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  • 14/05/2025

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00:00Quel bonheur, quel bonheur d'être avec moi, alors on rigole beaucoup hein, 16h32 sur Europe 1, j'aimerais qu'on ait des auditeurs en ligne qui vont nous dire ce qu'ils pensent de tout cela et surtout de l'intervention d'Emmanuel Macron hier et bon je pense voilà, 0,1, 90, 20, 39, 21, Dartigol est là, Fabien Lecoeuvre est là, plus beau que jamais.
00:19Ah oui, il a tombé la veste. Il est rayonnant, il a tombé la veste et on attend qu'il... C'est l'amour. C'est vrai que c'est très important. Il a un petit cœur qui bat.
00:28Ah bah ça y bat hein. Le petit bonhomme hein. Le petit bonhomme en mousse. Franchement, il a un petit cœur qui bat ce petit bonhomme. Merci Valérie Benaïm. C'est un plaisir. Merci Gauthier Lebré. C'est un plaisir aussi. Merci. Hier soir, donc 5,7 millions pour le Président de la République hier. C'est ce qu'on avait dit à peu près. On avait dit 6,7. On avait dit 6,7 ouais. C'est un peu un poil en dessous. On est plus au milieu. Non, non, non, voilà. Gauthier était... Voilà. Parce que quand tu dépasses c'est comme le juste prix. C'est fini. Bon après on avait juste sous-estimé hier.
00:58Il n'y avait rien en face. Mais rien. Quand je vous dis rien, c'est rien. C'est rien. Il n'y avait rien. De rien. De rien. De rien. De rien. Rien. Rien. Rien. Rien. Non mais il n'y avait rien. Non mais si il n'y avait rien. Il n'y avait rien en face.
01:08Charles Biettry.
01:09Oui, oui mais Charles Biettry. Alors déjà, je vais revenir là-dessus. Excusez-moi. C'est bon. Olivier d'Artigol. Stop.
01:16Charles Biettry. Charles Biettry va en parler dans un instant. Mais moi, je trouve que cette émission déjà était une énorme arnaque. On nous a parlé de Thibaut InShape.
01:24On nous a parlé de Charles Biettry. On nous a parlé, on nous a vendu. Voilà Thibaut InShape va poser une question. Des Français vont poser une question au Président de la République.
01:33Les mecs, les Français n'ont posé aucune question. Ils ont fait une vidéo qui a été diffusée pour le Président de la République. Déjà ça, c'est catastrophique.
01:39Écoutez-moi, c'est catastrophique. Deux. Qu'est-ce qu'on en a à taper ? Même si je n'ai rien contre elle. Je m'en fous. Moi, je n'ai rien contre tous ceux qui étaient là hier.
01:47Il y en a que j'ai trouvé bon. Il y a une jeune femme qui a parlé finance.
01:51Agnès Verdi-Moulin.
01:52Elle était exceptionnelle.
01:53Emmanuel Macron qui lui a dit qu'on ne peut rien faire.
01:56C'est le Parlement qui légifère. Sur les normes, je ne peux rien faire.
01:59En fait, on en parlera après.
02:02Déjà, regardez. Je crois qu'il y a Jean-Noël Barreau sur CNews.
02:07Tout à fait.
02:07Écoutez, on est bien paris.
02:09Quand il y a Barreau sur...
02:10C'est dans un titre. Il n'est pas invité. C'est Jordan Deluxe qui est généralement à ce créneau-là.
02:13Ah, exactement.
02:15C'est le créneau de Jordan.
02:16Après, ensuite, il y avait Robert Mellard, bien aussi.
02:21Très intéressant.
02:22Il a retenu quelque chose.
02:23Oui, exactement.
02:23Sous les polices municipales.
02:24Bien sûr.
02:26La seule annonce de la soirée.
02:28Mais sinon, franchement, franchement, non mais c'est échouant à mourir, excusez-moi.
02:32Mais moi, ce que je voulais voir en face du président de la République, excusez-moi,
02:35je veux voir un policier qui vient de se faire caillasser et qui vient en face du président lui dire ses problèmes.
02:41Je veux un enseignant qui lui dit...
02:43C'est le concept de face à baba, ce n'est pas sur téléphone, ça.
02:45Exactement.
02:45C'est le concept de face à baba.
02:46Il a raison.
02:48Vous avez raison.
02:48Donc, c'est déposé.
02:49Peut-être qu'un jour, on reverra d'ailleurs cette émission.
02:51Non mais franchement, non mais les mecs, moi je voulais voir...
02:53Non mais c'est ce qu'on voulait voir en vrai.
02:55On voulait voir quoi ?
02:55On voulait voir une femme, une famille qui vient et qui dit, moi, il y a un point de deal en bas de chez moi et ça deal et je ne peux pas vivre tranquille.
03:04Voilà, c'est ça qu'on voulait voir et je voulais voir les réponses du président de la République.
03:07Parce que, exactement, quand vous avez des profils comme ceux-là face à vous, vous ne pouvez pas dire la phrase d'Emmanuel Macron.
03:12Je me suis toujours battu pour remettre la sécurité partout alors qu'elle est nulle part.
03:16C'est ça, oui.
03:16Donc, c'est plus compliqué quand vous avez des gens qui ont les deux pieds dans le réel, mais d'ailleurs comme Robert Ménard qui a les deux pieds dans le réel, dans sa ville, qui parlait du point de deal à côté du commissariat à Béziers.
03:28Là, vous avez le réel, Agnès Verdier-Molinier aussi qui connaît le terrain de l'économie.
03:34Ce dispositif-là ne permettait pas autre chose que de dire, voilà ce que j'ai fait, en forme presque de bilan, comme si on était déjà à la fin de son deuxième quinquennat.
03:43Et, de temps en temps, il n'a pu répondre qu'en réaction, notamment au moment de Ménard, qu'en réaction à ce qu'on lui objectait.
03:52Mais sinon, c'était, grosso modo, voilà ce que j'ai fait.
03:55Moi, les mecs, pourquoi il n'y avait pas un agriculteur ? Je suis désolé.
03:58Un agriculteur qui vient dire au président, pourquoi on a des normes en plus en France que ce qu'il y a ?
04:03En fait, on n'a mis que des institutionnels.
04:04Des maires, des patrons de syndicats, des patrons de finance.
04:07Il aurait pu en avoir un ou deux, mais bon, c'est n'importe quoi.
04:09Et les seuls qui auraient pu être, effectivement, de l'ordre du testimonial, comme le dit Cyril, puisqu'il parlait d'un policier ou d'un agriculteur,
04:18ils étaient dans des petites vidéos tournées, et donc là, ça ne permettait pas d'un méchange.
04:23Mais non, c'était nul, excusez-moi, c'était ni fait ni affaire, cette émission.
04:26Moi, je mets deux. Non, mais vraiment, c'était pas bon.
04:27Et j'aime bien, j'ai le boulot, en plus, qui est sympathique.
04:30Enfin, le principal problème de cette émission, c'est le président de la République.
04:33Oui, mais au-delà de ça, franchement, maintenant que vous avez vu l'émission, qu'est-ce que vous auriez fait, vous, en face du président de la République ?
04:41Maintenant que vous avez vu l'émission, dites-nous, moi, je sais ce que j'aurais fait.
04:44Qu'est-ce que vous auriez fait, vous, d'Artigol ?
04:46Mais moi, je n'attendais rien.
04:47Non, mais vous auriez fait quoi ?
04:48Vous arrivez devant le président, vous lui dites quoi, voilà ?
04:51Vous lui dites quoi, aujourd'hui, après avoir vu l'émission ?
04:53Je n'attends.
04:54Non, mais je n'attends plus.
04:55Vous lui voulez du chocolat ?
04:56Non, mais Cyril, après, ce qui est désastreux, c'est que je n'attends plus rien.
04:59Donc, je n'ai plus de questions à lui poser.
05:02Moi, je lui dis, donc, vous êtes content ?
05:05Parce que, pendant deux heures, il nous a dit, je n'ai pas tout bien fait, mais ce que j'ai fait, c'était bien.
05:11Donc, moi, je termine et je conclue en lui demandant, donc, vous êtes content ?
05:14Sur la dette, c'était mythique, la courbe.
05:15La courbe était mythique.
05:17Franchement, il faut la sortir, la courbe.
05:18Ah non, mais Gauthier, vous avez vu ce moment ?
05:20Bien sûr que je l'ai vu.
05:21Il a dit que le président Sarkozy avait plus creusé la dette que lui par rapport au PIB.
05:27Mais, en fait, tout était comme ça.
05:28Tout était pour dire, ce n'est pas de ma faute, tout ne va pas si mal.
05:34Si les Français ne sont pas contents, c'est parce qu'ils sont pessimistes.
05:37Donc, c'est de leur faute, c'est parce qu'il y a un espèce d'esprit de défaite qui a lieu en France.
05:43C'était pour se défausser, pour ne pas assumer, pour dire qu'il ne peut pas faire, qu'il est impuissant.
05:48C'est le Parlement.
05:49Et donc, on en vient à des phrases pareilles que je me suis toujours battu pour remettre la sécurité partout.
05:54Au crédit de cette émission, même si elle est mal montée, c'est la première fois qu'on voit un président aussi démuni, à l'arrêt.
06:02Oui, je suis d'accord.
06:03Qui est stoppé.
06:05Oui, c'est vrai.
06:06Et à la limite, la manière dont l'émission est construite a renforcé ça.
06:09Aussi déconnecté.
06:09Il était...
06:10Aussi déconnecté.
06:11Face à Ménard, il paraît qu'elle sonner plusieurs fois.
06:13Face à Ménard, face à...
06:14J'ai tout suivi depuis 2017.
06:15De manière assez passionnée.
06:16Je vais vous dire ce que j'aurais fait.
06:17Impuissant même aussi, par exemple.
06:18Impuissant ou impuissant.
06:19Moi, je vais vous dire le moment de télé que j'aurais fait.
06:21Le moment de télé que j'aurais fait.
06:23Déjà, il y aurait un générique exceptionnel.
06:24Non, mais les mecs.
06:25Non, mais en vrai, il fallait qu'ils mettent aussi des mecs qu'on attend.
06:28Tu vois ce que je veux dire ou pas ?
06:29Moi, j'aurais mis un moment, même question d'un ancien président de la République,
06:32demander à Nicolas Sarkozy, peut-être que tu lui posais une question.
06:35Non, mais sans rigoler, tu veux pas.
06:36Voilà, tu fais du spectacle quand même.
06:43Bonjour, M. le Président.
06:44Bonjour.
06:45Vous pouvez me donner l'heure, s'il vous plaît ?
06:46Oui.
06:47Donnez-moi l'heure, donnez-moi l'heure.
06:48Il est 16h39.
06:49Non, mais hier, il était quelle heure ?
06:51Allez, 22h10.
06:51Il est 21h20.
06:5322h10 ?
06:53Oui, 22h10.
06:54Voilà, 22h10.
06:55Ça fait encore deux heures de plus que vous nous faites perdre, Président.
06:59Ça fait deux heures de plus que vous nous faites perdre.
07:01Est-ce que vous pensez que les Français ont encore du temps à perdre, M. le Président ?
07:03Ah, vous savez accueillir.
07:08Non, mais c'est vrai.
07:10Petit hommage à Feu Elkabach.
07:12Oui, exactement.
07:12Non, mais on est d'accord, les Français n'ont plus le temps.
07:20Hier, on avait l'impression, en fait, qu'ils disaient, ça va, on a encore le temps, j'ai
07:24encore deux ans, je vais faire des trucs, je vais faire ci, je vais faire ça.
07:26Une déconnexion totale.
07:28Une déconnexion absolue.
07:29Quand on commence 40 minutes sur l'Ukraine.
07:31Bravo, voilà, exactement.
07:33Aussi, je le disais juste, Fabien, vous allez le dire après, mais Fabien a raison.
07:36Télévisuellement, il a tout à fait raison, Fabien.
07:38Les mecs, alors, je ne dis rien, l'Ukraine c'est important, mais vous voulez accrocher le téléspectateur.
07:42Je pense que c'était imposé par l'Elysée.
07:43Mais oui, mais imposé par l'Elysée, mais l'Elysée, c'est là où ils se trompent.
07:47L'Elysée, ils veulent faire de l'audience, donc ils n'y connaissent rien, parce que vous
07:50croyez quoi ? Les communicants, les trucs, ils demandent l'audience le lendemain, ils
07:53disent qu'on m'a fait le président, mais ils veulent faire de l'audience.
07:55Ne commencez pas par l'Ukraine.
07:57Non, mais bien sûr que c'est important l'Ukraine, mais les Français, ce qu'ils
08:00veulent, c'est d'abord parler d'eux.
08:01Vous savez, il y a un truc chez les journalistes et dans les rédactions, vous connaissez certainement
08:06cette phrase, c'est qu'il vous ferez toujours plus avec le kilomètre.
08:10C'est la loi du mort au kilomètre.
08:11Exactement.
08:12On l'appelle la loi du mort au kilomètre.
08:13Vous allez expliquer, Gauthier.
08:14C'est-à-dire qu'il y aura plus d'intérêt, et c'est ainsi, et surtout on va plus se projeter
08:21quand il y a un drame à un kilomètre de chez vous.
08:25Donc il faut un mort à un kilomètre, il faut 100 morts à 100 kilomètres, 1000 morts
08:29à 1000 kilomètres, et ainsi pour que les Français, c'est comme ça, c'est la loi
08:35du kilomètre, se sentent concernés.
08:36J'avais un professeur de journalisme qui me disait, imaginons mercredi, on nous sommes
08:42mercredi, la fille de ton boucher en bas de chez toi vient de se couper le doigt, mais
08:46très sévèrement.
08:46Et en même temps, en Inde, il y a eu un cataclysme, un tremblement de terre, tu te
08:52souviendras de ce jour, pour celui de ce qui s'est passé en Inde, ou pour la fille
08:56de ton boucher qui s'est coupé le doigt.
08:57Et donc en fait, tu hiérarchises.
08:59C'est vraiment coupé le doigt ?
08:59Non mais, voilà, il essaie de nous faire comprendre qu'il fallait que ce soit d'abord
09:05concernant, et évidemment qu'on ouvre le cercle.
09:07Et c'est triste de dire ça.
09:08Bien sûr.
09:09C'est triste.
09:09Oui, bien sûr.
09:10Mais c'est une constatation.
09:11Malheureusement, c'est une triste réalité.
09:13Mais ça n'empêche pas qu'on traite aussi ce qui s'est passé en Inde.
09:15Non mais déjà, c'est une demande de l'Elysée, et merci Gauthier pour cette info.
09:21Non mais j'imagine.
09:21Non mais bien sûr.
09:23Parce qu'il est allé à Kiev, il a pris le train avec ses homologues.
09:26Il n'y avait aucun sujet intéressant, excusez-moi.
09:29Aucun sujet intéressant.
09:30Mais surtout, il n'y avait aucune annonce.
09:31C'était qu'une annonce.
09:32Là par contre, l'Elysée a fait courir le bruit dans les rédactions de Paris.
09:35Il va faire des annonces sur les référendums, écrans, fin de vie, où il a dit si...
09:40Alors ça, il l'a dit si le Parlement ne légifère pas, mais il n'a pas annoncé un référendum
09:44concret en disant 1er septembre.
09:45Vous avez un référendum, même si c'est sur les écrans ou sur la réforme territoriale.
09:49Donc il n'a rien annoncé.
09:51L'annonce, c'est qu'il n'y a pas d'annonce.
09:53C'est quand même fascinant.
09:54On fait 3h30 d'émission.
09:56Ça a duré 3h30, de 20h à 23h30.
09:58Pour ne rien annoncer, pour ne rien dire.
10:00Juste pour se satisfaire du bilan des huit dernières années.
10:04Il est satisfait du bilan des huit dernières années.
10:06Et il peut aller devant les Français en disant, je me suis battu pour remettre la sécurité partout.
10:10C'est ça.
10:10Et apparaître d'une faiblesse absolue face à l'Algérie notamment.
10:15Et d'une fermeté totale face à Benyamin Netanyahou.
10:17En refusant par exemple de dire, il n'y a pas de génocide à Gaza.
10:20En disant, je laisse les historiens juger.
10:22Et donc maintenant, il y a Benyamin Netanyahou qui a déclaré qu'il faisait le jeu du Hamas.
10:26On est très dur avec Benyamin Netanyahou.
10:27Je note la faiblesse avec M. Téboune.
10:30Et je rappelle qu'on a un otage en Algérie qui s'appelle Oualem Sansal.
10:34Donc tout ça paraissait tellement déconnecté.
10:36Tellement, vraiment le mot c'est impuissant.
10:38Quand il a dit Agnès Vernier-Moulinier, je ne peux rien faire, c'est le Parlement.
10:41Mais dans ces cas-là...
10:42Je pense, Gauthier, pour écouter, que le mot déconnecté ne convient plus.
10:46On pouvait dire une présidence déconnectée, jupitérienne, etc.
10:49C'est au-delà.
10:50Oui, t'as raison.
10:51C'est la première fois que je vois un président qui est dans une forme d'empêchement, d'impuissance.
11:00C'est fini.
11:01La présidence est finie.
11:03Et il y a deux ans devant nous.
11:05Alors par contre, ça, on n'a pas connu.
11:07Une présidence à l'arrêt avec une élection présidentielle dans deux ans, on ne l'a pas connu.
11:11Mais c'est pour ça que...
11:12On ne l'a pas connu.
11:13Ça va être jamais eu.
11:14Ça va être jamais eu.
11:15Ça va être plus à voir d'autres choses.
11:17Mais je t'assure, on ne l'a pas connu.
11:19Non mais c'est pour ça que je te dis qu'à la fin, à la fin du fin, quand on a fini,
11:23qu'on éteint sa télévision et qu'on a passé ses 3h30, on pensait, ça donnait le sentiment
11:27qu'on était en toute fin de mandat.
11:30Or, on n'est pas en fin de mandat.
11:31Il reste deux ans.
11:32Ça va être interminable.
11:33Ça va être interminable.
11:33On avait le sentiment d'une interview fleuve sur un bilan de deux quinquennats.
11:37Et en fait, les amis, il n'a plus rien à dire.
11:40Il n'a plus rien à proposer.
11:41Il n'y a plus de souffle.
11:43Il n'y a plus rien.
11:44On va attendre comme ça deux ans.
11:46Et comme le dit Cyril tout le temps.
11:47Mais on n'a pas le temps d'attendre.
11:48Tout à l'heure.
11:48On va voir tout se dégrader sur le plan économique, sur le plan sécuritaire, sur le plan migratoire,
11:54sur le plan international.
11:55On fait ce qu'on peut avec l'Ukraine.
11:56On se fâche avec tel pays, pas avec tel autre.
11:58Moi, j'ai eu juste un petit problème aussi dans cette émission.
12:01Il n'y a pas un gars qui lui a dit à un moment, juste, monsieur le président,
12:07vous parlez depuis le début, mais vous n'avez plus la main en fait.
12:10Il n'y en a pas un qui lui a dit en fait.
12:12Non mais en vrai, je vous rappelle que vous n'avez plus la majorité à l'Assemblée.
12:14Non mais voilà, je vous rappelle que vous êtes en coalition.
12:17Il n'y en a pas un qui lui a dit.
12:18À un moment, tu lui dis, excusez-moi, vous avez dit que vous allez faire beaucoup de choses,
12:20mais vous ne pouvez plus rien faire, vous n'avez plus le pouvoir.
12:23Donc à un moment, à part sur les questions internationales,
12:26il faut dire les choses.
12:28Oui, mais si tu dis ça, ça veut dire qu'il ne fallait pas faire cette émission.
12:30Oui, mais il faut le dire.
12:31Oui, mais à un moment, c'est une énorme supercherie, c'est ce que j'ai dit depuis le début.
12:34Non mais c'était pour défendre son bilan.
12:35Il ne veut pas faire l'émission.
12:36Il veut défendre son bilan.
12:37Et alors par contre, on a compris qu'il pense à 2032.
12:39Alors ça, on a bien compris qu'il pense à 2032.
12:41C'est-à-dire qu'il a dit, je n'ai pas réfléchi, il n'a pas dit non, non, de question.
12:44Il y a eu le moment le plus triste de l'histoire de la télévision française.
12:47La dédicace.
12:47Quand à la fin, il lui demande une dédicace sur une tablette.
12:49C'est un truc qu'on faisait en 1612.
12:52Non mais franchement.
12:53Mais quel est l'intérêt de demander une dédicace d'ailleurs ?
12:54Non mais franchement.
12:55Non mais une promesse, c'est une promesse.
12:56Genre une promesse, il va dire quoi ?
12:58Je promets de...
12:59Il a dit, on a une armée, on va se défendre.
13:01Non mais franchement, c'est ringard à souhait.
13:09Derrière Gilles Boulot et Emmanuel Macron, on avait envie que le public parle.
13:11Oui, bien sûr.
13:12On avait envie d'entendre le public.
13:13C'est vrai, on avait envie d'entendre le public.
13:14Tenez compte quand même, je ne sais pas, je ne peux rien faire pour ces deux ans qui viennent,
13:18mais rendez-vous en 2032 ?
13:20Ouais.
13:20Enfin c'est...
13:21Ouais.
13:22C'est une pure folie.
13:23Ouais, c'est ça.
13:24C'est ça.
13:25Peut-être qu'il...
13:26Et ça passe.
13:26Il table sur le RN pendant cinq ans.
13:28Moi j'ai une nouvelle théorie sur 2027.
13:31Ah.
13:32J'ai une nouvelle théorie sur 2027.
13:33Laquelle ?
13:34J'ai la finale de 2027.
13:36Ah dites-nous.
13:36La finale.
13:36Ouais, j'ai la finale de 2027.
13:38Oui, mais je la connais.
13:38Les deux qui s'opposent au second tour.
13:40Ouais, j'ai la finale de 2027.
13:41Moi je vous dis, Jordan Bardella, Gabriel Attal.
13:46Ah pourquoi ?
13:46Gabriel Attal ?
13:47Ouais.
13:48Jordan Bardella, Gabriel Attal.
13:49Qu'est-ce qui vous fait dire Gabriel Attal aujourd'hui ?
13:51Notez le 14 mai.
13:52C'est l'anniversaire de mon fils.
13:54C'est également l'anniversaire de Patrick Boulot, avec qui j'ai rendez-vous place des grands hommes.
13:5766 ans.
13:58Qu'est-ce qui vous fait déconsidérer Édouard Philippe qui est si haut dans les sondages ?
14:02Hier, en voyant le président, en voyant Emmanuel Macron,
14:06hier soir sur TF1, j'ai eu un flash.
14:10Je vous le dis, la finale de 2027, vous pouvez le noter, auditeur d'Europe.
14:14Ce sera Jordan Bardella contre Gabriel Attal.
14:16Et qui gagne ?
14:17Attention.
14:18Kevin qui gagne, c'est un joueur anglais.
14:22Non, non, non.
14:22Parce qu'il y a un sondage qui donnait récemment Bardella gagnant face à Attal.
14:25Je donne la finale.
14:27Donnez-moi déjà la finale de Roland-Garros, si vous le pouvez.
14:293 ans, 2 ans à l'avance, moi je lui ai donné une finale.
14:33Merci.
14:34Et on réagit là-dessus ou pas ?
14:36Si vous le souhaitez.
14:38On va s'arrêter deux petites secondes encore sur Emmanuel Macron hier soir.
14:42Parce que c'est vrai qu'hier quand même, l'émission, donc 3h30 d'émission.
14:453h30.
14:46Un peu moins, 20h10, 23h30.
14:48Et ce qui est énorme, moi ce qui me fait énormément rire, et je voudrais dire, raconter
14:51ça aux auditeurs d'Europe, c'est que normalement, cette émission, elle est faite pour quoi ?
14:56Elle est faite pour parler au français.
14:57Elle est faite pour donner de l'espoir au français.
15:00TF1, pourquoi ils font cette émission ? C'est limite une émission de service public.
15:04Mais il paraît que, alors il paraît d'ailleurs, que je le dis aux auditeurs, il paraît que
15:07TF1 était un petit peu énervé après Emmanuel Macron, parce qu'il faisait beaucoup
15:10le service public dernièrement.
15:11C'est pour ça qu'il a choisi TF1, pour cette prise de parole.
15:14Voilà.
15:14Il était un peu chafouin contre lui à TF1, donc c'est pour ça qu'il est allé
15:18sur TF1, je vous le dis.
15:19Pourtant, il n'a fait pas trop le service public.
15:21Oui, mais il a enchaîné le service public dernièrement.
15:23Il avait fait de la housse avec une journaliste indienne.
15:25Voilà, c'est ça, et puis il n'y a pas que ça.
15:26Il a fait un autre truc avec Caroline Roux, je crois.
15:29Donc voilà, ça faisait plusieurs fois qu'il faisait France Télé, donc à un moment
15:32TF1 a dit, bon, il faut qu'il fasse un truc avec nous.
15:34Il n'aime pas, alors que c'était la tradition avant, réunir le service public et TF1 ?
15:38Oui.
15:39C'est marrant.
15:39Je sais.
15:39Et j'embrasse d'ailleurs Caroline Roux, c'est son anniversaire aujourd'hui.
15:42Ah, bon anniversaire.
15:43Je l'adore.
15:43Caroline, elle est née le même jour que mon fils.
15:45Je l'ai anniversé à Caroline.
15:46Donc si elle pouvait envoyer un cadeau à mon fils, je lui enverrais un cadeau pour
15:49elle.
15:50Je pense qu'elle gagnera au change.
15:53Ah non, attention, Caroline est très généreuse.
15:55Je l'adore.
15:56Voilà.
15:56Elle est exceptionnelle et c'est un amour de femme.
15:58Voilà, je le dis.
15:59Et donc, il a fait Caroline Roux, donc Emmanuel Macron.
16:03Donc ils étaient un petit peu énervés à TF1, donc ils ont dit, il faut que tu fasses
16:05un truc avec nous.
16:06Mais où TF1 est quand même incroyable, ils sont quand même incroyables TF1, c'est
16:10qu'ils pensent quand même aux audiences.
16:12Donc ils ont dû mettre en place avec l'Elysée, parce que l'Elysée ne croyait pas.
16:16Les communicants du président de la République, le matin, les audiences de télévision
16:20qui arrivent à 9h02, ils s'appellent tous pour savoir combien a fait le président.
16:23Parce que c'est quand même un baromètre.
16:26Eh bien, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Vous savez, il y a un truc qui dit, il y a un truc,
16:29c'est ce qu'on appelle les copyrights, c'est-à-dire quand vous pouvez couper
16:34une émission en deux.
16:35Forcément, il y a plus de gens à 21h qu'à 23h.
16:40Forcément, puisque les gens commencent à aller se coucher.
16:42Donc qu'est-ce qu'ils ont fait à TF1 ? Ils ont coupé l'émission en deux.
16:44C'est quand même incroyable.
16:46Qu'on fasse ça pour Mastinger, qu'on fasse ça pour Danse avec les Stars, je comprends
16:50qu'on privilégie l'audience.
16:51Mais vous faites une émission avec le président de la République, c'est quand même énorme
16:54de dire, on va mettre une première partie qu'on va arrêter à 21h, à 50 ou à 22h,
16:59je ne sais plus, et une deuxième partie pour communiquer sur l'audience, juste de la
17:03première partie.
17:04C'est quand même, excusez-moi, vous vous rendez compte dans quel monde on est ? Non
17:07mais franchement, on est là-dedans.
17:10Donc c'est déjà ça, c'est, excusez-moi, c'est prendre les Français pour des imbéciles.
17:15Mais vraiment, parce qu'il fait ça juste parce qu'il veut savoir quelle audience il
17:19va faire le lendemain, ils vont pousser l'audience, ils vont gonfler, ça s'appelle gonfler
17:22les audiences.
17:23Sachez-le, parce qu'en fait, sur l'ensemble de l'émission, il ne fait pas 5,7 millions.
17:26Il fait en général 5,5 millions.
17:28Voilà.
17:295 millions 5, si, si, puisqu'il fait 5,14, pas une deuxième partie, je crois.
17:32Voilà, mais bon, voilà, donc il fait un peu moins.
17:35Mais c'est quand même n'importe quoi.
17:37Excusez-moi, voilà, ça c'est un truc qui me choque, après bon, on s'en fout.
17:40Juste hier, nous, quand on a vu le Président, ceux qui ont regardé pendant
17:433h30, et les Français qui ont regardé hier le Président, quand ils ont éteint
17:46leur télé, et qu'ils sont allés se coucher, à mon avis, ils ont pris un petit cachet
17:50pour se dormir, parce qu'ils se sont dit, ah non mais je vous le dis, non mais ils
17:54se sont dit, franchement, là, il n'y a aucune solution, mais dans tous les domaines, dans
18:00tous les domaines.
18:01Et ils disaient les phrases que détestent les Français, que détestent les Français.
18:06Ah, ça je ne peux pas, ça c'est le Parlement.
18:08Ah, attention, je suis quand même le garant des institutions, je ne peux pas le faire.
18:13Il faut voir si c'est possible.
18:14Attention, ça, il faut voir, ah non mais attendez, parce que la police municipale...
18:18Référendum sur l'immigration, on ne peut pas.
18:19Oui, on ne peut pas, attendez.
18:21Les normes, ce n'est pas moi.
18:22C'est tout ce que ne veulent pas entendre les Français.
18:24Alors, quelqu'un qui est en début de mandat, et qui dit, bon, voilà, je vais essayer
18:29de faire des choses, mais ne me demandez pas tout et n'importe quoi.
18:31Oui, mais là, il lui reste deux ans, on avait vraiment l'impression qu'il n'y a plus
18:35rien à proposer sur ces deux prochaines années.
18:36Vous savez à quoi ça m'a fait penser ?
18:38Oui.
18:38À quel contraste j'ai pensé ?
18:39Alors, on l'aime ou on ne l'aime pas, je parle simplement du verbe faire, et il
18:44fait des choses et il les défait parfois le lendemain.
18:45Mais quand je vois un Trump qui arrive à la Maison Blanche, qui signe 200 décrets,
18:50qui, quand il est dans un bras de fer sur l'immigration, dit, je vais tout vous couper,
18:54et il y a la Colombie qui envoie l'avion présidentiel pour reprendre ses ressortissants...
18:57Non mais, qu'on soit d'accord ou pas, en fait, ce n'est pas ça qu'on lui demande.
18:59On ne parle pas de la politique, on parle de l'attitude.
19:04C'est-à-dire que c'est ça, voilà.
19:05Et là, les Français ont eu l'impression hier, ils se sont dit, bon ben, vous voyez,
19:09même le président, il ne peut rien faire.
19:11Et puis d'ailleurs, il ne peut rien faire.
19:13Parce qu'à un moment, je vous le dis, je le redis, il n'y a pas un mec dans l'émission
19:16qui lui dit, excusez-moi, vous n'avez plus la majorité, président, donc voilà, vous
19:20pouvez...
19:21Comment vous allez faire pour faire même ce que vous annoncez ?
19:23C'est assez compliqué.
19:24À part à l'international où il peut faire des choses.
19:26Non mais il pourrait être même gouverné par décret, c'est possible.
19:29Oui, oui, oui, c'est vrai.
19:30Mais c'est une question de volonté politique.
19:32Oui, mais comment vous expliquer qu'à deux ans, il vous reste deux ans ?
19:37Franchement.
19:38Et pourquoi il ne joue pas son va-tout ?
19:39C'est ça que je ne comprends pas, moi.
19:40Vous nous le dites, tiens d'ailleurs, 01, 80, 20, 39, 21, sur Orpain, on va prendre
19:43beaucoup d'auditeurs là-dessus dans un instant.
19:45Gauthier Lebré.
19:47Merci Olivier.
19:48Je pense qu'il y a une espèce d'esprit de défaite.
19:51Moi, c'est comme ça que je l'ai ressenti hier.
19:53Une espèce d'esprit d'impuissance, je suis d'accord avec vous.
19:56Par exemple, sur un sujet hyper précis, il choisit aussi ses sujets.
20:00Donc on voit que l'international, en ce moment, ce qui se passe évidemment entre la Russie
20:05et l'Ukraine, avec Kiev, ce qui se passe à Gaza où il est très très dur et très
20:09sévère avec le gouvernement de Benjamin Netanyahou, puisqu'hier il a parlé de honte.
20:13Je pense qu'il choisit ses sujets et que la politique intérieure, ça faisait longtemps
20:17qu'on ne l'avait pas entendu sur ces sujets-là, ça ne l'intéresse pas.
20:19Parce qu'il n'a plus la main sur la politique intérieure.
20:21Mais il pourrait quand même faire des choses qui commencent, qui commencent par, comme
20:24l'a souligné Fabien, sur l'Ukraine et donc sur l'international.
20:27Ça veut tout dire, le quotidien des Français, ce n'est plus son sujet, ça ne l'intéresse
20:31plus.
20:31Les sujets sécuritaires et migratoires n'ont jamais été ces sujets.
20:34Quand tu fais un bras de fer avec Netanyahou, mais que tu refuses le bras de fer avec
20:37Téboune.
20:38Moi, je vais retenir une seule chose.
20:40Une seule chose de cette intervention de Gauthier Lebré.
20:42C'est qu'il vient de citer le grand Fabien Lecoeuvre.
20:44Et ça, ça me fait plaisir.
20:46Merci, parce qu'il dit souvent des choses intéressantes, Fabien.
20:49On est sur Europe 1.
20:50Vous nous appelez 01-80-20-39-21.
20:52Sur l'ensemble de l'émission, Emmanuel Macron, hier, sur TF1, a fait 4,9 millions de téléspectateurs.
20:57Voilà, 4,9 millions de téléspectateurs.
21:00Est-ce que vous vous rendez compte ? 4,9 millions, c'est faible.
21:04C'est faible.
21:05Excusez-moi, c'est...
21:06Le téléfilm de France 3 en a fait trois.
21:08C'était une rediffusion.
21:09Voilà.
21:10Après, en plus, sachez qu'ils se sont tous couchés.
21:13Les autres chaînes se sont couchées, parce qu'il n'y avait rien.
21:16Il n'y avait rien sur les autres chaînes.
21:17Ils se sont complètement couchés.
21:18D'ailleurs, les autres audiences sont très confidentielles.
21:21Vous nous appelez 01-80-20-39-21.
21:23Qu'est-ce que vous avez pensé d'Emmanuel Macron hier soir ?
21:26Et surtout, j'ai vu pas mal de gens qui disaient,
21:29bon, on n'a plus aucun espoir, mais il va se passer quoi pendant les deux ans ?
21:32C'est ça.
21:33Parce que deux ans, c'est long.
21:35Ah, bien sûr.
21:35Le second quinquennat s'est arrêté avec la dissolution et le résultat des élections législatives.
21:41Ça s'est arrêté là.
21:42Il faudrait avoir l'honnêteté de dire, c'est fini.
21:46Et à la limite, ou alors...
21:47Je vais vous le dire, je vais avoir l'honnêteté de vous dire, c'est fini,
21:49parce qu'on va se retrouver dans un instant.
21:5101-80-20-39-21, tout de suite sur Europe 1.
21:54Europe 1, 16h-18h, on marchait sur la tête.
21:58Et à la limite, c'est fini, c'est fini.

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