'enquête, ben alors,
01:11:13j'avais vu ce que c'est, en fait, une commission qui est très
01:11:17connectée à l'actualité brûlante.
01:11:19Ça, ça ne marche pas bien. Une commission d'enquête, elle a besoin de pouvoir s'extraire de l'actualité, de pouvoir
01:11:26s'extraire de la fureur, de la pulsion. On doit prendre de la hauteur, on doit prendre de la distance. C'est vrai que là, c'est difficile,
01:11:34c'est compliqué.
01:11:36Ça donnait à eux l'impression d'un procès politique.
01:11:38Certains voulaient la tête du Premier ministre, voire de son gouvernement.
01:11:40De toute évidence.
01:11:42C'est évident, certains instrumentalisent cette affaire pour avoir un profit politique.
01:11:46C'est triste, c'est triste pour le Parlement, mais c'est surtout triste pour les victimes
01:11:51de ces affaires-là, qui sont atroces.
01:11:53Sylvain Lévy, Valenciers.
01:11:55Oui, vous le dites, d'ailleurs, dans la page 207 de votre livre, vous me dites
01:11:58« notre démocratie brûle et nous regardons ailleurs ». Vous avez emprunté, d'ailleurs, cette phrase
01:12:02à Jacques Chirac au quatrième sommet de la Terre, à Johannesbourg, en 2002.
01:12:08Alors, on a décidé d'être très sympa avec vous, donc
01:12:12on a beaucoup...
01:12:14On n'a aucune difficulté à l'être pour l'instant.
01:12:16Nous sommes normaux.
01:12:18On s'effleure.
01:12:20On a beaucoup d'autres livres.
01:12:22Moi, vous l'avez dit,
01:12:24c'est une irritable honte,
01:12:26les spectacles que nous voyons à l'Assemblée
01:12:28avec certains comportements
01:12:30de certains députés. Je me rappelle
01:12:32d'avoir assisté à
01:12:34une scène absolument
01:12:36pathétique avec le député Sébastien Delegue,
01:12:38que vous avez d'ailleurs apostrophée,
01:12:40puisque vous avez battu le record des sanctions
01:12:42en tant que président de l'Assemblée.
01:12:44Et vous avez également battu le record des commissions
01:12:46d'enquête, bien évidemment, et ça révèle
01:12:48quelque chose, effectivement. Dans cette
01:12:50phrase, vous dites « nos démocraties brûlent » parce qu'en fait
01:12:52on a l'impression, et c'est une question,
01:12:54qu'on touche aux limites
01:12:56de ce qu'on peut exprimer
01:12:58dans le pouvoir démocratique.
01:13:00Pouvons-nous tous
01:13:02exprimer dans une démocratie ?
01:13:04Alors, précisément, qu'on a
01:13:06élu des QI négatifs
01:13:08parfois dans certains pays.
01:13:10Quand je vois qu'un Sébastien Delegue ou
01:13:12une Hercilia Soudé, par exemple,
01:13:14méconnaît sa propre histoire,
01:13:16étant un député de la Nation,
01:13:18il n'y a qu'une chose qu'on peut constater,
01:13:20c'est le désarroi qu'on peut avoir
01:13:22face à tout cela. Cette facilité,
01:13:24en fait, elle est déconcertante. Comment ?
01:13:26Vous, vous arrivez, parce que vous dites,
01:13:28« je suis transpartisane,
01:13:30je travaille le compromis ». On peut comprendre,
01:13:32c'est tout l'apanage de la démocratie, mais y a-t-il pas
01:13:34une limite dans tout cela, vu le contexte actuel ?
01:13:36C'est
01:13:38une question impossible, en fait.
01:13:40Parce que, que voudriez-vous faire ?
01:13:42Est-ce qu'on va
01:13:44faire le tri des députés, en fonction
01:13:46de leur niveau d'instruction,
01:13:48en fonction de leur capacité
01:13:50à poser
01:13:52des arguments, à vouloir
01:13:54travailler ensemble ? Non. On est dans
01:13:56une démocratie. Les députés,
01:13:58les citoyens ont le droit de se présenter
01:14:00à une élection. Il y a d'autres filtres
01:14:02que l'âge, la nationalité
01:14:04et la moralité. Nous avons les députés qu'on mérite.
01:14:06Eh bien, oui. Et c'est
01:14:08à nous de faire fonctionner cette démocratie
01:14:10telle qu'elle est. Nous
01:14:12avons les députés qui sont élus
01:14:14par les Français. Et chacun
01:14:16est aussi légitime
01:14:18à porter
01:14:20la voix des Français. Chaque bulletin
01:14:22de vote a la même valeur.
01:14:24Ne vous en déplaise.
01:14:26Et il n'y a pas d'électeur
01:14:28de qualité et de député de qualité.
01:14:30Il y a des électeurs et des députés.
01:14:32Et moi, mon job, c'est de faire fonctionner
01:14:34tout ça. Je ne suis pas d'accord avec tout le monde.
01:14:36Je ne fais pas du transpartisan avec tout le monde. Je ne travaille
01:14:38pas avec tout le monde. En revanche, en tant que
01:14:40président de l'Assemblée nationale, je dois
01:14:42respecter tout le monde. Et je dois faire en sorte
01:14:44que chacun puisse exercer
01:14:46le mandat que le peuple lui a confié
01:14:48complètement, pleinement.
01:14:50Quoi que j'en pense.
01:14:52Je voulais vous poser une question, mais
01:14:54vu votre réponse, je vais vous en poser une autre. Vous permettez,
01:14:56vous dites que tous les députés sont égaux.
01:14:58Est-ce que c'est logique qu'au bureau de l'Assemblée nationale,
01:15:00il n'y ait aucun député RN alors que
01:15:02c'est un parti qui fait beaucoup de voix aux élections ?
01:15:04Non, ça n'est pas logique.
01:15:06Non, c'est que tous les députés ne sont pas égaux.
01:15:08Le problème, c'est que le bureau
01:15:10à l'Assemblée nationale,
01:15:12nous sommes une démocratie. Donc l'Assemblée nationale
01:15:14a des règles démocratiques.
01:15:16Les personnes qui exercent des fonctions à l'Assemblée nationale
01:15:18sont des personnes qui sont élues.
01:15:20Et donc, on ne peut pas
01:15:22forcer les députés à mettre des bulletins
01:15:24de vote dans une urne avec tel ou tel nom.
01:15:26Et il a été
01:15:28choisi par une majorité de députés
01:15:30de ne pas voter pour des représentants
01:15:32RN.
01:15:34Si nous voulions avoir un bureau,
01:15:36et moi je crois et je plaide pour cela,
01:15:38avoir un bureau qui représente
01:15:40l'intégralité de l'Assemblée nationale,
01:15:42donc avec tous les partis, parce que vous parlez du RN,
01:15:44mais il y a aussi le groupe
01:15:46Modem, le groupe Démocrate n'a pas
01:15:48de représentants au bureau.
01:15:50C'est pas normal non plus, mais il faudrait
01:15:52changer les règles du bureau
01:15:54pour ne plus avoir de vote finalement,
01:15:56pour avoir une représentation proportionnelle
01:15:58au bureau, à chaque groupe.
01:16:00Mais c'est un changement
01:16:02de fonctionnement, sachant,
01:16:04et ça c'est important, c'est qu'autant
01:16:06moi j'ai deux organes
01:16:08à l'Assemblée nationale qui sont des organes
01:16:10de direction, la conférence des présidents
01:16:12et le bureau. En conférence
01:16:14des présidents, chacun pèse
01:16:16en fonction du nombre de voix
01:16:18des membres de son groupe, donc
01:16:20Marine Le Pen est celle dont la voix finalement pèse
01:16:22le plus en conférence des présidents, puisque c'est elle
01:16:24qui a le nombre de députés le plus important.
01:16:26Au bureau, une personne, une voix.
01:16:28J'ai 22 membres, j'ai une voix
01:16:30moi en tant que président de l'Assemblée nationale
01:16:32et chaque membre du bureau a une voix.
01:16:34Donc en fait, si on imposait
01:16:36la stricte proportionnelle, on déséquilibrerait
01:16:38aussi les équilibres du bureau.
01:16:40Donc vous voyez, c'est pas très simple, mais en tout cas
01:16:42je suis d'accord sur l'objectif, chacun
01:16:44à l'Assemblée doit pouvoir
01:16:46avoir un juste droit à la parole
01:16:48et donc le RN
01:16:50et le groupe Démocrate devraient être représentés
01:16:52au bureau. Vous savez que nous changeons
01:16:54le bureau tous les ans et donc
01:16:56c'est des sujets qui vont revenir en discussion
01:16:58début octobre prochain
01:17:00parce qu'ils seront à nouveau sur la table.
01:17:02Allez, vous restez avec nous, vous faites une petite pause avec
01:17:04un éditeur franc
01:17:06qui sera avec nous dans quelques instants
01:17:08et puis on reviendra sur ce sujet important
01:17:10puisque vous avez
01:17:12absolument voulu ce sujet
01:17:14la fin de vie à l'Assemblée nationale
01:17:16et vous l'avez mis à l'ordre du jour.
01:17:18On en parle dans un instant, tout de suite.
01:17:20Sud Radio, c'est votre opinion
01:17:22qui compte. Je vous félicite pour vos émissions,
01:17:24c'est toujours un plaisir, je déguste votre émission.
01:17:26Sud Radio, parlons
01:17:28vrai. Les Vraies Voix Sud Radio
01:17:3017h-19h,
01:17:32Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:17:36Bienvenue dans les Vraies Voix, on est ensemble
01:17:38jusqu'à 19h, on a
01:17:40poussé un petit peu les murs
01:17:42pour faire la place
01:17:44à la présidente
01:17:46de l'Assemblée nationale, Yel Bounbifay, qui est avec
01:17:48nous avec ce livre, justement, à ma place
01:17:50chez Buchet-Castel.
01:17:52Je le disais tout à l'heure, on va parler de la fin de vie
01:17:54dans un instant, mais Franck est avec nous
01:17:56au 0826-300-300.
01:17:58Franck, bienvenue à Sud Radio
01:18:00et on vous écoute pour
01:18:02votre question.
01:18:04Oui, bonsoir toute l'équipe et bonsoir madame la présidente.
01:18:06En tant que personnalité
01:18:08politique, j'aimerais savoir ce que vous avez pensé
01:18:10des émissions de Gilles Boulot qui a interviewé
01:18:12notre président
01:18:14lundi soir. Étant entendu
01:18:16que je vous donne quelques pistes en ce qui concerne mon opinion.
01:18:18A savoir que je trouve que cette émission
01:18:20n'a pas été à la hauteur
01:18:22de celle qui aurait dû être consacrée à un président de la République.
01:18:24On avait l'impression que c'était plutôt
01:18:26des snipers qui étaient là pour
01:18:28tenter de déstabiliser
01:18:30quelqu'un qui n'avait pas tous les éléments
01:18:32techniques pour pouvoir répondre. C'était plutôt une émission
01:18:34destinée à un Premier ministre
01:18:36plutôt qu'à un président de la République.
01:18:38Et je trouve que ce type d'interview,
01:18:40est-ce que ça n'est pas une erreur de casting
01:18:42ou une erreur de communication dans la mesure où ça
01:18:44sacralise un peu la fonction de président
01:18:46de la République qui doit être avec une certaine
01:18:48hauteur de vue. Voilà.
01:18:50Je ne suis pas
01:18:52complètement d'accord. Alors peut-être sur le casting
01:18:54ça je ne sais pas.
01:18:56Mais en revanche, je crois que le président
01:18:58de la République doit
01:19:00s'adresser aux Français et que finalement
01:19:02il ne le fait pas suffisamment souvent.
01:19:04Et qu'on est dans un pays où justement
01:19:06on a tout le temps un président
01:19:08qui parle avec des annonces
01:19:10solennelles, un cadre très solennel
01:19:12visuellement
01:19:14et qui parle rarement.
01:19:16Je ne suis pas fan de ça. Moi je crois
01:19:18que le président de la République devrait être
01:19:20beaucoup plus en contact avec les Français,
01:19:22avoir beaucoup plus d'échanges,
01:19:24beaucoup plus d'échanges avec les journalistes,
01:19:26faire des conférences de presse
01:19:28régulières. Je crois
01:19:30qu'aujourd'hui on a besoin de cette
01:19:32proximité et d'avoir quelqu'un qui
01:19:34au contraire prend position,
01:19:36exprime son point de vue, explique aussi
01:19:38pourquoi il agit
01:19:40comme cela ou comme ceci.
01:19:42Parlons à l'intelligence des gens
01:19:44avec justement ces exercices
01:19:46plus fréquents, démocratiques.
01:19:48Après, peut-être avoir des échanges
01:19:50directs avec les citoyens
01:19:52plutôt que de choisir telle ou telle
01:19:54personnalité, qu'elle soit syndicale
01:19:56ou politique. Je crois que ça serait aussi intéressant
01:19:58d'avoir parfois des citoyens français
01:20:00qui interpellent directement le président de la République
01:20:02pendant une heure, deux heures, sur un plateau
01:20:04télé ou sur une radio comme vous le faites
01:20:06avec moi. On a besoin
01:20:08de ça aujourd'hui, on a besoin
01:20:10de ces échanges francs et directs.
01:20:12Merci beaucoup Franck.
01:20:14Un petit mot avant de passer la voie
01:20:16à Éric Revelle et Philippe Bilger
01:20:18sur la fin de vie,
01:20:20ce sujet très important, très lourd,
01:20:22très compliqué
01:20:24de trouver une voie entre
01:20:26tous les avis de tout le monde.
01:20:28C'est ce qu'on est en train d'essayer de faire à l'Assemblée nationale.
01:20:30Les débats ont enfin commencé.
01:20:32Ils avaient été interrompus il y a un an à cause de la
01:20:34dissolution. Nous avons réussi à les
01:20:36reprendre. Les débats se déroulent
01:20:38de façon très apaisée jusqu'à
01:20:40présent, très respectueuse
01:20:42des uns et des autres et des convictions
01:20:44de chacun. On sait que c'est très
01:20:46profond, que c'est très intime
01:20:48et puis on ne sait jamais ce que l'autre
01:20:50a vécu. Donc il faut faire toujours très
01:20:52attention aux mots qu'on utilise parce qu'on peut
01:20:54blesser sans le vouloir
01:20:56et donc pour le moment
01:20:58tout va bien et moi je veille à ce que
01:21:00ces débats se déroulent le mieux
01:21:02possible. Nous allons, je l'espère,
01:21:04voter ce texte le 27 mai prochain
01:21:06donc vous voyez c'est très rapide
01:21:08mais après il y aura un processus
01:21:10législatif qui va durer presque deux
01:21:12ans et donc on va avoir le temps
01:21:14de bien mûrir tout cela,
01:21:16de bien le faire reposer, de prendre
01:21:18évidemment le Sénat va pouvoir se prononcer
01:21:20et j'espère qu'on aboutira
01:21:22à un texte qui sera le mieux
01:21:24construit possible, qui protégera
01:21:26tout le monde, les patients,
01:21:28les familles et le corps médical.
01:21:30Philippe Billon. Madame la Présidente,
01:21:32je ne pouvais pas échapper à cette
01:21:34dernière question. Vous avez
01:21:36montré la passion que vous éprouvez
01:21:38à diriger, à être
01:21:40à la tête de cette Assemblée nationale.
01:21:42C'est une prestigieuse
01:21:44fonction. Je vais
01:21:46euphémiser la fin de ma
01:21:48question. Est-ce que vous vous
01:21:50interdisez quoi que ce soit
01:21:52à l'avenir ? Je ne m'interdise jamais
01:21:54rien mais
01:21:56j'ai du mal à
01:21:58penser l'avenir lointain.
01:22:00Dans mon livre, je raconte que
01:22:02j'ai eu un peu mille vies
01:22:04et en fait, mille vies qui m'ont comblée
01:22:06et je ne m'étais jamais imaginée
01:22:08comme une mère de famille nombreuse épanouie
01:22:10et pourtant je l'ai été. Je ne m'étais jamais
01:22:12imaginée responsable d'un centre de
01:22:14Restos du Coeur et pourtant je l'ai été.
01:22:16Je ne m'étais jamais imaginée présidente de l'Assemblée nationale.
01:22:18Donc en fait, j'aime aussi que la vie
01:22:20me surprenne
01:22:22et donc je ne m'interdis rien
01:22:24mais je ne me projette pas
01:22:26sur demain
01:22:28parce que je sais aussi qu'aujourd'hui
01:22:30j'ai beaucoup à faire et que les français attendent de nous
01:22:32qu'on agisse aujourd'hui
01:22:34et pas qu'on se projette sur
01:22:36les années à venir de formation
01:22:38personnelle.
01:22:40Les surpris suprêmes, vous ne les éludez pas
01:22:42J'élude rien du tout.
01:22:44Un mot quand même sur la prestation du président de
01:22:46la République par des mémoires bien reçues. Là, vous faisiez
01:22:48de la politique. Là, vous êtes moins sincère
01:22:50sur votre rectification qu'au début. Mais je vais vous poser une question.
01:22:52Il a accepté ce format
01:22:54ce qui était
01:22:56énorme, si vous voulez. C'est qu'on n'avait plus
01:22:58l'impression qu'il était chef de l'État. Vous savez,
01:23:00il y a une très belle phrase de François Mitterrand
01:23:02qui dit, l'autorité est un mystère et le mystère est
01:23:04une distance. Eh bien, ce soir-là,
01:23:06il n'y avait plus de mystère et il n'y avait pas de distance.
01:23:08Et il était
01:23:10comme un boxeur saoulé de coups et ça m'a frappé.
01:23:12C'est la première fois que je le vois. Est-ce qu'en fait, on n'est pas
01:23:14en train de vivre le crépuscule
01:23:16politique d'Emmanuel Macron ?
01:23:18Je ne suis pas d'accord. Je pense qu'on a encore
01:23:20deux ans d'action. On a encore deux ans
01:23:22pour agir pour les français
01:23:24et le président, moi, je l'ai vu dans cette logique-là.
01:23:26Après, la distance,
01:23:28là non plus, je ne suis pas d'accord. On est
01:23:30responsable politique, mais on doit être
01:23:32proche des gens. Si vous n'êtes pas proche des gens,
01:23:34ne faites pas de la politique. Passez votre
01:23:36chemin. La politique, c'est l'amour des gens.
01:23:38La politique, c'est la proximité,
01:23:40c'est vouloir les servir. Et donc,
01:23:42être avec les gens, à côté
01:23:44des gens, être à disposition
01:23:46pour pouvoir leur répondre, je crois que c'est ça
01:23:48l'essence de la politique.
01:23:50Merci beaucoup, Yel,
01:23:52pour une pivée. À ma place,
01:23:54chez Buchet-Castel, merci
01:23:56beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
01:23:58Merci à vous.
01:24:00Vous restez avec nous. Dans un instant, on va parler
01:24:02d'automobiles. C'est un autre sujet.
01:24:04Ça va peut-être nous mener loin,
01:24:06Philippe, David, je ne sais pas. C'est les vraies voies
01:24:08qui font rouler la France. Alors, on va parler d'automobiles
01:24:10et de mobilité. Par contre, on va parler notamment de la
01:24:12concurrence dans le ferroviaire
01:24:14avec la SNCF qui, maintenant, a d'autres entreprises
01:24:16comme Trenitalia qui arrivent. On aura
01:24:18bien évidemment, on retrouvera
01:24:20Sud Radio Station Multiservices. On parlera de
01:24:22Robert Lohr, grand industriel du
01:24:24camion qui nous a quitté
01:24:26très récemment. Et tout le menu, c'est jusqu'à
01:24:2819h. Soyez les bienvenus, on revient
01:24:30dans un instant.

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