- 15/05/2025
Retrouvez le replay de l'après course de la 2e étape du Tour de Hongrie du 15/05/2025.
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00:00Elle est le doublé de l'homme qu'on n'attendait pas, qu'on n'attendait pas depuis hier, en tout cas maillot jaune sur les épaules plein centre.
00:14Il s'appelle Danny Van Poppel et il vient donc de signer sa deuxième victoire en deux jours sur un scénario un petit peu particulier aujourd'hui
00:21parce qu'il y a eu une grosse chute à plus de 120 km de l'arrivée qui a sacrifié le sprinter de cette formation normalement, Danny Van Poppel,
00:29qui s'impose après la photo finiche ou l'examination, en tout cas derrière l'examen, derrière ce passage sur la ligne d'arrivée.
00:36L'analyse ?
00:37Un autre synonyme Patrick ? Synonyme d'examen, examination, analyse, allez-y.
00:42Non mais il n'y avait pas photo.
00:44Non mais nous, vu de face, on s'est posé la question, on a vite vu que Van Poppel était sur de lui
00:50et surtout quand on a eu la caméra en vue de dessus, on a vite vu que Van Poppel était devant.
00:55Non, il était très fort. Hier, on s'est posé la question.
00:59Hier, il était réellement poisson pilote, il nous l'a dit à l'arrivée.
01:01Aujourd'hui, il s'est mis dans un rôle de sprinter et avec les qualités qu'il a,
01:05aujourd'hui, il a confirmé qu'il faut encore compter sur lui.
01:09Ce n'est pas juste un ancien sprinter qui est devenu très bon poisson pilote,
01:13c'est encore un excellent sprinter.
01:16Parce qu'il a quand même battu Grosneuwegen.
01:17Grosneuwegen, c'est un des sprinters les plus rapides du peloton.
01:19Donc voilà, la question était de savoir comment lui, il va assumer ce statut de leader.
01:27On sait que c'est peut-être un côté où il est un petit peu défaillant.
01:30Il n'aime pas trop quand on lui donne comme ça des grands objectifs,
01:34quand on lui met un petit peu la pression.
01:35Aujourd'hui, clairement, moi, de ce que j'ai vu, il a complètement assumé ce rôle-là.
01:40On l'a vu parfaitement placé sur les différents coups de bordure qu'il y avait.
01:43Il a évité la chute, il était bien placé à l'avant.
01:47Dans le sprint final, il est parfaitement placé où il faut.
01:49Il est dans la route Grosneuwegen, donc il s'est fait sa place, il s'est imposé.
01:52Et dans le sprint final, il vient quand même sauter Grosneuwegen sur la ligne.
01:55Donc contrairement à hier, où dû à un petit mouvement de course à 300 mètres de la ligne,
02:00ça lui a bénéficié.
02:01Aujourd'hui, il l'a vraiment fait à la pédale.
02:02On va revoir les images, bien sûr, de ce dernier kilomètre notamment.
02:06On voit ici aussi, justement, l'équipe d'Ilan Roonwegen qui est partie, qui lui faisait confiance.
02:12Hier, vous aviez souligné ça, Christophe, dans l'après-course.
02:15Vous aviez dit, en fait, la différence, c'est qu'on est avec un Dylan Roonwegen
02:17qui n'est juste pas du tout en confiance en ce moment.
02:19Il n'avait pas saisi l'opportunité pour sortir finalement de la file.
02:23Là, est-ce que ça peut être encore la même chose, justement, sur ce final
02:26ou c'est qu'une question de physique et de force ?
02:27Alors aujourd'hui, on n'est plus sur du physique.
02:29Mais ça va avec ce qu'on disait hier sur la confiance.
02:32C'est qu'hier, il y a eu un manque de confiance, donc il hésite à y aller.
02:36Mais ce manque de confiance, il est dû à son niveau physique.
02:39Il se sent très bien qu'il ne peut pas y aller.
02:40Si hier, il y va, il ne pourra pas aller jusqu'au bout.
02:44Aujourd'hui, il est parfaitement emmené.
02:46Il lance exactement où il faut à 200 mètres.
02:48D'ailleurs, on va le voir vu l'hélicoptère.
02:50Mais il lance vraiment au panneau des 200 mètres.
02:52Il est parfaitement emmené.
02:53Mais juste, ce n'est plus le grand Dylan Roonwegen
02:55qu'on a connu par le passé qui était capable de gagner
02:57avec quasiment un vélo d'avance sur tout le monde.
03:00Il est moins rapide.
03:01Il y a encore certainement une forme qui est perfectible.
03:04Aujourd'hui, ça s'est encore confirmé.
03:05Hier, c'était un manque de confiance.
03:07Aujourd'hui, c'est clairement physique
03:08parce qu'il est parfaitement bien emmené.
03:10Il lance son sprint quand il faut.
03:12Mais Van de Poppel est plus rapide.
03:12Et il y en a un qui a choisi la bonne roue, justement.
03:14Parce que Van de Poppel, il est dans la roue du champion des Pays-Bas.
03:17Mais par le passé, emmené comme il était là,
03:21à Gros Neuwegen, il ne se faisait pas remonter.
03:22Donc non, c'est vraiment que physiquement,
03:24il est un petit tour en dessous de ce qu'il était ces dernières années.
03:27Où il en est dans sa préparation, ça, je ne le sais pas.
03:29Seulement lui le sait et son équipe.
03:31Mais ce qui est sûr, c'est que là, sur ce tour de Hongrie,
03:33ce n'est pas le sprinter le plus rapide de ce peloton.
03:36Pour l'instant, en effet, c'est Dany Van de Poppel,
03:39puisque deux victoires en deux jours.
03:41Et puis on en a peut-être d'autres.
03:42Il l'a attendu.
03:43On l'a vu, on en a peut-être d'autres.
03:44Il y a Molano aussi qui revenait très, très vite
03:45et qui a été bloqué deux fois.
03:47Il y a Tottenberg qui vient encore une fois faire trois,
03:49alors qu'hier, il a battu Gros Neuwegen au sprint.
03:51Donc il y a quand même d'autres coureurs
03:53qui autour, s'ils sont emmenés parfaitement
03:56comme Gros Neuwegen,
03:57peuvent aussi tout à fait remporter une victoire.
04:00On reverra ça avec votre petit outil tout à l'heure,
04:03Christophe, à côté, l'outil d'analyse
04:04qui permettra de pointer également.
04:06On remontera même plutôt bien haut
04:08pour vraiment pointer où sont les sprinters
04:09et les choix qui sont décisifs à ce moment-là.
04:11On n'a pas toujours le temps de venir écripter les sprints,
04:13donc c'est important de le faire.
04:14Le top 10, Patrick, de cette étape ?
04:16Avec un doublé néerlandais, finalement, dans ce sprint.
04:20Ils ne sont pas de la même équipe.
04:21On rappellera quand même qu'ils ont été coéquipiers dans le passé.
04:24Ça fait un petit moment, en 2018.
04:25À l'époque, on disait l'auto-post-NL, ancienne équipe d'aujourd'hui
04:31qui est devenue Wismali The Bike.
04:33Danny Van Poppel obtient son deuxième succès devant Gros Neuwegen.
04:37Devant l'Allemand, Tim Thorne, Teuttenberg,
04:40qui hier avait pris la deuxième place.
04:43Donc vous voyez qu'on retrouve les mêmes.
04:45Et puis Molano, en revanche, n'était pas présent dans le top 10 du sprint hier.
04:49Il lui a manqué quelque chose.
04:50Il lui a surtout manqué un bon placement
04:52pour pouvoir exprimer sa pointe de vitesse.
04:53Ce n'était peut-être lui, en réalité, le plus rapide.
04:55Tout comme Mathias Kopecky, freiné également.
04:58Et ce n'est pas si souvent que l'on retrouve dans un sprint comme ça
05:00un sprinter de Novo Nordisk aux avant-postes.
05:03Voilà donc en ce qui concerne le top 5 que l'on retient.
05:06Derrière, il n'y a pas grand-chose à dire.
05:10Les autres sont beaucoup moins capés que les sprinters que l'on retrouve.
05:13Vous ne voyez pas dans ce sprint Sam Wellsford,
05:17tout simplement parce qu'il a été victime d'une chute.
05:19Et le sprinter, l'autre sprinter de Red Bull,
05:21Boransgrohe, a été contrat à l'abandon.
05:23Tout comme ses équipiers, Emile Herzog et Ryan Mullen.
05:27Il y a juste une erreur, Patrick, entre ce que vous avez vu
05:29et ce que vous avez dit.
05:30C'est vous qui avez raison.
05:31Molano n'est pas écrit sur le tableau qu'on vous a montré.
05:33Alors qu'il était bien dans le sprint.
05:34On l'a vu, c'est lui qui est gêné, qui est freiné dans ce sprint
05:38qui n'arrive pas à passer.
05:39On le voit entre le maillot jaune et les débuts rouges
05:41des épaules de Dylan Rundwegan.
05:45Mais on reverra ça, bien sûr, avec la tablette de Christophe
05:47dans quelques instants.
05:47On l'écoute, le double vainqueur d'étape et maillot jaune.
05:52Bravo pour cette deuxième victoire.
05:59C'est un jour un peu compliqué pour l'équipe aujourd'hui.
06:03Quelle est votre émotion à ce moment ?
06:04Oui, il y a un de nos garçons qui est parti avec l'hélicoptère.
06:12C'est un sentiment mitigé.
06:17On a perdu un équipier, mais il faut qu'on continue.
06:21C'est pour ça que j'ai gagné.
06:23Je suis resté très calme.
06:26Bien sûr, il a fallu continuer après le gros crash.
06:29Je suis vraiment très surpris d'avoir gagné à nouveau.
06:43Même si vous étiez devant, j'imagine que vous avez vu ce qui s'est passé.
06:49Top Sport a fait un échelon.
06:52C'était un bon moment de faire un échelon.
06:56J'ai entendu beaucoup de bruit derrière moi.
07:01Je n'ai pas vu qui était impliqué.
07:04C'est vraiment dangereux.
07:06C'est important de attendre maintenant.
07:09Le racer n'est pas encore plus important.
07:11En fait, le courir n'est plus vraiment si important
07:14avec tous les blessés qu'il y a aujourd'hui.
07:19Quel était le plan après le crash ?
07:21Vous avez perdu votre lead-out et vous avez perdu votre sprinter
07:22pour aller à Jacob.
07:24Quel était le plan après le crash ?
07:26Parce que vous aviez perdu votre train.
07:30Je suis resté très calme.
07:34Je sais que je me suis bien positionné.
07:37J'ai juste attendu.
07:43Le vent de face.
07:44J'ai attendu le bon moment pour pouvoir sortir.
07:52Je n'attarderai pas ça, mais c'est vraiment une très belle victoire
07:54pour aujourd'hui, pour toute l'équipe.
07:56Patrick, vous vouliez ajouter quelque chose ?
07:57Oui, juste une stat.
07:58C'est la troisième fois seulement de sa carrière,
08:00en 22 victoires, que Danny Van Poppel arrive à gagner
08:03deux étapes sur une même épreuve.
08:06La dernière fois, ça remonte loin.
08:07C'était en 2015 sur le Tour de Wallonie
08:10et en 2016 sur le Tour de Burgos.
08:12C'est donc pour lui quelque chose de relativement exceptionnel,
08:15ce qu'il vit actuellement en Hongrie.
08:17Et une petite colle trois fois ?
08:18Ça arrivait combien de fois ?
08:19Trois fois, ce n'est jamais arrivé.
08:20Ah voilà.
08:21Vous attendez une mission de Danny Van Poppel demain sur l'état prenne ?
08:23Non, pas demain, pas demain.
08:25Mais peut-être après-demain.
08:26Sur la quatrième et cinquième étape, ce week-end.
08:28On en reparlera bien sûr.
08:29En effet, demain, ce sera l'état prenne de cette compétition également.
08:32Moi, je l'ai senti différent d'hier dans l'interview.
08:34C'est-à-dire qu'hier, il y a vraiment la surprise de
08:36que je devais peut-être être poisson-pilote.
08:38Finalement, j'ai fait la cassure, j'ai réussi à gagner, etc.
08:40Et là, il était un peu plus avec le scénario de la course,
08:43la grosse chute qui a fait que Sam Wells Ford notamment a abandonné.
08:47Je n'ai pas plus serein, mais quelque chose de plus apaisé dans l'interview.
08:51C'est normal.
08:51Oui, plus serein, un peu plus de confiance en lui.
08:55C'est le sentiment qu'on a eu.
08:56Hier, à l'arrivée, il était dans l'étonnement, la surprise.
09:00Surtout, il avait l'impression que ce n'était pas lui qui devait gagner
09:04puisqu'il n'était pas dans ce rôle-là normalement.
09:05Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'il a vraiment pris ce rôle à cœur.
09:08On ne sait pas.
09:08Il y a eu la chute de Sam Wells Ford, qui est le sprinteur désigné normalement.
09:12Mais peut-être que ce matin, dans le bus, on avait peut-être dit
09:14« Non, en fait, on va tout faire pour vendre popelle et on va inverser les rôles. »
09:18C'est quoi qui vous fait dire ça ?
09:19Ce qu'il a fait hier, plus le maillot jaune qu'il a sur les épaules ?
09:21Je pense que peut-être qu'on s'est dit « En fait, on va te faire confiance.
09:24Tu as l'air en grande forme. »
09:26En tout cas, son attitude aujourd'hui dans la course a démontré qu'il était un vrai leader
09:30et qu'il assumait cette position.
09:31Il était tout le temps placé où il fallait, même s'il n'avait pas beaucoup d'équipiers.
09:35Il a vraiment fait le boulot aujourd'hui.
09:37Mais dans quel monde, dans quelle équipe, on a un poisson pilote
09:41qui est capable de gagner deux fois à la place de son leader,
09:45qui est capable de pallier l'absence de son leader quand celui-ci abandonne
09:48pour gagner immédiatement ?
09:50Moi, il faudra regarder un petit peu dans le passé, mais c'est rarissime.
09:55Souvent, on perd son leader, que ce soit un sprinter ou pour le classement général.
09:58Mais l'équipe, elle est un peu anéantie.
10:01Elle est démobilisée, pour ne pas exagérer, effectivement.
10:03Mais aller au fond de votre pensée, ça veut dire quoi ?
10:05Ça veut dire qu'on aurait pu mettre avant de pauper en sprinter numéro un ?
10:07Non, ça veut dire que…
10:08C'est ce qui doit se passer dans toutes les équipes,
10:10d'avoir un poisson pilote du niveau du sprinter ?
10:11Alors, voilà, c'est plutôt ça, effectivement.
10:14On a, dans cette équipe, comme dans certaines grandes équipes,
10:17la capacité, comme ça, d'intervertir les rôles.
10:21Et honnêtement, je ne veux pas jeter la pierre à une quelconque équipe française,
10:26mais il me semble qu'en France, d'une manière générale, par exemple,
10:30il n'y a pas d'équipe française.
10:31Donc là, je ne risque pas de me fâcher avec qui que ce soit.
10:33On n'est pas tellement capable de fonctionner comme ça.
10:35Et ce n'est pas…
10:36C'est une équipe avec un beau budget, l'équipe Red Bull-Boransgrohe.
10:39Mais ce n'est pas non plus l'équipe Jumbo-Visma ou l'équipe UAE,
10:44vous voyez, en termes de budget.
10:45On n'a pas 50 coureurs qui sont capables de gagner dans cette équipe.
10:49On en a 5.
10:49Et bien là, en tout cas, ce qu'ils ont fait dans cette particularité de course
10:55où l'équipe a été décimée par une chute,
10:58gagnée comme ça, oh là, mais chapeau bas.
11:00On parle de cette chute depuis tout à l'heure,
11:02sans avoir vraiment montré les images.
11:04Alors, les coureurs qui ont abandonné, dont Sam Wellsford,
11:06sont partis à l'hôpital.
11:07C'est ce qu'on nous a précisé.
11:09La chute a été violente.
11:10Pour l'instant, on n'a pas d'autres informations,
11:11mais on va la revoir à nouveau.
11:12La chute a été très, très violente.
11:13On était sur un mouvement de course.
11:15On est à 123 km de l'arrivée.
11:16Il y a eu du vent de côté aujourd'hui,
11:18presque toute la journée.
11:20Et là, on était sur un mouvement où le peloton était très tendu.
11:22Et on a vu, on voit un coureur de l'équipe Red Bull,
11:25Boris Gore.
11:25Alors, je ne l'ai pas identifié.
11:27On va le voir mieux.
11:27C'est père, Zog.
11:29Un coureur fin comme ça.
11:30Regardez à gauche, il va dans le bas-côté.
11:31Il est sur la route.
11:32Hop, il va descendre.
11:33Et tout d'un coup, il veut remonter sur la route.
11:35Mais sa roue avant est pris par le petit décroché qu'on a en bord de route.
11:38Et puis là, il tombe.
11:39Et dans ce mouvement-là, on est tellement serré.
11:41Tout le monde est tellement concentré.
11:43Tout le monde est tellement alerte et a envie d'être à l'avant du peloton
11:46que là, on voit, ça fait comme une barrière, en fait.
11:49Là, on nous a lancé 30 coureurs.
11:51Mais il y en a peut-être même plus que ça qui sont tombés.
11:53On n'en a que 5 qui ne sont pas repartis.
11:56Et c'est presque une chance quand on voit la violence de la chute.
11:59Et on en a, malheureusement, on a annoncé 2 qui sont partis à l'hôpital.
12:01Donc, on aura des nouvelles.
12:02On pourra en donner demain, je pense.
12:03Pour l'instant, on n'en a pas.
12:04En effet, on a un peu tout checké.
12:05Mais pour l'instant, il n'y a rien.
12:07Mais c'est vrai que c'est toujours particulier, en plus,
12:08de finalement subir ça assez tôt dans la course.
12:11Ça permet aussi de rebattre les stratégies.
12:13On parle vraiment là de manière très cartésienne.
12:16On oublie, malheureusement, tout ce qui pourrait se passer.
12:18Mais je parle de stratégie pure, en fait.
12:19Là, on est vraiment obligé de rebattre les cartes.
12:21On a le temps de le faire.
12:22Oui, de toute façon, on est obligé de s'adapter.
12:25Dans l'équipe Red Bull-Boransgro, je pense qu'à la base,
12:27on avait prévu peut-être de rouler en tête de peloton
12:29avec ses équipiers pour gérer la course.
12:32Dès que nous, on a pris l'antenne,
12:33on a tout de suite vu que ce n'est pas l'équipe Red Bull-Boransgro
12:37qui gérait la course,
12:38mais plus qu'une équipe comme Jayco Alula, par exemple,
12:41Astana aussi.
12:42Donc, Lidl Trek aussi.
12:44Donc, voilà, en fait, c'est les autres équipes
12:45qui se sont retrouvées dans l'obligation de rouler,
12:47tout simplement parce que Van Poppel,
12:48il n'avait plus que deux équipiers.
12:50Et bien entendu, il n'allait pas les épuiser
12:51à 60 ou 80 kilomètres de l'arrivée.
12:53Alors, juste une information sur un des coureurs
12:55pris dans cette chute, justement, Pablo Torres,
12:57l'équipe UAE, qui a communiqué
13:00que le coureur souffrait d'une commotion cérébrale,
13:02mais qu'il était conscient.
13:04Voilà pour...
13:04Ah oui, d'accord, ok.
13:06Enfin, ok, je ne sais pas, je vais peut-être mettre...
13:09Enfin, je ne veux pas, mais en régie,
13:10je ne sais pas si on peut revoir les images,
13:11mais les images de face de la chute,
13:12effectivement, Pablo Torres, on le voit,
13:14il fait un soleil.
13:15Et en plus, on a un coureur de UAE après
13:17qui lui retombe dessus et notamment sur la tête.
13:20Donc, on imagine bien que pour lui,
13:22ça a été...
13:23c'était quasiment impossible de repartir après.
13:25Pablo Torres de l'équipe UAE
13:27qu'on avait vu sur le tour des Abruz
13:28monter sur le podium final.
13:29Voilà, regardez, là, sur la gauche,
13:31donc, on a le coureur de l'équipe Bora-La-Hop
13:32qui...
13:33C'est Emile Herzog qui tombe, en fait.
13:34Et regardez, derrière,
13:35donc là, on va avoir le coureur de l'équipe UAE
13:37qui va passer là-ici par-dessus
13:38et on en a un autre qui lui tombe dessus
13:40et qui lui tombe même sur la tête.
13:42Donc, voilà, on comprend bien sur cette vue-là
13:45que ça a été impossible de repartir pour Pablo Torres.
13:50Aujourd'hui, les médecins font tout ce protocole commotion
13:52et là, on se doute bien qu'il était un peu sonné.
13:54Le protocole commotion, on peut peut-être rappeler quand même,
13:56c'est un questionnaire qu'on pose au coureur
13:58une fois que le médecin est arrivé à sa portée,
14:00mais ça peut être fait par n'importe qui,
14:01ça peut être fait par n'importe qui,
14:02par n'importe quelle personne
14:03connaissant effectivement les modalités de ce protocole.
14:06C'est qu'on pose des questions au coureur
14:07pour savoir s'il est capable des questions assez basiques,
14:10pour savoir s'il est capable, justement,
14:12d'assembler ses pensées
14:13et de répondre à ses questions toutes simples,
14:15« ta bitou », « le nom de ta mère », etc.
14:17Et effectivement, si le coureur n'est pas capable
14:19de répondre à ses questions,
14:21là, il y a suspicion d'une commotion
14:23et à ce moment-là, on n'autorise pas le coureur
14:24à remonter sur le vélo.
14:25Parce qu'on se rappelle, bien sûr,
14:26d'images assez terribles de coureurs
14:27qui repartaient en zigzagant.
14:29Oui, oui, c'est arrivé.
14:30Romain Bardet pourrait en parler, effectivement,
14:32parce qu'il lui est arrivé parfois,
14:33lui, de remonter sur un vélo,
14:34alors qu'il le disait par la suite,
14:37il aurait mieux fait de s'abstenir.
14:38Et puis, parfois, justement, ça s'est reproduit
14:40et on lui a dit « non, là, tu ne repars pas ».
14:42Beaucoup de coureurs.
14:43Parce que c'est ce type de chute, effectivement.
14:45On a beau porter un casque,
14:46la violence de la chute
14:48fait que, parfois, le casque protège
14:51peut-être d'une fracture du crâne,
14:52mais ne protège pas d'une commotion cérébrale.
14:54Alors, en l'occurrence,
14:55heureusement qu'il avait son casque.
14:56Oui, et voilà.
14:57Alors, juste qu'on parle de casque,
14:58on parle aussi de sécurité, évidemment.
15:00Et vous savez que le message
15:02de la sécurité routière nous tient à cœur,
15:04vous tient à cœur également.
15:05Il est même totalement primordial aujourd'hui.
15:08La route se partage avec, cette fois-ci,
15:10une intervention de Thomas Vecler
15:11sur l'ouverture hollandaise.
15:13Ça vous parle, Christophe ?
15:15Pas du tout.
15:15Oui, moi, je sais ce que c'est.
15:17Je me laisse très bien.
15:18Thomas va donc tout nous apprendre
15:19et puis on débriefera tout ça après.
15:20On gagnera aussi des lots.
15:25Bonjour, c'est Thomas Vecler.
15:27Lorsqu'on est au volant,
15:28qu'on est stationné
15:29et que l'on veut sortir du véhicule,
15:30il faut surtout bien regarder
15:32les rétroviseurs extérieurs
15:33pour être sûr qu'aucun cycliste n'arrive.
15:36Et puis, un petit truc,
15:37on ouvre la porte avec la main droite.
15:39Ça provoque un basculement des épaules
15:42qui facilite le contrôle.
15:44N'oublions pas, la route se partage.
15:55Alors là, bon courage
15:56pour faire admettre ça
15:59à tous les automobilistes.
16:00Mais pourtant,
16:01c'est rien du tout.
16:02C'est juste un automatisme à créer.
16:04Au lieu d'ouvrir sa portière comme ça,
16:06de l'ouvrir avec la main opposée.
16:07Afin de jeter un coup d'œil, bien sûr.
16:09Afin, effectivement,
16:09de mieux jeter un coup d'œil.
16:12Vous savez, avant, il y a très longtemps,
16:14les portières de voitures,
16:15elles ne s'ouvraient pas comme ça,
16:17mais elles s'ouvraient comme ça.
16:19Ça a complètement disparu.
16:21Bon, je ne sais pas pourquoi, à vrai dire,
16:23mais ça éviterait beaucoup d'accidents.
16:25Parce que se prendre une portière
16:26quand on est un cycliste,
16:27un emportirage, comme on dit,
16:29ça ne fait vraiment pas du bien.
16:30C'est souvent ça,
16:31les accidents graves
16:32entre voitures et cyclistes.
16:34Tout à fait.
16:35Et même qui, parfois,
16:36laisse des coureurs professionnels
16:36sur le bas de la route
16:38pendant quelques mois.
16:39Qui le veut, ce sac ?
16:40On peut gagner sur les réseaux.
16:42Bien sûr, vous le savez,
16:42vous allez sur le compte X
16:43de la chaîne L'Équipe
16:44pour pouvoir gagner tout ça.
16:46Attention, celui qui le prend,
16:47il porte.
16:48Non, mais il porte.
16:49Il porte, les boucles d'oreilles,
16:50le t-shirt, tout.
16:51On n'a pas le temps.
16:53Allez, rapide.
16:5430 secondes, Christophe.
16:54C'est parti.
16:55Alors, qu'est-ce qu'on a ?
16:56On a donc un maillot.
16:57Taille L.
16:58Taille L ?
16:58Oui.
16:59Voilà, un maillot
17:00taille L ici.
17:01Non, non, non.
17:03Ça vous pouvez.
17:04On a un tour de cou.
17:05Ça vous pouvez.
17:06Un petit tour de cou.
17:06Non, mais il est là.
17:08Qui n'est pas un tour de bras,
17:09qui est un tour de cou.
17:09Un petit tour de cou.
17:10OK, merci, Christophe.
17:11On a des petits...
17:12Ça, c'est pour mettre
17:12à son porte-clés.
17:13Patrick, la prochaine fois,
17:14c'est vous le mannequin.
17:14Ça, c'est une pensée
17:16pour Pierre Roland
17:16qui dit que c'est pour
17:18bien se faire voir le soir.
17:20Hop, voilà,
17:21un petit bracelet pour la nuit
17:22et puis des petits bracelets
17:24encore une fois.
17:25Voilà, très bien.
17:26On se partage.
17:26Oui, tout ça pour être vu.
17:29C'est très important,
17:30bien sûr, sur la route.
17:31Vous le savez,
17:31donc le compte X
17:32de la chaîne, l'équipe.
17:33On va se retrouver.
17:34On va avoir Baptiste Thuyé
17:35avec nous dans quelques instants
17:37et puis surtout,
17:38on parlera...
17:38C'est qui Baptiste Thuyé ?
17:38C'est le seul Français
17:39du peloton du Tour de Hongrie
17:41dans l'équipe Inibet-Tietjema.
17:42Vous voulez continuer le quiz ?
17:43Non.
17:43Je peux lancer
17:44une coupure fébricitaire.
17:45On se retrouve dans quelques instants.
17:46On reverra également
17:47le sprint de sa victoire
17:48de Danny Van Poppel
17:49pour voir justement
17:50ce qui fait la différence
17:51entre Van Poppel et les autres.
17:52victoire du maillot jaune
18:11du Tour de Hongrie
18:12d'Anne Van Poppel.
18:13Deuxième victoire
18:13en deux jours
18:14pour le Néerlandais
18:16avec un sprint
18:17qu'on va décrypter
18:18grâce à Christophe Riblon.
18:19Vous imaginez bien
18:20que s'il gagne
18:20avec le maillot leader
18:21sur les épaules.
18:22Danny Van Poppel
18:23reste leader aujourd'hui
18:25de cette course
18:25et aura donc
18:26le maillot de leader
18:27sur les épaules demain.
18:29Je crois que j'ai dit
18:29tellement de fois leader
18:30que je vais laisser la place
18:30à notre leader du plateau
18:32Christophe Riblon
18:32pour nous expliquer.
18:33C'est moi le leader ?
18:34Oui, c'est vous le leader aujourd'hui.
18:35C'est exceptionnel.
18:36On va regarder le sprint
18:37à nouveau avec vous.
18:38Vous allez nous décrypter tout ça ?
18:39Moi, je veux voir
18:39où est Molano
18:40et pourquoi il n'arrive pas à passer.
18:41Alors, Molano
18:41ou Copéki ?
18:43Molano.
18:44On va voir.
18:44On va pointer Van Poppel,
18:46on va pointer Grenoble
18:47et on va pointer
18:48Lotteu-Copéki
18:49et Molano aussi.
18:49Non, c'est pas Lotteu-Copéki.
18:50J'ai quatre couleurs.
18:51C'est Mathias Copéki
18:53parce que Lotteu-Copéki
18:54ça pourrait...
18:54Oui, c'est Mathias déjà.
18:55Non, mais tout simplement
18:56pourquoi Molano et Copéki
18:58parce que c'est les deux coureurs
18:58qu'on a trouvés
18:59le plus rapide sur le final.
19:00On va regarder ça.
19:01Alors déjà,
19:02juste pour pointer,
19:03Grenoble-Veggen
19:03il est ici en blanc.
19:05Ensuite, en rouge,
19:06on va mettre ici
19:07Van Poppel.
19:08On va mettre en vert
19:09Copéki qui est ici.
19:12Et alors en bleu,
19:13Molano, Molano, Molano, Molano
19:15il est ici.
19:16Molano, il est là.
19:17Voilà.
19:17Donc là, pour l'instant,
19:18on a nos quatre sprinters
19:19qu'on va essayer de suivre
19:20tout au long.
19:21On est parti.
19:21Donc là, on est dans la chicane
19:23à à peu près 1,1 km de l'arrivée.
19:25On va juste quand même noter
19:26ici le parfait travail quand même
19:28pour emmener Grenoble-Veggen
19:29qui a encore trois équipiers.
19:31Donc voilà, là,
19:32on est à la flamme rouge.
19:33On la voit, elle est ici.
19:35La flamme rouge, elle est là.
19:37Hop, on va continuer d'avancer.
19:39On va refaire à nouveau
19:40un positionnement ici.
19:42Donc, on a Grenoble-Veggen
19:43qui est ici.
19:44On va le mettre en rouge.
19:46On va le mettre.
19:46En rouge, ici,
19:48on a donc Van Poppel.
19:49En blanc, on va mettre ici
19:51Kopecky.
19:54Alors, Molano, là,
19:55il est là-haut.
19:56Et Molano, donc, il est, pardon,
19:57il est ici, là.
19:58Il est dans la roue de Van Poppel.
20:00On va continuer d'avancer.
20:01Pour l'instant, tout va bien
20:02pour Molano.
20:02Pour l'instant, tout va bien
20:03pour Molano.
20:04Il est dans la roue de Van Poppel
20:05et on a surtout Kopecky
20:06à l'arrière
20:07qui, lui, est très, très loin.
20:08Et on va le voir,
20:08il va rester très loin.
20:09Donc, c'est pour ça
20:09qu'on a envie de le pointer
20:10parce qu'il est revenu
20:11très, très fort
20:12sur le final.
20:13On va continuer.
20:14On a un premier coureur
20:15de l'équipe Jay Kualula
20:16qui s'est écarté.
20:17Il reste encore deux équipiers
20:18pour Gros Neuwegen devant.
20:20On continue d'avancer.
20:21On va bientôt être au panneau
20:22des 500 mètres.
20:24On peut refaire un petit...
20:26Est-ce qu'on a tout le monde
20:27sur cette image, là ?
20:29Oui.
20:29Tac, tac, ouais.
20:30Alors, on va refaire
20:31un petit pointage.
20:32On a Gros Neuwegen
20:32qui est là.
20:33On a Van Poppel
20:35qui est ici.
20:36Et Molano
20:37qui a changé de côté.
20:37Regardez, Molano,
20:38il est là.
20:39Et on a Kopecky
20:41qui, lui, est un petit peu plus bas.
20:42Il est ici.
20:43Voilà.
20:43OK ?
20:44Et on voit bien
20:45sur la gauche,
20:45on va le faire comme ça.
20:47Vous voyez bien que...
20:48Hop !
20:48Pardon, il y a eu un truc.
20:49Voilà.
20:50On voit bien que Molano, là, ici,
20:51il est dans la roue
20:52d'un équipier.
20:53Donc, il est dans la roue
20:54de Ivo Oliveira.
20:56Lucas Mesguet
20:57qui va lancer le sprint
20:58pour Dylan Gros Neuwegen.
21:00Dylan Gros Neuwegen
21:00a été parfaitement emmené.
21:02On va refaire
21:02un petit point ici
21:03parce que là,
21:03c'est quand même important.
21:04Ça va être le moment
21:05où Dylan Gros Neuwegen
21:07va lancer son sprint.
21:08On voit donc Gros Neuwegen
21:09qui est là.
21:11On va remettre
21:11un petit coup.
21:12Ici, on a Van Poppen.
21:15On a Molano
21:15parfaitement placé.
21:16Donc là, les trois coureurs
21:17sont parfaitement placés
21:18pour le sprint.
21:19Et là, Molano,
21:19on a l'impression
21:20qu'il a envie de sortir
21:20du côté fermé.
21:21Exactement.
21:21Et surtout, celui
21:22qui est un petit peu plus loin
21:23et qui va faire
21:24un très gros sprint.
21:24Et c'est pour ça
21:25qu'on le pointe.
21:25C'est Kopecky
21:26qui est là
21:26et qui est encore enfermé.
21:27On va continuer d'avancer
21:29et vous allez voir
21:30sur la partie finale.
21:31Donc là, Gros Neuwegen
21:31lance son sprint
21:33et surtout,
21:33ce qui va se passer ici,
21:35ça va être là
21:36à ce moment-là.
21:37Regardez,
21:37on a ici
21:38donc Molano
21:39qui est là
21:39et regardez
21:40qui vient frotter
21:40sur Van Poppen
21:42et sur Gros Neuwegen
21:42qui n'a pas la place.
21:42Vous avez vu ce qui s'est passé
21:43il y a quelques secondes,
21:44Christophe ?
21:45Il a essayé de partir
21:47sur le côté gauche,
21:48Molano
21:48et finalement,
21:50comme ça ne s'ouvrait pas
21:50avec Rohn Weggen
21:51sur le côté,
21:52il est obligé de passer
21:52entre les deux.
21:53C'est ce qu'il essaie de faire.
21:54Et ça ne s'ouvre pas.
21:55Lui, il essaie de passer ici.
21:56Il essaie de passer
21:57entre les deux ici
21:58sauf que ça va se refermer.
22:01Comme ça se referme,
22:01il ne peut pas passer
22:02et un autre coureur
22:03qui va se faire bloquer aussi,
22:05c'est ici.
22:06Kopecky
22:06qui lui va se faire enfermer
22:08par Tottenberg
22:10qui est là
22:11et par Van Poppen.
22:13Alors,
22:13il se fait enfermer,
22:14comment dire,
22:14ce n'est pas volontaire.
22:16Eux,
22:17ils font leurs propres sprints.
22:18Mais voilà pourquoi
22:19on a voulu pointer
22:20ces deux coureurs-là
22:21parce que tout simplement,
22:22ils se sont fait bloquer
22:23et ils se retrouvent,
22:24on le voit ici,
22:25tous les deux là.
22:26Donc,
22:26on a Kopecky ici
22:28et on a Molano ici.
22:30Et bien,
22:31ils se retrouvent bloqués derrière
22:32et donc,
22:32ils font quatrième et cinquième.
22:34Donc,
22:34voilà pourquoi,
22:35on en parle souvent,
22:36voilà pourquoi
22:36le placement est primordial.
22:38Là,
22:38on va le revoir de face
22:39mais voilà pourquoi
22:40le placement est primordial.
22:41On dit souvent
22:42que ça frotte énormément,
22:43que les poissons pilotes
22:44sont hyper importants.
22:45Là,
22:45on le voit,
22:46Gros Neuwegen est parfaitement emmené
22:47donc lui,
22:47il peut parfaitement faire son sprint.
22:49Van Poppel en deuxième position
22:50à toute la place aussi
22:51pour faire son sprint.
22:52Tottenberg aussi
22:53et regardez,
22:54on le revoit à nouveau
22:55sur cette image-là.
22:57Voilà,
22:57Molano qui est déjà,
22:58non,
22:59pourquoi ça me fait ça ?
23:00Molano là,
23:00ici là,
23:01qui est déjà en train
23:02de se relever
23:02et Tottenberg
23:03qui est là
23:04et qui lui,
23:04pas Tottenberg,
23:05pardon,
23:06Kopecky qui est là
23:06et qui va se retrouver coincé
23:07une nouvelle fois.
23:08Donc,
23:09voilà pourquoi il faut être placé,
23:10voilà pourquoi il faut avoir
23:10des poissons pilotes
23:11tout simplement
23:12pour se faire ouvrir la route
23:13et pour être le mieux placé possible.
23:15Je pense que Molano
23:16et Kopecky
23:17étaient les coureurs
23:18les plus rapides aujourd'hui
23:18sauf qu'ils n'étaient pas
23:20assez bien placés
23:20et il n'y avait pas la place
23:22pour eux
23:22pour aller doubler devant.
23:24Donc,
23:24il faudra pour les prochains sprints
23:25sur la quatrième
23:25et la cinquième étape
23:26qui peuvent arriver au sprint,
23:27il faudra être mieux placé
23:28et surtout essayer d'avoir
23:29un poisson pilote
23:30qui les emmène
23:31un petit peu plus loin.
23:31Je peux t'apporter la contradiction ?
23:32Bien sûr.
23:33Parce que moi,
23:34je suis désolé,
23:34je ne suis pas sûr
23:35que ce soit les plus rapides
23:36mais c'est surtout ceux
23:37qui sont restés
23:37le plus longtemps dans l'abri.
23:40C'est-à-dire que
23:40les autres sont exposés au vent
23:42et forcément,
23:43ils sont un peu en bout de course
23:44dans ce sprint
23:44et derrière,
23:45ça piaille
23:46pour essayer de passer devant.
23:48C'est important
23:48de rester le plus longtemps possible
23:49dans la boule
23:50et de dire son effet
23:50le plus tard possible
23:51à condition d'avoir l'ouverture
23:52pour pouvoir le produire,
23:53cet effort.
23:53Et là, visiblement,
23:54ils n'ont pas réussi à le faire.
23:55Alors, ils peuvent râler,
23:57ils peuvent être déçus,
23:58ça c'est tout à fait compréhensible
23:59et je suis d'accord avec toi,
24:01s'ils trouvent l'ouverture
24:02dans les 50 derniers mètres,
24:03il y en a un des deux qui gagne,
24:04ça c'est évident.
24:05Si ça ne se referme pas
24:06sur un des deux,
24:07c'est sûr et certain
24:08qu'il y en a un des deux
24:09qui peut au moins
24:10aller gagner l'étape,
24:11ça c'est sûr.
24:12Mais l'intérêt de ces sprinters,
24:14celui d'hier comme celui d'aujourd'hui,
24:15c'est qu'on se rend bien compte
24:16qu'il n'y a pas un sprinter,
24:17même si c'est deux fois
24:18deux jours de suite
24:19le même vainqueur,
24:20on se rend compte quand même
24:21que c'est très serré
24:22et que ces sprinters,
24:23ils se tiennent vraiment
24:24dans un mouchoir
24:24en vitesse intrinsèque.
24:26Bon, l'anneau qui peut être aussi
24:27des fois poisson pilote aussi,
24:28donc c'est vrai que c'est
24:29un petit peu un double rôle
24:30qu'on a,
24:30on est un peu sur des coureurs
24:31qui ont finalement
24:32le même profil aussi,
24:33peut-être que ceux-ci
24:33expliquent cela.
24:34On vous l'a dit,
24:35on vous l'a répété,
24:36demain c'est l'état prenne
24:37de ce tour de Hongrie,
24:38on va regarder le profil
24:39avec vous Patrick.
24:41L'état prenne,
24:41c'est-à-dire d'autres coureurs
24:42normalement à l'arrivée.
24:43Oui, ce seront les grimpeurs,
24:45même si on l'a dit,
24:46on a perdu quand même
24:47deux leaders importants,
24:49Emile Herzog côté Red Bull
24:52Boransgrohe et Pablo Torres
24:54côté UAE Timmy Mires.
24:56On vous rassure,
24:57il en reste d'autres.
24:57Le profil de cette étape,
24:58ce sont deux cols.
25:00Le premier,
25:01Matra Hadza qui est loin
25:02de l'arrivée,
25:03il est à 70 km de l'arrivée
25:04dans une étape
25:05qui en fait un peu plus de 160.
25:07Ce n'est pas le plus difficile,
25:09c'est un col de deuxième catégorie
25:10et puis derrière,
25:11on ira chercher,
25:13voilà le premier col,
25:15j'ai dit deuxième catégorie,
25:16il est première catégorie apparemment,
25:18on n'est pas d'accord
25:18sur les sources,
25:19mais sur le graphique,
25:20il est bien indiqué
25:21en première catégorie.
25:23Et puis on revient
25:23quasiment au même endroit,
25:25mais vous allez voir
25:25qu'on va prendre
25:26un petit chemin détourné
25:26pour monter un petit peu plus haut
25:28jusqu'à Giongios,
25:30terme de cette étape
25:31et au total,
25:33une montée finale
25:34de 11,5 km
25:35à 5,6 %
25:36de pente moyenne.
25:38Regardez bien ce graphique,
25:38c'est important.
25:40Si la première partie,
25:41celle que l'on a déjà montée
25:42auparavant
25:43est plutôt roulante,
25:45la dernière partie
25:45est quand même très intéressante
25:47avec des pourcentages
25:48qui parfois dépassent
25:49les 8 %,
25:49on va dire que
25:50sur les 3 derniers kilomètres,
25:524 derniers kilomètres,
25:53ça devient quand même
25:54franchement sérieux
25:55et là,
25:55on aura une explication
25:56et on aura un nouveau leader
25:57demain soir.
25:58Le général va se jouer
25:59sur cette montée,
26:00Christophe ?
26:00Demain,
26:01on n'aura pas du tout
26:02le même profil de coureur,
26:03c'est beaucoup trop difficile
26:03pour les coureurs
26:04qu'on a vus au sprint aujourd'hui.
26:05Celui qui va avoir le maillot demain
26:07sera forcément le leader dimanche.
26:11Non mais il y a des bonifications.
26:13Donc en fait,
26:14si un coureur arrive
26:15à faire des écarts demain,
26:16arrive avec 15 ou 20 secondes,
26:17oui,
26:17ce sera pour moi irrémédiable.
26:19Par contre,
26:19si demain,
26:20on a 2-3 coureurs
26:21qui arrivent ensemble,
26:22c'est une course
26:22qui va se jouer
26:23à la bonification.
26:24Donc dans les 2 dernières étapes,
26:25on risque d'avoir
26:26une course à la bonification.
26:27On rappelle qu'il y a des bonifs
26:27aux différents sprints intermédiaires.
26:29Il y en a 2 ou 3 par étape,
26:31ça dépend en quelle étape.
26:32Et il y a 10 secondes,
26:336 secondes et 4 secondes
26:34à chaque arrivée.
26:35On refait le point
26:36sur le classement général,
26:37Patrick, justement,
26:37pour montrer qu'il y aura
26:38du suspense demain.
26:39Alors un classement général,
26:40effectivement,
26:40où l'on n'a pas eu
26:41de modifications
26:42en ce qui concerne
26:42la tête de la hiérarchie
26:44puisque Danny Van Poppel,
26:45on va même dire,
26:47conforte son maillot
26:48de leader sur les épaules.
26:49Il n'avait que 4 secondes d'avance.
26:51Il en a 8,
26:52non pas sur Grenoble Wigan
26:54qu'il a devancé au sprint
26:55ou sur Tottenberg
26:56qui avait été devancé hier
26:57pour la deuxième place,
26:59mais par rapport à un Janos Pelikan
27:01qui est le meilleur hongrois
27:02de ce tour de Hongrie
27:03et qui, par le jeu
27:05des bonifications
27:05en s'échappant tous les jours,
27:07eh bien,
27:07vient s'immiscer
27:08dans cette lutte
27:09entre sprinters.
27:11Honnêtement,
27:12demain,
27:13à moins qu'une échappée
27:14avec Pelikan
27:14soit impossible à rattraper,
27:16vous voyez bien
27:17que personne n'y croit,
27:18eh bien,
27:18on aura les grimpeurs
27:20de ce tour de Hongrie
27:22qui vont se montrer,
27:23qui vont passer devant.
27:26Qui ça ?
27:27On n'a pas le temps
27:28d'en parler ce soir.
27:29Il y a encore quand même
27:29du beau monde
27:30et à vrai dire,
27:31c'est très ouvert derrière
27:32pour les grimpeurs-punchers.
27:33Donc,
27:34franchement,
27:34soyez demain au rendez-vous,
27:36d'autant qu'il restera ensuite
27:37encore deux étapes
27:39à disputer
27:39sur ce tour de Hongrie.
27:40Jusqu'à dimanche,
27:41le tour de Hongrie,
27:41en effet,
27:42demain,
27:4214h30
27:43pour l'étape Rennes.
27:44On vous laisse avec l'équipe
27:45de chaque,
27:45mais ce n'est pas France Piran
27:46qu'on va accueillir.
27:47C'est Pierre Bouby.
27:49Salut, Pierre.
27:50Ça va ?
27:50Le haut présentateur ?
27:51Non,
27:52t'emballes pas.
27:53T'as eu une promotion ?
27:54J'ai un peu de talent,
27:54mais je n'ai pas encore
27:56le talent.
27:56Est-ce qu'il y a un message
27:56pour Christophe ?
27:57Je me demande la raison
27:58de ta venue.
28:00Pas du tout.
28:00Non,
28:01non,
28:01pas de message particulier,
28:02juste pour lancer un peu
28:03l'émission d'après.
28:03Ok.
28:05Je n'ai rien prévu.
28:06C'est tout ?
28:07Non,
28:07mais on va parler un petit peu
28:08du PSG,
28:10savoir un petit peu
28:10si les Français
28:11seront derrière le PSG.
28:12On va parler aussi
28:14de la logistique
28:15d'une préparation
28:15de la finale
28:16de la Ligue des Champions.
28:18Donc,
28:18les places,
28:18comment c'est organisé,
28:19tout ça.
28:20Et puis,
28:20on va parler un peu
28:20d'Mbappé aussi
28:21pour expliquer
28:21si on minimise
28:24un petit peu trop
28:25justement son année
28:26au Real Madrid.
28:27Donc,
28:28voilà,
28:28une belle émission
28:29qui se propage.
28:30Mais France avait la flemme
28:31de venir.
28:32Oui,
28:32je suis content d'être là.
28:35Je vais dire
28:35de plus en plus
28:36à la bicyclette.
28:37De plus en plus.
28:39Quand on aura fini
28:39de dire bicyclette,
28:40on aura gagné.
28:42Mais en attendant,
28:43en tout cas,
28:43ce qui est fort,
28:43c'est que tu m'as déstabilisé.
28:44Donc,
28:45tu es prêt à être présentateur.
28:46Je te laisse même les clés,
28:47je pense,
28:48de l'équipe de Choc.
28:49Changer avec France,
28:49ça peut être sympa.
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