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00:00Ah non, mais moi j'ai assumé depuis le départ, Emmanuel Macron ne m'avait pas contredit, mais en tout cas, il avait exprimé une autre opinion lorsque j'avais dit que désormais l'immigration, ça n'était plus une chance pour la France,
00:12puisqu'elle est hors de contrôle et je tente jour après jour de reprendre ce contrôle. Et pour reprendre le contrôle, de toute façon, il faudra dans deux ans modifier la Constitution pour faire un grand référendum sur l'immigration.
00:25Il a fermé la porte hier. Oui, bien sûr, mais je pense que tout se jouera désormais, les Français le sentent, dans deux ans, c'est ce qu'il faut préparer.
00:34On a le luxe d'attendre, M. Retailleau, deux ans. Non, c'est ce que je fais tous les jours, c'est ce que je fais tous les jours, très concrètement, en durcissant les conditions de la naturalisation,
00:42en assumant dans le débat public la question de l'assimilation pour une naturalisation qui ne doit pas être un droit mais une chance,
00:50l'abrogation de la circulaire valse, le fait qu'on va réviser la fameuse directive retour au niveau...
00:57Pas de consultation des Français, pas de grand soir, pas de grande loi immigration et un président qui, sur les entrées, c'est-à-dire un demi-million quand même de personnes par an,
01:05ne trouve rien à redire à cela, contrairement à vous.
01:08Ah non, mais moi, je pense que les capacités d'accueil de la France sont saturées.
01:13C'est pour cela que je dis que l'immigration, ça n'est pas une chance pour la France dans ces conditions-là.
01:18Dans ces conditions, vous ajoutez.
01:19Oui, parce que je n'ai jamais cru à l'immigration zéro, il faut être en Corée du Nord, donc c'est stupide.
01:25Aucun pays, d'ailleurs, ne le pratique qu'en dehors, sans doute, de la Corée du Nord.
01:29Ce que je veux simplement dire, c'est que, prenons un peu de hauteur et de recul, en Allemagne, je recevais, je déjeunais,
01:35et on a eu une séquence de travail intéressante avec mon homologue, le ministre allemand de l'Intérieur, c'était lundi.
01:42Et je voyais les déclarations du premier ministre travailliste, donc de gauche, si j'ose dire, anglais.
01:48Les deux, les Allemands, croyez-moi, veulent mener une politique migratoire très ferme, et les travaillistes britanniques, idem.
01:56Ils veulent remettre d'ailleurs en cause un certain nombre, par exemple, les Allemands, leur groupement familial.
02:01Et le premier ministre britannique a dit que le risque pour le Royaume-Uni, c'est de devenir une île d'étrangers.
02:08Non, mais vous n'êtes pas ministre de l'intérieur de ces pays-là, vous êtes en France.
02:12Quand vous entendez donc le président de la République s'exprimer sur ce sujet,
02:15vous vous dites que vous avez bien fait d'entrer au gouvernement, M. Rotaillot, c'est bien ça votre constat ?
02:19Oui, mon constat, c'est qu'il faut éviter le pire.
02:22Et que si je n'étais pas entré au gouvernement, il n'y aurait pas eu cette circulaire pour durcir les critères de la naturalisation.
02:29Il n'y aurait pas eu cette circulaire pour durcir, là encore, les critères de la régularisation.
02:34Est-ce qu'il y aurait eu la directive retour, qui est terrible en Europe ?
02:38Vous vous rendez compte, 2008, c'est une directive, je l'ai souvent dit, qui empêche les retours,
02:42parce qu'elle donne le choix au clandestin d'un délai de départ volontaire.
02:47C'est incroyable.
02:48Donc, oui, et j'assume, il y a désormais moins de régularisation, moins de visas, long séjour.
02:54Et si nous, la droite...
02:56J'attends, on est patriote.