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  • 18/05/2025
Retrouvez La France à découvrir avec Christophe Jicquel tous les dimanches à 17h.

Avec Frédéric Di Meglio, président de la FFESSM, Valérie Félix, élue et gestionnaire des commissions nationales et Vincent Maran, élu et responsable national développement durable et environnement.

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##LA_FRANCE_A_DECOUVRIR-2025-05-18##

Catégorie

🏖
Voyages
Transcription
00:00La Fédération Française d'études et de sports sous-marins, une fédération sportive au coeur de la nature et une vitamine bleue pour notre bien-être mental. Présente Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
00:14Ah, chers amis IS et IES bien sûr de Sud Radio, non seulement nous allons aborder dans cette émission une façon ludique et singulière de découvrir nos territoires et nos territoires subaquatiques,
00:23mais en plus excellente pour la santé et praticable avec nos enfants dès l'âge de 8 ans.
00:27Ce qu'on appelait autrefois la plongée sous-marine et aujourd'hui incluse à la Fédération Française d'études et de sports sous-marins, elle fait partie d'une quinzaine d'autres activités subaquatiques.
00:36Car en eau salée, douce, en lac, en rivière, en piscine, en grotte, le terrain de jeu que compte notre pays est immense et même au-delà.
00:43Parmi les 118 fédérations sportives de notre beau pays, la place de la FFESSM est singulière.
00:50Fondée en 48, c'est une des plus anciennes de notre pays et elle ne siège pas à Paris, tenez-vous bien, mais évidemment en bord de mer à Marseille.
00:57Plus près des Calanques que du métro Porte de Saint-Cloud, voilà le secret de son développement.
01:01Mais surtout, elle associe à l'encadrement de ses nombreuses disciplines sportives de pointus travaux d'études,
01:07notamment sur la santé physique, mentale, l'environnement et la biodiversité subaquatique.
01:13Oui, chers amis, on savait qu'il y avait de multiples façons de faire du sport sous l'eau, soit en bouteille, en apnée, avec ou sans palme, en surface, en profondeur.
01:20Aujourd'hui, avec la FFESSM, et oui, c'est pas facile, nous sommes entrés dans une modernité audacieuse et décomplexée.
01:28Tirs sur cible, match de hockey et bientôt même de rugby en apnée sous l'eau.
01:32Et même si vous venez dans un costume en écaille avec une queue palmée à la place des pieds, la fédération vous ouvrira ses portes.
01:38Une fédération pas comme les autres, qui traite de la santé mentale avec ou sans palme, et qui compte aussi les poissons, c'est maintenant dans La France à Découvrir.
01:45Sud Radio, La France à Découvrir, Christophe Gickel.
01:49Et les ambassadeurs de la FFESSM, ce qui est quand même assez compliqué à dire, on va dire la fédération, la fédé, on dit la fédé.
01:57Ils sont autour de cette table, ils s'appellent Frédéric DiMeglio, président de la fédération française d'études et de sports sous-marins,
02:03également médecin et chirurgien, auteur et photographe. Bonjour Frédéric.
02:07Bonjour Christophe.
02:08On entend un petit bruit de bubulles, ça calme et ça détend, on va expliquer pourquoi.
02:12Tout à fait, alors on peut le faire en apnée aussi, à ce moment-là il n'y a pas de bulles.
02:15Bien sûr, c'est vrai, mais on peut aussi se détendre sans bulles.
02:17Valérie Félix, vous êtes avec nous, vous êtes la trésorière générale adjointe et gestionnaire des commissions nationales à la fédé.
02:23C'est ça, bonjour.
02:24Bonjour, vous allez nous expliquer un peu comment fonctionne cette fédération aujourd'hui en France.
02:28Et Vincent Marant, vous êtes le responsable national du développement dural et environnement,
02:33et on va aborder avec vous les relations du plongeur, de la fédération avec la nature et la biodiversité.
02:40Absolument, bonjour Christophe, je le ferai avec grand plaisir parce que c'est une passion à partager.
02:43Très bien, et le but de cette émission, chers amis, c'est d'écouter cette émission jusqu'au bout et à la fin d'aller plonger.
02:49D'aller plonger, de contacter, combien il y a de clubs Frédéric en France ?
02:52Il y a à peu près 2500 clubs.
02:53Voilà, donc 2500 clubs, on a le choix.
02:55On a le choix et sur tous les territoires et en Outre-mer aussi.
02:58Parfait, donc l'idée c'est après cette émission d'aller tenter une petite plongée d'initiation.
03:03Ce n'est pas compliqué, ce n'est pas difficile.
03:05Ça commence par un baptême.
03:06Un baptême, il faut un certificat ?
03:08Pour un baptême, il n'y a pas besoin de certificat médical.
03:10D'accord, et ça dure combien de temps ?
03:12Un baptême, ça dure à peu près 20 minutes.
03:14On est pris par un moniteur qui s'occupe de nous sur le bateau.
03:18Et le moniteur, il a ses diplômes, il a tout ?
03:20Le moniteur, il a ses diplômes, il n'y a pas de problème.
03:22Et il s'occupe, donc c'est vraiment un pour un.
03:24D'accord, et là on va à combien de mètres ?
03:26On est limité à 6 mètres, donc ça va être entre la surface et 6 mètres,
03:30en fonction de l'aisance de la personne, en fonction je dirais des conditions du moment.
03:34Et ça peut être en piscine, en eau vive, en mer ?
03:37Ça peut être en piscine, en eau douce donc aussi, et aussi en mer bien sûr,
03:41puisque la finalité c'est la pleine nature.
03:43Absolument. Alors présentez-nous cette fédération Frédéric-Alexis depuis 1948,
03:47c'est une des plus anciennes. Combien de licenciés ?
03:49Alors on a à peu près 135 000 licenciés,
03:52plus ce qu'on appelle des autres types de participation, 100 000 à peu près,
03:56qui sont des titres de découverte.
03:59C'est une fédération dont le siège national est sur Marseille, sur le Vieux-Port,
04:05depuis 1948.
04:06Quelle chance.
04:07Quelle chance effectivement, c'est donc une des rares fédérations qui est délocalisée.
04:11D'autre part c'est une fédération qui se vit par passion, par conviction,
04:16vis-à-vis de l'environnement et vis-à-vis aussi par responsabilité sociétale,
04:21d'où des mots importants que vous avez utilisés tout à l'heure,
04:23le mot environnement et le mot aussi bien-être dont on parlera je dirais.
04:27La santé, parce que c'est aussi un exercice de santé que de faire de la plongée.
04:31Oui, alors on parle beaucoup de ce qu'on appelle de méditation de pleine conscience
04:35quand on fait de la plongée, dans de bonnes conditions.
04:37Alors on peut le détailler maintenant ou plus tard.
04:40On va le détailler tout à l'heure.
04:41On va laisser la parole à Valérie Félix, trésorière générale,
04:43adjointe et gestionnaire des commissions nationales.
04:45Valérie présentez-nous toute la palette incroyable des activités subaquatiques.
04:49Toute la palette, vous voulez ?
04:51La quinzaine, la dizaine.
04:53Évidemment, on a la plongée sous-marine, la plongée scaphandre qui est la plus connue.
04:57Alors ce qu'on appelle scaphandre pour nos auditeurs, ce n'est pas avec le gros...
04:59Non, c'est juste la bouteille qu'on a dans le dos avec le détendeur dans la bouche.
05:03D'accord, et les palmes.
05:04Et les palmes, et le masque, c'est cet équipement-là.
05:07Il faut un couteau, non ? Je voyais souvent ça dans ma jeunesse,
05:09ils avaient toujours des couteaux.
05:10Non, plus maintenant, c'est fini.
05:11Ça se finit.
05:12Pardon, excusez-moi.
05:13Certains l'ont encore, mais pas tout le monde.
05:15Donc la plongée.
05:16La plongée, l'apnée, bien connue aussi du grand public.
05:20La nage avec palme, qui est un peu moins connue, mais qui est très développée aussi.
05:26En piscine et en milieu naturel.
05:28On a le hockey, vous en avez parlé tout à l'heure.
05:31C'est très étonnant ça.
05:32En piscine.
05:33On en parlera, mais c'est un peu fou quand même.
05:35Oui, il y a des férus, des mordus de hockey subaquatique.
05:38Frédéric me disait au cours du déjeuner que ça existe depuis 40 ans.
05:42Oui, depuis très longtemps.
05:45Je ne connais pas de gens, j'en ai parlé autour de moi.
05:47Ils m'ont dit « bon, t'es sûre, c'est du hockey sous l'eau ? »
05:50Rapprochez-vous de la fédération, les gars.
05:52Un palais sous l'eau et puis petites crosses et ils vont marquer des buts.
05:55Et en apnée.
05:56Et en apnée.
05:57Et avec, il n'y a pas de bouteille.
05:59Non, non, non, en apnée.
06:00D'accord.
06:02Donc, il y a la neve, la...
06:06Ben voilà, je me bafouille.
06:08La nage en eau vive.
06:09La nage en eau vive, merci Fred.
06:10La nage en eau vive.
06:11D'accord.
06:12On est un peu au canot et kayak, qui se fait en rivière essentiellement.
06:16Mais pour le coup, on est immergé dans l'eau avec un flotteur et des palmes.
06:20La petite différence avec le canot et kayak, mais c'est à peu près les mêmes endroits de pratique.
06:26On a de l'orientation subaquatique, donc là c'est un peu plus technique.
06:29On est sous l'eau et il faut faire un petit parcours,
06:33gagner des points précis avec une boussole.
06:36Il y a un côté ludique.
06:38Toujours.
06:39Très souvent, très souvent ludique.
06:40C'est le plaisir.
06:41Parce qu'on parle de plongée, de loisir.
06:42On n'est pas dans un esprit de compétition.
06:44On est dans le plaisir.
06:45On est dans un esprit d'observation, de contact avec la nature, de relations,
06:49d'écoute de soi aussi, beaucoup.
06:51Essentiellement.
06:52Essentiellement.
06:53On a trois activités de sport haut niveau.
06:58La nage avec palme, le hockey et la pnée.
07:01Mais tout le reste, ce sont des activités essentiellement de plaisir.
07:05Alors qu'est-ce que c'est que cette histoire de tritons et de sirènes ?
07:08De sirènes et de tritons.
07:09On n'a peur de rien, la Fédération ?
07:11On n'a peur de rien.
07:13Non, c'est une mode qui vient essentiellement des...
07:16Une activité plutôt qu'une mode qui vient des Etats-Unis.
07:18D'accord.
07:19Et qui a pris en France ?
07:20Qui a pris, qui commence à prendre.
07:22Il y a quelques clubs où il y a l'activité sirène et tritons.
07:25Donc ça consiste en quoi ?
07:27Ça consiste à nager, se déplacer avec un costume...
07:30De sirène.
07:31Avec une queue de sirène.
07:32Vous avez essayé, Frédéric ?
07:34Alors, je n'ai pas essayé.
07:35Mais on voit bien parce que dans la queue de sirène, c'est la palme.
07:38Et c'est effectivement ce qui fait l'unité de nos activités subaquatiques.
07:43C'est l'utilisation d'une palme.
07:44D'accord.
07:45Et effectivement, les sirènes, elles ont une queue qui se termine en palme.
07:48Comme les dauphins.
07:49Comme les dauphins.
07:50Voilà, c'est la nage du dauphin.
07:51Vous avez essayé ?
07:52Non, je n'ai pas essayé.
07:53Mais la nage avec palme ?
07:54Oui.
07:55Dans la nage avec palme, il y a la monopalme.
07:56Il y a la monopalme.
07:57Et dans l'apnée, pareil.
07:58Ça se fait encore la monopalme ?
07:59Beaucoup, beaucoup, beaucoup.
08:00C'est une des nages les plus pratiquées en apnée et en nage avec palme
08:05avec une très grosse performance de vitesse.
08:07D'accord.
08:08Donc un très bon rendement pour les sportifs.
08:10Oui.
08:11On a le tir sur cible aussi qui prend, qui est en piste.
08:14Ça, c'est génial.
08:15Ça, c'est bien.
08:16En apnée aussi ?
08:17Forcément.
08:18Oui.
08:19On se met au fond avec une cible ?
08:20On se met au fond avec une cible à quelques mètres.
08:21Combien ? 3, 4 mètres, 5 cibles ?
08:23Oui, c'est 5 mètres.
08:24C'est entre 3 et 5 mètres.
08:25Entre 3 et 5 mètres.
08:26Et on tire avec quoi ?
08:27Une arbalète.
08:28Ok.
08:29On se pose au fond avec des ventous posés au fond de la piscine.
08:34On s'accroche et on tire.
08:35On vise la cible.
08:36Ok.
08:37Parfait.
08:38C'est des activités incroyablement agréables à faire.
08:40Agréables et très variées.
08:41D'accord.
08:42Il y a une pannelle d'activités très variées.
08:43Après ça, on a aussi la pêche sous-marine qui se rapproche un peu.
08:48La photo.
08:49La photo-vidéo.
08:50La vidéo.
08:51La photo-vidéo.
08:52Et ça, Frédéric nous en parlera parce qu'il a été champion du monde.
08:55De photos.
08:56Trois fois.
08:57Grand photographe.
08:58Grand photographe devant l'internet.
09:01C'est grâce à tous nos photographes en partie que vous avez droit à toutes ces belles
09:05images des fonds sous-marins et de tous nos beaux poissons.
09:09Absolument.
09:10Justement, Vincent Marant, vous qui êtes responsable national du développement durable
09:13et de l'environnement, est-ce qu'on peut dire que les plongeurs, on vient plonger pour
09:17se détendre, pour observer la nature, mais ils sont les premiers lanceurs d'alerte.
09:21Est-ce que vous, vous avez des retours souvent ?
09:23Absolument parce qu'il faut savoir qu'en France, il y a relativement peu de scientifiques
09:27dont le métier est de passer du temps sous l'eau pour observer.
09:31Et en plus, on a un fabuleux littoral, autant Atlantique que Méditerranée.
09:36Donc, dans notre fédération, il y a une activité tout à l'heure où vous avez parlé de terrain
09:41de jeu.
09:42C'est une activité de découvert.
09:43C'est une chasse au trésor à chaque fois.
09:44C'est-à-dire qu'à 80%, les plongeurs qui sortent de l'eau vont parler de ce qu'ils
09:48ont observé.
09:49Et petit est apparu chez nous l'envie de devenir un peu plus pointu dans nos observations
09:56parce qu'on a envie de mettre un nom d'abord, d'observer les comportements.
09:59Et puis, on s'est rendu compte qu'il y a des milieux qui évoluent avec les changements
10:04climatiques et on voit des espèces en Bretagne qui autrefois n'existaient que dans le sud
10:09du golfe de Gascogne.
10:10On voit parfois les effets des pollutions.
10:13Malheureusement, on est là comme lanceurs d'alerte.
10:15C'est l'expression que vous avez employée.
10:17Tout le monde sait que sur les côtes de Bretagne, il y a des algues qui sont échouées parce
10:21qu'on peut les voir en se promenant le long du rivage.
10:23Mais nous, nous avons vraiment les yeux sous l'eau et on peut voir d'autres transformations
10:28positives ou négatives.
10:29Alors négative, voilà, on est lanceurs d'alerte.
10:32Positive, on va aussi dire le milieu s'améliore et tant mieux, voilà ce qu'il faut faire
10:37avec les parcs marins.
10:38Donc, nous avons ce rôle de vigie sous-marine.
10:42On va faire une petite pause.
10:43Je sais qu'on m'avait dit, Vincent, il faut l'arrêter.
10:45On va faire une petite pause.
10:46On va parler de cette action positive de la Fédération dans un instant, dans cette émission
10:50consacrée à la Fédération française d'études et de sports sous-marins.
10:54A tout de suite.
10:55La Fédération française d'études et de sports sous-marins.
10:58Une fédération sportive au cœur de la nature et une vitamine bleue pour notre bien-être
11:02mental.
11:03Présente.
11:04Sud Radio.
11:05La France à découvrir.
11:07Christophe Gittel.
11:08Et oui, on en parle de cette vitamine bleue pour le bien-être mental et physique avec
11:11Frédéric Démiglio, qui est président de la Fédération française d'études et de
11:14sports sous-marins, qui est aussi médecin, chirurgien, auteur, photographe et un amoureux
11:18de la mer, on peut dire, du subaquatique.
11:21Vincent Marant est avec nous, il est responsable national du développement durable et passionné
11:26aussi, on l'a vu, et de l'environnement.
11:28Et puis nous sommes aussi avec Valérie Félix, trésorière générale adjointe et gestionnaire
11:32des commissions nationales à la Fédération.
11:34Sur la FFESSM, qu'est-ce qu'il y a dans l'ADN de la Fédération ?
11:41Alors je dirais qu'il y a le mot études.
11:45La Fédération française d'études et de sports sous-marins.
11:47Qui est assez surprenant, qui est la seule fédération sportive à avoir cette dénomination.
11:51C'est quelque chose qui est lié au fait, au départ, il y avait la volonté des clubs
11:56de participer à la progression, à la sensibilisation.
12:01C'est dans l'ADN de notre fédération, je dirais, la sensibilisation, l'observation
12:05et la découverte de l'environnement.
12:07Donc c'est une des raisons fondamentales.
12:09Et ça s'est développé, je dirais, ces dernières années.
12:12En particulier, moi j'avais une forte volonté, étant scientifique de formation,
12:17de développer toute la partie santé et bien-être qu'apporte la plongée.
12:20Ça on va en parler, c'est très important.
12:21Et je fais donc pas mal de travaux actuellement dessus qui permettent, en deux mots,
12:25la plongée est une arme anti-burnout, en quelque sorte, anti-stress.
12:29Absolument.
12:30Je crois que ça c'est important.
12:31C'est vrai que ça fait baisser le stress, déjà chimiquement.
12:34Dans le sang, le cortisol est réduit.
12:36Il n'y a pas que le cortisol.
12:37C'est-à-dire qu'on sait que la plongée a probablement des effets au niveau
12:41de ce qu'on appelle du système limbique.
12:42Le système limbique, c'est le cerveau intermédiaire entre le cortex,
12:45qui est la zone forte, la zone de la concentration de la conscience,
12:51le cerveau reptilien qui est le tronc cérébral,
12:54et au milieu il y a le cerveau limbique, il y a l'hippocampe.
12:56Les gens savent à peu près ce qu'est l'hippocampe.
12:58Mais il y a probablement des actions qui se passent à ce niveau-là.
13:00Et il y a probablement, je dirais, à la fois la pratique du sport,
13:06activités sportives, maintenant on sait que c'est mieux qu'un médicament.
13:09Deuxièmement, la pratique de pleine nature et le contact avec la biodiversité
13:13dont va parler beaucoup Vincent.
13:15C'est important parce que ce contact avec la biodiversité apporte des éléments positifs
13:19au niveau de ce système limbique.
13:21Troisièmement, il y a l'effet de l'immersion dans un milieu aquatique
13:25avec l'arrivée de l'environnement foetal.
13:29Et donc tous ces éléments vont favoriser ce qu'on appelle une situation
13:33de pleine conscience.
13:34C'est-à-dire que je suis dans l'instant présent,
13:36je ne suis pas dans le passé, je ne suis pas dans le futur,
13:39je suis sur le moment présent et j'ai une cohérence qu'on appelle respiratoire.
13:43C'est-à-dire que ma respiration s'adapte comme ça se passe en relaxation.
13:47C'est-à-dire en relaxation, on vous demande de faire une inspiration un peu profonde
13:51et de conscientiser votre expiration.
13:53C'est ce qui se passe en plongée.
13:55L'inspiration spontanément est un peu plus profonde,
13:57c'est l'hyperbarie, c'est-à-dire l'effet de la pression
14:01et on doit conscientiser son expiration.
14:03Et cette prise de conscience de l'expiration
14:05avec un instant d'être en contact de la pleine nature
14:08permet de faire ce qu'on appelle la méditation de pleine conscience.
14:11Mais c'est clairement de la méditation, c'est presque un exercice yogi.
14:14On est en phase, on est en vibration avec la nature.
14:17Dans des cas concrets, ça a été utilisé dans des stress post-traumatiques.
14:20On va dire les post-attentats du Bataclan
14:22pour justement aider ces personnes à émerger de ce stress
14:26qui était totalement polarisant dans leur vie.
14:28Et il y a eu des effets bénéfiques.
14:30D'accord.
14:31Vincent Marant, vous qui êtes responsable national
14:33du développement durable et de l'environnement à la FEDE,
14:35quelles sont les sciences participatives
14:37qui, peut-être pas au quotidien,
14:39mais de semaine en semaine, de mois en mois,
14:41viennent alimenter les études de la Fédération ?
14:44Alors ces sciences participatives sont d'Oris d'une part
14:47et Chromis, le petit frère, d'autre part.
14:49Alors elles sont apparues tout d'abord
14:51sous la forme d'un outil pédagogique
14:53parce que nous enseignons aux plongeurs
14:55à se comporter correctement dans le milieu.
14:58Je ne sais pas si on en parle maintenant
15:00ou si on y reviendra par la suite.
15:01Parlons-en maintenant de la façon dont on se comporte dans le milieu.
15:03On doit se comporter.
15:05Au départ, la plongée est issue d'un monde,
15:08on pourrait presque dire militaire,
15:10c'était l'homme en noir, c'était macho,
15:12c'était assez peu féminisé.
15:14Et puis on plongeait, on y allait franco.
15:16Et petit à petit, il est apparu
15:18que le monde sous-marin dans lequel on évolue
15:21possède une certaine fragilité.
15:23Il faut y prendre garde,
15:24il ne faut pas se mettre à genoux dans les possidonies
15:26pour faire les exercices.
15:27Si on s'approche des tombants,
15:29les tombants ce sont les falaises sous-marines
15:31qui sont d'une grande beauté,
15:32avec du corail, des éponges, des gorgones.
15:34C'est fabuleusement beau, mais c'est très fragile.
15:37Alors si on s'en approche, il faut le faire avec soin
15:39et ne pas palmer dans ces animaux fragiles.
15:42Et on ne touche pas.
15:43Et on ne touche pas.
15:44On ne touche qu'avec les yeux,
15:45on ne remonte que des photos et des bons souvenirs.
15:47Et donc, un peu à la fois,
15:50il est apparu cette nécessité
15:52d'enseigner cette dimension de précaution
15:56et puis aussi, c'est une évidence,
15:58on voit des poissons, on voit des invertébrés,
16:00on veut leur mettre un nom.
16:01Et on a, c'était il y a quelques dizaines d'années,
16:04on a créé une valise de diapositives
16:06pour ceux qui ont connu l'argentique.
16:09Donc ces diapositives que l'on projetait entre nous
16:12pour former les moniteurs.
16:14Mais fort heureusement est apparu,
16:16avec les années 2000, le numérique.
16:18Cette facilité de prendre des photos,
16:21parce que maintenant on peut prendre énormément de photos
16:23grâce à nos appareils numériques sous l'eau.
16:25Et puis, la facilité de partager ça.
16:27Et donc, on a créé un outil qui s'appelait Doris
16:31pour mettre le maximum de photos pour un maximum d'espèces.
16:34Et un jour, ça c'était en 2004,
16:37et en 2006, le site est en ligne,
16:39en 2008, les scientifiques ont vu
16:41que tout le travail qui avait été fait par des bénévoles,
16:44bénévoles passionnés qui voulaient vraiment faire quelque chose
16:46qui soit scientifiquement irréprochable
16:49mais lisible par le grand public,
16:51et bien ces bénévoles de la Fédération,
16:53de la Commission Biologique de la Fédération,
16:55ils avaient fait un travail de grande qualité.
16:57Et les scientifiques se sont dit, nom d'un chien,
16:59vous avez fait un travail que nous on aimerait bien faire
17:01mais on n'a pas les moyens que vous, vous avez,
17:03vous les amateurs, vous les milliers de plongeurs de la Fédé.
17:06Et cette dimension d'outil pédagogique
17:10a pris une deuxième dimension,
17:12c'est devenu un site inventaire
17:14et nous avons signé en 2012
17:16un partenariat avec le Muséum National d'Histoire Naturelle.
17:19Combien de poissons et d'espèces on voit sur Doris ?
17:22Alors, il y a actuellement 5400 fiches
17:25illustrées par 31 000 photos.
17:28Et il faut savoir que ça, ça intéressait beaucoup les scientifiques
17:30parce que pour chaque photo, il y a la date,
17:33la profondeur, le lieu, le nom du photographe
17:36et donc c'est quelque chose qui permet
17:38un référencement extrêmement précis.
17:40C'est sourcé, oui.
17:41Absolument, et ça, ça a une valeur scientifique.
17:43Et donc, le muséum s'y est intéressé,
17:46d'autres universités étrangères,
17:48des grands sites de référence pour le monde marin
17:50ont voulu faire des partenariats,
17:52des liens entre Doris et d'autres institutions.
17:56C'est ça, Frédéric Desmégliou,
17:57une des vocations de la Fédération,
17:59c'est aussi ça, c'est l'étude du milieu marin
18:01et sa protection.
18:02C'est l'étude du milieu marin et sa protection.
18:04Alors, Vincent ne l'a pas dit,
18:06mais une chose importante,
18:07c'est qu'on est deuxième contributeur
18:09au niveau de l'inventaire national du patrimoine naturel.
18:12Le premier étant les oiseaux, c'est important.
18:14Ça traduit qu'on participe à la connaissance,
18:17je dirais, des milieux, des écosystèmes et des espèces.
18:21Je crois que ça, c'est un élément qui reste clé.
18:24Autre chose importante,
18:25c'est que l'équipe avec laquelle je suis,
18:29depuis 2021,
18:30on a obtenu, en 2021,
18:32de la part de l'Office français de la biodiversité,
18:35le titre de partenaire engagé pour la nature.
18:38On est la première fédération sportive
18:41à avoir été reconnue.
18:43Alors, en raison d'un passé dont les racines
18:45prenaient en particulier au moment du Gournel de la mer.
18:48On est, au niveau de l'Union internationale conservation de la nature,
18:51membre de droit depuis 2022.
18:52Tout ça, ça montre bien notre positionnement
18:55dans cette sensibilisation du grand public.
18:57Et dans la protection de la nature,
18:58et dans la prise en compte de la biodiversité.
19:00Tout à fait.
19:01Je crois que Vincent veut rajouter un truc.
19:03Oui, parce que, pour prolonger ce que Frédéric disait,
19:06le petit frère de Doris, qui s'appelle Chromis,
19:09c'est un carnet de plongée naturaliste.
19:13C'est-à-dire qu'on a toujours eu,
19:15comme les montagnards ont un carnet de course,
19:17les plongeurs ont un carnet de plongée.
19:18Donc, au départ, c'était le papier, le stylo.
19:20Mais, justement, avec la force du numérique,
19:23ce carnet de plongée peut être complété maintenant
19:26avec des photos.
19:27Et il est très aisé pour un plongeur
19:30de cocher en ligne les espèces qu'il a vues.
19:33Et ça, ça remonte au muséum.
19:35Et de cette manière-là, effectivement,
19:37nous sommes devenus un contributeur très important.
19:39Puisque 2300 carnets de plongée ont été ouverts,
19:42avec 100 000 plongées recensées
19:44sur 6000 sites de plongée.
19:46Il faut savoir qu'un énorme travail a été fait
19:48pour recenser à l'échelle de la...
19:50Chacun peut être contributeur.
19:51Complètement.
19:52Et même, cette structure est ouverte aux non-plongeurs.
19:56On parlera peut-être de la randonnée subaquatique,
19:59qui est une activité ouverte vers les familles.
20:01C'est très économique.
20:02On peut faire ça d'une manière très facile,
20:04juste avec palme, masque et tuba.
20:05Donc, pas besoin d'un gros scaphandre de plongée.
20:08Que l'on soit au bord du rivage,
20:10juste la tête dans l'eau ou en plongée,
20:12nous sommes tous des observateurs de la nature.
20:14Et toutes nos observations peuvent remonter au muséum.
20:16Très bien.
20:17On va faire une pause, chers amis.
20:18On va continuer à découvrir ce monde subaquatique en France
20:20et aussi un petit peu dans le monde.
20:22Comment on le protège, comment on le documente
20:24avec nos amis de la Fédération française des sports...
20:28Je ne l'ai jamais...
20:30D'études et de sports sous-marins.
20:31Très bien, merci Valérie.
20:33Vous êtes là avec moi.
20:34A tout de suite.
20:35La Fédération française d'études et de sports sous-marins.
20:38Une fédération sportive au cœur de la nature
20:40et une vitamine bleue pour notre bien-être mental.
20:43Présente...
20:48Nous sommes avec la Fédération française d'études et de sports sous-marins
20:51et son président, Frédéric Deméglio, est avec nous.
20:54Il est médecin, chirurgien, auteur et photographe
20:56et triple champion du monde de photos,
20:58si quand même on peut le dire.
20:59C'est pas mal, hein ?
21:00Oui, oui, tout à fait.
21:02C'est une activité à la fois sportive et culturelle,
21:04la prise de vue sous-marine.
21:06Et il y a donc des championnats, des championnats de France,
21:08des championnats aussi mondiaux.
21:10Et j'ai eu l'occasion pendant dix ans
21:11de faire de la compétition à très très haut niveau,
21:13de représenter trois fois la France
21:15et d'avoir trois titres de champion du monde.
21:17Nous échangeons avec un champion du monde.
21:19Et le dernier était à La Réunion ?
21:21Le dernier championnat de France
21:23était il y a moins d'un mois à La Réunion.
21:25Et vous avez gagné où ?
21:27Moi j'ai gagné la première fois, c'était à Ustica, en Italie.
21:30Enfin, en Sicile.
21:32Deuxièmement, c'était à Cuba.
21:34Et troisièmement, en Corée.
21:36Et vous vous souvenez de ce que vous avez pris en photo ?
21:38Oui, tout à fait.
21:39Vous savez, les grandes images, elles nous marquent.
21:41Je dis souvent, c'est à chaque image importante son histoire.
21:44D'accord.
21:45Valérie Félix est avec nous aussi.
21:46Vous êtes trésorière générale adjointe et gestionnaire
21:48des commissions nationales à la Fédération.
21:50Les commissions nationales, ça sert à quoi ?
21:52Les commissions, ça sert à quoi ?
21:54Ça sert à organiser l'activité,
21:57à former les moniteurs,
21:59créer les cursus.
22:00Très bien. Combien d'enfants par an ?
22:02Des moniteurs ?
22:04Bonne question.
22:06Toutes disciplines confondues,
22:0810 000.
22:1010 000 moniteurs par an de formés.
22:12C'est beaucoup quand même.
22:14Oui, c'est beaucoup.
22:16Ce ne sont que des bénévoles.
22:18Et on a énormément de bénévoles
22:20qui ont envie de partager leur activité, leur passion.
22:22Et du coup, qui s'engagent dans le monitorat
22:24pour pouvoir former d'autres plongeurs
22:27ou suivre l'activité à laquelle ils pratiquent.
22:29Et partager cette passion.
22:31C'est vraiment une activité de passion.
22:33Je suis auditeur ou auditrice, je veux me former,
22:35j'appelle la Fédé ?
22:37Ou mon club ?
22:38Le plus simple, c'est le club qui est à côté de chez vous.
22:40Comme disait Frédéric tout à l'heure,
22:41on a 2500 clubs en France.
22:43Il y en a partout sur le territoire.
22:45Il suffit d'appeler le club à côté de chez vous
22:48et puis se renseigner,
22:51savoir quelle activité ils proposent.
22:53Tous ne font pas toutes nos 15 activités.
22:55Mais la plongée, essentiellement partout,
22:58la pnée beaucoup, la nage avec palme,
23:00la photo, il y en a aussi beaucoup un peu partout.
23:03Enfin, renseignez-vous.
23:05Après ça, vous allez vous inscrire au club
23:08avec un petit certificat médical quand même.
23:10Et puis vous prenez une licence,
23:12une adhésion au club.
23:13Elle a combien la licence à l'année ?
23:1548 euros.
23:16Pour l'année ?
23:17Pour l'année.
23:18Ça va ?
23:19Ça va.
23:20Ça permet de faire un grand panel d'activités.
23:22C'est 4 euros par mois ?
23:23C'est pas énorme.
23:24Ça reste quelque chose de tout à fait acceptable.
23:27Est-ce qu'il y a de plus en plus de femmes qui plongent ?
23:29On est de plus en plus nombreuses.
23:30Ça c'est important.
23:31C'est important.
23:32Parce qu'au début, comme l'a dit Vincent,
23:33c'était que des mecs.
23:34C'était une activité très masculine.
23:36Très homme.
23:37Très masculine.
23:38Et pourtant, ce sont des valeurs qui correspondent plus aux féminins.
23:42Mais oui.
23:43L'observation, l'écoute de la nature, la connexion.
23:47Le lâcher prise.
23:49C'est des valeurs féminines.
23:51Allez-y les filles, allez-y les filles.
23:53Allez plonger.
23:54Il faut venir.
23:55En 3 ans, de 2021 à 2025,
23:58on est passé de 31% de femmes, de féminines,
24:03à 34%.
24:04Ça augmente.
24:05Tout simplement.
24:06Moi qui suis aussi quelqu'un qui suis très axé sur la communication
24:10et l'image, rien qu'en mettant des images essentiellement de femmes,
24:14de jeunes, on rajeunit.
24:17Et c'est les femmes qui rajeunissent la fédération.
24:20On a augmenté le pourcentage des femmes
24:24et on a réduit aussi, on avait à peu près,
24:26l'âge moyen du licencié était assez âgé, 45 ans.
24:29On est passé à 41 ans.
24:31En 3-4 ans.
24:32Donc ça traduit bien qu'on peut, par image,
24:36par des émissions comme Sud Radio,
24:38intervenir dessus et faire évoluer les choses.
24:40Continuons.
24:41Et en plus, on a augmenté le nombre de nos licenciés.
24:44Donc c'est pas une baisse de licenciés qui a fait que les femmes sont plus nombreuses.
24:47C'est bien de le préciser.
24:48C'est important quand même.
24:49Vincent Marant en parlait tout à l'heure des carnets de plongée.
24:52Les carnets de plongée, n'importe qui peut en faire un,
24:55le remplir, vous le renvoyer ?
24:57Alors, il ne faut pas nous le renvoyer puisqu'il est en ligne.
24:59Il est en ligne.
25:00Sur Doris ?
25:01Alors, c'est sur le site de la FEDE,
25:04mais il est en lien avec Doris parce que quelqu'un qui va hésiter,
25:07il faut savoir que c'est assez subtil parfois la reconnaissance des espèces,
25:10et celui qui va hésiter entre deux ou trois espèces de poissons,
25:13il n'est pas très certain de celui qu'il a vu,
25:15eh bien il va cliquer sur un petit lien
25:17qui lui permettra de faire la comparaison des trois espèces
25:20et il pourra dire, ah, c'est celui-là que j'ai vu.
25:22Et après, c'est validé par un scientifique ?
25:23Eh bien justement, vous avez tout à fait raison,
25:25c'est une étape drôlement importante, c'est l'étape de validation.
25:27C'est-à-dire qu'avant que ça parvienne au muséum,
25:29il faut vérifier qu'il n'y a pas d'erreur qui a été faite,
25:32que tout soit cohérent,
25:33et cette étape de validation est vraiment fondamentale
25:35et nécessite un investissement des bénévoles qui est vraiment important.
25:38Et donc, chaque contributeur peut se retrouver au muséum ?
25:41Ça, c'est un truc qui est important.
25:44Pour Doris d'une part, pour Chromis aussi.
25:46Nous, on voulait avoir un maximum de photos
25:48et voilà, il est important de rendre à César ce qui est à César.
25:51C'est-à-dire que vous savez qu'il y a un petit défaut du numérique,
25:54de tout ce qui est en ligne,
25:55c'est que les photos, elles peuvent être piquées
25:57et voyager, partir ailleurs.
25:59On a voulu simplement incruster le copyright.
26:02Oui, voilà, il y aura Christophe Jiquel,
26:04Arobase, enfin, le petit site copyright,
26:06doris.ffssm pour l'affaire.
26:08Sur la seule tacheté que j'ai vue il n'y a pas longtemps.
26:09Sur cette fabuleuse seule tacheté
26:11dont on pourra encore reparler tout à l'heure.
26:13Et c'est-à-dire que, voilà, les photographes, du coup,
26:16se sont rendus compte qu'on respectait leur travail,
26:18de la même manière que les rédacteurs aussi.
26:20Finalement, une fiche d'ORIS ressemble à une publication scientifique.
26:23C'est-à-dire qu'il y a un travail qui a été fait,
26:25validé par des pairs,
26:27validé par des scientifiques le plus souvent possible
26:29et ensuite, il y a un petit cartouche
26:32dans lequel il y a le nom du rédacteur,
26:34du doridien, le responsable régional qui l'a accompagné
26:37et des valideurs.
26:38Et ainsi, on rend à chacun le travail qu'il a entrepris.
26:42Et pour tous les amoureux de la nature,
26:44Frédéric Limmé-Gliot,
26:45vous avez envie de leur lancer un appel
26:47pour ces carnets de plongée qui coûtent un peu cher.
26:50Oui, je fais peut-être un appel à mes sénats
26:52pour pouvoir nous aider à mieux développer
26:54le carnet de plongée.
26:56Surtout qu'il faut savoir que notre fédération,
26:58sur le plan financier,
27:00ne vit de ses licences et des adhésions de club
27:03et donc des adhésions des licenciés.
27:06On n'a que 5% de la part de l'État.
27:08Donc on voit bien qu'on a une autonomie de fonctionnement.
27:12C'est un peu baissé ?
27:14C'est un peu baissé, mais c'est une logique post-Covid.
27:17Et puis on connaît bien les finances de la France actuellement.
27:20Et donc effectivement,
27:21quand on cherche à développer des produits
27:23tels qu'effectivement le carnet de plongée
27:25qu'on a développé déjà depuis plusieurs années.
27:27Là, on est sur une version mobile
27:29qui est en train de se finaliser.
27:31Et effectivement, je fais un appel à mes sénats.
27:34Le site de la fédération, c'est www.ff
27:39Il y a deux F, n'oubliez pas.
27:41Et puis il y a ensuite un E pour études
27:44et SS pour sous-marin, sport sous-marin.
27:48Et on ne pourra pas dire subaquatique ?
27:50On ne pourra pas changer ?
27:51Pour l'instant, on n'a pas changé.
27:53Dans l'importance du mot études et sport sous-marin,
27:56j'ai assisté à deux assemblées générales nationales
27:59depuis quand même plus de 30 ans
28:01que je suis au cœur de la fédération
28:03où il avait été envisagé de possibilité de changer.
28:06Fédération française de plongée.
28:08C'est facile sur le plan médiatique.
28:09Refus de la part de la plupart des clubs
28:11parce que le mot études et le mot sport
28:13dans sa globalité et dans cette multiplicité
28:16a de l'importance au sein de notre écosystème
28:19du monde subaquatique.
28:20Parlons de cet écosystème.
28:22Qui veut prendre la parole sur comment il va ?
28:24Quelle est sa santé ?
28:25Dans les Calanques déjà, à Marseille, est-ce qu'il va mieux ?
28:27Ça va beaucoup mieux.
28:29Vous le voyez à quoi ?
28:30J'habite à côté de Marseille, à Cassis.
28:32C'est au cœur du parc des Calanques en quelque sorte.
28:36Ça m'arrive très régulièrement d'aller à l'archipel de Rio.
28:40Ce sont les belles îles de la marade marseillaise
28:43entre Cassis et Marseille.
28:45Il y a eu sur le plan de la faune,
28:47en particulier des poissons, un développement.
28:50C'est lié à la protection.
28:51Le milieu naturel a une grosse force de résilience.
28:55Quand on lui donne les conditions de repartir,
28:57il repart très bien.
28:58C'est une réalité que l'on constate partout dans le monde.
29:01C'est vrai que plus il y a de personnes sur un site,
29:05on peut avoir des dégradations,
29:07sauf s'il y a une éducation.
29:08Le rôle de la Fédération, c'est bien l'éducation et la sensibilisation.
29:11On apprend à nos plongeurs à se stabiliser correctement,
29:14c'est-à-dire à avoir une position dans l'eau qui est correcte,
29:16à éviter de traîner les palmes,
29:19ce qui nous permet d'avancer n'importe comment,
29:21de pouvoir attacher nos différents instruments
29:23pour éviter qu'ils grattent sur le fond ou sur les parois.
29:27Tout ça fait partie de l'enseignement dont on parlait tout à l'heure
29:30des moniteurs plongés qui enseignent ce message.
29:32On est vraiment dans une posture d'observation de la nature qui nous entoure.
29:35On ne touche pas, on observe avec les yeux.
29:37C'est ça l'idéal.
29:38Et on rentre dans cette pleine conscience dont on parlait tout à l'heure
29:40qui permet de développer le bien-être
29:42et ce côté, je veux dire, anti-stress.
29:44Vincent Marant, est-ce que dans la Fédération,
29:46on recommande au club, par exemple,
29:48de ne pas laisser tourner le moteur,
29:50de réparer la petite file d'huile ?
29:52Est-ce qu'on fait prendre conscience concrètement ?
29:54Voilà, ça fait partie de nos missions aussi.
29:56C'est pour tous les usagers de la mer
29:58dire qu'il y a une manière de respecter la mer
30:01qui est bien généreuse de nous accueillir.
30:04Rien que dans la pratique de la plongée,
30:06il y a un moment où on s'arrête, on arrête le bateau
30:08et d'une manière traditionnelle, on jette l'encre.
30:10Ça s'appelle le mouillage.
30:11Il y a l'encre, la chaîne.
30:12Le problème, c'est que cette encre,
30:14quand elle arrive sur le fond, ça fait des dégâts.
30:16Et puis ensuite, quand elle remonte, ça peut faire des dégâts aussi.
30:18Alors de plus en plus, nous avons voulu
30:21mettre en place des mouillages permanents.
30:23C'est-à-dire qu'un travail a été fait par un plongeur professionnel
30:26d'installer d'une manière durable et respectueuse du fond un mouillage,
30:30c'est-à-dire une chaîne avec un bout.
30:35Il n'y a pas beaucoup de cordes dans le monde marin.
30:37Et ensuite, une bouée en surface.
30:39Et maintenant, on accroche le bateau et il n'y a plus aucun dégât.
30:42Et il faudrait que ce soit généralisé,
30:45peut-être non seulement pour la plongée, mais aussi pour la présence,
30:47pour les gens qui veulent arrêter leur bateau
30:49à tel ou tel endroit, ce qu'on appelle un mouillage forain.
30:51Et moi, si un auditeur ou une auditrice à la fin de cette émission veut aller plonger,
30:56est-ce qu'il est sûr de trouver quelqu'un qui est sensibilisé à la biodiversité
30:59en allant dans les clubs qui appartiennent à la Fédération ?
31:01Ça fait partie de notre formation.
31:03On a des brevets. On parlait tout à l'heure des brevets de moniteur.
31:06Mais avant d'être moniteur, on passe par d'autres échelons,
31:08par d'autres brevets.
31:10On est questionné à la fois sur notre pratique physique,
31:13mais également sur notre connaissance.
31:15C'est comme le permis de conduire, finalement.
31:17Il faut savoir se comporter correctement dans l'eau
31:19pour soi, pour le milieu et pour les autres.
31:21Et puis, il faut aussi respecter l'environnement.
31:24Et tout ça, ça s'enseigne.
31:26Et parmi les autres gestes maintenant qui font partie du développement durable,
31:30il y a aussi d'éviter de gaspiller l'eau.
31:32Puisqu'en sortant d'une mer salée,
31:35notre matériel, il faut le rincer.
31:37Alors on essaye de le faire d'une manière parcimonieuse.
31:40Et c'est quelque chose qui est apparu petit à petit
31:43dans notre manière de pratiquer.
31:45On s'est rendu compte de l'importance qu'il y avait.
31:48Vous avez vu, je l'ai bien coupé là.
31:49Vincent Marant est avec nous.
31:50On parle avec la Fédération française d'études et de sports sous-marins.
31:53On se retrouve dans un instant pour le dernier quart d'heure de cette émission.
31:56Et peut-être découvrir des idées de plongée
31:58que vont nous donner ces professionnels
32:00et ces amoureux de la nature et de la mer.
32:02A tout de suite.
32:04La Fédération française d'études et de sports sous-marins.
32:06Une fédération sportive au cœur de la nature.
32:09Et une vitamine bleue pour notre bien-être mental.
32:11Présente.
32:13Sud Radio, la France à découvrir.
32:15Christophe Gickel.
32:17Et ils sont venus.
32:18Ils sont tous là venus de Marseille.
32:19Frédéric Diméglio, président de la Fédération française d'études et de sports sous-marins.
32:23Médecin, chirurgien, auteur et photographe.
32:25Il est accompagné de Valérie Félix,
32:26trésorière générale adjointe et gestionnaire des commissions nationales à la Fédération.
32:30Et Vincent Marant, responsable national du développement durable.
32:33Et l'environnement.
32:35On parlait d'environnement et de biodiversité.
32:38Le label, il existe ?
32:39Il existe un label qui s'appelle le label Ecosub.
32:41Et qui permet aux clubs qui ont entrepris une démarche respectueuse de l'environnement.
32:46On en parlait il y a quelques instants.
32:48La découverte du milieu.
32:49De quelle manière évoluer sans abîmer.
32:51De quelle manière économiser l'eau.
32:53Respecter et mettre en place des mouillages.
32:55Et bien les clubs qui s'engagent dans cette démarche.
32:57Vont trouver sur le site internet de la Fédération.
33:00Une page dédiée à un label Ecosub.
33:03Donc il faut remplir un petit dossier qui n'est pas hyper exigeant.
33:06Mais qui montre qu'il y a quand même eu un investissement du club.
33:09Ce dossier ensuite est validé par un jury.
33:13Et le club se voit remettre ce diplôme.
33:16D'un bon comportement général du club et des pratiquants.
33:19Qui pourrait être affiché dans le club.
33:21D'accord.
33:22Frédéric DiMeglio.
33:23Est-il vrai que chaque euro investi dans le sport.
33:25Génère au moins 13 euros d'économie pour la collectivité ?
33:27C'est des chiffres que j'ai vu sur votre site.
33:29C'est vrai pour la plongée ?
33:31C'est vrai pour la plongée et pour toutes les activités sportives.
33:33C'est quelque chose qui vient d'être publié il y a moins d'un mois.
33:37Qui a été remis à la ministre des sports la semaine dernière.
33:40J'étais à Paris lorsque ça s'est fait.
33:42L'important c'est de montrer tout l'impact social, sociétal et économique de la plongée.
33:47Qui permet en particulier sur l'aspect santé.
33:50De réduire pas mal de dépenses de santé.
33:52Donc ce bien-être dont on parlait tout à l'heure.
33:54Qui est très important avec la pratique de la plongée.
33:57On le retrouve dans d'autres activités sportives.
33:59Nous on a en plus ce contact de pleine nature.
34:02Deuxième facteur supplémentaire par rapport au sport.
34:05Puis troisièmement l'impact de l'immersion.
34:07Qui permet d'avoir cette régulation respiratoire dont j'ai parlé.
34:11Et qui est fondamentale.
34:12C'est génial.
34:13On ne l'envisage pas beaucoup quand on fait la plongée loisir.
34:17Toute cette dimension presque thérapeutique.
34:19On la découvre au fur et à mesure.
34:21Moi qui suis chirurgien, je me souviens...
34:23Maintenant j'ai pris ma retraite.
34:25Puisqu'étant président de fédération, ce n'est pas compatible avec une activité intensive.
34:29Et j'allais plonger pour pouvoir avoir une résilience.
34:33Et pouvoir attaquer ma semaine sans difficulté.
34:36Et c'est un vrai pouvoir.
34:38Beaucoup de patients doivent à la plongée d'avoir une opération réussie.
34:41Tout à fait.
34:42Donc pour pouvoir réussir votre opération, prenez un chirurgien plongeur.
34:46Exactement.
34:47C'est un bon mot de la fin.
34:48Valérie Félix, on m'a parlé un peu de l'apnée en préparant cette émission.
34:52Vous me parliez des records.
34:54Des records d'apnée.
34:55C'est fou.
34:56Impressionnant.
34:57On en est où aujourd'hui ?
34:58Pour les hommes, on est à 130 mètres d'apnée.
35:01Il y a différentes sortes d'apnée.
35:03Monopalme, bipalme, sans palme.
35:05130 mètres quand même.
35:06130 mètres pour les hommes.
35:08120 mètres pour les femmes.
35:10Et là, il n'y a pas de palier de décompression ?
35:12Il n'y a pas de palier de décompression.
35:13Ils sont en apnée.
35:14Ça serait compliqué à gérer.
35:17Ça serait compliqué.
35:19Il y a l'apnée statique aussi.
35:20L'apnée statique, oui.
35:22Les hommes atteignent 9 minutes, 11 minutes je crois même pour les records.
35:2611 minutes d'apnée, sans respirer.
35:28Sous l'eau ?
35:29Oui.
35:30D'accord.
35:31Pour rassurer nos auditeurs et auditrices,
35:32un tout petit point sur ces questions de compression, décompression.
35:37On a une bouteille.
35:39Il y a de l'air comprimé.
35:40Donc si on va à une certaine profondeur...
35:42Quand on respire de l'air sous pression,
35:45c'est ce qui est dans la bouteille.
35:47Quand on respire de l'air sous pression,
35:49plus on va descendre en profondeur,
35:51plus cet air va se dissoudre dans notre corps.
35:53On va utiliser l'oxygène.
35:55C'est logique.
35:56Il y a de l'azote dans l'air.
35:58Cet azote ne fait que rentrer dans notre corps,
36:00mais il faut qu'il ressorte.
36:01Avec la même quantité de ce qu'il a eu à l'entrée, en quelque sorte.
36:05Le problème, c'est que quand vous allez remonter,
36:08il faut pouvoir avoir une certaine vitesse de remontée,
36:11une certaine lenteur pour remonter,
36:13faire ce qu'on appelle des paliers de décompression,
36:15c'est-à-dire des arrêts.
36:16C'est en général dans les derniers mètres
36:18qui permettent d'évacuer par le filtre respiratoire
36:21cet azote qui est en excès.
36:23L'exemple qui est le plus connu,
36:25c'est que si vous prenez une bouteille de Perrier,
36:27tout le monde sait ce que c'est.
36:28Cette bouteille de Perrier, vous la regardez,
36:30il y a plein de bulles.
36:31Vous agitez un peu, il y a plein de bulles.
36:33C'est pareil, la plongée.
36:34Il y a plein de bulles dans votre corps
36:36quand vous remontez dans votre système circulatoire.
36:39Si vous remontez trop vite, les bulles se forment.
36:42C'est dangereux parce que ça va entraîner des lésions.
36:44C'est pour ça qu'il faut remonter lentement
36:46et parfois s'arrêter.
36:47C'est ce que vous faites quand vous ouvrez votre bouteille de Perrier.
36:50Vous l'ouvrez très doucement
36:51parce que si vous l'ouvrez trop rapidement, ça déborde.
36:53Et ça, c'est vrai pour les personnes qui vont les plonger à combien ?
36:5715 mètres ?
36:58Le phénomène de décompression existe au-delà de 15-20 mètres.
37:02Mais ça va dépendre d'un facteur temps et d'un facteur profondeur.
37:05D'accord.
37:06Mais si on fait une petite plongée loisir de 6 mètres, 20 minutes, en demi-heure ?
37:09On ne rentre pas dans ces problèmes-là.
37:11Ah, très bien.
37:12Pour un baptême, on ne rentre pas du tout dans ces problèmes-là.
37:14Voilà, c'est ça qu'il faut dire à nos auditeurs.
37:16Si vous voulez faire un petit baptême,
37:17il n'y aura pas toutes ces questions de compression, décompression
37:19qui sont complexes.
37:20Mais on a un ordinateur maintenant pour les gérer.
37:22Alors, il y a des ordinateurs de plongée
37:23qui utilisent les plongeurs confirmés
37:25ou les plongeurs autonomes
37:27ou le moniteur qui encadre, bien sûr,
37:29et qui permet de gérer.
37:30C'est une gestion de la plongée.
37:32Mais en sachant que c'est une aide à la gestion.
37:35C'est un modèle mathématique,
37:37ce n'est pas le modèle physiologique.
37:38D'accord.
37:39Donc, c'est juste une indication.
37:40C'est une indication importante, fondamentale.
37:42Est-ce qu'on peut voir des dauphins et des tortues et des baleines en France ?
37:46Ah, il y a Vincent qui veut dire un truc.
37:47Je voulais dire un truc aussi.
37:48C'est pas vrai, Vincent ?
37:49Si.
37:50Je sais que c'est rare, oui.
37:51Mais quand j'étais petit, j'allais au fond de la piscine,
37:52j'avais mal aux oreilles.
37:54Et moi, j'ai cru que je n'allais jamais boire, faire de la plongée.
37:56Donc, les gens qui descendent un petit peu la tête sous l'eau en mer
37:58et qui ont mal aux oreilles,
37:59il ne faut pas croire que la plongée est interdite.
38:00Il y a simplement un petit geste très simple.
38:02On se pince le nez,
38:03on essaye d'envoyer de l'air par derrière
38:05et ça passe tout seul pour la très grande majorité d'entre nous.
38:08Donc, cette histoire de mal aux oreilles,
38:10non, non, ce n'est pas un souci.
38:11Bien sûr, mais même dans les avions, on le fait dans les avions.
38:12Moi, je le fais dans les avions.
38:13Quand on commence à atterrir, des fois, je me fais...
38:15En fait, on met les doigts sur le nez et on souffre.
38:18Et ça décompresse.
38:19Et ça décompresse.
38:20Et en plus, en bouteille, on a le temps.
38:21Oui.
38:22Donc, on peut prendre le temps de tranquillement faire passer les oreilles.
38:25C'est ce qu'on disait en préparant cette émission.
38:26La plongée, c'est l'école de la coolitude
38:28et de l'observation et du calme et de l'apaisement.
38:32C'est ça.
38:33On dit du lâcher prise un peu.
38:34Et du lâcher prise, oui.
38:35Rentrer en harmonie avec ce qui nous entoure.
38:37Absolument.
38:38Où est-ce qu'on peut voir en France des baleines, des tortues, des dauphins ?
38:42Alors, les dauphins, vous le trouvez dans ce qu'on appelle l'archipélago.
38:46C'est toute cette partie qui se trouve au-delà.
38:48Entre la Sicile, l'Italie et la France.
38:50Tout à fait.
38:51Donc, c'est un endroit où, effectivement, vous croisez des roercals, vous croisez des dauphins.
38:55Ça, c'est classique.
38:56Sinon, des tortues, on en voit aussi à ce niveau-là des tortues kawanes.
39:00C'est ce qu'on retrouve.
39:01Ah oui ?
39:02Voilà.
39:03Par contre, après, il y a tout l'outre-mer.
39:04Parce que la France, deuxième secteur maritime mondial.
39:06L'outre-mer, là, vous avez...
39:08La Réunion.
39:09La Réunion.
39:10Je dirais les Antilles.
39:11Les Antilles, oui.
39:12La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie.
39:14C'est des sites de plongée extrêmement intéressants.
39:17D'accord.
39:18Mais on n'est jamais à l'abri d'un coup de chance.
39:20L'automne dernier, la mer était un peu mauvaise.
39:22On devait plonger du côté de l'archipel de Rio.
39:24Ce n'était pas possible.
39:25On est allé derrière les îles du Frioul, donc juste en face de Marseille.
39:28Et au moment où on s'est mis à l'eau, il y a un dauphin qui est venu nous accompagner.
39:32Toute la plongée, ce qu'on appelle un dauphin ambassadeur,
39:34qui, pour des raisons X ou Y, s'est séparé de son groupe.
39:37Imaginez, il y a quelqu'un qui faisait son baptême en mer.
39:40Il a cru que toutes les plongées, on voyait des dauphins et c'était normal.
39:43Il y a des grands moments comme ça.
39:45Et ça, il n'y a que la plongée qui peut nous l'offrir.
39:47On sait très bien, en France, que dans les forêts,
39:50il y a des cerfs, des sangliers, des chevreuils, des écureuils, des martres, des fouines.
39:55Mais on ne les voit pas souvent.
39:56Il suffit de mettre la tête sous l'eau et on est environné par des poissons
40:00qui sont à 10 ou 20 centimètres de nous.
40:02On peut voir passer, en mer tropicale ou même en France, des thons.
40:08Un thon qui fait 1m10 va passer à côté de nous.
40:10On a l'impression qu'il va passer une fusée.
40:12Et puis, c'est un fabuleux espace de découverte.
40:16C'est une chasse au trésor permanente.
40:18Le nombre d'espèces, le nombre de comportements.
40:20Les poissons qui font leur nid.
40:22Il n'y a pas que les oiseaux qui font leur nid.
40:23Les poissons, ils vont faire leur nid juste devant vous, à 20 centimètres.
40:26On les voit transporter les algues dans la bouche,
40:28attirer les femelles, faire le kéké.
40:30Le mâle va dresser un agent dorsal.
40:32C'est comme ça qu'on attire une femelle en faisant kéké.
40:34Je vous en dirais de moi.
40:36C'est fabuleux tout ce qu'on peut voir.
40:37Alors que les oiseaux sur Terre, on les entend, on les voit.
40:39Mais dès qu'on s'approche, ils s'en vont.
40:41Les poissons sont à 20 centimètres de nous.
40:43Il y a une fabuleuse diversité des couleurs.
40:45Des couleurs nuptiales quand c'est le printemps.
40:47C'est le bon moment en ce moment.
40:48Il se passe plein de choses sous la mer, tout le temps.
40:50Et pas que sous la mer, Frédéric.
40:52Aussi dans les rivières, dans les lacs.
40:54L'eau douce est aussi un domaine qui est fabuleux.
40:57Il y a des gravières, il y a des lacs.
40:59Je veux dire qu'en France, il y a des endroits qui sont magnifiques à découvrir.
41:02Alors des grottes, il y en a en milieu marin et en milieu d'eau douce.
41:05Je veux dire, toute la zone du Lot, c'est des grottes qui sont en milieu d'eau douce.
41:09Et après, il y a des grottes sous-marines.
41:11Il y a toute la partie de plongée Spéléo,
41:14qui est ce qu'on appelle nous la plongée souterraine,
41:17qui est une des activités culturelles de notre fédération.
41:21Comme il y a aussi de la plongée archéologique,
41:24c'est aussi une activité culturelle de notre fédération.
41:27Valérie Félix, quel est votre plus beau souvenir de plongée pour terminer cette émission sur une belle image racontée par une femme ?
41:35Il y en a beaucoup, mais une de mes plus belles sur nos côtes,
41:38c'est une descente sur le Donator.
41:41C'est où le Donator ?
41:42C'est une épave connue de tous les plongeurs,
41:44qui se trouve à côté de Porquerolles.
41:46Une descente sur 50 mètres de fond à peu près.
41:50Ah oui, quand même !
41:51Une descente avec une belle mer, un beau ciel,
41:55une mer bien bleue,
41:57et une descente avec une visibilité, dès la surface quasiment,
42:00où on voyait l'épave.
42:01Et on était juste deux à descendre.
42:04Et nous attendait sur le pont au-dessus de l'épave,
42:07Mérou, Murène, Congres,
42:10tout ce petit monde-là au-dessus de l'épave.
42:12C'était magique.
42:14C'est une mer qui reste gravée.
42:16Il y a des moments magiques dans la plongée.
42:17Il y en a plein.
42:18Frédéric, le mot de la fin pour vous.
42:19Je vais dire deux mots.
42:20L'année 2025, c'est l'année de la mer.
42:22C'est important.
42:23Et puis la grande cause nationale de 2025,
42:25c'est la santé mentale.
42:26Et dans l'émission qui a fait Sud Radio
42:28sur la Fédération française d'études de sports sous-marins,
42:30on a parlé de santé mentale avec la vie vitamine bleue
42:33que permet la plongée sous-marine.
42:35Et on a parlé beaucoup d'environnement.
42:37On est pile dans ce qu'on appelle l'année 2025,
42:40l'année de la mer.
42:41On est hyper raccord.
42:42Ça a été super.
42:43Et le message, c'est que vous avez besoin d'un sponsor,
42:46d'un mécène.
42:47On a besoin de mécènes, tout à fait.
42:48Effectivement.
42:49Il suffit d'écrire à president.fr.
42:55Et là, vous entendrez avec lui pour un accord donnant-donnant.
42:59On offre un baptême.
43:00Et surtout, vous encouragez toutes celles et ceux qui nous écoutent
43:03à s'adresser à un club, demain ou dans les jours qui viennent,
43:06pour aller faire un petit baptême,
43:08parce que ce sera toujours bénéfique pour eux,
43:09pour leur santé, pour la découverte de ce monde
43:11qui gagne à être connu.
43:12Merci beaucoup.
43:13Valérie, vous voulez dire un truc ?
43:14Juste mettre la tête sous l'eau.
43:16Voilà.
43:17Juste mettre la tête sous l'eau.
43:18Mettez la tête sous l'eau, mes amis.
43:19Merci pour cette belle émission consacrée à la plongée sous-marine
43:23et aux activités subaquatiques avec la FFESSM.
43:27Qui veut dire, Valérie ?
43:28Fédération française d'études et de sports sous-marins.
43:30Merci beaucoup.
43:31Bonne soirée.
43:32On se retrouve la semaine prochaine.
43:33Salut !

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