Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • aujourd’hui

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00L'heure de la revue de presse d'Europe 1, Olivier Delagarde.
00:04Alors comment les journaux ont-ils trouvé Emmanuel Macron hier soir ?
00:08Écoutez, je ne vais pas tourner autour du pot, Dimitri, comme disait Louis de Funès dans La Grande Vadrouille,
00:12c'était pas mauvais, c'était très mauvais.
00:14A se demander, même si nous n'avons pas vécu hier, le début de la fin du macronisme.
00:19Ce qui a surtout marqué les commentateurs, c'est d'ailleurs le sentiment d'impuissance qui semblait habiter notre président.
00:25Un sentiment d'impuissance, c'est d'ailleurs le titre d'une du Parisien aujourd'hui en France.
00:30Les Français voulaient que l'on s'adresse à eux, explique Nicolas Jarbonneau dans son éditorial.
00:36Or nombreux auront le sentiment que ce marathon télévisuel s'est fait sans eux.
00:41Et Macron aura laissé poindre une forme d'impuissance face au bon sens évoqué par certains de ses contradicteurs.
00:47Oui, ce fut laborieux, comment aussi le Midi Libre.
00:50A gauche, évidemment, on n'est pas convaincu, Macron s'enfer dans l'arrogance et le libéralisme, annonce l'humanité.
00:56Mais même l'opinion, même l'opinion a trouvé Macron sur la défensive.
01:00Ce fut une rupture de diète médiatique peu concluante, résume Nicolas Béthoud, le directeur du journal.
01:06Mais le plus sévère ce matin, c'est Vincent Trémolette-Villère.
01:10Nous espérions des annonces, écrit-il à la une du Figaro.
01:13Il a fallu se contenter d'analyses.
01:15On nous avait promis une projection vers l'avenir, ce fut un retour perpétuel vers le passé.
01:20On croyait retrouver le débatteur brillant et fantasque.
01:23Nous avons assisté au calvaire d'un homme désarmé qui pénètre à dissimuler son impatience.
01:30Les téléspectateurs, en plus de perdre leur temps, ont certainement abandonné toute espérance d'un changement politique.
01:37Dans les deux années qui viennent, poursuit-il.
01:39Et Vincent Trémolette-Villère d'enfoncer ainsi le dernier clou dans le cercueil élyséen.
01:45Le macronisme fondé sur la dynamique du succès et les ressources de la séduction étant fin de vie, sans fleurs ni couronnes.
01:53Et pendant ce temps-là, comment la droite se porte-t-elle ?
01:56Eh bien, mieux que la macronisme, qui n'est pas très difficile, me direz-vous.
02:00Parce qu'en définitive, la guerre sanglante entre Bruno Rutaillot et Laurent Wauquiez pour la présidence DLR n'a pas eu lieu.
02:06Les deux hommes posent d'ailleurs tout sourire à la une du JD News.
02:10Bon, c'est peut-être une photomontage, mais la campagne entre les deux hommes qui s'achève aura été de bonne tenue.
02:17La droite est de retour, proclame même l'hebdomadaire.
02:20Bon, elle demeure quand même convalescente, explique Jules Torres.
02:23Pas encore de projet clair, mais un socle solide et un rejet grandissant du macronisme.
02:28Alors, pour le projet, le programme ne devrait pas être si difficile à écrire,
02:33parce que les électeurs de droite, eux, savent parfaitement ce qu'ils veulent, explique le journal Sondage Appui.
02:39D'abord de l'ordre, les Français veulent un retour de l'autorité et que les voyous soient traqués.
02:44Deuxième socle, l'identité.
02:4793% des sympathisants de droite considèrent que la France est un pays de tradition catholique.
02:52Enfin, troisième pilier, la rigueur budgétaire.
02:5689% d'entre eux exigent que la réduction des déficits soit la priorité du prochain budget.
03:02Ça a au moins le mérite d'être très clair.
03:03L'actualité politique, sinon aujourd'hui, c'est aussi l'audition, Olivier Delagarde, de François Bayrou,
03:08aujourd'hui, devant les membres de la commission d'enquête parlementaire sur notamment l'affaire Bétarame.
03:13Oui, et cela ne s'annonce pas comme une partie de plaisir pour le Premier ministre,
03:17car la dite commission n'entend pas lui faire le moindre cadeau.
03:20On peut même dire qu'elle veut sa peau.
03:23Le Parisien, aujourd'hui en France, nous fait effectivement faire connaissance des deux parlementaires qui la président.
03:29À ma gauche, Paul Vannier, député LFI, fils de trotskiste, une réputation de commissaire politique.
03:35Il est craint même dans les rangs de la gauche.
03:37Pour sa rigidité, expliquent Porn-Pierre Morer et Julien Duffet,
03:41il est souple comme un paquet de biscottes, résume Clémentine Autain.
03:45Et puis, toujours à ma gauche, Violette Spilboudut, pourtant députée ensemble pour la République,
03:51mais nombreux sont les macronistes interloqués par son attitude et son ton.
03:57Explication, Spilboudut, c'est l'ancienne directrice de cabinet de Martine Aubry à la maire de Lille.
04:01Bonjour le CV.
04:02Elle a quitté pour rejoindre les rives de la Macronie et l'affronter lors des dernières municipales.
04:08Bonjour la fidélité.
04:09Elle en fait des tonnes car elle sera à nouveau candidate à Lille.
04:12Et elle utilise la commission d'enquête pour sa campagne, critique ainsi un ministre.
04:16D'autres estiment qu'elle veut faire payer à son camp le fait d'avoir été écartée in extremis
04:22du poste de ministre de l'éducation nationale.
04:25Bonjour la solidarité.
04:27Mercredi dernier, elle était installée dans une salle du groupe LFI à l'Assemblée.
04:31Elle était comme un poisson dans l'eau, raconte encore le journal.
04:35Je suis sous emprise sectaire, riait-elle.
04:37Bonjour l'humour.
04:39Pour révoler, pour révoler, avant que le ciel nous tombe sur la terre.
04:47Pour révoler, pour révoler.
04:49Là en vue de presse, signé donc Olivier Delagarde.
04:52Merci beaucoup Olivier.
04:54Vous avez rendez-vous avec Pascal Praud tout à l'heure de 11h à 13h.
04:58On vous redonne le rendez-vous.
04:59Pourquoi ? Parce qu'un invité exceptionnel sera avec Pascal ce jour
05:02et vous pourrez lui poser toutes les questions que vous souhaitez.

Recommandations